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Maryse Condé aéroport

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Critique littéraire

Entretiens avec Maryse Condé

Pour la première fois, l'écrivaine guadeloupéenne Maryse Condé, rendue célèbre par le best-seller Ségou, cette fabuleuse épopée africaine, se livre spontanément au cours de conversations à bâtons rompus avec Françoise Pfaff. Ces entretiens nous font revivre les différentes périodes de sa vie et de son oeuvre. Maryse Condé y révèle sa pensée et sa personnalité. Elle y parle, avec éloquence et entrain, aussi bien de sa famille, de son éducation, de ses enfants que de politique, de littérature et de culture. Le lecteur en apprendra beaucoup sur ses rencontres, en Afrique, en Europe et aux Amériques avec tous ceux qui ont marqué depuis trente ans la vie politique et littéraire du Monde noir. Sincères et lucides, mêlant souvent l'humour au sérieux, les propos de Maryse Condé secrètent un profond humanisme. Voici donc un ouvrage, qui est à la fois un témoignage sur des années ardentes et un document sur une certaine mémoire littéraire de notre époque.

10/2016

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Littérature érotique et sentim

Maryse !

Maryse, sous-directrice d'un magasin "Printania", se retrouva esseulée, abandonnée par celui qu'elle aimait. Celui-ci, devenu insaisissable, laissa dans sa folie amoureuse sa jeune épouse et ses deux enfants en bas âge. Maryse deviendra alors une proie, courtisée par des proches spéculant sur sa disponibilité sentimentale. Elle rejettera les "prétendants" qui voulurent abuser de l'opportunité. L'un d'eux n'acceptera pas le refus et, furieux, la conduira à sa déchéance. Maryse trouvera alors refuge chez un homme charitable qu'elle voulut aimer. Mais celui-ci restera insensible au bonheur souhaité par la jeune femme. Le temps passant, dans des circonstances tragiques, l'amour tant espéré viendra à elle.

08/2015

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Loisirs et jeux

L'aéroport

Construis l'aérogare et la piste d'atterrissage, assemble les figurines, la tour de contrôle et les différents modèles d'avion puis, place à ton imagination pour des heures d'aventure dans ce fabuleux aéroport ! Ce superbe coffret contient également un livre de 32 pages qui explique tout sur la vie d'un aéroport.

10/2018

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Littérature française

Maryse Tome 1

Sioban a vingt-quatre ans. Elle est libraire, heureuse, indépendante. Elle a une famille aimante, des amis géniaux et un compagnon. Il est d'ailleurs son seul problème. Il aurait été parfait s'il n'était pas parti vivre en Alsace, supposant qu'elle quitterait tout pour le rejoindre. Maryse quant à elle a environ cinquante ans. Elle est dépressive, alcoolique, instable. Elle n'est devenue que l'ombre d'elle-même. C'était pourtant une belle femme jadis, sensible et intelligente. Elle enseigne le français et l'Histoire dans un collège. Et elle continuera sans doute cette vie si elle ne se fait pas renvoyer avant, à force d'arriver ivre. Elles n'ont qu'un point commun. Ce collège où Sioban était élève, dix ans plus tôt. Où elles se sont connues le temps d'une année sans plus jamais se revoir. Jusqu'à ce soir d'octobre où leurs chemins se rencontrent à nouveau. Sioban ne restera pas insensible face au désarroi de cette femme. Et bientôt, leurs liens naissants les entraîneront sur une pente glissante dont aucune ne pourra repartir inchangée. Laquelle sauvera l'autre et surtout, jusqu'où pourront-elles aller avant de ne plus rien contrôler ?

