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Ecologie et Politique N° 62/2021 : Vers de nouvelles écologies populaires ?

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Ecologie politique

Ecologie et Politique N° 62/2021 : Vers de nouvelles écologies populaires ?

L'écologie populaire, au sens d'une écologie portée et soutenue par les masses, n'est-elle pas le Saint Graal de l'écologie politique ? En effet, comment sortir de l'entre-soi des convaincus ? Comment toucher le plus grand nombre ? Sans le "grand public", comment faire basculer les modes de vie ? A cet égard, l'épisode des Gilets jaunes n'est-il pas instructif ? C'est le pari de ce dossier. D'abord perçue comme une réaction anti-écologiste de "beaufs roulant au diesel", la révolte des Gilets jaunes s'avère plus complexe. Une analyse approfondie révèle l'écart entre écologistes et classes populaires, au sens large, mais aussi l'existence de convergences possibles. Ne faut-il pas miser sur une alliance avec la petite-bourgeoisie éclairée ? Le dossier pointe également les limites d'un parti pris théorique trop tranché - exclusivement "de classe", "de genre" ou "postmatérialiste" : chacun de ces points de vue tire surtout sa force des faiblesses de l'autre, sans qu'aucun ne remporte.

04/2021

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Développement durable-Ecologie

Vers une écologie intégrale. Ecologies et écosophie

Autrement que Félix Guattari et Arne Naess, qui ont employé ce terme, Jean-Yves Leloup nous introduit ici à cette écologie intégrale qu'il appelle écosophie. Elle intègre en effet l'écologie rationnelle et scientifique, l'écologie instinctive ou chamanique, l'écologie intuitive ou non dualiste et l'écologie affective et religieuse ou écologie sacrée. Changer notre regard sur nous-même et notre environnement est le préalable à tout désir de préserver ou de changer le monde. Au regard de la politique, de l'économie, de la science et de la philosophie, il faut joindre celui de la contemplation et de la Philocalie ; Rumi et François d'Assise ont été les précurseurs de cette écosophie qui respecte, prend soin de la nature et en célèbre la beauté - l'Etre infini y est manifesté et caché.

01/2021

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Sciences politiques

La démocratie, et après ? Vers une nouvelle écologie politique

La démocratie représentative semble en recul partout dans le monde. Avec une approche très originale, l'auteur analyse les mécanismes qui minent le fonctionnement de la démocratie, vue comme un organisme vivant. C'est de l'intérieur que les démocraties se délitent, et c'est donc dans ce qui les constitue qu'il faut chercher les causes de leur mal... Les citoyens redeviennent des individus. Les anciennes fractures, un temps estompées par la force intégratrice de la démocratie, réapparaissent. Les partis traditionnels se laissent contaminer par les discours clivants, et n'agissent plus que dans l'urgence. Plutôt que de lutter contre les discours populistes sur le terrain que ceux-ci ont choisi, ne devraient-ils pas rechercher et traiter les causes de la désaffection des électeurs pour leurs propres idées ? Le rejet des élites, la distance entre élus et électeurs, la persistance des inégalités ou le manque de résultats concrets peuvent pourtant avoir une réponse. hauteur propose un nouveau s Fordisme e qui doit restaurer la confiance dans l'économie de marché, dont les excès alimentent la désaffection pour la démocratie. Celle-ci doit aussi s'emparer d'un sujet urgent, l'environnement, où les partis autoritaires sont impuissants, et qui parce qu'il est local, concret et désintéressé peut " soigner les démocraties là où elles sont malades e. La dégradation de l'environnement est un adversaire que seule la démocratie peut vaincre, et de ce combat elle peut sortir renforcée.

