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Goulag

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BD tout public

Kraï Goulag

1952 - Petrov, prisonnier au titre de l'article 58 dans un camp du goulag soviétique, profite d'une opportunité pour s'évader de cet enfer. Il tente de traverser seul la Sibérie, en suivant la rivière Tungusska, afin d'atteindre le lac Baïkal, où il s'est donné une mission à accomplir. Il rencontre dans son périple des personnages solitaires, retranchés ou errants dans la taïga, et affronte une nature aussi belle qu'hostile. Arrivera-t-il au bout du chemin ?

06/2018

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Encyclopédies de poche

Le Goulag

Fondé sur des documents d'archives entrouverts depuis peu et à ce jour peu utilisés, cet ouvrage présente le Goulag tel qu'il est défini, vu et décrit dans les circulaires ultra-confidentielles de ses fondateurs et maîtres, ainsi que son organisation, de sa proclamation en 1930 (avec ses antécédents) à 1954, date de sa dislocation, comme organisateur du travail forcé et instrument de la répression de masse. L'auteur étudie aussi le rôle économique du Goulag en temps de paix, mais aussi son rôle en temps de guerre où nombre de détenus " libérés " ont été envoyés dans les usines d'armement ou sur le front. Dureté du régime en place, conditions climatiques qui pouvaient coûter la vie aux uns ou la sauver aux autres, le Goulag a deux faces : celle des victimes et celle des bourreaux.

03/1999

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Actualité et médias

Goulag land

Cet essai au ton caustique et rempli d’humour décrit sans aménité l’univers de travail d’une Directrice Générale d’une commune communiste de 9000 habitants située en Bretagne profonde. L’ambiance d’une collectivité territoriale où règnent gabegie, ineptie, sottise, violence, sectarisme, fainéantise, incompétence et surtout népotisme grandissant, y est passée au lance-flamme…

01/2012

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Histoire internationale

Goulag. Une histoire

Contrairement aux camps nazis, le gigantesque univers concentrationnaire propre au régime soviétique demeure largement méconnu. Les Kontslaguer apparurent en Russie dès 1918, comme instrument de répression politique et bientôt comme réservoir de main-d'œuvre forcée pour l'industrialisation soviétique. De la Révolution à la Glasnost, 18 millions d'individus en furent les victimes ; 4,5 millions n'en revinrent jamais. Si Soljenitsyne, avec son Archipel du Goulag, en a donné un inoubliable témoignage littéraire, aucun historien n'en avait encore entrepris la relation globale. Anne Applebaum, puisant dans une masse encore à peine explorée d'archives, de témoignages et interviews de survivants, nous propose ici une étude sociologique minutieuse de la vie quotidienne des millions de zeks : l'absurdité des arrestations, la cadence infernale des travaux, la terreur, les violences inouïes et la mort omniprésente, les effroyables conditions d'hygiène mais aussi les stratégies de survie, les tentatives d'évasion, l'espoir et la solidarité qui, en dépit de tout, subsistent. Les camps devinrent rapidement une nation à l'intérieur de la nation, presque une civilisation à part entière, avec ses propres lois, sa diversité sociologique, sa littérature, son folklore, son argot, ses coutumes : c'est au cœur ténébreux de ce monde clos que nous convie l'auteur.

10/2005

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Histoire internationale

Goulag et Démocratie

"Je suis un historien, je ne suis pas un passeur de pommade" . Le grand penseur et historien tunisien, Mohamed Talbi a tenu, d'emblée, à nous avertir : il ne faut pas compter sur lui pour faire dans la nuance, ni pour user de circonlocutions s'agissant d'un régime "qui a fait de la Tunisie un goulag" . Son réquisitoire contre Ben Ali et le Changement "maudit" sera d'autant plus implacable qu'il sera solidement argumenté. L'ouvrage, achevé en septembre 2007, à mi-chemin entre l'autobiographie et le livre d'histoire, intitulé "Goulag et Démocratie" sera refusé par toutes les grandes maisons d'édition étrangères comme le Seuil, Albin Michel, Fayard, Plon, ce qui en dit long sur la conspiration du silence dont a bénéficié Ben Ali pendant 23 ans. De guerre lasse, M. Talbi le lancera sur internet sous le titre... "Le rap dans la musique moderne" avant d'être effacé par qui vous imaginez. L'auteur dut attendre le départ de Ben Ali pour le publier en février "à compte d'auteur" ,

01/2011

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XXe siècle

Goulag football club

Mars 1942A : la seconde guerre mondiale fait rage. Lavrenti Beria, maître du puissant NKVD, fait partie du cercle étroit duA comité d'Etat de défense de l'URSS qui mène "la Grande Guerre patriotique" . Mais ce vrai passionné de football n'a pas perdu de vue le grand dessein qu'il s'est fixé en reprenant les rênes du Dynamo MoscouA : abattre le Spartak Moscou, le rival de toujours - et donc celui qui l'incarne, Nikolaï Starostine, tout à la fois joueur, entraîneur et dirigeant du club. Fausses accusations, vraie condamnation, tous les coups sont permis, et Nikolaï Starostine se retrouve plongé dans l'enfer du goulag. Mais son aura est telle auprès des amoureux du ballon rond qu'il bénéfice de la bienveillance des commandants des camps et qu'il attire la sympathie de Vassili Djougachvili, l'encombrant fils de Staline ! De Moscou au Kazakhstan, en passant par la Sibérie, François Guéroult retrace l'étonnant parcours d'une véritable légende du football russe.

