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Julien Graq

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Critique littéraire

Julien Gracq

Cahier Julien Gracq sous la direction de Jean-Louis Leutrat Textes de Ernst Jünger José Corti Robert Margerit Joyce Mansour Olivier Perrelet Marcel Béalu A. Pieyre de Mandiargues Jean-François Marquet Leo Pollmann Léon S. Roudiez Jean Pfeiffer Philippe Berthier Dino Buzzati J. M. Blanchard André Almuro Bernhild Boïe Ariel Denis Renée Riese Hubert Enea Balmas Michael Riffaterre Georges Sion Léonor Fini Jacques de Decker Franz Hellens François Nérault Marc Eigeldinger Gilbert Ernst François Van Laere Jean-Louis Leutrat Michel Guiomar Serge Gaubert Hubert Juin Béatrice Didier Jean-Noël Vuarnet Edmond Humeau Henri Queffélec Suzanne Lilar Jean Ballard Stanislav Jirsa Louis Charvet Textes de Julien Gracq Chemins Eclosion de la pierre Lettre-préface Le surréalisme et la littérature contemporaine L'oeuvre d'Ernst Jünger en France Bibliographie de l'oeuvre par Anne-Marie Chapouton Bibliographie critique par Peter C. Hoy. Iconographie.

11/1997

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Critique

Julien Gracq et la guerre

J. -L. TISSIER, "Louis Poirier, citoyen-soldat, matricule 1459/1930 (Cholet)" - D. PERRIN, "De l'ordre militaire à l'ordre littéraire. Sur la dissolution d'un lien constitutif dans Souvenirs de guerre et Récit" - M. MURAT, "Gracq sur fond de guerre" - P. BERTHIER, "Faire corps" - J. -Y. LAURICHESSE, "Julien Gracq et Claude Simon. Deux écrivains dans la débâcle" - P. MAROT, "Des Manuscrits de guerre aux Terres du couchant. Du soldat au guerrier" - B. TRITSMANS, "Guerres-fantômes dans Les Terres du couchant" - A. NAGAÏ, "Le "désarmement" de Gracq (1940-1950)" - H. MENOU, "L'étrange guerre de Julien Gracq" - I. R. CASTA, ""Dans les affreux wagons de la guerre". Hauptmotiv ou variation dans Le Rivage des Syrtes, Un Balcon en forêt et La Presqu'île ? " - F. MAFFRE-MAVIEL, ""Subsister au coeur du noir". Le sublime de la guerre du Rivage des Syrtes aux Terres du couchant" - Y. LE SCANFF, "Julien Gracq, paysages de guerre, paysages en guerre" - D. LABOURET, "A la guerre comme à la chasse" - S. VIGNES, "Rafraîchissante apocalypse. Une scène guerrière des Terres du couchant comme condensé de réminiscences et d'essence gracquienne" - M. VIEGNES, "Entre film de guerre et film "littéraire". Un Balcon en forêt de Michel Mitrani" - J. BOISLEVE, "La guerre toujours recommencée" - D. RABOURDIN, "L'anneau de Béatrix" - P. ROQUEFEUIL, "Publications originales de Julien Gracq. Bibliographie chronologique (1934-2020), second complément" - P. ROQUEFEUIL, "Productions sonores et cinématographiques. Inventaire chronologique (1959-2016)"

08/2021

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Lycée parascolaire

"Le rivage des Syrtes", Julien Gracq

Pour lire les œuvres intégrales. Lire, c'est tracer dans un texte des PARCOURS DE LECTURE. Chaque volume de cette collection propose un parcours de lecture possible dans une œuvre intégrale reconnue ou méconnue, à découvrir ou à relire. Ces PARCOURS DE LECTURE veulent aussi donner par l'exemple les moyens d'une lecture active. Pour aider chacun à tracer ses propres chemins : - des repères dégagent les méthodes d'analyse et les notions techniques utilisées, - des textes complémentaires ou des prolongements suggèrent des approfondissements et des ouvertures vers d'autres œuvres.