08/2016

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Romans historiques

SEGOU. Tome 1, Les murailles de terre

Jamais écrite jusqu'ici, voici la grande saga africaine. Pour qu'elle fût vraie - dans la sensibilité et l'esprit comme dans les faits-, il importait que son auteur fût d'origine africaine et connût tout de l'Afrique noire par science et par connaissance intime. Tel est le cas de Maryse Condé : elle est guadeloupéenne, elle a longtemps vécu dans l'Afrique du Sahel, elle est professeur de littérature négro-africaine à l'université Paris IV et elle est écrivain et même romancière. Ségou est né, spontanément, de ce savoir profond et de ces dons. Ségou, c'était, à la fin du XVIIIe siècle, entre Bamako et Tombouctou - dans l'actuel Mali - un royaume florissant qui tirait sa puissance de la guerre. A Ségou, on est animiste ; or, dans le même temps, une religion conquérante se répand dans les pays du Niger : l'islam, qui séduit les esprits et se les attache. De ce choc historique naîtront les malheurs de Ségou et les déchirements de la famille de Dousika Traoré, noble bambara proche du pouvoir royal. Ses quatre fils auront des destins opposés et souvent terribles, en ce temps où se développent, d'un côté, la guerre sainte et de l'autre, la traite des Noirs. Ainsi, acteurs et victimes de l'histoire, il y a les hommes. Mais, plus profondément, il y a les femmes, libres ou esclaves, toujours fières et passionnées, qui, mieux que leurs époux et maîtres, connaissent les chemins de la vie. Ségou est un roman si riche et si divers qu'on ne peut le résumer. Il est à la mesure - à la démesure- de ces terres du Sahel qui s'étendent sous un ciel immense. Un grand souffle le parcourt et l'anime, qui est l'âme même de l'Afrique.

05/1984

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Littérature française

L'évangile du nouveau monde

Le soir d'un dimanche de Pâques, un nouveau-né est déposé dans le jardin de monsieur et madame Ballandra, horticulteurs passionnés qui créent les plus belles roses du monde. Pascal est très beau, le teint brun, les yeux gris vert pareils à la mer qui entoure le pays. Mais d'où vient-il ? N'est-il pas l'enfant d'un dieu ? La rumeur porte cette nouvelle et de nombreux signes vont l'amplifier tout au long de sa vie. Mais que doit-on faire si l'on est vraiment le fils d'un Dieu ? Peut-on changer le destin des hommes, les prendre par la main pour adoucir les haines et rendre le monde plus juste ? De voyages en voyages, de communautés en communautés, Pascal va partir à la quête de ses origines pour comprendre le sens de sa mission. Que révélera cet Evangile du Nouveau Monde sur la nature des hommes et la place des dieux ? Derrière sa beauté, sa vivacité, son humour, sa puissance, l'oeuvre de Maryse Condé est une oeuvre de combats. Inégalités, racisme, condition des femmes, liberté... chacun de ses romans illustre ses convictions, sa souffrance de voir l'Homme douloureusement englué dans ses éternelles contradictions. Fragilisée par la maladie elle a dicté puis corrigé son livre à la voix elle a construit L'Evangile du Nouveau Monde comme son dernier appel à la prise de conscience de notre destinée. Sa lucidité est aussi impitoyable que sa conviction : la fraternité et l'amour restent nos forces les plus extraordinaires et les plus salvatrices.

09/2021

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Littérature française

Moi, Tituba sorcière, noire de Salem

Fille de l'esclave Abena violée par un marin anglais à bord d'un vaisseau négrier, Tituba, née à la Barbade, est initiée aux pouvoirs surnaturels par Man Yaya, guérisseuse et faiseuse de sorts. Son mariage avec John Indien l'entraîne à Boston, puis au village de Salem au service du pasteur Parris. C'est dans l'atmosphère hystérique de cette petite communauté puritaine qu'a lieu le célèbre procès des sorcières de Salem en 1692. Tituba est arrêtée, oubliée dans sa prison jusqu'à l'amnistie générale qui survient deux ans plus tard. Là s'arrête l'histoire. Maryse Condé la réhabilite, l'arrache à cet oubli auquel elle avait été condamnée et, pour finir, la ramène à son pays natal, la Barbade au temps des Nègres marrons et des premières révoltes d'esclaves.