10/2023

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Lecture 6-9 ans

Kraï Goulag 2

Petrov, zek du camp 502, condamné au goulag au titre de l'article 58, parvient à s'évader et entame un long périple à travers la taïga afin de retrouver la compagne de son ami Dimitri, mort sous la torture. Dans sa cavale vers le Baïkal, il est blessé par un ours, puis recueilli et soigné par la jeune Youlia et son père. Menacé par l'arrivée d'un convoi militaire, il doit fuir une nouvelle fois, puis semble renoncer, épuisé par les épreuves et la nature hostile. C'est ainsi que commence le tome 2 des aventures sibériennes de Petrov Oleonine.

07/2020

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Histoire internationale

Histoire du Goulag

Directement associé à la dictature de Staline, le goulag enferma et soumit au travail forcé plus de 22 millions d'individus dans des établissements aussi divers que des prisons, des camps barbelés et des villages d'exil. Il fut alimenté par les répressions de masse, qu'elles visent à lutter contre les opposants politiques ou, plus massivement encore, à discipliner la population soviétique. Composant une main-d'oeuvre corvéable à merci, les détenus étaient au service d'une entreprise productiviste inédite. Comment expliquer la rapidité de l'expansion et l'ampleur du phénomène du goulag en l'espace d'une vingtaine d'années (1930-1953) ? Quelle place le travail forcé a-t-il occupé dans les dynamiques de croissance extensive et de " modernisation " de l'URSS ? Quels types de société et de liens sociaux se sont mis en place au goulag et quelle influence ce système pénitentiaire a-t-il exercé sur l'ensemble de la société stalinienne ? Enfin, pourquoi et comment les compagnons de Staline ont-ils décidé de se défaire rapidement du goulag à sa mort ? L'expérience de privation de liberté et de travail forcé concerna des Soviétiques de toutes nationalités, mais aussi des centaines de milliers d'Européens et d'Asiatiques : elle dépasse le cadre de la seule histoire soviétique, elle se place au centre de notre compréhension de l'histoire du XXe siècle.

06/2017

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Histoire internationale

Une vie au Goulag

Une vie au goulag, récit autobiographique de Dimitri Vitkovski est un document exceptionnel, jamais publié, cité pourtant par Alexandre Soljenytsine dans l'Archipel du Goulag. Écrit dans les années soixante, le récit de Vitkovski est une plongée dans l'univers concentrationnaire de la Russie soviétique. Il décrit sur près de trente ans, une vie de captivité commencée très tôt, dès 1926, deux ans à peine après la mort de Lénine, entrecoupée de très courts répis en liberté, et qui reprend au lendemain de la seconde guerre mondiale. Déportation dans les profondeurs des forêts sibériennes, travail de bagnard dans les iles Solovki, tortures, interrogatoires, peur et survie. Dmitri Vitkovski, ingénieur devenu zek, accusé sans preuve mais lourdement condamné, décrit le monde des persécuteurs et des prisonniers, les vagues de terreur, le monde du camp perdu au bout du monde, face à la nature belle et hostile. Un document pionnier, un texte poignant.

10/2012

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XXe siècle

Si loin du goulag

Elles sont trois, unies comme des soeurs. Heureusement pour elles car elles seront extraites du camp où elles sont nées et adoptées par un couple qui vit isolé dans la montagne. Leur vie changera alors du tout au tout. Les voilà entourées de soins et d'amour mais aussi de dangers parfois mortels. L'une d'entre elles nous emportera dans ce nouveau monde et nous racontera les détails de leur parcours, rempli de découvertes, d'émerveillements et d'étonnements. Nous ne sommes pas au bout de nos surprises...