04/2019

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Développement durable-Ecologie

La nouvelle écologie politique. Economie et développement humain

Le niveau de vie moyen de l'humanité a davantage augmenté entre 1990 et 2000 qu'entre l'an I de notre ère et 1820. Plusieurs milliards d'individus sont ainsi sortis de la misère ou sont sur le point de s'en extraire. Une nouvelle loi de Malthus semble cependant s'imposer : compte tenu de la fragilité des équilibres environnementaux, nous serions désormais trop nombreux à être trop riches et bien portants. Après 200 000 ans de lutte contre les forces de la nature, l'homme aurait acquis sur elle un tragique ascendant et devrait renoncer au développement économique : devant la malédiction de la prospérité, des voix nombreuses appellent à l'interruption de la croissance et à la suspension du progrès. Nous croyons au contraire qu'il est possible de poursuivre sur le chemin du développement humain sans sacrifier les écosystèmes terrestres à condition d'élever notre niveau d'exigence démocratique. L'égalité écologique est la clé du développement durable. Jean-Paul Fitoussi est professeur des universités à Sciences-po et Président de l'OFCE (Centre de recherche en économie de Sciences-po). Eloi Laurent est économiste senior à l'OFCE et enseigne à Sciences-po, Stanford University et au Collège des hautes études européennes.

09/2008

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Société

Ecologie comprise, écologie controversée. Une écologie "populaire" dans la banlieue de Vaulx-en-Velin

Cet ouvrage aborde le vaste domaine de l'écologie, mais au niveau local : dans un paysage de cité de banlieue lyonnaise, l'anthropologie entend éclairer les rapports complexes à l'écologie entre riverains de longue date et militants d'une association environnementale récente. Plusieurs histoires parallèles et croisées sont racontées : celle des professionnels associatifs, celle des riveraines adhérentes, celle de trois volontaires en service civique... Comment évoluent socialement les actions des ateliers expérimentaux sur le recyclage ou sur des recettes de "cuisine saine" ? En quoi les campagnes de sensibilisation citoyenne marchent ou ne marchent-elles pas ? Sur un arc de temps de deux ans d'enquête, les différentes facettes de cette écologie "populaire" vont se révéler au fur et à mesure de la lecture.

03/2023

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Développement durable-Ecologie

Leur écologie et la nôtre. Anthologie d'écologie politique

Les crises climatique et écologique occupent désormais le devant de la scène, mais la profondeur des questionnements nécessaires, quant à nos façons de produire, de travailler, de consommer et de nous épanouir, manque souvent à ce brouhaha médiatique. Cette anthologie, la première réunissant les principaux textes d'un des plus grands penseurs de l'écologie et du capitalisme tardif, décédé en 2007, comble ce vide. Elle offrira des repères et des perspectives solides pour les tempêtes en cours : pensée de l'autonomie et de la liberté prolongeant l'existentialisme, lecture critique des derniers avatars du capitalisme et de sa crise écosystémique. Pour Gorz, loin des mesures gestionnaires et technocratiques, l'écologie est d'emblée politique, impliquant une critique radicale des formes de domination, tant par le travail que sur la nature ou via le consumérisme.

10/2020

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Ecologie politique

Politiques de l’écologie

La situation politique de l'écologie interroge. Apparemment fixés depuis une génération sous la forme d'un parti impliqué dans la représentation démocratique - Les Verts, puis EELV -, le discours et le mouvement écologiques débordent pourtant largement ce cadre. Mais si l'écologie n'appartient à aucun parti, comment se repérer ? Il s'agit d'interroger la façon dont les trois grands blocs idéologiques modernes principaux intègrent dans leurs discours des éléments environnementaux. La différenciation entre libéraux, conservateurs et socialistes peut être décrite comme une divergence quant à l'usage du monde, une divergence entre trois façons de nouer le destin des hommes et des choses.

