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Ivan Jablonka Laetitia ou la fin des hommes

Extraits

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Littérature française

Laëtitia ou la fin des hommes

Dans la nuit du 18 au 19 janvier 2011, Laëtitia Perrais a été enlevée à 50 mètres de chez elle, avant d'être poignardée et étranglée. Il a fallu des semaines pour retrouver son corps. Elle avait 18 ans. Ce fait divers s'est transformé en affaire d'Etat : Nicolas Sarkozy, alors président de la République, a reproché aux juges de ne pas avoir assuré le suivi du "présumé coupable", précipitant 8 000 magistrats dans la rue, en février 2011. Mais Laëtitia Perrais n'est pas un fait divers. Comment peut-on réduire la vie de quelqu'un à sa mort, au crime qui l'a emporté ? Pendant deux ans, Ivan Jablonka a rencontré les proches de la jeune fille, sa soeur jumelle, ses parents, ses amis, les responsables des services sociaux, ainsi que l'ensemble des acteurs de l'enquête, gendarmes, juges d'instruction, procureurs, avocats et journalistes, avant d'assister au procès du meurtrier, en octobre 2015. De cette manière, Ivan Jablonka a pu reconstituer l'histoire de Laëtitia. Il a étudié le fait divers comme un objet d'histoire, et la vie de Laëtitia comme un fait social. Car, dès sa plus jeune enfance, Laëtitia a été maltraitée, accoutumée à vivre dans la peur, et ce parcours de violences éclaire à la fois sa fin tragique et notre société tout entière : un monde où les femmes se font harceler, frapper, violer, tuer. Ivan Jablonka poursuit son projet d'exploration des frontières entre littérature, histoire et sciences sociales. Ce livre est une expérience d'écriture autant qu'une enquête, destinée à rendre à Laëtitia sa singularité et sa dignité.

08/2016

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Littérature anglo-saxonne

La fin des hommes

2025, une mystérieuse maladie, baptisée le Fléau, se répand dans le monde entier. Elle semble ne toucher que les hommes, et très vite, les fils, les maris et les pères meurent. Tandis qu’une moitié du monde s’écroule, des femmes s’élèvent et réagissent, de l'Ecosse à Singapour, de la Russie aux Etats-Unis. Le Dr. MacLean qui reste en première ligne des soins aux patients ; Catherine, une historienne déterminée à retracer les histoires humaines derrière le Fléau ; ou encore Dawn, analyste du renseignement, chargée d'aider le gouvernement à forger une nouvelle société : chacune tente à sa manière d’agir face aux conséquences dévastatrices de la maladie, et de trouver un nouvel équilibre.

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Littérature anglo-saxonne

La fin des hommes

2025, une mystérieuse maladie, baptisée le Fléau, se répand dans le monde entier. Elle semble ne toucher que les hommes, et très vite, les fils, les maris et les pères meurent. Tandis qu’une moitié du monde s’écroule, des femmes s’élèvent et réagissent, de l'Ecosse à Singapour, de la Russie aux Etats-Unis. Le Dr. MacLean qui reste en première ligne des soins aux patients ; Catherine, une historienne déterminée à retracer les histoires humaines derrière le Fléau ; ou encore Dawn, analyste du renseignement, chargée d'aider le gouvernement à forger une nouvelle société : chacune tente à sa manière d’agir face aux conséquences dévastatrices de la maladie, et de trouver un nouvel équilibre.

05/2023

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Littérature française

Un garçon comme vous et moi

De livre en livre, Ivan Jablonka ouvre des voies nouvelles. Avec une audace et une créativité peu communes, il invente ses sujets et ses formes. Après Laëtitia, après En camping-car, il explore sa "garçonnité" dans les années 1970-1980, s'interrogeant sur le "nous-garçons" et les frontières incertaines entre masculin et féminin. De sa famille au service militaire en passant par l'école, il raconte sa formation au fil d'une enquête souvent poignante, parfois drôle - toujours passionnante - ois beaucoup pourront se reconnaître. Car cette "autobiographie de genre" dévoile une intimité à la fois individuelle, sociale et politique : l'histoire d'une génération. Avec une honnêteté troublante, Ivan Jablonka analyse le "malaise dans le masculin" qui fut le sien, restituant le vif et l'éclat de l'enfance dans ses enthousiasmes, ses émois et ses peines.

