Recherche

Debord

Extraits

ActuaLitté

Biographies

Debord

L'un des grands avantages de la pensée de Guy Debord est sa concision. Il a ramassé le fond de ses idées en douze mots : Tout ce qui était directement vécu s'est éloigné dans une représentation. Un mantra qui, surtout si on le trouve juste, se conserve facilement. Cette phrase (la deuxième de La société du spectacle) est bien plus facile à comprendre de nos jours qu'en 1967. La politique-spectacle, l'omniprésence des écrans et des caméras de surveillance, l'addiction aux téléphones portables et la mise en scène de soi sur les réseaux sociaux, tout cela va dans le même sens : le règne des apparences, du look, du spectacle. D'autres aspects de Debord, comme sa défense d'une langue française classique et sa détestation de la nourriture frelatée, le rendent tout aussi actuel. Outre une démonstration de la pertinence de la pensée de Guy Debord pour analyser le monde contemporain, cet essai biographique remet les idées du cinéaste et théoricien dans leur contexte, en soulignant les points communs avec diverses figures - attendues (Marx, Breton, Cravan) et non attendues (Hemingway, Léon Bloy, Sylvia Plath).

11/2021

ActuaLitté

Littérature française

Journal de debord

Victorugo n'est pas un type bien. Il est en prison. Depuis qu'il ne travaille plus aux ateliers, il s'est mis à écrire. Jusqu'alors, il était écrivain public de la coursive. Le voilà romancier. Ses presque-amis, ses amours rêvés, son portable bien planqué, ses emmerdes. Victorugo fomente un projet idéal, une grande utopie en construction, la ferme-prison. Il tient son journal de bord. Seulement, il y a Catchy, une brute de surveillant, Bastignac, cet enfoiré de codétenu et les événements contraires. Le temps du journal de débord.

12/2022

ActuaLitté

Sociologie

Debord. Le naufrageur

Il y a plus de vingt ans disparaissait Guy Debord, l’un des derniers grands intellectuels français, figure mythique des mouvements d’avant-garde de la seconde moitié du XXe siècle. Ecrivain, cinéaste, penseur révolutionnaire, autodésigné «ennemi de son siècle», il a été le chef de file de l’Internationale lettriste (1953-1957) puis de l’Internationale situationniste (1957-1972), et, à partir de son oeuvre majeure, La Société du spectacle (1967), l’infatigable pourfendeur de la société de consommation. Mais Debord était également, selon ses mots et comme le révèlent ses archives, «un déclassé conspirateur, un aventurier ne respectant rien parce que n’ayant rien à perdre», un «enfant gâté, qui a toujours cru que le monde était fait pour lui faire plaisir et n’a jamais été capable de ressentir les choses au-delà de cet infantilisme affectif», un «Capricorne patient comme le grisou qui s’accumule dans les galeries de mines de la société». C’est qu’il était bien placé pour connaître l’homme qui se cachait derrière le mythe qu’il s’était forgé, et cette part d’ombre que l’impressionnant travail d’investigation de Jean-Marie Apostolidès met enfin au jour. Une biographie intime et sans concession où l’on découvre un homme qui construit sa vie comme une oeuvre d’art, en se rêvant tour à tour bandit, chef de bande, agitateur, général d’armée, empereur et philosophe.

10/2015

ActuaLitté

Philosophie

Une dette (Deleuze, Duras, Debord)

Rien ne rassemble Deleuze, Duras et Debord sinon d'avoir été contemporains, d'avoir vécu en même temps les années de l'après-guerre, l'existentialisme, les guerres coloniales, la chute du mur de Berlin, l'écroulement des certitudes justes. Et une nécessité commune à dire les choses, une faculté à élucider le poids du monde par les mots. Trois parleurs émérites, trois solitaires avec leurs bandes, leurs réseaux de fidèles. Trois insoumis qui se défiaient de toute idée de système, de tout enclos de la pensée. Le rapport aux images est fondamental pour relire l'ensemble de leur oeuvre. Debord les étrille, Deleuze les étudie, Duras s'y essaie. La lucidité exige son prix. Malgré leur force et leur courage, le penseur politique et le philosophe ont décidé de mettre fin à leurs jours, l'écrivain et cinéaste a utilisé quant à elle une mèche longue. Que cela nous serve de leçon n'est pas sûr. En tout cas, c'est un emblème des temps que nous vivons. Endurance et suffocation contre laxisme et silence.