05/2023

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Histoire internationale

Goulag. Une histoire soviétique

Le goulag : des camps soviétiques de travaux forcés au fin fond de la Sibérie dont l'existence fut révélée à travers le monde en 1973 par l'écrivain Alexandre Soljenitsyne. Au-delà de cette simple phrase, que sait-on du Goulag ? Quand cela a-t-il commencé ? Combien de détenus, de morts ? Quels étaient les motifs d'arrestation ? Y avait-il des femmes, des enfants ? Dans quelle mesure ce système a-t-il participé au développement économique de l'URSS ? Le Goulag, acronyme de Direction centrale des camps, est l'un des systèmes répressifs les plus impitoyables et les plus meurtriers du XXe siècle. Par son gigantisme, par sa longévité, par le nombre de ses victimes, il est hors norme : des milliers de camps et des millions de zeks contraints de travailler jusqu'à l'épuisement dans le froid, le dénuement, l'isolement, le manque total d'hygiène, la peur, la faim et l'humiliation... De la fin des années 1920 au milieu des années 1950, 20 millions de Soviétiques sont passés par les camps du Goulag, 6 millions ont été déportés, 4 millions ne sont jamais revenus ni des camps ni de la déportation. L'enjeu fondamental de ce livre est de raconter, de décrire et d'expliquer cette entreprise de production et de déshumanisation dont l'existence a longtemps été occultée à l'Est et niée à l'Ouest. L'originalité de Goulag, une histoire soviétique est d'allier, pour la première fois, un récit historique nourri des recherches les plus récentes avec un descriptif concret de la vie et de la violence des camps, du travail des zeks, s'appuyant sur une riche iconographie (photographies, dessins, cartes, documents administratifs, statistiques) dont une large partie d'inédits issus de l'ONG russe Memorial. En complément, l'ouvrage propose de nombreux encadrés : les grands chantiers (canal mer Blanche-mer Baltique, la Voie morte), les camps emblématiques (les Solovki, la Kolyma, Vorkouta...), les grands témoins (Soljenitsyne, Chalamov, Guinzbourg, Margolin, Rossi, Buber-Neumann), mais aussi les témoignages de victimes anonymes. Par les auteurs de la série documentaire Goulag, une histoire soviétique (une production Kuiv - Michel Rotman ; diffusion Arte).

11/2019

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Actualité et médias

Rescapée du goulag chinois

Pendant trois ans, Gulbahar Haitiwaji a enduré des centaines d'heures d'interrogatoire, la torture, la faim, la violence policière, le bourrage de crâne, la stérilisation forcée, le froid, les nuits sous le néon d'une cellule, les mécanismes de la destruction humaine. Née dans le Xinjiang, la province des Ouïghours en Chine, Gulbahar vivait en France depuis de longues années quand, un matin de novembre 2016, sa vie a basculé au cours d'un voyage dans sa terre d'origine. Ce qu'elle a vu, entendu, vécu dans les entrailles du système concentrationnaire chinois est terrifiant. Aujourd'hui, plus d'un million de Ouïghours a été déporté dans des camps de " rééducation " par le Parti communiste chinois, qui prétend lutter contre "le terrorisme, l'infiltration et le séparatisme". Les Xinjiang Papers, révélés par le New York Times en novembre 2019, dénoncent une répression s'appuyant sur une détention de masse, la plus foudroyante depuis l'ère Mao. Ces camps sont à la Chine ce que le Goulag était à l'URSS. Les Ouïghours subissent un génocide : nous ne pourrons pas dire, cette fois, que nous nous ne savions pas. Sauvée grâce aux tractations acharnées de sa fille et du quai d'Orsay, Gulbahar est la première rescapée des camps chinois à témoigner. Sa voix est essentielle. En publiant ce livre, elle prend des risques terribles pour elle et sa famille restée au Xinjiang. Un récit de vie brûlant, historique, auquel l'Occident ne peut rester insensible.

01/2021

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Histoire internationale

Le goulag. Témoignages et archives

Le Goulag n'est pas seulement le système concentrationnaire le plus long et le plus vaste du XXe siècle. Acteur essentiel de la vie économique soviétique des années 1930-1950 qui encadre la mise en valeur des territoires " inhospitaliers " et, en même temps, puissance administrative qui supplante dans certains cas les organes locaux du Parti et les soviets, il représente un univers en soi avec ses propres logiques et sa " culture " souterraine. Un univers à la fois caché et omniprésent, dont les prémices sont posées dès les années 1920 et dont la postérité s'étend jusqu'à nos jours. Connexe mais différent, le monde des déportés spéciaux constitue, lui aussi, une réalité spécifique – et encore peu connue – des violences staliniennes. Ces deux modes de répression fondés sur le déplacement et le travail forcés, frappant des individus ou des populations entières, sont ici révélés dans toute leur ampleur grâce à des documents d'archives inédits en français et à des témoignages littéraires d'une force exceptionnelle.

