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Nazisme

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Généralités

Nazisme et écologie

C'est une page d'histoire oubliée ou méconnue qu'exhume ici Philippe Simonnot. Celle des liens que, à l'entour des années 1930, le nazisme ascendant a entretenus avec l'écologie émergente. Comment expliquer ce rapport troublant ? Quelle conception le Troisième Reich prônait-il de la nature ? Quelles lois édicta-t-il en faveur de l'agriculture raisonnée, de la création de parcs nationaux, de la protection des forêts ou des animaux ? A quelle représentation de l'environnement se référait-il ? A travers un examen minutieux des théories et des mesures nazies dans ce domaine, mais aussi à travers un décryptage inédit des thuriféraires de cette tendance, Ernst Haeckl, Walther Schoenichen ou Richard Walther Darré, Philippe Simonnot démêle les fils de toute une généalogie idéologique. L'écologisme dont se revendiquait le nazisme reposait sur l'idéalisation d'une nature sauvage mâtinée de darwinisme social, porteuse d'une exaltation de la force et d'une aspiration païenne à la volonté de puissance. Elle participait en fait de l'antihumanisme fondamental de ce totalitarisme. Une contribution à l'histoire des idées sur une appropriation qu'il faut connaître pour pouvoir mieux la critiquer et la contester.

11/2022

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Histoire internationale

La Fascination du nazisme

Tous les régimes autoritaires cherchent à soumettre et à utiliser l'art, la culture, les médias. Tous s'efforcent de bâtir une mythologie. Mais aucun n'a été aussi loin que le nazisme. Sans doute parce que les nazis ont compris les premiers ce qu'est la culture de masse. Peter Reichel dévoile l'incomparable habileté avec laquelle ils ont su créer un monde d'illusions qui leur a permis d'entraîner les Allemands au désastre.

09/2011

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Histoire internationale

Chirurgie dentaire et nazisme

A partir d'archives rares, de témoignages Xavier Riaud analyse l'idéologie nazie dans la société allemande à partir d'une étude sur les dentistes allemands. Son étude couvre tous les sujets ayant trait à la pratique dentaire en Allemagne à cette époque (militarisation des dentistes, genèse de la récupération de l'or dentaire, relations des dentistes nazis avec la confraternité internationale, expérimentations dans les camps, identifications des dignitaires nazis).

02/2015

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Alchimie

Alchimie, ésotérisme et nazisme

L'intérêt d'Hitler pour l'ésotérisme et l'alchimie fut longtemps caché. Ce livre en dévoile la réalité et les contours. Fascinant !

06/2023

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Histoire internationale

Le nazisme et l'antiquité

"Nous n'avons pas de passé", affirme Hitler, qui déplore que les archéologues SS s'obstinent à fouiller les bois de Germanie pour n'y exhumer que des mauvaises cruches. Le passé de la race, celui qui doit remplir de fierté les Allemands, se trouve en Grèce et à Rome. Quoi de mieux que Sparte pour construire une société et un homme nouveaux ? Quel meilleur exemple que Rome pour édifier un Empire ? Quel meilleur avertissement que les guerres qui opposèrent la race nordique aux assauts de la Perse et de Carthage ? Le Reich a succédé à Athènes et à Rome dans ce combat racial millénaire, où il fait face aux mêmes ennemis et au même péril. Johann Chapoutot explore le coeur du projet totalitaire nazi : dominer le présent et l'avenir, mais aussi un passé récrit instrumentalisé.

10/2012

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Cinéma

Une vie après le nazisme

Thomas Harlan (1929-2010) est le fils de Veit Harlan, réalisateur du Juif Süss, le plus célèbre film antisémite de l'Allemagne nazie. Devenu cinéaste, dramaturge, écrivain et militant, il a consacré toute sa vie à dénoncer les criminels de guerre. Dans ces entretiens avec Jean-Pierre Stephan, il raconte son enfance dorée sous le Troisième Reich, sa jeunesse rebelle dans l'après-guerre, ses années passées à accumuler des preuves contre les anciens nazis, son voyage en Israël avec Klaus Kinski, ses amitiés avec Gilles Deleuze ou Michel Tournier, son engagement communiste qui le mène jusqu'au Chili... Comme cinéaste, il est notamment célèbre pour Torre Bela, tourné au Portugal dans le sillage de la révolution des Oeillets, et il apparaît dans Notre nazi de Robert Kramer, documentaire sur le tournage de son film controversé Wundkanal.