02/2007

ActuaLitté

Critique littéraire

Les tombeaux de Guy Debord

La majorité des textes de Guy Debord possède une dimension autobiographique qui en assure la signification, bien qu'il ait constamment cultivé le " secret" sur lui-même depuis son adolescence. Édité pour la première fois en 1999, cet essai se voulait une analyse de la sensibilité littéraire de Guy Debord, telle qu'on pouvait la comprendre à partir des documents accessibles à l'époque. Il reparaît aujourd'hui augmenté d'une partie consacrée aux rapports complexes que Debord entretenait avec le théâtre. La notion de situation prend son sens véritable en référence au genre théâtral, tel que le leader situationniste l'envisageait dans sa jeunesse. Le programme qui sous-tend une telle recherche demeure inchangé. Adoptant une voie moyenne entre l'attitude respectueuse des dévots et le mépris des détracteurs, cette étude approche l'œuvre de Debord comme un tout, en tenant compte à la fois de sa complexité intellectuelle et de son enracinement autobiographique.

02/2006

ActuaLitté

Histoire des idées politiques

Guy Debord et la politique

De 1950 à 1995, Guy Debord a mené des activités radicales d'artiste d'avant-garde, de militant et de théoricien, qui ont laissé des traces durables à un niveau national et international. Avec son concept de spectacle, qui incarne à la fois une critique de la vie quotidienne, un réquisitoire contre la marchandise et un plaidoyer en faveur de la récupération du temps historique, il a contribué à déplacer des lignes de force théoriques et pratiques. La plupart des concepts "politiques" (prolétariat, révolution, aliénation, etc.) caractéristiques du discours intellectuel de ces années-là n'en sont pas restés indemnes. Ce sont de telles transformations que ce numéro de la Revue Française d'Histoire des Idées Politiques s'attache à analyser, en réunissant notamment des contributeurs ayant eu accès aux inédits de Debord, conservés à la Bibliothèque Nationale de France.

06/2022

ActuaLitté

Critique

Guy Debord. Abolir le spectacle

Guy Debord (1931-1994) est un penseur singulier, voire unique : plus on s'éloigne du temps où il a écrit, plus les phénomènes qu'il a décrits, la destruction du vivant, les nouvelles modalités de contrôle de la vie sociale, l'éloignement de toute réelle démocratie, semblent se confirmer. Pour penser l'unité de ce régime civilisationnel inédit, il a forgé la notion de "spectacle" , ce soleil qui ne se couche jamais sur l'empire de la passivité moderne, miroir de la dépossession dont il n'aura de cesse de poursuivre l'explication pour le contester à défaut d'avoir pu le renverser en 1968. Au-delà du "mythe" , de la singularité d'une vie et d'un style, Debord se situe au carrefour des sources fondamentales de la modernité artistique, philosophique et politique : la promesse rimbaldienne de "changer la vie" , la critique de la domination de la valeur d'échange, la tradition civique et démocratique du conflit et de la liberté. En un mot, la réappropriation de la vie historique.

06/2022

ActuaLitté

Littérature française

Le confident débordé

Deux couples et un célibataire, Elie. Des intimes. Le groupe a ses rites. Leurs voyages périodiques à Venise, par exemple. Ses amis formant écrin, la ville offrant ses décors, Elie, lors de ce séjour, espérait achever de séduire Florence qu'il vient de rencontrer. Ses projets se trouveront contrariés par des confidences inattendues. Elles changeront le regard qu'il porte sur ses amis, sur Florence, sur la vie et sur lui-même. .

