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Le passe-muraille Denis Podalydès

Extraits

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Littérature française (poches)

Le Passe-muraille

IL y avait à Montmartre, au troisième étage du 75 bis de la rue d'Orchampt, un excellent homme nommé Dutilleul qui possédait le don singulier de passer à travers les murs sans être incommodé. Il portait un binocle, une petite barbiche noire et il était employé de troisième classe au ministère de l'Enregistrement. En hiver, il se rendait à son bureau par l'autobus, et, à la belle saison, il faisait le trajet à pied, sous son chapeau melon. Dutilleul venait d'entrer dans sa quarante-troisième année lorsqu'il eut la révélation de son pouvoir.

09/2006

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Littérature française

Le passe-muraille

Le passe-muraille est un roman épistolaire. C'est le deuxième ouvrage de Marie-Madeleine Boursaly, écrit en 2019. Grâce à son style resserré, épuré, libre, l'auteure explore les émotions, les sentiments, les enjeux dans les relations à un moment de la vie familiale et amicale. Ce roman se présente en quatre parties. Il traite de ce qui se vit dans les relations au sein d'une famille qui va être confrontée à un moment douloureux

02/2020

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Lecture 9-12 ans

Le Passe-Muraille et autres nouvelles

Que va faire le modeste Dutilleul, employé modèle au ministère, de sa singulière faculté de passer à travers les murs ?D'abord indifférent à son pouvoir, le brave homme finit par en user sans ménagement, jusqu'au jour où...

03/2018

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12 ans et +

Nous étions des passe-muraille

Quand Jean a rencontré Sarah, elle était vivante, jolie, populaire, douce, curieuse de tout. Dans ses poches, elle trimballait des bombes en papier appelées Jim Harrison, J. D. Salinger, Fernando Pessoa, Bernard-Marie Koltès. Dans sa tête, elle avait des rêves démesurés : devenir la plus grande actrice du monde. Autour d'elle, l'univers était enchanté. Elle était irrésistible. Elle lui a confié ses secrets, et son désir le plus cher : revoir Berlin, où elle est née, et que ses parents ont quitté après la chute du Mur. A présent, Sarah est pâle. Elle a froid tout le temps. Elle n'a plus que la peau sur les os. Elle est devenue un pur esprit dans un corps décharné, au point de se faire enfermer. Jean a décidé de la sauver, coûte que coûte. Elle est folle ? ça tombe bien. Son amour à lui est fou aussi.

05/2009

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BD tout public

Les passe-murailles : L'intégrale

"Au fond de nous-mêmes, sans discussion possible, un intérieur apparaît... Puisque, en un point d'elle-même, l'étoffe de l'Univers a une face interne, c'est forcément qu'elle est biface par sa structure... Co-extensif à leur Dehors, il y a un Dedans des Choses... La Matière originelle est quelque chose de plus que le grouillement particulaire si merveilleusement analysé par la Physique moderne".

04/2012

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Disques enfants

Le Passe-muraille. Suivi de L'Huissier, 1 CD audio

Le Passe-muraille : Que va faire le modeste Dutilleul, employé modèle au ministère, de sa singulière faculté de passer à travers les murs ? D'abord indifférent à son pouvoir, le brave homme finit par en user sans ménagement. Jusqu'au jour où... L'Huissier : A sa mort, Maître Malicorne n'est pas accepté au Paradis à cause de ses mauvaises actions envers les pauvres. Pour lui donner une nouvelle chance, Dieu le renvoie sur Terre...

04/2019

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Sociologie

Femmes passe-murailles. Ecrits et voix de prison

Encore aujourd'hui, les femmes sont prisonnières de la mise en scène du corps et des structures incarcérantes du genre. Or, la prison opère une double marginalisation des femmes, tant par l'isolement auquel elle les contraint comme détenues, que par l'invisibilité à laquelle elle les réduit. Par le recours à la littérature, cet ouvrage collectif s'inscrit dans le silence de cette invisibilité et se veut un dispositif passe-muraille pour diffuser la voix de femmes judiciarisées et sensibiliser aux divers aspects de l'incarcération féminine.

