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Les Bas-fonds Maxime Gorki

Extraits

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Théâtre

Les Bas-fonds

Au petit matin, dans un pauvre garni tenu par un vieux grippe-sou et sa jeune femme, une dizaine de miséreux, hommes et femmes, s'éveillent. Blagues, injures, discours fumeux et plaintes pathétiques se mêlent. Les personnages sont ces formidables va-nu-pieds qui, depuis plusieurs années déjà, faisaient l'extraordinaire célébrité des récits de Maxime Gorki (1868-1936). Les Bas-fonds (1902) n'étaient que la deuxième pièce de l'auteur, mais le public, en Russie et dans toute l'Europe, l'attendait comme un événement culturel et politique majeur. Les propos décousus des personnages tiennent du dialogue philosophique (Que pouvons-nous faire de la vérité, là, maintenant ? ), l'humour de Gorki retentit au coeur même de la tragédie, et l'oeuvre, qui fut tailladée par la censure du tsar, sonne comme un appel à la révolution et à la liberté.

11/2019

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Théâtre

Electre des bas-fonds

Electre, princesse déchue, vit dans les bas-fonds d'Argos. Mariée à un homme sans gloire, elle travaille dans un bordel. Miséreuse, elle rêve de venger son père Agamemnon. La nuit de la fête des morts, elle tente en vain de tuer sa mère Clytemnestre et son beau-père Egisthe. Vaincue, elle est exposée devant les portes du palais. Cette même nuit, un homme déguisé en femme débarque clandestinement à Argos. C'est Oreste, son frère. Poussé par Apollon, il revient dans son pays natal. Il lui faudra tuer sa mère et venger un pète qu'il n'a jamais connu.

09/2019

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Littérature française

Nouvelles des bas-fonds

La plupart de ces nouvelles sont restées hors d'état de nuire pendant plus de vingt ans. Leur disparité les rendant difficiles à classer dans un même volume, elles n'en étaient pas moins appréciées, nous avons donc finalement décidé de les rendre publiques. Les bas-fonds ne sont pas agréables. Mais la zone existe pourtant, et par nature elle n'est pas toujours tendre. Malgré tout cette exploration aigre-douce, parfois dévastatrice, de la nature humaine, ne manque pas d'une certaine tendresse. Le bréviaire des exclus, en quelque sorte.

04/2018

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Histoire de la philosophie

Correspondance entre Romain Rolland et Maxime Gorki. (1916-1936)

" Vous savez que nul n'atant besoin de notre attention, en ces jours, que les enfants. Nous autres, gens adultes, nous qui quitterons bientôt ce monde, nous laisserons à nos enfants un bien pauvre héritage, nous leur léguerons une bien triste vie. Cette stupide guerre est l'éclatante preuve de notre faiblesse morale, du dépérissement de la culture. Rappelons donc aux enfants que les hommes ne furent pas toujours aussi faibles et mauvais que nous le sommes, hélas ! Rappelons-leur que tous les peuples ont eu et possèdent encore maintenant de grands hommes, de nobles coeurs ! Il est nécessaire de le faire justement en ces jours de férocité et de bestialité victorieuses. Je vous prie ardemment, cher Romain Rolland, d'écrire cette Biographie de Beethoven , car je suis persuadé que nul ne le fera mieux que vous ! Et permettez-moi de vous demander encore de bien vouloir m'indiquer à qui, parmi les écrivains français, je devrais demander de bien vouloir écrire l'Histoire de Jeanne d'Arc pour les enfants. Il est bien entendu que cette personne doit avoir du talent et ne pas être catholique".

