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Mo Yan doctorat honorifique

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Essais biographiques

Jan van Eyck. Als Ich Can

Qui est Jan van Eyck ? Si le peintre mosan a laissé des oeuvres fortes et innovantes qui ont fait sa renommée dans l'Europe du XVe siècle, et jusqu'à nos jours, les sources écrites, pauvres, ne laissent entrevoir que certains traits de la personnalité du maître flamand. Il s'agit de partir à la rencontre du peintre, de le suivre dans son parcours de vie, original par bien des aspects, et, en fin de compte, de donner corps à un nom demeuré célèbre, celui de Jan van Eyck.

06/2021

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Religions orientales

Yin Yang

"Yin-Yang" est le nom donné en chinois au fonctionnement de tout le vivant. Cette unité changeante, ce mouvement incessant, cette danse de tout l'univers se dit en un seul mot. Or, en français comme dans toutes les langues occidentales, "Yin" et "Yang" sont deux mots. Voilà où commence le quiproquo. Avec le talent narratif et pédagogique qui a fait le succès de ses nombreux livres, Cyrille Javary nous introduit dans l'esprit chinois à travers cette clé essentielle : "Yin" n'est pas plus une entité que "Yang" , ils n'ont pas d'existence propre. Car l'hiver n'est pas "l'hiver" , mais ce qui deviendra l'été, avant de redevenir hiver... Chacun est le futur et le passé de l'autre, sans qu'on puisse leur attribuer une substance, une quelconque fixité. S'il heurte toutes nos habitudes de pensée, ce genre d'énoncés peut nous conduire à une compréhension plus subtile du monde, et nous aider à mieux aborder les problèmes que nous rencontrons. Ainsi que l'écrit Danielle Elisseeff dans sa postface, " cet ouvrage opère une petite révolution. Tout se passe comme s'il parvenait à déplacer le curseur de nos perceptions et de nos émotions. ". . A travers mille exemples concrets, l'auteur nous entraîne dans un passionnant voyage dans le temps, jusqu'à l'aube du néolithique...

01/2023

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Histoire du droit

Thèse de doctorat

Thèse pour le doctorat... / par Jean-Baptiste-Emile Ginot,... Date de l'édition originale : 1857 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

02/2021

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Littérature érotique et sentim

Le doctorat impromptu

André-Robert Andréa de Nerciat fut un romancier aux origines et aux activités pour le moins troubles. Appartint-il, comme il le prétendit, à l'aristocratie napolitaine ou était-il plus simplement issu, comme d'autres le prétendirent, d'une famille bressane ? Et s'il embrassa officiellement une carrière militaire, n'était-il pas officieusement un agent secret ? Mystère... Seule certitude, il écrivit des textes libertins à la sexualité simple et joyeuse, à l'opposé de ceux de Sade. Il en écrivit également sous couvert d'anonymat, dans lesquels il prônait, par exemple et avec une belle longueur d'avance, le mariage pour les prêtres. De prêtre il est justement question dans le présent ouvrage. Un abbé y fait chanter une jeune fille qui, en attendant son amant dans une auberge, parfait son éducation sexuelle avec un autre homme.

05/2008

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Littérature étrangère

Le chantier

" La route noire rampe, immense dragon décapité." Une route en construction quelque part dans la campagne chinoise: on ignore où et quand elle doit aboutir. Avec le départ du chef de chantier, les "mauvais éléments", subitement livrés à eux-mêmes, oublient la discipline et le carcan idéologique. Dans ce paysage décharné, affamé, la proximité d'un village peuplé de créatures humaines et animales attise les pulsions. Les instincts individuels et les passions se déchaînent sur ce théâtre inattendu de la comédie humaine: jeu, vol, crime, folie, violence animale, sexuelle... traversés d'éclairs de bonté, de finesse et de beauté. Où diable va-t-on ? Ce roman vif, brutal, dont les audaces et le burlesque interrogent sans ambages le socialisme tel qu'il a cherché sa voie en Chine, permet à l'auteur d'afficher une maestria qui explose la langue de bois, dynamite le discours politique. Avec Le Chantier, Mo Yan affirme son génie singulier et nous livre une fable intense, complexe, envoûtante, teintée de son habituelle truculence. Un roman remarquable d'intelligence et de vivacité.

