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Herman Melville adaptation

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Littérature française

Benito Cereno. Un roman d'Herman Melville

En 1799, au large des côtes du Chili, un bateau américain conduit par le capitaine Delano croise un bateau espagnol en piteux état, le San Dominick. Delano embarque à son bord pour proposer son aide. La plupart des officiers du bateau espagnol a disparu. Des esclaves noirs sont installés partout sur le bateau. Benito Cereno, le capitaine du navire négrier, raconte que le bateau a essuyé une tempête, puis que le scorbut a frappé l'équipage. Mais de nombreux détails interpellent Delano, il doute que ce soit la véritable histoire du San Dominick et de son équipage. Benito Cereno est un récit admirablement mené et profondément angoissant. Ses pages offrent une perfection dans la technique, une intensité d'atmosphère et une qualité de suspense qui font de Melville l'égal d'un Joseph Conrad.

02/2023

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Grands textes illustrés

Moby-Dick. D'après l'oeuvre d'Herman Melville

Dans les années 1840, la pêche à la baleine fait rêver tous ceux qui désirent parcourir le monde et devenir riches. C'est le cas d'Ishmael, un jeune américain, qui se fait engager sur le Péquod, le baleinier du capitaine Achab. Ce dernier n'a qu'une idée en tête : se venger du cachalot blanc qui lui a fait perdre sa jambe. Il lui a même donné un nom : Moby Dick !

03/2023

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Disques et K7 Littérature

Daniel Pennac lit Bartleby le scribe d'Herman Melville. 1 CD audio

Traduction de Pierre Leyris

05/2009

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Littérature étrangère

Herman

Du haut de ses onze ans, Herman n'a pas la langue dans sa poche, Sa vision du monde et les questions qu'il se pose en désarçonnent plus d'un. Son père arrive-t-il à voir l'Amérique quand il conduit sa grue ? Son grand-père se souvient-il mieux de ses rêves sous le dais du lit à baldaquin qu'il ne quitte plus ? Ruby sa camarade de classe, a-t-elle vraiment des nids d'oiseaux dans sa tignasse rousse ? Quand un jour sa mère l'emmène chez le médecin, le constat est sans appel Herman est atteint d'une maladie rare qui peut entraîner une totale calvitie. Et de fait . un matin, des poignées entières de cheveux gisent sur son oreiller. U n bonnet résolument vissé sur la tête, Herman fait tour à tour l'expérience des sarcasmes, de la honte et, pire, de la pitié. Une nouvelle question s'impose à lui: va-t-il pouvoir s'accepter tel qu' il est désormais ?

11/2005

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Poches Littérature internation

Pierre ou les ambiguïtés

Pierre doit épouser Lucy. Il découvre qu'il a une demi-soeur que sa mère refuse de reconnaître. Pierre s'enfuit alors avec elle, à New York, où Lucy s'avise de les rejoindre pour vivre avec eux. Bientôt, leur vie à trois devient l'objet d'un scandale. Cette vie tourne au cauchemar quand Pierre, devenu assassin, entraîne ses compagnes dans la mort. Un roman somptueux, publié en 1852, d'une force et d'une modernité implacables.

