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Histoire des idées politiques

Autour du fascisme italien

Autour du fascisme italien : réflexions et commentaires sur quelques problèmes de politique contemporaine / Francesc Cambo Date de l'édition originale : 1925 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

02/2023

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Histoire internationale

L'Italie fasciste. 2e édition

Suite aux bouleversements de la Grande Guerre, la jeune démocratie libérale italienne ne parvient pas à résoudre une série de crises qui créent les conditions de l'accession au pouvoir du mouvement fasciste, constitué au lendemain du conflit. Son chef, Benito Mussolini, parvient, à partir de 1925, à établir une dictature à vocation totalitaire. Le fascisme italien, loin d'être un simple régime autoritaire, souhaite mettre en place un modèle totalitaire au travers d'une nouvelle conception de l'Etat et d'un encadrement de plus en plus étroit de la société. Au-delà des objectifs intérieurs, le pouvoir fasciste a également l'ambition de faire de l'Italie une grande puissance, destinée à imprimer sa marque sur les relations internationales, un véritable programme impérial. Alliée de l'Allemagne nazie dans le second conflit mondial, l'Italie fasciste s'écroule face à une guerre qui dépasse ses capacités. La chute du régime, en juillet 1943, ouvre, pour l'Italie, sa période la plus sombre depuis l'Unité mais crée, également, les conditions de l'instauration de la démocratie. L'ouvrage souhaite présenter aux lecteurs une synthèse sur le Ventennio fascista qui prenne en compte les travaux les plus récents sur l'histoire de l'Italie au cours de cette période.

06/2016

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Histoire internationale

Dictionnaire de l'Italie fasciste

En octobre 1922, la marche sur Rome permettait à Mussolini et au Parti national fasciste d'accéder au pouvoir. Pendant deux décennies, le ventennio fasciste, le régime n'a cessé de combiner affirmations idéologiques et opportunisme pour aboutir progressivement à l'instauration d'une dictature : un système à l'ambition totalitaire, dont la politique de puissance aboutira à l'engagement dans le second conflit mondial. Hostile à l'Anschluss avant de s'y rallier, peu enclin à l'antisémitisme avant d'adopter des mesures de discrimination préparant la déportation et l'extermination conduites par le IIIe Reich à partir de 1943, le fascisme n'a cessé d'évoluer, tout en bénéficiant d'un réel soutien populaire. De A comme Académie d'Italie à Z comme Zone d'occupation italienne en France, en passant par Calcio, Emigration, Homme nouveau, Rome, ce dictionnaire embrasse les aspects, économiques, sociaux et culturels du régime politique qui a façonné l'Italie de 1922 à la Seconde Guerre mondiale.

02/2014

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Histoire internationale

Mussolini, une histoire du fascisme italien

L'Histoire de l'Italie mussolinienne est longtemps demeurée un domaine qui vit triompher le préjugé et fleurir des collections d'idées reçues considérées comme des vérités incontournables. L'antifascisme des vainqueurs de la seconde guerre mondiale a imposé ses oukases aux historiens, particulièrement en France où l'étude de l'Italie contemporaine est une parente pauvre de l'Histoire universitaire. Le renouvellement complet de l'historiographie de la période qu'ont engendré, au delà des Alpes, les travaux d'un Renzo de Felice ou d'un Emilio Gentile a bousculé les interprétations conventionnelles qui ont longtemps prévalu et c'est une synthèse originale de toute cette nouvelle donne que nous propose l'ouvrage de Michel Ostenc. Se gardant des lectures de l'époque marquées du sceau de l'anachronisme et fondant ses analyses sur une connaissance approfondie du contexte italien, l'auteur nous offre une approche novatrice du Ventennio Nero. En lieu et place du manichéisme idéologique qui s'est trop souvent imposé, il ouvre des pistes nouvelles, en suivant au plus près le parcours de Mussolini, de l'extrême-gauche socialiste au nationalisme autoritaire et totalitaire, en posant au passage de nouvelles questions, relatives à la propagande du régime ou aux conceptions économiques et sociales qu'il tenta d'expérimenter, dans une Italie qui, pour une bonne part, réalisa à travers le fascisme sa nécessaire transition vers la modernité.

