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Extraits

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Littérature française

Proust, prix Goncourt. Une émeute littéraire

10 décembre 1919 : le prix Goncourt est attribué à Marcel Proust pour A l'ombre des jeunes filles en fleurs. Aussitôt éclate un tonnerre de protestations : anciens combattants, pacifistes, réactionnaires, révolutionnaires, chacun se sent insulté par un livre qui, ressuscitant le temps perdu, semble dédaigner le temps présent. Pendant des semaines, Proust est vilipendé dans la presse, brocardé, injurié, menacé. Son tort ? Ne plus être jeune, être riche, ne pas avoir fait la guerre, ne pas raconter la vie dans les tranchées. Retraçant l'histoire du prix et les manoeuvres en vue de son attribution à Proust, s'appuyant sur des documents inédits, dont il dévoile nombre d'extraits savoureux, Thierry Laget fait le récit d'un événement inouï - cette partie de chamboule-tout qui a déplacé le pôle magnétique de la littérature - et de l'émeute dont il a donné le signal.

04/2019

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Critique

Station Goncourt. 120 ans de prix littéraires

Cet essai entend jeter un regard contemporain sur un phénomène de plus en plus profus et sauvage : les prix littéraires. A priori, l'idée même de ces prix offusque la raison. Elle rappelle les mauvais souvenirs normatifs de sélection à l'école ; elle établit une compétition de tous contre tous ; elle financiarise et hiérarchise ce qui devrait être la liberté criarde de créer en sautant hors du rang. Pourtant, l'invention des frères Goncourt d'un prix non-académique, décerné depuis 1903 au meilleur roman de l'année par un cénacle d'hommes de lettres, s'est non seulement pérennisée mais a servi de modèle, en France comme à l'étranger, pour de nombreuses récompenses du même type. On compte maintenant entre 2000 et 5000 prix dans notre pays, distribués par des jurys qui se révèlent de plus en plus éloignés du fait littéraire. Dans une moindre mesure la même prolifération s'observe à l'étranger. Tout au long du vingtième siècle, ces récompenses qui constituent essentiellement un mode parallèle de financement de la littérature, n'ont cessé d'être vilipendées par nombre d'écrivains et de critiques qui les ont entre autres accusées, non sans quelque motif valable, d'opacité et de corruption. Peine perdue. En 120 ans, les prix littéraires ont réussi à structurer la littérature au risque de la gadgétiser.

04/2023

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Encyclopédies de poche

Le prix Goncourt

Assurer à quelques romanciers la même liberté dont ils avaient eux-mêmes bénéficié, leur épargner les "besognes de fonctionnaires" ou les "basses oeuvres du journalisme", tel est le but que visaient Edmond et Jules de Goncourt par la création d'une "Société littéraire" portant leur nom. La vente de leurs collections devait assurer à chacun des dix membres une rente annuelle de 6000 francs or ; un prix de 5000 francs or était destiné au meilleur volume de prose publié dans l'année. Des perspectives attisant de nombreuses convoitises. Mais les dévaluations successives ont réduit très tôt à néant les montants des rentes et du prix. C'est désormais grâce à sa notoriété que le prix Goncourt génère des tirages très importants et assure ainsi aux lauréats la liberté que voulaient leur procurer les frères Goncourt. Un retournement spectaculaire, raconté par Robert Kopp dans ce livre qui fait défiler, à travers l'histoire de l'académie et du prix, toute la vie littéraire française de la Belle Epoque à aujourd'hui.

