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Meddeb

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Littérature française

L'antique refrain de Sidi el-Meddeb

Sidi el-Meddeb, maître coranique, rencontra un prêtre dans un merveilleux jardin du quartier européen de la ville de Tunis. "Le Créateur nous a fait rencontrer dans ce petit coin de son éden. Il en a fait un lieu de rencontre et de respect pour tous ses êtres. - L'ombrage est divin, le coeur, un refuge pour se recueillir et "le corps, un asile pour la contemplation, répondit Sidi el-Meddeb. - Je sens l'immense foi qui vous anime. Je devine la mosquée qui est dans votre coeur. Vous l'entendez battre dans vos artères et l'édifier dans ce petit jardin d'éden est une conquête". L'idée de construire la mosquée el-Fath était née ! Qui aurait pu penser que ce lieu de culte, situé en plein centre de la capitale tunisienne, allait vivre de sombres journées et défrayer la chronique, pendant la révolution du Printemps arabe ?

03/2015

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Critique

Figures de la communication interculturelle dans <em>Phantasia</em>. d'Abdelwahab Meddeb

Dans quelle mesure pouvons-nous considérer le texte littéraire comme acte de communication interculturelle ? Cet ouvrage tente de répondre à cette problématique en mettant l'accent sur les différentes figures de l'interaction d'identités et de cultures dans Phantasia, l'oeuvre de l'écrivain tunisien Abdelwahab Meddeb, et cela dans une optique essentiellement sémiotique et communicationnelle. Il permet de voir comment ce roman représente un discours romanesque qui ambitionne le développement de la communication culturelle et altéritaire. Il explore beaucoup d'aspects comme le dédoublement, le plurilinguisme, l'intertextualité, la polyphonie, etc.

11/2022

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Religion

La Maladie de l'islam

Si, selon Voltaire, l'intolérance fut la maladie du catholicisme, si le nazisme fut la maladie de l'Allemagne, l'intégrisme est, comme le démontre ce livre, la maladie de l'islam. Pour comprendre la genèse de cette maladie, il faut remonter loin dans l'histoire, à la Médine du Prophète (VIIe siècle), à la ville de Bagdad au temps des Abbassides (IXe siècle), à celle de Damas au XIVe siècle, après la fin des Croisades, à l'Arabie du XVIIIe siècle... C'est à ce voyage que nous invite ce livre, pour comprendre les raisons internes de la maladie d'islam, mais aussi les causes externes qui l'exacerbent : non-reconnaissance de l'islam par l'Occident ; reniement des principes par les Occidentaux dès que leurs intérêts le réclament, hégémonie qu'ils exercent dans l'impunité et l'injustice - en particulier, de nos jours, sous la figure de l'Américain.

01/2005

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Religion

Pari de civilisation

En reprenant à leur compte le passé islamique qui a fait évoluer sinon muter la civilisation, les musulmans sortiront des frontières de leur identité restreinte pour agir sur la scène du monde. Est proposée ici une série de relectures du Coran et de la Tradition pour conduire ce travail de mémoire et de dépassement. Il est demandé à l'islam, pour sortir de son marasme, de rejoindre une modernité à hauteur de celle qu'ont réussie juifs et chrétiens. Pour cela, il ne suffit pas, comme s'y engagent les États islamiques - l'Arabie saoudite par exemple -, d'encourager un " islam du juste milieu " opposé aux interprétations radicales des islamistes. Certes, cet appel à la modération contre toutes les surenchères est fondé sur le Coran. Mais ce pas louable reste, ô combien, timide, surtout par rapport à l'islam en Europe. En effet, les citoyens musulmans du Vieux Continent sont capables de vivre sans restriction dans l'esprit du droit positif et de la charte des droits de l'homme, en se détournant de toute référence à la sharî'a. Ils sont en mesure de pratiquer un culte spiritualisé, nourri, entre autres, par le riche fonds du soufisme. Ce n'est pas dans le déni de soi mais par son affirmation libre que le sujet d'islam sera un acteur efficace dans l'horizon d'une cosmopolitique post-occidentale.

08/2009

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Religion

Sortir de la malédiction. L'islam entre civilisation et barbarie

" C'est dans la désolation d'Auschwitz que prit pour moi un sens actuel le "pré de malédiction", cette expression d'Empédocle d'Agrigente pour désigner le lieu où agit le démon de la discorde, de la haine, du mal - auxquels s'oppose l'action du dieu mû par l'amour... Ce "pré de malédiction" est toujours là, à disposition pour les candidats qui se proposent de l'occuper. Après les forces du mal européennes, de genèse chrétienne, le voilà investi par celles d'islam. L'horreur se déplace ainsi à travers les croyances, les langues, les nations, les peuples, les cultures... Des communautés croient y gagner leur régénération, mais elles dégénèrent et s'abîment. Pour sortir de ce pré, nous devons le savoir et agir en conséquence, dénoncer l'inacceptable et donc le désigner sans relâche. Notre honneur est d'être l'allié du dieu qui incarne le pôle contraire, celui dont le défi consiste à avaler le démon qui répand le sang sur le pré de malédiction... D'être du côté du juste qui se détache de sa communauté pour conjurer le mal qui la taraude et l'anime contre autrui. "