10/2017

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Littérature étrangère

L'archipel du goulag. Tome 1

Immense fresque du système concentrationnaire en U.R.S.S. de 1918 à 1956, " L'Archipel du Goulag " (ce dernier mot est le sigle de l'Administration générale des camps d'internement) fut terminé par Soljénitsyne en 1968. " Le cœur serré, je me suis abstenu, des années durant, de publier ce livre alors qu'il était déjà prêt : le devoir envers les vivants pesait plus lourd que le devoir envers les morts. Mais à présent que, de toute façon, la sécurité d'Etat s'est emparée de ce livre, il ne me reste plus rien d'autre à faire que de le publier sans délai. " 227 anciens détenus ont aidé Soljénitsyne à édifier ce monument au déporté inconnu qu'est " L'Archipel du Goulag ". Les deux premières parties, qui composent ce premier volume, décrivent ce que l'auteur appelle " l'industrie pénitentiaire ", toutes les étapes par lesquelles passe le futur déporté : l'arrestation, l'instruction, la torture, la première cellule, les procès, les prisons, etc. - ainsi que le " mouvement perpétuel ", les effroyables conditions de transfert. (Les deux parties suivantes consacrées à la description du système et de la vie concentrationnaires feront l'objet du second volume à paraître prochainement.) " L'archipel du Goulag " n'est pas un roman mais, comme l'intitule Soljénitsyne, un essai d'investigation littéraire. La cruauté parfois insoutenable des descriptions, l'extrême exigence de l'auteur vis-à-vis de lui-même et l'implacable rigueur du réquisitoire sont sans cesse tempérées par la compassion, l'humour, le souvenir tantôt attendri, tantôt indigné ; les chapitres autobiographiques alternent avec de vastes aperçus historiques ; des dizaines de destins tragiques revivent aux yeux du lecteur, depuis les plus humbles jusqu'à ceux des hauts dignitaires du pays. La généralisation et la personnalisation, poussée chacune à leur limite extrême, font de " L'Archipel du Goulag " un des plus grands livres jamais écrits vivant au monde, " notre contemporain capital ".

10/1974

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Littérature étrangère

L'archipel du goulag. Tome 2

" Dans sa lutte inégale contre le pouvoir terrestre, usurpateur et mystificateur, l'homme désarmé n'a pas eu depuis des siècles, sous aucune latitude, de défenseur plus lucide, plus puissant et plus légitime qu'Alexandre Issaïevitch Soljénitsyne... " " C'est probablement le livre de ce siècle. Il va écraser sous sa masse, sous son poids spirituel et temporel, tout ce qui a été publié depuis la guerre... " Ces deux phrases résument les milliers de réactions qui ont salué de toutes parts la publication du premier tome de l'Archipel du Goulag. Ce volume central plonge à présent le lecteur au cœur même de l'histoire et de la géographie de l'Archipel. On assiste à son surgissement, à sa consolidation, à son essaimage et à sa prolifération à la surface de ce pays qui a fini par devenir une sorte d'immense banlieue de ses propres camps, vivant du travail exterminateur d'une nouvelle nation d'esclaves, tout en s'imprégnant peu à peu de ses mœurs et de ses mots. Voici décrite par le menu cette " culture " concentrationnaire qui s'est perpétuée pendant des décennies chez des dizaines de millions d'indigènes de l'Archipel, avec ses rites, ses règles, sa tradition orale, sa hiérarchie et ses castes, jusqu'à engendrer comme une nouvelle espèce infra-humaine -les zeks, peuplade unique dans l'Histoire, la seule sur cette planète à avoir connu une extinction aussi rapide et à la compenser par un mode de reproduction non moins accéléré : les flots successifs d'arrestations massives. Impossible à un seul rescapé de tout vouloir décrire en quelques centaines de pages, précise Soljénitsyne ; ajoutant toutefois : " Mais la mer, pour savoir quel en est le goût, il n'est besoin que d'une gorgée. "

09/1974

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Histoire internationale

Journal d'un gardien du Goulag

Pendant quelques mois, dans les années 1935-1936, Ivan Tchistiakov, gardien d'un camp de prisonniers sur le chantier de la voie ferrée Baïkal-Amour, a tenu son journal. Publié aujourd'hui pour la première fois, c'est l'un des seuls documents de ce genre à nous être parvenus. Le fonctionnement des camps soviétiques est certes bien connu, grâce à la parole des victimes et aux documents amassés par le système bureaucratique, mais l'image des "hommes aux fusils" est encore floue. Si Ivan Tchistiakov s'est retrouvé à escorter les détenus pendant leur travail, garder le camp itinérant, accompagner les convois et poursuivre les fuyards, ce n'est pas de son propre gré. Chaque journée est vouée à un seul désir : sortir par tous les moyens du cauchemar qui l'a happé. Et qu'il ne cesse de décrire : un climat terrible, un logement épouvantable où, la nuit, les cheveux se collent au front à cause du froid, l'impossibilité de se laver, l'absence de nourriture normale, des maladies à répétition. Le dégoût que lui inspire son travail est évident. Dès les premières pages percent des notes de compassion envers ceux qu'il doit garder. Il perçoit ce qu'un chef, au camp, ne veut pas savoir. On comprend mieux, à le lire, à quel point les camps soviétiques ont fini par incarner un modèle de société. Les cahiers originaux du journal d'Ivan Tchistiakov se trouvent aux archives de la société Memorial de Moscou, qui, depuis les années 1980, se donne pour tâche de rassembler documents, lettres, témoignages et mémoires liés à l'histoire des répressions politiques en URSS.