12/2013

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Histoire internationale

Logiques du fascisme. L'Etat totalitaire en Italie

Le fascisme revendiquait avec fierté sa dimension " totalitaire " et proclamait ouvertement son ambition de " fasciser intégralement la société civile ". Il n'en est pas moins considéré, aujourd'hui, dans l'opinion et par la plupart des spécialistes, comme un banal régime autoritaire, s'étant révélé incapable de transformer en profondeur les attitudes et les pratiques sociales des Italiens. Il aurait manqué au fascisme un parti unique suffisamment puissant pour convertir l'ensemble de la population à la nouvelle religion politique des chemises noires. Le régime aurait également échoué à produire sa propre classe dirigeante. Enfin, l'absence de terreur se déployant sur une échelle de masse finirait de distinguer le fascisme du nazisme ou bien encore du stalinisme. C'est un autre regard que cet ouvrage entend porter sur le fascisme. En effet, l'étude des plus hauts cadres de l'Etat et l'analyse des archives du régime amène à contester cette interprétation dominante. Dès 1922, le mouvement fasciste entreprend la conquête de l'Etat, puis sa transformation progressive en un instrument adapté à l'exercice d'une domination totalitaire. Depuis les sommets de l'Etat jusqu'aux profondeurs de la société civile, l'ensemble des relations sociales se trouvent soumises à de nouvelles logiques. De nouvelles valeurs, de nouvelles normes, de nouvelles règles de comportements s'imposent à tous. C'est donc bien une dynamique totalitaire qui se manifeste par l'émergence d'un système de contrôle des hommes et de leurs comportements à vocation totale. Le régime fasciste apparaît ainsi comme le précurseur d'un " totalitarisme sans terreur " qui ne pratiquera pas le génocide ou le crime de masse, mais n'en sera pas moins capable d'engendrer une société de contrôle d'un genre nouveau.

03/2008

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Musique, danse

Musiques dans l'Italie fasciste. 1922-1943

Plus de vingt ans séparent la marche sur Rome (1922) de la chute de Mussolini (1943), au cours desquels les instances politiques et culturelles de l'Italie sont refondées. Dans le domaine musical, les conséquences du fascisme s'avèrent décisives : ambivalent à l'égard de la modernité européenne, désireux d'exalter la nation et ses mythes, le régime suscite d'abord l'intérêt de compositeurs en quête d'unité et de récit national. Aviateurs et tyrans de la Rome antique hantent alors les scènes d'opéra, tandis que musiques de film et chansons se font l'écho des conquêtes coloniales. Ni les musiques savantes ni les genres populaires ne sont étrangers au fascisme : sans imposer de canons esthétiques, le régime accompagne la réforme des conservatoires et subventionne des événements majeurs tels la Biennale de Venise ou le Mai musical florentin. Si l'attitude des musiciens est dominée par une profonde ambiguïté liée aux contraintes imposées par l'Etat, pour la jeune génération, néanmoins, celle de Dallapiccola et de Petrassi, l'adoption des lois antisémites constitue une rupture existentielle dont des oeuvres telles que Le Prisonnier portent trace. Entre analyse de trajectoires individuelles, mise en perspective de genres musicaux, focus sur des oeuvres emblématiques, le présent ouvrage évoque une nation fascinée puis déchirée par le totalitarisme mussolinien.

02/2019

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Europe

L'Italie fasciste ou L'autre danger

L'Italie fasciste ou L'autre danger / Ludovic Naudeau Date de l'édition originale : 1927 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

03/2023

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Histoire internationale

L'Italie fasciste et la persécution des juifs

En 1938, après quinze années de pouvoir, le régime fasciste décide de persécuter les juifs. Sous l’effet de lois antisémites, les juifs italiens deviennent soudainement des citoyens de seconde zone et des parias. Ce livre fait la lumière sur une dimension longtemps ignorée du fascisme italien. Comment expliquer que l’antisémitisme s’impose brutalement comme priorité politique en Italie en 1938 ? Pourquoi les élites politiques, administratives et intellectuelles du régime se convertissent-elles soudain à la nouvelle doctrine de haine ? Comment comprendre la schizophrénie apparente du fascisme, persécuteur à l’intérieur de ses frontières et protecteur dans les territoires qu’il occupe ? Quelle logique, enfin, a conduit à la déportation de plusieurs milliers de juifs sous la République de Salo ?

10/2012

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Histoire internationale

La Méditerranée fasciste. L'Italie mussolinienne et la Tunisie

La Méditerranée fasciste fut une grande ambition mussolinienne, issue du mythe de la Renaissance de Rome. Elle devait conduire l'Italie à la conquête de son "espace vital" jusqu'en Afrique et au Moyen-Orient. Ce projet expansionniste, qui heurtait de plein fouet les intérêts coloniaux de la France en Méditerranée, ne pouvait qu'aggraver le contentieux entre les deux pays, déjà important depuis l'avènement du fascisme en Italie. Avec la Seconde Guerre mondiale et l'appui de l'axe Rome-Berlin, les visées mussoliniennes ont semblé se réaliser intégralement. Au coeur de cette tourmente : la Tunisie, "prolongement de la Sicile en terre d'Afrique", verrou de la Méditerranée commandé par le port de Bizerte, charnière entre le Maghreb et le Machrek, pivot nécessaire à une étroite liaison Italie-Libye. Dans cet ouvrage, Juliette Bessis apporte aussi des informations, nombreuses et inédites, sur le Mouvement national tunisien d'entre les deux guerres, ses chefs historiques, ses rapports avec le pouvoir français et le régime mussolinien. Son ouvrage est à ce titre une contribution importante à l'histoire de la Tunisie et, plus largement, du Maghreb et des pays méditerranéens.