05/2007

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Littérature étrangère

Les treize pas

Les Treize Pas, fugue brillante sur une base aléatoire, se présente comme un jeu de massacre. Deux professeurs de physique, occupant des logements mitoyens, Zhang Honqui et Fang Fugui, s'évertuent à enseigner la théorie de la relativité dans un établissement secondaire, le lycée n°8, qui possède également une usine autogérée de conserves de lapin. La femme du premier y est préposée au dépeçage des bêtes encore vivantes, tandis que l'épouse du second est esthéticienne au funérarium local. Héros du travail, Fang Fugui, meurt de fatigue et ressuscite sous les traits de Zhang Honqui. Il cherche alors à faire fortune dans le trafic de cigarettes. Cet épisode héroïque tourne à la catastrophe générale. Le faux mort devient fou en assistant à ses obsèques. Sa femme est promue et se suicide. Un tigre du zoo est empoisonné et dépecé. Prenant pour paramètres la misère des intellectuels et la libido inassouvie de leurs épouses, le récit se démultiplie dans une savante mise en abîme des différentes fonctions du récit, les personnages assurant tour à tour le rôle de héros et de narrateur. Roman d'un comique atroce, Les Treize Pas démontre comment le parti a vidé la vraie vie de sa substance, il expose la douloureuse reconversion des masses populaires au capitalisme sauvage et à la course aux diplômes. Mo Yan Mo Yan, né dans le Shangdong en 1955, a reçu le prix Nobel de littérature en 2012. Une douzaine de ses romans et nouvelles sont traduits en français et publiés au Seuil dont Beaux seins, belles fesses (2004), Le Maître a de plus en plus d'humour (2005), Le Supplice du santal (2006), Quarante et un coups de canon (2008), La Dure Loi du karma (2009), Grenouilles (2011) et Le Veau suivi de Le Coureur de fond (2012).

01/1995

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Littérature étrangère

Beaux seins, belles fesses. Les enfants de la famille Shangguan

Shangguan Lushi donne naissance, dans la province du Shandong, à neuf enfants dont un seul garçon, Jintong, Enfant d'Or. Ce petit dernier, l'enfant gâté né d'un pasteur suédois, est un obsédé surdoué. Narrateur de cette vaste fresque de la société rurale, son attachement immodéré et obsessionnel au sein maternel l'entraîne dans des situations tragiques et burlesques. Les destins du garçon et de ses huit soeurs sont irrésistiblement liés aux aléas de l'histoire de la Chine au XXe siècle. De la résistance antijaponaise à la révolution maoïste, du Grand Bond en avant au néocapitalisme sauvage, les femmes chinoises accordent le Ciel et la Terre. En témoignent leur ventre fécond et leurs seins adorables, leurs seins d'Immortelles qu'il faut caresser dans une transe infiniment régénérante. Tout autour du téton suprême danse la gigue des chamanes taoïstes, guerriers héroïques, sauvages bandits, bureaucrates pathétiques et commissaires politiques, vagabonds missionnaires et petits métiers, maniaques de tous bords et obsédés de tous poils, amoureuses, vieillards et nouveau-nés également obstinés à vivre, accrochés à la Terre mère, transfigurés par le génie créateur de Mo Yan. Dans le battement de l'histoire, la pulsion érotique caresse le rêve dont les oiseaux fabuleux, les dragons légendaires et les montagnes magiques gardent le secret.

01/2004

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Littérature étrangère

Chien blanc et balançoire

Au canton nord-est de Gaomi, le pays littéraire de Mo Yan, les histoires deviennent paraboles et légendes. Chien blanc et balançoire est le premier récit ainsi ancré dans sa terre, dans les souvenirs de sa jeunesse. Très vite, d'une nouvelle à l'autre, il mène son lecteur dans un monde outré, violent, souvent décalé, où le comique grossier fait, paradoxalement, surgir une étonnante finesse de sentiments. De La Femme de Commandant à Grande Bouche (la "grande gueule" de Mo Yan en jeune narrateur), il nous fait rire aux larmes, rêver, et comprendre la dure réalité de son temps. Mo Van, en conteur hors pair, nous guide sur les chemins de sa terre natale dans une farandole débridée. Ces nouvelles sont le point de départ, on pourrait dire la mise en bouche, des longs romans qui suivront et du "réalisme hallucinatoire" qui a fait sa marque.