11/2021

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Science-fiction

Beau comme un aéroport

Lorsqu'un comptoir d'embarquement au terminal 2 de l'aéroport de Londres, un si joli petit aéroport pourtant, saute à travers le toit dans une boule de flammes orange, ce sont toujours les mêmes qui veulent revendiquer la responsabilité de l'événement. D'abord l'IRA, puis l'OLP, puis la Compagnie du gaz. Même le Commissariat à l'Énergie atomique s'empresse de publier un communiqué affirmant que la situation est parfaitement maîtrisée, qu'un pareil accident a une chance sur un million de se produire, qu'il n'y a pratiquement aucune fuite radioactive, que le site même de l'explosion ferait un charmant lieu de pique-nique pour les enfants des écoles, etc., avant d'être obligé de convenir qu'il n'y est pour rien. On ne peut trouver à la catastrophe aucune explication rationnelle : on y voit simplement la main de Dieu. Mais quel dieu ? se demande Dirk Gently, le détective holistique. Et pourquoi ? Que ferait donc un dieu au terminal 2 de l'aéroport de Londres à attendre le vol de 15 h 37 pour Oslo ? Plus drôle que Frankenstein, plus court que Guerre et Paix, plus sanglant que Harry Potter, un monument littéraire réellement inégalable. Dieu merci.

02/2003

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Littérature étrangère

Wittgenstein à l'aéroport

Au lendemain des attentats du 13 novembre 2015, Caren attend son vol pour Paris à l'aéroport de Heathrow. Caren, journaliste franco-britannique de 35 ans, est de plus en plus sujette aux crises d'angoisse. Quand une alerte à la bombe et l'intervention musclée des officiers de sécurité retardent son départ, elle pressent que la journée ne va pas se passer comme prévu. Elle a déjà échappé à deux attentats, à New York et Boston. Alors, lorsque la conversation s'engage avec son voisin en salle d'embarquement - l'homme lit un ouvrage de Wittgenstein - elle se retrouve malgré elle engagée dans une discussion dépassant de loin les propos de circonstance. Le hasard existe-t-il ? Qu'est-ce que la probabilité ? Caren voit défiler toute sa vie, sa vocation de journaliste - pour raconter les histoires autrement -, sa relation amoureuse compliquée avec Ben, mais aussi cette nuit d'amour passée quelques mois plus tôt avec Julien, un photographe français qu'elle ne parvient pas à oublier. Quand le responsable de la sécurité lui apprend que l'alerte à la bombe a été donnée par son petit ami, Ben, et que son voisin, le philosophe si sympathique qu'elle surnomme Wittgenstein, est soupçonné de connivence avec des organisations terroristes, Caren commence à perdre pied. Wittgenstein à l'aéroport se lit comme un thriller philosophique. L'auteure traite de l'insécurité collective face au terrorisme tout en évoquant notre quête du bonheur, dans un récit riche en suspense et en rebondissements.

01/2018

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Critique littéraire

Nouveaux entretiens avec Maryse Condé. Ecrivain et témoin de son temps

Maryse Condé, née en Guadeloupe, est un écrivain de renommée internationale dont l'oeuvre abondante, couronnée par de nombreux prix, a été traduite en plusieurs langues. Auteur de Hérémakhonon, Moi, Tituba, sorcière... Noire de Salem, Ségou et Traversée de la Mangrove, elle a écrit seize romans, huit pièce de théâtre et quatre récits autobiographiques, sans compter de livres pour la jeunesse. Elle est également essayiste et critique littéraire de grand talent. Ses romans, s'inspirant généralement du passé et du présent de l'Afrique et de sa Diaspora, traversent des époques et des espaces géographiques qui recoupent parfois les siens à différentes périodes de sa vie. Ses thèmes de prédilection incluent l'esclavage, le colonialisme, les migrations, l'exil, le concept d'identité, le racisme, l'histoire et la mémoire. Dans ces nouveaux entretiens, elle parle de ses oeuvres et de la littérature, bien sûr ; mais, en témoin de son temps, elle exprime aussi ses opinions sur les grands sujets d'actualité qui agitent Il monde. Elle-même se définit comme "quelqu'un qui cherche et qui se cherche, qui cherche à être heureuse et à vivre le moins ma possible", voulant explorer la signification de tout ce qui l'en tourie, dans "une quête qui n'est jamais finie". Ce livre d'interviews, contenant des propos d'une grandi sincérité qui mêlent l'humour au sérieux, s'adresse à un lectora divers. Ceux qui n'ont pas lu Maryse Condé y découvriront ni écrivain humaniste à la recherche de lui-même et à l'écoute du monde. Les autres y retrouveront son habituelle tendance à la provocation, qui n'est probablement qu'une façon de susciter Il débat sur des questions que d'aucuns voudraient ignorer.

