Recherche

Nothing Personal James Baldwin

Extraits

ActuaLitté

BD tout public

Nothin' personal

Le groupe S. A. D (Search and Destroy) est un peu plus qu'une bande de mercenaires, il s'agit quasiment d'une famille pour ces soldats qui se sont endurcis dans un nombre incalculable de combats en portant fièrement leur devise : " Rien de personnel, juste les affaires ". Chaque fois qu'un conflit surgit, tout le monde veut avoir le S. A. D. avec soi, et surtout... personne ne veut être dans le camp d'en face ! Qu'il s'agisse de sauver un diplomate, d'envahir une planète ou soumettre une rébellion, ils sont certainement la meilleure solution. Et tant qu'il y aura de l'argent à la clé, ils ne poseront pas de questions. Mais une banale mission de sauvetage va se transformer en chemin de croix pour ces combattants endurcis...

11/2019

ActuaLitté

Photographie

Sans allusion

L'odyssée américaine de Richard Avedon et James BaldwinL'ouvrage magistral de Baldwin et Avedon publié en 1964 enfin rééditéCette réédition soignée de l'ouvrage Nothing Personal signé Richard Avedon et James Baldwin explore les problématiques et les contradictions qui n'ont cessé d'être au coeur de l'histoire américaine, et se révèlent particulièrement d'actualité aujourd'hui, à l'ère de Donald Trump. Utilisant à la fois l'image et le texte, Avedon et Baldwin interrogent la formation de l'identité et les liens qui sous-tendent autant qu'ils ébranlent les rapports humains. Un livret complémentaire de 72 pages présente un essai inédit de Hilton Als, critique et lauréat du prix Pulitzer, ainsi que de nombreuses photos supprimées d'Avedon et jamais montrées auparavant, des lettres, des prototypes de maquettes et des documents d'époque. En 1963 et 1964, Richard Avedon, l'un des photographes de mode les plus célèbres au monde à l'époque, s'associe à James Baldwin, son ancien ami de lycée devenu un romancier reconnu, un essayiste et une plume importante dans le combat pour les droits civiques aux Etats-Unis, pour réaliser Nothing Personal, un livre sur les conditions de vie en Amérique. Les sujets photographiés par Avedon - des icônes de la lutte pour les droits civiques, des intellectuels, des politiciens, des chanteurs pop, les patients d'un asile psychiatrique et des Américains ordinaires - sont soigneusement juxtaposés, recadrés et rigoureusement ordonnés. Ainsi, le parti nazi américain est placé en regard du poète juif et homosexuel Allen Ginsberg et un général Eisenhower usé cède la place à un Malcom X en mouvement. Les patients diminués d'un asile psychiatrique en appellent à la chaleur humaine, et sont suivis par une mère enlaçant son enfant. L'essai polémique en 4 parties de Baldwin renvoie la critique d'une société déconnectée, injuste et clivante, prise dans une crise existentielle. Dans ce témoignage extrêmement personnel et pertinent, l'écrivain raconte sa propre expérience de harcèlement par un policier raciste dans les rues de New York, sa ville d'origine. Pourtant Baldwin, comme Avedon, clôt son oeuvre sur l'incontournable besoin d'amour, et son pouvoir. Mis en page par le légendaire directeur artistique Marvin Israel, Nothing Personal représente le triomphe du minimalisme. Le format "surdimensionné" du livre présenté dans son coffret blanc ainsi que le placement saisissant des images et du texte ont révolutionné la mise en page et la forme des livres de photos. Cette réédition soignée de l'original, épuisé depuis des décennies, a été produite en étroite collaboration avec la fondation Richard Avedon. Ancien collègue d'Avedon au New Yorker et spécialiste de l'oeuvre de Baldwin, Hilton Als raconte la fabrication de Nothing Personal et la relation personnelle et créative entre Avedon et Baldwin. Als témoigne aussi avec émotion de son amitié avec Avedon et de l'impact que ce livre a eu sur sa propre vie. A sa sortie en 1964, cette vision de l'Amérique selon Avedon et Baldwin a inévitablement divisé la critique, et les deux hommes ont essuyé les attaques les plus rudes, certainsles accusant de parler au nom de l'élite libérale, d'être des "moralistes de Hollywood" et de ne représenter en rien le sentiment "réel" des "vrais" Américains. Ceci vous rappelle quelque chose ?La sortie du livre coïncide avec l'exposition organisée à la Pace/MacGill Gallery de New York, première exploration exhaustive du travail d'Avedon pour Nothing Personal.