02/2018

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Littérature étrangère

Explosion

" Maman, je veux ma maman. " Sa mère était toujours allongée sur le lit, livide. L'infirmière l'aidait à se rhabiller. Pendant que ma fille me tapait avec son ballon, j'avais aperçu un instant très court les appareils de forme bizarre. Ils étaient tels que je me les étais représentés. Quand la porte fut grande ouverte, ma femme appela sa fille. Son visage était couvert de larmes. Je libérai la petite. Elle leva son ballon et s'élança vers sa mère. Je vis mon visage dons le miroir et le fuis aussitôt. Au-dehors, le monde était de couleur pourpre. Le grand avion rouge se précipita sans bruit depuis l'est. Il fonça sur la pelouse devant l'hôpital, droit sur moi. L'avion ressemblait à un homme ivre. Une lumière, semblable à du sang, coulait de ses ailes.

03/2004

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Poches Littérature internation

Le radis de cristal

C'est pour la publication du Radis de Cristal que Guan Moye signa pour la première fois de son nom de plume Mo Yan, "Celui qui ne parle pas". Dans l'univers fruste d'une campagne chinoise, un enfant vagabond qui ne communique jamais par la parole s'émeut d'une caresse, d'un crépitement, de brèves émotions furtives : à travers son regard, les sons, les odeurs, les matières et les couleurs prennent une intensité poétique poignante.
En un monde d'adultes terre à terre, les descriptions de Mo Yan sont encore plus charnelles et émouvantes et les rapports entre les humains décrits dans leur plus grande tendresse comme dans leur plus grande cruauté.

01/2021

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Littérature étrangère

Le grand chambard

Trois fils s’entrecroisent dans la vie du narrateur Mo Yan : le camion Gaz 51 ; He Zhiwu, un ancien camarade de classe pauvre et illettré ; Lu Wenly, la fille du chauffeur de camion. Le camion Gaz 51, héros de la guerre de Corée, synonyme de réussite communiste, fascine les enfants de Gaomi. Racheté à un prix astronomique par He Zhiwu, il servira de camion japonais dans un film à succès, il finit sa vie vendu au prix de la ferraille. He Zhiwu, élève méprisé de tous, éconduit par Lu Wenly, fait fortune, avec ingéniosité, grâce au trafic lucratif de cachemire en Mongolie, après que Mo Yan lui ait prêté 10 yuans. Lu Wenli, fille du chauffeur du Gaz 51, captive tout autant que le camion. Elle cherche à façonner son destin et se marie avec un cadre du parti qui la bat. Veuve, elle se rapproche de He Zhiwu, devenu riche et donc puissant, en réponse, il lui propose d’être sa maîtresse, elle finira par corrompre Mo Yan lui-même. Travail acharné (Mo Yan) et débrouillardise (He Zhiwu) sont les deux mamelles d’une société chinoise en perte de repères. Cette autobiographie romancée, à moins que ce ne soit un court roman autobiographique, raconte l’évolution de l’héritage totalitaire en libéralisme ravageur qui caractérise la Chine actuelle.

03/2013

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Littérature française

XUEXI PU SONGLING (en Chinois)

Editor's Choice Nobel Committee of the Royal Swedish Academy of Sciences announced the 11th Chinese author Mo Yan 2012 Nobel Prize for Literature. The Commission said that Mo Yan combination of reality and fantasy. historical and social perspective. He created the world reminiscent of the works of Faulkner and Marquez fusion while to find a point of departure in traditional Chinese literature and oral literature. Summary Pu Songling's hometown Zibo and Mo Yan's hometown density very close from. Mo Yan is to listen to the story of Purkinje child grew up. Pu Songling fantasy style to Mo Yan's fiction writing brought a very big impact. but also achievements in the magical style of Mo Yan. Learn Pu Songling is selected from the group consisting of Mo Yan two more than thirty ghost stories. ghost legend. and some weird God God Buddies ghost novels. with high-density the flapping gray Year pictures unique. to bring people look good. magical shock strong visual impact. Mo Yan (1955 catalog learning Pu Songling adventure night fishing genius good doctor iron child flying odor tribe carpenter the dog sandals scenting sub sins the the airship Zaomu stool motorcycle the three horses hype gale five pastry dry river Baekgu Swing frame of February 17 -). formerly known as tube mo. born in Gaomi County. famous contemporary Chinese writers. Honorary Doctor of the Open University of Hong Kong. visiting professor at Qingdao University of Science and Technology. His rise since the mid-1980s to a series of local works. filled with nostalgia and blame Township complex emotional. are classified as Seeking literary writers. The works are influenced by magic realism. to write out a legend in the of Gaomi northeast Township. Mo Yan subjective feeling of the world in his novel structure unique to dream-like narrative. unfamiliar process. shaping the mysterious transcendental object world. with Pioneer color. In August 2011. Mo Yan With novel frog was the eighth Mao Dun. October 11. 2012. won the Nobel Prize for Literature.