10/2016

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Littérature française (poches)

Victoire, les saveurs et les mots

Victoire ne savait nommer ses plats et ne semblait pas s'en soucier. Elle était enfermée le plus clair de ses jours dans le temple de sa cuisine, petite case qui s'élevait à l'arrière de la maison, un peu en retrait de la case à eau. Sans parler, tête baissée, absorbée devant son potajé tel l'écrivain devant son ordinateur. Elle ne laissait à personne le soin de hacher un cive ou de presser un citron comme si, en cuisine, aucune tâche n'était humble si on vise à la perfection du plat. Elle goûtait fréquemment, mais, une fois la composition terminée, ne touchait pas. Cuisinière au savoir-faire inoubliable, Victoire Élodie Quidal travaille au service d'Anne-Marie et Boniface Walberg, à La Pointe. Sa virtuosité et son excellence sont recherchées par la bonne société guadeloupéenne qui la réclame dans ses cuisines... Victoire, qui n'a pas été épargnée par le destin, connaîtra-t-elle enfin son heure de gloire ? C'est avec une affection toute particulière que Maryse Condé brosse le portrait attachant de cette femme qui fut aussi sa grand-mère.

05/2008

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Littérature française

SEGOU. Tome 2, La terre en miettes

Voici la suite de la grande saga africaine qui a déjà passionné plus de deux cent mille lecteurs. Comme les murailles de terre, la terre en miettes nous parle de l'Afrique ancienne, celle de l'animisme et de la traite des Noirs, à l'époque charnière de la Guerre Sainte. Nous sommes en 1860, à Ségou, entre Bamako et Tombouctou, dans l'actuel Mali. Gagnés à la cause islamique, les Toucouleurs ont percé la défense bambara et investi la ville. De l'autre côté de la Méditerranée, dans la France du Second Empire, nul ne mesure à sa juste valeur la portée de cet événement qui pourtant signe l'arrêt de mort d'une culture entière. A Ségou, face au raz de marée musulman, la famille Traoré apparaît déchirée, partagée entre ses racines, l'islam et bientôt la chrétienté. C'est l'histoire de la deuxième génération de cette famille en butte aux bouleversements du XIXe siècle, et sur laquelle la fatalité s'acharne avec méthode, que Maryse Condé retrace dans sa " somptueuse saga ".

11/1985

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Littérature française (poches)

Traversée de la mangrove

A Rivière au Sel, en plein cœur de la forêt, on veille un mort, un homme qui s'est installé dans le village quelques années auparavant et dont on ne sait pas grand-chose. Est-il cubain ? colombien ? A-t-il déserté ? Pourquoi est-il revenu en Guadeloupe ? Les réponses ne sont pas claires. Cependant peu importe la véritable identité de cet homme. Ce qui importe, c'est l'image que les individus gardent chacun de lui et les modifications qu'il a apportées dans leurs vies. Dans le temps clos de cette seule nuit, au-delà de cette petite communauté, c'est toute la société guadeloupéenne d'aujourd'hui qui se dessine, avec ses conflits, ses contradictions et ses tensions.

09/2006

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Littérature française (poches)

Savannah Blues

Un père absent, une mère qui a lâché prise, deux petits frères turbulents... Zora n'a pas la vie des petites filles de son âge. Dans cette Amérique profonde en pleine crise, la vie ne fait pas de cadeaux. Et pourtant, l'espoir renaît...