05/2000

ActuaLitté

Philosophie

Debord ou La diffraction du temps

"On ne compte plus depuis la Libération les tentatives d'explication, de réfutation, de réforme ou de justification d'un monde que le Factice a totalitairement remodelé à son image. Or, puisqu'il s'agit de fausseté, quiconque a un jour trempé dans l'imposture doit d'emblée être exclu de toute considération. Exit pétainistes, gaullistes, stalinistes, socialistes, trotskistes, léninistes, maoïstes, fascistes, libéralistes et tous leurs divers ersatz et bâtards mêlés de droite et de gauche. Exit aussi quiconque aura démontré son inaptitude à penser en donnant crédit - fût-ce une demi-seconde - au racisme ou à l'antisémitisme... Demeure Debord".

04/2008

ActuaLitté

Photographie

Au rebord du monde

François Mouren-Provensal pose au fil de ses photos et de ses textes la beauté du monde, la couleur des lumières, comme un acte de révolte, une affirmation d'espoir. En ces temps d'incertitudes, de pessimisme, de nostalgie du passé, l'image est son expression, sa voix. Au contrechamp de ses photos, il compose de courts textes poétiques. Une volonté de déclencher le rêve, de caresser l'espérance, de cultiver la générosité, de donner : à voir, entendre, lire et penser... Les Voyages d'Images de François Mouren-Provensal sont une contemplation simples. Au Rebord du Monde : consacré à la mer, il est le premier recueil d'un triptyque. Un second volume sera dédié aux espaces collinaires de la Méditerranée. Enfin un troisième album consacrera la montagne : les Alpes en Provence. Ces trois ouvrages, en équilibre entre mots et images, sont dédiés aux rivages, aux flots, aux reliefs et aux nuages, à ces rêveries que les paysages insufflent, les temps d'été passés.

11/2020

ActuaLitté

Littérature française

Le rebord du monde

"On ne sait rien des frères Vivaldi. En 1291, ils quittent Gênes pour le détroit de Gibraltar. Le but du voyage est fixé : atteindre l'Inde par l'Atlantique. Parmi leurs équipages, certains croient encore - et peut-être les frères Vivaldi eux-mêmes - que la Terre est plate, et qu'à l'ouest de l'océan une falaise vertigineuse ouvre sur le néant : le Rebord du monde. Ce livre est le parcours imaginaire de leurs désirs, de leurs rencontres, de leurs découvertes. Il évoque ce que signifie pour chaque homme la passion du départ ; il dit un voyage vers l'absolument étrange ; il raconte ce moment où, par la force d'autres cultures et d'autres paysages, l'homme se retrouve différent de ce qu'il croyait être, dénudé par les rêves". Nadine Laporte.

01/2001

ActuaLitté

Fantasy

Le rebord du Monde

Pas d'ami, une famille pas vraiment aimante et un don qui provoque des catatrophes (celui de "souder" les choses entre-elles), l'enfance de Clour n'est pas très enviable. Pourtant lui est un petit garçon plein de vie et qui aime les siens. Malgré tout, pour lui éviter le pire (les gens de son village songe clairement à s'en débarasser), un voyageur décide de l'emmener avec lui. L'homme va le confier la Chartre, une forteresse perdue où l'on met ceux qu'on ne sait pas soigner... Un univers plein de mystère à découvrir pour Clour ! Voici un nouveau roman de Thomas C. Durand, plein d'humour, de fantasy et de rebondissements, mais aussi de thématiques très actuelles... Un bonheur à lire !