10/2012

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Histoire littéraire

120 ans de Prix Goncourt. Une histoire littéraire française

L'année 2023 marque le 120e anniversaire du prix littéraire créé par Edmond de Goncourt par voie de testament : le premier prix Goncourt a en effet été attribué le 21 décembre 1903 à John-Antoine Nau pour son roman Force ennemie. Il paraissait donc pertinent de célébrer cet anniversaire par un ouvrage s'attachant à retracer l'histoire de ce prix qui s'est rapidement imposé comme le plus prestigieux et le plus convoité des prix littéraires français. Ces 120 notices constituent un ouvrage encyclopédique, érudit mais souvent drôle dans la forme comme dans le fond, car s'intéressant aux grandes controverses qui ont agité le paysage littéraire français comme aux polémiques, aux conflits et aux psychodrames qui secouent régulièrement l'Académie Goncourt. Chaque roman primé se découvre dans son contexte littéraire, politique, social et culturel. C'est également toute l'histoire de France qui défile dans cet ouvrage, la littérature de notre pays étant le reflet de ses combats et de ses épreuves. De la Grande Guerre à la décolonisation en passant par la Shoah, Vichy, et les questions de moeurs, l'exil, l'identité, le deuil, la sexualité...

09/2023

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Littérature française

Terres lorraines. Prix Goncourt 1907

Terres lorraines est un roman d'Emile Moselly publié en 1907. Il fut récompensé rétroactivement la même année par le prix Goncourt. Contexte : Terres lorraines, à l'image de l'ensemble des premières oeuvres de l'auteur, s'inscrit dans le courant régionaliste dont Emile Moselly est un représentant pour la Lorraine. Comme dans ces précédentes nouvelles, il y décrit en détail les paysages lorrains, le monde rural, la vie des humbles et des miséreux entre Metz, Nancy, Toul et Commercy. Résumé : Un pêcheur sur la Moselle, tourmenté par des désirs d'indépendance et de découvertes, abandonne sa terre natale pour s'embarquer sur un navire qui fait le trafic entre la Lorraine et la Flandre. Il y perd sa fiancée qui meurt à la suite de son départ et se voit entraîné dans une vie de nomadisme loin des paysages lorrains familiers.

11/2022

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Littérature française

Le Chèvrefeuille. Prix Goncourt 1924

Prix Goncourt en 1924, est un roman de Thierry Sandre paru en 1924 et fait partie d'une trilogie avec Le Purgatoire et Le Chapitre treize d'Athénée. C'est l'histoire de Maurice, poilu de la guerre de 14-18 qui laisse ses pièces d'identité sur le corps d(un soldat tombé au combat à côté de lui. Il passe donc pour mort et laisse une jeune veuve, inconsolable. Dans la deuxième partie du roman nous assistons à la réapparition de Maurice, des années après la fin de la guerre. Mais Marthe s'est envolée avec un nouveau mari...

11/2022

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Littérature étrangère

Mes prix littéraires

Sous prétexte de parler de tous les prix littéraires qu'il a reçus, Thomas Bernhard se livre, dans ces textes inédits, à ce qu'il fait le mieux : exercer sa détestation. Jurés, organisateurs, notables allemands ou autrichiens, personne n'est épargné par l'humour vengeur d'un auteur hypersensible à la médiocrité. Irrésistiblement méchant et drôle, il excelle aussi dans l'art de la miniature. Chaque récit est un joyau, et se lit comme une courte nouvelle. Derrière une apparente désinvolture, Bernhard interroge la nature de l'industrie littéraire et la vanité des distinctions honorifiques. Tout cela dans un style acéré et ironique à la fois - du grand art. Terminé en 1980, ce petit volume, resté pour des raisons obscures inédit du vivant de l'auteur, associe neuf récits de remises de prix et les discours de réception correspondants, poétiques et violents. On comprendrait presque pourquoi un certain ministre autrichien, à l'audition d'un de ces discours assassins, s'est retenu de justesse de frapper Bernhard...

05/2010

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Sociologie

La condition humaine. Le meilleur du Prix Goncourt

Une collection prestigieuse proposant de relire les plus grands auteurs français ayant reçu le Prix Goncourt depuis 1903 (date de sa création)La condition humaine d'André Malraux comme deuxième des 40 volumes sélectionnés par Le Figaro et l'Académie Goncourt, vendu 12, 90 ? . Plan média radio, print, digital, massif