07/1981

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Histoire internationale

Le fascisme italien. La politique dans un régime totalitaire

1922 : au terme d'une marche sur Rome durant laquelle les fascistes prennent possession des préfectures de province, Benito Mussolini exige la direction du gouvernement, aussitôt accordée par le roi Victor-Emmanuel III. 1931 : 40 000 personnes périssent dans des camps de concentration, en Cyrénaïque, sur ordre du gouvernement fasciste. 1941 : la flotte anglo-américaine débarque sur les côtes siciliennes. C'est le signe annonciateur de la débâcle : les chars italiens en " fer blanc " ne peuvent rivaliser avec l'équipement des alliés. Durant ces deux décennies, " la démocratie réunie, organisée, unitaire, dans laquelle le peuple circule à son aise ", cette société qu'annonçait Mussolini n'a pas existé. Le peuple est asservi à la carte du parti, qui devient la " carte du pain ", sans laquelle il est impossible de se nourrir. Tout débat politique est étouffé : les fascistes se divisent en factions et groupuscules rivaux, les partis non fascistes sont mis hors la loi. Salvatore Lupo, figure majeure du débat intellectuel en Italie, auteur d'une Histoire de la mafia traduite en plusieurs langues, livre ici une analyse fouillée du régime fasciste : quel était le contenu de la révolution fasciste ? Comment les hommes qui ont rallié la cause mussolinienne - futuristes et libertaires - se sont-ils transformés en partisans d'un régime liberticide ?

03/2003

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Sociologie politique

Qu'est-ce qu'un fasciste?. Socialisme, conservatisme, libéralisme, fascisme et anarchisme

Comment le désir que nous avons tous de vivre en paix nous divise-t-il avec une telle violence ? C'est ici que commence la "politique" , celle qui remet en jeu nos convictions les plus intimes et les plus généreuses. Socialisme, conservatisme, libéralisme, mais aussi fascisme et anarchisme : quel est l'esprit de ces options fondamentales inspirant nos convictions ? Quelles en sont les véritables origines ? Et si cela se termine, parfois sans enthousiasme, dans le choix d'un bulletin de vote... ne faut-il pas chercher ailleurs la déchirante noblesse de la politique ? J e a n - N o ë l D u m o n t est agrégé de philosophie. Il a été enseignant en classes préparatoires à Sainte-Marie de Lyon pendant plus de quarante années, a formé un très grand nombre de professeurs de philosophie. En 1999 il crée le Collège Supérieur, centre de réflexion et de formation au coeur de Lyon, ouvert à tous. Il donne des conférences dans toute la France. Parmi ses dernières publications : Pour une alternative

03/2022

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Histoire internationale

L'Italie de Mussolini et le régime fasciste de Metaxas en Grèce (1936-1940)

Dans l'histoire complexe de la politique étrangère du fascisme italien, il existe une " révolution " qui, bien qu'étant clairement inspirée du " Fascisme ", n'a jamais trouvé une place historique et idéologique claire, en accord avec les faits, les idées et avec son importance historique et idéologique réelle. Nous voulons évoquer ici le cas, totalement " oublié " de la Grèce et de sa " Révolution du 4 août 1936 ", oeuvre du général Ioannis Metaxàs, qui, non content de s'être inspiré du modèle mussolinien, traduisit aussi, à partir de 1936, dans la vie politique grecque de nombreux éléments empruntés directement au régime fasciste italien et transplantés dans la réalité politique grecque. En fait, dans les relations internationales de l'Italie mussolinienne, tant le Gouvernement fasciste que le Parti National Fasciste semblent avoir longtemps ignoré la nature véritable et la place occupée par le Nouveau Régime grec. Au début, pourtant, avec le coup d'état de Metaxàs, une part importante du personnel diplomatique fasciste et même les plus hautes autorités du régime nourrirent le grand espoir de vois se confirmer l'idée d'un fascisme universel, que le Duce répandait depuis longtemps et qu'il finançait largement dans de nombreux pays européens. Quant aux historiens, la place occupée par le nouveau régime grec a été complètement gommée par l'événement successif, voire la guerre entre l'Italie et la Grèce déclarée par Mussolini le 28 octobre 1940, après la " victoire " fasciste sur la France. Il s'agit évidemment d'un oubli dû au fait que les années 1936-1938 ont été tellement denses de faits importants sur l'attention des historiens de toute origine ont traité le coup d'état grec comme un fait mineur, mais en réalité, il ne l'était point.