01/2023

ActuaLitté

Sports

Quand la coupe déborde

"Il existe quatre grands plaisirs liés au football. Y jouer, le regarder, en parler, écrire à son sujet. J'ai longtemps goûté le premier comme joueur du dimanche, je ne me lasserai jamais du deuxième et du troisième. Dans les textes qui composent ce volume, je me suis intéressé aux moments où la Coupe du monde déborde, où un match bascule soudain de l'histoire dans la légende. Il s'en faut parfois d'une main, d'une tête, d'un centimètre devant ou derrière la ligne de but, d'un scandale instantané (l'agression de Battiston par Schumacher) ou à mèche lente (le match de la honte RFA-Autriche en 1982). Onze rencontres où la Coupe déborde aussi de la chronique sportive vers la rubrique culturelle. Les journalistes les ont commentées, les écrivains s'en saisissent ensuite pour les élever au statut d'objets littéraires. En plus de la trace laissée par ces instants d'éternité dans l'imaginaire collectif, j'ai donc voulu suivre celle qui en demeure chez quantité de romanciers et d'essayistes. Je marche ici sur mes deux pieds, je m'obstine à mêler dans ces pages deux des grands bonheurs de mon existence : football et littérature. Il était temps que je connaisse les quatre saisons du plaisir".

05/2018

ActuaLitté

Sociologie

Quand la mine déborde

Le crises sanitaires et géopolitiques ont un impact considérable sur les approvisionnements. Les transitions énergétiques et numériques augmentent en minéraux et forcent à s'interroger sur l'activité extractive. Comment vivre en territoire minier et faire avec les conséquences de l'extraction ? Peut-on faire coexister activités minières et activités agricoles, touristiques, forestières ? Quelle sociabilité pour les travailleurs de l'industrie extractive ? Certains territoires miniers doivent composer avec les traces indélébiles d'anciennes activités extractives. D'autres voient leurs configurations spatiales et sociales profondément transformées par les projets miniers en cours ou anticipés. A travers des exemples en Afrique de l'Ouest, en Amérique Latine, en Amérique du Nord et en France, cet ouvrage montre comment l'activité extractive "fabrique" le territoire, dans ses composantes géophysiques, environnementales, hydrologiques mais également sanitaires, sociales, économiques et politiques. Il montre que les débats contemporains sur les projets miniers doivent se confronter à la fabrique de ces territoires pour questionner le rôle des localités dans les politiques extractives nationales voire mondiales.

06/2023

ActuaLitté

Littérature française

Ce qui déborde du coeur

Malgré leurs personnalités diamétralement opposées, Giulia et David forment un couple fusionnel. Entre deux avions, l'avocate ambitieuse s'adoucit auprès de son mari éditeur, père dévoué et éternel amoureux. Ensemble, ils élèvent leur fils Bastien à Paris. Pourtant le quotidien érode quelque peu leur harmonie. Ils s'éloignent, s'embrouillent, se taisent ou lancent à l'emporte-pièce des paroles qui les séparent. Les mots leur manquent pour exprimer leurs envies d'ailleurs et ce faisant leur besoin de reconnaissance. La vérité ne peut-elle se dire qu'à soi-même ? Au fil du temps, les orages s'enchaînent et mettent la famille à l'épreuve. L'amour suffira-t-il à la maintenir à flot ? Dans le roman choral Ce qui déborde du coeur, la plume sensible de Myriam de Solages nous plonge dans le destin d'une famille unie envers et contre tout.

06/2022

ActuaLitté

Littérature étrangère

La mer ne déborde jamais

Liana, jeune journaliste brésilienne installée à Londres, imagine l'histoire d'une peuplade indienne depuis le XVIe siècle et l'arrivée des premiers Portugais sur les côtes de l'Etat d'Espírito Santo où elle passait ses vacances, enfant, dans la maison familiale de sa grand-mère. Les deux lignes du récit s'entrecroisent faisant alterner passé et présent ainsi que différents niveaux de fiction et de langue. Ana Maria Machado, en évoquant avec minutie le quotidien des différentes époques, éclaire les chemins de la mémoire collective, ignorés par l'Histoire officielle, et reprend la tradition des conteuses. Elle donne aussi à voir les points de vue des Indiens, des femmes, des enfants, celui des Africains, emmenés en esclavage, ou des premiers colonisateurs, contribuant au métissage du futur peuple brésilien, portés par un regard incisif et la force d'une écriture pleinement vivante.