03/2023

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Poches Littérature internation

Les bas-fonds du rêve

Coups d’éclat et coups de gueule, joutes pour rire qui débouchent sur la mort, feux de la rampe braqués l’espace d’un soir sur un champion déchu, une courtisane défraîchie : les personnages de Juan Carlos Onetti sont ceux des tangos populaires que l’on fredonne en Uruguay, en Argentine. Minables héros d’une aventure frelatée avant d’être vécue, ils ont pour rendez-vous Santa Maria. Santa Maria : c’est dans cette ville imaginaire, quintessence de la vie provinciale, que se déroulent la plupart des romans et des nouvelles qu’Onetti à écrits tout au long de sa vie. Santa Maria : labyrinthe parcouru de fantômes voraces, hanté de rêves sordides, paradis des affaires véreuses, carrefour des tripots, terre promise de la supercherie, glorieuse de désirs inassouvis qui tuent ses habitants aussi sûrement que l’alcool qui y coule à flots. Santa Maria, c’est Montevideo ou Buenos Aires, où échouent les errants du monde entier en quête de fortune, d’identité, d’oubli. Ecoutez cette voix poignante qui raconte avec une pitié pudique et une pointe d’humour noir l’angoisse quotidienne, le spleen et les médiocres joies du petit peuple : elle colle à la mémoire comme un air de bandonéon. Traduit de l’espagnol par Laure Guille-Bataillon, Abel Gerschenfeld et Claude Couffon.

05/2012

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Religion

Le puits et les bas-fonds

Ecrivain, journaliste, apologète, polémiste prolifique, Gilbert Keith Chesterton (1874-1936) ne peut s'empêcher de croiser la plume avec ses adversaires : littérature, religion, philosophie, politique, ses articles font feu de tout bois, pour le plus grand plaisir du lecteur amusé, mais aussi stimulé, voire étourdi par ce prestidigitateur féru de paradoxes. Voilà, en substance, Le Puits et les Bas-fonds, compilant d'excellents essais chestertoniens des années 1930. Chesterton y fournit également une nouvelle justification de son catholicisme il s'est converti en 1922 : "Je ne pourrais abandonner la foi sans tomber dans quelque chose de plus creux que la foi. Je ne pourrais cesser d'être catholique, sauf à devenir quelque chose de plus étroit qu'un catholique... Nous avons quitté les bas-fonds et les lieux desséchés pour l'unique puits profond. La vérité est au fond". Défense du christianisme, de la famille, de la propriété privée et du bon sens élémentaire, certes. Mais les essais rassemblés ici nous font découvrir en outre un Chesterton préoccupé de la situation politique européenne, au point de donner l'alarme devant le péril nazi qui allait bientôt incendier tout le continent : une vue prophétique dont seul les vrais sages sont capables. Cette traduction inédite comble un oubli de plus de quatre-vingt ans depuis la parution originale en 1935 de The Well and the Shallows. Traduction, présentation et notes par Patrick Gofman et Wojciech Golonka

09/2016

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Littérature étrangère

Dans les bas-fonds de Londres

L'East End est un véritable cauchemar. Petit à petit, année après année, la Grande-Bretagne perd toute une population rurale — qui ne se renouvelle pas — au profit de ce vaste dépotoir qui tue ses habitants en deux ou trois générations. Au crépuscule de l'ère victorienne, Jack London (18761916) nous décrit un quartier de Londres surpeuplé, paupérisé voire sinistre : l'East End. De son immersion dans ces bas fonds il nous laisse un témoignage édifiant, consternant. Bienvenue en enfer !

05/2013

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Sciences historiques

Les bas-fonds. Histoire d'un imaginaire

Gueux, mendiants, misérables, prostituées, criminels, aliénés, détenus, bagnards peuplent de leurs figures hideuses, pour partie réelles et pour partie fantasmées, l'envers ou les dessous de notre société. Ils en sont le repoussoir, la "part maudite", mais aussi l'une des lignes de fuite symbolique et sociale. Car s'ils disent des réalités - la pauvreté, le crime, les transgressions -, ces "bas-fonds" constituent aussi un imaginaire qui traduit tout autant nos inquiétudes et nos anxiétés que certains de nos désirs. C'est à l'exploration de cet imaginaire que ce livre est consacré. Il montre comment les bas-fonds naissent dans l'Europe bouleversée du me siècle, mais empruntent à une tradition où se mêlent les figures bibliques - Sodome, Babylone -, les mauvais pauvres de la tradition chrétienne et la cour des Miracles. Des "mystères" de Paris à l'underworld victorien, des bas quartiers de New York aux trottoirs de Buenos Aires, il décrypte la fabrique d'un regard qui n'a cessé de nous fasciner. Ces histoires qui hantent nos consciences ont-elles pris fin aujourd'hui ? Les contextes ont changé, mais les débats sur l'underclass, les images du cinéma contemporain ou la culture steampunk montrent que l'ombre des bas-fonds rôde toujours autour de nous.