01/2021

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Europe centrale et orientale

Je vous écris d'Auschwitz. Les lettres retrouvées (Préface d'Ivan Jablonka)

A partir d'archives inédites, ce livre dévoile un pan méconnu de l'histoire de la Shoah - la Brief-Aktion -, tout en honorant la mémoire des victimes.

05/2022

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Sociologie

Le corps des autres

Le corps des autres Les esthéticiennes s'occupent du corps des autres. Grâce à leur savoir-faire, elles embellissent, détendent, apportent fierté ou séduction. Ces professionnelles de l'esthétique ne se contentent pas d'épiler : elles soignent aussi bien les corps que les esprits par leur capacité d'écoute et leurs qualités humaines, endossant le rôle du psy, du coach, de l'infirmière ou de l'assistante sociale. Pour inverser le mépris qu'elles subissent parfois, il faut se tenir à leurs côtés et comprendre leur travail dans ces fabriques de la beauté moderne. Ivan Jablonka Historien et éditeur, il a publié de nombreux ouvrages au Seuil, parmi lesquels Histoire des grands-parents que je n'ai pas eus (2012), Laëtitia ou la fin des hommes (2016), En camping-car (2018) et Des hommes justes (2019). Ses livres sont traduits en quatorze langues.

10/2020

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Philosophie

L'Homme achevé. Ou la fin des rêves

Ce livre, qui fait suite aux deux essais L'homme seul et L'homme religieux, est une vaste réflexion sur l'homme, la culture, la civilisation, une manière de " requiem pour un temps défunt ". L'humanité a vécu son enfance du néolithique à 1960. De 1960 à 1975, elle connut une adolescence effervescente et agitée. À partir de 1975, elle est entrée dans l'âge adulte. L'homme était achevé : c'était la fin des rêves. La revanche de la réalité, avec prédominance sur l'imagination, est alors entrée en action. Une période nouvelle qui exigeait qu'on récrive l'Histoire. Dans cette perspective. Depuis la sortie de l'animalité, jusqu'à notre époque. Jusqu'à la fin de l'Histoire " d'avant " et l'amorce de l'Histoire " d'après ". Celle que nous vivons aujourd'hui. Claude Frochaux fait des études classiques au gymnase de Neuchâtel qu'il interrompt à 17 ans pour se consacrer entièrement à sa passion du livre et de l'écrit. En 1954, il commence un apprentissage de libraire à la librairie Payot à Lausanne et obtient un diplôme de libraire en 1956. De 1956 à 1958, il travaille à la libraire Payot de Zurich et participe, par deux longs articles, l'un consacré au théâtre contemporain et l'autre à Georges Bataille, à la revue Présence animée par Gilbert Troilliet. De 1958 à 1959, libraire à Londres, Claude Frochaux participe, sans travaux concrets, au Free Cinema Group de Lindsay Anderson en même temps qu'il adresse quelques articles sur le cinéma anglais à La Tribune de Genève. De retour en Suisse il est libraire à Genève de 1959 à 1962, réalise un voyage au Moyen Orient en pratiquant un peu de journalisme libre. De 1962 à 1964, il part travailler à Paris comme libraire et éditeur chez Jean-Jacques Pauvert, Le Palimugre.

03/2012

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Histoire de France

Histoire des grands-parents que je n'ai pas eus. Une enquête

Je suis parti, en historien, sur les traces des grands-parents que je n'ai pas eus. Leur vie s'achève longtemps avant que la mienne ne commence : Matès et Idesa Jablonka sont autant mes proches que de parfaits étrangers. Ils ne sont pas célèbres. Pourchassés comme communistes en Pologne, étrangers illégaux en France, Juifs sous le régime de Vichy, ils ont vécu toute leur vie dans la clandestinité. Ils ont été emportés par les tragédies du XXe siècle : le stalinisme, la montée des périls, la Seconde Guerre mondiale, la destruction du judaïsme européen. Pour écrire ce livre, j'ai exploré une vingtaine de dépôts d'archives et rencontré de nombreux témoins en France, en Pologne, en Israël, en Argentine, aux Etats-Unis. Ai-je cherché à être objectif ? Cela ne veut pas dire grand-chose, car nous sommes rivés au présent, enfermés en nous-mêmes. Mon pari implique plutôt la mise à distance la plus rigoureuse et l'investissement le plus total. Il est vain d'opposer scientificité et engagement, faits extérieurs et passion de celui qui les consigne, histoire et art de conter, car l'émotion ne provient pas du pathos ou de l'accumulation de superlatifs : elle jaillit de notre tension vers la vérité. Elle est la pierre de touche d'une littérature qui satisfait aux exigences de la méthode.

