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Littérature française (poches)

Le marabout de Blida

Elle a " perdu le sud " comme d'autres perdent le nord, la boule. Elle, " la Pied-Noir tordue, la Française de l'extérieur, l'Algérienne de travers, l'Africaine de rien du tout ", elle qui a soigneusement oublié sa géographie et enfoui son Algérie au pied des peupliers d'un square du XIIIe arrondissement de Paris. Jusqu'au jour où, sur un quai de métro, elle croise un mystérieux personnage, le marabout de Blida, rencontré comme un destin, tour à tour vieillard et enfant, mage et philosophe, religieux et bonimenteur. C'est lui qui va autoriser la parole du Sud, libérer le souvenir d'un chant de réconciliation, de pacification avec le pays des origines.

05/2000

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Petits classiques parascolaire

La Rose de Blida

L'histoire se déroule dans l'Algérie postcoloniale, au sein d'un internat militaire. Un jeune garçon, assoiffé d'idéal et meurtri par les brimades de ses supérieurs, tombe éperdument amoureux.Inspiré d'un épisode vécu par l'auteur, La Rose de Blida est le récit émouvant d'un impossible premier amour.L'auteurNé en 1955, Mouhamed Moulessehoul fait carrière dans l'armée algérienne, puis décide de se consacrer à sa première passion, l'écriture, sous le nom de Yasmina Khadra. Ses principaux romans, rédigés en français, ont acquis une notoriété internationale ; en arrière-plan y est souvent évoquée la question des rapports difficiles entre l'Occident et l'Orient.L'édition Classiques & Cie collègeSoigneusement annoté, le texte de la nouvelle est associé à un dossier illustré qui comprend :- un guide de lecture (avec des repères, un parcours de l'oeuvre et un groupement de documents, "Figures d'enseignant"),- une enquête documentaire : "L'Algérie et la société algérienne dans les années 1960". 

03/2011

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Littérature française

Blida 1962. Journal d'un jeune pied-noir

1962, c'est la fin dramatique de l'Algérie française. C'est le moment où un jeune professeur de lettres au lycée de Blida rencontre une femme qu'il va aimer passionnément et pour laquelle il commence à écrire un journal intime. Impliqué avec elle dans les événements, il y évoque le combat mené par les Français d'Algérie contre l'abandon de leur pays, et il penche de plus en plus vers la solution originale d'une "république pied-noire". Ses derniers espoirs s'évanouissent en même temps que l'échec des accords OAS-FLN, accords bien oubliés de nos jours, mais qui lui avaient paru si importants sur le moment. Ces pages constituent un témoignage singulier sur les grands événements aussi bien que sur la vie quotidienne de l'époque. Elles sont surtout un chant d'amour, écrit avec une grande sensibilité poétique. L'amie bien-aimée se confond peu à peu avec le pays qui disparaît, l'espace et le temps s'abolissent, tout est recouvert par les vagues de la mer...

11/2017

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Littérature française

Blida et des poussières... Une Algérie dans le miroir

L'auteur retrouve un regard d'enfant pour évoquer les saveurs douces-amères de sa prime jeunesse à Blida, berceau de sa famille, avec les personnages hauts en couleur qui l'ont traversée. Ponctués d'humour ou d'amertume, traversés d'épisodes cocasses ou pathétiques, les récits ressuscitent une vie familiale et sociale frémissante. Ils évoquent les flambées d'antisémitisme et leur cortège de terreur, l'iniquité des lois de Vichy, la solidarité dans l'accueil des réfugiés juifs de Libye en 1942, l'enthousiasme envers les soldats alliés libérateurs, et racontent aussi quelques péripéties surprenantes liées au soulèvement nationaliste algérien. Chaque épisode vibre à la croisée des chemins du passé et du présent, de la tradition juive, de l'imprégnation algérienne et de la modernité française. La figure d'Elissa Rhaïs conforte cette richesse d'appartenances à travers le portrait de son fils Roland, "juif et berbère " tel qu'il se revendiquait. Blida, image microcosmique d'une société inadéquatement mixée, pleine de grumeaux hétérogènes sous une exubérance méditerranéenne de surface. Poussières d'or de la mémoire et poussières grises du temps reflètent, sur le miroir d'une ville aux visages changeants et contradictoires, une Algérie non moins protéiforme et imprévisible. De l'eau propitiatoire des départs, symboliquement dévolue à une puissance supérieure, surgit l'espoir de voir enfin s'apaiser la folie sanguinaire qui a ravagé cette terre aimée. Reviens, oh ! Reviens, Maître des sources et des rivières ! Reviens sur le flot de notre amour pour ce pays qui nous a tant donné, tant repris, et qui peut encore féconder tant de rêves, même si ce ne sont plus les nôtres... Sans doute n'y a-t-il pas une histoire, mais des histoires du peuple juif, celles de chacune de ses communautés. Ce sont ces histoires que recueille et publie Terra Hebraiéa. Celles de communautés d'hommes, de femmes et d'enfants, qui virent le jour, luttèrent et s'épanouirent, à toutes les époques et sur tous les continents. Chaque ouvrage, écrit par des témoins directs et par les meilleurs spécialistes, permet au lecteur de découvrir la vie quotidienne de chaque communauté, ses réalisations, ses espoirs et ses rêves.