01/2013

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Littérature française

Excursion dans les bas-fonds. Direction artistique

Ceux qui gèrent la communication s’appellent les «communicants». Ceux à qui s’adresse la communication s’appellent les «communiqués». Quand la communication est efficace, les communicants décident et les communiqués obéissent. Les parents de Mathieu, par exemple, qui vivent dans le Nord-Pasde- Calais, ont été très mal communiqués. Ils trouvent de bon goût de s’habiller chez Decathlon et pensent que, bien qu’il gagne à peu près cinq fois plus d’argent, Mathieu n’a pas aussi bien réussi que son frère, qui a passé son Capes et est devenu prof. Mais qu’importe. Un professionnel du talent de Mathieu, qui code subtilement des messages à longueur de journée, est aussi capable de décrypter les signes sociaux, et n’est pas dupe de lui-même dans son désir d’ascension et de revanche familiale. La supériorité du communicant en général et de Mathieu en particulier tient à cela : il n’est dupe de rien. Du moins, jusqu’à ce qu’il croise Elise. Il n’aurait pas dû s’y intéresser, vu qu’elle travaille à l’étage inférieur - et donc dans un service subalterne. Mais Elise résiste à tout déchiffrage, toute classification. Aurait-elle cette chose rarissime que Mathieu appelle un style ? Mathieu doit en avoir le coeur net. Mais l’homme qui n’est dupe de rien n’est pas au bout de ses errances. Dans une langue brutale et précise, Christophe Mouton rend compte d’un monde où les inconscients, les relations aux autres et le langage sont pervertis. Un monde qui se révèle peu à peu avoir plus soif de conditionnement généralisé, d’appartenance et d’aliénations collectives que d’aventures et d’amour. Notre monde. Christophe Mouton est notamment l’auteur de Un garçon sans séduction, Feuilles de calcul (Julliard, 2012) et de Cocaïne, Business-model (Julliard, 2014).

01/2016

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Mondes fantastiques

Dans les bas-fonds de la mine

C'est l'été ! Et durant les longues vacances précédant leur arrivée au lycée, John, Sylvie et Raphaël se retrouvent tous trois dans la même colonie. Pour eux, tous les jours ne sont qu'amusement et rigolade, jusqu'à cette visite guidée d'une mine en majorité inexplorée. Une mine dont les entrailles abritent quelque chose, caché dans l'ombre, guettant les pauvres âmes égarées dans ces galeries. Les trois amis retrouveront-ils la lumière au bout du tunnel ?

03/2021

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Revues de psychanalyse

Ornicar ? N° 55/2021 : Les bas-fonds

"Les bas-fonds", l'expression appelle d'emblée l'imaginaire qui les constitue : l'envers d'une société, sa part maudite réelle ou fantasmée. C'est aussi un nom d'époque, celle de l'Europe bouleversée du XIXe siècle. Pour autant, les histoires, la vie des hommes dits "infâmes" ont-elles cessé de nous hanter ? Le contexte n'est plus celui des "mystères" de Paris, mais le débat sur les dessous de notre société n'a pas cessé. Simple rémanence sous de nouveaux noms : SDF, invisibles, vies minuscules, etc. ? En un temps où le sublime d'antan a chuté, à l'époque sans nom de toutes les ségrégations, quel rapport entretenons-nous avec la part sombre, voire menaçante de l'humanité ? Refoulement ? Rejet radical ? La psychanalyse propose de se déprendre de ce qui fascine dans la pauvreté, le crime, les misérables, etc., pour dénuder le vrai statut à donner à l'objet "rebut", "déchet". En somme, Ornicar ? 55 cherche à apprendre de la lumière des bas-fonds.