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Critique littéraire

Les vérités inavouables de Jean Genet

Délinquant et homosexuel revendiqué, admirateur des grands criminels et des terroristes, Genet a toujours fasciné. Haï par la droite, encensé par Sartre, Foucault et Derrida, il s'est efforcé toute sa vie de subvertir la morale judéo-chrétienne occidentale. Aujourd'hui, le personnage de Genet est devenu un symbole de résistance à l'injustice et à l'oppression ; mais cette vision escamote totalement l'" autre Genet " le pupille de l'Assistance publique choyé par sa famille d'accueil, le déclassé aigri et antisémite que fascinent les crimes de la Milice et les camps de la mort nazis. Une nouvelle approche de Genet s'impose. L'étude de son dossier à l'Assistance publique, resté inédit à ce jour, et les parallèles entre son esthétique et l'idéal fasciste permettent de déconstruire les interprétations bien-pensantes. Fondée sur les travaux de Bourdieu, Ricœur et Jauss, l'étude d'Ivan Jablonka est une tentative d'histoire-problème dans la tradition de l'école des Annales, mais rapportée au domaine de la littérature. Pour cette raison, Les Vérités inavouables de Jean Genet ne constituent pas seulement une biographie démystificatrice ; c'est aussi un essai sur l'un des plus grands auteurs contemporains, propre à éclairer son univers littéraire et plus généralement l'histoire culturelle de la France au XXe- siècle.

10/2004

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Littérature française

En camping-car

Le camping-car nous a emmenés au Portugal, en Grèce, au Maroc, à Tolède, à Venise. Il était pratique, génialement conçu. Il m'a appris à être libre, tout en restant fidèle aux chemins de l'exil. Par la suite, j'ai toujours gardé une tendresse pour les voyages de mon enfance, pour cette vie bringuebalante et émerveillée, sans horaires ni impératifs. La vie en camping-car. I. J. Dans ce livre, Ivan Jablonka esquisse une socio-histoire de son enfance, transformant l'autobiographie en récit collectif, portrait d'une époque.

01/2018

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Sociologie

Des hommes justes. Du patriarcat aux nouvelles masculinités

Comment empêcher les hommes de bafouer les droits des femmes ? En matière d'égalité entre les sexes, qu'est-ce qu'un "mec bien" ? Il est urgent aujourd'hui de définir une morale du masculin pour toutes les sphères sociales : famille, entreprise, religion, politique, ville, sexualité, langage. Parce que la justice de genre est l'une des conditions de la démocratie, nous avons besoin d'inventer de nouvelles masculinités : des hommes égalitaires, en rupture avec le patriarcat, épris de respect plus que de pouvoir. Juste des hommes, mais des hommes justes.

08/2019

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Histoire de France

L'enfant-Shoah

Pendant la seconde guerre mondiale, un million et demi d'enfants juifs ont été assassinés. En 1945, ceux qui vivent encore sont, à proprement parler, des survivants. Cachés pendant la guerre, rescapés des camps, orphelins, confiés à des maisons d'enfants ou élevés par des parents brisés, tous sont voués à grandir dans l'ombre de la Shoah. Comment se construire avec le poids d'un si lourd héritage, environné par la mort, l'absence, le secret, la folie ou la honte ? Qu'ils aient grandi en France, en Grande-Bretagne, en Pologne, en Israël ou aux Etats-Unis, ces enfants ont appris un métier, se sont mariés, ont mené leur vie comme tout un chacun. Ils ont raconté ou omis de raconter leurs épreuves à leurs propres enfants, qui sont devenus, nolens volens, les dépositaires de leur histoire. Ce livre pluridisciplinaire est consacré à une tragédie qui nourrit un immense effort de recherche et de témoignage sur des thèmes cruciaux : la sortie de guerre et la circulation internationale des enfants ; le rôle des Nations-Unies, des Etats et des Eglises ; les maisons d'enfants et leur pédagogie ; l'intégration des enfants devenus adultes ; le travail de deuil à travers la parole ou l'écriture ; la transmission de la mémoire ; l'éclosion de la troisième génération.