12/2006

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Poésie

Révoltes

Né en automne 1951 dans le quartier des Ouled Sultan, au coeur de la ville des roses, du jasmin et des orangers, Blida ; dans une Algérie encore sous l'emprise coloniale française. Enfant, j'ai dû subir toute la guerre de libération, en absence de mon père capturé sous mes yeux par des parachutistes et emprisonné jusqu'à l'indépendance du pays. L'école primaire Lavigerie (actuellement BenMrah), et le Lycée Duveyrier (actuellement Ibnou Rouchd) étaient les premiers lieux du savoir, que je fréquentais à Blida. Une fois bachelier, j'ai quitté l'Algérie pour partir en France ; où j'ai poursuivi des études supérieures de Pharmacie à Bordeaux. Ma ville nourricière après Blida et Alger. Une fois Docteur en Pharmacie, j'ai réintégré mon pays natal, l'Algérie pour m'installer en tant que Pharmacien et enseigner à la Faculté de Médecine de Blida, voila plus de trois décennies. La lecture et la culture demeurent l'engrais fertile de toutes les prairies.

11/2015

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Littérature française

Hommage à Oscar Wilde

Ce livre nous montre un Gide intimiste, louangeur, revenant en trois parties sur ses rencontres avec Oscar Wilde, à Paris, à Blida en Algérie, en 1895, et à Berneval, près de Dieppe (en 1897, au moment où Wilde sort de prison, et où il s'est réfugié, sous le nom de Sébastien Melmoth). Ce sont là, selon le mot de Gide, des "pages d'affection, d'admiration et de respectueuse pitié" .

02/2022

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Littérature française

La nationale 22

1954. Hélène est une jeune institutrice nommée dans une école de Montagnac, petite ville proche d'Oran. Amoureuse d'Antoine, elle fera la connaissance de Louis, fermier dans la commune. Une rencontre qui provoquera des émotions particulièrement intenses. Par ailleurs, victimes d'un quiproquo, ils tenteront d'échapper aux griffes du FLN dans une Algérie française en guerre. Une histoire humaine qui s'intensifie au cours de ses pages et qui nous conduira d'Oran à Alger, en passant par Tlemcen, Bône, Blida et les paysages algériens.

09/2015

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Littérature française

Alger, mère capitale

Une enfance algérienne... Tel aurait pu être le titre de ce livre, librement inspiré de faits réels. Sauf qu'il est déjà pris, je crois, et que cette enfance-là ne ressemble à aucune autre. De la librairie Charlot à Alger jusqu'aux plages de Tigzirt se dessine ici un monde disparu, merveilleux et horrible. Sour El-Ghozlane, Blida, Baïnem, autant de terrains de jeux à explorer pour une gamine intrépide, éprise de justice et de liberté et qui rêve d'écrire des contes. Des contes, une mystérieuse journaliste lui en réclame aujourd'hui...

09/2022

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Littérature française

Renaître à la lumière

1962-2012. Ces dates sont un déchirement pour ceux qui sont partis d’Algérie. Là-bas, enivrés par la lumière et le soleil, ils pensaient que ce pays était le leur. Dans ma souffrance, je ne savais pas que 50 ans avaient passé depuis Blida. Cette déchirure est là, présente, constante. Le drame du 9 février 2005 ne l’a en rien atténuée ni annulée. La blessure s’est accrue de façon exponentielle. La perte de nos petits-enfants se mêle à celle de l’Algérie et me laisse le corps écartelé en une blessure inguérissable.