10/2015

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Allemagne

Le nazisme en 150 questions

Le nazisme en 150 questions est un document qui s'attache à proposer au lecteur une radioscopie claire et complète du nazisme. Tous les faits majeurs du nazisme, ainsi que de nombreux faits moins connus, sont ainsi abordés par ce document d'une grande richesse adossé à une documentation et une bibliographie solides. Ce document est abondamment complété par des notices biographiques des principaux responsables nazis, une chronologie détaillée, des témoignages, une galerie de citations et des organigrammes. De consultation aisée, cet ouvrage s'adresse à tous les publics : étudiants, passionnés d'histoire, profanes désireux de découvrir en profondeur le nazisme.

09/2021

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Philosophie

Martin Heidegger, catholicisme, révolution, nazisme

"Le national-socialisme est un principe barbare", écrit Martin Heidegger dans ses Cahiers noirs, ajoutant : "C'est ce qui lui est essentiel et sa possible grandeur." Révolutionnaire radical, ayant vu et approuvé le caractère destructeur du nazisme, le recteur de Fribourg a réservé d'autres surprises dans ses journaux philosophiques, dans lesquels il évoque par exemple l'"auto-anéantissement du "juif"". Alors que le philosophe est devenu un objet d'incompréhension et d'horreur, nombre de spécialistes en appellent désormais à l'histoire. C'est cette réhistoricisation que l'auteur a entreprise dans ce livre. Refusant la polémique, l'adoration et la détestation, il s'emploie à comprendre l'homme et le penseur, de l'intérieur et en son temps, par le biais de toutes les sources disponibles : cours, lettres, textes de circonstance, de même que ces Cahiers noirs qui suscitent tant d'émoi. Excédant largement le IIIe Reich, le cheminement de Heidegger fut heurté : il commença par un catholicisme intransigeant, qui laissa la place, après la Première Guerre mondiale, à une volonté farouche de révolution philosophique, terreau dans lequel son nazisme vint jeter de profondes racines qui survécurent à l'effondrement du régime d'Adolf Hitler. De cette biographie se dégage un portrait fait d'ombres et de lumières : grand philosophe, maître, ami ou amant de juifs ou d'étrangers, Heidegger fut aussi un nationaliste antisémite, inquiet de l'"enjuivement" de son peuple et soucieux de son rôle historique prééminent.

01/2016

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Sciences politiques

Dictionnaire des fascismes et du nazisme

Un panorama complet d'une des idéologies totalitaires les plus marquantes du XXe siècle, par deux grands historiens, spécialistes du sujet. Né au lendemain de la Première Guerre mondiale, le fascisme, régime autoritaire moderne, marque de son empreinte sinistre l'Europe du XXe siècle. A travers les hommes qui firent son histoire, les théories qu'il s'efforça de mettre en oeuvre, les institutions des Etats où il régna, ses pratiques politiques, économiques, sociales, ou encore les persécutions qui le marquèrent d'un sceau ineffaçable, ce dictionnaire restitue le fascisme dans toutes ses dimensions. Il tente aussi de comprendre et d'éclairer sa nature véritable, ses origines et ses antécédents, l'importance de sa pratique totalitaire et les éléments qui en font un régime spécifique, irréductible aux régimes autoritaires traditionnels. " Un ouvrage de référence " (Actualité juive) ; " Un outil de travail fondamental qui a accompagné des générations d'étudiants en histoire contemporaine. [... ] L'ouvrage relève le défi d'offrir un panorama complet, aussi exhaustif chronologiquement (des années 1870 aux années 1980) que géographiquement (de l'Asie à l'Amérique en passant bien sûr par l'Europe), d'un des courants politiques les plus marquants du XXe siècle... " (Le Blog de l'histoire).