03/2009

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Littérature française (poches)

La Belle Créole

Lorsque Dieudonné, jardinier de son état, sort de prison après avoir été acquitté pour le meurtre de Loraine, sa riche maîtresse békée croqueuse de jeunes hommes, il se retrouve dans une ville au bord de l'insurrection. Economie sinistrée, conflits sociaux, affrontements syndicaux et politiques, haines raciales : en 1999, Port-Mahault vit des heures difficiles. Dans cette ambiance délétère, Dieudonné, renié par sa famille et par bon nombre de ses amis, retrouve tout naturellement le chemin de sa Belle Créole, le bateau qui lui sert de refuge et de repère, vestige heureux d'un passé révolu. Dans une langue fleurie et baroque, Maryse Condé livre peu à peu les clés de ce mystérieux personnage frappé du sceau du malheur, figure tragique d'une histoire d'amour passionnelle. Dans une nature luxuriante, elle met en scène des personnages au grand cœur et aux nobles idéaux. Loin de tout cliché exotique, La Belle Créole peint dans une tonalité sombre le destin d'un grand héros romantique.

03/2003

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Littérature française

En attendant la montée des eaux

Babakar est médecin. Il vit en Guadeloupe, seul avec ses souvenirs et ses rêves de jeunesse. Mais le hasard, ou la providence, place une enfant sur sa route et l'oblige à renouer avec la vie et ses espoirs. La petite Anaïs n'a que lui. Sa mère, une réfugiée haïtienne, est morte en la mettant au monde. Babakar veut lui offrir un autre avenir. Ils s'envolent pour Haïti, à la recherche de la famille de l'enfant, une tante, des grands-parents peut-être, qui pourraient lui raconter son histoire. Là-bas, ils vont aussi croiser un cuisinier libanais, une femme peintre qui n'a jamais peint un seul tableau de sa vie, et surtout le fantôme d'une Antillaise aux yeux bleus. Un roman envoûtant, traversé par les destinées de trois personnages, entre l'Afrique, les Antilles et Haïti. Trois hommes en quête d'eux-mêmes, liés par une indéfectible amitié et qui se débattent pour s'affranchir de leur passé.

08/2010

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Littérature française

Le fabuleux et triste destin d'Ivan et d'Ivana

"Une date s'impose. Quand ils eurent cinq ans, Simone leur donna un grand bain, les revêtit de leurs meilleurs habits, deux justaucorps de toile écrue, brodés au point de croix et les emmena se faire photographier au studio Catani. (...) Le portrait d'Ivan et Ivana figure à la page quinze du premier volume sous la rubrique : Les Petits Amoureux. On y voit deux enfants se tenant par la main et souriant à l'objectif". Ivan et Ivana naissent à Dos d'Ane, une bourgade de la Côte sous le vent en Guadeloupe. Autour d'eux ne se pressent que des femmes : leur mère Simone, leur grand-mère Maeva, des belles-tantes, des belles-cousines et autour le souvenir de leur père musicien qui les a quittés. Mais Ivan aime trop sa soeur et un jour un acte de violence enclenche la marche du destin. La famille quitte les îles pour le Mali. La colère et la dérive d'Ivan vont s'amplifier, la douceur d'Ivana se transformer en poison. Jusqu'au jour du grand affrontement où ils comprendront qu'ils ne sont pas seulement frère et soeur et jumeaux : ils sont les héritiers d'une longue histoire, ils sont le bien et le mal et ils sont capables du plus grand amour comme de la haine la plus farouche. Maryse Condé nous raconte ces deux vies qui n'en sont qu'une : le destin d'Ivan et d'Ivana de Pointe à Pitre à Ségou au Mali, de Ségou à Paris.