04/2024

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BD tout public

40 éléphants Cycle 1 Tome 2 : Maggie, passe-muraille

La tension est à son comble entre les 40 Voleurs et les 40 Eléphants, les gangs masculins et féminins du sud de Londres. Chez les Eléphants, désormais menés par Alice, on craint qu'un des membres soit une taupe donnant des informations cruciales à la police. Florrie voit donc sa position se fragiliser, alors que l'inspecteur Sacks lui met de plus en plus de pression pour faire tomber le groupe mafieux. C'est le moment que choisit Stocker, parrain des 40 Voleurs, pour passer à l'offensive contre ses rivales. Pour les 40 Eléphants, ce qui se joue n'est rien de moins que la survie de leur "famille".

05/2018

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Littérature française

La Grande muraille

Comme en d'autres de ses pièces, mais en des termes différents, c'est de nouveau le problème de l'intellectuel que Max Frisch pose dans La Grande Muraille. A une époque où l'humanité, capable de faire sauter la planète, est placée devant le choix définitif, l'intellectuel entreprend d'affronter le despote. Osera-t-il prendre la parole et, s'il parle, sera-t-il entendu ? Le despote est ici l'empereur de Chine Wang-Ti, qui fit construire la Grande Muraille. L'action se passe donc quelques siècles avant notre ère. Mais elle se passe en même temps aujourd'hui. Et l'on y voit paraître Brutus aussi bien que Christophe Colomb, Cléopâtre aussi bien que Napoléon... Si le rôle essentiel du dramaturge, comme l'affirme Ibsen, est de poser des questions, Max Frisch l'assume ici pleinement. Il le fait avec gravité ; il le fait aussi avec cette imperturbable fantaisie qui mêle au pessimisme l'humour et la franche gaieté.

06/1990

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Policiers

La muraille invisible

L'automne est revenu à Ystad. Tynnes Falk, consultant en informatique, s'écroule mort devant un distributeur bancaire. Au même moment deux adolescentes, tuent sauvagement un chauffeur de taxi. La plus âgée s'enfuit du commissariat. Son corps est retrouvé à l'intérieur d'un transformateur à haute tension. C'est alors que Wallander découvre le sanctuaire clandestin de Falk. L'univers qui se dévoile peu à peu aux enquêteurs grâce à la complicité d'un jeune hacker surdoué est vertigineux. L'ennemi se révèle à la fois omniprésent, omnipotent et invisible. A ceci près qu'il menace les centres financiers de la planète. Confronté à l'enquête la plus difficile de sa carrière, Wallander est plus seul que jamais. Peut-il encore se fier à ses collègues ? Qu'en est-il de la Suède où des adolescentes passent à l'acte à coups de marteau ? Et où ceux qui le peuvent cherchent à quitter le pays. Wallander, lui, n'a pas le choix. Il reste. Contre toute attente, une femme va croiser sa route...

03/2002

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Policiers

La muraille de lave

Abasourdi, Sigurdur lève les yeux vers l’imposante Banque centrale, surnommée la « muraille de lave » en référence à l’impénétrable barrière de corail de la mer d’Islande. Ici règnent le crime et la corruption : une employée, adepte du libertinage, a été poignardée. Sigurdur en est persuadé, l’assassin est entre ces murs. Plus que jamais, les conseils d’Erlendur seraient précieux, mais il a disparu...

05/2013

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Littérature étrangère

La muraille de Chine

Entre 1917 et 1922, Kafka est marqué par la fin de l'Empire austro - hongrois, l'émergence de l'antisémitisme et du sionisme, mais aussi par la vague d'intérêt, mêlée de crainte, que suscite la Chine depuis le début du XXe siècle. II rédige alors plusieurs nouvelles où, pour évoquer le thème, classique chez lui, de la difficulté des hommes à organiser leur vie commune, il place ses récits dans une Chine imaginaire, inspirée de ses lectures. Elle devient pour lui l'archétype d'un territoire trop vaste, impossible à administrer, et difficile à défendre contre les menaces extérieures. En rassemblant ces textes, et d'autres qui leur sont liés, ce volume offre un éclairage nouveau et révélateur sur œuvre de Kafka.