02/2020

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Pléiades

Oeuvres. Tome 3, Moby Dick, Pierre ou les Ambiguïtés

« Pour faire ouvre grandiose, il faut un sujet grandiose. » C'est sans doute Melville qui parle ici par l'entremise d'Ismaël, le narrateur de Moby-Dick (1851). Sur les conseils d'un ami, il décide d'utiliser ses souvenirs de marin baleinier pour son nouveau livre, rédigé dans la foulée de Redburn (1849) et de Vareuse-Blanche (1850) qui mettaient à profit son expérience dans la marine marchande et la marine de guerre. Très vite, ce récit documentaire sur la pêche de la baleine va s'enfler pour se métamorphoser en une épopée tragique et grandiose. Une fois remanié, le texte fait place à un navire-monde américain (le Pequod cosmopolite au nom indien) ; à un personnage métaphysique digne des grandes figures de la tragédie shakespearienne : Achab, le capitaine mutilé, monomaniaque, rejouant le destin d'un roi biblique ; à son affrontement mortel avec un cachalot blanc traqué comme on poursuit un innommable secret, mais qui incarne aussi les immaîtrisables violences de la nature ; à un équipage bigarrré, tour à tour foule, chour et peuple - toute une humanité où le drame le plus poignant côtoie la farce et le pittoresque. Considéré aujourd'hui comme un chef-d'ouvre, Moby-Dick - ici présenté dans une nouvelle traduction - n'a pas connu lors de sa publication le succès des précédentes aventures maritimes de Melville. Les comptes rendus parus dans la presse furent médiocres, voire hostiles. Au point que son auteur en conçut de la rancour et de la colère, qu'il insuffla dans le roman suivant : Pierre ou Les Ambiguïtés (1852). Ce dernier fit sombrer la baleine dans l'oubli tant il déchaîna de violence et de haine. Il dépeint les relations « ambiguës » (incestueuses ?) que Pierre, apprenti écrivain, entretient avec Lucy, sa fiancée, et avec Isabel, sa demi-sour. Tenu dès lors pour un auteur dangereux, irrévérencieux et dépravé, Melville fut notamment accusé d'avoir violé la sainteté des liens familiaux. Le présent volume contient les deux romans les plus ambitieux de Melville - qui sont aussi ceux que la critique a le plus éreintés. Pour cette figure majeure des Lettres américaines que la littérature n'a jamais fait vivre, l'échec était « la pierre de touche de la grandeur ». L'insuccès retentissant de Moby-Dick et de Pierre prouve qu'il avait touché au but.

09/2006

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Poches Littérature internation

Les Encantadas, ou Iles Enchantées. Texte extrait des Contes de la Véranda

Loin du paradis tropical, les îles des Galápagos sont de gros rochers volcaniques peuplés de tortues, de serpents, d'araignées, de mouettes et de pélicans... Et pourtant, grâce au talent de Melville, elles deviennent les " îles Enchantées " où folklore et récits de marins s'entremêlent pour envoûter voyageurs et lecteurs. Dans une suite d'esquisses, l'auteur de Moby Dick nous entraîne dans un voyage poétique et exotique.

05/2006

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Littérature étrangère

Moby-Dick ou le Cachalot

Quarto propose le chef-d'oeuvre de Melville (1819-1891) comme on ne l'a jamais lu dans l'édition française : un Moby-Dick conté par le texte et l'image. Par Melville, bien sûr, et par l'artiste américain Rockwell Kent (1882-1971) qui a réalisé en 1930, pour une édition limitée, les illustrations que nous reprenons. Un choix de somptueuses gravures, célèbres aux Etats-Unis, peu connues en France, met en valeur les personnages, les lieux, les scènes avec leur charge de poésie et de mystère. Il y a fort à parier que John Huston s'en soit inspiré en 1956 pour son adaptation au cinéma. La présentation de Philippe Jaworski invite le lecteur à lire ce texte comme une épopée du travail soutenue par trois forces majeures : l'équipage du Pequod, véritable navire-monde ; le personnage d'Achab, capitaine modelé d'après la Bible, les héros shakespeariens, Prométhée, Lucifer et Faust ; et la voix d'Ismaël, chroniqueur, metteur en scène et commentateur de la chasse quasi mystique d'Achab. Autant de pistes de réflexion qui permettent d'entrer dans l'imagination mythographique de Melville. A l'approche du bicentenaire de la naissance de Melville, notre nouvelle édition a pour ambition de montrer comment Moby-Dick n'a cessé de nourrir et d'inspirer la littérature, le cinéma et les arts graphiques. Un dossier iconographique met en miroir des extraits de Moby-Dick et une pêche de la baleine, amplement illustrée de gravures anciennes et de photographies. Un dossier critique retrace l'histoire des origines, de la composition et de la postérité du roman : de Job et Jonas à Sartre, en passant par Bradbury et Vargas Llosa jusqu'à Pierre Senges et Nicolas Cavaillès, on suivra le fascinant et redoutable monstre marin dans ses surgissements et ses représentations, les commentaires qu'il a suscités et les harponnages littéraires qu'il a inspirés.