04/2021

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Littérature russe

Mes universités

- Un chef-d'oeuvre de la littérature russe. - Titre longtemps indisponible. - Préface de Dominique Fernandez, de l'Académie française, grand spécialiste de littérature soviétique. Cette oeuvre fut publiée en Russie en 1923. Il s'agit de ses souvenirs d'étudiant de Maxime Gorki. Arrivé à Kazan à 17 ans pour suivre les cours de l'université, le jeune homme, pour ne pas mourir de faim, doit travailler sur les bords de la Volga, parmi les débardeurs et les va-nu-pieds dont il partage vite les rancoeurs, l'esprit d'hostilité à l'égard du monde entier : " J'aimais leur rancune envers la vie, leur attitude hostile et railleuse, insouciante vis-à-vis d'eux-mêmes. Tout ce que j'avais vécu par moi-même m'attirait vers ces gens et me donnait le désir de me plonger dans leur milieu corrosif. " Il devient ensuite garçon boulanger, mais fréquente aussi les étudiants, participe à leurs réunions clandestines où l'on s'initie aux livres révolutionnaires interdits par la police. Gorki poursuit alors sa formation à travers de nombreuses lectures et avance dans sa formation. Il devient alors politiquement suspect et se voit contraint de changer à plusieurs reprises de résidence. Il échappe de peu à la déportation. Ses premières nouvelles sont publiées, il rencontre ses premiers succès. Comme toutes ses oeuvres autobiographiques, on trouve un Gorki dans sa vérité et qui touche par la sincérité de son récit.

06/2023

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Littérature étrangère

Bas-fonds de la haine

Quelque peu colorée, la vie amère de l'enfance de l'auteur demeure authentique et aussi idyllique qu'une perle perdue dans les décombres de l'enfer. L'histoire d'amour relatée dans ce roman n'est que le fantasme d'un coeur meurtri violemment par les atrocités de la guerre. Elle demeure purement fictive, même si elle est inspirée de certains faits réels.

06/2017

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Policiers

Parc Gorki

Le parc Gorki à Moscou, c'est l'endroit où tout le monde va : les employés pour déjeuner, les grands-mères avec les enfants, les garçons et les filles pour patiner. Alors, lorsqu'à la fonte des neiges on découvre trois corps défigurés et que l'inspecteur principal de la brigade criminelle de Moscou, Arkady Renko, tombe sur un agent du K.G.B. déjà sur place, le major Pribluda, il sait qu'il ne s'agit pas de meurtres ordinaires. Les affaires dont s'occupe Arkady sont, en général, typiquement russes : c'est-à-dire qu'elles comprennent des doses à peu près égales de vodka, de jalousie, d'ennui et de désespoir. Il a donc toutes les raisons de s'étonner que le K.G.B. lui laisse une enquête qui très rapidement remonte au plus haut niveau de la hiérarchie soviétique et lui fait pénétrer la puissante Nomenklatura. Surtout quand un inspecteur de la police new-yorkaise, obsédé par l'idée de venger une de ses victimes, rosse Arkady puissant homme d'affaires américain, amateur sensuel d'un luxueux établissement de bains où se réunissent les apparatchiks du Kremlin, semble lui aussi impliqué dans ces meurtres. Et, c'est dans le Moscou du pouvoir, celui des datchas au bord de l'eau et des clubs ultra-réservés - et aussi dans le Moscou des asiles psychiatriques - qu'avec l'aide d'Irma, une jeune dissidente de la Mosfilm, il découvrira derrière les morts du parc Gorki une corruption de la société soviétique - et américaine - plus profonde qu'il ne l'aurait jamais cru possible. La critique américaine a comparé Martin Cruz Smith à John Le Carré. Elle a accueilli Parc Gorki comme l'un des romans de suspense les plus originaux de ces dernières années. Parc Gorki n'est pas seulement une totale réussite par son sens du mystère et son rythme, il apporte aussi une analyse pénétrante de la société russe d'aujourd'hui et du plus soigneusement protégé de ses rouages.