03/2015

ActuaLitté

Vie chrétienne

Charles. Quand l'amour déborde

Au fil des pages, Benoît et Hélène Berge racontent, chacun avec ses mots et sa sensibilité, l'arrivée de Charles, un petit garçon pas comme les autres. Un récit à quatre mains qui ne cache rien des doutes et des inquiétudes des parents face à l'arrivée d'un enfant porteur de handicap, mais qui dévoile aussi l'immense amour qui lie la famille. Des textes profonds accompagnés des illustrations pleines de poésie d'Hélène. Un livre qui fait du bien.

03/2024

ActuaLitté

Critique littéraire

Guy Debord. La révolution au service de la poésie

Guy Debord (1931-1994) a tout fait pour se soustraire à la tyrannie du regard biographique contemporain, parfaitement convenu et toujours vaguement policier. Il a voulu réfuter le regard qui cherche à identifier, à assigner, à conformer, et a mené contre celui-ci une véritable guerre, noyau intime de celle qu'il a entendu livrer à une société jugée mauvaise. C'est de cela qu'une biographie - forcément intellectuelle doit commencer par prendre acte. Ce livre est fait pour décrire cette guerre : pour détailler les coups imaginés et portés par Debord. Il propose un inventaire des tactiques ainsi mises en œuvres - de sa science de la clandestinité à son usage du détournement ou de la réfutation, en passant par l'art de la dérive ou par ce qu'on a parfois qualifié de style insurrectionnel, dont l'efficacité se vérifiera notamment en mai 68, moments de révolution mise au service de la poésie. Il est fait pour décrire cette guerre et non pour la continuer : ni du côté de Debord, ni du côté de ses adversaires, ni enfin du côté de ceux qui s'efforcent depuis quelque temps de le flanquer d'une vie dont il n'a jamais voulu. En passant, quelques-uns des mythes les plus tenaces sur Debord commenceront, du moins je l'espère, à perdre un peu de leur force. V.K.

10/2001

ActuaLitté

Poésie

Assis sur le rebord du monde

Le fragile demeure toujours en nous dans une région du tendre. Si la poésie provient étymologiquement de l'élan vital lui-même, les poèmes de Gilles Garnier s'y relient par une vibration subtile et élégante : le simple quotidien, le temps fuyant, l'intimité secrète y trouvent leurs mots dont les harmonies distillent de durables magies. Un journal poétique qui nous émeut, nous fait sourire parfois, nous amène toujours à réfléchir sur le sens et les motivations de l'écriture, sur notre condition d'humain, et au final chacun d'entre nous. " Le fragile demeure toujours en nous dans une région du tendre. " Antoine Audouard (Romancier)

03/2019

ActuaLitté

Littérature française

La confiture qui déborde de la tartine

Après deux tours du monde dont un à la voile en famille et l'exploration du pôle Nord et du pôle Sud, Anita Guyot nous partage ses inspirations au travers de 32 chroniques sur le quotidien. Des chroniques à déguster une à une sans modération. En témoignant de sa propre expérience, de ses ressentis et analyses, l'auteur nous embarque avec humour dans une réflexion sur des sujets qui nous interpellent. De jeux de mots en dichotomie, tout est passé au crible. Une lecture fluide et facile, inspirante et engagée. Une réelle invitation pour changer de paradigme, laissez-vous transporter... Vous ne verrez plus certaines choses de la même manière !

11/2021

ActuaLitté

Sociologie

Pour mémoires. Un essai d'élucidation des Mémoires de Guy Debord

Je voulais parler la belle langue de mon siècle.