01/2008

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Religion

Contre-prêches

La critique dont l'Islam a besoin pour s'adapter au siècle est en train d'avoir lieu. Et elle continuera, malgré les anathèmes et les résistances de toutes sortes. Ses effets iront en s'accumulant, même si l'actualité des crimes donne à ce débat une dimension tragique. C'est que l'histoire est tragique, et l'islam n'échappera pas à cette épreuve. Nul doute que le droit finira par s'imposer aux criminels. Mais, en attendant, il faut que, sans contrainte, la parole s'exprime et touche au plus sensible, qu'elle lève des tabous et des interdits : ce sera un défi aux pulsions de mort. L'islam, cet ouvrage le dit haut et fort, a su célébrer la Vie, et il le peut encore ! En Europe et dans le monde, l'islam est aujourd'hui au carrefour de ses avancées et de ses archaïsmes, partagé entre ceux qui croient aux valeurs de la démocratie, de la liberté, de la création venue de l'homme, et ceux qui, aveuglés par leur fanatisme, les dénient au nom d'un mythique recours à ce qu'ils appellent la " souveraineté divine ". Dans ces Contre-prêches - qui sont tout sauf des prêches ! - Abdelvvahab Meddeb montre que l'islam a déjà eu, dans sa culture et son histoire, les capacités, la force de rébellion et les audaces nécessaires pour assumer ses mutations. Cet examen critique l'aidera à entendre la raison libre quand elle réfute avec tranchant la foi qui prêche la servitude et assigne aux humains un destin sot et détestable.

09/2006

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Poésie

Portrait du poète en soufi

Le poète, soufi d'un nouveau genre en quête de la poésie globale de notre temps, trouve sa matière en réinventant sa patrie dans un nomadisme à l'horizon du monde. Hors tout dogme, le rêve de "verbe intégral" brise le miroir : il en restitue les éclats par le fragment qui transcrit le détail capté par le corps sismographe traversant les territoires des langues d'Orient et d'Occident. Ses échappées le conduisent vers le lointain, de la Corée aux Caraïbes, du Bengale à la côte ouest de l'Amérique ; et sur une scène plus proche, ses haltes enchaînent Tunis à Berlin, Tanger à Paris, Madrid ou Lisbonne au Caire, Alexandrie à Siwa, Jérusalem à Istanbul. Le don reçu est réorienté vers AYA, sujet d'amour, qui est l'adresse du poème. Le sens afflue par la physiologie du sentiment, de la sensation et de l'émotion. Le poème dévore d'infimes parcelles du coma cosmique. L'errant n'abdique pas.

11/2014

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Religion

Le temps des inconciliables. Contre-prêches 2

Abdelwahab Meddeb menait un double combat contre l'intégrisme musulman et pour la reconnaissance de l'apport culturel de l'islam. Le présent recueil rassemble une sélection de ses dernières chroniques et tribunes dans lesquelles, en poète engagé, il cherchait le remède aux maladies de l'identité. Les " inconciliables " ici ne sont pas l'Occident et le monde musulman, mais, de chaque côté, les religieux fanatiques et les propagandistes du " choc des civilisations " face auxquels se dressent les partisans de l'ouverture à l'autre. Alep, Mossoul, Palmyre, les mausolées de l'Atlas, Boko Haram, l'étiolement du Printemps arabe, la supercherie de Daech, etc. : au rythme de l'actualité, ces textes entremêlent à des analyses politiques d'une profonde acuité des commentaires érudits du corpus islamique classique et de la tradition soufie, en dialogue avec la littérature et les arts contemporains. Au triomphe de l'ignorance et à l'exercice quotidien de la terreur, ils opposent les splendeurs oubliées du patrimoine islamique, la beauté de l'hybridation des cultures et les vertus de la résistance. En démasquant les prêcheurs de haine, Abdelwahab Meddeb continue de nous alerter sur les désastres en cours et les périls à venir, mais aussi de nous donner des raisons d'espérer. Ecrivain et poète, Abdelwahab Meddeb (1946-2014) a enseigné aux universités de Nanterre et de Genève et animé sur France-Culture l'émission " Cultures d'islam ". Il a notamment publié, au Seuil, La Maladie de l'islam, Contre-prêches, Sortir de la malédiction et Pari de civilisation.