11/2012

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Littérature étrangère

Le clan des chiqueurs de paille

Le clan, issu des marais du canton Nord-est de Gaomi, a pour ancêtre mythique une pouliche et pour caractéristique son attachement à un chaume à mâcher, rouge, aux vertus formidables mais qui le désigne comme le clan des "brouteurs", "mangeurs de paille" en butte à l'incompréhension, voire à l'hostilité. Le pays subit à intervalles réguliers l'invasion de nuages de sauterelles qui dévorent le chaume, détruisant - mais jusqu'où puisque le narrateur est encore là pour le dire ? - le clan mythique. Les rêves du narrateur et de ses comparses s'enchaînent, entrecroisant les périodes, les histoires, les légendes et les souvenirs, les personnes et les dieux. Ils brouillent les pistes et entretiennent le doute, chacun fonctionnant comme une entité indépendante. Le suspense est ménagé jusqu'au dernier récit. Après Le Clan du Sorgho rouge, Mo Yan laisse libre cours à une imagination débridée, à une expression multiforme, nouvelle, extrême de son art. Ainsi l'exprime le narrateur : "Un jour je finirai par écrire et faire jouer une pièce de théâtre digne de ce nom et où s'enchaînent, dans leur étroite imbrication, rêve et réalité, science et féerie, Dieu et diables, amour et prostitution, noblesse et bassesse, beauté féminine et excréments, passé et présent, trophées et préservatifs. Ils constitueront un monde total". Par ces amalgames délibérés, confondant le supérieur et l'inférieur, le spirituel et le matériel, le sublime et l'obscène, l'oeuvre carnavalesque de Mo Yan affirme la révocation de toute autorité.

02/2016

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Littérature étrangère

Le clan du sorgho rouge

Le Clan du Sorgho rouge nous plonge dans l'Empire rural des années 30, où communistes et nationalistes du Kuomintang se vouent une lutte sans merci tout en combattant en ordre dispersé l'envahisseur japonais. A Gaomi, au pays de Mo Yan, le narrateur nous conte l'histoire de son grand-père, chef des brigands du lieu, de sa grand-mère, propriétaire d'une grande distillerie d'alcool de sorgho, tous deux héros de la résistance - tant aux envahisseurs qu'aux recruteurs -, qui mènent les paysans à la bataille. Scènes d'amour, de frénésie et de cruauté, scènes épiques, où l'horreur se mêlent au comique, se succèdent dans cette ode à la liberté et à l'indépendance. Les villageois ne se battent ni par idéal communiste, ni par devoir patriotique, mais par attachement à leurs proches, à leurs héros et, surtout à la terre mère. Le sang coule et inonde de rouge les champs de sorghos rouges et la rivière noire. Le soleil couvre de reflets d'or l'eau, la terre imbibée de sang, les figures des hommes ives et emporte le lecteur dans la tempête, entre rire et douleur. Le Clan du sorgho rouge, publié en 1986, a été le premier grand succès de Mo Yan. Un succès dû à la liberté et à la force du style, face aux canons de l'époque. Reçu comme une remise en cause de l'histoire autorisée des débuts du PC, il a été sauvé de la critique officielle par son vrai héros : le petit peuple des paysans pauvres. Zhang Yimou en a tiré un film, Le Sorgho rouge, qui a reçu l'ours d'or de Berlin en 1988. Le premier des cinq chapitres du roman a été publié par les Editions Actes Sud (Le Clan du Sorgho). Nous publions enfin laversion intégrale.

09/2014

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Littérature étrangère

Grenouilles

Têtard, le narrateur, qui se rêve dramaturge, écrit à un écrivain Japonais qu’il considère comme son maître, pour lui parler de la pièce qu’il envisage d’écrire sur sa tante. Les lettres qui ouvrent les quatre premières parties laissent la place au récit qui dépeint la personnalité à la fois fascinante et terrifiante de la tante, une célèbre gynécologue qui a fait de la mise en place du planning familial sous Mao son cheval de bataille. À travers ce portrait, c’est toute cette période complexe qui défile devant nos yeux, des campagnes d’avortements forcés à la lente libéralisation du régime. Têtard et sa tante vivent dans la région de Gaomi (Shandong) où Mo Yan situe tous ses livres. L’immense fresque que dessine Mo Yan, peu à peu, s’augmente ici d’un formidable chapitre. Le livre se termine sur une cinquième partie,« l’oeuvre » de Têtard, une pièce de théâtre (ou une farce ?) qui passe du combat de la tante aux errements du narrateur et de l’avortement au vol d’enfant, la gestation pour autrui....Mo Yan poursuit ainsi sans faiblir sa recherche de formes littéraires nouvelles. Le thème animalier qui lui est cher se fonde ici sur une homophonie (bien difficile à traduire !) : le titre du livre en Chinois est Wa dont l’idéogramme est celui de la grenouille mais qui évoque aussi, phonétiquement, le cri de la grenouille et les pleurs du bébé ainsi que Nüwa, personnage féminin légendaire dont le nom est composé de « nu », la femme, et de « wa »...