11/1981

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Thrillers

Rescapée. Dans les bas-fonds de l'horreur

Le livre raconte l'histoire vraie d'une femme qui fut mise sur le trottoir très jeune. Durant plusieurs années elle fut l'objet sexuel d'un tueur en série et dont elle réussit à échapper. Toutes les horreurs que l'être humain est capable de commettre sont racontées, viols, pédophilie, tortures, meurtres... . les scènes sont décrites telles qu'elles ont été vécues, cruelles, sadiques, choquantes mais totalement vraies. Les noms, les lieux et certaines scènes ont été modifiées pour garantir la sécurité des personnes encore vivantes et qui furent plongées à l'époque dans la tourmente médiatique. Le but de ce livre est uniquement à titre de "mémoires" et a été rédigé de manière à ne nuire à personne, certaines figures des "hautes sphères" politiques étant impliquées dans ces réseaux sadiques. Lucie, prostituée avant même sa majorité, sera la proie, durant toute sa vie, d'un tueur en série sanguinaire. Il lui faudra traverser l'enfer pour se libérer. Menacée, battue, torturée, droguée, Lucie est obligée d'assouvir les fantasmes les plus cruels des clients que lui impose Eugène, son mac. Les soirées qu'il organise à l'hacienda sont connues pour être barbares pouvant aller jusqu'au meurtre. Malheureusement pour elle, Lucie fait partie des "filles favorites" pour cette clientèle perverse de la bourgeoisie espagnole. Pour protéger son enfant, Lucie va vaciller entre plusieurs versions d'elle-même, victime, rabatteuse, et complice d'un homme sans pitié. Témoin de l'assassinat sauvage de sa meilleure amie d'infortune, Lucie n'aura alors qu'une seule idée en tête, fuir cet homme qui la tient sous son emprise, et qui détient sa fille. Déterminée, Lucie va tenter le tout pour le tout pour s'échapper de toute cette abomination. Drogue, armes, pédophilie, viols, meurtres, Lucie veut sauver son enfant de cet enfer, mais il lui faudra se cacher le reste de sa vie, car Eugène, tueur en série, ne l'entends pas de cette oreille.

10/2021

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Littérature française (poches)

SCENES POPULAIRES. Les bas-fonds de la société

Créateur de Joseph Prudhomme, ce "type monstrueusement vrai" au regard de Baudelaire, "photographe de la fange" selon les Goncourt, écrivain, caricaturiste et comédien, Henry Monnier a découvert une sorte de quart-monde social qui jusqu'à lui avait échappé même au réalisme le plus cruel. "L'humanité qu'il peint, écrit André Gide, est sordide ; notre épouvante vient de ce que cette peinture est exacte. Ces propos nous les reconnaissons, nous les entendons tous les jours. Nous voyons ces gens ; ce sont eux que nous rencontrons dans les trains, dans les omnibus... Nous les contemplons avec horreur sans doute, mais bien également avec une sorte de stupeur amusée. Et parfois, parmi tant d'idiots, dans ce miroir impitoyable que Monnier nous tend, nous tremblons de nous reconnaître".

09/1984

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Poches Littérature internation

Le wagon plombé. Suivi de Voyage en Russie et de Sur Maxime Gorki

Ce wagon plombé qui fera « voler en éclat l'ordre du monde », c'est bien sûr le récit du fameux retour de Lénine en Russie, fin mars-début avril 2017, raconté ici par Zweig à la fois comme « un passionnant roman d'espionnage » et comme l'un des moments clés de l'histoire mondiale. Ce récit est suivi de « Voyage en Russie », où Zweig relate son voyage de 1928. Pour lui, la Russie est d'une importance cruciale ? moins politique et plus littéraire que, par exemple, chez Walter Benjamin, qui, exactement au même moment, séjourne à Moscou (voir son Journal de Moscou). Le livre comprend également « La plus belle tombe du monde » (sur Tolstoï, pages figurant notamment dans Le Monde d'hier), ainsi que « Sur Maxim Gorki » (1931), inédit en français.

03/2017

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Théâtre

Les Estivants d'après Gorki

Après deux mois de villégiature loin de la ville et de ses faux-semblants, les langues se délient, les rancoeurs affleurent et les conflits sous-jacents se font jour entre Bassov et ses amis. Fils d'un monde crépusculaire, au seuil d'une ère à venir, ces estivants révèlent leur vérité nue dans la tension d'une existence en devenir.