10/2017

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Afrique, Proche-Orient

En Tunisie. Edition bilingue français-anglais

En ce qui me concerne, le parti-pris de ce livre s'est imposé de lui-même : retrouver les émotions de mon premier voyage en Tunisie effectué vingt ans auparavant, cette fois en matérialisant ces images mentales restées vives à mon esprit et mises en échec par un appareil photo. J'ai attaché une importance primordiale à cette campagne de photographies, et je me suis appliqué à donner intentionnellement le moins d'indications temporelles au choix des prises de vues. Ces images représentent la Tunisie que je porte toujours en moi, celles de l'adolescent qui ne m'a jamais quitté, qui me permet d'exister et de continuer à photographier. . JG. Un voyage photographique en noir et blanc à travers les régions, les paysages, les peuples et les cultures de Tunisie. Ce livre est une ré édition complètement revisitée de l'ouvrage En Tunisie, publiée en 1997 par les

10/2021

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Littérature française

Conséquences des troubles psychiatriques sur l'aptitude au travail. Le service militaire obligatoire

Le service militaire obligatoire existe dans plusieurs pays. Ce service a pour but la préparation du citoyen à la défense de la patrie, au développement global du pays et à la diffusion de la paix dans le monde. Il est synonyme de renforcement de l'intégrité du pays, de consolidation du développement du pays et d'égalité entre les citoyens. L'adaptation psychologique est une composante essentielle pour atteindre les objectifs du service national, ce qui rend de nombreux troubles psychiatriques incompatibles avec le service armé. Une meilleure compréhension des causes psychiatriques d'inaptitude au service militaire permettrait de mettre au point des procédures standardisées d'évaluation psychologique et psychiatrique des jeunes appelés.

07/2022

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Philosophie

La plus belle histoire de la liberté

C'est un combat millénaire, sans cesse recommencé, pour s'affranchir des contraintes, des esclavages, des tyrannies, et conquérir le droit de penser, de s'exprimer, de circuler, d'aimer, ou simplement d'être vivant. La liberté... Qui donc, un jour, en a rêvé le premier? Comment cette idée a-t-elle évolué au fil des siècles, des cultures, des civilisations ? Comment l'homme a-t-il concilié son libre arbitre face à Dieu et à la société? La liberté s'oppose-t-elle fondamentalement à l'égalité? Vingt ans après la chute du mur de Berlin, c'est à un grand voyage que nous convient les trois auteurs, du creuset des Grecs antiques à l'élection de Barack Obama en passant par les révolutions des Lumières, le 11-Septembre, les terres d'islam hier et aujourd'hui. Un voyage sans concession - la liberté n'est-elle pas le plus grand bien et le plus grand danger ? - mais non sans passion, où on croisera Socrate, Antigone, Thomas Jefferson, Martin Luther King, Jésus-Christ et Mahomet, ou encore Vaclav Havel et Anna Politkovskaïa. Ce livre raconte assurément l'une de nos plus belles histoires, pleine de fracas et de rêves, en nous invitant à une profonde réflexion sur nous mêmes.

10/2009

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Poésie

Rencontres. Au social bar

Au départ une envie commune — celle de dessinateurs, d'un auteur et d'un lieu : dessiner la rencontre. Mais comment rendre visible cet instant fragile et décisif, cette étincelle qui surgit quand les visages se reconnaissent pour la première fois ? Pendant un mois, le collectif des Croqueurs exquis et le poète soudanais en exil Moneim Rahama se sont retrouvés au Social Bar pour saisir, sur le vif, ces rencontres provoquées ou fortuites, joyeuses ou manquées, mais toujours poétiques. Voici donc Rencontres, un recueil qui se regarde autant qu'il se lit. Un dialogue entre neuf dessinateurs aux styles radicalement différents, entre l'arabe et le français, entre la poésie et le dessin surtout. Le texte de Moneim Rahama a été traduit de l'arabe au français par Hanane Khelladi, avec la collaboration de Hind Meddeb & Jalal el Hakmaoui. L'ensemble des bénéfices de l'ouvrage est intégralement reversé à l'association Action Emploi Réfugiés, plateforme web de référence, qui oeuvre pour l'accès à l'emploi et l'intégration des personnes réfugiées en France.

10/2017

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Histoire des religions

Juifs et musulmans. Echanges et différences entre deux cultures

Depuis les premiers liens entre les tribus juives d'Arabie et le Prophète Muhammad jusqu'aux récents conflits du Proche-Orient, en passant par les civilisations de Bagdad et de Cordoue, sans oublier l'Empire ottoman, le monde perse et même l'espace européen, les relations tour à tour fécondes ou tumultueuses entre juifs et musulmans sont ici exposées et analysées en toute impartialité. Quelque cent vingt auteurs de tous les pays ont participé à cette encyclopédie unique en son genre, dans un esprit d'interdisciplinarité qui permet de rendre compte des multiples facettes du sujet. Les difficultés du temps présent se trouvent ainsi réinterprétées à la lumière d'une histoire resituée dans la longue durée. Un ouvrage de référence richement illustré, à la fois clair et accessible, qui constitue un outil précieux pour une meilleure compréhension entre les cultures.