11/2012

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Littérature française

Fantômes d'Algérie et d'ailleurs. Fragments de mémoires croisées

Dans le cadre de la pacification, les élites gouvernantes avaient instauré un service civil permettant d'envoyer en Algérie des "fonctionnaires civils", afin d'éviter "toute espèce de cloisonnement avec la métropole". Ainsi, des célibataires, queues de liste aux concours de l'Enseignement secondaire de la promotion 1960, furent envoyés en Algérie, contre leur gré, dans le cadre de ladite pacification. L'auteure fut ainsi nommée professeure d'allemand, sur une "chaire créée à son intention", pour une poignée d'élèves, à Blida. Les appelés du service civil devinrent les témoins de la fin d'un fragment d'empire, depuis toujours insoumis.

09/2016

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Critique littéraire

L'homme des Aurès, le Général et les Emirs - Récit d’une opération militaire menée en 1995 par les f

Récit d'une opération militaire menée en 1995, par les forces de l'Armée Nationale Populaire. L'auteur décrit avec force détails, comment les forces de sécurité ont réussi de main de maître, à neutraliser le plus important groupe de terroristes, implanté dans les monts abrupts d'Ain Defla, l'été 1995. Dans ce livre, l'auteur raconte la reddition d'un émir qui a révélé à l'ex Wali de cette région, l'existence de centaines de criminels qui préparaient des attentats et coups d'action qui devaient cibler de nombreuses institutions d'Alger, sa périphérie et Blida, sa voisine.

10/2017

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Littérature étrangère

Cent ans

Cent ans retrace la vie de plusieurs générations de femmes. Celle de Sara Susanne, de sa fille Elida, et de sa petite-fille, Hjordis. On y découvre les hommes qu'elles ont voulus, ceux qu'elles ont eus et les nombreux enfants auxquels elles ont donné naissance. La petite Herbjorg, elle, appartient à la quatrième génération de la famille. Son histoire est celle d'une fillette qui se cache dans une grange pour échapper à son regard à lui. Elle possède un carnet et un crayon jaune qu'elle taille avec un petit canif. Sa seule issue est d'écrire pour mieux gommer les embûches trop tôt tendues par la vie. Et filer vers l'avenir comme on grimpe aux arbres pour approcher les oiseaux.

02/2011

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Littérature francophone

La battante

Aïcha habite dans un hameau situé sur les contreforts du mont Chréa au sud-est de Blida, région à forte densité militaire. Elle est l'aînée d'une famille de bergers luttant quotidiennement pour assurer une vie digne. Le père Abdallah, dispose d'un cheptel de dix moutons, cinq brebis et quatre chèvre. La mère Khadija est impotente des suites d'une chute lors de la cueillette d'olives... Sur fond de la guerre d'indépendance avec toutes ses conséquences tragiques sur la population locale, se déroulent, au sein de la société algérienne, des drames quotidiens qui ajoutent à l'épopée de la grande Histoire de la guerre d'Algérie une touche d'absurdité humaine bien concrète, celle des petites gens confrontées à la turpitude du destin.

10/2021

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Poches Littérature internation

Aphrodite et vieilles dentelles

Tilda et Elida Svensson, 79 et 72 ans, célibataires, mènent une vie à la routine paisible. Elles font des confitures, vont à l'église et se couchent chaque soir exactement à la même heure. Pas de commodités à l'intérieur de leur maison vétuste : les toilettes sont au fond du jardin, l'eau est à tirer au puits. Tout change à l'arrivée d'un nouveau voisin, Alvar Klemens, ou plutôt de son chat : le félin est pris de frénésie sexuelle en mangeant une des plantes d'Alvar, que celui-ci entretient avec un engrais curieux. Et si elles tenaient avec ce produit l'occasion de s'offrir enfin des W.C. dignes de ce nom ? La révolution est décidée : les deux dames montent un business clandestin d'élixir aphrodisiaque...