04/2018

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Poches Littérature internation

Bartleby, Les Iles enchantées, Le Campanile

Un homme est engagé comme copiste dans un cabinet de Wall Street. Et voilà qu'à peine arrivé. cet employé modeste se met, sans raison, à opposer à chacune des requêtes de son patron la même formule stupéfiante : I would prefer not to, "J'aimerais mieux pas". Cet homme, c'est Bartleby ; son destin, celui d'un original qui, par la force de quelques mots, sème autour de lui un vent de folie, sape toute autorité, et se coupe irrémédiablement du reste du monde. Fable grinçante où le cocasse le dispute au tragique. Bartleby est l'une des oeuvres les plus corrosives de Melville. Les deux autres récits rassemblés dans ce volume lui font écho : les mystérieux marins solitaires des îles enchantées et Bannadonna, l'artisan génial reclus dans la tour du Campanile, sont les frères de Bartleby. A travers ces trois histoires, Melville, explorateur de l'âme humaine, construit un univers dans lequel chaque personnage, défiant la normalité, emporte le lecteur dans le vertige salutaire du doute.

04/2012

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Poches Littérature internation

Bartleby le scribe

Dans Folioplus classiques, le texte intégral, enrichi d'une lecture d'image, écho pictural de l'oeuvre, est suivi de sa mise en perspective organisée en six points : - Histoire littéraire : Le romantisme américain : l'affirmation d'une littérature singulière - Genre et registre : Réalisme et subversion : l'ironie dans Bartleby - L'écrivain à sa table de travail : La construction du sens : le personnage et l'interprétation - Groupement de textes : Le romantisme américain et l'individu - Chronologie : Herman Melville et son temps - Fiche : Des pistes pour rendre compte de sa lecture Recommandé pour les classes de lycée. Avec un dossier et des notes réalisés par Olivier Rocheteau, agrégé de lettres modernes, et une "lecture d'image" par Alain Jaubert, écrivain et réalisateur. Recommandé pour les classes de lycée.

11/2010

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Poésie

Poésies

Ce premier volume des Poésies complètes d'Herman Melville regroupe toute l'oeuvre poétique de l'auteur de Moby Dick, à l'exception de Clarel qui, en raison de sa singularité et de sa dimension (l'un des plus longs poèmes de langue anglaise, plus long que Le Paradis perdu de Milton ou le Don Juan de Byron), fera l'objet d'une publication à part, dans un second tome. Figurent ici le recueil publié par Melville chez Harper Bros. , Tableaux et aspects de la guerre (1866), ainsi que les deux plaquettes qu'il a éditées à compte d'auteur à vingt-cinq exemplaires chacune, John Marr et autres marins (1888) et Timoleon (1891). A ces trois recueils achevés et parus du vivant de l'auteur s'ajoutent trois ensembles : Herbes folles et sauvageons... , avec Une rose ou deux, le manuscrit que Melville avait laissé à sa mort, l'ensemble étant largement inédit en français ; Parthenope, constitué de deux longs poèmes attribués à deux personnages imaginaires ; et une quarantaine de poèmes épars. Très diverse dans la forme comme dans les thématiques, la poésie de Melville constitue, en quelque sorte, le troisième "acte" de son oeuvre, après la période des romans (1846-1857), et celles des nouvelles (1853-1856). On retrouve, en particulier dans Tableaux et aspects de la guerre qui est sans doute avec les Drum-Taps de Walt Whitman, le plus beau et poignant recueil poétique consacré à la guerre de Sécession, le souffle melvillien, qui ne s'apaise peut-être que dans les poèmes d'amour de la toute fin, ceux de Herbes folles et sauvageons... , dédiés à son épouse. Chacun de ces recueils ou ensembles tourne autour d'une même thématique, ce qui donne à chacun une tonalité différente, une force et une inspiration sans cesse renouvelée, surprenant souvent le lecteur par son audace et son originalité. Si Timoléon (seul recueil intégralement traduit en français à ce jour) est inspiré des lieux visités lors du séjour de Melville en Europe et au Proche-Orient, John Marr est comme l'adieu à la mer de celui qui fut sans doute l'un de ses plus grands chantres. Melville est un écrivain du souffle, son écriture est celle du long cours. La forme poétique l'obligeant à endiguer la force prodigieuse de son inspiration, elle en fait d'autant mieux ressortir la sensibilité. Pour le lecteur francophone, la poésie de Melville pourrait bien être son chef-d'oeuvre inconnu.