04/2022

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Critique littéraire

Autopsie d'un écrivain : André Savignon. Prix Goncourt 1912

André Savignon ne en 1875, mort en 1947, fut un être d'une extraordinaire complexité. Journaliste, nouvelliste et feuilletoniste, il eut des difficultés à s'imposer dans le domaine littéraire et c'est par un tour de passe-passe qu'il obtint le prix Goncourt 1912. Il connut alors un certain lustre bien que son style âpre et devancier pour l'époque ne plut pas aux écrivains et lecteurs traditionnels. Ce qu'il décrivait, s'il convenait aux amateurs de folklore, offensa les Bretons qui lui reprochèrent des outrances. La carrière qu'il ne pourrait, il le savait, réussir en France en raison de son caractère d'écorché vif, il l'obtint en Angleterre grâce à sa parfaite connaissance de la langue et des moeurs. Cette vie indépendante outre Manche, y compris en son privé, lui convint. Il parvint en quelques années à devenir un correspondant économique et politique de premier plan. Il y multiplia aussi les tentatives littéraires mais n'obtint que des sucées mitigés. La guerre de 40 qui le bloqua en Angleterre le traumatisa et lui fit éprouver des sentiments contradictoires. Il écrivit d'énormes mémoires dans lesquels défilent toutes les personnalités de l'époque. Ce témoignage très sulfureux n'a été jusqu'ici que très partiellement publié. N'ayant jamais hésité à fréquenter à la fois le ruisseau et le palais, il fut avant tout un grand témoin de son époque.

04/2018

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Critique littéraire

Sacré Goncourt !

" Notre époque, dites-vous, manque de vrais auteurs. Et le Goncourt alors ? Jamais entendu parler ? Et dans la grande presse, les listes hebdomadaires des nouveaux "chefs-d'œuvre" ? Ça ne vous suffit pas ? Vous n'êtes toujours pas satisfait ? Fiez-vous à vous-même, à votre propre jugement ! Les livres sont faits pour qu'on les ouvre, qu'on les feuillette, qu'on les interroge... Ils sont patients et timides. C'est de vous qu'ils attendent d'exister. Pas de bon auteur sans un vrai et bon lecteur " P. L Pascal Lainé dénonce ici avec humour les effets pervers de la mode et du suivisme dans la création littéraire comme dans tout le milieu de la culture. Pour lui, le bavardage médiatique étouffe désormais les œuvres, ou les défigure bien plus souvent qu'il ne les éclaire. Au lecteur, donc, de recouvrer sa propre liberté, et de la rendre aux livres.

10/2000

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Ecrits sur l'art

Refus global

Les frontières de nos rêves ne sont plus les mêmes. Paul-Emile Borduas.

02/2022

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Littérature française

Le refus

Précis de l'histoire du droit français, par Alfred Gautier,... Date de l'édition originale : 1887 Contient une table des matièresAvec mode texte Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

01/1952

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Littérature française (poches)

Le refus

Après deux années de combat sur le front, Julien Lascombe revient chez ses parents, dans un village ardéchois, pour une permission de quinze jours. Benjamin d'une fratrie nombreuse, sa famille a déjà été douloureusement éprouvée par la guerre. L'un de ses frères est prisonnier ; un autre, porté disparu, est sans doute mort ; le dernier, infirme à la suite d'un accident, n'a pas été mobilisé mais doit mener une autre guerre, plus perfide, contre l'alcoolisme de sa femme. Julien comptait profiter de ce court répit loin des obus et du gaz moutarde pour aménager Guillou, une grange isolée, le seul bien qu'il possède. Mais les gendarmes frappent à la porte de la maison familiale au matin de son quatrième jour de permission pour lui annoncer qu'il doit rejoindre son régiment d'urgence. Sur le quai de la gare, il assiste aux douloureuses retrouvailles d'une femme et de son mari, soldat de retour du front, "gueule cassée " dont le visage offre une vision insoutenable. C'en est trop. Il décide de déserter...

03/2003

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Livres 3 ans et +

Le refus

Un grand frère et ses deux petites soeurs voient leur vie chamboulée le jour où leurs parents annoncent qu'ils se séparent. Chacun gère la nouvelle comme il peut. L'aîné, lui, refuse complètement cette situation. Peu importe les deux maisons, peu importe l'absence de son père ou de sa mère, dans sa tête, pour lui, tout est toujours comme avant. A force de nier la réalité, il commence à se perdre complètement. Mais c'est sans compter sur l'aide de ses soeurs qui refusent de voir leur grand frère s'éloigner de leur monde.