11/2021

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Actualité et médias

Dégage ! Une révolution

Ils ont dit Dégage ! Ils l'ont dit haut et fort en dépit de la répression, des snipers, des prisonniers de droit commun lâchés dans les rues, de la milice présidentielle et de la peur, présente depuis plus de vingt ans. Les Tunisiens sont descendus dans la rue, hommes et femmes, de l'intérieur des terres comme de la capitale, ouvriers ou bourgeois, pour se réapproprier, avec courage et dignité, une démocratie perdue. Dans le refus de la guerre civile et de la violence. Armés de pancartes, de chants et d'utopie. Bras levés. Parce qu'ils n'en pouvaient plus et qu'arrive toujours l'instant bouleversant où les peuples font vaciller les tyrans de ce monde. Parmi ces hommes et ces femmes venus crier leur colère et leurs espoirs, des artistes photographes, manifestants comme les autres, vont immortaliser cet élan sans équivalent dans l'Histoire. Ils vont saisir la contestation, l'inventivité et l'émotion de tout un peuple retrouvant la joie féroce du refus. L'offrant ainsi aux citoyens d'ailleurs comme une promesse de ce qui reste possible. Du coeur de la foule, ces photographes ont donné un témoignage unique d'une révolution vue de l'intérieur : ils ont constitué les premières archives d'un événement à l'origine du "Printemps arabe" qui, comme une déflagration lente, n'a pas fini de marquer le XXIe siècle à venir.

01/2012

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Histoire internationale

Il était une fois... les révolutions arabes

"On retrouve la révolution au centre même de l'histoire et de l'imaginaire propres au monde arabe, comme composante de la pensée et comme vecteur de l'action. Elle s'est construite dans un rapport à l'autre, extérieur, fait d'emprunts, de fascination parfois, et de rejet aussi. De par sa localisation, de par son histoire et sa situation de carrefour culturel, l'espace arabe a été un lieu privilégié d'élaboration d'une pensée révolutionnaire, d'effervescence des idées contestataires. On ne s'étonnera pas que, dans un contexte de mondialisation, il devienne un espace privilégié de production révolutionnaire et que le "Printemps arabe' ait ainsi très vite gagné ce statut de laboratoire d'idées et de formes de mobilisation renouvelée." Extrait de l'introduction de Bertrand Badie. Ont contribué à cet ouvrage : Farah Kamel Abdel Hadi, Tarek Moustafa Abdel-Salam, Mayada Adil, Kaouther Adimi, Lama Ali, Zahra Ali, Tammam al Omar, Mehdi Annassi, Iasmin Omar Ata, Christophe Ayad, Bertrand Badie, Benjamin Barthe, Nazim Baya, Akram Belkaïd, Radia Belkhayat, Mounia Bennani-Chraïbi, Myriam Benraad, Sonia Bensalem, Raja Ben Slama, Karim Emile Bitar, Mehdi Boubekeur, Ichraq Bouzidi, Marwan Chahine, Tracy Chahwan, Leyla Dakhli, Zakya Daoud, Delou, Brecht de Smet, Yasmine Diaz, Pauline Donizeau, Tarek El-Ariss, Alaa El Aswany, Moaz Elemam, Salma El-Naqqash, Khaled Fahmy, Mona Fawaz, Jean-Pierre Filiu, Ganzeer, Dalia Ghanem, Kinda Ghannoum, Salah Guemriche, Noha Habaieb, Patrick Haimzadeh, Halim, Narmeen Hamadeh, Sarah B. Harnafi, Ali Hassan, Sulafa Hijazi, Coline Houssais, Incrusted, Intibint, Joseph Kai, Lena Kassicieh, Mazen Kerbaj, Bahgat Korany, Abir Kréfa, Stéphane Lacroix, Ibticem Larbi, Pierre-Jean Luizard, Ziad Majed, Zarifi Haidar Marín, Hind Meddeb, Meen One, Sabrina Mervin, Merieme Mesfioui, Rania Muhareb, Mostafa M Najem, Aude Nasr, Nime, Mohamed Omran, Marc Pellas, Victor Salama, Sara Saroufim, Enas Satir, Alexandra Schwartzbrod, Isabela Serhan, Rima Sghaier, Leïla Shahid, Bahia Shehab, Leïla Slimani, Laila Soliman, ST4 The project, Hamid Sulaiman, Anna Sylvestre-Treiner, Abdellah Taïa, Fawwaz Traboulsi, Willis from Tunis, Sana Yazigi, Ali Mohamed Zaid, Salim Zerrouki.