04/2014

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Déportation

Histoire des grands-parents que je n'ai pas eus. Une enquête

" Je suis parti en historien sur les traces des grands-parents que je n'ai pas eus. Matès et Idesa Jablonka sont autant mes proches que de parfaits étrangers. Leur vie s'achève longtemps avant que la mienne ne commence. Ils ne sont pas célèbres. Ils n'ont rien dit ou fait de mémorable. Ils ont été emportés par les tragédies du XXe siècle : le stalinisme, la Deuxième Guerre mondiale, la destruction du judaïsme européen.Pour écrire ce livre, à la fois oeuvre d'histoire et biographie familiale, j'ai exploré une vingtaine de dépôts d'archives et rencontré de nombreux témoins, en France, en Pologne en Israël, en Argentine, aux Etats-Unis. J'ai cherché à être non pas objectif - cela ne veut rien dire, car nous sommes rivés au présent, enfermés en nous-mêmes -, mais radicalement honnête. Cette transparence vis-à-vis de soi implique à la fois la mise à distance la plus rigoureuse et l'investissement le plus total. La double nécessité de dire "je" et de fuir le ton emphatique que les circonstances pourraient justifier, le devoir de faire part de mes certitudes comme de mes doutes, de mes intuitions comme de mes renoncements, rendent, je l'espère, mon travail plus solide. "

01/2023

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Sciences historiques

Ni père ni mère. Histoire des enfants de l'Assistance publique (1874-1939)

Les orphelins de saint Vincent de Paul, les pupilles de l'Assistance publique et les enfants de la DDASS incarnent le dénuement des petites victimes face à la dureté des hommes. Les figures du Petit Poucet et de Cosette, délaissés tout jeunes par leurs parents, peuplent notre imaginaire. Aujourd'hui, l'abandon d'enfants n'existe quasiment plus en France; pourtant, au début du XIXe siècle, ce sont 30000 nouveau-nés qui étaient recueillis chaque année par les hospices. Dans les villages où ils étaient placés, le quotidien des "bâtards" était bien souvent marqué par le froid, la faim, la maladie et la honte. Renouant avec l'optimisme de la Révolution française, la Troisième République a eu la volonté de mettre un terme à cette situation; mais l'égalité des chances est restée un mirage. Cette ambition manquée engage l'historien à ressusciter un univers de filles-mères, de meneurs, de nourrices, de gratte-papier, qui tous vivaient de la circulation des enfants sans famille, cette industrie à la fois humanitaire et cruelle. En faisant entendre les voix qui vibrent dans les archives, Ni père ni mère tente de comprendre l'expérience du vivre-sans-parents, où se mêlent sentiment d'humiliation, solitude et liberté.

02/2006

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Sciences historiques

L'Histoire est une littérature contemporaine. Manifeste pour les sciences sociales

"L'histoire n'est pas fiction, la sociologie n'est pas roman, l'anthropologie n'est pas exotisme, et toutes trois obéissent à des exigences de méthode. À l'intérieur de ce cadre, rien n'empêche le chercheur d'écrire. La littérarité des sciences sociales ne renvoie pas à une technique, mais à un choix : le chercheur est placé devant une possibilité d'écriture. Concilier sciences sociales et créativité littéraire, c'est tenter d'écrire de manière plus libre, plus originale, plus juste, plus réflexive, non pour relâcher la scientificité de la recherche, mais au contraire pour la renforcer. Réciproquement, une possibilité de connaissance s'offre à l'écrivain : la littérature est douée d'une aptitude historique, sociologique, anthropologique. Les écrits du réel - reportages, enquêtes, récits de vie, témoignages - forment une littérature ouverte sur le monde, traversée par des raisonnements, désireuse non seulement de représenter le réel, mais de le comprendre. Ecrire pour dire du vrai. Comme l'histoire peut être une littérature contemporaine, la littérature a quelque chose d'une histoire contemporaine ; et l'on pourrait dire la même chose des autres sciences sociales. Il y a là des perspectives nouvelles pour le siècle qui s'ouvre."