02/2022

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Revues

Front populaire N° 5, été 2021 : Ecologies. Les leurs et la nôtre

Dans son cinquième numéro, Front Populaire se penche sur une question profondément souverainiste : la protection de l'environnement. Car si nous combattons l'Europe de Maastricht et le libre-échangisme mondialisé, ce n'est pas seulement pour défendre le droit des peuples. C'est aussi au nom du respect du vivant, de la biodiversité, du localisme, de la ruralité et de la politique du temps long. Une philosophie réaliste (notamment en matière énergétique) qui refuse les délires de l'écologie punitive et qui réfute la propagande des milieux d'affaires, toujours prompts à camoufler en vert leurs projets de domination économique. Retrouvez dans ce numéro d'été des figures authentiquement amoureuses de la nature comme Brigitte Bardot, Antoine Buéno, Barbara Lefebvre, Luc Ferry, Juan Branco... et bien sûr Michel Onfray.

06/2021

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Penser l'écologie

Vers l'écologie profonde

1973-2023 : 50 ans de résistance

11/2023

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Société

L'écologie politique en France

L'écologie politique se présente comme le cinquième grand discours sur la modernité, après le libéralisme, l'anarchisme, le communisme et le socialisme. En France, il apparaît au début des années 1970 en proposant une nouvelle relation entre le projet émancipateur de l'individualisme et la capacité de la Terre à y répondre. Mais il est parallèlement à la recherche d'un courant politique en mesure de le promouvoir dans l'arène électorale. Cet ouvrage examine les conditions de la construction de l'écologie politique, en insistant sur le pluralisme de ses sources théoriques - parfois contradictoires -, ses évolutions stratégiques et ses fluctuations électorales. Il confronte les processus internes (constructions partisanes, concurrences entre formations écologistes, régulations militantes, etc.) aux processus politiques externes (règles du jeu politique, offre idéologique). Il procède enfin à une contextualisation de cette histoire au regard de l'amplification des crises écologiques planétaires et de l'apparition de nouvelles contributions théoriques et militantes.

04/2022

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Ecologie politique

Ecologie et Politique N° 66/2022 : Cultiver la terre avec des algorithmes. 1e édition

L'agriculture numérique - présentée comme la dernière phase de l'industrialisation de l'agriculture - constitue aujourd'hui, pour un certain nombre d'acteurs, la voie privilégiée pour aborder la transition écologique qui s'impose en particulier dans les sociétés industrialisées. Présentée souvent comme la "â¯solutionâ¯" à tous les problèmes provoqués par l'industrialisation de l'agriculture, elle repose pourtant elle-même sur la logique industrielle qui prévaut depuis un siècle et demi dans les pays industrialisés. Elle présente par elle-même un coût environnemental non négligeable, qui n'est presque jamais interrogé.

04/2023

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Penser l'écologie

Egologie. Ecologie, individualisme et course au bonheur

Développement personnel, habitats groupés, jardins partagés... : face au désastre capitaliste, l'écologie se présente comme une réponse globale et positive, un changement de rapport au monde appuyé par des gestes au quotidien. Comme dans la fable du colibri, "chacun fait sa part" . Mais en considérant la société comme un agrégat d'individus, et le changement social comme une somme de gestes individuels, cette vision de l'écologie ne succombe-t-elle pas à la logique libérale dominante, signant le triomphe de l'individualisme ?

01/2023

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Développement durable-Ecologie