11/2014

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Poches Littérature internation

Une fois, en automne ; Caïn et Artème ; Un étrange compagnon ; Les fermoirs d'argent. Edition bilingue français-russe

Le livre est composé de quatre nouvelles : Une fois, en automne, Caïen et Artème, Un étrange compagnon, Les Fermoirs d'argent Voici quatre nouvelles méconnues, courtes et parfaites pour des lectures bilingues, qui permettent de découvrir Gorki sous un angle nouveau et qui illustrent sa capacité à analyser la nature humaine et la société.

01/2021

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Pléiades

Oeuvres

Le 21 juin 1936, André Gide évoque la mémoire de Gorki sur la place Rouge, à Moscou : « La mort de Maxime Gorki n'assombrit pas seulement les États soviétiques, mais le monde entier. » Près de soixante-dix ans plus tard, « le monde entier » aurait tendance à voir en Gorki un porte-drapeau (rouge) plutôt qu'un écrivain universel. L'image du président de la « Société des écrivains soviétiques » pèse sans doute plus lourd que son ouvre. C'est par un retour à cette ouvre - celle d'un des meilleurs prosateurs de la langue russe - que Gorki remontera la pente que l'Histoire lui a fait descendre. « Vous sentez excellemment », écrivait Tchékhov au jeune Gorki, « vous avez le sens de la plastique, c'est-à-dire que, quand vous représentez un objet, vous le voyez et le palpez ! » Les textes ici rassemblés sont de ceux qui corroborent ce jugement. Non pas les romans à thèse, mais les récits où les vérités n'ont pas cédé la place aux mensonges exaltants. Où les personnages ne sont pas des « types » censés « rendre les hommes meilleurs », mais de petites gens venues des « bas-fonds », parfois des hors-la-loi, pittoresques, complexes, humains - en un mot : vrais. Peu d'analyse, pas d'introspection : un climat, une peinture extraordinairement évocatrice, un lyrisme contenu, une ironie légère. Une langue dont la souplesse, la variété, la précision soumettent le traducteur à rude épreuve. Encore falllait-il la tenter, cette épreuve. La redécouverte de Gorki passait par une réinterprétation : toutes les traductions proposées ici sont donc nouvelles. Loin d'« unifier », elles respectent la tonalité de chaque récit. Oublié le porte-drapeau, voici, rendu à sa polychromie et à sa complexité, l'écrivain.

11/2005

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Poches Littérature internation

Enfance

"Je restai très longtemps immobile près du lit, la tasse à la main, regardant le visage qui se figeait et devenait gris. Lorsque grand-père entra, je lui dis : "Elle est morte, ma mère". Il jeta un coup d'oeil vers le lit : "Qu'est-ce que tu racontes ? "... Quelques jours après l'enterrement, grand-père me dit : "Eh bien, Alexis, tu n'es pas une médaille, tu ne peux pas rester toujours pendu à mon cou, va donc gagner ton pain. . ". Et je partis gagner mon pain".

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Autres langues

Nouvelles d'exil. Edition bilingue français-russe

Découvrez en version bilingue Russe-Français quelques-uns des plus célèbres "Contes d'Italie" rédigés par Maxime Gorki (1868-1936) lors de son exil à Capri entre 1906 et 1913. Des textes où transparaissent à chaque page les préoccupations sociales de l'auteur comme le montrent les mots d'Andersen choisis comme épigraphe : "Il n'y a pas de contes plus beaux que ceux que la vie elle-même a composés." Pour faciliter la lecture comparative des textes dans chacune des deux langues, les textes russes et français figurent de manière juxtalinéaire sur une seule et même page. L'enregistrement sonore intégral des textes russes est disponible gratuitement sur notre site Internet. Un bon moyen d'améliorer sa prononciation en même temps que ses connaissances en langue russe. Pour avoir accès à ces enregistrements, rendez-vous sur le site www.editions-vasseur.com et cliquez sur la rubrique "Livres bilingues" qui figure sur la droite de l'écran.