09/2014

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Critique

Le Troisième Continent. Ou la littérature du réel. Ou la littérature du réel

Depuis le XIXe siècle, notre mappemonde intellectuelle est occupée par deux continents : la fiction romanesque et la recherche savante. Mais ce partage du monde est de plus en plus contesté.
Récits, témoignages, biographies, reportages, journaux intimes : tous ces écrits du réel composent une autre littérature, animée par la volonté de comprendre. Ils sont nourris et structurés par les sciences sociales, qui ont aussi un potentiel littéraire. Car la recherche – dès lors qu’elle analyse son point de vue, dit « je » et ose écrire – est une recherche sur ses propres formes.
Quand la littérature rencontre les sciences sociales, c’est un troisième continent qui émerge : des terres où fleurissent les enquêtes, où se comprend notre histoire, où la recherche se réconcilie avec la création, où s’invente une littérature-vérité distincte de la littérature-fiction comme de la littérature grise. En s’engageant dans son exploration, ce livre propose une nouvelle cartographie des savoirs et des écritures.

Écrivain et éditeur, Ivan Jablonka est professeur d’histoire à l’université Sorbonne Paris Nord, membre de l’IUF. Ses livres, parmi lesquels Histoire des grands-parents que je n’ai pas eus (2012), Laëtitia (2016), Des hommes justes (2019) et Goldman (2023), sont traduits en quinze langues.

02/2024

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Littérature française

LA FIN DES HOMMES TOME 1 . LES GRANDES FAMILLES

 Les Grandes Familles, prix Goncourt, est l'un des romans les plus célèbres de la littérature française contemporaine. Salué unanime ment par la critique dès sa parution, traduit dans le monde entier et porté à l'écran avec un très vif succès, ce grand roman de société dans la tradition balzacienne et tolstoïenne offre une fresque impitoyable des milieux politiques et financiers entre les deux guerres mondiales.   Nul doute que cette étude de la condition humaine, à travers ceux dont la puissance dirige les destinées collectives, illustre et aide à comprendre l'origine des drames de la société contemporaine.

11/1991

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Géographie physique

Terre des hommes, terres du vin

Caractérisé par son esthétique singulière, le paysage viticole est tout aussi agricole que culturel, et ses qualités intrinsèques hautement symboliques en font un objet patrimonial. Paysages, patrimoines, tradition et innovation, cépages, sont autant d'aspects qui participent à l'intégration des territoires vitivinicoles dans le processus multidimensionnel de mondialisation. Celui-ci consacre à la fois la concurrence mais aussi Le renforcement des échanges entre pays de l'Ancien et du Nouveau Monde du vin, tout en faisant émerger de nouvelles tendances et lieux de consommation. Cette insertion s'accompagne d'une préoccupation grandissante à l'égard des valeurs symboliques et identitaires que portent les paysages viticoles, mais aussi de celle d'une gestion durable de leurs écosystèmes. A la fois passeurs de mémoire, architectes des paysages, agents économiques et de développement territorial, les acteurs du système vitivinicole, en particulier les vignerons, jouent un rôle éminent dans le renforcement de l'attractivité des territoires. La vigne est créatrice de paysages originaux qu'aucune autre culture ne saurait égaler !

04/2021

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Ouvrages généraux

La numérisation des génomes ou la fin du vivant

Singulièrement, la numérisation, avec ses possibilités sans limites ou infinies, côtoie l'irréel du monde de la matière. Comment comprendre que tout ce qui existe peut se résumer en une combinaison de deux chiffres, le " un " et le " zéro ", variable depuis le " un " jusqu'à l'infini ? Le but du présent ouvrage n'est pas de quantifier les effets négatifs de l'évolution, plutôt de comprendre que le chemin de vie des habitants de notre planète Terre est parsemé de bonnes intentions mais surtout de l'inconscience de la responsabilité qui nous a été dévolue, en qualité d'observateurs et de créateurs de ce monde de matière. La numérisation du génome humain risque d'enclencher l'holocauste de l'humanité et nous conduire vers l'involution du vivant sur notre planète Terre.