12/2014

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Ouvrages généraux

L'autre occupation. L'Italie fasciste en France - 1940-1943

De 1938 à 1940, l'existence d'un programme de revendications territoriales de l'Italie fasciste sur la France et le renforcement de l'Axe Rome-Berlin rendent impossible une entente réelle franco-italienne et conduisent au contraire à l'entrée en guerre de l'Italie contre la France le 10 juin 1940. Malgré une bataille des Alpes peu couronnée de succès mais grâce à la signature d'une convention d'armistice, l'Italie de Mussolini peut occuper de facto une partie du territoire métropolitain français. Quoique limitée dans sa superficie du 25 juin 1940 au 11 novembre 1942, l'occupation italienne se développe avec ses propres caractéristiques et s'inscrit dans une configuration géopolitique nouvelle. L'occupation incarne ainsi la revendication fasciste d'une place privilégiée au sein du nouvel ordre européen mais aussi la réalisation possible des ambitions territoriales énoncées depuis 1938, les deux au détriment de la France. L'extension de l'Occupation, du 11 novembre 1942 au 8 septembre 1943, semble accentuer dans un premier temps cette emprise italienne sur la France et son territoire, mais la politique souveraine de l'occupant italien est éphémère puisque deux mois à peine après la chute du gouvernement fasciste, le 25 juillet 1943, l'Italie signe l'armistice avec les Alliés mettant fin à la domination italienne sur la France. Agrégée et docteure en Histoire, Diane Grillère a été directrice des projets pédagogiques et numériques à la Fondation Charles-de-Gaulle. Elle enseigne en classe préparatoire au lycée Marcelin Berthelot.

09/2023

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Art contemporain

Le fascisme italien au prisme des arts contemporains. Réinterprétations, remontages, déconstructions

Le fascisme a laissé d'importantes traces dans l'Italie républicaine. Pas seulement pour ce qui concerne les bâtiments et les monuments qui portent clairement l'empreinte fasciste. Mais aussi à travers une persistance de valeurs et de rhétoriques politiques qui se réfèrent au fascisme et qui se sont développées, de manière plus ou moins manifeste, tout au long de la période républicaine et ce, en dépit de principes antifascistes fortement ancrés dans la constitution italienne ainsi que dans la société et la culture de ce pays. Les arts ont réfléchi et continuent de réfléchir sur ce difficile héritage du fascisme et sur cette sorte de mémoire suspendue d'un phénomène qui a marqué de manière traumatique l'histoire du XXe siècle italien et européen. Pour la première fois, de manière analytique et comparative, ce volume vise à analyser les oeuvres artistiques, des arts plastiques au cinéma, du théâtre et de la performance à la littérature, qui, de l'après-guerre à l'époque actuelle, ont jeté un regard critique sur ce passé incommode. L'oeuvre d'art devient ainsi le lieu d'une véritable réélaboration théorique sur la mémoire traumatique, sur la coprésence de temps historiques, sur la concrétion de certains symboles répétés de manière obsessionnelle et sur le retour incessant de la sphère sémantique et idéologique du fascisme - et de son colonialisme impérial - comme objet transcendantal plutôt qu'historique. Une trame interdisciplinaire qui, grâce au prisme des arts contemporains, jette un nouvel éclairage sur les rapports entre l'Italie républicaine et son passé fasciste.

10/2021

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Littérature étrangère

BELLA ITALIA. La douceur de vivre en Italie

"Mon désir initial de vivre en Italie est né entre autres de l'idée que je n'épuiserais jamais les ressources de cette terre sans fin - ses arts, ses paysages, sa langue, sa gastronomie, son histoire. Changer le cours de sa vie en achetant et restaurant cette maison abandonnée, consacrer une partie de chaque année à un autre pays, voilà qui sembla un risque inconsidéré, sinon un acte de folie. Je voulais à cette époque accomplir une chose dont j'ignorais tout. Je pensais - maintenant je sais - que les Italiens prennent plus de temps pour vivre. Après de longues années de mariage et un divorce pénible, je pensais que l'Italie remplacerait plus qu'avantageusement la perte de ce seul homme. Je voulais un vrai changement. Je ne savais pas encore à quel point la chance accompagnait mes voeux". Frances Mayes.

05/1999

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Récits de voyage

Dolce Italia. L'Italie de tous les plaisirs

Rome, Naples, Pérouse, Florence… Le vin, le café, la gastronomie… L'architecture, la peinture, la musique… Dante, Fellini, Pasolini, Casanova… Les souvenirs, les amours, les émotions… Magali Croset-Calisto aime l'Italie avec passion. Convaincue d'y avoir ses racines, elle décide un jour d'aller voir. Depuis, elle cultive les instants de vie à l'italienne, le goût des paysages mythiques et la culture du pays. Le récit hédoniste de ses pérégrinations convie le lecteur au coeur même d'une Italie de tous les plaisirs. Loin du guide touristique, Dolce Italia propose des chroniques intimes dans une Italie foisonnante, et s'adresse à celles et ceux qui souhaitent découvrir l'Italie comme aux amoureux qui la connaissent déjà.