12/1993

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Biographies

Julien Gracq. Nora, une passion surréaliste

"Gracq s'éloigne de la fenêtre, rejoint le creux de son fauteuil et l'imagine. Improbable rencontre, passion surréaliste entre Julien, le sévère provincial enraciné, natif des Mauges et Nora, bulgare, d'origine judéo-espagnole-italienne. En la rencontrant, lui qui avoue "manquer de mélange" a découvert un autre ciel, vaste, libre, incertain. Nora croit en l'amour, à l'amour fou ! Avait-il envisagé le mariage ? Non. Pas de vie commune possible pour Julien. Il a trop besoin de se retrouver seul sur de longues périodes pour trouver, au plus profond du silence de Saint-Florent-le-Vieil, l'inspiration. Pour quelle raison vouloir infliger à celle qu'on aime une telle existence ? Rien à ses yeux ne le justifiait. L'oeuvre d'un écrivain a un coeur secret ; la solitude". Pour aiguiser l'appétit du lecteur, disons seulement qu'on y apprend autant sur Nora Mitrani que sur les surréalistes et leur mouvance. Sous la plume de Roger Aïm, toute une micro-société ressuscite et le plus troublant de ces pages, c'est qu'on croit voir Julien Gracq lui-même, depuis sa retraite de Saint-Florent-le-Vieil, redéroulant avec son biographe les parts les plus secrètes de son passé. Irène Frain

02/2024

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Dessin

Nantes et la Loire dans les pas de Julien Gracq

Partir sur les pas de Julien Gracq, auteur de La Forme d'une Ville, décrivant le Nantes de son enfance et les rives de la Loire pour tenter de retrouver les lieux décrits dans l'ouvrage. Partir à la redécouverte de la cité, mais partir avec des carnets et des crayons pour la dessiner, avec de l'aquarelle pour la peindre, à la description écrite de la ville de 1920, juxtaposer une description dessinée de la ville de 2020. La Forme d'une Ville devient un prétexte pour parcourir la cité, croquer ses édifices les plus remarquables mais aussi les rues que l'on pense sans intérêt, faire ressurgir ses industries, implantées jusque dans le centre de la ville au siècle dernier. Partir à la recherche de lieux insolites ou oubliés, raconter le passé et regarder l'avenir en dessinant le présent.

10/2022

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Critique littéraire

Le Graal et le Surréel dans les récits poétiques de Julien Gracq

"Tout le monde attend le Très Pur. Ils ne vivent que de cette attente qui est étroitement liée au thème du Graal. En réalité, c'est une pièce de théâtre sur l'attente comme le sont les récits gracquiens, mais une attente qui n'existe que parce que dans l'horizon se dessine l'espoir que le Graal prenne un jour des contours... Que ce point d'où disparaissent toutes les contradictions sorte du rêve dans la réalité... Le Graal est une lumière très intense qui brille de l'autre côté du miroir. C'est l'espoir de la réconciliation de l'homme avec lui-même. Mais dans ce mouvement vers l'absolu, c'est le mouvement qui est important, et c'est cet espoir qui lui donne l'essor, l'élan. Ceci est parfaitement exprimé par l'ermite Trévrizent, personnage assez complexe, comme tous les personnages gracquiens, dont une connaissance qui dépasse le héros ne l'a que figé dans le temps : "C'est le péché mignon des chevaliers de la Table Ronde. Ils se croient toujours près du but. Ils passent leur vie à toucher au but."(R.P., p. 65)"