Politiques du flamant rose. Vers une écologie du sauvage

A partir d'une réflexion historique, écologique et politique sur l'une des plus vastes et emblématiques zones humides d'Europe, cet ouvrage propose une nouvelle vision pour la protection de la nature. Le réensauvagement des territoires s'impose à la fois comme un constat et comme un projet. "Il s'agit d'un problème de géographie politique : comment la mobilité animale rebat les cartes de l'aménagement du territoire. Le sauvage sort des zones où l'on pensait depuis longtemps l'avoir confiné, s'immisce dans le territoire des humains, y provoquant des désagréments divers qui révèlent des conflits de souveraineté. " Le flamant rose nichait régulièrement dans le sud de la France, en Camargue, jusqu'aux années 1960. Après de nombreux efforts de surveillance, de comptage, de baguage, de création de site de reproduction, de gestion de l'eau, de communication, l'espèce se reproduit à nouveau et a retrouvé des effectifs importants : elle n'est plus menacée. Mais un îlot créé à la pelle mécanique, surveillé de près par scientifiques et gardiens, dans un bassin de pré-concentration tiré au cordeau d'une exploitation industrielle du sel de mer, ce n'est pas vraiment ce que la plupart d'entre nous considérons comme la nature. L'histoire du sauvetage du flamant rose révèle un vaste réseau d'acteurs qui participent à la protection de la nature, en particulier dans le cadre du plus grand projet de restauration écologique d'Europe. Dans l'ombre de ce succès, se dissimulent de nombreuses questions sur l'état de la nature et des relations que nous entretenons avec elle. Politiques du flamant rose raconte, au plus près du terrain, les histoires, les conflits et les alliances d'un territoire, et invite à penser le territoire des autres et les conditions de la coexistence avec les autres-qu'humains. Un ouvrage destiné à tous les publics.

06/2020

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Sociologie

Quotidien politique. Féminisme, écologie, subsistance

Fin des sociétés paysannes, cuisines équipées, bétonisation des terres arables, effacement des savoir-faire et cosmogonies autochtones, ignorance des rythmes du monde vivant... Ces phénomènes divers que l'on apprend aujourd'hui à déplorer sont bel et bien liés, nous disent depuis un demi-siècle des théoriciennes écoféministes, critiques de la modernité industrielle. C'est à leurs pensées, méconnues en France, ainsi qu'aux leçons existentielles et politiques qu'il convient d'en tirer, qu'est consacré cet ouvrage. L'auteure explore les alternatives écologiques et anticapitalistes contemporaines pour démontrer que la vie quotidienne est un terrain politique fondateur. Sans politique du quotidien, sans reconstruction collective et radicale de notre subsistance, il n'y aura pas de société égalitaire ni écologique. Contrairement aux idées reçues, ce n'est pas la généralisation du salariat qui a permis d'accéder à la société de consommation et au confort appareillé, mais le colonialisme et le travail domestique féminin. Une autre organisation politique de la vie et des rapports à la nature est possible. A condition d'être redistribué, ancré dans une communauté en prise avec un biotope et des usages, le travail de subsistance ainsi repensé devient un facteur d'émancipation. La fabrique du quotidien apparaît alors pour ce qu'elle est : un enjeu révolutionnaire.

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Société

Quotidien politique. Féminisme, écologie, subsistance

Fin des sociétés paysannes, cuisines équipées, bétonisation des terres arables, effacement des savoir-faire et cosmogonies autochtones, ignorance des rythmes du monde vivant... Ces phénomènes divers que l'on apprend aujourd'hui à déplorer sont bel et bien liés, nous disent depuis un demi-siècle des théoriciennes écoféministes, critiques de la modernité industrielle. C'est à leurs pensées, méconnues en France, ainsi qu'aux leçons existentielles et politiques qu'il convient d'en tirer, qu'est consacré cet ouvrage. L'auteure explore les alternatives écologiques et anticapitalistes contemporaines pour démontrer que la vie quotidienne est un terrain politique fondateur. Sans politique du quotidien, sans reconstruction collective et radicale de notre subsistance, il n'y aura pas de société égalitaire ni écologique. Contrairement aux idées reçues, ce n'est pas la généralisation du salariat qui a permis d'accéder à la société de consommation et au confort appareillé, mais le colonialisme et le travail domestique féminin. Une autre organisation politique de la vie et des rapports à la nature est possible. A condition d'être redistribué, ancré dans une communauté en prise avec un biotope et des usages, le travail de subsistance ainsi repensé devient un facteur d'émancipation. La fabrique du quotidien apparaît alors pour ce qu'elle est : un enjeu révolutionnaire.