11/2022

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Poches Littérature internation

Mardi

"Lecteur, écoute ! J'ai entrepris un voyage sans carte. Avec une boussole, nous n'aurions pas trouvé ces îles de Mardi. Ceux qui se lancent hardiment, en coupant tous les câbles, et se détournent de la commune brise (bonne pour les navigateurs ordinaires), ceux-là gonflent leurs voiles de leur propre souffle. Suivez de près le rivage, vous ne voyez rien. Mais si vous cherchez un monde nouveau, "Ohé, la terre ! " : tel est le cri que vous entendez. [... ] Et, si après mille efforts pénibles, le lecteur décrète qu'on n'a pas atteint le port, cependant il vaut mieux sombrer dans les profondeurs en cherchant avec ardeur, que flotter sur un banc de sable. Dieux, conduisez-moi au naufrage, si naufrage il doit y avoir ! " Melville

08/2011

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Littérature anglo-saxonne

Bartleby, le scribe. Une histoire de Wall Street

"J'aimerais mieux ne pas" répond invariablement le scribe Bartleby quand on lui confie un travail. Cette phrase, devenue culte, est un cri de résistance puissant. L'obstination de Bartleby à refuser toutes les tâches qu'on lui demande nous fascine et nous émeut, jusqu'à nous guider vers une forme d'audace et de liberté jamais explorée. "Rien n'exaspère autant une personne sérieuse que la résistance passive". Traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Bernard Hoepffner. Postface d' Olivier Nora

06/2023

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Littérature anglo-saxonne

Le Génie américain

Loin de constituer des "fonds de tiroir" disparates, les textes de Herman Melville (1819-1891) regroupés dans Le génie américain montrent une dimension inattendue chez cet écrivain indissociable du plus grand roman de la mer qu'est Moby Dick : son rapport aux Etats-Unis et son questionnement de l'identité américaine.

11/2021

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Poésie

Poèmes de guerre

Mué en poète par l'échec de sa prose, semble-t-il, Melville, après neuf ans de silence, chante la guerre civile qu'il vient de vivre. "Les aspects que la lutte revêt dans la mémoire, écrit-il, sont aussi divers que les humeurs de la méditation involontaire... Je n'ai fait, dirait-on, que placer une harpe à la fenêtre et noter les airs contrastés que les vents capricieux jouaient sur les cordes". Conscient de la diversité comme de l'allure dialectique de son épée, il la sait aussi quasi théologique. Pour lui, il s'est produit "une nouvelle chute de l'Homme", suivie, "dans le silence du Ciel", d'un conflit entre les Anges de ténèbres et les Anges de lumière. Mais que savons-nous des voies de Dieu et des voies de l'Adversaire ? Et, au niveau du choix individuel, le "devoir" qui nous appelle au sacrifice ne risque-t-il pas d'être "le masque de Caïn" ?

04/1981

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Pléiades

Taipi, Omou, Mardi. Tome 1

En 1842, la Dolly fait escale en rade de l'île de Nuku-Hiva, après plusieurs mois de chasse à la baleine. À son bord, Herman Melville, accablé par cette pénible vie, projette de déserter. La baie de Taiohae était alors investie par la flotte de l'amiral Dupetit-Thouars qui annexait par ce coup de force les îles Marquises au territoire français. La nuit venue, Melville accompagné d'un camarade, Toby, rejoint la rive à la nage. Deux tribus vivent sur l'île, l'une douce et pacifique, l'autre cannibale. Le hasard va les conduire chez cette dernière. Taïpi et Omou retracent le récit des pérégrinations d'Herman Melville en Polynésie. C'est à la fois une relation d'aventures et une ouvre d'anthropologue - ouvrages documentaires et surtout véridiques alors particulièrement appréciés du public. Certains passages furent taxés d'invraisemblance (il est vrai que l'auteur prit quelque liberté avec les faits), puis d'indécence, enfin une campagne de presse dénonça l'acerbe critique faite des missions américaines dans le Pacifique. Lassé de ces polémiques et soucieux de mettre à l'épreuve sa capacité d'invention, Melville décide, en cours de rédaction de la suite de son voyage dans le Pacifique, intitulé Mardi, d'échapper au récit autobiographique pour s'aventurer dans le roman, un « dessein hardi » où il puisse laisser libre cours à son imagination, à son goût pour l'allégorie et à la satire. De livre en livre les personnages du futur Moby-Dick prennent forme, les obsessions se précisent, les objets de la quête se matérialisent.