09/2016

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Critique littéraire

La Paix d'Aristophane. Leçon littéraire

La Paix est une comédie bouffonne et poignante à la fois. Apparemment, c'est un enchaînement de scènes rabelaisiennes qui accumulent les effets comiques les plus farcesques, obscènes et invraisemblables. En réalité, c'est un plaidoyer émouvant pour la réconciliation entre des peuples frères, pour le retour à une démocratie débarrassée de la corruption et de la dictature des tribunaux, et surtout pour une restauration des vraies valeurs, qui avaient fait modestement, loin des fastes de l'Acropole, la grandeur de la Grèce et d'Athènes : l'amour de la terre et de ses fruits, de la femme, de la bonne chère, du vin, des banquets entre amis...

06/2002

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Critique

Observer la vie littéraire. Etudes littéraires et numériques

Durant dix années, le Labex OBVIL a réuni chercheurs en littérature et en informatique pour produire des bibliothèques numériques, des applications et plateformes destinées à la fouille des données. Ce chantier introduit de nouvelles pratiques en philologie, en histoire littéraire, en stylistique.

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Critique

Observer la vie littéraire. Etudes littéraires et numériques

Durant dix années, le Labex OBVIL a réuni chercheurs en littérature et en informatique pour produire des bibliothèques numériques, des applications et plateformes destinées à la fouille des données. Ce chantier introduit de nouvelles pratiques en philologie, en histoire littéraire, en stylistique.

12/2022

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Critique littéraire

A l'ombre des jeunes filles en fleurs et le Prix Goncourt 1919

L'année 1919 voit la consécration de Marcel Proust, avec la publication d'A l'ombre des jeunes filles en fleurs et l'attribution du prix Goncourt. Proust, plus âgé que ses concurrents, n'a pas fait la guerre, et le couronnement de cet écrivain fortuné - plutôt que le favori Roland Dorgelès pour Les Croix de bois - est ressenti comme une insulte par les anciens combattants, qui engagent une violente polémique. Sont ici réunis pour la première fois cent quatre-vingt-seize articles, du simple écho au feuilleton, du billet de complaisance à l'éreintement, du reportage au pamphlet, révélant la richesse et la vivacité de la presse de 1919. Car il ne s'agit pas seulement de critique, mais plus souvent de politique, de satire, de controverses qui témoignent du rôle que joue alors la littérature dans la vie intellectuelle de la France.

11/2019

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Philosophie

L'amour-refus

Ce livre fait suite à Exclamations philosophiques, suivi de Thèmes, publié en 2003, par les soins de l'Université de Paris-1. Fondée sur de nombreux récits, l'exclamation propose ici l'éthique d'un Amour-Refus dont la devise est : "Tu souffres donc je t'aime et je ne tolère pas que tu souffres, donc je prends les moyens de te libérer de ta souffrance". Attitude qui implique une liberté d'esprit, appelée par les problèmes de notre temps. C'est dire qu'allant du conflit entre la Cruauté originelle et l'Aimance fondamentale, pour accéder enfin à la Raison ardente, ce livre développe l'expérience vécue d'un cheminement, - vers la "civilisation du corps", qu'un "érotisme du bien" assure dans le Droit, et magnifie dans l'éthique du respect. La leçon du Surréalisme, poursuivie dans le Surrationalisme de Gaston Bachelard, débouche sur "un parler-vrai" qui peut surprendre le lecteur, mais le respecte absolument. Pour preuve, l'abondance des notes, et le glossaire, situés en fin de volume.

04/2016

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Littérature française

Refus d'obéissance

"Je ne peux pas oublier la guerre. Je le voudrais. Je passe des fois deux jours ou trois sans y penser et brusquement, je la revois, je la sens, je l'entends, je la subis encore. Et j'ai peur. Ce soir est la fin d'un beau jour de juillet. La plaine sous moi est devenue toute rousse. On va couper les blés. L'air, le ciel, la terre sont immobiles et calmes. Vingt ans ont passé. Et depuis vingt ans, malgré la vie, les douleurs et les bonheurs, je ne me suis pas lavé de la guerre. L'horreur de ces quatre ans est toujours en moi. Je porte la marque. Tous les survivants portent la marque". Un texte bouleversant dans lequel Jean Giono livre, à la veille de la Seconde Guerre mondiale, un véritable plaidoyer pour la paix.