05/2017

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Littérature française

Au milieu de l'hiver

Tiré d'une histoire vraie, ce récit dur et poignant met en lumière une de ces femmes de l'ombre qui, dans une lutte quotidienne incessante, trace sa ligne d'émancipation et de libération. Sofia naît à Blida dans une famille traditionnelle peu après l'indépendance de l'Algérie. Très tôt privée de ses rêves et de ses ambitions puis ballottée entre France et Algérie, elle choisit de rompre avec sa condition de femme et de mère sous tutelle paternelle ou maritale. Une vraie rupture, non pour fuir la réalité, mais pour inventer un devenir encore inconnu, imprévisible. Du fond du gouffre, solaire et obstinée, Sofia trouve en elle et au coeur de la société française, les forces nécessaires à ce long voyage immobile vers la réappropriation d'une vie qui lui fut volée.

02/2014

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Littérature française

L'erreur

Un homme accède à la trentaine dans des conditions insolites et qui vont bouleverser sa vie. Revenant dans sa ville natale, il y apprend qu'elle est chaque année le théâtre d'événements précis : régulièrement l'état civil y enregistre deux suicides. Cette ville est Blida, en Algérie, celle-là même que Gide appelait "petite fleur du Sahel" et que le héros ne semble pas voir avec les mêmes yeux que ceux de l'auteur des Nourritures. Deux suicides, donc, sont attendus ; mais lorsque Georges Caran arrive à Blida, le premier est déjà survenu ; l'attente du second va faire naître - ou précipiter - cette rupture que chaque homme consomme quand il lui faut prendre son parti de n'être plus jeune. Cependant ici les conditions sont particulières et la rupture est à leur mesure. Comme le délai de cette attente est fixé - les deux suicides ont toujours lieu entre février et août - Georges Caran n'a plus que deux mois pour savoir qui sera le second. Pendant cette période, il se pensera doué d'une lucidité singulière qui l'écartera de ses amis, le conduira à l'échec en amour et le mènera à la poursuite désespérée d'une vie qu'il croit inséparable de l'inconscience, de l'injustice et de la violence. Ceci n'est pas le récit d'un cas, mais d'une situation. Le héros ne diffère du reste des hommes qu'en peu de choses. Né sous un ciel où la vie passe pour être plus précipitée, peut-être a-t-il plus que d'autres le don de jouir des petites choses. Une joie l'habite, qui se développe, physiologique, indépendamment de ses idées et même de ses sentiments. Cette joie ne l'a pas quitté tandis qu'il partageait avec ses contemporains les malheurs de l'époque : la guerre, l'injustice sociale, la persécution de ses amis ; elle va l'abandonner sous la contrainte d'un événement digne du siècle des statistiques. C'est seulement l'événement qui fera peu à peu du héros un cas.

10/1988

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Littérature française (poches)

Comme une ombre

Comme une ombre, c'est l'histoire de deux frères, Michel et Bernard, de leur enfance, de leur rivalité secrète, de leur impossible amour. D'effrayantes symétries entre les objets, les noms, les guerres, les amours. Des images obsédantes : une piscine municipale au bord de la Seine, un dancing, une caserne à Blida, un été espagnol... Et la mystérieuse L. Michel Schneider raconte ici l'enquête du narrateur sur les traces de son double perdu : la guerre d'Algérie et ses douleurs, la musique et ses consolations, les femmes partagées - à commencer par la mère -, le désir, la trahison. Il explore le plus intime et confie la difficulté de grandir privé de son ombre. Cherchant les mots qu'il ne lui a pas dits, et qui lui auraient ouvert ses bras, le survivant adresse au frère disparu une lettre qui ne lui parviendra jamais.

11/2012

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Histoire de France

Le petit soldat en Algérie. Récit

L'auteur est né à Alger. Après avoir résidé à Tizi-Ouzou, Surcouf et Blida, sa famille s'installe à Alger. C'est le point de départ d'un parcours sportif de haut niveau pour sa soeur, nageuse de compétition exceptionnellement précoce. A ce moment particulier s'attache la chronique d'une famille dans un pays qui se transforme. Lui a 22 ans quand, un jour de novembre 1960, il endosse la tenue militaire pour participer à la guerre d'Algérie. Son coeur bat pour son pays et, en même temps, pour celle qui va l'accompagner durant une longue séparation. Destins croisés de deux aventures où se conjuguent l'amour et la guerre. Grâce à une correspondance personnelle de près de 600 lettres, on suit les espérances d'une passion amoureuse et les douleurs d'une tragédie historique. Récit intime et rare dans le cadre d'un affrontement violent. Le texte est enrichi grâce à de nombreux documents personnels et photographiques.