12/1996

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Littérature anglo-saxonne

L'intégrale des nouvelles

Bartleby, le texte le plus connu d'Herman Melville après Moby Dick, est l'arbre qui cache une importante forêt de nouvelles. Oubliées pour la plupart, inédites pour certaines, elles méritent à coup sûr d'être (re)découvertes.

10/2021

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Littérature étrangère

Les îles enchantées. Suivi de L'archipel des Galapagos

Et le voyageur étranger qui explore l'archipel ne manquera pas de tomber, dans d'autres îles aussi, sur des habitations isolées du même genre, abandonnées depuis longtemps aux tortues et aux lézards. Il est probablement peu d'endroits sur terre qui abritent de nos jours autant d'êtres solitaires. La raison en est que ces îles sont situées dans une mer lointaine et que les vaisseaux qui de temps à autre y font escale sont le plus souvent des baleiniers ou bien des navires qui sillonnent interminablement mers et océans et sur lesquels les hommes incontrôlés se croient dispensés dans une large mesure de respecter les lois humaines dont ils ont perdu jusqu'au souvenir. D'origine volcanique, situé sur l'Equateur dans l'océan Pacifique, l'archipel des Galápagos lance un appel impérieux aux aventuriers qu'ils soient pirates, boucaniers, baleiniers ou hommes de lettres et de sciences. Herman Melville, en 1853, s'inspire de récits de voyage pour agrémenter la description de ces «vingt-cinq tas de cendre». Dans les terres hostiles qui véhiculent de nombreuses superstitions et légendes, il voit un espace envoûtant. Les dix esquisses qui composent le récit nous emmènent sur le pont, entre chasses aux tortues et destins échoués, au gré des courants. Cet ouvrage établit un parallèle inédit entre une nouvelle traduction des Iles enchantées et le chapitre XVII du Voyage d'un naturaliste autour du monde de Charles Darwin qui voit naître sa théorie sur l'évolution en 1842. Le couplage des deux oeuvres s'impose : Melville pastiche Darwin ; l'observation du naturaliste est prolongée dans les nouvelles par un tableau saisissant de la dégénérescence de l'espèce humaine.

08/2015

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Poches Littérature internation

Fragments trouvés sur un bureau

Premier texte connu de Herman Melville, l'auteur de Moby Dick et de Bartleby, écrit et publié à vingt ans, le diptyque des "Fragments trouvés sur un bureau" aborde une thématique plutôt rare dans son oeuvre : une célébration de la beauté séraphique des femmes, de l'amour et de l'érotisme. Mélangeant l'allégorie et le grotesque, il compose deux courts contes inédits qui ne sont pas sans rappeler l'atmosphère gothique et mystérieuse des Histoires extraordinaires d'Edgar Allan Poe. dans lesquelles Melville aurait introduit une touche inattendue de burlesque. La description et la quête de ses héroïnes vont de pair, chez le narrateur, avec une formidable énergie sexuelle, ce qui fait de ces "Fragments" une ode à l'éternel féminin où l'humour sert en quelque sorte de contrepoison à la mélancolie dont se paraient les jeunes filles de son temps pour attirer dans leurs rets leurs prétendants, en réfrénant leur fougue et leurs ardeurs...