02/2024

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Développement durable-Ecologie

L'écologie, clé de la politique

Voici un ouvrage d'écologie politique et scientifique, préfacé par Daniel Cohnbendit, destiné à un public soucieux et convaincu de l'importance majeure des problèmes d'environnement. Très ancré dans l'actualité française et européenne, il part du constat que les grands problèmes qui se posent aujourd'hui à notre pays, comme au reste du monde, ont l'environnement pour point commun : vache folle, cancer, amiante, nucléaire, pollution de l'air, déchets, etc. Preuves à l'appui, l'auteur situe les responsabilités, quelles qu'elles soient, apporte explications et solutions pour que la parcelle du pouvoir que les écologistes ont conquis aux dernières élections (et avant les prochaines échéances) débouche sur de réelles décisions. Les lecteurs trouveront là un auteur qui n'a pas " la langue dans sa poche ", une personnalité tout aussi indépendante que souvent consultée.

06/1998

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Ecologie politique

Ecologie et Politique N° 64/2022 : Penser les effondrements. Critiques d'un récit dominant

Le succès de la mouvance "collapso" réinterroge le rôle de l'écologie politique en matière de pensée critique. Tel est l'objet central de ce dossier. Tout en laissant une place à l'expression du courant effondriste, deux principales dynamiques sont présentées. Prenant au sérieux la perspective d'effondrements à venir, certains auteurs considèrent la transition à effectuer, en soulignant que "la permanence du groupe" redonne du sens au rôle régulateur des institutions étatiques. En historicisant la question des effondrements, d'autres auteurs montrent que le cataclysme écologique n'est pas à venir, car il est déjà là. Ils soutiennent ainsi que les catastrophes modèlent nos façons de penser, parce qu'elles ont été incorporées.

04/2022

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Théorie, doctrine économique

Néolibéralisme, mondialisation et écologie. De la politique en modernité

Avec l'avènement de la triade "néolibéralisme-mondialisation-écologie" , le monde fondé sur la Nation pleinement souveraine prend fin. Mais la forme de vivre-ensemble des humains à inventer ne peut se réduire à une nouvelle façon de régler les relations des humains avec leur environnement naturel.

03/2024

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Penser l'écologie

Ecologie

L'écologie est une science jeune qui s'est construite comme une nouvelle discipline scientifique dès la fin du XIXe siècle, mais qui tire ses origines d'une accumulation de connaissances remontant à plusieurs siècles. Sa raison d'être est l'étude du monde vivant non-humain et de ses multiples interactions complexes et dynamiques. Cette science, qui ne cesse d'évoluer, nous offre de nombreux enseignements qu'il est nécessaire de mobiliser pour comprendre et agir dans un monde incertain. Elle est une grande source d'inspiration pour faire face aux profondes crises écologiques et sociales qui bousculent nos sociétés. C'est pourquoi nous mobilisons à la fois théorie et pratique, réflexion et action, science et conscience. Dans ce livre, nous tenterons de naviguer à travers la diversité des débats, des concepts et des évolutions scientifiques de l'écologie. Nous invitons les lecteurs à plonger au coeur d'une science transformative et en transformation, et à cheminer dans les méandres d'une écologie " incarnée " faisant prendre conscience de notre enracinement existentiel dans un habitat unique : la Terre. Laissez-vous guider dans cette extraordinaire aventure pédagogique et réflexive !

01/2023

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Economie politique

L'Economie politique N° 90, mai 2021 : Technologie et écologie : alliées ou ennemies ?