03/2014

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Histoire de France

Politzer contre le nazisme... Textes clandestins

Textes clandestins présentés par Roger Bourderon. Avant-propos de Claude Mazauric. Ces textes sont : "L'Obscuantisme au XXe siècle" et "Révolution et contre-révolution au XXe siècle" (Réponse à "Or et Sang" de M. Rosenberg). 28 novembre 1940 : l'idéologue nazi Alfred Rosenberg prononce une conférence à la Chambre des députés, devant le tout-Paris de la collaboration. Février 1941 : deux textes sont publiés et distribués clandestinement par le Parti communiste français. Ces textes, au style incisif et à l'ironie mordante, opposent à l'irrationalisme et à l'obscurantisme de Rosenberg une profession de foi rationaliste qui puise sa force dans les traditions françaises de Descartes aux Lumières. Ils constituent la seule réfutation philosophique, idéologique et politique du moment aux thèses racistes de l'occupant nazi.

04/1984

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Autres philosophes

Cioran ou la tentation du nazisme

Les écrits d'extrême droite, voire nazis, du Cioran des années 30 ne laissent pas de nourrir la stupéfaction pour le lecteur admiratif de son oeuvre française. Julien Santa Cruz établit les faits et les dires en analysant une centaine d'articles écrits avant la guerre, et les premières oeuvres de l'écrivain. L'orientation fascisante de la pensée du jeune Cioran ne peut être réduite à l'immaturité ou aux circonstances, et relève d'un goût bien affirmé pour la démesure, renforcée par une pensée philosophique ambiante, hostile à la démocratie. Certes, il ne s'agit pas vraiment d'une adhésion idéologique aux thèses hitlériennes, mais d'une réponse par la violence au sentiment du vide, et aux tourments identitaires et même métaphysiques qui l'assaillent alors. Julien Santa Cruz voit dans ce moment exalté, et parfois hystérique, de la biographie de l'écrivain l'origine et la clef de son célèbre nihilisme. Ainsi se comprennent mieux la profondeur du scepticisme de la période française, et le choix éthique de sa renonciation ultérieure à toute forme d'engagement pour une idée, quelle qu'elle soit.

09/2023

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Histoire internationale

Le nazisme des origines à 1945

Cet ouvrage se propose d'appréhender le nazisme à la fois comme idéologie et comme pratique à partir d'une centaine de documents (textes, affiches, tableaux, statistiques...). Il entend éclairer le processus de conquête des masses et du pouvoir, la mise au pas de la société et de l'Etat, et l'engrenage inexorable qui mène à la guerre et à la Solution finale. Ce recours systématique aux sources vise à initier l'étudiant à la méthode du commentaire de documents en combinant mise en situation, explication structurée des contenus et discussion sur les enjeux. Il permet également de confronter les diverses analyses et interprétations historiques et de faire découvrir de nouvelles lectures structurales, sémiotiques ou sociologiques. Le commentaire de documents, cet exercice si fécond du " métier d'historien ", doit permettre de mieux comprendre le " pouvoir de fascination " exercé par le nazisme sur la grande majorité des Allemands. Comprendre pour expliquer, expliquer pour condamner et empêcher que le passé ne se reproduise.

11/1997

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Histoire des idées politiques

Liaisons dangereuses : islamo-nazisme, islamo-gauchisme

En France, un nouveau grand clivage idéologico-politique oppose les anti-islamistes aux anti-islamophobes, lesquels sont soit des islamistes, soit des "islamo-gauchistes" - c'est-à-dire des militants ou des activistes d'extrême gauche qui forment des minorités actives, et dont l'influence sur les réseaux sociaux et au sein de l'espace universitaire est inversement proportionnelle au nombre de leurs membres. Ceux qui sont aujourd'hui traités d'" islamophobes "ou accusés de "racisme anti-musulman" répliquent en dénonçant les islamistes ou les "collabos de l'islamisme" qui les accusent. La division des esprits est profonde. Tout se passe comme si les citoyens français n'avaient pas d'autre alternative possible entre être "raciste" ou "collabo" , "islamophobe" ou pro-islamiste. Aussi, comment, dans ce climat social, sortir de ce dilemme ? Comment préserver la liberté d'expression, et plus particulièrement la libre critique des religions, quand, dès lors qu'on défend le principe de laïcité, c'est nécessairement faire preuve d'" islamophobie " (donc d'une certaine forme de racisme) pour les islamistes et ceux qui les soutiennent plus ou moins ouvertement dans les champs politique et culturel ? P. -A. Taguieff nous livre ici sa réflexion sur cette question cruciale de société, de façon simple, accessible et engagée.