05/2013

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Littérature française

La muraille de Chine

Le sommet de la vie, veux-tu que je te dise ce que c'est ? C'est écrire une lettre d'amour, sentir le feutre appuyer sur le papier, et voir le papier s'ouvrir à une nuit plus grande que la nuit.

05/2019

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Littérature française

Murailles

Drôle de vie que celle de Jean-Philippe Travignac. Enfermé dès l'enfance dans une famille austère, dominée par un père psychorigide et intégriste, ce jeune homme doué pour les Lettres dut attendre de passer le CAPES et d'obtenir un poste dans le Nord, à plusieurs centaines de kilomètres de sa région d'origine, pour s'essayer à la liberté, malgré les préjugés et les autocensures dont il fut longtemps prisonnier. Il découvrira l'amour auprès d'une élève à peine majeure ; l'idylle durera quelques mois avant une inévitable rupture suivie d'un très long désert affectif. Après plus de dix ans de galère professionnelle, il finit par obtenir un poste tout près de sa ville d'origine. Non seulement l'enfer professionnel continue, mais une nouvelle déception l'attend, cette fois en amitié, dont il fut toujours un mendiant, avide mais timide. Son père ayant tenté de reprendre l'emprise sur son "perdant" de fils, Jean-Philippe finit par craquer... Ce premier roman - mieux vaut tard que jamais - contient un certain nombre d'éléments empruntés à la vie de l'auteur. Le procédé est classique (usage d'une fausse première personne, point de vue narratif unique) mais on peut y sentir un désir d'exorcisme, et l'envie d'illustrer le fait qu'une vie confortable n'est pas forcément une vie heureuse. Une fois de plus la notion de "héros" romanesque est mise à mal, car le personnage principal est manifestement un antihéros, mais l'honnêteté de son récit est sans faille.

01/2018

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Théâtre

Voix off. Avec 1 CD audio

" Est-il, pour moi, lieu plus épargné, abri plus sûr, retraite plus paisible, qu'un studio d'enregistrement ? Enfermé de toutes parts, encapitonné, assis devant le seul micro, à voix haute - sans effort de projection, dans le médium -, deux ou trois heures durant, je lis les pages d'un livre. Le monde est alors celui de ce livre. Le monde est dans le livre. Le monde est le livre. Les vivants que je côtoie, les morts que je pleure, le temps qui passe, l'époque dont je suis le contemporain, l'histoire qui se déroule, l'air que je respire, sont ceux du livre. J'entre dans la lecture. Nacelle ou bathyscaphe, le réduit sans fenêtre où je m'enferme autorise une immersion ou une ascension totales. Nous descendons dans les profondeurs du livre, montons dans un ciel de langue. Je confie à la voix le soin de me représenter tout entier. Les mots écrits et lus me tiennent lieu de parfaite existence. Mais de ma voix, lisant les mots d'un autre, ceux d'un mort lointain, dont la chair est anéantie, mais dont le style, la beauté de ce style, fait surgir un monde d'échos, de correspondances et de voix vivantes par lesquelles je passe, parlant à mon tour, entrant dans ces voix, me laissant aller à la rêverie, à l'opération précise d'une rêverie continue, parallèle et libre, je sais que je parle, je sais que c'est de moi qu'il s'agit, non pas dans le texte, bien sûr, mais dans la diction de ces pages. Alors d'autres voix encore se font entendre, dans la mienne "

04/2008

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Littérature française

Les nuits d'amour sont transparentes. Pendant la Nuit des rois

Un homme n'est pas tout à fait un homme, ni une femme tout à fait une femme. Les sexes ne sont pas des camps, ni des rives opposées. Les sexes passent l'un au travers de l'autre dans une nuit où les corps échappent aux attributs censés répartir les forces, les symboles, les fonctions ou les rôles. Dans La Nuit des rois, Shakespeare célèbre la nuit carnavalesque des grands retournements. Toutes les évidences tombent. Surgissent d'autres vérités dont l'éclat trouble les miroirs. Hantise des puritains : que tout se réunisse, se mêle, se confonde, s'inverse. " Denis Podalydès Dans ce livre, Denis Podalydès mêle la vie intime au travail de l'acteur : les moments de joie, de sérénité se trament avec la solitude, le vide, le trac, l'angoisse, et les instants de comédie... Il dit son admiration pour le metteur en scène Thomas Ostermeier. L'expérience des répétitions permet aux lecteurs de découvrir les coulisses d'un théâtre qui est la vie même.