06/2021

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Histoire et Philosophiesophie

L'HOMME NATUREL. La fin promise des sciences humaines

La publication successive d'une série d'ouvrages consacrée à l'homme ne peut laisser indifférent pour qui s'interroge sur le destin des sciences humaines. Car la naturalisation de l'homme et l'élimination des sciences humaines par les sciences dites " dures " se réalisent confinant l'intuition de Michel Foucault d'une mort prochaine de l'Homme. Jamais l'entreprise de dividuation du corps humain n'aura été si intense puisqu'aucune individualité ne pourrait plus résister à la localisation, à l'identification et au remplacement de ses dividus que sont les gènes, les neurones, les globules. Nous nous proposons ici d'étudier comment ces sciences ont pris peu à peu, depuis le XIXe siècle, le statut de science de l'Homme en réalisant notre nouvelle science unifiée : celle de l'Homme Naturel.

04/1999

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Science-fiction

In fines In fine. A la fin des frontières

Vous allez rentrer dans un monde que vous ne pourrez plus quitter, tant les personnages sont attachants, tant l'approche scientifique est recherchée et accessible, tant l'histoire est prenante et plein de rebondissements inattendus. Vous allez rentrer dans un nouveau monde où tout est possible... Quelles limites atteindront les progrès technologiques des terriens ? L'impossible est toujours repoussé, chaque jour, chaque minute... On peut se prendre à rêver que la science révèlera les plus grands secrets de l'humanité, peut-être même des religions et finalement ceux de nos origines universelles. Ni Larry, Henri ou tout autre protagoniste de cette aventure n'aurait pu imaginer la portée de leur découverte. Bien sûr, ils avaient compris qu'ils étaient à l'orée d'une nouvelle ère pour l'humanité... Mais ce qu'ils ignoraient encore, c'étaient le retentissement universel qui en découlera et qui changera " les humanités " à tout jamais. De la SF, de l'anticipation, des éclats de rire, des larmes, de la philosophie entre les lignes, une pincée d'existentialisme, un autre regard, de l'amour et du rêve vous vous apprêtez à plonger dans In fines In fine... Bon Voyage.

08/2022

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Prière et spiritualité

Lettres à Morris et Laetitia

Un titre s'est imposé immédiatement : Lettres à Morris et Laetitia. Le jeu de mots était facile. Cependant, à y réfléchir, cela allait de soi. Recevoir régulièrement des "lettres" est signe que l'on a de l'importance aux yeux de celui qui nous écrit. Ces lettres transmettent aussi une bonne nouvelle pour les couples et les familles. "Morris" , ou "Maurice" , est un prénom qui tire son origine du peuple Maure, un peuple nomade, toujours en marche. Le prénom "Laetitia" a pour signification la joie, l'allégresse, mais aussi la beauté, le charme. Le "et" entre les deux prénoms marque cette réelle communion à vivre dans le mariage. Ces échanges de lettres s'adressent donc aux couples qui se mettent en marche vers la Joie de l'Amour.

04/2022

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Littérature étrangère

La fin de l'homme rouge. Ou le temps du désenchantement

Armée d'un magnétophone et d'un stylo, Svetlana Alexievitch, avec une acuité, une attention et une fidélité uniques, s'acharne à garder vivante la mémoire de cette tragédie qu'a été l'URSS, à raconter la petite histoire d'une grande utopie. "Le communisme avait un projet insensé : transformer l'homme ancien le vieil Adam. Et cela a marché. En soixante-dix ans et quelques, on a créé dans le laboratoire du marxisme-léninisme un type d'homme particulier, l'Homo sovieticus." C'est lui qu'elle a étudié depuis son premier livre, publié en 1985, cet homme rouge condamné à disparaître avec l'implosion de l'Union soviétique qui ne fut suivie d'aucun procès de Nuremberg malgré les millions de morts du régime. Dans ce magnifique requiem, l'auteur de La Supplication réinvente une forme littéraire polyphonique singulière, qui fait résonner les voix de centaines de témoins brisés. Des humiliés et des offensés, des gens bien, d'autres moins bien, des mères déportées avec leurs enfants, des staliniens impénitents malgré le Goulag, des enthousiastes de la perestroïka ahuris devant le capitalisme triomphant et, aujourd'hui, des citoyens résistant à l'instauration de nouvelles dictatures. Sa méthode : "Je pose des questions non sur le socialisme, mais sur l'amour, la jalousie, l'enfance, la vieillesse. Sur la musique, les danses, les coupes de cheveux. Sur les milliers de détails d'une vie qui a disparu. C'est la seule façon d'insérer la catastrophe dans un cadre familier et d'essayer de raconter quelque chose. De deviner quelque chose... L'histoire ne s'intéresse qu'aux faits, les émotions, elles, restent toujours en marge. Ce n'est pas l'usage de les laisser entrer dans l'histoire. Moi, je regarde le monde avec les yeux d'une littéraire et non d'une historienne." A la fin subsiste cette interrogation lancinante : pourquoi un tel malheur ? Le malheur russe ? Impossible de se départir de cette impression que ce pays a été "l'enfer d'une autre planète".