05/2019

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Littérature étrangère

Veilleur de nuit. Et autres récits autobiographiques

Grand-père assène une grêle de coups sur la tête et sur les épaules de grand-mère qui recule vers la porte avec des mouvements impuissants... Effrayé et indigné, je braille à plein gosier. "Qu'as-tu à gueuler ? Tais-toi !" me dit-il en me menaçant de la main. Mais je ressens un accès à la fois de frayeur et de courage et je ne me tais pas. "La ferme, on te dit !" crie grand-père en se penchant vers moi, grinçant des dents. "Idiot, idiot, rouquin d'idiot !" lui lançai-je à tue-tête en plein visage. "Ah, bandit ! T'es ton père tout craché !" Et après m'avoir donné de son point sur le front, il s'enfuit... C'est la première bagarre familiale qu'ait retenue ma mémoire... Les textes autobiographiques figurant dans ce volume étaient, sauf deux, inédits en français et ils nous permettent de découvrir, ou de redécouvrir, l'homme et le conteur, bien plus complexes que ce que l'on croit généralement. Certes, sacré père des lettres soviétiques, Gorki a été le porte-parole de Staline, mais il a fini par en être la victime puisqu'il est mort sans doute assassiné sur son ordre. Il demeure surtout comme le chantre des pauvres, des plus que pauvres, lui qui a été l'un d'entre eux. Il raconte ici le gamin puis l'adolescent qu'il a été, qui ne connaît que la misère, la faim, les coups, la violence et le désespoir, avant de commencer à se structurer par le travail, l'amitié, la lecture et une profonde quête spirituelle présentée dans ce recueil sous un éclairage nouveau.

10/2009

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Poches Littérature internation

Une confession

Ce roman, publié en 1908, considéré par Gorki comme son oeuvre "la plus mûre", salué à sa sortie par un concert d'applaudissements - et de sarcasmes (Lénine condamnera sans appel son "mysticisme") -, traduit en français dès 1909, sera exclu des Oeuvres complètes de l'écrivain par la censure marxiste et condamné, de fait, à près d'un siècle d'oubli. Matveï - qui lui ressemble comme un frère - fait ses classes sur la route avec les vagabonds, pratique tous les métiers, et finit par trouver la Voie - celle d'un christianisme social parfaitement hérétique - au fil de rencontres hautes en couleur. La sainte Russie est vaste, tout comme ce roman qui contient la terre immense, avec ses chemins semés d'embûches et de merveilles.

02/2018

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Littérature étrangère

Le patron

Alors qu’il mène une vie misérable, vagabondant à la recherche d’emplois pour gagner son pain, un jeune homme est embauché dans une biscuiterie de la ville de Kazan, dont les ouvriers vivent sous la coupe de Vassili Séménoff, patron irascible et brutal. Récit autobiographique, Le Patron est le souvenir d’un hiver passé aux ordres d’un despote, de la rencontre de deux hommes qui jamais ne pourront se comprendre, de la confrontation de deux mondes. Ces quelques mois partagés avec des ouvriers tyrannisés par un employeur alcoolique seront déterminants pour Maxime Gorki, qui deviendra l’un des pionniers de la littérature sociale soviétique.