01/2012

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Histoire internationale

Lettres du Goulag. Correspondance de détenus dans les lieux d'incarcération et d'internement du Goulag

Le présent ouvrage a pour objet la correspondance reçue et transmise par des détenus internés dans le vaste réseau de lieux d'incarcération, d'internement et d'exil ayant existé en Union soviétique sous le nom de Goulag. Il se propose de montrer l'importance de ces documents épistolaires pour les détenus, de faire connaître les régimes de correspondance qui ont été appliqués dans les différents lieux de détention, ainsi que les conditions de vie que les détenus devaient affronter selon le type d'internement et d'incarcération. En outre, il tente de décrire les aspects thématiques, linguistiques et stylistiques d'un certain nombre de lettres échangées entre les détenus et leurs proches et de déterminer leur valeur épistémologique parmi les autres sources cognitives du Goulag.

12/2020

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Histoire internationale

Margarete Buber-Neumann. Du Goulag à Ravensbrück

Allemande en lutte contre Hitler, Margarete Buber-Neumann échappe aux nazis en se réfugiant à Moscou, en 1935. Communiste rebelle, insoumise à Staline, elle comprend et dit, 20 ans avant les autres militants, que ce régime-là est un communisme dévoyé, falsifié par la propagande du Parti. Elle en paie chèrement le prix par une déportation en Sibérie. Quand elle se croit libérée après deux ans de Goulag, elle est livrée aux Allemands par les soviétiques. D'une police à une autre, la Gestapo s'abat sur elle, lui infligeant une détention à Ravensbrück cinq ans durant. Elle devient ainsi la seule – sinon l'une des rares – à connaître les affres concentrationnaires sous les deux totalitarismes. Elle en dressera le parallèle dans son oeuvre. En 1949 elle apporte son témoignage incontestable sur l'existence des camps en URSS. Par la véracité de ses propos elle vient récuser ceux des intellectuels de la gauche française qui appliquent la règle non écrite : on ne critique pas l'Union soviétique ; on n'affaiblit pas le Parti censé défendre les ouvriers en France. Rescapée non broyée, survivante parmi les monceaux de cadavres, elle conserve l'idéal de changer le monde pour un autre, meilleur. Même si ce n'est qu'un rêve stupide. Elle est de cette nature exceptionnelle qui fait face aux périls, aux revers, aux déceptions. Tantôt encouragée par l'espoir ou accablée dans l'affliction, quelquefois exaltée par la joie, souvent tourmentée dans l'angoisse, ainsi parvient-elle à l'inatteignable : vivre dans la vérité.

06/2015

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Littérature russe

Ténèbres sacrées. Les derniers jours du goulag

Basé sur des faits réels, mélange de reportage et de fiction, Ténèbres sacrées est sans doute le seul livre sur le Goulag qu'il est impossible de lire sans éclater de rire. L'auteur, Levan Berdzenichvili, semble avoir vécu dix vies : traducteur, spécialiste de langues anciennes, il a été un dissident très actif en Géorgie. En 1983, il est envoyé dans un camp de Mordovie pour activités antisoviétiques. Il décrit ces années comme "les plus belles de sa vie" : en effet, "où d'autre aurais-je pu côtoyer tous ces hommes, si soigneusement rassemblés par le KGB ? " C'est dans cette tonalité que se déploie son livre, avec humour, ironie et optimisme. L'auteur dresse une galerie de portraits de ses codétenus : scientifiques, intellectuels, citoyens de tous horizons ¿ chaque chapitre est consacré à l'un d'eux. Ils constituent ensemble un tableau vivant de la société soviétique, qui devient un vaste théâtre de l'absurde juste avant son effondrement. "Ce n'est pas un livre sur moi, mais sur les gens que j'ai rencontrés et aimés en prison. Certains d'entre eux ne se reconnaîtront pas, parce que j'y décris une vérité plus grande qu'eux-mêmes, une vérité sur eux-mêmes qu'ils ne connaissent pas".