12/2019

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Musique, danse

Julien

Personnage discret et jaloux de sa vie privée, Julien Clerc accepte pour la première fois de se confier dans ce livre autobiographique. Je veux être utile retrace la carrière d'un mélodiste surdoué dont la carrière est jalonnée de tubes : de "La Cavalerie" à "La Jupe en laine", en passant par "Ce n'est rien", "Niagara", "Ma préférence", "Jaloux de tout", "Femmes, je vous aime", "La Fille aux bas nylon", "Mélissa". De nature réservée, il doit pourtant ses débuts à son audace : à 17 ans, sans aucune expérience dans la chanson, il se propose comme chanteur dans un groupe. Trois ans plus tard, attablé dans un café parisien, il se lève et déclare à voix haute qu'il recherche un auteur. Un homme répond, c'est Étienne Roda-Gil. Dans ces conversations menées par Sophie Delassein, Julien Clerc revient sur les temps forts de sa carrière, à commencer par la sortie de son premier 45-tours durant les chaudes journées de Mai 68, son rôle primordial dans Hair et l'écriture de ses premiers tubes avec le charismatique Étienne Roda-Gil. En marge de cette carrière éblouissante, Julien Clerc partage des souvenirs de sa "double enfance", liée au divorce de ses parents. Bercé par la musique classique chez son père, sa mère l'initie au jazz et à la chanson française. Cet éclectisme musical est l'un des multiples enrichissements personnels qu'il tire de cette séparation. Il évoque aussi avec beaucoup de pudeur ses idylles avec France Gall et Miou-Miou, son amour pour ses cinq enfants, ses passions irraisonnées pour l'équitation et la navigation. Au fil des ans, Julien Clerc a su rester un artiste de son temps, exigeant, curieux et généreux. Ce qui explique aussi la longévité de sa carrière. Il nous raconte ici les coulisses de son métier et la difficulté de demeurer au sommet de son art.

10/2013

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Littérature française

Julien

Dans le contexte des années trente, Julien, quatrième enfant d'une famille de paysans montagnards, prend conscience au fil des ans qu'il n'est pas fait comme les autres hommes. Bien que doté d'une intelligence et d'un physique au-dessus de la moyenne de ses congénères, il ne peut pas s'affirmer complètement, relativement à la taille de son organe génital, si petit qu'il installe en lui un complexe rédhibitoire qui va lui pourrir la vie. Il ne pourra jamais connaître la plénitude d'une relation sexuelle réussie. Toute sa vie, tous ses actes, seront conditionnés par ce besoin inassouvi. Il ira jusqu'au bout de son calvaire. Il connaîtra l'injustice, l'amour, la haine et la rancoeur. Une vie entière à vouloir être un homme et ne jamais le devenir. Et pourtant, les femmes l'attiraient.

10/2015

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Policiers

Gray

Augustus Huff, enseignant à la célèbre université de Cambridge, est bien ennuyé : un de ses étudiants a trouvé la mort après une chute de plusieurs mètres. Tragique accident ou meurtre de sang-froid ? Augustus penche pour la seconde hypothèse, car le disparu était tout sauf un ange. Avec l'aide de Gray, le perroquet du défunt, il part à la recherche de l'assassin. Mais l'oiseau se révèle être fort en bec et l'enquêteur pas franchement doué. Rapidement, c'est Gray qui posera les bonnes questions et conduira Augustus sur les traces du coupable.

05/2020

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Cuisine

Gras

Ecrire un livre sur le gras, c'est écrire un livre de réconciliation et de passion. A travers son expérience personnelle, les mots d'amis gourmands, une recherche fantaisiste et rigoureuse, Victor Coutard a composé un livre singulier. Gras est un récit libre, unique, inclassable, à lire dans l'ordre ou le désordre. C'est tout à la fois un recueil de savoirs, de réflexions, d'anecdotes et de recettes. Nécessaire à nos organismes et indissociable de notre patrimoine culinaire, le gras demeure un plaisir quotidien, gourmand et régressif. Désigné injustement comme l'ennemi de nos artères et le responsable de tous les problèmes d'obésité, il fit longtemps un coupable idéal. Heureusement, il revient aujourd'hui dans nos assiettes comme un pied de nez aux lobbies agroalimentaires et laboratoires pharmaceutiques, grâce au travail formidable d'agriculteurs, d'artisans et de cuisiniers enthousiasmants.