08/2011

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Littérature étrangère

Le supplice du santal

En 1900, une révolte éclate sur le chantier de la voie ferrée construite par les Allemands à travers le Shangdong. Autour de Meiniang, la plus belle fille du canton de Gaomi, se nouent les destins de quatre hommes : son père, Sun Bing, chanteur d'opéra traditionnel à voix de chat et héros rebelle, son mari Petit-Jia, boucher stupide et rêveur, son amant le sous-préfet Qian Ding et son beau-père Zhao Jia, bourreau officiel, dignitaire de l'Empire. Le sous-préfet est contraint d'arrêter le chanteur rebelle et de le livrer à la plus cruelle des tortures, le supplice du santal. Parce qu'il considère cette mise à mort comme le couronnement de sa carrière, le bourreau, Zhao Jia, met tout son soin à la préparer, rappelant à son souvenir toutes les sentences qu'il a exécutées, mettant en scène le dernier spectacle. Bâti comme un opéra classique, lyrique et virtuose, ce livre des supplices dépeint les derniers feux de l'univers traditionnel chinois. La mort de l'empire Qing méritait ce traitement grandiose. Dans un savoureux mélange de violence et de tendresse, d'humour féroce, de truculence et de noirceur, se découvre à nouveau le goût prononcé de Mo Yan pour les jeux de contraste. Son art est renouvelé de plus belle, plus affirmé que jamais. Il allie, avec un brio extraordinaire, la profondeur d'une réflexion universelle et la modernité d'une forme littéraire surprenante.

04/2006

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Littérature étrangère

La mélopée de l'ail paradisiaque

A l'aube de la nouvelle politique économique, dans les années 1980, les paysans d'un village du Shandong, au nord-est de la Chine, vivent de la culture de l'ail. En butte à la corruption des fonctionnaires et à l'aveuglement du Parti, frappés par la mévente de leurs produits, ils provoquent une émeute, durement réprimée, au siège du district. Gao Ma, l'un des insurgés, aime Jinju, mais un mariage arrangé entre familles, selon les mœurs anciennes, les empêche de s'unir. Qu'il s'agisse de vendre ses hampes d'ail, d'épouser la fille que l'on aime ou même d'enterrer sa vieille mère selon la tradition, la vie est dure pour les fortes têtes et les cœurs ardents. Les contradictions entre petits paysans et bureaucrates sont à leur comble tandis que les survivances de l'ancien esprit féodal sont battues en brèche par la nouvelle mentalité. Scandées par les chants d'un vieil aveugle, les aventures tragi-comiques du petit peuple de Tiantang (le paradis) font l'objet de ce roman noir, violent et truculent. Un roman insurrectionnel et polyphonique doublé d'un éloge inattendu et tragique du pur amour dans le style de Mo Yan fort, direct, sarcastique, dans sa langue crue et drue, mais avec, aussi, une infinie délicatesse.

10/2005

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Littérature étrangère

Quarante et un coups de canon

" Grand moine, chez nous, on appelle " enfant-canon " un enfant qui aime se vanter et mentir, mais tout ce que je vous raconte n'est que pure vérité ". Dans un temple délabré, le jeune Luo Xiaotong, qui aspire à la sagesse, raconte sa vie au vieux moine Lan, dans le même temps, les deux récits se croisent, il décrit et commente de qui se passe dans ce lieu étrange et alentour. La passion de l'enfant, c'est manger de la viande, et pourtant il est justement en train d'y renoncer pour devenir moine. Dans un tourbillon d'images et de mots, du réalisme le plus cru au surnaturel ou au fantastique, Luo Xiaotong débite ses histoires, celles de la tante Mule Sauvage, grande séductrice, de Lan l'Aîné, débauché aux capacités sexuelles exceptionnelles, de Huang Biao, éleveur de chiens de boucherie les quarante et une histoires du village des Bouchers, de la fin des années quatre-vingt à nos jours. Sans mâcher ses mots et avec l'humour le plus féroce, Mo Yan brocarde l'absence de valeurs d'une société désormais sous l'empire de l'avidité et de la gloutonnerie.