01/2021

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Disques et K7 Littérature

Coffret ZOLA 2 livres audio sur carte USB : L'oeuvre et la vérité en marche. Avec 1 Clé USB

NOUVEAU ! 2 livres audio sur carte USB 2 Go compatible avec tous vos dispositifs L'ŒUVRE Comme le confesse Emile Zola, ami d'enfance de Paul Cézanne, fervent défenseur des impressionnistes : "L'Oeuvre est un roman où mes souvenirs et mon coeur ont débordé ". Le livre suit une bande d'amis constituée autour d'un écrivain Pierre Sandoz et d'un peintre Claude Lantier. Ils fréquentent d'autres artistes, des sculpteurs, des architectes et des journalistes. Dans ce milieu de l'art de la fin du 19ème siècle se mêle l'enthousiasme d'une révolution artistique en marche, la camaraderie des artistes mais aussi la dèche des ateliers et la cohue des salons de peinture, avec leurs lots d'échecs, de jalousies et de déceptions. Tout cela avec Paris en décor somptueux. Mais Lantier chef de file de la bande, obsédé par ses rêves grandioses et rongé d'incertitudes, va sacrifier sa vie et son amour à sa passion de l'art. Interprété par Victor VESTIA. TEXTE INTEGRAL. Durée d'écoute : 14 heures 53 minutes LA VERITE EN MARCHE L'Affaire Dreyfus Alors au faîte de sa renommée, les cinq dernières années de la vie d'Emile Zola sont marquées par son engagement dans l'affaire Dreyfus. Ce recueil dresse la chronologie de l'Affaire et rappelle la férocité de cette lutte pour la vérité et la justice. Il rassemblent les principaux articles écris par Emile Zola dont la fameuse lettre au Président de la République Félix Faure, parue dans l'Aurore le 13 janvier 1898 sous le titre " J'Accuse... ! " L'article va relancer l'Affaire Dreyfus et lui donner une dimension politique et sociale qu'elle n'avait pas encore mais poussera Zola à l'exil. Le 29 septembre 1902, Zola décède dans des circonstances suspectes. Il ne verra pas la justice finalement rendue à Dreyfus par l'arrêt de la Cour de cassation, le 12 juillet 1906. Mais sa dépouille sera portée au Panthéon en 1908. Interprété par Frédéric FOURNIER. TEXTE INTEGRAL. Durée d'écoute : 5 heures 48 minutes Production et réalisation Patrick MEADEB et Annabell DIAZ Maquette couverture Ludovic JAFFRENOU Image couverture © Shutterstock Avec le soutien de la Région Nouvelle-Aquitaine, de la DRAC, du Centre National du Livre