04/2019

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Littérature française

Julien Parme

" Au risque de vous surprendre, je voudrais vous raconter ce truc incroyable qui m'est arrivé l'année dernière. C'est pas pour me vanter, mais des trucs comme ça, je vous jure, des trucs aussi incroyables que celui que je vais vous raconter, ça n'arrive pas tous les jours. Même, ça n'arrive jamais. C'est pour ça que j'en parle. Parce que moi, je ne suis pas du genre à baratiner les autres avec ma propre vie. Question de style. " Avec humour et panache, Julien Parme, du haut de ses quatorze ans, nous entraîne dans une fugue picaresque et jubilatoire où résonnent les vertiges et les doutes des premiers instants de liberté.

08/2006

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Littérature française

Julien déraciné

Julien ne comprend plus le monde qui l'entoure. Avant, tout était simple, à l'abri au sein du doux cocon familial, il était chéri par sa maman. Julien grandissait dans ce bonheur sans cesse renouvelé. Et, soudain, son univers chavire. Sa maman disparaît. La nouvelle famille de Julien sera homoparentale. L'angoisse étreint l'adolescent, il a peur. Peur du regard des autres, peur de ses camarades de classe, peur de lui-même. Béatrice, la première conquête, Ghazala la belle Afghane, l'oncle qui attend son heure, un privé qui se mêle de l'histoire et au final, le destin qui embrouille tout pour précipiter Julien dans l'univers impitoyable des rivalités de personnes aux relents d'une triste comédie. Amour et haine, passion et concupiscence, crime et vengeance, se distillent dans l'alambic d'un drame où les personnages avancent, visage masqué, comme le barillet de la roulette russe.

10/2018

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Critique

La forme du passé. Ecriture du temps et poétique du fragment chez Julien Gracq

Les ouvrages de Julien Gracq élaborés à partir de fragments, d'une importance égale à celle des fictions, modulent un jeu complexe et varié de relations de proximité et de distance où l'écriture s'efforce de saisir une absence qui est la condition paradoxale d'une actualité et d'une présence du passé.

12/2021

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Critique

Le rivage des Syrtes de Julien Gracq. Ou la géopoétique d'une aventure intérieure

La chambre des cartes est le coeur initiatique du récit gracquien. Elle unifie le visible et l'invisible, pour confronter désir de rupture et inertie apparente de l'Histoire. Refuge des rêveurs, elle révèle à Aldo sa propre ligne de vie, sous l'apparence d'une frontière "tacite" au milieu de la mer des Syrtes, entre les rivages imaginés d'Orsenna et ceux de son ennemi héréditaire, le Farghestan. A quoi tient un destin, se demande, nous demande l'écrivain géographe ? Lassé par un quotidien futile, le jeune homme obtient un poste d'Observateur espion à l'Amirauté, sur la côte des Syrtes. La plume de Gracq tourmente son apathie avec deux lignes parallèles hypnotiques : celle de la zone des patrouilles et celle "continue d'un rouge vif ", ultime frontière où finit ce monde habitable qu'il exècre. C'est le désir absolu de transgression, et non le défi à une autorité toute-puissante, qui pousse l'imagination du héros, prisonnière de cette chambre, vers les rives inconnues. Aldo y voit comme un Nouveau Monde, quitte à renier l'Ancien et y perdre la vie. Grâce aux cartes, il déchiffre les instances secrètes de la ville, avec la vertu inaliénable de celui qui sait. Leur envoûtement le métamorphose en demi-dieu éphémère et insaisissable.

06/2021

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Manga

D. Gray-Man : Gray Ark

À la fin du XIXe° siècle, alors que la guerre entre les akuma et les exorcistes fait rage, la rédaction du compendium de la Congrégation de l'Ombre est lancée. Les données confidentielles sur les exorcistes et les forces du Comte millénaire vont enfin être divulguées !