02/2022

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Littérature étrangère

L'exil éternel. Une traversée du Goulag

Pour le conservateur du musée de l'association Mémorial à Moscou, ce " récit au regard perçant " est l'un des meilleures livres jamais écrits sur le goulag. Pendant plus de trente ans, ces pages saisissantes reposèrent dans un tiroir. Il fallut attendre 1989 pour voir ce récit imprimé par une petite maison d'édition autrichienne, à titre posthume. C'est un chef-d'oeuvre qui sort aujourd'hui de l'oubli. Issue de l'aristocratie autrichienne, Angela Rohr parcourt l'Europe du début du XXe siècle et fréquente les milieux littéraires, scientifiques et politiques : les expressionnistes, les dadaïstes, Freud, Brecht, Rilke... Elle s'essaie à l'écriture, étudie la médecine à Paris, à Berlin et à Vienne, s'initie à la psychanalyse. Avec son mari, elle rejoint l'URSS avec ferveur pour participer à la construction de la "société nouvelle" . Après l'invasion de l'Union soviétique par la Wehrmacht en 1941, ils sont arrêtés parce qu'ils sont autrichiens. Son mari disparaît et Angela est condamnée à cinq ans de Goulag. A l'issue de sa peine, elle est assignée à la relégation définitive, l' "exil éternel" . C'est seulement après la mort de Staline qu'elle peut rentrer à Moscou, en 1957. Elle meurt en 1985, dans la misère, sans savoir que son oeuvre survivra. L'auteure, qui a passé seize années au Goulag, n'explique pas. Elle décrit, dans un style dépouillé, sans artifices ni fioritures, avec une apparente froideur et parfois même quelques pointes d'ironie. C'est d'autant plus bouleversant. Avec son récit au scalpel sur l'humanité broyée par la folie concentrationnaire, Angela Rohr prend place aux côtés des grands témoins du Goulag, Alexandre Soljénitsyne, Evguénia Guinzbourg ou Varlam Chalamov.

02/2019

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Russie

Déportés en URSS. Récits d'Européens au goulag

De 1939 au début des années 1950, près d'un million d'Européens sont déportés en URSS, dans des camps de travail ou dans des villages isolés à des milliers de kilomètres de chez eux. C'est ce pan de l'histoire européenne longtemps occulté et encore largement méconnu qui est raconté ici. Les auteurs de cet ouvrage ont sillonné toute l'Europe, la Russie et le Kazakhstan pour aller rencontrer ces anciens déportés et recueillir leu r parole. Leurs récits témoignent de la complexité souvent oubliée des expériences de déportation, où la violence des ruptures s'accompagne d'une intensité radicale des émotions, entre souffrance et exaltation, entre désespoir et confiance. Ces témoignages de première main donnent à voir des vies hors du commun, faites d'accommodements et de résistance. Cet ouvrage et les travaux qu'il restitue sont une contribution importante à l'historiographie sur les déportations staliniennes, et proposent une manière originale d'écrire l'histoire à partir du témoignage.

05/2021

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Littérature française

Au goulag. Mémoires inédits d'un chef de camp

Boris Alexeiev est un communiste sincère et sans histoire. Par une série de "coïncidences" où la perversité de la bureaucratie stalinienne joue à plein, il se retrouve bientôt en charge de l'un des plus vastes camps de concentration du goulag soviétique. Les mémoires qu'il écrit, au soir de sa vie, apportent un éclairage précieux, tant sur l'évolution de "l'archipel du goulag", que sur la psychologie d'un homme qui en fut à la fois rouage et victime. Tour à tour criminel et réformateur avisé du système concentrationnaire, Alexeiev ne cherche ni à s'accuser, ni à se disculper : il dit, sans fard, la cruauté nécessaire pour atteindre la "norme" et jouer ainsi son rôle dans ce qu'il pensait être l'édi

09/2016

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Chine

Regard sur les mutations du goulag chinois (1949-2022)

Trente ans après L'archipel oublié, qui faisait l'histoire du goulag chinois dans ses décennies les plus meurtrières (1949-1971), Jean-Luc Domenach porte son regard d'historien sur les mutations d'un système ayant survécu à l'ouverture économique. A la différence du goulag soviétique, sur le modèle duquel il fut pensé, le laogai ne s'est pas effondré. Il a suivi les mues du communisme chinois, après les millions de morts durant le Grand Bond en Avant (1958-1961) puis la Révolution culturelle (1966-1971), et abrite désormais davantage de délinquants et moins de détenus politiques. Le laogai est ainsi partie prenante de l'économie nationale. Il continue néanmoins à choquer l'Occident par son entreprise d'écrasement de l'Islam et de la population ouïghoure dans le Xinjiang. Cet essai indispensable fait entendre des voix qui dessinent moins "la fin de l'homme rouge" que les mutations du communisme chinois et la survie de son archipel du goulag. Diplômé d'histoire, de sciences politiques et de chinois, docteur d'Etat, Jean-Luc Domenach est chercheur à Sciences Po, au Centre d'études et de recherches internationales. Chevalier de l'Ordre national du mérite et de l'Ordre de la Légion d'honneur, il est notamment l'auteur de Chine : l'archipel oublié (Fayard, 1992) ou encore des Fils de princes. Une génération au pouvoir en Chine (Fayard, 2016).