10/2021

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Littérature française

Célidan disparu

Emouvants, cocasses, ironiques, drôles, mélancoliques, intimes, professionnels, amoureux... Eclats de vie, les souvenirs de Denis Podalydès sont multiples et composent, mis bout à bout, un portrait étonnant. De l'enfance à l'âge adulte, de la librairie de sa grand-mère au bureau d'un ministre de la Culture, des vacances en Bretagne à l'appartement familial versaillais, de Jacques Higelin à Michel Leiris, de Corneille à Maurice Pialat... Denis Podalydès raconte, avec truculence ou à mots feutrés, des moments clés de son existence, parlant avec jubilation de son travail de comédien. C'est l'amour de la langue, des écrivains, de la littérature et du théâtre qui, depuis toujours, l'a guidé, nourri et construit. C'est le plaisir des mots qu'il partage ici, avec un indéniable talent de conteur.

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Critique Théâtre

En jouant, en écrivant. Molière & Cie

"Le quatre centième anniversaire de la mort de Molière a donné lieu à quantité de publications, de représentations, de manifestations diverses pendant un an. J'ai rédigé des préfaces et des notes personnelles, répondu à des journalistes, joué Orgon dans Tartuffe et repris deux mises en scène des Fourberies de Scapin et du Bourgeois gentilhomme. J'appartiens à la Comédie-Française dont Molière est le saint patron, l'emblème et l'apanage. Ma fréquentation de l'oeuvre s'est finalement à peine intensifiée cette année-là en regard des années précédentes, mais la publicité générale que produit une commémoration m'a fait réfléchir, a suscité des questions dont ce livre est le résultat, la collection, le prolongement. Il est fait aussi et surtout du goût, de l'appétit, du besoin presque buccal que j'ai de Molière". Denis Podalydès Un auteur classique doit être considéré comme un "contemporain, neuf, pertinent et subversif, mais aussi fragile, difficile et discutable" . Telle est l'ambition de celui pour qui Molière fut la "porte d'entrée du théâtre" : créer une mémoire active de ses oeuvres littéraires, "trouver la beauté nouvelle et l'énergie actuelle qu'elles contiennent pour peu qu'on y travaille avec un esprit libre et des forces vives" .

10/2023

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Littérature française

Fuir Pénélope

Je sors de la gare à Versailles, remonte l'avenue vers le château. Une joie étrange me soulève, me porte, m'emmène, comme si elle-même actionnait le travelling, poussait encore le chariot sur les rails. Est-ce cela l'ambition, le désir de gloire ? L'arrivée dans une lumière inédite, éclatante. J'ai déjà vu les lumières d'un plateau de cinéma, c'est exactement ça : un éblouissement, une foudre répandue, répartie, et qui dure et vous emporte. Vous n'êtes plus le même, on vous a enlevé un poids, une assignation. Une caméra sur un rail. Elle avance vers Nicholson, vers moi, j'ouvre les yeux, je parle à voix très basse, ne vois rien de la machine qui doucement approche. Elle s'éloigne, arpente la ville, détaille les rues, les immeubles, les façades, montre leur indifférence, leur épaisseur de tombe, revient sur moi, là, au milieu de la place d'Armes, l'immense place où je suis seul. Lorsque Gabriel est sollicité par un réalisateur grec qui veut l'engager pour tourner dans son film, sa vie bascule... Il vient de se séparer de sa compagne, c'est là l'occasion de rebondir ! Et de se lancer à corps perdu dans la grande aventure du cinéma. Gabriel adore le septième art mais ignore tout de la réalité d'un plateau de tournage. A peu près autant, semble-t-il, que le réalisateur, lui aussi débutant. Cet attelage improbable réserve de nombreuses surprises.