11/2014

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Poches Littérature internation

Bartleby

Un jeune commis aux écritures se présente un jour à l'étude d'un notaire new-yorkais. S'il commence son nouvel emploi avec une assiduité frôlant le zèle, Bartleby délaisse peu à peu ses tâches, avant de finir par refuser catégoriquement de travailler. Le narrateur, secondé par ses fidèles employés le Dindon, Pinces Coupantes et Biscuit au Gingembre, déploie des trésors d'imagination pour tenter de ramener Bartleby à la raison. Mais à chaque demande, chaque ordre, inlassablement, le jeune homme répond avec une douceur implacable : "J'aimerais mieux pas". Dans ce court roman, Herman Melville dresse avec brio le portrait d'un personnage d'une fascinante ambiguïté. Par son mutisme et sa résistance farouche à toute forme d'autorité, Bartleby s'est imposé comme l'une des figures les plus complexes et les plus troublantes de la littérature. Présentation et dossier de Jean-Pierre Naugrette. Traduit de l'anglais par Pierre Goubert.

06/2019

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Poches Littérature internation

Le Marchand de paratonnerres. Suivi de La Véranda

"Mais en dépit de la façon dont je l'ai traité et bien que j'aie mis en garde mes voisins contre lui, le marchand de paratonnerres hante toujours les parages, voyage toujours quand le temps est à l'orage et fait de bonnes affaires avec les peurs humaines", Le marchand de paratonnerres. "En été aussi, tel Canute, en restant assis ici, la mer vous revient souvent en mémoire. Car non seulement de longues lames de fond parcourent les pentes de blé et les petites vaguelettes de l'herbe déferlent en ondulant sur la basse véranda, comme sur leur plage, non seulement les pissenlits sont emportés par le vent comme les embruns, la pourpre des montagnes n'est que la pourpre des flots et un paisible midi d'août règne sur les profondes prairies comme le calme sur la Ligne, mais l'immensité et la solitude sont si océaniques ainsi que le silence et l'uniformité, que lorsqu'on aperçoit une maison étrangère, se dressant par-delà les arbres, c'est pour tous comme l'apparition d'une voile inconnue sur la côte barbaresque", La véranda.

05/2012

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Poches Littérature internation

Omou. Récit d'aventures dans les mers du Sud

"Les caractéristiques proverbiales des marins ne se révèlent peut-être nulle part aussi bien sous leurs aspects les plus farouches que dans les mers du Sud. La plupart des vaisseaux qui croisent dans ces eaux lointaines sont engagés dans la pêche au cachalot ; c'est un métier fait non seulement pour attirer les plus intrépides des matelots de toutes les nations, mais également pour nourrir en eux, de diverses façons, un esprit de licence extrême. En outre, ces voyages sont singulièrement longs et périlleux ; les seuls ports accessibles sont situés dans les îles barbares ou à demi civilisées de la Polynésie, ou le long de la côte occidentale de l'Amérique du Sud, où règne l'anarchie. D'où les incidents très extraordinaires, sans rapport direct avec la pêche, qui se produisent fréquemment parmi les équipages naviguant dans le Pacifique." New York, 26 janvier 1847