10/2008

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Littérature étrangère

Enfant de fer

Chacune des nouvelles rassemblées ici a pour narrateur un enfant. Né dans une famille de paysans pauvres, Mo Yan a dit un jour qu'une enfance malheureuse est une source d'inspiration infinie. Par les yeux d'un enfant, le monde est décrit dans une grande poésie, sans l'écran, la prudence et les lâchetés de l'adulte. La vie rude et douloureuse, parfois gouailleuse, mais toujours intense du petit peuple de Gaomi, territoire natal de l'auteur, dans les années cinquante et soixante, nourrit ses récits tour à tour cruels et tendres, fantastiques ou érotiques. Ces courts chefs-d'œuvre livrent les clefs intimes du génie narratif et de l'univers poétique de Mo Yan. L'auteur a choisi de réunir dans ce recueil, parmi ses très nombreux écrits, contes et récits consacrés à l'enfance, publiés tout au long de ces vingt dernières années, les seize nouvelles qu'il préfère.

01/2004

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Littérature étrangère

Le maître a de plus en plus d'humour

Lorsque Lao Ding, à l'âge de soixante ans, est licencié de l'usine Étoile rouge pour cause de faillite, c'est un monde qui s'effondre. Mais une nouvelle Chine est en train de naître, fondée sur l'initiative privée, où se déploient tout ensemble l'ingéniosité du petit peuple, la corruption des cadres, la solidarité des générations et le chacun-pour-soi... Maître Ding retrouve l'enthousiasme et la vigueur grâce à une idée géniale, bien audacieuse, et à l'infaillible soutien de son fidèle apprenti devenu conducteur de tricycle. Il ne sait pas qu'au début de l'hiver, une nuit de terreur l'attend... Mo Yan exerce une fois de plus son regard décapant sur la société chinoise contemporaine. Ce court roman déborde de tendresse et d'humour.

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Littérature étrangère

Dépasser le pays natal. Quatre essais sur un parcours littéraire

Mo Yan n'est pas et ne se prétend pas un théoricien de la littérature. Au fil du temps il raconte ses souvenirs et réfléchit, de façon pragmatique, à son travail. Les quatre interventions regroupées ici nous montrent l'écrivain à l'oeuvre, qui puise son inspiration dans ses souvenirs du village, dans son enfance, dans l'histoire, pour en faire, grâce à l'alambic de l'imagination, un «modèle» universel, riche de toute l'expérience humaine. Au cours de deux conférences, données en 2000 aux Etats-Unis, Mo Yan livre les clés de sa formation, d'abord ancrée dans une enfance de misère - «La faim et la solitude sont les atouts de ma création» -, puis ouverte au monde lorsque des traductions ont paru, à la fin des années 1970 - «Comment ça va, oncle Faulkner ?». En 2002, Oe Kenzaburô, Prix Nobel de littérature japonais, vient en visite dans le village de Mo Yan et les deux hommes ont un long échange sur leurs débuts, leur métier d'écrivain, et les sources de leur création. Le livre se clôt sur le mémoire rédigé par Mo Yan en 1994, «Dépasser le pays natal», texte fondamental qui inscrit clairement son écriture, son originalité et son universalité dans son village du Shandong, Gaomi.

05/2015

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Littérature étrangère

Le pays de l'alcool

Un héros négatif, Ding Gou'er, inspecteur auprès du parquet suprême, est envoyé enquêter sur une rumeur de trafic de chair d'enfants dans la ville minière de Jiuguo, haut lieu de la recherche scientifique en vins et spiritueux. Très vite, sans que le récit déroge aux canons littéraires du régime, le réalisme survolté s'imprègne de fantastique ; le rêve fait irruption dans la réalité, et le héros intrépide, qui ne dessaoule jamais, entre de plain-pied dans l'imaginaire immémorial de ce trou provincial d'une inquiétante banalité. En contrepoint, le narrateur livre sa correspondance avec un certain Li Yidou, apprenti romancier qui réside à Jiuguo. La fascination le dispute au grotesque. Huit nouvelles attisent le fantasme des festins d'enfants ou exaltent les vertus de l'alcool, viatique des Immortels. Ce roman ambitieux est aussi un art du roman, une œuvre ouverte. Fils du peuple, écrivain aux armées, Mo Yan envoûte et dérange. Ce polar déjanté confine au sublime, instrumentalise le kitsch et bascule en plein légendaire taoïste. L'auteur conjugue en virtuose une double hantise chthonienne et ouranienne, les meurtres rituels d'enfants et l'immortalité dans une terre pure. Mo Yan réveille les démons et merveilles de l'inconscient collectif. Jouant et se jouant d'un dispositif narratif complexe et maîtrisé, jubilatoire, il déchaîne sa verve satirique puis laisse percer un lyrisme visionnaire : les enfants de Mao, initiés aux arcanes de l'éternité, retrouveront-ils le secret de l'âge d'or ?