03/2021

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Documentaires jeunesse

Résistance. 40 figures contre le nazisme

Découvre 40 combattants de l'ombre qui, au péril de leur vie, ont sauvé des juifs et d'autres innocents et lutté contre le nazisme et pour la liberté.

09/2020

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Histoire internationale

Les derniers jours du nazisme & du fascisme

De la chute de Mussolini à celle de Hitler, voici un ouvrage qui retrace les derniers jours de pouvoir de deux grands tyrans de la Seconde Guerre mondiale ainsi que les différentes étapes qui ont mené leur mouvement à sa perte. Les derniers jours, les dernières heures dans le bunker de Berlin sont reconstitués grâce aux témoignages recueillis de première main par l'auteur auprès des survivants. La relation qu'en donne Jacques de Launay constitue un document historique et psychologique du plus haut intérêt. Il se penche également, de la même manière, sur les ultimes instants de pouvoir de Mussolini et sur la façon dont le Duce a peu à peu sombré.

09/2019

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Musique, danse

Huit portraits de compositeurs sous le nazisme

Dans ce livre qui complète une série d'études menées sur la culture durant l'époque nazie, l'historien Michael Kater suit le parcours de huit compositeurs très différents les uns des autres, auscultant le comportement d'artistes qui avaient déjà, au moment de l'avènement de Hitler en 1933, une réputation dans la sphère musicale allemande et internationale. Son étude minutieuse, qui s'appuie sur une documentation en partie inédite, d'une exceptionnelle richesse, suit la trajectoire de personnalités qui choisirent ou bien la collaboration et l'opportunisme, ou bien la résistance et l'exil. Dans la première catégorie, les deux compositeurs postromantiques, Strauss et Pfitzner, s'accommodèrent du pouvoir nazi au nom de la grande tradition germanique ; Hindemith partageait cette position, mais le modernisme qu'il avait incarné sous la République de Weimar suscitait un rejet qui le contraignit finalement à l'exil. Orff et Egk saisirent l'occasion de faire carrière et de représenter la nouvelle Allemagne par leurs oeuvres et leur activité. À l'opposé, Schoenberg et Weill, qui étaient juifs, prirent immédiatement le chemin de l'exil. Hartmann, enfin, cessa de composer, restant à l'écart de la vie publique jusqu'à la fin de la guerre. Ces huit destins croisés mettent cruellement en jeu les rapports entre l'esthétique et la politique, sur fond de lutte entre les Anciens et les Modernes.

01/2012

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Philosophie

Heidegger. Le nazisme, les femmes, la philosophie

Les convictions politiques d'un philosophe sont-elles pertinentes pour juger son oeuvre? La question s'est posée avec une virulence particulière en raison de ses convictions nazies au sujet de Martin Heidegger, adulé par certains et honni par d'autres. Pour Alain Badiou et Barbara Cassin, cette polémique est mal centrée et il faut accepter le paradoxe suivant : oui, Heidegger a été un nazi ordinaire, petit-bourgeois et provincial, et oui, Heidegger est l'un des penseurs les plus importants du siècle dernier. En se plongeant dans sa correspondance, les deux philosophes interrogent de manière inattendue la figure de Heidegger, son rapport à la politique, bien sûr, ainsi qu'aux femmes. A la sienne, Elfride, avec laquelle il forma un couple indestructible et tourmenté, à la manière de Sartre et Beauvoir. Mais aussi à toutes celles, et notamment Hannah Arendt, dont il fut l'amant au cours de sa longue existence.