03/2011

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Pléiades

Oeuvres complètes. Tome 1

Il est des dates insolentes qui ont des éclats d'orage. La publication des écrits de Julien Gracq dans la Pléiade en est une. Ouvre hautaine et solitaire, elle est celle d'un navigateur des grandes profondeurs, d'un rêveur aux yeux noyés d'eau. Gracq s'est expliqué sur cette dérive vers des lieux singuliers où pousse "la plante humaine" . "Zone hautement dangereuse, zone de haute tension" , tels sont les bois d'Argol ou les roselières des Syrtes, avec leur air rare, "chargé d'une pureté mortelle" , crépitant comme "un boulier de cristal" , leurs places fortes clôturées de forêt et de mer, leur silence de "planète dévastée" . Mais, au seuil de ces zones qu'il faudra investir par effraction, le regard de Gracq est un regard de ravage. [... ]Dans cette géographie remarquablement maîtrisée des romans, des poèmes, des essais, c'est la même carte livrant ses lisières et ses lignes de passage : une "fraîcheur aux tempes" , un pressentiment qui affole les boussoles, un "chemin de foudre" , un silence "douceâtre de prairie d'asphodèles" , un bois dormant "que l'air léger des rêves infuse d'un bleu d'encens" . Ouvre de la patience, du secret et de l'écart, elle a l'étrange beauté des oeuvres à jamais "battantes comme des portes" .

05/2005

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Littérature française

Liberté grande

Certes, il me dure d'être condamné à cette malédiction de l'épaisseur. Ce corps comme une outre plombée, pourrissant comme tout ce qui a ventre, et toute la servitude humaine dans ce mot, mot qui décapite les étoiles, le plus dérisoire, le plus clownesque que recèle le langage, graviter.

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Littérature française

UN BALCON EN FORET

Julien GRACQ, (de son vrai nom Louis Poirier, né à Saint-Florent-le-vieil le 27 juillet 1910 et décédé à Angers le 22 décembre 2007) est incontestablement un des plus grands écrivains du 20e siècle ! Quelques temps avant sa mort il avait confié à Autrement dit le soin d'enregistrer son œuvre maîtresse, Un balcon en forêt, tant la lecture de Sylvie de Gérard de Nerval par Alain Carré l'avait touché. Le récit se déroule entre Meuse et Belgique à la "maison-forte" des Falizes, avant-poste isolé dans la forêt ardennaise. En octobre 1939, l'aspirant Grange en prend le commandement jusqu'après l'attaque allemande de 40. Le temps qu'"une foutue armée devienne une armée foutue" ! Le livre se construit sur de très subtils équilibres. Ce n'est ni la guerre ni la paix, ce n'est ni une vraie maison, ni la totale nature, c'est un "théâtre de guerre", un balcon naturel qui domine la vallée de la Meuse. Tout y est suspens. C'est aussi une belle histoire d'amour entre Grange et Mona. Alain Carré, bien connu des auditeurs de France Culture, qui interprète dans cette collection entre autres Sylvie tirée des Filles du feu, (primé par Notes bibliographiques, Bibliothèques et Culture pour tous) nous entraîne, de sa voix profonde et chaude, dans ce roman de l'attente, de l'amour et du suspens... et en révèle toute la densité.

01/2002

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Pléiades

Oeuvres complètes. Coffret en 2 volumes

Il est des dates insolentes qui ont des éclats d'orage. La publication des écrits de Julien Gracq dans la Pléiade en est une. Oeuvre hautaine et solitaire, elle est celle d'un navigateur des grandes profondeurs, d'un rêveur aux yeux noyés d'eau. Gracq s'est expliqué sur cette dérive vers des lieux singuliers où pousse "la plante humaine". "Zone hautement dangereuse, zone de haute tension", tels sont les bois d'Argol ou les roselières des Syrtes, avec leur air rare, "chargé d'une pureté mortelle", crépitant comme "un boulier de cristal", leurs places fortes clôturées de forêt et de mer, leur silence de "planète dévastée". Mais, au seuil de ces zones qu'il faudra investir par effraction, le regard de Gracq est un regard de ravage. [...] Dans cette géographie remarquablement maîtrisée des romans, des poèmes, des essais, c'est la même carte livrant ses lisières et ses lignes de passage : une "fraîcheur aux tempes", un pressentiment qui affole les boussoles, un "chemin de foudre", un silence "douceâtre de prairie d'asphodèles", un bois dormant "que l'air léger des rêves infuse d'un bleu d'encens". Oeuvre de la patience, du secret et de l'écart, elle a l'étrange beauté des oeuvres à jamais "battantes comme des portes".