02/2004

ActuaLitté

Essais biographiques

Un complot permanent contre le monde entier. Essais sur Guy Debord, Edition

"Une louche allure de complot permanent contre le monde entier" : telle était la définition que Guy Debord avait donnée des éditions Champ libre qui le publiaient. Elle pourrait bien s'appliquer à toute la trajectoire publique de Debord lui-même. Devenu apparemment "acceptable" depuis sa mort en 1994, transformé même, selon certains, en icône et gloire nationale, le fondateur de l'Internationale situationniste n'est cependant pas devenu, malgré toutes les allégations en ce sens, un auteur comme les autres. Ce livre se propose donc de sauver la puissance de dérangement que constitue son oeuvre : y sont examinés entre autres la fin de l'art et la fin de la politique, sa lecture de Marx, sa contribution à la réflexion historique, les parallélismes possibles (ou pas) avec les écrits de Theodor Adorno, Hannah Arendt et Jean Baudrillard. Sa curieuse récupération par le monde de l'art y est évoquée, ainsi que la question de son "actualité" . Les gens les plus différents se revendiquent de Debord et des situationnistes : il convient de leur rappeler que l'auteur de La Société du spectacle a toujours voulu s'opposer au monde entier, ou presque. Après la lecture de ces textes, les historiens comme les artistes, les militants comme les cinéastes se demanderont s'ils ont bien fait de compter Debord parmi leurs amis.

03/2023

ActuaLitté

Sociologie

CORRESPONDANCE. Volume 1, juin 1957 - août 1960

Ce premier volume de la correspondance de Guy Debord couvre la période allant de la fondation en 1957 de l'Internationale situationniste, jusqu'à sa IVe Conférence en 1960. On y verra se préciser, au fil des jours, l'unique objectif d'une entreprise qui, en s'appuyant sur les éléments les plus radicaux de l'avant-garde et à travers la construction de situations, voulait "par tous les moyens, même artistiques", le bouleversement complet de tous les aspects de la vie.

10/1999

ActuaLitté

Littérature française

Cette mauvaise réputation

"Spécialistes homologués par des autorités inconnues, ou simples supplétifs, les experts révèlent et commentent de très haut toutes mes sottes erreurs, détestables talents, grandes infamies, mauvaises intentions. ". .

12/1993

ActuaLitté

Sociologie

Panégyrique. Tome 1

Toute ma vie, je n'ai vu que des temps troublés, d'extrêmes déchirements dans la société, et d'immenses destructions ; j'ai pris part à ces troubles. De telles circonstances suffiraient sans doute à empêcher le plus transparent de mes actes ou de mes raisonnements d'être jamais approuvé universellement. Mais en outre plusieurs d'entre eux, je le crois bien, peuvent avoir été mal compris. (...) Personne, mieux que Shakespeare, n'a su comment se passe la vie. Il estime que " nous sommes tissés de l'étoffe dont sont faits les rêves ". Calderon concluait de même. Je suis au moins assuré d'avoir réussi, par ce qui précède, à transmettre des éléments qui suffiront à faire très justement comprendre, sans que puisse demeurer aucune sorte de mystère ou d'illusion, tout ce que je suis. Ici l'auteur arrête son histoire véritable : pardonnez-lui ses fautes.

04/1993

ActuaLitté

Sociologie

La planète malade

Nous avons regroupé trois textes autonomes de Guy Debord, dont deux firent l'objet d'un tirage à part et dont le dernier, ici, fut rédigé en 1971 pour paraître dans un treizième numéro de la revue de l'Internationale situationniste avant sa dissolution. Malgré la diversité apparente des sujets analysés : les émeutes de Watts (dans Le déclin et la chute de l'économie spectaculaire-marchande en 1966), la décomposition des pouvoirs bureaucratiques et de leur idéologie (dans Le point d'explosion de l'idéologie en Chine, en août 1967), enfin le thème de la pollution et de sa représentation (dans La planète malade, inédit de 1971), c'est du " spectacle " sous toutes ses formes et de ce qu'il engendre qu'il s'agit. Donnés avec la date de leur rédaction, ces trois textes témoignent non seulement de leur pertinence mais encore de leur actualité.

10/2004

ActuaLitté

Critique littéraire

Correspondance. Tome 7, Janvier 1988-Novembre 1994

En 1988, Guy Debord fait paraître ses retentissants Commentaires sur la société du spectacle, où les " quelques conséquences pratiques, encore peu connues, qui résultent de ce déploiement rapide du spectacle durant les vingt dernières années " viendront confirmer ses thèses de 1967, en disant " ce qui est ". De façon similaire, sa correspondance - qui avec ce volume arrive à son terme - montre, durant les sept années qui vont lui rester à vivre, que face à une nouvelle forme de notoriété il continue de juger et d'agir selon ce qu'il est. Il décidera, le 30 novembre 1994, de franchir, à l'heure choisie, sa propre ligne d'arrivée ; comme il avait décrété que l'année 1951 devait être celle de son véritable point de départ. Car " la suite était déjà contenue dans le commencement de ce voyage ".