05/2017

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Littérature française (poches)

En attendant la montée des eaux

Babakar est médecin. Il vit seul avec ses souvenirs d'une enfance africaine, d'une mère aux yeux bleus qui vient le visiter en songe, d'un ancien amour, Azelia, disparue elle aussi, et autres rêves de jeunesse d'avant son exil en Guadeloupe, berceau de sa famille. Mais le hasard, ou la providence, place une enfant sur sa route et l'oblige à renoncer à sa solitude, à ses fantômes. La petite Anaïs n'a que lui. Sa mère, une réfugiée haïtienne, est morte en la mettant au monde, lui léguant sa fuite et sa misère. Babakar veut lui offrir un autre avenir. A la recherche de sa famille, ils s'envolent pour Haïti, cette île martyrisée par la violence, les gouvernements corrompus, les bandes rebelles, mais si belle, si envoûtante, un lieu de paix au milieu des décombres…

03/2013

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Littérature française (poches)

Les derniers rois mages

Dans une île des Antilles, une famille vénère un ancêtre qui fut roi d'un pays africain. Son portrait trône, depuis des lustres, au-dessus du buffet. Et, tous les ans, ses descendants rendent hommage au roi, en un rituel à la fois sacré et mystérieux. Pour tout dire, les descendants de l'étrange souverain vivent en perpétuant, comme ils peuvent, les traditions dont ils ont hérité : la fidélité aux rites, la fierté et l'orgueil d'avoir du sang royal... Les personnages tissent d'incroyables situations qui se succèdent, s'enchevêtrent, d'une manière naturelle et mouvementée, avec cet art du "conte" qui ne cesse de nous charmer et de nous envoûter. A travers l'éclat déchu qui les anime, tous ces êtres nous offrent en partage leur vie quotidienne. Sur cette trame féconde, Maryse Condé s'amuse à observer, avec un grand souci de détail et infiniment de tendresse, ces gens de la Guadeloupe, dont elle restitue les contradictions, les tensions et l'immense générosité.

03/2009

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Littérature française

La migration des coeurs

Maryse Condé avait toujours rêvé d'adapter à l'univers caraïbe le roman d'Emily Brontë Les Hauts de Hurlevent. La Migration des cœurs en est une libre variation, pleine de violence et de sensualité. Elle réincarne en Razyé le personnage de Heathcliff et fait de Cuba et de la Guadeloupe, dans le dernier quart du XIXe siècle, le cadre de la passion meurtrière qui le lie à Cathy. Amours dévorantes, haines ancestrales, rivalités familiales, forces occultes de la religion, l'auteur nous offre un voyage exotique et luxuriant et nous révèle les émotions et les déchirements des âmes et des corps. L'écriture -langue métisse, alliance charnelle de français et de créole-, la structure inventive et subtile, la vérité tragique des personnages donnent à ce roman toute sa force d'envoûtement.

08/1995

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Littérature française

Desirada

Secrets et mensonges, est-ce le seul héritage que sa grand-mère, Nina, et sa mère, Reynalda, vont léguer à la narratrice ? Trois femmes, trois générations séparées bien qu'unies par le sang. Enfant abandonnée, Marie-Noëlle grandit à la Désirade, jusqu'au jour où sa mère la fait venir en France. Mère inconnue, terre inconnue. A Savigny-sur-Orge, elle se morfond dans une cité, sans jamais trouver sa place dans cette famille, pourtant la sienne. Commence alors pour elle une douloureuse quête sur la vérité de sa naissance. Elle interroge Nina et Reynalda. Leurs aveux son affabulés, leurs demi-vérités ajoutent au mystère, ni l'une ni l'autre n'est disposée à livrer son histoire vraie. Si déguisées soient-elles, ces confidences font apparaître des femmes libres à tout prix, en lutte contre un destin qui veut les clouer : maternités non désirées, hommes non choisis, traditions frelatées d'un pays en rupture d'histoire. Long chemin, longue peine avant que, revenue à la Désirade, Marie-Noëlle ne conclue à la vanité des hantises familiales. Et vivre devient alors sa seule vérité. A travers de puissantes figures romanesques, c'est toute l'histoire des Antilles modernes qui se déploie ici, dans une langue qui associe la concision des grands Anglo-Saxons à la verve enchantée du créole.