06/2010

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Littérature française

Manuscrits de guerre. Edition fac-similé

Il s'agit ici des mêmes textes de Julien Gracq, mais accompagnés d'un fac-similé complet d'un des deux Manuscrits de guerre. Ce livre est constitué de deux textes qui s'éclairent mutuellement. Les deux manuscrits figuraient sur deux cahiers différents, parmi le fonds important de textes dont, pour certains, Julien Gracq n'avait pas souhaité qu'ils soient publiés avant longtemps. Le premier texte est un Journal, qui commence le 10 mai et se termine le 2 juin 1940, écrit à la première personne. C'est un moment crucial de la guerre puisque, après la fameuse " drôle de guerre " et l'inaction qui a commencé à éprouver le moral des Français, l'offensive éclate, brutale. Le lieutenant Poirier (Julien Gracq) a été affecté sur le front et, avec ses hommes, se retrouvent d'abord le long de la frontière belge puis, soumis à des mouvements et des ordres contradictoires et souvent incohérents. Ce qui fascine dans ce Journal, tenu à chaud, c'est son aspect inéluctable et prémonitoire. Comment, en un temps aussi court, la défaite militaire a-t-elle été aussi rapide et totale. Comment se sont comportés les soldats français, belges, anglais sur ce mouchoir de poche. Comment est-on passé aussi rapidement à une véritable débâcle, les alliés étant encerclés dans la région de Dunkerque (Les Pays-Bas ayant capitulé le 15 mai, les Belges le 28. Seule une partie du corps expéditionnaire britannique et une petite partie des troupes françaises échapperont à l'étau allemand). Ce qui étonne enfin, outre cette description palpable d'une défaite annoncée, c'est l'acuité de la perception, tant des choses de la guerre que des rumeurs qui l'entourent, tant des comportements humains que du cadre où elle se déroule. Le second texte est un récit qui part de la réalité de ces souvenirs pour en faire une fiction, passionnante dans la mesure où l'on voit concrètement comment Julien Gracq passe de la réalité à la fiction (le récit commence le 23 mai) et pourquoi une distance beaucoup plus grande était nécessaire dans le temps, comme dans les circonstances, pour aboutir à la vision plus ample du Balcon en forêt, et non plus comme ici une interrogation sur le basculement des événements et le destin, sensibles dans les trois dernières phrases : " Pour devenir un reître, il lui semblait soudain qu'il ne fallait peut-être pas tant de choses. Non, vraiment pas tant de choses. Seulement trois ou quatre instantanés bien choisis. "

04/2011

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Littérature française

La maison

Court récit inédit, La Maison déplie, comme une intrigue, la naissance d'un désir.

03/2023

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Littérature française

Au château d'Argol. 24e édition

Julien Gracq (1910-2007) est un des écrivains majeurs de la littérature du XXe siècle. "Au château d'Argot", son premier roman, parut en librairie en 1939 grâce à l'éditeur José Corti. L'oeuvre, toute empreinte de l'atmosphère des romans gothiques, fut encensée par André Breton. Dans une Bretagne envoûtante, une histoire d'amour fulgurante et ambiguë entre trois êtres. Bernard-Pierre Donnadieu explore ce texte depuis plus de trente ans.