04/2012

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Pléiades

Bartleby Le Scribe ; Billy Budd marin et autres romans

Entre 1853 et 1856, Melville publie près d'une quinzaine de contes et de courts récits dans des magazines. Certains d'entre eux connaîtront un destin exceptionnel, comme "Les Encantadas", suite de croquis consacrés aux îles Galápagos, "Benito Cereno", inoubliable relation de la révolte d'un navire négrier, et ce qui est sans doute la "tragédie urbaine" la plus célèbre de l'histoire de la littérature : "Bartleby le scribe", dont on n'aura jamais fini d'interroger le mystère, qui est un mystère sans secret. Melville n'en a pourtant pas terminé avec les formes longues. Il travaille à un feuilleton, Israël Potter, tout à la fois biographie (largement fictionnelle) d'un héros obscur de la guerre d'indépendance, réflexion ironique sur l'Histoire et sur l'écriture de l'Histoire, et méditation sur la banqueroute des ambitions humaines : peut-être le plus intimement autobiographique de ses écrits. Israël Potter paraît en volume en 1855, deux avant un roman méconnu, singulier, à découvrir, L'Escroc à la confiance. Trois chapitres y forment une sorte d'"art poétique", et tout y est problématique, du narrateur aux personnages en passant par la construction du sens, qui échoit au lecteur lui-même. L'Escroc est un roman pour notre temps ; il n'y a pas lieu de s'étonner qu'il ait laissé les critiques de 1857 aussi perplexes que l'employeur de Bartleby face à son clerc. Melville n'y gagne pas un penny. Il va désormais se consacrer à la poésie, pendant trente ans - et aux douanes de New York, qui l'emploieront vingt années durant. Il doit lutter pour que ses oeuvres poétiques soient publiées. Lorsqu'elles le sont, elles ne récoltent qu'indifférence ou mépris. En 1885 sans doute, peu avant de prendre sa retraite des douanes, il compose une ballade intitulée "Billy aux fers", brève évocation d'un marin à la veille de son exécution pour mutinerie. C'est de ce poème que sortira son ultime fiction... Trente-trois années passeront avant que le livre - Billy Budd, marin - ne soit publié. Dans ce récit intérieur plus encore que dans les autres romans, le "mystère de l'iniquité" est à l'oeuvre, et la pureté n'existe que sous le regard de son éternel adversaire, le "diabolisme incarné". Billy Budd sera pendu. Le livre s'achève sur "Billy aux fers" et sur un compte rendu officiel qui dit que l'innocent est coupable. Tel est le monde : apparence et mensonge.

02/2010

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Littérature étrangère

Derniers poèmes

Sont ici rassemblées deux suites de pièces, " Marines mineures ", tirées de John Marr et autres marins, et " Fruits de voyages d'autan ". extraits de Timoléon, etc., que Melville public plus de trente ans après avoir presque définitivement abandonné la prose à la suite du fiasco de son huitième roman, L'Escroc à la confiance. Ces recueils, bien que parus clans un tirage confidentiel destiné à un cercle restreint de proches. reçurent loti te l'attention de l'auteur, qui les composa et les révisa avec soit. Derniers textes publiés du vivant de Melville, ils nous parviennent comme le testament d'un romancier qui fut aussi poète. Confronté à l'oubli de ses contemporains, Melville développe dans ces poèmes une méditation obsessionnelle, tantôt amère, tantôt ironique, sur la création artistique et son devenir, sur la mémoire et sa transmission, sur la renommée et la postérité de l'artiste. Renonçant à l'élan en avant de la prose, l'écriture opte pour le véhicule du vers qui l'ait retour sur le passé et tente de prendre le temps à rebours. Mais si l'u'uvre. se souvient de la vie, vie de marin d'abord, dans John Mari., puis du temps des pérégrinations dans le monde méditerranéen de Timoléon, elle s'efforce en môme temps de se déprendre du seul mode élégiaque pour s'abandonner à une rêverie immémoriale. Peu connus en France, et même outre-Atlantique, ces ultimes textes brillent d'une singulière fulgurance qui jette un éclat rétrospectif sur le reste de l'oeuvre.

02/2010

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Pléiades

Redburn, Vareuse-Blanche. Oeuvres, II

En 1839, le jeune Herman s'engage comme mousse à bord d'un navire marchand, le St. Lawrence, en partance pour Liverpool. Le 17 août 1843, il embarque sur la frégate United States en qualité de gabier et, dès le lendemain, assiste pour la première fois - mais la scène se reproduira souvent - au supplice du fouet. La croisière de 1839 marque profondément Redburn, qui paraît dix ans plus tard ; dans ce roman d'un double apprentissage, celui de la vie en mer et celui, infernal, de la ville industrielle, un fils de famille devient un homme au contact de marins chevronnés et cruels, des bas-fonds de Liverpool et des tripots de Londres. Quant à l'embarquement de 1843, il inspire en 1850 Vareuse-Blanche, récit de la vie à bord d'un navire de guerre et véritable plaidoyer contre la pratique de la flagellation : le livre aurait influencé les membres du Congrès qui débattaient alors des abus disciplinaires dans la marine de guerre et qui votèrent, le 28 septembre 1850, en faveur de l'abolition de la peine du fouet. Mais il y a plus : les navires de Melville sont des mondes. En opposant la démocratie et l'esprit de camaraderie à la rigidité et à la tyrannie de la hiérarchie militaire, Melville fait de l'Insubmersible, la frégate de Vareuse-Blanche, un raccourci de la société américaine du milieu du XIXe siècle.