03/2010

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BD tout public

Pie XII Tome 1 : Face au nazisme

PIE XII. Paris, 12 décembre 1963. Rachel assiste à une pièce de théâtre, Le Vicaire, accusant le pape Pie XII d'avoir fait silence face au génocide des juifs. Rachel a vingt ans mais une grande partie de sa famille fut déportée, elle veut savoir...Or, la représentation de cette pièce est interrompue par des extrémistes : "Sacrilège ! ", "Caricature ! ", "Interdiction ! " et même un terrifiant "Sales juifs ! " est prononcé... Rachel, bouleversée, fuit sur les pavés mouillés. Alors qu'elle chute, une femme lui vient en aide. Il s'agit de Miriam, fille d'Israël Zolli, le grand rabbin de Rome qui s'est converti au catholicisme et a pris Eugenio comme nom de baptême en hommage au pape. Ensemble, elles vont retracer le parcours du futur pape, de son enfance à Rome jusqu'au conclave de 1939. Comment Eugenio Pacelli, qui ne voulait pas être pape, devient Pie XII au moment même où l'humanité va sombrer dans la période la plus effroyable et complexe du XXe siècle...

01/2021

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Religion

Marie Skobstov. Sainte orthodoxe victime du nazisme

Une Russe de l'Empire, née a la fin du XIXe siècle, élevée dans l'intelligentsia de Saint-Pétersbourg, participe en un demi-siècle à toutes les grandes tragédies européennes. A la fois poète, militante politique et sociale, elle devient moniale après deux mariages et trois enfants. Résistante héroïque dans le Paris de l'Occupation, elle meurt en martyr de la foi à Ravensbrück, arrêtée après avoir sauvé des enfants du Vel d'Hiv en les cachant dans des poubelles. Canonisée en 2004 ans par le Patriarcat de Constantinople, elle lègue à la postérité une oeuvre poétique, spirituelle et artistique (elle peignait des icônes) qui rencontre de plus en plus d'intérêt au-delà du monde orthodoxe. Intellectuelle et femme d'action, peintre et brodeuse, amoureuse et capable de tout quitter pour une vie monastique atypique (elle fumait et n'aimait pas les prières trop longues), elle suscita la controverse et continue de le faire, même canonisée… C'est une figure de femme exceptionnelle, une sainte dont la vie fut plutôt aventureuse !

10/2014

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Histoire de France

Ruth et Betty. Deux soeurs face au nazisme

Ruth, jeune fille de 14 ans, qui fuit la barbarie nazie avec sa jeune soeur, Betty, est porteuse de deux rêves : vivre libre et contribuer à la création de l'Etat d'Israël. A travers son regard d'adolescente déterminée, et ses mots simples, elle nous livre un récit qui tient de l'épopée. En mai 1940, les bombardements allemands obligent les deux soeurs à fuir la Belgique qui les avait accueillies après leur départ de Berlin... Prises en charge par la Croix-Rouge suisse, Ruth et Betty séjournent alors parmi les adolescents cachés en Ariège, au château de La Hille. Ruth quittera ce lieu pour intégrer la Résistance, sous le nom de Renée Sorel, identité fournie par le Mouvement de Jeunesse sioniste qu'elle a rejoint à Lyon. Après le sauvetage audacieux d'un bébé dans un orphelinat de Grenoble, Ruth - traquée par la Gestapo - fuit encore pour traverser les Pyrénées et rejoindre l'Espagne. A l'automne 1944, elle embarquera de Cadix pour la Palestine... C'est là, dans le kibboutz de la vallée Hulah qu'elle a contribué à créer, que Ruth recevra la visite du bébé sauvé trente-quatre ans auparavant des griffes de l'ennemi. Betty, qui souffrit tout autant de l'éclatement totale de sa famille, décida de reprendre les écrits de sa soeur décédée en 2015 afin de lui rendre un juste et vibrant hommage.