10/2017

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Généralités

La Méditerranée occidentale : Histoire, enjeux et perspectives

Cet ouvrage consacré au Maghreb et au partenariat avec les pays de l'arc latin de la Méditerranée est publié au plus fort d'une actualité marquée, d'une part, par l'existence d'une crise aiguë du couple algéro-marocain qui était envisagé comme le moteur d'une construction maghrébine, et d'autre part, d'une marginalisation de la Méditerranée occidentale dans la géopolitique mondiale que traduit ce conflit majeur opposant l'Europe et les Etats-Unis à la Russie. Ce paradoxe qui incite au désenchantement, n'est-il pas aussi le moment privilégié pour repenser et agir afin de réaliser un regroupement régional et promouvoir des formes de partenariat et de coopération entre les pays méditerranéens. Autrement dit, la crise géopolitique ne donnerait-elle pas l'opportunité aux pays du Maghreb de repenser leurs alliances, de mieux défendre leurs intérêts communs, et contribuer ainsi à mettre en oeuvre un nouvel ordre politique et économique plus propice au progrès et au développement de leurs peuples. Il s'agira pour eux de se hisser à la hauteur des nouveaux enjeux provoqués par les recompositions géopolitiques en cours et de dépasser des situations jugées aujourd'hui indépassables. Ce livre posthume de Noureddine ABDI qui est l'aboutissement de longues années de travail offre des matériaux précieux dans l'édification de ce projet maghrébin " sans cesse recommencéA " et/ou contrarié, car soumis aux aléas politique, à des conjonctures économiques internes et à des alliances économiques ou politiques contraires à la vocation unitaire du Maghreb. Avant d'entrer dans le coeur d'un sujet -le Maghreb et subsidiairement ses rapports avec la Méditerranée occidentale- qui fut dès les années 1980 au centre de sa réflexion et de ses recherches, un mot pour évoquer une dette personnelle qui nous avons contractée auprès de N. Abdi. Engageant au milieu des années 1970, une carrière de chercheur en économie agricole et rurale, parmi mes premières lectures figuraient en bonne place les articles que N. Abdi avait publié dans des revues (la Revue Algérienne ou d'autres revue étrangères). Il fut pour moi, l'un des premiers chercheur algérien (aux côtés de nos aînés que furent Tami Tidafi, Hamid Aït-Amara ou Claudine Chaulet) qui ont contribué à nourrir nos connaissances, et à nous initier aux questions agraires et paysannes. Celles-ci avaient occupé son activité intellectuelle tout au long de la période qui va du milieu des années 1950 à la fin des années 1970. L'autobiographie qui figure à la fin de l'ouvrage apporte des éclairages intéressants et nouveaux sur les contextes politiques et économiques de cette époque. Elle nous livre un témoignage inédit sur les conditions concrètes d'émergence de l'autogestion agricole en Algérie, les obstacles rencontrés et les luttes d'influence exercées au sein de l'appareil d'Etat, les motifs de son engagement auprès des ouvriers de l'autogestion ou les attributaires d'une réforme agraire qu'il avait appelé de tous ses voeux. Si le récit autobiographique, rédigé avec une modestie qui impressionnait les personnes qui l'ont côtoyé, évoque assez clairement l'engagement politique et syndical de l'auteur dans la lutte de libération nationale, elle témoigne aussi de son attachement émouvant à sa terre - et de ses lieux- d'origine, décrit les premiers pas de l'Etat algérien dès l'indépendance en mettant l'accent sur difficultés dans la construction de ses institutions nationales. Au cours de la période qui va suivre, celle qui commence dans les années 1980, N. Abdi va élargir la perspective en traitant essentiellement de la construction maghrébine, et focalise sa pensée sur " les perspectives d'un avenir régional communA ". Appartenant dorénavant aux deux rives de la Méditerranée (un entre-deux dont il faisait l'expérience), il fonde son engagement personnel à penser également le rapprochement des pays du Maghreb avec les pays méditerranéens de l'arc latin. Les processus de renforcement des unions régionales face à une mondialisation en marche, l'essor d'une coopération adaptée à leur échelle font aussi l'objet de ses préoccupations intellectuelles. Ces formes de coopération et de regroupement régional sont pensées comme " le meilleur moyen de peser dans les relations internationalesA ". Ces nouvelles recherches que l'auteur engage baliseront un parcours personnel et professionnel au sein d'institutions tels l'Institut d'Etudes du Développement Economique et Social (IEDES), le CNRS français, la Maison des Sciences de l'Homme ou de laboratoires de recherche de l'Université Paris VII. Abdi se dépensera avec énergie pour animer des forums, des débats ou des rencontres scientifiques réunissant des dizaines de chercheurs appartenant aux deux rives. Tous les travaux et toutes les contributions que N. Abdi signale dans cet ouvrage, sont les produits intellectuels de ces multiples activités ; elles ont fait l'objet de publications thématiques dans des revues, des compte-rendu de séminaires ou des ouvrages collectifs. Les sources d'inspiration les plus marquantes de ce parcours professionnel sont évoquées. Il y a en premier lieu l'auteur maghrébin par excellence que fut Ibn Khaldoun dont il est fait souvent référence dans ses travaux, mais aussi d'autres auteursA ; le marocain A. Khatibi, et le tunisien A. Meddeb- passeurs et penseurs comme lui de l'altérité- qui partageaient avec lui, une confiance dans la construction de