09/2004

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Poches Littérature internation

Vareuse-Blanche. Le monde d'un navire de guerre

"En l'an 1843, je pris la mer comme "simple matelot" à bord d'une frégate des Etats-Unis qui se trouvait mouillée dans un port de l'océan Pacifique. Après être resté plus d'une année sur cette frégate, je fus libéré du service lorsque le navire revint à son port d'attache. Mes expériences et mes observations sont consignées dans le présent ouvrage. New York, mars 1850". Herman Melville avait rédigé ces quelques phrases en guise de préface à la première édition américaine de Vareuse-Blanche. Il s'agit donc d'un récit vécu, à l'état brut, qui décrit en détail les conditions de servitude inhumaines auxquelles étaient soumis les matelots au XIX ? siècle. L'auteur nous fait revivre l'immense voyage qu'il fit, tout au long des côtes du Pacifique et de l'Atlantique, en passant par le redoutable cap Horn. Vareuse-Blanche, surnom que Melville adopte ici, est le héros de cette épopée en prose. Il ne fait qu'un avec sa vareuse blanche fantomatique, vêtement bizarre qu'il a confectionné avec amour afin d'affronter les tempêtes du cap Horn, mais qui lui vaut l'antipathie de ses compagnons superstitieux et manquera même de provoquer sa perte...

02/2020

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Poches Littérature internation

La véranda ; Benito Cereno ; Le marchand de paratonnerres

Le propriétaire d'une maison découvre, de l'autre côté de la véranda qu'il vient de faire construire, le merveilleux pays des fées (La Véranda). Les esclaves noirs d'un navire marchand se révoltent (Benito Cereno). Par un violent soir d'orage, un mystérieux visiteur vient vanter les vertus du paratonnerre devant ; un narrateur sceptique (Le Marchand de paratonnerres). Ces trois nouvelles appartiennent au cycle des " Piazza Tales " que l'auteur de Moby Dick fit paraître dans le Putnam's Monthly Magazine entre 1853 et 1856. Seule la seconde nouvelle, Benito Cereno, appartient à la veine aventureuse dont Melville est coutumier ; mais toutes relèvent d'une autre forme d'aventure : l'écriture. Pour ce romancier qui a cessé de voyager depuis près de dix ans, cela vaut tous les voyages.

10/2008

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Poches Littérature internation

John Marr et autres marins avec quelques marines

Une parabole en vers et en prose sur l'exil intérieur d'un navigateur encalminé dans la grande plaine américaine. A

06/2016

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Poches Littérature internation

Taïpi

Le mot Taïpi désigne à la fois une région de l'île Nuku-Hiva, de l'archipel des Marquises, et la population qui l'habite. C'est ce pays et ces hommes que le jeune matelot Herman Melville, évadé du navire baleinier la Dolly, fut, vers 1843, amené à connaître. Les Taïpis ont une horrible réputation : on les dit cannibales. Cela n'empêcha pas Melville et son camarade Toby de se réfugier chez eux. Contre toute attente, les deux fugitifs furent très bien accueillis et vécurent avec les Taïpis des mois merveilleux. Melville fait revivre la gentillesse et l'intelligence de ses hôtes, ses amours avec la belle Faïaoahé, ses nobles discussions avec le grand chef Mehevi, ses démêlés avec Kory-Kory son domestique... C'est vraiment un Eden que Melville a recréé.

02/1984

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Billy Budd, marin. (suivi de) Daniel Orme. Récit interne

Comment un jeune matelot qui était l'innocence même, ayant frappé un sous-officier pervers qui l'accusait faussement de sédition, devint coupable selon les Articles de la Guerre et fut pendu parmi les vergues par la volonté d'un capitaine qui en était venu à l'aimer comme un père : tel est le mythe intime - homosexuel et christique - qui s'est lentement cristallisé à partir d'un ancien fait divers et selon les hantises de Melville dans les cinq dernières années de sa vie.

04/1987