04/2008

ActuaLitté

Sociologie

Oeuvres

Ce volume, présenté dans l'ordre chronologique, contient : Tous les livres de Guy Debord : Rapport sur la construction des situations, Mémoires, La Société du spectacle, La Véritable Scission dans l'Internationale, Préface à la quatrième édition italienne de " La Société du spectacle ", Considérations sur l'assassinat de Gérard Lebovici, Commentaires sur la société du spectacle, Panégyrique tome premier et second, In girum imus nocte et consumimur igni, édition critique, " Cette mauvaise réputation... ", Des contrats. Des tracts, manifestes et textes introuvables ou inédits : Manifeste pour une construction de situations, 1e partie chronologique de la conférence Histoire de l'Internationale lettriste, Projet pour un labyrinthe éducatif, Ecologie, psycho-géographie et transformation du milieu humain, Projet d'une anthologie de la revue " Internationale situationniste ", etc. Des textes extraits des revues : Internationale lettriste, La Carte d'après nature, Potlatch, Les Lèvres nues, Internationale situationniste. Les scénarios de ses films : Hurlements en faveur de Sade, Sur le passage de quelques personnes à travers une assez courte unité de temps, Critique de la séparation, La Société du spectacle, Réfutation de tous les jugements, tant élogieux qu'hostiles, qui ont été jusqu'ici portés sur le film " La Société du spectacle ", In girum i mus nocte et consumimur igni, Guy Debord, son art et son temps. Des traductions, un choix de lettres et de nombreux documents iconographiques rares ou inconnus.

04/2006

ActuaLitté

Sociologie

Commentaires sur la société du spectacle. Suivi de Préface à la quatrième édition italienne de "La société du spectacle"

"J'ai du reste ajouté en leur temps d'autres observations touchant les plus remarquables nouveautés que le cours ultérieur du même processus devait faire apparaître. En 1979, à l'occasion d'une préface destinée à une nouvelle traduction italienne, j'ai traité des transformations effectives dans la nature même de la production industrielle, comme dans les techniques de gouvernement, que commençait à autoriser l'emploi de la force spectaculaire. En 1988, les Commentaires sur la société du spectacle ont nettement établi que la précédente "division mondiale des tâches spectaculaires", entre les règnes rivaux du "spectaculaire concentré" et du "spectaculaire diffus", avait désormais pris fin au profit de leur fusion dans la forme commune du "spectaculaire intégré". C'est cette volonté de modernisation et d'unification du spectacle, liée à tous les autres aspects de la simplification de la société, qui a conduit en 1989 la bureaucratie russe à se convertir soudain, comme un seul homme, à la présente idéologie de la démocratie : c'est-à-dire la liberté dictatoriale du Marché, tempérée par la reconnaissance des Droits de l'homme spectateur. En 1991, les premiers effets de la modernisation ont paru avec la dissolution complète de la Russie. Là s'exprime, plus franchement encore qu'en Occident, le résultat désastreux de l'évolution générale de l'économie. Le désordre n'en est que la conséquence. Partout se posera la même redoutable question, celle qui hante le monde depuis deux siècles : comment faire travailler les pauvres, là où l'illusion a déçu, et où la force s'est défaite ?" Avertissement pour la troisième édition française de La Société du Spectacle

09/2014

ActuaLitté

Communication - Médias

La société du spectacle

Guy Debord (1931-1994) a suivi dans sa vie, jusqu'à la mort qu'il s'est choisie, une seule règle. Celle-là même qu'il résume dans l'Avertissement pour la troisième édition française de son livre La Société du Spectacle : "Il faut lire ce livre en considérant qu'il a été sciemment écrit dans l'intention de nuire à la société spectaculaire. Il n'a jamais rien dit d'outrancier."

10/2018