06/2018

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Sciences historiques

Sophie Scholl . Une résistante allemande face au nazisme

Cet ouvrage est un hommage à Sophie Scholl, courageuse jeune femme qui paya de sa vie sa farouche opposition à Hitler. Férue de littérature et de philosophie, élevée par ses parents dans un esprit de tolérance et de fraternité, Sophie Scholl n'a eu de cesse de lutter contre les nazis. Une lutte d'abord intellectuelle qui, au fil des jours, se transforma en une résistance active au sein du réseau de la Rose blanche. Mais, au-delà du portrait de cette étudiante à la lucidité et à la bravoure hors du commun, ce texte met aussi en lumière tous ceux qui, en Allemagne même, se dressèrent contre la dictature nazie. Cet ouvrage lève en effet le voile sur un aspect de la Deuxième Guerre mondiale encore trop méconnu du grand public : la résistance allemande à Hitler et aux nazis.

04/2014

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Histoire internationale

Les femmes du nazisme. L'attrait du mal

Dans l'Allemagne nazie, les décisions importantes et le pouvoir absolu revenaient aux hommes, tandis que les femmes devaient se limiter à Kinder, Küche und Kirche (enfants, cuisine et église). Pourtant, nombreuses sont celles qui, attirées par le pouvoir et le charme maléfique du Troisième Reich et de ses leaders, devinrent des collaboratrices impitoyables. Avec l'avènement de la guerre, elles endossèrent des rôles de premier ordre dans les camps de concentration ou dans les programmes d'euthanasie, commettant tous types de crimes et atrocités. Cet ouvrage retrace leurs histoires : de Maria Mandel - lors des exécutions dans le camp de concentration qu'elle dirigeait, elle faisait jouer par un orchestre les musiques classiques qu'elle aimait - à Magda Goebbels, qui adulait Hitler au point de laisser mourir ses enfants à ses côtés dans le célèbre bunker berlinois ; de Gertrud Scholtz-Klink, présidente de la Ligue nationale-socialiste des femmes, à la démoniaque Ilse Koch, surnommée "la sorcière de Buchenwald" en raison de son sadisme à l'égard des prisonniers des camps ; de la fidèle Eva Braun, prête à suivre son Führer jusqu'à la mort, à la pléthore de femmes ordinaires qui, par conviction ou intérêt personnel, se consacrèrent à l'idéologie nazie.

01/2019

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Sciences historiques

Réflexions sur le nazisme. Entretiens avec Stéphane Bou

Depuis sa rencontre avec l'amiral Dönitz, le successeur désigné de Hitler, au tout début des années 1960, jusqu'à l'écriture de L'Allemagne nazie et les Juifs (achevée en 2008), pour laquelle il invente une nouvelle forme de récit qui donne toute sa place à la parole des victimes, en passant par les grandes controverses des années 1980 avec les historiens allemands, Saul Friedländer n'a cessé de s'interroger sur les moyens de penser le nazisme et le génocide des Juifs et d'écrire une histoire qui soit à la mesure du phénomène. Répondant aux questions du journaliste Stéphane Bou, il évoque aussi bien Hannah Arendt que Raul Hilberg, Fassbinder que Lanzmann, la mémoire juive que les mémoires allemandes de la Shoah. Et n'hésite pas à se dire moraliste. Une parole d'une grande liberté qui n'a rien perdu de son tranchant.