"La grande illusion. Difficile de nier le défi que représentent aujourd'hui les questions climatique et environnementale. Si le constat est connu, les avis divergent sur la réponse à y apporter. Les camps en présence paraissent antagonistes, et la caricature est tentante. Il y aurait d'un côté le fameux "modèle Amish" vilipendé par Emmanuel Macron ; de l'autre, les partisans de la croissance verte. La voix de la raison est sans doute la voie médiane. Mais nous en sommes très éloignés. Nous continuons de vivre dans le paradigme de la croissance : la 6G est dans les tuyaux, des robots pollinisateurs sont créés pour pallier la disparition des abeilles et la course à la colonisation de l'espace a démarré. Ce n'est pas de la science-fiction, c'est la réalité. Dans un tel paradigme, les gains d'efficacité ne se traduisent pas par une baisse des impacts environnementaux ; ils sont annulés par les effets rebond. Quant à la promesse d'un découplage absolu, et pas seulement relatif, elle reste hypothétique. Tant que le débat sur la place de la croissance n'aura pas été engagé, le fond du problème demeurera occulté. La technologie n'est pas neutre, elle transforme nos modes de vie. Le capitalisme et sa logique d'accumulation ont été de formidables accélérateurs du progrès technique. Sur le plan environnemental, ils ont mis en branle des bouleversements qui s'auto-alimentent. L'idée que le capitalisme pourrait demain mettre sa puissance d'innovation au service d'une économie soutenable n'est qu'une grande illusion. Pour bifurquer, nous n'aurons pas d'autre choix que de faire preuve de "techno-discernement" et de nous interroger non seulement sur comment produire, mais aussi sur quoi produire." Céline Mouzan.

05/2021

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Essais généraux

Etonnez-nous ! : énergies nouvelles... écologie : vérités ou intox.... Énergies nouvelles… Écologie Vérité ou intox ?

Livre Bilingue : Français / Anglais Un manifeste dans lequel l'auteur démontre que les énergies renouvelables, prônées par les écologistes, sont loin d'être une solution miracle. Abordant les énergies éolienne, solaire, hydraulique ou encore marine, l'auteur détaille leur intérêt mais surtout leurs limites avant d'évoquer la question du nucléaire. Edmond Thuries a écrit ce manifeste pour mettre en lumière certaines évidences... Le style est volontairement badin, pour ne pas rebuter le lecteur ; les histoires de kilowatts n'étant pas les plus drôles qui soient.

01/2023

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Développement durable-Ecologie

De nouveaux défis pour l'écologie politique

Jamais les préoccupations écologiques n'ont été aussi présentes dans les esprits, jamais les déclarations des média, des politiques, des scientifiques et des citoyens dont été aussi nombreuses sur ce sujet. Jamais la nécessité d'associer justice sociale et justice climatique n'a été autant partagée. Pourtant et paradoxalement, les acteurs partidaires de l'écologie politique semblent peu audibles, voire marginalisés. Quand l'écologie politique avait su, à la fin des années 60, ouvrir de nouveaux horizons avec la critique de la croissance, l'épuisement à venir de nos ressources énergétiques, les dangers du dérèglement climatique et des pollutions, elle bute aujourd'hui sur de nouveaux défis. Comment aborder les nouveaux visages de l'hyper capitalisme, épuisant le vivant sous toutes ses formes et déréglant la planète, Comment se situer par rapport à la technique, aux Civic Tech, au transhumanisme et a l'intelligence artificielle, aux Communs et a l'habitat, à l'éthique animale, à la collapsologie... ? C'est l'objet de ce livre. De l'homme augmenté à l'homme jetable, de la réforme de l'entreprise à la crise de la démocratie, de la crise de l'habiter à l'éloge de la lenteur ou du silence, cet essai nous invite à repenser l'écologie politique à l'heure de tous les excès et de tous les dérèglements.

03/2019

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Ecologie politique

L'écologie humaine, une espérance politique

Dans ce Discours n°10, au moment où les menaces environnementales atteignent un niveau angoissant, et où les partis politiques peaufinent leurs programmes en vue des prochaines élections présidentielles, Cyril Douillet propose à tous d'y intégrer l'écologie, indispensable en vue du bien commun. Mais une écologie intégrale, c'est-à-dire inclusive de l'homme, de l'animal et de tout leur environnement, vu comme leur milieu de vie, écosystème essentiel dont ils sont ensemble partie intégrante et inséparable. Une écologie humaine pour combattre l'inhumanité.