11/2017

ActuaLitté

Policier-Espionnage

Caroline Baldwin : Double dames

Depuis sa première apparition en 1996 dans les pages du magazine (A SUIVRE), Caroline Baldwin a parcouru un sacré bout de chemin. A l'occasion des 25 ans de la série, les Editions du Tiroir lancent la collection "Entre deux", qui rassemblera des aventures oubliées de la belle enquêtrice imaginée par André Taymans, qui viendront s'intercaler entre les 19 albums existants. Double Dames, commencé en 2012, s'insère entre les tomes 16 & 17.

09/2021

ActuaLitté

Policiers

Nothing Man

La guerre a transformé Clinton Brown. Marqué par un tragique accident, il peine à trouver un sens à sa vie en tant que journaliste au Pacific City Courier. Un sentiment de honte le pousse à s'éloigner de ses proches et à sombrer dans l'alcool. Ellen, son épouse dévouée, est bien déterminée à récupérer son mari, même si cela signifie révéler le secret qui le ronge. Mais Brown est prêt à tout, vraiment tout, pour étouffer cette douloureuse vérité.

01/2021

ActuaLitté

Théâtre

Trust / Nothing hurts

Quand j'étais enfant, je regardais tout le temps à la télé ces films où des immeubles explosaient, ça m'a toujours énormément plu, quand tout ça tombe par terre, quand tout s'écroule. Je voulais faire ça moi aussi faire s'écrouler des choses

06/2010

ActuaLitté

Théâtre

Days of nothing

Rémi Brossard se rend au Collège Jean Moulin une semaine par mois pendant six mois. Il y écrit un roman qui promet d'être formidable et apprend entre autres choses à dormir assis, tout ça pour mille cinq cents euros par mois, soit neuf mille euros en tout. Maximilien, quinze ans, se rend tous les jours ou presque dans ce même collège depuis bientôt quatre ans. Là où se rencontrent Rémi Brossard et Maximilien, se joue quelque chose qui nous tient en haleine : Days of nothing raconte le carambolage de deux générations, de deux réalités. Dans ce collège, lieu de formation, d'apprentissage, les personnages de Fabrice Melquiot, comme ceux que Rémi Brossard tente de mettre au monde, sont en devenir. Mais quel est leur avenir dans un lieu de latence, d'attente, de perte ? Days of nothing nous parle de ce qu'il se passe aujourd'hui en France.