09/2016

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Allemagne

Gustav Stresemann. Le dernier espoir face au nazisme

Le brutal décès, le 3 octobre 1929, de Gustave Stresemann, ministre des Affaires étrangères de la République de Weimar depuis six ans, est ressenti dans de nombreuses capitales comme une catastrophe pour la paix. Cet ancien monarchiste, que certains considèrent comme un démocrate d'opportunité et un nationaliste dissimulé, était néanmoins le symbole d'une Europe de la paix qui succombera bientôt aux assauts du nazisme. Christian Baechler, un de plus éminents spécialistes de l'Allemagne, revient ici sur la vie contrastée, ambiguë, parfois contradictoire de Stresemann. Malgré un décès précoce, il a été étroitement mêlé pendant plus de 25 ans à la vie politique, économique et sociale de l'Allemagne. Il a été syndic d'organisations patronales dès l'âge de 22 ans, député au Reichstag à 28 ans, chef d'un des principaux partis à 39 ans, chancelier et ministre des Affaires étrangères à 45 ans. Brillant orateur, il a aussi été un publiciste très actif, publiant sous son nom ou sous divers pseudonymes. Bref, cette vie allemande au coeur du chaos et du fracas politique nous en apprend autant sur l'homme que sur le pays qu'il a servi. Une nation en colère contre un traité de Versailles qu'elle trouve injuste, séduite par les sirènes d'un populisme meurtrier, éprouvée par une crise économique. En filigrane de cette histoire allemande, c'est évidemment celle du libéralisme contre l'autoritarisme qui se dessine. Laquelle rappelle par bien des aspects la situation délicate dans laquelle se trouvent nos propres régimes politiques.

02/2023

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Entre deux guerres

Anatomie du nazisme. 2e édition revue et augmentée

Tout ou presque a été écrit sur le nazisme, faisant de celui-ci l'objet de recherche historique le plus commenté d'après guerre. Nous pensons donc savoir, sentiment renforcé par l'incarnation symbolique de l'horreur conférée au nazisme depuis la Shoah : quiconque entre dans le débat politique et/ou historique se heurte tôt ou tard au danger du point Godwin. Or, si le nazisme se fait argument suprême, ne légitimant aucune contre-expertise car indépassable dans la représentation de l'horreur qu'il suscite, cela tient en grande partie aux idées reçues que le nazisme et sa mémoire ont suscitées pour justifier de son aberration, associé à une lecture parfois décontextualisée de l'histoire. Cette anatomie du nazisme propose donc de plonger aux racines du phénomène et de battre en brèche les idées reçues ayant pollué et fragmenté son histoire et sa mémoire. Derrière le scalpel de l'historien se joue le diagnostic d'une société éclairée. 2e édition revue et augmentée

03/2022

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résistances, sauvetages

La Rose Blanche. Des chrétiens contre le nazisme

Le nom de La Rose blanche vient d'un poème de Clemens von Brentano. Symbole de pureté et de salut en analogie avec la prière du rosaire, la rose blanche évoque aussi la foule des saints formant une rose dans la divine comédie de Dante. Elle est l'emblème de résistants chrétiens au nazisme dont Henri Peter retrace ici le destin, celui de Sophie et Hans Scholl, d'Alexander Schmorell et de leurs compagnons exécutés pour haute trahison en 1943. Fasciné par leur martyre, il leur donne la parole à partir de documents jamais traduits sur leur foi chrétienne et leur combat anti-totalitaire. Après les tragédies du XXe siècle, d'autres ténèbres obscurcissent le monde contemporain, et leur héroïsme peut inspirer les apôtres d'une culture de vie chaque jour plus bafouée par les nouveaux tenants des idéologies contre-nature, homicides et liberticides. Henri Peter est enseignant retraité. Il a contribué à la redécouverte de l'écrivain catholique allemand Gertrud von Le Fort

03/2024

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Histoire internationale

Crime et utopie. Une nouvelle enquête sur le nazisme

La thèse est audacieuse : le nazisme était un projet utopique au sens fort du terme. Elle est audacieuse parce nous avons tendance à exonérer l'utopie pour n'en conserver que la dimension émancipatrice, en minorant les dérives, les erreurs, les meurtres qu'elle a aussi produits. A présent, mettons face à face la rhétorique nazie et les caractéristiques fondamentales de l'utopie : refaire l'homme par l'éducation, le travail et le sport ; bâtir une cité réconciliée, unie et heureuse, tenter de la rendre éternelle... Point par point, Frédéric Rouvillois démontre un emboîtement presque parfait - et mortifère. La volonté nazie de refaçonner le monde avait beau être délirante, elle était strictement réglée et se voulait rationnelle. L'idéologie national-socialiste était paranoïaque, théoriquement indigente, c'est vrai, mais elle aussi promettait l'épanouissement d'un peuple élu. Sinon, comment expliquer l'engouement des Allemands pour un projet aussi monstrueux ? Envisager le nazisme sous l'angle de l'utopie permet deux choses. De souligner le parallèle avec l'autre totalitarisme du XXe siècle, le communisme : il n'y a pas d'utopie innocente. De comprendre le "judéocide", massacre conçu et organisé comme la condition et l'une des finalités de cette utopie criminelle. Le premier rapprochement est admis par beaucoup. Le second est plus inédit, mais l'idée de l'utopie comme intrinsèquement porteuse de génocide s'impose à nous à la lecture de cet essai.