10/2021

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Développement durable-Ecologie

Ecologie des villes, écologie des champs

Le " trou " dans la couche d'ozone, l'effet de serre, l'appauvrissement de la biodiversité, la pollution des fleuves et de l'air, la démographie galopante constituent-ils des menaces véritables pour notre avenir ou ne sont-ils que des slogans brandis par les militants écologistes ? Répondant à ces questions en s'en tenant au fil conducteur de la connaissance scientifique, Claude Allègre relance le débat écologique en le replaçant à son véritable niveau, et en en montrant les enjeux scientifiques, mais aussi philosophiques et politiques. " La bataille écologique risque d'être perdue faute d'avoir été livrée ", nous dit-il, soulignant le contexte radicalement nouveau dans lequel elle se déroule. Car l'écologisme est en crise. Des scientifiques prestigieux signent un appel contre les excès des écologistes militants. Des industriels n'hésitent pas à réclamer une pose dans les mesures de protection de l'environnement. Les résultats électoraux des partis écologiques ne sont pas à la hauteur des espérances dont les créditaient les sondages. Il n'en faut pas plus pour que l'écologisme, hier encore sympathique à tout un chacun, marque le pas. Eloigné de tous les débordements du militantisme écologiste, Claude Allègre n'en est que plus ferme dans sa dénonciation : " Oui, l'homme pollue sa planète, oui, le productivisme aveugle menace les générations futures. L'homme doit trouver sa place dans la nature : ni seigneur ni esclave. Après le temps de l'antagonisme doit venir celui de l'harmonie. " Claude Allègre est professeur des Sciences de la Terre à l'université Denis-Diderot (Paris VII) où il est membre de l'Institut universitaire de France. Il est chef de service à l'Institut de Physique du Globe de Paris, lauréat du prix Crafoord 1986 pour ses travaux de géologie isotopique. Il est l'auteur, entre autres, d'Introduction à une Histoire naturelle (Fayard, 1992).

11/1993

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Société

Écofascismes. Suivi de "L'écologie n'est pas apolitique"

L'écofascisme semble réductible à sa fonction de slogan, utilisé pour critiquer des formes autoritaires ou réactionnaires d'écologie politique. Mais cet usage masque les appropriations concrètes de l'enjeu écologique par les idéologies et organisations fascistes. Car si l'extrême-droite semble à première vue hostile à toute politique écologique il existe bien un risque écofasciste s'adossant à une véritable conviction écologique ainsi qu'à de robustes bases idéologiques.

05/2022

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Développement durable-Ecologie

Entreprise et écologie

L'écologie touche un certain nombre d'acteur ; de la vie économique. Or un de ces agents. en l'occurrence l'entreprise, ne privilégie pas toutes les étapes du cycle de vie caractérisant les écosystèmes terrestres et aquatiques basés sur les phases de conception. production, consommation et destruction. Une omission préméditée concernant les stades de conception et de destruction annonce des dommages provoqués à l'environnement et des négligences sur le respect de certaines normes et règles. Dès lors, les objectifs de cet ouvrage seront de montrer que l'entreprise est impliquée par son appartenance à un milieu indissociable de l'écologie. qu'elle témoigne d'une volonté de préserver l'environnement en s'appuyant sur un instinct de survie comme tout organisme vivant, qu'elle s'engage dans des actions durables pour s'adapter. Plusieurs concepts serviront alors de canevas pour valider la création d'une synergie entre l'entreprise et l'écologie.