03/2000

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Littérature étrangère

Au pays des conteurs. Discours de réception du prix Nobel de littérature 2012

Au pays des conteurs est la conférence donnée par Mo Yan à l'Académie de Suède, à l'occasion de la remise du prix Nobel de littérature 2012. L'écrivain s'inscrit dans la lignée des conteurs de sa région natale et se rattache fortement à sa mère, à son enfance, et au "pays littéraire" du canton de Dongbei à Gaomi. Il retrace son parcours et défend son travail de raconteur d'histoires et sa liberté d'écrivain. Per Wästberg, président du comité Nobel, dans la brève présentation de l'oeuvre de Mo Yan qu'il pro-nonce lors de la cérémonie de remise du prix, met l'accent sur le contenu subversif, drôle et cinglant, des livres de l'écrivain. Enfin, dans son allocution de clôture, Mo Yan aborde en quelques mots le rôle nul de la littérature en politique et grand auprès des hommes tout en adressant ses remerciements à ses traducteurs, à ses proches et à son pays natal.

02/2013

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Littérature étrangère

Professeur Singe. Suivi de Le bébé aux cheveux d'or

Professeur singe. Wang San est un professeur d'université, du genre malingre, distrait et myope. Son épouse, ancienne joueuse de volley, prend parfois son visage pour un ballon. Ce matin-là, elle l'envoie en ville chercher de quoi nettoyer la maison. La traversée de l'avenue est un effroyable cauchemar. Passant devant un grand panneau publicitaire sur lequel figure un singe joyeux, le professeur, aussitôt, se change en singe. Le narrateur, ami du couple, tire une courte morale de l'incident... et l'histoire rebondit avec les tentatives désespérées de l'épouse pour redonner forme humaine à son mari. Quel rude chemin devra-t-elle parcourir ? Le Bébé aux cheveux d'or. Une vieille femme aveugle vit à la ferme avec sa toute jeune bru. Son fils, militaire grognon et renfermé, est au loin, dans sa caserne, et ne se soucie guère de la jeune femme. Ne l'a-t-il pas épousée pour qu'elle s'occupe de sa mère ? Un grand jeune homme aux cheveux jaunes vient aider la bru aux travaux des champs et la séduit. Le mari rentre chez lui et chasse l'amant. Mais le ventre de sa femme s'arrondit déjà. La vieille sait bien, elle, que les enfants arrivent où ils veulent et comme ils peuvent... Deux fables sur la famille, les contraintes sociales et politiques de la Chine rurale de la fin des années 1980. Deux histoires d'amour incroyables, inattendues, drôles et tragiques, où les sentiments se cachent sous le burlesque et l'ironie.

05/2015

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Littérature étrangère

La dure loi du Karma

Selon la dure loi du karma, Ximen Nao est condamné à être réincarné en animal. Il sera âne, boeuf, cochon, chien, enfin singe ; il revient sans cesse sur ses propres traces et auprès de ses descendants, partageant leur quotidien. Témoin discret et acteur décalé, comique et déguisé, il suit, cinquante ans durant, de la " libération " maoïste à notre époque marchande en passant par la Révolution culturelle, le destin d'une communauté de paysans. Et justement, dans le village vit aussi un petit drôle, un sale gosse mal élevé, chétif et laid, emmerdeur et terriblement bavard : Mo Yan.