09/2013

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Romans historiques

La fin de l'homme blanc

Le décor de la Belle époque était truqué. L'appétit de vivre, le raffinement, un étonnant progrès scientifique et technique, masquaient mal les terribles conflits qui agitaient la France, l'Europe et la planète. A Paris et dans le monde, un groupe de jeunes gens tâche d'y survivre et d'y vivre, la belle et libre Hortense, Jean, le journaliste, Jacques, le marin, Nicolas le jeune russe cosmopolite, Egon, le Juncker philosophe. L'intensité même de leurs illusions les mènera dans le mur, ou plutôt au naufrage, puisque la lumière du désastre de Tsou Shi Ma éclaire la fin de ce terrible roman historique. 1905 amène 1914 et 1917, la guerre et la révolution d'où sortira la fin de l'homme blanc. Perdue dans l'histoire, l'héroïne éprouve la terrible angoisse des civilisations mort-vivantes : se trouver niées et calomniées par leurs héritiers.

10/2018

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Critique

Le fil sans fin

"Nous autres, enfants de l'Europe des riches, qui a produit Auschwitz, nous qui passons pour des êtres civilisés, vivant dans une paix apparente depuis plus de soixante-dix ans, nous pensions être sortis de tout cela. Et aujourd'hui que le monde en est réduit au sauve-qui-peut, aujourd'hui que la grande fuite a commencé, nous sommes encore tout imprégnés du sentiment déraisonnable d'être étrangers aux désastres qui nous environnent". Face à tant de violence destructrice, d'où pourrait bien venir un élan de reconstruction de l'Europe ? Qu'y a-t-il encore d'authentique dans un Occident submergé par le matérialisme ? Pourrons-nous nous rétablir sans avoir besoin d'autres guerres et catastrophes ? A l'urgence de ces questions, Paolo Rumiz cherche une réponse dans les lieux et parmi les personnes qui continuent de tenir le fil des valeurs essentielles. Ce sont les disciples de Benoît de Nursie, le saint patron de l'Europe. Rumiz les a cherchés dans leurs abbayes, de l'Atlantique aux rives du Danube, des lieux plus forts que les invasions et les guerres. A l'heure où les semeurs d'ivraie tentent de déchirer l'utopie de leurs pères, les hommes qui y vivent selon une "règle" plus que jamais valable aujourd'hui nous disent que l'Europe est, avant tout, un espace millénaire de migrations.

08/2022

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Littérature française

Ivan

La grippe Amina a bouleversé les grands équilibres économiques et politiques planétaires. Tout sépare, a priori, Ivan l'organisateur de génie et Alania, future papesse oecuménique. Le premier, réchappé des camps où il sert de cobaye humain, puis envoyé en Sibérie, cherche à survivre. La seconde n'a qu'un but : prendre la succession de sa mère sur le trône de Saint-Pierre. Le hasard et les circonstances, vont réunir ces deux êtres d'exception qui devront surmonter un à un les obstacles placés sur la route de leur objectif commun : rendre son rang à la Russie retournée au Moyen-Age suite aux ravages provoqués par la pandémie.