09/1997

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Ecologie politique

Ecologie et démocratie

" Voilà l'urgence : comprendre que l'écologie et la démocratie sont soeurs. " La démocratie et l'écologie seraient-elles incompatibles ? On entend souvent qu'il y aurait dans l'écologie quelque chose d'élitiste, de contraire aux désirs majoritaires. Ou alors qu'il faudrait, pour prendre le tournant écologique à temps, avoir recours à des méthodes autoritaires, user de la manière forte. Cet essai entreprend au contraire de démontrer que non seulement il n'y a pas de contradiction entre l'écologie et la démocratie, mais que l'une ne va pas sans l'autre. Avant de critiquer ou d'acclamer son gouvernement, le citoyen au sens fort participe activement à la création de ses propres conditions d'existence. Il transforme le monde en le préservant. Il jardine, construit, aménage, s'associe à d'autres, inventant avec la nature comme avec autrui des formes de vie communes. Aux côtés du système représentatif, il y a ou il devrait y avoir un système participatif qui permette à chacun d'entre nous d'"ugmenter le monde. Voilà donc l'urgence qui anime ce propos : pour que notre monde ne devienne pas un monde de désolation, nous devons introduire dans l'idée de citoyenneté la production, l'entretien, la préservation et la transmission d'espaces concrets partageables - en somme, la juste occupation de la terre.

02/2022

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Histoire de l'art

Art et écologie

" L'Art est une démonstration dont la nature est la preuve " George Sand. Depuis plusieurs décennies, les artistes s'emparent d'enjeux sociétaux et environnementaux comme la transition écologique. Chacun à leur manière, ils alertent, mobilisent et explorent des solutions artistiques pour renouer avec la nature. Peinture, photographie, sculpture, architecture : à chaque discipline ses techniques et son pouvoir propre pour marquer l'imaginaire collectif et agir pour l'environnement.

10/2021

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Sociologie

Ecologie et spiritualité

La sensibilité écologique s'accompagne d'un engagement non seulement politique mais aussi spirituel, la spiritualité ayant un rôle à jouer dans l'avènement d'une civilisation écologique soutenable. Les deux sont d'ailleurs liés. L'action sur les structures sociales implique un retour sur soi et la conversion personnelle doit se traduire sur le terrain dès actions concrètes. Dans cette perspective, l'encyclique Laudato sí (2015) représente une étape significative. Le christianisme est questionné, dans la mesure où certains penseurs de l'écologie mettent en cause l'existence d'un "anthropocentrisme chrétien". L'engagement des Eglises chrétiennes en faveur de l'écologie est un fait, dont témoignent des initiatives comme le label "Eglise verte" ou le "Campus de la Transition".

04/2021

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Généralités

Nazisme et écologie

C'est une page d'histoire oubliée ou méconnue qu'exhume ici Philippe Simonnot. Celle des liens que, à l'entour des années 1930, le nazisme ascendant a entretenus avec l'écologie émergente. Comment expliquer ce rapport troublant ? Quelle conception le Troisième Reich prônait-il de la nature ? Quelles lois édicta-t-il en faveur de l'agriculture raisonnée, de la création de parcs nationaux, de la protection des forêts ou des animaux ? A quelle représentation de l'environnement se référait-il ? A travers un examen minutieux des théories et des mesures nazies dans ce domaine, mais aussi à travers un décryptage inédit des thuriféraires de cette tendance, Ernst Haeckl, Walther Schoenichen ou Richard Walther Darré, Philippe Simonnot démêle les fils de toute une généalogie idéologique. L'écologisme dont se revendiquait le nazisme reposait sur l'idéalisation d'une nature sauvage mâtinée de darwinisme social, porteuse d'une exaltation de la force et d'une aspiration païenne à la volonté de puissance. Elle participait en fait de l'antihumanisme fondamental de ce totalitarisme. Une contribution à l'histoire des idées sur une appropriation qu'il faut connaître pour pouvoir mieux la critiquer et la contester.

11/2022