02/2023

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Littérature française (poches)

Refus d'obéissance

"Je ne peux pas oublier la guerre. Je le voudrais. Je passe des fois deux jours ou trois sans y penser et brusquement, je la revois, je la sens, je l'entends, je la subis encore. Et j'ai peur. Ce soir est la fin d'un beau jour de juillet. La plaine sous moi est devenue toute rousse. On va couper les blés. L'air, le ciel, la terre sont immobiles et calmes. Vingt ans ont passé. Et depuis vingt ans, malgré la vie, les douleurs et les bonheurs, je ne me suis pas lavé de la guerre. L'horreur de ces quatre ans est toujours en moi. Je porte la marque. Tous les survivants portent la marque". Un texte bouleversant dans lequel Jean Giono livre, à la veille de la Seconde Guerre mondiale, un véritable plaidoyer pour la paix.

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Littérature française

La petite chèvre qui rêvait de prix littéraires

Elle a vingt-cinq ans et tout pour être heureuse : après des études brillantes, elle a intégré la direction marketing d'un grand groupe international, et vient d'emménager dans le studio de ses rêves. Pour que son bonheur soit parfait, il lui reste deux choses à accomplir : trouver l'amour et se mettre à écrire. Il a 50 ans, c'est un écrivain confirmé. Pour son nouvel opus, mi-tendre, mi-ironique, il souhaite rester anonyme. Et si l'une était le personnage inventé par l'autre ?

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Littérature française

La petite chèvre qui rêvait de prix littéraires

Elle a vingt-cinq ans et tout pour être heureuse : après des études brillantes, elle a intégré la direction marketing d'un grand groupe international, et vient d'emménager dans le studio de ses rêves. Pour que son bonheur soit parfait, il lui reste deux choses à accomplir : trouver l'amour et se mettre à écrire. Il a 50 ans, c'est un écrivain confirmé. Pour son nouvel opus, mi-tendre, mi-ironique, il souhaite rester anonyme. Et si l'une était le personnage inventé par l'autre ?

03/2022

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Critique littéraire

Du côté de chez Drouant. Cent dix ans de vie littéraire chez les Goncourt

Du côté de chez Drouant est tiré d'une série d'émissions qui sera diffusée tout l'été 2013 sur France Culture. En brefs chapitres, Pierre Assouline raconte la vie littéraire française à travers plus d'un siècle de Prix Goncourt. Les coulisses de leur attribution, la personnalité de jurés hauts en couleur qui se sont succédés autour de la célèbre table de Drouant où ils délibèrent, les consécrations, les polémiques, etc. Pour documenter son récit, Pierre Assouline a puisé dans les archives de l'Académie comme dans la presse littéraire des époques concernées, afin de retracer de manière inédite l'histoire secrète de ce prix. Un livre bref et piquant qui paraît un mois avant l'attribution de l'un des prix littéraires les plus attendus.