09/2020

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Littérature française

Boulevard des orangers

Avec ses fragments autobiographiques, Mireille Piris nous plonge dans le monde coloré de ses jeunes années à Blida et de ses étés provençaux. Elle a 16 ans lorsqu'elle quitte l'Algérie en 1962, comment faire entendre sa chanson singulière quand elle est traversée par la grande Histoire, ponctuée de violence et de guerre ? Elle réussit ce pari dans un récit poétique plein de fraîcheur, sans occulter pour autant les soucis inhérents à toute famille ni les drames de ces années de braise. Les deux rives de la Méditerranée permettent à la petite fille puis à l'adolescente de se construire une personnalité attachante – à l'adulte qu'elle est devenue de recréer un univers émouvant. Entre deux rives, entre deux rages, je nage Entre deux villes, deux ports, deux passeports, je porte bagages Entre deux familles, entre deux famines, deux manques, je bancale Entre deux figures, entre deux blessures, entre deux histoires, je fugue Entre père et mère, entre deux voix, entre deux guerres, je ne veux pas choisir, grandir, mourir.

12/2017

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Histoire de France

Aymard de Foucauld (1824-1863)

Alger, Blida, Oran, Milan, Magenta, Solférino, le Maroc, Tanger, Gibraltar, Séville, la Martinique, Vera Cruz, Puebla, San Pablo del Monte: autant de pays, autant de lieux traversés parfois à la pointe du sabre L'itinéraire de cet officier de cavalerie permet d'assister aux premières années de la colonisation de l'Algérie puis aux guerres incessantes qui émaillèrent l'histoire du Second Empire, jusqu'à l'intervention militaire au Mexique, déclenchée par Napoléon Ill. Né en 1824 dans une famille de tradition militaire, Saint Cyprien, formé au sein de la prestigieuse Ecole (le cavalerie de Saumur, Hussart puis chasseur d'Afrique, le commandant Aymard de Foucauld meurt en 1863 au Mexique, au combat de San Pablo del Monte, atteint par un coup de lance à la poitrine tandis qu'il charge à la tête d'un détachement du 1er régiment de Chasseurs d'Afrique. En s'appuyant notamment sur la correspondance inédite d'Aymard de Foucauld et sur les Journaux de marche des régiments, Emmanuel Dufour nous invite à relire, au bruit du canon, dans le grondement et la poussière (les charges de cavalerie, toute l'histoire militaire d'une partie du siècle.

11/2012

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Littérature scandinave

Patienter, clignoter, survivre

Cette première nuit dans le lit de Kåre, Sigrid s'est sentie plus étrangère que jamais... Puis elle a repensé à cette fille perdue dans la forêt et retrouvée uniquement parce qu'elle avait utilisé la lumière de son téléphone portable pour signaler sa présence. Il ne lui restait qu'un peu de batterie, juste assez pour éclairer l'écran et quand un hélicoptère a atteint enfin l'endroit où elle se trouvait en patientant tranquillement, elle l'a fait clignoter... Voilà, se dit alors Sigrid, c'est exactement ce que je vais faire : patienter, clignoter, survivre... Parce qu'elle vient d'être quittée par Magnus qu'elle aime mais qui est tombé amoureux d'Elida, qui, elle, n'a jamais oublié Viggo, Sigrid entame une relation chaotique avec Kåre, tout récemment séparé de Wanda, qu'il n'arrive pas à oublier. Trine quant à elle a été plaquée par Knut. Quant à Robert, il aime Linnea, qui, elle, pense à Göran sachant qu'il ne quittera jamais sa femme pour elle... Ainsi va la ronde des rencontres, et des amours et des désamours, entre Norvège, Danemark et Suède — avec un crochet par Prague — où chacune, chacun tente plus ou moins patiemment de trouver sa vraie place et de survivre. Seulement voilà, les choses dérapent souvent...