08/1997

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Littérature française (poches)

Histoire de la femme cannibale

" - Est-ce que vous n'allez pas retourner chez vous ? Chez moi ? Si seulement je savais où c'est. Oui, le hasard m'a fait naître à la Guadeloupe. Mais, dans ma famille, personne ne veut de moi. A part cela, j'ai vécu en France. Un homme m'a emmenée puis larguée dans un pays d'Afrique. De là, un autre m'a emmenée aux Etats-Unis, puis ramenée en Afrique pour m'y larguer à présent, lui aussi, au Cap. Ah, j'oubliais, j'ai aussi vécu au Japon. Cela fait une belle charade, pas vrai ? Non, mon seul pays, c'était Stephen. Là où il est, je reste, ". La disparition de Stephen, assassiné dans une rue du Cap, est le dernier coup du sort pour Rosélie Thibaudin... Un drame qui la frappe de plein fouet, mettant un terme brutal à vingt ans d'un bonheur apparemment tranquille. Exilée, étrangère dans tous les pays, Rosélie devra réapprendre à vivre seule dans une Afrique du Sud berceau de tous les racismes. Dans un style flamboyant et vigoureux, Maryse Condé livre un réquisitoire passionné contre le racisme et la ségrégation.

06/2005

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Critique littéraire

La civilisation du bossale. Réflexions sur la littérature orale de la Guadeloupe et de la Martinique

Personne ne sait ce qu'est le Noir. On ne connaît pas sa langue. On n'appréhende qu'imparfaitement ses dieux, ses relations avec le monde visible et invisible. On lui impose une personnalité qui convient à l'usage que l'on veut en faire. On explique de façon hâtive et toujours malveillante les aspects de sa nature qui, en dépit de tout, viennent contredire cette personnalité d'emprunt. Le bossale, c'est l'esclave d'Afrique amené par la traites dans les plantations de Martinique et de Guadeloupe et qui, à partir de ses luttes, de ses souffrances et de ses espoirs, va créer toute une littérature orale. C'est à travers cette littérature orale que Maryse Condé tente de dégager le vrai visage de ses ancêtres : les bossales.

01/1978

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Littérature française

L'évangile du nouveau monde

" Un dimanche de Pâques, un nouveau-né gisait sur la paille, entre les sabots de l'âne qui le réchauffait de son souffle. Madame Ballandra joignit les mains et murmura : "Un miracle ! voilà un cadeau de Dieu que je n'attendais pas, je te nommerai Pascal". Le nouveau-né était très beau, le teint brun, les cheveux raides et noirs, des yeux d'un gris vert pareil à la mer qui entourait le pays. Cette beauté n'était pas la seule cause de la curiosité générale, une rumeur tenace gagnait de plus en plus de terrain. Cette histoire n'était pas naturelle. " Mais quelle est la mission de Pascal ? Est-il vraiment le fils de Dieu ? Pourra-t-il changer le destin des hommes, adoucir leurs souffrances et rendre le monde plus juste ? Que révélera cet Evangile du nouveau monde sur notre nature et notre avenir ?

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Littérature française (poches)

Les belles ténébreuses

"Le docteur Ramzi An-Nawawî n'était pas un docteur comme les autres, un vulgaire guérisseur de maladies humaines. Vêtu d'une gandoura sombre comme sa peau. Son visage saisissait. Sous la calotte noire des cheveux, un front ample trahissait des dons intellectuels, tandis que la bouche ourlée débordait de sensualité et que le menton creusé d'une fossette suggérait la tendresse. Kassem n'avait jamais contemplé un être aussi attirant." De père guadeloupéen et de mère roumaine, Kassem se voit forcé d'endosser des identités qu'il n'a pas choisies. Il rencontre le Dr Ramzi dont il devient le protégé. Le médecin a une réputation sulfureuse. Kassem soupçonne des pratiques douteuses. Mais Ramzi exerce sur lui une fascination dont il ne peut se défendre... Sur un rythme haletant, Maryse Condé nous conduit d'énigme en rebondissement sur les pas d'un héros au destin à la fois burlesque et pathétique.

10/2009

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Littérature française (poches)

La vie sans fards

Narrer la vie sans fards, sans les embellissements rétrospectifs du récit de soi, telle est l'entreprise de Maryse Condé. De Paris à Londres, en passant par la Guinée et le Ghana, dans le bouillonnement intellectuel de la Négritude, parmi les heurts politiques d'un continent livré aux révolutions, c'est avant tout la construction d'une Antillaise libre et orgueilleuse, luttant farouchement pour son désir, entre son devoir de mère et sa propre réalisation. C'est l'Afrique toujours imaginée et enfin domptée. C'est la naissance d'un écrivain, dans toute la vérité de sa nature.