10/2013

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Littérature française

Naissance d'un Goncourt

" Quand j'ai vu ces deux bougies charbonner dans les ténèbres, je me suis demandé où j'arrivais ? Dans quel port inconnu j'allais devoir entrer à la voile, manoeuvrer à la voile et rien qu'à la voile, accoster en douceur ? Santander ? La Corogne ? Yeu ? Noirmoutier ? La Rochelle ? Je n'ai reconnu Belle-Isle-en-Mer qu'au dernier moment, à l'énorme silhouette oblique de la citadelle Vauban. On a déboulé vent arrière entre les deux môles à peine visibles sous la pluie rageuse, et j'ai viré de bord en catastrophe, suppliant Claudius de baisser la voile, de la tuer. J'espérais ralentir le voilier, lui briser son élan, mais il a filé sur son erre entre deux yachts au corps-mort, deux ombres gesticulantes, et c'est le quai des visiteurs qui l'a fait s'arrêter - net ! avec un méchant bruit de ferraille disloquée. Pour morfler, il avait morflé ! Des échelons brillaient comme des yeux. Je suis monté sur le quai passer une amarre à l'anneau. A quoi pouvais-je penser ? Mes mains avaient doublé de volume, le vent m'incendiait les tympans. J'étais sorti du monde civilisé où le mot Littérature a la moindre chance de vous choper au collet. Pourtant je n'avais pas la berlue, quelqu'un me tapait sur l'épaule et crevant les rafales j'entendais ces mots complètement nases, délivrés du nord, du sud, de tous mes fantasmes du moment : - Toi, chéri, tu as une gueule d'écrivain. " C'est ainsi que Yann Queffélec, 27 ans, rencontra Françoise Verny, papesse de l'édition. Un hommage tendre et drôle au chemin que parcoururent ensemble ce jeune inconnu et cette femme aux excès aussi célèbres que ses intuitions. Un hommage à l'écriture, aussi, qui sait faire sa place dans la vie des écrivains par des voies parfois inattendues.

09/2018

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Littérature française

Le prochain Goncourt. Pastiche

Dans un village de la Creuse, à Jarnages, près de la maison de Michel Houellebecq, Jean-Pierre Coffe est retrouvé mort dans une tarte à la citrouille géante. L'inspecteur Weyergland et sa coéquipière Marie Ndxwsiaye se rendent sur les lieux du crime... Pour mener à bien cette enquête construite en onze chapitres, Etienne Liebig "pille" sans vergogne les onze derniers Goncourt. Sous sa plume, Le Sermon sur la chute de Rome devient Le Sermon sur la chute des cheveux, Les Bienveillantes : Les Malvoyantes, La Carte et le Territoire : La Tarte et le Méritoire... Pour être certain d'obtenir à son tour cette récompense prestigieuse qui lui permettra de vivre à Genève et de s'acheter les chaussures Berluti dont il a toujours rêvé, Etienne Liebig, écrivain malfaisant et particulièrement immoral, reprend à son compte le travail considérable et les styles si originaux de ces maîtres de l'écriture pour les pasticher.

08/2013

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Biographies

Les infréquentables frères Goncourt

Edmond et Jules de Goncourt sont comme écrasés par leur nom. Si nul n'ignore le prix qu'ils ont fondé, l'oubli a frappé la vie et l'oeuvre de ces deux frères qui se sont attaqués pendant près d'un demi-siècle à tous les genres littéraires, et plus encore au genre humain. Suivre les Goncourt, c'est courtiser la princesse Mathilde, dîner avec Zola, survivre à la Commune, passer des salons des Rothschild aux soupentes sordides et recevoir toute l'avant-garde artistique dans leur Grenier de la Villa Montmorency. Pamphlétaires incisifs, romanciers fondateurs du naturalisme, dramaturges à scandale, collectionneurs impénitents, ces langues de vipère ont légué à la postérité un cadeau empoisonné : un Journal secret qui fait d'eux les meilleurs chroniqueurs du XIXe siècle. Seule la méchanceté est gratuite, aussi les deux écrivains la dépensent-ils sans compter. Chaque page laisse éclater leur détestation des femmes, des parvenus, des Juifs, des artistes et de leurs familiers. On découvre Baudelaire ouvrant sa porte pour offrir aux voisins le spectacle du génie au travail, Flaubert invitant ses amis à déguster des "cervelles de bourgeois", les demi-mondaines étalant un luxe tapageur ou Napoléon III entouré d'une cour servile qui met en bouteilles l'eau de son bain... Réactionnaires ne jurant que par la révolution en art, aristocrates se piquant de faire entrer le bas peuple dans la littérature, les Goncourt offrent un regard aiguisé sur un monde en plein bouleversement, où, de guerres en révolutions, le paysan fait place à l'ouvrier, la bougie à l'ampoule et le cheval à l'automobile.