10/2016

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Histoire internationale

Naissance du fascisme. L'Italie de l'armistice à la marche sur Rome

Publié en 1938 sous le pseudonyme de A. Rossi, et plusieurs fois réédité depuis, Naissance du fascisme analyse, avec une rare lucidité, l'apparition et le développement en Italie du phénomène historique le plus important de la première moitié du siècle. " De l'histoire la plus sûre ", dit Charles-André Julien dans son avant-propos. Par l'ampleur et la sûreté de la documentation. Par cette passion qui anime et ne trahit pas. Par une prodigieuse curiosité des faits relevée d'un sens profond des forces politiques et sociales. Par un don d'écrivain. Mis au pilon pendant la guerre sur l'ordre des Allemands, cet ouvrage, dont la portée dépasse de beaucoup le cadre chronologique et géographique volontairement limité, reste encore, comme le souligne Ignazio Silone dans sa préface, " le meilleur, c'est-à-dire le plus vivant, le plus véridique, le plus instructif de tous ceux qu'on a publiés jusqu'à présent ".

10/2004

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Actualité et médias

Fascisme. L'alerte

Fascisme : ce mot pourrait sembler réservé au vocabulaire des livres d'histoire plutôt qu'à un essai d'actualité. Madeleine Albright s'appuie sur son enfance vécue dans une Europe déchirée par la Seconde Guerre mondiale et sur la brillante carrière de diplomate pour montrer comment le fascisme n'a pas seulement été le fait du XXe siècle, mais combien il pèse sur les relations internationales, aujourd'hui plus que jamais depuis 1945. L'élan de démocratie qui a traversé le monde à la suite de la chute du mur de Berlin semble en train de s'inverser. L'auteur a non seulement étudié l'histoire, mais elle a contribué à la façonner. Cet ouvrage est un appel à une prise de conscience générale et à l'action. Faisant mémoire des mécanismes qui ont fait les grands fascismes du XXe siècle et analysant les signaux faibles et inquiétants de nombreux pouvoirs politiques nouvellement en place, à commencer par les Etats-Unis, Madeleine Albright invite le lecteur à une véritable prise de conscience politique. La démocratie est un trésor précieux, mais fragile. Pour la défendre, il faut d'abord en décrypter les menaces. C'est toute l'ambition de ce livre. AUTEUR Madeleine Korbel Albright est une diplomate et une femme politique américaine. Membre du Parti démocrate, elle fut ambassadrice américaine aux Nations unies de 1993 à 1997 puis secrétaire D'Etat des Etats-Unis entre 1997 et 2001 dans l'administration du président Bill Clinton.

03/2019

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Philosophie

Reconnaître le fascisme

"Je crois possible d'établir une liste de caractéristiques typiques de ce que j'appelle l'Ur-fascisme, c'est-à-dire le fascisme primitif et éternel. L'Ur-fascisme est toujours autour de nous, parfois en civil. Ce serait tellement plus confortable si quelqu'un s'avançait sur la scène du monde pour dire "Je veux rouvrir Auschwitz...". Hélas, la vie n'est pas aussi simple. L'Ur fascisme est susceptible de revenir sous les apparences les plus innocentes. Notre devoir est de le démasquer, de montrer du doigt chacune de ses nouvelles formes - chaque jour, dans chaque partie du monde". Umberto Eco mêle ici souvenirs personnels de sa jeunesse sous le fascisme et analyse structurelle des 14 archétypes du fascisme primitif et éternel.

04/2017

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Italie

Le parfait fasciste. Amour, pouvoir et morale dans l'Italie de Mussolini

Lorsque Attilio Teruzzi, officier militaire décoré, épousa une jeune juive américaine à l'orée d'une brillante carrière de chanteuse d'opéra, sa bonne fortune semblait acquise. Le mariage fut couronné par la bénédiction de Mussolini en personne. Pourtant, trois ans plus tard, ce converti de la première heure à la cause fasciste, devenu commandant des Chemises noires, répudia sa femme, l'accusant d'avoir compromis son honneur masculin. C'est avec une autre jeune femme juive et étrangère que Teruzzi se dota d'un semblant de vie familiale, complétée par la naissance d'une enfant. Alors que les nazis s'impatientaient, il se trouvait nanti de deux épouses juives, l'une qu'il ne pouvait épouser légalement, l'autre dont il ne pouvait divorcer. A travers le récit intime d'une cour tapageuse et d'un mariage désastreux – brillamment reconstitué grâce à des lettres de famille et des archives judiciaires –, Le parfait fasciste nous invite au grand spectacle de l'ascension et de la chute de Mussolini. Teruzzi y apparaît comme un spécimen exemplaire de l'homme nouveau fasciste : conformiste, intéressé, sans scrupule, violent et opportuniste, en plus d'être un jouisseur effréné. Dans cette étude historique majeure, Victoria de Grazia nous rappelle que le privé est toujours politique dans la quête fasciste de la virilité et du pouvoir. Un portrait érudit et captivant des deux décennies du régime fasciste porté par deux récits – l'un politique et public, l'autre personnel et privé – savamment entrelacés.