06/2014

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Littérature française

Pays mêlé

" Aux yeux de ses compatriotes, Belle était une énigme. En ces temps où les femmes ne remettaient en question ni leur dépendance vis-à-vis de l'homme, ni leur sujétion vis-à-vis de leurs enfants, toute sa conduite choquait. Nous avons déjà indiqué la manière dont elle traitait Jean Hilaire Endomius. Quant à son unique fille, elle la laissait aller pieds nus, écorchant ses talons aux cailloux des ruelles, vêtue d'une méchante robe de cotonnade aux couleurs passées, sa tignasse rougie par le soleil et la sueur. Pourtant, si sévèrement qu'on la jugeât, Belle se jugeait plus sévèrement encore. Cela, on l'ignorait ". On trouve dans ce recueil un mélange insolite de destins situés à la croisée d'une modernité agressive et d'un passé hanté par le souvenir des révoltes d'esclaves " marrons ".

09/1997

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Littérature française

Célanire cou-coupé

"... Elle ne parlait guère. Elle ne semblait pas curieuse, excitée comme ses compagnes, impatientes de commencer leur apostolat. En plus, sa couleur la mettait à part, cette peau noire qui l'habillait comme un vêtement de grand deuil. Elle n'était pas franchement négresse. Plutôt métisse d'on ne savait combien de races. Elle ne portait pas l'habit religieux, n'ayant pas prononcé de vœux. Elle était vêtue d'une stricte robe grise et portait autour du cou un foulard coupé en deux par un ruban qui soutenait une massive croix en or. Hiver comme été, matin, midi et soir, elle ne quittait jamais ce foulard, toujours noué serré, assorti à la couleur de ses vêtements. D'où sortait-elle ? De la Guadeloupe ou de la Martinique. Enfin, d'une de ces colonies qui n'ont de françaises que le nom, habitées par des nègres baptisés, qui font quand même bamboulas, jurent comme des païens, battent le tambour et boivent des alcools forts... " Une nouvelle fois, avec la force et la cruauté qui hantent son œuvre, Maryse Condé met en scène le supplice des peuples opprimés et plus particulièrement celui des femmes martyrisées. Dans ce roman " endiablé " où les vivants et les morts se mêlent parfois amoureusement, Maryse Condé trace à l'encre rouge sang le destin de Célanire Pinceau, bébé sacrifié à sa naissance sur l'autel de la réussite politique d'un Blanc et qui n'aura pas assez de toute sa vie pour se venger du crime dont elle a été la victime.

08/2000

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Littérature étrangère

Une semaine à l'aéroport

Si on devait expliquer à un Martien toute la complexité du monde moderne (confiance en la technologie, destruction de la nature, conception romantique des voyages) il faudrait sans aucun doute lui faire visiter un aéroport. Car les aéroports constituent, dans toute leur effervescence, leur intérêt et leur beauté, le centre symbolique de notre civilisation.

09/2010

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Essais

L'aéroport. Mis en scènes

A quoi tient notre fascination pour les aéroports ? Au voyage bien sûr, à l'ailleurs vers lequel on part. Aux séparations douloureuses et aux retrouvailles joyeuses aussi, dont ils sont les théâtres. Aux hommes et aux femmes venus du monde entier qui s'y croisent. Aux intrigues qui s'y nouent ou aux drames qui s'y jouent. Le cinéma s'est, bien sûr, emparé de ces lieux hors du temps. Avec humour, tendresse, légèreté ou gravité. Jean-Luc Godard, Federico Fellini, Sam Mendes, Quentin Tarantino, Woody Allen, Clint Eastwood, Pedro Almodóvar, Cédric Klapisch, Michel Hazanavicius, Pascale Ferran, entre autres, y ont posé leurs caméras.

03/2021