04/2021

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Ethnologie

Oeuvres

"Chaque fois qu'un homme a fait triompher la dignité de l'esprit, chaque fois qu'un homme a dit non à une tentative d'asservissement de son semblable, je me suis senti solidaire de son acte." Frantz Fanon, Peau noire, masques blancs. Frantz Fanon, né à la Martinique en 1925, mort à Washington en 1961, psychiatre et militant anticolonialiste, a laissé une oeuvre qui, un demi-siècle plus tard, conserve une étonnante actualité et connaît un rayonnement croissant, dans le monde entier. Médecin-chef à l'hôpital psychiatrique de Blida (Algérie) à partir de 1953, il est confronté aux effets de la situation de "déshumanisation systématisée" dont sont victimes les "indigènes". Ce qui le conduit très vite à rejoindre le combat du Front de libération nationale qui a engagé en novembre 1954 la "guerre de libération" de l'Algérie. Deux ans plus tard, il démissionne de son poste et rejoint le FLN à Tunis, où il collabore au journal El Moudjahid, avant d'être emporté, le 6 décembre 1961, par une leucémie à l'âge de trente-six ans. Sa trajectoire fulgurante est marquée par la publication de trois livres majeurs : Peau noire, masques blancs (Seuil, 1952), L'An V de la révolution algérienne (Maspero, 1959), Les Damnés de la terre (Maspero, 1961). Et en 1964, François Maspero publie un recueil de certains de ses textes politiques, sous le titre Pour la révolution africaine. Ce sont ces quatre ouvrages que réunit ce volume, complété par une préface de l'historien Achille Mbembe et une introduction de la philosophe Magali Bessone.

10/2011

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Algérie

Civis Gallicus Sum - Immigrés de l'intérieur

Le titre de cet ouvrage est inspiré d'une célèbre expression latine civis romanus sum signifiant "je suis citoyen romain" . On doit cette expression à Domitius Ulpianus, un homme politique romain originaire de Tyr. A Rome, durant l'Antiquité, le droit de cité assure les droits et devoirs attachés à la qualité de citoyen romain. Citoyen français, l'auteur de ce livre habitait l'Algérie lorsqu'elle était française. C'est pourquoi il a choisi ce titre et a remplacé romanus par gallicus. Il souhaite ainsi rappeler qu'avant les Français, les Berbères, les Arabes et les Ottomans avaient également colonisé l'Algérie, avant qu'elle ne devienne indépendante. Jean-Jack Godin conte ainsi l'histoire des immigrants de France, dont fait partie sa famille. Il s'agit également de l'histoire de nombreux Européens. Jean-Jack Godin naît en 1943, à Blida, en Algérie. A l'école primaire, il étudie l'Arabe avant d'obtenir son baccalauréat en 1960. Il décroche ensuite un diplôme d'ingénieur chimiste à l'INSA de Villeurbanne, avant d'être embauché dans un laboratoire de recherche électronique à Issy-les-Moulineaux. Cinq ans plus tard, il intègre une société internationale spécialisée dans les productions de gaz industriels. A cette occasion, il apprend tous les processus industriels, ce qui lui permet de voyager dans le monde entier. Il s'établit ainsi dans les Alpes, puis en Iran, en Indonésie, à Singapour, ainsi qu'en Chine. Il devient ensuite directeur d'une usine dans l'ouest de la Russie.

02/2022

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Critique littéraire

Lettres à sa mère. Tome 1, 1898-1918

De Jean Cocteau à sa mère, il nous reste quelque neuf cents lettres écrites entre 1898 et 1938, dont voici la première partie. Celles du début sont parfois tracées sur un papier de deuil qui rappelle le suicide du père (1898). Par la suite, cartes postales, papiers à en-tête, supports divers et inattendus y mettent beaucoup de fantaisie. Elles sont envoyées des Côtes-du-Nord (1906, 1907), de chez les Daudet à Chargé (1911), d’Algérie où Jean Cocteau voyage avec Lucien Daudet, de chez J -E Blanche à Offranville, de chez les Rostand à Cambo-les-Bains (1912, 1913), du service de la Croix-Rouge ou du Secours aux blessés (1915, 1916), de Rome où il séjourne avec Picasso, Diaghilev et Massine, puis du bassin d’Arcachon et de Grasse (1917, 1918). On n’y trouve pas seulement les preuves très ferventes de l’amour et de la fidélité, ou les premières évocations magiques - de la Bretagne, de Blida, de la nuit de Noël sur le front -, ou l’air d’une époque dont on aura plus tard l’évocation dans Portraits-souvenir. Ces lettres sont aussi des «notes pour un travail que je compte faire». A cette mère adorante, parfois plaintive, toujours fière de lui, Jean Cocteau confie ses projets, laisse entrevoir la genèse de ses ouvres : Le Cap de Bonne Espérance, Discours du grand sommeil, Vocabulaire, Le Potomak, et la métamorphose d’un David en Parade. Il l’entretient aussi des grandes amitiés naissantes : avec Picasso, avec Stravinski, avec Satie...