ce " lieu de symbiose " qu'est selon lui le Maghreb. Il n'a cessé d'entretenir un dialogue ininterrompu, et jusqu'à leur disparition prématurée, avec ces deux auteurs qui cultivaient, selon son expression, une " maghrébinité commune ". Cet " entre-deuxA ", position qu'il assumait pleinement, et les liens socioculturels qui le rattachait aux deux rives de la Méditerranée, l'ont naturellement conduit à plaider pour un rapprochementA ; celui-ci qui se nourrissait d'échanges intellectuels avec d'autres auteurs (J. Berque ou P. Vieille) à la sensibilité méditerranéenne tout aussi affirmée que la sienne. Ce n'est, écrit-il " qu'en restituant parmi les autres dimensions du Maghreb, celle qu'il partage avec l'Europe latine, qu'on parviendra à saisir les réalités maghrébines telles qu'elles sont perçues par les Maghrébins eux-mêmes et plus particulièrement la société civile, de façon à que ce Maghreb réel puisse constituer notre véritable horizon de pensée ". Cette vision généreuse d'ouverture vers la méditerranée occidentale l'empêchera d'examiner les distances prises avec la rive sud, l'Europe méridionale préférant de fait coopérer avec les nouveaux pays (ex PECO) admis dans l'Union européenne. Elle est également silencieuse sur les approches nationales que chacun des pays du Maghreb engage avec les pays de l'Union européenne Aucune coordination n'est réalisée dans la mise en oeuvre des rapports politiques et économiques et politiques. A titre d'exemple, les accords d'association sont signés séparément et leurs évaluations -qui font ressortir des tendances à l'accentuation des asymétries économiques défavorables aux 3 pays du Maghreb- n'ont pas permis les rapprochements concertations pourtant nécessaires. L'engagement politique de l'auteur pour " féconder un Maghreb des citoyensA " est un engagement actif résolument orienté vers des processus de création et de production de richesses " au plan intérieurA ", et impulsé " au plan extérieurA " par " un esprit d'ouverture et de partenariatA ". Il s'agit, nous dit-il, " de dégager les perspectives d'un avenir régional commun pour qu'il soit davantage maîtrisé que subi, c'est-à-dire qu'il prenne la forme d'un essor autonome plutôt que celle d'un moindre développement et d'une dépendance accrue ". Empruntant à l'auteur des " AndalousiesA ", la formule de J. Berque, N. Abdi appelle lui également à des " Andalousies toujours recommencées, dont nous portons en nous les décombres amoncelés et l'inlassable espérance ". L'approche généreuse et profondément universaliste que N. Abdi adopte, reprend une idée empreinte d'humanisme, de cet autre penseur de la Méditerranée, Paul Valéry, qui concevait la Méditerranée comme un " dispositif à faire de la civilisationA ". La méditerranéïté, écrit-il, est ainsi intimement liée au processus de construction maghrébine, elle en est l'un des principes fondateurs, tout comme à l'inverse, " la maghrébinité en est tributaire ". Ces affirmations s'appuient sur une réflexion critique qui intègre l'analyse de la longue durée, et où N. Abdi expose avec lucidité le cheminement du projet politique de construction d'un Maghreb " lequel est en permanence fait et défait par les pouvoirs en place ", ce qui témoigne d'un clivage -qu'il subissait lui-même sur le plan politique nous dit-il-, et " qui se creusait entre le Maroc et l'Algérie proches l'un de l'autre ". Sa réflexion sur la vocation unitaire dans le Maghreb s'appuie sur l'examen minutieux desA critères à la fois socio-historiques et politiques, et en particulier la dimension ethno-culturelle de la région. Le Maghreb écrit-il " constitue un sujet historique ", en particulier dans les phases conflictuelles et de résistances. Il rappelle que l'Etoile Nord-Africaine qui fut créée à Paris en 1927, et qui traduira les premiers pas du nationalisme algérien, " vise à construire l'unité du MaghrebA ", " à ressusciter une unité ancienne que l'histoire a enregistrée et dont elle a témoignéA ". Il s'attache avec obstination à retracer le cheminement de l'idée maghrébine dans un passé plus proche de nous, en examinant les faits qui participent au développement de ce " sujet historique " dans les phases conflictuellesA ; ceux des années 1930 (de la création de l'Etoile Nord-Africaine à l'Association des Etudiants Musulmans Nord-Africains (AEMNA), ceux de la deuxième guerre mondiale, avec le mouvement syndical animé par le tunisien F. Hachad). Il traque enfin cette solidarité maghrébine partagée par les mouvements de libération nationale dans les années 1950. Il remarque bien que la proclamation de la construction du Maghreb à Tanger, en août 1959, et sa relance le 17 février 1989, n'empêche pas cet ensemble d'être toujours aussi divisé, notamment par une frontière algéro-marocaine fermée. Ce constat établi, l'incite naturellement à analyser, au-delà de la question du Sahara occidental, les raisons socio-politiques et économiques qui font ce Maghreb " écarteléA ". Ces discordes sont à rechercher, nous dit-il, dans la nature de régimes peu disposés à " concéder la moindre parcelle de leurA pouvoir dansA le cadre d'une unification du MaghrebA ", mais aussi dans l'état de sociétés politiques ou de sociétés civiles peu mobilisées par l'idée maghrébine. Ces questionnements de l'auteur ne le détournent pas de l'exercice de recension des éléments qui peuvent constituer les moyens de dépassement de ces situations de fait. Cette dernière posture illustre assez parfaitement l'optimisme raisonné de N. Abdi dans l'affirmation d'une maghrébinité possible et souhaitable