09/2023

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Histoire internationale

Les régimes totalitaires de 1917 à 1945 (URSS, Italie, Allemagne, Japon). 2e édition

Comment sont apparus et comment ont évolué les régimes soviétique, fasciste et nazi ? Quelles furent les spécificités de chacun ? Quels ont été les liens de continuité entre la Russie tsariste et l'URSS ? Le fascisme italien fut-il un " totalitarisme interrompu " (Pierre Milza) ? Quelles sont les origines du nazisme ? N'eut-il pas, en partie, des racines idéologiques... françaises ? Les totalitarismes posent aussi le problème de la responsabilité individuelle. Comment comprendre la forte adhésion de la population en Italie ou en Allemagne ? Autant de questions auxquelles ce livre répond de façon claire et précise en s'appuyant sur le renouvellement historiographique des dernières décennies.

10/2020

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ouvrages généraux

Europa ! Les projets européens de l'Allemagne nazie et de l'Italie fasciste

Rejetant les traités conclus à la fin de la Première Guerre mondiale, et travaillées par des idéologies mortifères – racisme biologique et hypernationalisme –, les puissances européennes de l'Axe ont occupé la quasi-totalité du continent (hormis les pays neutres et la Grande-Bretagne) et ont initié de nombreux projets pour le réorganiser et le dominer. On sait que certains territoires avaient vocation à être purement et simplement annexés. D'autres, à devenir des colonies de peuplement, comme une partie de la Pologne et la Russie, dont trente millions d'habitants devaient être expulsés. Enfin, les pays de l'Europe occidentale et des Balkans seraient durablement vassalisés, avec des régimes alignés. Mais on sait moins que Rome et Berlin préparaient un " ordre nouveau en Europe ", totalitaire et autarcique, certes dirigé de Berlin et dans une moindre mesure de Rome, mais avec une union géopolitique et économique du continent, et un projet culturel et social " corporatiste " original. Les divisions internes à Rome et à Berlin, les désaccords entre les deux capitales et, à partir de 1943, les défaites, firent échouer tout cela, même si le projet d'une organisation de l'Europe survécut à 1945. Remontant en amont, en particulier aux idées politiques de l'entre-deux-guerres et prolongeant ses observations sur l'après-guerre et les premières réorganisations du continent, Georges-Henri Soutou aborde ce sujet capital sous ses multiples aspects : intellectuel, politique, militaire, diplomatique et économique. Fort d'une documentation recueillie aux quatre coins de l'Europe, il en vient à renouveler entièrement l'histoire de la Seconde Guerre mondiale.

09/2021

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Historique

Mussolini

Tous les chemins mènent à Rome. Au sortir de la Première guerre mondiale, Benito Mussolini prend la tête d'un mouvement révolutionnaire et violent, le fascisme, regroupant les déçus de la victoire " mutilée " italienne. Ils aspirent au retour d'une " Grande Italie ". Il prend la tête du gouvernement en 1922 et impose une " révolution fasciste " en refondant entièrement le système politique et économique. Son grand dessein est de créer une Italie nouvelle, organisée et puissante avec à sa tête, un chef infaillible, le Duce (le "guide"). Il s'attache en parallèle a faire de Rome le centre du pouvoir et la nouvelle citeé idéale, conforme aux idéaux du fascisme afin de faire de la ville une véritable vitrine du régime et une capitale impériale. Davide Goy et Luca Blengino, avec l'historienne Catherine Brice, retracent la mise en place du Fascisme du point de vue de Rome, littéralement rebâtie par un Mussolini modelant le visage de cette ville éternelle à l'image du fascisme conquérant.