04/1989

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Monographies

Mohamed Bourouissa

Coédition Dilecta / LaM A l'occasion des expositions de Mohamed Bourouissa au LaM (Villeneuve-d'Ascq, 29 septembre 2023-21 janvier 2024) et au Palais de Tokyo (Paris, 2024), les Editions Dilecta publient une monographie de l'artiste, soulignant pour la première fois l'importance de l'oeuvre dessiné de l'artiste au sein de sa pratique. Né en 1978 à Blida (Algérie), Mohamed Bourouissa vit et travaille à Paris. L'artiste décrit la société contemporaine par ses contours et porte un regard critique sur les représentations stéréotypés. Au-delà de sa pratique de prédilection qu'est la photographie, l'artiste explore également le dessin, la sculpture et la vidéo. Son travail, qui brouille les frontières entre fiction et documentaire, tend à rendre compte des réalités sociales de notre temps à travers l'observation de la société par ses marges. Depuis 2010, il est représenté par la galerie Kamel Mennour. Son travail a été exposé dans de nombreuses expositions personnelles : Rencontres d'Arles, musée d'art moderne de la ville de Paris, Centre Pompidou, le BAL (Paris) ; Barnes Foundation (Philadelphie) ; Stedelijk Museum (Amsterdam) ; basis (Francfort) ; Haus der Kunst (Munich). Il a participé aux Biennales de Sydney, Sharjah, La Havane, Lyon, Venise, Alger, Liverpool, Berlin et à la Triennale de Milan. En 2018, il est nommé pour le Prix Marcel Duchamp. Ses oeuvres font partie de collections de premier plan, dont celles du LACMA, du Stedelijk Museum, du Centre Pompidou, du musée d'art moderne de la ville de Paris, de l'Art Gallery of Ontario, du Philadelphia Museum of Art, de l'Istanbul Modern et de la maison européenne de la Photographie à Paris.

09/2023

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Musiques du monde

Une famille bretonne en Kabylie. Septembre 1969 - Juillet 1974 - Une chorale au C.E.M. de Larbâa-Nath-Irathen

Jean-Etienne Le Roux est né en 1943 dans une famille bretonnante de Plonévez-du-Faou, une bourgade du centre Finistère. En 1969, sa femme Dany et lui, tous les deux enseignants, décident de partir à l'étranger enseigner dans le cadre de la Coopération. Ils obtiennent un poste dans un collège de Kabylie au coeur du massif du Djurdjura, à Larbâa-Nath-Irathen. Avec leur enfant de 2 ans ils font le voyage vers leur lieu d'affectation en voiture par l'Espagne et le Maroc. Très vite l'auteur découvre de nombreuses similitudes entre la musique traditionnelle bretonne et la musique kabyle. Il décide alors de tenter un mariage entre ces deux musiques en y ajoutant de la polyphonie ; pour cela il crée une chorale au collège et écrit, à partir de chants kabyles collectés, des chceurs à 2 et 3 voix ; pour composer il bénéficie des acquis de sa propre formation musicale, notamment en classe d'harmonie. Pour lui cette rencontre entre deux cultures était l'expression la plus riche d'une véritable coopération car si les élèves kabyles s'initiaient à la polyphonie, lui découvrait et s'enrichissait de leur musique. Cette chorale a vécu 4 années, de 1970 à 1974 ; elle s'est produite à Tizi-Ouzou, Blida, Alger, Sétif, Dellys ; un reportage lui sera consacré sur la radio kabyle de l'époque. D'un niveau modeste compte tenu des difficultés techniques rencontrées elle aura eu le mérite d'offrir aux élèves de nouveaux horizons, d'avoir présenté sur scène un visage original de leur pays : la Kabylie. Cet ouvrage de mémoire est dédié à sa femme Dany décédée en 2008, aux anciens choristes ainsi qu'à tous ceux qui ont été leurs élèves de 1969 à 1974. Leur second fils est né en avril 1971 à Larbâa-Nath-lrathen.