02/2014

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Histoire internationale

Fascisme, nazisme et régimes autoritaires en Europe (1918-1945)

"La téléologie a posteriori est une tentation tenace en histoire, dont les praticiens se montrent souvent soucieux de trouver un sens à ce qui, sans un ferme schéma de lecture, n'apparaît que sous le jour informe du chaos. Lire l'histoire de l'Europe au XXe siècle comme le progressif, mais inéluctable, avènement d'une démocratie triomphante conduit à considérer la période 1918-1945 comme une malheureuse parenthèse, une hésitation convulsive, un cahot monstrueux, avant que ne se ressaisisse l'Esprit du monde, du moins celui du continent. Un tel récit est, pour la période qui nous occupe, triplement contestable." Se fondant sur les plus récents acquis de l'historiographie, Johann Chapoutot décrypte ici les raisons pour lesquelles les régimes autoritaires et totalitaires ont occupé l'espace politique européen (Allemagne, Italie, France, Autriche, Espagne, Portugal) entre 1919 et 1945.

09/2013

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Histoire internationale

L'opinion allemande sous le nazisme. Bavière 1933-1945

Cette étude fondamentale a révolutionné notre connaissance de l'opinion publique sous le IIIe. Reich. Une histoire des "Allemands ordinaires" dans une région emblématique, la Bavière, où Adolf Hitler fit ses premiers pas. La reconstitution vivante et minutieuse d'un quotidien marqué par le conformisme, l'inertie, l'adhésion, la peur ou le renoncement. Comment "l'homme de la rue ?", prompt à s'enthousiasmer pour les défilés nazis, réagit-il au boycott des commerces juifs, aux attaques contre le clergé, à la brutalité des SS et à la répression des opposants ? Quelles furent les réactions des églises, des ouvriers, des classes moyennes, du patronat et de l'aristocratie ? A rebours d'une interprétation longtemps partagée par les historiens, Ian Kershaw entend rompre avec l'image d'une domination totale de la population par un régime répressif.

08/2020

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Sciences politiques

Le nazisme et nous. La modernité et ses dérapages

«L’Holocauste et le nazisme sont derrière nous, proclame-t-on avec assurance. De plus, ils se sont produits en Allemagne. Cette double vérité se veut rassurante, en particulier hors de ce pays. Elle permet de repousser le phénomène ailleurs et dans le passé, et de réduire son incidence réelle sur le présent; elle soutient également la position morale fort pratique de pouvoir dénoncer les protagonistes qui ont commis les abominations. Toutes les époques connaissent des formes d’aveuglement, la nôtre n’échappe pas à cette règle. L’expérience nazie est associée dans les esprits au passé et à une réalité étrangère à la nôtre. Les événements étant survenus au moment du IIIe Reich, ils doivent s’expliquer à l’intérieur du cadre national où ils se sont produits. Au mieux, cette conception relève d’une illusion collective, au pis d’une imposture. Le régime nazi et la solution finale ne peuvent être réduits à une explication nationale. Nous soutiendrons pour notre part que le nazisme constitue une clé importante pour comprendre la modernité. Loin d’être en opposition avec les forces du progrès et les grandes dynamiques de la civilisation dans laquelle nous nous situons, le nazisme est un aboutissement de la modernité elle-même. L’inclure dans l’étude de la modernité ne peut dès lors qu’être bénéfique, non seulement pour la compréhension du passé, mais également pour la lumière que cela jette sur cette période qui est encore la nôtre ».

10/2010