10/2023

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Pédagogie

250 ateliers autonomes GS. Avec 1 DVD

250 ateliers autonomes, organisés par périodes scolaires, autour des grands domaines d'apprentissages suivants : la motricité fine le langage, oral et écrit les mathématiques l'exploration du monde les activités artistiques les activités physiques Inclus : Le guide (100 pages) présentant, pour chaque atelier, l'objectif visé, le matériel utile, la consigne et une photo d'enfant en situation. Le DVD-ROM compagnon contient de nombreuses ressources à imprimer : du matériel varié : plateaux et cartes de jeu, images, modèles à reproduire, puzzles, coloriages... les brevets de tous les ateliers. Cet ensemble présente 250 ateliers autonomes, conçus et testés en classe par une enseignante blogueuse, répartis par domaines (motricité fine, langage, mathématiques, arts...) et par périodes scolaires, à programmer sur toute l'année de GS. Pour chaque atelier, illustré en photo, sont indiqués le matériel, la consigne et l'objectif visé. La plupart des activités s'appuient sur du matériel fait maison, à retrouver dans le DVD-ROM compagnon, lequel propose également les brevets correspondants afin que l'élève garde trace de ses progrès.

11/2019

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Maternelle et primaire

200 ateliers autonomes. Programmations annuelles TPS PS, avec 1 CD audio

Voici une double programmation annuelle de 200 ateliers autonomes. Fruit de nombreuses années d'expérience. ces programmations s'organisent par périodes autour des grands domaines d'apprentissage. Les 150 ateliers pour la Petite Section portent ainsi sur : la motricité fine ; le langage, oral et écrit ; les mathématiques ; l'exploration du monde ; les activités artistiques. Et les 50 ateliers dédiés à la Toute Petite Section mobilisent : la motricité fine, les sens. Un focus sur les activités physiques commun aux deux niveaux est également proposé. Le guide présente, pour chaque atelier, l'objectif visé, le matériel utile. la consigne et une photo d'enfant en situation. Le CD-ROM compagnon contient de nombreuses ressources a imprimer : du matériel varié : images à reconstituer ou à classer, modèles de constructions, cartes de graphismes, coloriages... les brevets de tous les ateliers ; les tableaux de suivi des élèves ; les étiquettes à coller sur les boites des ateliers.

04/2021

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Maternelle et primaire

275 ateliers autonomes. Programmation annuelle CP, avec 1 DVD

Voici une programmation annuelle de 275 ateliers autonomes destinée aux classes de CP. Fruit de nombreuses années d'expérience, elle s'organise par périodes autour des grands domaines d'apprentissage : français ; mathématiques ; questionner le monde ; enseignement moral et civique ; activités artistiques ; anglais. Le guida présente, pour chaque atelier, l'objectif visé, le matériel utile, la consigne et une photo d'enfant en situation. Un focus sur les activités en éducation physique et sportive est également proposé. En complément, de nombreuses ressources numériques à imprimer, téléchargeables depuis le OVD-ROM compagnon et le site www.laclasse.fr : du matériel varié : plateaux et cartes de jeu, fiches d'exercices, dessins à légender, images à classer, modèles de constructions à reproduire, flashcards, coloriages codés, cartes à pinces, pavages, frises, puzlles... ; les brevets et étiquettes de tous les ateliers.

12/2021

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Littérature étrangère

"La joie pour l'éternité". Correspondance du Goulag (1931-1933)

"Voici une extraordinaire correspondance, qui rappelle celle d'Héloïse et d'Abélard, la plus célèbre correspondance entre un homme et une femme au Moyen Age. Mais leur destin ne prend nullement le chemin des deux célèbres amants du Moyen Age. Ils ont la Joie en commun, une Joie éternelle, qui semble celle des grands saints, mais aussi du philosophe Spinoza", écrit Georges Nivat. Alexeï et Valentina Lossev se sont mariés en 1922 : lui, principale figure de la pensée philosophique et religieuse russe, savant, mystique, elle, une scientifique reconnue. En 1929 ils prononcent leurs voeux monastiques dans le plus grand secret, puis sont arrêtés en 1930. Elle est en Sibérie, lui en bordure de la Carélie, puis à Medvejia Gora, à l'extrémité nord du lac Onega, où se trouve toute l'administration du chantier esclavagiste du canal mer Blanche-Baltique. Découverte par hasard en 1954, la correspondance de Lossev avec sa femme est aussi un document exceptionnel sur le quotidien du camp : le froid, la faim, les travaux "généraux", les criminels, les transferts, les incessantes démarches entreprises dans le but d'obtenir une révision de peine, l'obscurité, l'humidité, les châlits rapprochés, l'existence dans des "baraquements où les hommes sont serrés comme des harengs". Dans les tréfonds de cet enfer résonnent deux voix qui n'en forment qu'une : une douce, régulière, tendre, très proche, très intime, qui cherche à bercer l'âme épuisée de son compagnon, l'autre inquiète, interrogative, révoltée, en quête de sérénité qui trouve néanmoins que toutes les souffrances "sont nécessaires pour le monde et l'histoire mondiale". Cet échange épistolaire n'a été publié dans son intégralité, en Russie, qu'en 2005. C'est une occasion unique d'entrevoir l'âme du penseur, de connaître le regard qu'il a posé sur une situation existentielle extrême qui a contribué à révéler l'essence de l'homme.