03/2021

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Généralités

L'état d'esprit des Algériens au début du XXe siècle. Recueil d'articles, 1910-1937

Dialectologue-ethnologue passionné, excellent arabisant, homme de terrain hors pair qui avait observé avec finesse et avidité le monde rural algérien du début du XXe siècle, Joseph Desparmet (1863-1942) est sans doute le chercheur le plus fertile et le plus relégué? de sa génération, aussi bien par l'establishment colonial que par les universitaires de la post-colonie pour ses idées aussi déroutantes que provoquantes. Son oeuvre peu connue, mal comprise, souvent "pillée" est enfin accessible. Les textes présentés ici suivant l'ordre chronologique de leurs parutions - entre 1910 et 1937 - restituent l'unité? des deux thématiques de la résistance culturelle populaire et/puis lettrée qui composent les deux parties de ce volume, qui parlent, au fond, de la même chose et poursuivent le même but : comment un peuple, même s'il s'avoue vaincu, même s'il reconnaît la supériorité? matérielle du conquérant, même s'il ne se bat plus, garde-t-il une capacité? de résistance intact et ne perd-il jamais l'espoir de sa libération ? Cette question qui l'avait habité? et intrigué? dès ses premières enquêtes ? à Blida, il la formule lui-même avec une naïveté et une simplicité? insolite : "comment l'âme indigène se défend-elle contre notre machinisme, notre science, notre philosophie, tout l'armement et le prestige de notre civilisation ? Comment parvient-elle ? à sauvegarder l'intégrité? de ses principes moraux, de ses institutions sociales, de ses créations esthétiques, si bien qu'elle espère fermement non seulement qu'elle les sauvera de la destruction, mais qu'elle les verra, après l'épreuve, s'épanouir avec un éclat nouveau ? " Bien que Desparmet n'ait jamais eu de prétention à théoriser, néanmoins, on voit bien à? travers ses questions et ses constructions empiriques l'ébauche d'une véritable théorie de la résistance symbolique et de la domination coloniale. Son oeuvre reste encore aujourd'hui, une clef importante pour comprendre l'Algérie du début du XXe siècle qui reste un moment crucial de la construction sociale du sentiment national en Algérie.

02/2023

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Religion

Après le film « Des hommes et des dieux ». L'Autre enquête sur l'enlèvement et la mort des moines de Tibhirine

Un journaliste de La Stampa a pu s’entretenir longuement avec un haut fonctionnaire européen, naguère en poste à Alger et qui réside aujourd’hui à Helsinki. Il révèle (dans l’édition du 6/7/08) : « Les sept moines français séquestrés dans la nuit du 26 au 27 mars 1996 à Tibhirine par un groupe islamique infiltré par la sécurité militaire furent tués depuis un hélicoptère de l’armée algérienne ». C’était à la mi-mai, après le crépuscule, l’hélico qui surveillait le maquis autour de Médéa, où l’armée ne s’aventurait plus guère à pied, avait repéré le feu d’un campement. Le colonel commandant l’opération, qui comportait deux hélicoptères, mitrailla le bivouac. Puis ils atterrirent à proximité. Le colonel appela alors son commandant de base à Blida : « Nous avons fait une idiotie, nous avons tué les moines. » Ainsi se conclut leur séquestration. On ne peut que s’étonner du peu d’écho que ces révélations ont rencontré dans la presse française, tous médias confondus ! Ouest-France et le Figaro international en ont rendu compte. Mais au-delà ? On s’en étonne d’autant plus que le Président Bouteflika fait partie des invités très courtisés du Président Sarkozy à la rencontre élyséenne du 13 juillet. Or, au moment où nous écrivons, la presse française ne semble pas s’intéresser au séisme que pourraient provoquer, dans les relations franco-algériennes, les révélations de la Stampa. Circulez, y a rien à voir ! Au Vatican, le cardinal Martino ( Justice et Paix ) a déclaré : « Les nouvelles hypothèses sur le meurtre des sept moines en Algérie sont surprenantes et inquiétantes. Et elles ne peuvent être liquidées a priori comme une pure fantaisie parce que ce ne serait pas la première fois que, sur le meurtre de religieux, seraient démenties des vérités d’Etat. » A quand une information judiciaire en France pour faire la vérité sur l’enlèvement et la mort de ces ressortissants français ? « Cela fait douze années que la mort de ces religieux reste enveloppée dans la réticence des institutions et dans l’indolence de la Justice » constate notre haut fonctionnaire. On ne saurait mieux dire !

11/2010