11/2022

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Histoire internationale

L'ITALIE CONTEMPORAINE. Du Risorgimento à la chute du fascisme, 2ème édition mise à jour

A l'aube du 20 septembre 1870, les troupes du général Cadorna entrent dans Rome par la brèche que viennent d'ouvrir leurs canons dans la Porta Pia. Le dernier acte de l'unité italienne s'achève, un peu plus d'un demi-siècle après que le congrès de Vienne eut mis en place un ordre international destiné à contenir la poussée des nationalités. " L'Italie est faite, dira Massimo d'Azeglio, maintenant il reste à faire les Italiens ", autrement dit à surmonter les obstacles que représentent l'hétérogénéité des régions, la diversité des mœurs et des dialectes, l'absence de base économique solide, une société archaïque et le jeu international des grandes puissances, pour faire de " l'expression géographique " raillée par Metternich un Etat-nation figurant parmi les principaux acteurs du jeu européen. Des solutions seront trouvées qui vont du libéralisme au fascisme, puis à la démocratie politique forgée dans la lutte contre la dictacture totalitaire. En 1945, au moment où s'effondre l'éphémère " République sociale " de Mussolini, l'Italie touche au fond de l'abîme. Et pourtant, écrasée, humiliée, vaincue, c'est bien la nation italienne surgie de la Résistance qui va, en peu d'années, poser les bases d'un renouveau qui fait aujourd'hui de la péninsule la cinquième puissance économique du monde.

07/1998

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Histoire internationale

Les Fascismes

Depuis qu'il est apparu dans le vocabulaire politique, il y a plus de soixante ans, le terme fascisme a servi à désigner tant de mouvements, régimes, attitudes personnelles et collectives, il s'est chargé de tant de considérations morales et idéologiques, qu'il a fini par recouvrir à peu près n'importe quelle forme de manifestations autoritaires. Peut-être le moment est-il venu de mettre un peu d'ordre dans les idées ? Avant de s'interroger sur l'expansion du fascisme dans le monde et sur sa permanence jusqu'à nos jours, Pierre Milza dégage les traits spécifiques du phénomène fasciste et élabore une grille d'interprétation à laquelle pourront être confrontées les diverses formes de dictature nationaliste. Définir le fascisme revient à écrire son histoire. L'auteur, qui étudie le fascisme italien et le national-socialisme de leurs origines, à l'aube du siècle, jusqu'à l'effondrement de 1945, fonde son analyse sur les données historiques concrètes qui ont présidé à la naissance et au développement des fascismes : difficultés économiques et sociales du premier après-guerre, dépression des années 30, déstructuration des sociétés traditionnelles accompagnant la révolution industrielle, incapacité des élites à intégrer les masses, absence dans certains pays de traditions démocratiques, traumatisme du premier conflit mondial et de la révolution d'Octobre. Avec le même souci d'écarter les à priori théoriques et idéologiques, Pierre Milza examine les phénomènes de diffusion et d'imitation du fascisme dans le monde avant 1945 et depuis cette date, pour conclure que les dictatures du temps présent n'ont plus grand-chose à voir avec les totalitarismes hitlérien et mussolinien. Ce qui ne signifie pas qu'elles soient nécessairement moins inhumaines, ni que les démocraties soient définitivement à l'abri d'un retour, sous d'autres formes, à la barbarie des années brunes.

07/1985

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Manifestes extrémistes

Socialisme fasciste

Issu de la gauche républicaine et progressiste, Drieu la Rochelle (1893-1945) se placera dans les années 1930 dans la lignée du premier socialisme français, celui de Saint-Simon, Proudhon et Charles Fourier, ce qui le conduira à adhérer en 1936 au Parti populaire français, fondé par Jacques Doriot, et à devenir, jusqu'à sa rupture avec le PPF en 1939, éditorialiste de la publication du mouvement, L'Emancipation nationale. En 1943, alors que chacun sait que tout est perdu pour les partisans de la collaboration, Drieu la Rochelle, dans un ultime geste de provocation, adhèrera de nouveau au Parti populaire français, tout en confiant à son journal son admiration pour le stalinisme". Dès 1918, j'ai flairé dans le communisme russe, le moyen de produire une nouvelle aristocratie. Je ne m'étais pas trompé. Je cherche maintenant dans le socialisme de forme européenne, dans le fascisme, cette nouvelle aristocratie. Une jeune aristocratie qui ne sera point fondée sur l'argent, mais sur le mérite". telle est la profession de foi que Pierre Drieu la Rochelle nous fait dans Socialisme fasciste, un ouvrage publié en 1934 et qui n'avait jamais été réédité. "Je suis plus européen que jamais et plus que jamais je dénonce la guerre comme un geste perverti, inverti qui, entraînant ce qui reste de virilité en Europe, la détruira sans gloire, en un instant. Mais je ne crois pas le fascisme particulièrement coupable de cette folie, bien que je la dénonce chez lui comme dans les autres mouvements mondiaux. Par ailleurs, je vois dans le fascisme un instrument efficace pour détruire le vieux capitalisme. Dégoûté de la bêtise et de la lâcheté des partis socialistes et communistes en Europe, qui ne se sont nullement assimilé la jeunesse magnifique de la révolution russe et masquent sous des mots d'ordre, empruntés et incompris, une vieille tendance démocratique complètement gâteuse, il m'a bien fallu me rabattre sur la seule force capable en Europe de porter des coups au sinistre et mortel complexe : démocratie et capitalisme. J'apprécie le risque où je me jette, mais aussi j'ai approché d'assez près la politique pour savoir que la politique est le lieu même du risque et de l'épreuve. Il est temps de se jeter à l'eau" (Pierre Drieu la Rochelle).