10/2010

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Littérature étrangère

En gagnant mon pain

En gagnant mon pain (1916) est le volume central d'une trilogie contrastée, commençant par Enfance (1913-14) et se terminant par Mes universités (1923). Même si la dimension autobiographique assure la cohérence de l'ensemble, les conditions de la rédaction façonnent nettement la vision rétrospective. Le premier livre a été conçu à Capri, dans le temps d'un exil glorieux : le suivant, écrit en Russie, où l'auteur est rentré après une amnistie proclamée par le tsar, a été marqué par la guerre et l'installation du régime soviétique, enfin, le dernier volet est mis au point à l'étranger alors que l'homme entretient une relation ambivalente avec la jeune révolution, est simultanément en amitié et en intimité avec Lénine. La visée de la critique sociale n'a donc plus la même pertinence, et l'histoire elle-même ne se déchiffre ni ne s'interprète selon les mêmes critères. L'adolescence décrite dans En gagnant mon pain, laborieuse, impécunieuse, sentimentalement aride, est éclairée par la découverte de la littérature, récits populaires, ou récits plus substantiels comme ceux de Balzac et de Flaubert. L'ensevelissement dans les textes devient le moyen d'échapper à la souffrance quotidienne, détermine en outre le désir d'écrire. Orphelin depuis longtemps, l'écrivain a pu dire " Les livres, dans ma vie, ont remplacé ma mère ". Cet investissement traduit une curiosité qui sera continuellement contrecarrée par la nécessité : travailler, travailler pour survivre. Si Enfance constitue une véritable référence, il n'en va pas ainsi des autres romans : cette publication tâche de restituer une œuvre dans son mouvement complexe, afin de battre en brèche certains jugements liés à l'indéfinition du fragment.

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Littérature étrangère

Le diable et l’écrivain

Et le diable qui, comme on le sait, connaît tout, erra longtemps dans le cimetière avant de trouver la place où reposait l'homme de lettres... - Ecoutez ! cria-t-il en frappant de ses griffes sur la terre massive qui marquait la tombe de sa connaissance.

04/2017

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Littérature russe

Le bourg d'Okourov. Edition revue et corrigée

Dans la province russe, la ville imaginaire d'Okourov est coupée en deux par une rivière. D'un côté, vivent marchands et notables "grippe-sous" , de l'autre, "ivrognes et voleurs" s'entassent dans le faubourg. Sur les berges sablonneuses de la Poutanitsa, les habitants d'Okourov se toisent depuis toujours, les pauvres envient les riches, les riches se méfient des pauvres. Le seul endroit où tous se côtoient et s'entremèlent est le Paradis de Felitsata, une maison close en amont de la rivière. Mais, en 1905, l'atmosphère se charge peu à peu des idées de liberté et de révolte, une angoisse étouffante s'empare de la ville bientôt frappée par un tragique événement. Un bref roman social, instantané de la vie provinciale, qui révèle les antagonismes d'une population aux abois et avide de changements, à la veille d'une rupture fondamentale. Le Bourg d'Okourov se fait aussi l'écho des idées de son auteur, révolutionnaire humaniste, qui espère autant qu'il redoute, l'avènement de la révolution. Dès ses débuts littéraires, Maxime Gorki (1868-1936) partage l'idéal des partis progressistes et se lie rapidement avec les bolcheviks. Il a écrit Le Bourg d'Okourov en 1909, alors qu'il était en exil à Capri, après échec de la révolution de 1905.

02/2022

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Littérature russe

Une vie inutile

Klimkov, livré très tôt à lui-même, ne brille ni par sa lucidité, ni par son courage. Orphelin à sept ans, il devient commis pour un libraire qui feint des idées libérales mais autour duquel gravite tout un monde d'indicateurs et de mouchards. Jouet de l'irrépressible besoin de reconnaissance et d'affection qui fait de lui un soumis et un naïf, il se retrouve officiellement informateur de la police politique tsariste. Mais nous sommes en 1905, et dans les rues de Moscou la révolte gronde... Maxime Gorki (1868-1936) devient, après une enfance misérable et une jeunesse chaotique, l'une des grandes figures de la vie littéraire et intellectuelle de la Russie du début du XXe siècle. Proche du Parti communiste, ami de Lénine, il jouit dans la jeune URSS d'un immense prestige. Auteur de La Mère, de Confession et d'Enfance, il meurt à Moscou en 1936.

04/2022

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Littérature russe

Enfance

"Je restai très longtemps immobile près du lit, la tasse à la main, regardant le visage qui se figeait et devenait gris. Lorsque grand-père entra, je lui dis : "Elle est morte, ma mère". Il jeta un coup d'oeil vers le lit : "Qu'est-ce que tu racontes ? "... Quelques jours après l'enterrement, grand-père me dit : "Eh bien, Alexis, tu n'es pas une médaille, tu ne peux pas rester toujours pendu à mon cou, va donc gagner ton pain. . ". Et je partis gagner mon pain".

04/2024