01/1990

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Littérature française

Noeuds de vie

En 1980, au moment de la parution de En lisant en écrivant, Angelo Rinaldi, dans " L'express ", souligna que Julien Gracq figurait parmi les contrebandiers habiles à faire passer les " frontières séparant les époques ". Plus de 40 ans après, ce constat reste d'actualité, comme si le temps avait eu peu de prise sur ses fragments, toujours devant nous.
Ce qui est frappant avec les textes inédits rassemblés ici, par Bernhild Boie, son éditrice en Pléiade, c'est qu'il est aussi étonnant dans le grand angle (ses centres d'intérêt sont aussi bien historiques que géographiques) que dans le plan rapproché (tous ses textes sur des paysages ou des événements) ou le gros plan (certains textes sur des écrivains, des villes ou des phénomènes littéraires).

01/2021

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Littérature française

Le Rivage des Syrtes

Julien Gracq, (de son vrai nom Louis Poirier, né à Saint-Florent le-Vieil le 27 juillet 1910 et décédé à Angers le 22 décembre 2007) est incontestablement un des plus grands écrivains du XXe siècle ! De son vivant, il avait confié à Autrement dit le soin d'enregistrer certaines de ses oeuvres maîtresses tant les lectures d'Alain Carré l'avaient touché et tant il appréciait notre édition de Sylvie de Gérard de Nerval. La lecture intégrale d'Un balcon en forêt est déjà un immense succès unanimement salué par le public et les médias. (Lire, Le Magazine des Livres, etc.) Gageons que Le Rivage des Syrtes, merveilleux roman de la fougue, de la jeunesse, de l'électrisation d'une ville portuaire à l'approche d'une invasion orientale, splendide roman d'amour entre le héros et Vanessa... soit aussi bien accueilli par tous les amateurs de littérature préférant à la grosse cavalerie commerciale, des oeuvres de grand style, superbement construites, dans lesquelles un auteur livre un souffle véritable. Ce roman pour lequel Julien Gracq reçut et refusa le prix Goncourt, est devenu un mythe littéraire. Beaucoup le connaissent ou en parlent sans l'avoir lu, tous peuvent maintenant le découvrir ou s'y ressourcer grâce à Autrement dit et à la superbe voix d'Alain Carré.

01/2002

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Littérature française

Manuscrits de guerre

Ce livre est constitué de deux textes qui s’éclairent mutuellement. Les deux manuscrits figuraient sur deux cahiers différents, parmi le fonds important de textes dont, pour certains, Julien Gracq n’avait pas souhaité qu’ils soient publiés avant longtemps. Le premier texte est un Journal, qui commence le 10 mai et se termine le 2 juin 1940, écrit à la première personne. C’est un moment crucial de la guerre puisque, après la fameuse « drôle de guerre » et l’inaction qui a commencé à éprouver le moral des Français, l’offensive éclate, brutale. Le lieutenant Poirier (Julien Gracq) a été affecté sur le front et, avec ses hommes, se retrouvent d’abord le long de la frontière belge puis, soumis à des mouvements et des ordres contradictoires et souvent incohérents. Ce qui fascine dans ce Journal, tenu à chaud, c’est son aspect inéluctable et prémonitoire. Comment, en un temps aussi court, la défaite militaire a-t-elle été aussi rapide et totale. Comment se sont comportés les soldats français, belges, anglais sur ce mouchoir de poche. Comment est-on passé aussi rapidement à une véritable débâcle, les alliés étant encerclés dans la région de Dunkerque (Les Pays-Bas ayant capitulé le 15 mai, les Belges le 28. Seule une partie du corps expéditionnaire britannique et une petite partie des troupes françaises échapperont à l’étau allemand). Ce qui étonne enfin, outre cette description palpable d’une défaite annoncée, c’est l’acuité de la perception, tant des choses de la guerre que des rumeurs qui l’entourent, tant des comportements humains que du cadre où elle se déroule. Le second texte est un récit qui part de la réalité de ces souvenirs pour en faire une fiction, passionnante dans la mesure où l’on voit concrètement comment Julien Gracq passe de la réalité à la fiction (le récit commence le 23 mai) et pourquoi une distance beaucoup plus grande était nécessaire dans le temps, comme dans les circonstances, pour aboutir à la vision plus ample du Balcon en forêt, et non plus comme ici une interrogation sur le basculement des événements et le destin, sensibles dans les trois dernières phrases : « Pour devenir un reître, il lui semblait soudain qu’il ne fallait peut-être pas tant de choses. Non, vraiment pas tant de choses. Seulement trois ou quatre instantanés bien choisis ».