08/2009

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Littérature étrangère

Les retrouvailles des compagnons d'armes

Mo Yan Les retrouvailles des compagnons d'armes Un officier rentre au village. " Sous une pluie battante, je gravis la digue de la rivière de mon pays natal. En me retournant, je vois l'arrière de l'autocar qui s'éloigne silencieusement en cahotant dans un nuage de fumée noire. Il disparaît en un clin d'œil. Aucune trace de vie humaine [...]. Une multitude de libellules aux couleurs magnifiques tourbillonnent au-dessus de la rivière. " Alors qu'il s'engage sur le pont, une voix l'appelle, du haut d'un saule, sur la rive. C'est un ami d'enfance et compagnon d'armes... Entre ciel et eau, de plus en plus près de la cime surplombant la rivière en crue, les deux amis évoquent leur enfance, la vie de caserne, leurs amours contrariées et les combats où la farce le dispute au tragique. Mo Yan est ici poète et nostalgique. Triste aussi. Et en colère, une colère éclatante, portée par une ironie féroce, contre la bêtise de la guerre et de ceux qui la mènent, et une tendresse joyeuse pour ceux qui la subissent. Mo Yan, le plus célèbre des écrivains chinois, est aussi l'un des maîtres du roman contemporain. Son œuvre considérable est traduite dans le monde entier. Le Seuil a publié plus de vingt romans, nouvelles et essais dont Beaux seins, belles fesses (2004), Le Maître a de plus en plus d'humour (2005), La Dure Loi du karma (2009), Grenouilles (2011) et le Clan des chiqueurs de paille (2016). Le prix Nobel de littérature lui a été décerné en 2012. Traduit du chinois par Noël Dutrait. Noël Dutrait, professeur émérite de langue et littérature chinoises à l'Université de Provence, est l'auteur d'articles et d'ouvrages sur la littérature chinoise du XXe siècle. Il a traduit, en collaboration avec Liliane Dutrait, de nombreux auteurs chinois contemporains, dont A Cheng, Su Tong, Han Shaogong, Mo Yan et Gao Xingjian.

03/2017

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Littérature étrangère

Le veau suivi de le coureur de fond

Mêlant souvenirs et imagination débordante, ces deux nouvelles que relient l'attachement de Mo Yan à l'enfance, à sa province natale et au monde animal, décrivent une Chine rurale où la débrouillardise permet d'affronter la dure réalité. Mo Yan lui-même s'y dévoile comme jamais, en adolescent turbulent et bavard aux prises avec la souffrance du veau, la misère, et la ruse infinie des hommes, ou en observateur de dix ans, candide et curieux, de la course de fond organisée par l'école. A chaque tour de piste, c'est la surprise, le suspense grandit tandis que l'enfant dresse un tableau truculent de la vie de son canton dans les années soixante. Mo Yan laisse exploser avec délices la malice et l'énergie de l'enfance, la bonhomie, le courage et l'humour vache du monde paysan soumis aux lois absurdes de l'époque maoïste.

10/2012

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Littérature chinoise

Le maître a de plus en plus d'humour

"A la fois farce et tragédie, le livre du grand écrivain Mo Yan rend hommage aux laissés-pour-compte du boom économique chinois". Marianne L'usine a fait faillite, maître Ding est licencié. A seulement un mois de la retraite, c'est tout un monde qui s'effondre. Mais il retrouve soudain sa joie de vivre grâce à une idée géniale. Oui, mais cette idée... ne serait-elle pas un peu criminelle ? Dans ce court roman empreint de tendresse et d'humour, Mo Yan exerce une fois de plus son regard décapant sur la société chinoise contemporaine. Né en 1955 dans une province rurale de Chine, Mo Yan a publié plus de quatre-vingts romans et nouvelles, dont Beaux seins, belles fesses, Grenouilles et Le Pays de l'alcool disponibles chez Points. En 2012, il a reçu le prix Nobel de littérature pour l'ensemble de son oeuvre. Traduit du chinois par Noël Dutrait

01/2024

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Littérature chinoise

Lèvres rouges, langue verte

Mo Yan est né en 1955 dans le Shandong. Mondialement reconnu, il a reçu le prix Nobel de littérature en 2012. Le Seuil a publié 18 titres, dont Le Veau suivi de Le Coureur de fond en 2012, Le Clan du sorgho rouge en 2014, Professeur singe suivi par Le Bébé aux cheveux d'or en 2015. Traduit du chinois par Chantal Chen-Andro et François Sastourné

01/2024

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Policiers

Bob Morane Yang = Yin

Tout débute à San Francisco, dans la légendaire Chinatown, où les Tongs se réveillent sous le double signe du Yang et du Yin. De ce réveil dépend l'avenir de la chine. Mais comment le Yang peut-il égaler le Yin, puisqu'ils sont opposés ? C'est ce que Bob Morane devra découvrir à travers mille dangers, dans une cité qui, à tout moment, peut s'engloutir dans l'océan...

05/2013