pour l'avenir des peuples de la région. Elle le conduit à analyse avec rigueur les facteurs favorables à une intégration maghrébine, ou de ce que les prospectivistes appelleraient " les signaux faiblesA " favorables à une construction maghrébine. Les facteurs religieux et culturels d'abord, où N. Abdi qui, tout en attirant l'attention sur le recours vain à une " retraditionnalisationA " du fonds culturel et religieux de la région, invite, à mobiliser et/ou revivifier un fonds religieux et culturel maghrébin " avec ses institutions et ses références ancestrales propresA ". Il y a ensuite des facteurs sociaux avec " les passerellesA " que représentent les diasporas du Maghreb. C'est, nous dit-il, au sein de l'immigration que l'on rencontre " cette maghrébinité radicale ". Cette dernière ressource, facteur puissant d'intégration, est représentée par les populations originaires du Maghreb. Ces dernières font la découverte dans les sociétés d'accueil " de leur sentiment d'une appartenance commune ", de cette " identité partagée " et qui prennent " conscience de ce qui les unitA ". Après tout, s'interroge-t-il, " si nous considérons le fait que l'affirmation de l'indépendance du Maghreb a commencé à l'extérieur pendant l'entre-deux-guerres, pourquoi n'en serait-il pas de même du mouvement de reconstruction du MaghrebA "A ? Et Abdi d'explorer enfin les conditions économiques propices à l'intégration. L'existence d'un large marché fort de millions de consommateurs " qui aurait pour effet d'augmenter de 2 points le taux de croissance de la régionA ", le développement des infrastructures de transport (autoroute Trans maghrébine dont l'essentiel des tronçons sont déjà réalisés à l'intérieur de chacun des pays), l'énergie (électricité et gaz), de même que l'irruption dans l'espace économique, souvent appuyée par le développement des technologies de l'information et de la communication (TIC), de " nouveaux acteurs de l'intégration socio-économique du MaghrebA ", que sont les entrepreneurs et chefs de PME. Les facteurs d'intégration sont à cultiver au sein des communautés universitaires où " l'intelligentsia maghrébine devrait, où qu'elle se trouve, jouer un rôle moteur dans le cadre d'échanges et de collaborationsA "A ; dans les milieux d'affaires ensuite où la promotion d'une intégration peut être entreprise par des agents qui se situent au sommet de l'économie maghrébine. Le futur du Maghreb ne peut être toutefois pensé sans ce couple algéro-marocain qui est appelé à jouer un rôle décisif dans une construction maghrébine fondée sur " une réelle émancipation et un vrai progrès pour toutes ses populationsA ". " Ce qui importe le plus, nous dit-il, c'est avant tout de cultiver et de développer la maghrébinité au travers de relations maghrébines les plus favorables à l'épanouissement de l'homme ". Reprenant l'une desA premières propositions de KHATIBI formulé sur les relations de voisinage, il nous invite " à se regarder en face ", A à " construire un espace vie qui soit communA ", et à " aller vers le risque partagé avec l'autre, les autresA ". Une pensée généreusement humaine, anti bureaucratique par nature, s'appuyant sur une mobilisation citoyenne constitue le fil conducteur de ses analyses du Maghreb. C'est la même pensée que l'on retrouve dans ses travaux de jeunesse portant sur la construction du Maghreb conduites par le syndicaliste tunisien F. Hached, où dans le rôle joué par l'UGTA et la Fédération des travailleurs de la terre dans l'autogestion agricole algérienne. Les " constructions bureaucratiquesA " et les " approches technocratiquesA " seront en permanence vigoureusement dénoncées par N. Abdi. Ces approches dessaisissent, affirme-t-il, les acteurs sociaux, les producteurs ou les créateurs de richesses de leurs pouvoirs et freinent, nous dit-il le mouvement d'émancipation sociale, soit de la paysannerie du temps de l'autogestion agricole, soit les sociétés civiles et politiques dans la construction du Maghreb. Nous le répétons, la vision du Maghreb que propose N. Abdi est inséparable de son itinéraire de vie et de la fidélité à ses engagements politiques et syndicaux qu'il évoque. L'exil qu'il a choisi dès 1973, va le conforter dans un statut de chercheur qu'il n'aura jamais abandonnéA ; ce statut l'autorisait à exercer ses activités avec une liberté d'esprit à laquelle il était profondément attaché. S'il a inauguré un champs d'étude dans les années 1960-70 passionnant pour ma génération (celui des questions agraire et paysannes), il nous offre avec cet ouvrage posthume, un chantier de travail que l'on découvre avec un réel plaisir intellectuel et où l'érudition de l'auteur laisse aussi place à l'émotion suscitée par cette quête absolu d'un idéal de progrès et d'émancipation pour les peuples du Maghreb, cette quête de méditerranéïté faite de paix et de coopération à laquelle il rêvait. La lecture de ce livre nous laisse toutefois un grand regret. Celui de n'avoir pas croisé l'homme, celui de n'avoir pas échangé sur son expérience dans un domaine qui nous est cher à tous les deux, celui de la paysannerie qui fut son premier domaine de recherche ; mais au-delà, de cet intérêt tout personnel, la frustration de n'avoir pas eu l'occasion de dialoguer sur cette passion qu'il entretenait et cette cause qu'il défendait avec déterminationA A : celle du "Maghreb des peuples et des citoyensA ", dont il portait l'idée avec une conviction admirable. Omar Bessaoud, économiste agricole, professeur associé au CIHEAM-Montpellier. Montpellier, le 2 juin 2022.

10/2022