08/2021

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Littérature française

Ivan

Ivan, par L. Léouzon Le Duc Date de l'édition originale : 1859 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

02/2023

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Littérature française

Le fabuleux et triste destin d'Ivan et d'Ivana

"Une date s'impose. Quand ils eurent cinq ans, Simone leur donna un grand bain, les revêtit de leurs meilleurs habits, deux justaucorps de toile écrue, brodés au point de croix et les emmena se faire photographier au studio Catani. (...) Le portrait d'Ivan et Ivana figure à la page quinze du premier volume sous la rubrique : Les Petits Amoureux. On y voit deux enfants se tenant par la main et souriant à l'objectif". Ivan et Ivana naissent à Dos d'Ane, une bourgade de la Côte sous le vent en Guadeloupe. Autour d'eux ne se pressent que des femmes : leur mère Simone, leur grand-mère Maeva, des belles-tantes, des belles-cousines et autour le souvenir de leur père musicien qui les a quittés. Mais Ivan aime trop sa soeur et un jour un acte de violence enclenche la marche du destin. La famille quitte les îles pour le Mali. La colère et la dérive d'Ivan vont s'amplifier, la douceur d'Ivana se transformer en poison. Jusqu'au jour du grand affrontement où ils comprendront qu'ils ne sont pas seulement frère et soeur et jumeaux : ils sont les héritiers d'une longue histoire, ils sont le bien et le mal et ils sont capables du plus grand amour comme de la haine la plus farouche. Maryse Condé nous raconte ces deux vies qui n'en sont qu'une : le destin d'Ivan et d'Ivana de Pointe à Pitre à Ségou au Mali, de Ségou à Paris.

05/2017

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Histoire internationale

La fin des empires

L’histoire serait-elle vouée à n’être qu’un éternel recommencement ? Cette fameuse question mérite particulièrement d’être posée concernant la naissance et la chute des empires. Depuis l’Antiquité, et sur tous les continents, certaines contrées, par le fer, l’or et l’esprit, se hissent au rang de puissance prépondérante et dominent une large partie du monde. Or, selon l’adage de Jean-Baptiste Duroselle, «tout empire périra» pour des raisons multiples, même si un noyau dur d’explications peut être avancé : crises de croissance, notamment en matière d’assimilation des populations conquises, paupérisation économique, épuisement du modèle militaire ; enfin et naturellement, apparition et renforcement de rivaux intérieurs et extérieurs. Sous la direction de Patrice Gueniffey et Thierry Lentz, des historiens de renom racontent et analysent le déclin et la chute des grands empires qui ont fait le monde. Ils nous entraînent dans le sillage d’Alexandre le Grand jusqu’au soft power de Washington, en passant par le modèle romain et son héritier byzantin, les empires des steppes, l’Empire ottoman, le binôme latino-continental espagnol, précédant le siècle idéologique (1917-1991) qui voit tour à tour s’effondrer l’empire des Habsbourg, le IIIe Reich, le Japon militariste, puis, après la guerre froide, le communisme soviétique, héritier de l’impérialisme séculaire des Romanov. Brisés par les deux guerres mondiales, la faillite des totalitarismes et le déclin de l’Europe qui avait dominé le monde depuis le XVIe siècle, les empires ont pu sembler, alors que l’on célébrait la fin de l’histoire, condamnés au bûcher des vanités. Seulement, si les empires trépassent, l’impérialisme ne meurt jamais, comme le prouvent les étonnantes métamorphoses de la Chine, l’éternel retour de la Russie, sans occulter le poids toujours majeur des Etats-Unis. Au final, une grande leçon d’histoire, inédite et essentielle, pour connaître le monde d’hier et comprendre celui d’aujourd’hui.

01/2016

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Littérature étrangère

La fin des dieux

En pleine Seconde Guerre mondiale, tandis que les bombes pleuvent sur l'Angleterre, une jeune fille est évacuée à la campagne. Elle a bien du mal à comprendre le chaos qui l'entoure, mais un livre de mythes scandinaves va venir bouleverser sa vie. Elle découvre un univers où une meute de loups poursuit inlassablement le soleil et la lune, un serpent gigantesque hante les profondeurs et des dieux se livrent à une bataille sans merci, détruisant la planète par leur inconscience. A S Byatt crée avec La Fin des dieux un conte puissant et prophétique qui interroge notre propre mortalité.

02/2014