01/2014

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Littérature française

La peur, matamore

" Matamore : nous gardons le souvenir, la mémoire de ses gestes, de ses peines, de ses catastrophes. Plus rien n'en est visible, plus rien n'en résonne, tout est fumée comique, dispersion inconséquente. Il n'y a rien à en dire. Rien qui puisse donner l'équivalent de l'intensité, de la vie, de l'excès, de la folie où nous convièrent ses boursouflures, ses pannes et ses déroutes, ses palinodies et ses mensonges. Plus rien. Et pourtant nous avons vécu, comme rarement. J'approche à tâtons de l'autre figure. Dans tout Matamore, il y a un matador. J'appelle Matamore ce désir de peur, de fuite, cet élan comique, violent, furieux, instable, incertain, affabulateur, qui me tient, me pousse, me fait travailler, avancer, reculer, m'encombre et me remplit, m'entrave et me libère. "

03/2010

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Théâtre

Scènes de la vie d'acteur

" Voici regroupées des chroniques écrites au fil du temps depuis maintenant une dizaine d'années. Si je les souhaite à peu près véritables, elles n'en sont pas moins romancées. L'anonymat n'est pas prétexte à me donner licence de tout dire. Peu importe qui parle et de qui je parle (les noms sont fictifs - à l'exception des morts -, les circonstances très souvent modifiées). J'ai toujours écrit ces textes dans le désir, non d'affirmer quoi que ce soit, mais de décrire, dépeindre, raconter une vie ordinaire de comédien ordinaire. Je ne donne aucune connotation péjorative à ce mot, que je ne prends pas dans le sens de terne, moyen, médiocre, mais dans celui de coutumier, régulier, normal. La banalité en question m'est précieuse. Un autre mot serait pour moi tentant, s'il n'était source de malentendu: le beau mot de classique. Plus exactement, sans porter le moindre jugement de valeur, sans jouer le désenchantement du comédien qui commence à en avoir beaucoup vu, je voudrais montrer l'ordinaire d'une vie que l'on a coutume de percevoir comme nécessairement et toujours extraordinaire. Et j'aimerais évidemment qu'on perçoive le caractère un peu, parfois, extra-ordinaire de cet ordinaire. "

01/2006

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Littérature française

Célidan disparu

Emouvants, cocasses, ironiques, drôles, mélancoliques, intimes, professionnels, amoureux... Eclats de vie, les souvenirs de Denis Podalydès sont multiples et composent, mis bout à bout, un portrait étonnant. De l'enfance à l'âge adulte, de la librairie de sa grand-mère au bureau d'un ministre de la Culture, des vacances en Bretagne à l'appartement familial versaillais, de Jacques Higelin à Michel Leiris, de Corneille à Maurice Pialat... Denis Podalydès raconte, avec truculence ou à mots feutrés, des moments clés de son existence, parlant avec jubilation de son travail de comédien. C'est l'amour de la langue, des écrivains, de la littérature et du théâtre qui, depuis toujours, l'a guidé, nourri et construit. C'est le plaisir des mots qu'il partage ici, avec un indéniable talent de conteur.

10/2022

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Policiers

La muraille des âmes

Shany vient de vivre un drame qui a bouleversé sa vie. Désormais à la tête d'une importante entreprise, elle se réfugie dans le travail et décide finalement de partir en Chine avec son amie de toujours, Anna. Ce devait être la plus fabuleuse des destinations. Ce sera la plus imprévisible et la plus dangereuse. Et si elle n'avait pas fait ce voyage par hasard ! Et si on l'avait guidée jusque-là, sans qu'elle s'en aperçoive ! Qui et pourquoi ? Le guide qui les accompagne est-il vraiment ce que l'on croit ? Que cache-t-il ? Dans les rues animées de Pékin, quelqu'un les suit. Leur veut-il du bien ou du mal ? La perspicacité de l'inspecteur Zhao permettra-t-elle à Shany et à Anna d'échapper au sombre destin que d'autres ont tracé pour elles et tiennent entre leurs mains. Les arcanes de ce thriller emmènent le lecteur dans la Chine actuelle et plongent l'héroïne au coeur d'une intrigue où les superstitions côtoient le monde moderne. Et si l'explication de tout ce qui arrive était liée au passé de ce vaste pays mystérieux, aussi appelé l'Empire du Milieu. De la grande Muraille à la province du Sichuan, en passant par Pékin et la Cité Interdite, les 384 pages de ce roman vous tiendront en haleine. Vous serez happé, dès le premier chapitre par une lecture haletante et addictive. Les rebondissements vous emporteront jusqu'à un dénouement renversant !