10/2014

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Histoire internationale

Adela, du goulag au Tanganyika. Chronique d'un exil polonais

Si l'été 1939 engendra peurs et doutes, il fut également un dernier moment d'insouciance pour de nombreuses familles polonaises. Par sa géographie ainsi que par son Histoire, la Pologne s'était toujours trouvée sous la menace de ses deux puissants voisins. Qu'on l'appelât Prusse ou Allemagne, qu'on l'appelât Russie ou URSS toutes deux avaient été nourries depuis la fin de la Première Guerre mondiale par des idéologies radicales, destructrices. Proie idéale pour ces deux ogres affamés, septembre 1939 sonna le glas de l'indépendance de ce pays et avec elle, commença un cauchemar qui devait durer de longues années. Victime de la première des trois grandes déportations de Polonais organisées par Staline en février 1940 , Adela, jeune adolescente de 14 ans, se retrouva plongée dans l'enfer du Goulag, où elle vit une partie de sa famille disparaître. Sa libération, deux années plus tard, ne marqua pas pour autant la fin de son exil, car du camp dans lequel elle vécut jusqu'à son retour en Pologne en 1948, neuf années s'écoulèrent. Neuf années d'exil passés entre l'URSS, la Perse, Les Indes britanniques jusqu'au Tanganyika. Neuf années marquées par l'espoir et les incertitudes.

09/2019

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Littérature russe

Amour derriere les barbeles (l'). ET AUTRES RÉCITS DU GOULAG

Comme Doubar (éditions des Syrtes, 2021), ce recueil de cinq récits est consacré aux camps staliniens où l'auteur a passé quatorze ans de sa vie (1938-1952). Rescapé de cet " Etat dans l'Etat " que fut la Kolyma concentrationnaire, " pôle de férocité " du Goulag selon l'expression d'Alexandre Soljenitsyne, Demidov en a expérimenté et observé le fonctionnement dans ses infimes détails. Varlam Chalamov, qui l'a côtoyé dans les camps, disait de lui que c'était l'homme le plus intelligent et le plus intègre qu'il ait rencontré : Demidov avait su résister à la corruption que le Goulag imposait à ses victimes, ce qui fait de lui un témoin fiable et impartial, dont les oeuvres ont une valeur à la fois historique et littéraire. Les personnages de Demidov illustrent toutes les facettes de la vie concentrationnaire. Malgré la dureté déshumanisante de la routine des camps, ils connaissent des sentiments forts, notamment l'amour. A travers cette mise en scène de l'extraordinaire, Demidov parvient à dire la terrible " banalité " du Goulag.

10/2022

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Littérature russe

Envers et contre tout. Chronique illustrée de ma vie au Goulag

Alors qu'elle est à peine âgée de trente ans, Euphrosinia Kersnovskaïa voit l'URSS imposer le joug soviétique à la Bessarabie, où sa famille s'est installée après la révolution. Victime de la collectivisation, Euphrosinia perd tout. Très vite, elle est envoyée sur un chantier d'abattage de bois en Sibérie. Elle s'évade, erre des mois seule dans la taïga, puis finit par être arrêtée et condamnée à des années de camp - pour finalement travailler dans des mines de charbon. Une fois libre, elle produit cette oeuvre inouïe : un récit où le témoignage écrit cohabite avec des dessins réalisés sur des cahiers d'écolier - en illustrant elle-même son histoire, elle restitue dans les moindres détails les scènes dont elle a été témoin et auxquelles elle a participé. Sa destinée s'apparente à celle des plus grandes héroïnes de roman. On se demande avec stupéfaction comment autant d'épreuves et de malheurs peuvent tenir en une seule vie : Euphrosinia affronte les obstacles de sa vie d'un coeur pur et candide, faisant toujours passer les autres avant elle-même. Le dessin, qui aurait pu n'être pour elle qu'un simple passe-temps, devient entre ses mains la lance de Don Quichotte qui lui sert à pourfendre inlassablement le mal. Ecrit à l'insu des autorités, Envers et contre tout est le récit d'un destin hors du commun. Un témoignage fort et inspirant, l'odyssée d'une irréductible qui constitue une source de joie profonde, un antidote aux compromissions et à la peur, au mensonge et à l'oubli.

10/2021