09/2021

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Histoire de France

Fascisme français ? La controverse

La France a-t-elle été le laboratoire du fascisme avant d'en être la plus pure réalisation avec le régime de Vichy ? C'est la thèse défendue de livre en livre par l'historien israélien Zeev Sternhell, objet d'une controverse à rebondissements. Au-delà des querelles de personnes, et en se limitant strictement à la discussion intellectuelle, une mise au point dépassionnée s'impose. Serge Berstein et Michel Winock s'y emploient dans ce livre, avec le concours d'historiens français et étrangers. Non, le fascisme ne prit jamais en France l'allure d'un mouvement de masse. Et, s'il y eut bien une «imprégnation fasciste» dans les années 1930, elle fut surtout le fait d'intellectuels dont Zeev Sternhell grossit l'influence. Une analyse salutaire et sans concession qui déconstruit le mythe des «origines françaises du fascisme».

10/2014

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Critique littéraire

Naissance littéraire du fascisme

Fin 1897 l'innocence du capitaine Dreyfus éclate au grand jour. S'opère alors un étonnant chassé-croisé. Bernard Lazare, le premier à avoir réfuté publiquement la thèse d'un Dreyfus coupable, se retire de la scène médiatique. Alors que Maurice Barrès, jusqu'ici silencieux, s'engage dans le déni de l'évidence : l'injustice commise à l'égard du capitaine juif. Le livre d'Uri Eisenzweig se penche sur ce moment paradoxal. Il en propose une interprétation touchant aux positions de fond de ces deux penseurs majeurs du dreyfusisme et de l'antidreyfusisme. Marqués par une même sensibilité littéraire fin de siècle, tous deux rejettent le récit comme forme privilégiée du vrai. C'est ce rejet qui, après avoir guidé son geste pionnier de démystification, écarte l'anarchiste Lazare du combat centré sur l'effort de raconter la vérité - dont le "J'accuse !" de Zola est le modèle. En même temps, la fascination pour une vérité échappant au récit génère chez Barrès une imagination romanesque qui, transposée au domaine politique, annonce le fascisme : une conception de la Nation comme entité organique enracinée, fatalement menacée par toute altérité, tout récit. A cette vision du monde correspondent un refus des valeurs universelles et un déterminisme racial. Le livre se termine sur une lecture du superbe journal d'une femme de chambre (1900) d'Octave Mirbeau. Inversant le rapport barrésien entre récit et vérité, ce roman est le premier à souligner que l'imaginaire fasciste naissant est indissociable d'un nouveau statut littéraire pour l'Autre - ici, le juif, tel que le représente l'antisémitisme.

10/2013

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Histoire internationale

Le fascisme en action

Qu'est-ce que le fascisme ? En réponse à cette question, maints historiens, sociologues ou politiques se sont employés à identifier une essence et à donner une définition abstraite du phénomène. Robert 0. Paxton. lui, a voulu partir du vécu historique. Il suit, étape par étape, comment germent les mouvements fascistes, comment ils prennent leur place dans un système politique en crise, comment ils accèdent au pouvoir, en exploitant. les difficultés d'une société aux abois et en profitant de nombreuses complicités jusqu'au cœur de l'establishment. Le chef " charismatique ", les hommes de main et les propagandistes ne sont pas absents, mais relégués à leur juste place dans un phénomène politique global.

04/2004

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Actualité politique internatio

Azadi. Liberté, fascisme, fiction

Azadi signifie "liberté" en ourdou. Il s'agit, à l'origine, d'un cri de ralliement cachemiri contre le gouvernement indien qui a été repris par le peuple lui-même pour protester contre ses dirigeants. Dans ce recueil d'essais brûlants d'actualité, Arundhati Roy nous met au défi de réfléchir sur le sens de la liberté dans un monde où l'autoritarisme va croissant. A travers ces textes, et ces temps troublés, elle explore l'importance du langage, le rôle de la fiction et de l'imagination, ainsi que les répercussions de la crise sanitaire sur la société indienne. Pour Arundhati Roy, la pandémie que nous traversons fait figure de portail entre un monde et un autre. En dépit de la maladie et de la dévastation qu'elle produit dans son sillage, elle représente peut-être aussi une chance pour l'humanité d'inventer un monde différent.

03/2021