02/2017

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Littérature chinoise

Les portes de la grande muraille

Roman d'anticipation et de cyberespionnage aux faux accents de comédie familiale, Les Portes de la Grande Muraille est le roman de l'intérieur, l'intérieur des remparts de la Cité interdite mais aussi du Grand Firewall numérique. Ecrite sous pseudonyme, cette critique au vitriol est aussi un magnifique chant d'amour à Pékin.

04/2022

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Littérature française

Les dénis de denis

Quand un sexagénaire en détresse psychologique rencontre l'amour. Saura-t-il saisir sa chance ? Saura-t-il se remettre en question ? C'est un appel au secours du mal-être profond de notre siècle, sur fond de pandémie.

11/2022

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Psychologie, psychanalyse

Né de l'homme et de la femme, l'enfant. Chronique d'une structure Dolto

" Né de l'homme et de la femme, l'enfant ": ce titre évoque l'enfance, c'est-à-dire l'état de celui qui, ne parlant pas, se trouve plongé dans l'impuissance motrice et la dépendance du nourrissage. A la suite de Françoise Dolto et de la Maison Verte de Paris, le Jardin Couvert de Lyon reçoit des petits enfants de la naissance à quatre ans, accompagnés de leurs parents. Il leur offre un espace où la parole tient une place essentielle et discrète. En effet, son surgissement suscite dans la vie de tout être humain des résistances, des malaises, des angoisses et aussi des joies. Référé à la psychanalyse, le jardin Couvert ouvre ses oreilles à ce qui parle en nous du désir de l'Autre, ce désir qui, par le jeu de l'interprétation, est délivré du fantasme mortifère de la toute-puissance. Ecrit avec la collaboration des accueillants du Jardin Couvert, ce livre, dont le cœur est une chronique tenue de semaine en semaine par Denis Vasse, en porte témoignage.

01/2006

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Psychologie, psychanalyse

Un parmi d'autres

Denis Vasse nous entraîne où Zacharie, un enfant en analyse, l'a lui-même entraîné : à l'écoute de la question radicale posée par la psychose, là où le sujet se trouve muré dans un indéfini dédoublement du moi, perdu dans ce qui apparaît comme une confusion originelle. En acceptant de se tenir au plus près de cette question limite, et en prenant appui sur une double analyse de la loi de Moïse et du " jugement de Salomon ", D. Vasse fait surgir ce qui pourrait nous rester caché dans la psychose : son rapport à la perversion. La psychose serait-elle le fruit de la perversion ? Oui, si la dérision du langage, qui est l'arme de la perversion, est ce qui conduit au morcellement du corps, qui est l'état mortel de la psychose. Le risque d'une interprétation peut être pris quand le sujet réalise, à quelque degré que ce soit, cette confusion qui le déréalise. Car dès lors, la loi devient désirable, et possible l'accès aux droits de sujet parlant et désirant. L'analysant devient ainsi ce qu'il est toujours déjà : non plus le sujet absolu, caricature du Moi, mais un sujet parmi d'autres.