04/2011

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Littérature française

Les terres du couchant

En 1953 Julien Gracq entreprend un roman qui se situe comme Le rivage des Syrtes dans cette zone rêveuse où Histoire et Mythe, imaginaire collectif et destins individuels s'entrelacent. Il y travaille pendant trois étés. Travail lent, hésitant, suspendu en 1956 pour écrire Un balcon en forêt et dont témoignent les quelque 500 pages manuscrites du fonds Gracq à la Bibliothèque Nationale. Le texte que nous publions est très proche d'une version définitive, même si aux yeux de l'auteur il n'a pas trouvé sa forme dernière. On est toujours tenté de présenter la publication posthume d'une oeuvre comme une découverte sensationnelle, qui change l'image établie d'un écrivain. Pourtant, ce récit ne bouleverse pas la vision que nous pouvons avoir de l'oeuvre de Gracq. Mais il la complète d'une manière significative et nécessaire. Il conduit à une compréhension plus intime, plus précise, de l'écrivain, des chemins qu'il emprunte, de son regard sur le monde et de son imaginaire. Ce constat, suffisant sans doute pour présenter ce texte au lecteur, n'est pas pourtant la raison première de sa publication. Ce qui compte le plus, c'est la singularité de ce récit qui trouve ses péripéties dans les incidents de la route et dont la narration se confond tout naturellement avec la vie des chemins et des saisons. Ce manuscrit trouvé dans une malle, et qui pour Grac était une étape, est pour le lecteur un de ces beau que l'histoire littéraire offre à la postérité.

10/2014

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Littérature française

Liberté grande

"Certes, il me dure d'être condamné à cette malédiction de l'épaisseur. Ce corps comme une outre plombée, pourrissant comme tout ce qui a ventre, et toute la servitude humaine dans ce mot, mot qui décapite les étoiles, le plus dérisoire, le plus clownesque que recèle le langage, graviter". Julien Gracq

02/2023

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Littérature française

Lettrines 2

Littérature en fragments, aphoristique, Lettrines est "un ensemble très libre, une mosaïque de notes de lecture, de réflexions, de souvenirs", dira Julien Gracq dans une interview.

12/2023

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Livres à toucher

GRAT' GRAT' - JOYEUX NOËL, PETIT RENNE !

Une courte histoire rigolote, et 6 belles matières à toucher.

10/2022

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Littérature française

Gran Balan

"Le monsieur à toge et épitoge a déjà tourné les talons. Il semble à sec sur le contenu, alors il pallie par le ton. Il interroge à la mitraillette. Il veut du oui ou du non, pas un roman. Lui, Kerma, a envie d'expliquer : Non, on ne vit pas tout un mois avec mille cent trente-six euros. Dès le dix-huit du mois, oui, on a besoin, et presque chaque jour, de ces quinze euros. L'essence, l'assurance, la nourriture, rester correctement vêtu et chaussé, après avoir payé le loyer l'eau l'électricité la taxe d'habitation la redevance télé les abonnements de sport de portable de streaming, OK ce n'est pas indispensable, mais à vingt et un ans... Les mensonges sont faits pour vous sauver. Ceux de bonne foi sont les pires. A tous les coups, ils vous coulent." Des mères courage, des "gens de peu" et de beaucoup, des éducateurs engagés, des jeunes en quête d'une vie meilleure — au point de risquer des années de prison pour quinze euros —, mais aussi des carnavals, des fonctionnaires détachés quelque peu décalés, des éloignés du Surinam, des rodéos nocturnes, des palabreurs et beaux conteurs...

09/2020