01/2020

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Biographies

Le Paris des Goncourt

La vie parisienne des frères Goncourt. Ayant hérité de quelques rentes, Edmond et Julse de Goncout décident "de ne rien faire" et entrent en littérature par le journalisme. Dans L'Eclair et Paris, ils veulent "chaque matin éveiller Paris" avec quelques nouvelles fraîches, sur la vie des théâtres, des caf'conc, des restaurants courus par les actrices, les gens de presse, les politiques. Faire le portrait des silhouettes à la mode, de la lorette, de la partageuse, de la lionne, de la grisette. Rapporter la rumeur de la rue. Ils parcourant sans cesse les rues de ce Paris que Haussmann transforme sous leurs yeux, pour prendre des notes, et faire des portraits au vitriol de la bourgeoisie louis-philipparde, de bohême littéraire du Second Empire, du monde de hôpitaux, des prisons, des lupanars. Journalisme, histoire, roman : écritures tournées vers la vie concrète, quotidienne, à la manière des naturalistes, qu'ils précèdent. Et tout au long de leur vie tenant un Journal, qui est à la République des lettres ce que sont les Mémoires de Saint-Simon à la cour de Versailles. Une galerie de portraits sans complaisance, une dénonciation d'une rare méchanceté des intrigues et des bassesses de la ménagerie humaine, préfigurant les intrigues du Prix qu'ils ont fondé et qui porte leur nom.

11/2023

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Littérature française

Rébus

On connaît Paul Gégauff comme le scénariste et dialoguiste de près d'une quarantaine de films de Chabrol, Rohmer ou René Clément. On se souvient sans doute moins qu'il fut aussi un remarquable écrivain, auteur de plusieurs romans dont cet étonnant Rébus paru aux Editions de Minuit en 1957. Rodolphe, l'extravagant héros de cette histoire, convie quelques amis à un déménagement. Tandis que les compères s'emploient à défenester et réduire en miettes les meubles et les objets emblématiques de la vanité bourgeoise, le romancier se livre à un joyeux saccage du roman traditionnel et laisse libre cours à son imagination débridée. Né en 1922, assassiné en 1983 la nuit de Noël en Norvège, Paul Gégauff considérait Rébus comme son livre préféré. Sans doute parce que c'était tous les sens du terme - et encore aujourd'hui- l'œuvre d'un véritable iconoclaste.

03/2023

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Critique littéraire

L'EPREUVE DE LA GRANDEUR. Prix littéraires et reconnaissance

Il n'est pas facile, certes, de réussir. Il ne l'est pas non plus, paradoxalement, de supporter sa propre réussite. Ainsi l'expérience des prix littéraires est exemplaire en ce qu'elle opère un changement spectaculaire, instantané et durable dans la grandeur de la personne, quant à la reconnaissance du talent, à la notoriété ou à la richesse. Jean Carrière, Claude Simon, Jean Rouaud, Annie Ernaux, Emmanuèle Bernheim, Michel Tournier, Andreï Makine, Jacques Chessex livrent ici leur version - chacune très différente - de cette expérience singulière. Ils nous permettent ainsi de réfléchir sur les raisons de la difficulté à vivre un " écart de grandeur " entre soi et autrui, ou entre les différents moments de soi-même. Problèmes de cohérence identitaire, d'envie, de justice, de conciliation entre grandeurs hétérogènes : l'épreuve de la reconnaissance, centrale dans le domaine de la création, est particulièrement sensible aujourd'hui dans les démocraties modernes. Le parcours s'opère ici du niveau le plus concret de l'histoire de vie au niveau le plus théorique des modélisations récentes offertes par la sociologie, l'anthropologie, la psychanalyse ou la philosophie politique. Nathalie Heinich parvient ainsi à dévoiler ce qui n'est pas spontanément accessible aux acteurs, sans pour autant céder à la dénonciation des intérêts cachés ou des motivations illégitimes. Avec ce livre, elle poursuit son programme : faire de la sociologie " froide " sur des sujets " chauds ", de l'analyse anthropologique sur des problèmes fortement investis par les acteurs, sans tomber dans la sociologie de magazine, le pamphlet moralisateur ou le traité d'épistémologie.

11/1999