10/1978

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Psychologie, psychanalyse

L'homme et l'argent

Peut-on tout acheter ? Une société de l'échange-roi va implicitement, dans la vie la plus quotidienne, en ce sens. Mais quel sens, pour la vie de l'homme, dans cette omniprésence de l'argent ? Pour aborder une question si grave et si banale - l'homme et l'argent -, l'auteur, psychanalyste, n'a pas craint de prendre des risques, celui de parler du " salut " d'une famille en grande difficulté et celui de la "guérison" d'une petite fille. Avoir et mettre en œuvre tous les moyens de " sauver " et de " guérir ": c'est cela que l'homme demande à l'argent qu'il possède et au système de valeurs qu'il acquiert ou qu'il achète. L'argent qui peut tout acquérir..., voilà qui lui confère un "caractère sacré" et fait de lui une idole pour obtenir ce don de Dieu qu'est la vie dans le vivant. Comme si l'homme pouvait se donner à lui-même les moyens de se faire vivre ou de mériter la vie. Et cela, en dotant son image d'une plus-value imaginaire, idéalement calculée pour se substituer au manque à être, à cette pauvreté essentielle qui suscite et accueille le désir de l'Autre : le présent d'une présence qui se manifeste gratuitement en lui comme en tous, maintenant et de générations en générations. L'énigme de l'homme est que la vie qui est sienne lui est donnée dans et par l'Autre du désir et se donne en lui aux autres. Et ce don de la vie se révèle en lui quand il répond en son nom de ce qu'il est, non de ce qu'il vaut. L'auteur pose la question décisive: " Qu'est-ce qu'un homme? " Un " vivant de désir " - mais d'un désir qui ne saurait jamais être satisfait.

05/2008

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Psychologie, psychanalyse

Le poids du réel, la souffrance

La pratique de la psychanalyse apprend que la question de l'homme se pose dans un contexte de souffrance. C'est que la dimension de l'imaginaire familial, social, politique, religieux, n'est jamais adéquate à celle du réel que vise le désir de l'homme. Cet écart entre imaginaire et réel, l'expérience analytique l'ouvre à une altérité irréductible, où le sujet aura à reconnaître la vérité de son identité. Si des mots ne viennent pas témoigner du désir, et par lui du discernement de la vérité, le sujet humain se noie dans la mer de ses fantasmes. Que, sous quelque prétexte que ce soit, la souffrance soit évitée à tout prix, et l'homme court le risque de perdre la parole. L'évitement de la souffrance équivaut alors à un refus de vivre, voire au regret d'être né. Faute d'une parole portant la promesse qui fait vivre, le petit d'homme serait voué à une naissance suicidaire où vie et mort se confondent dans l'horreur. Sans Autre. Certes, c'est encore une souffrance qui sépare l'homme de l'image de lui-même dans laquelle, croyant s'y reconnaître, il est tenté de s'engloutir. Mais traversée jusqu'à la rencontre du visage de l'Autre, la souffrance de la séparation d'avec le même peut devenir joie.

05/2008

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Psychologie, psychanalyse

L'OMBILIC ET LA VOIX. Deux enfants en analyse

"L'ombilic et la voix" se présente comme un livre d'images, un recueil de dessins d'enfants. Mais le lecteur qui s'attendrait à y retrouver la soi-disant transparence de l'enfance sera vite déçu et rebuté : quand le corps est déserté par la parole, il ne produit qu'une insignifiance dans laquelle se perd symptomatiquement le sujet. Ainsi en va-t-il de la bande dessinée apparemment incohérente, tracée à longueur d'années par les mains de deux enfants, Hector et Coralie, un peu à la manière de graffiti sur les murs d'une prison. Pour le psychanalyste, ces traces, scandées par la répétition et les différences qui s'y inscrivent, vont peu à peu constituer une écriture, qui s'offre à lire dans un effet de sens où le sujet vient se précipiter, y prenant la parole. En recevant d'Hector et de Coralie eux-mêmes la logique du mouvement qui conduit son interprétation, Denis Vasse découvre la fonction symbolique de la clôture ombilicale, qui conditionne le jeu de l'ouverture et de la fermeture de tous les "autres trous du corps". Et il repère, comme symétriquement, comment, par le jeu de la voix qui lui interdit de se noyer dans sa propre image, le sujet se trouve franchir "la sphère du substantiel" pour advenir dans "la sphère subtile du langage" et l'articulation à la loi. Les enfants finissent par nous parler parce que quelqu'un a écouté. C'est à l'écoute de cette parole qu'en définitive nous sommes ici conviés.

11/1974