02/2012

ActuaLitté

Critique

Ici recommence l’Amérique. Conseils de James Baldwin à suivre d’urgence

La mise au pouvoir d'un homme raciste à la tête des Etats-Unis a révélé une réalité américaine, ancienne, qui traverse l'oeuvre de James Baldwin : l'idéal américain, une société multiculturelle où les individus sont tous égaux, a été, sans cesse, détourné pour toujours favoriser le profit et donc créer une société dominés | dominants Le mouvement des droits civiques avec la promesse de ses lendemains heureux a laissé place à l'élection de Ronald Reagan et à son conservatisme. Cette réalité n'a pourtant jamais ébranlé la certitude de James Baldwin que chacun porte en soi, le désir de vivre en paix, de vivre avec l'autre. C'est cette confiance de Baldwin dans l'être humain, malgré sa grande colère, qu'Eddie Glaude S. Junior a eu besoin de comprendre pour affronter l'Amérique de Trump et imaginer, grâce aux savoirs laissés par Baldwin, une façon de faire vivre l'idéal américain. Une nouvelle occasion se présente aujourd'hui pour retourner aux fondamentaux qui ont présidé au projet américain. Mais pour se faire, il est nécessaire, comme n'a cessé de le dire et de l'écrire James Baldwin, de reconnaître les faits, de les nommer, de nommer le racisme, l'injustice, l'inégalité, et d'endosser les responsabilités qui en découlent. "Ici recommence l'Amérique, conseils de James Baldwin - à suivre d'urgence" mêle éléments de la vie de James Baldwin, dont beaucoup proviennent d'interviews inédites, événements historiques et le questionnement d'Eddie S. Glaude Jr sur comment vivre dans une société raciste et la changer.

10/2021

ActuaLitté

Critique

La dernière interview de James Baldwin. Saint-Paul-de-Vence, novembre 1987

Cet entretien se déroule à Saint Paul de Vence, un mois avant le décès de James Baldwin. Ce sont les derniers mots publiés de l'écrivain. Quincy Troupe connaissait l'état avancé du cancer de son ami. Ce contexte rend leur échange encore plus profond et essentiel. L'un et l'autre n'avait rien à perdre et ils le savaient. Quincy Troupe a su, peut- être, mieux que quiconque rendre compte du lien entre écriture et engagement, si cher à James Baldwin. Troupe interroge Baldwin sur sa relation à Miles Davis. Il confie ressentir avec le mu- sicien une fraternité, un sentiment qui s'inscrit presque dans l'histoire des afro-améri- cains. Baldwin s'exprime aussi sur le travail de Le Roi Jones, Toni Morrison et Ralph Ellison. Ils abordent également la relation de l'auteur à la France comme la remise de sa légion d'honneur par François Mitterand. Dans cet entretien, Baldwin continue de mettre des mots sur la façon dont l'Amérique met au banc de la société la communauté noire et de défendre, malgré tout, la nécessité d'adopter un comportement de solidarité entre tous. Il insiste sur le pouvoir que cha- cun possède pour changer le cours des choses. Pouvait-on rêver meilleur texte pour accompagner Ici recommence l'Amérique, conseils de James Baldwin - à suivre d'urgence d'Eddie S. Glaude Jr, qui, sans surprise, se réfère aussi à Quincy Troupe dans son livre.

10/2021

ActuaLitté

Littérature érotique et sentim

My personal cookbook

Du haut de ses vingt-trois ans, Aoede pense qu'on a loupé la recette lors de sa conception. Un peu trop de sarcasme, un prénom tordu et un ange gardien carrément flemmard : c'est assez pour se demander si le sort ne s'acharne pas contre elle. Surtout quand son quotidien, déjà dans un équilibre précaire, se voit chamboulé par l'arrivée d'un nouveau colocataire au regard perçant et au sourire craquant. Elle qui n'aime pas les gens, la voilà servie ! Et le sort en remet une couche quand sa route croise celle d'un motard aussi agaçant qu'attachant, bien décidé à devenir son ami. La solitude était sa compagne d'errance, mais peut-être qu'elle faisait fausse route ? Peut-être que pour guérir et affronter ses démons, il suffit d'accepter de vivre et de se laisser porter. Attention : ce roman parle d'une fille un peu paumée et à la langue acérée, d'un colocataire charmant et d'une patience à toute épreuve, d'un motard au grand coeur prêt à tout pour ceux qu'il aime.

12/2019

ActuaLitté

Girls

Personal Stories : Dramalada

En Pamistée, un pays à la croisée des cultures française et japonaise, Elline Légat s'apprête à faire sa rentrée à l'ADA, une école de mode réputée. Une nouvelle vie commence pour l'étudiante, qui goûte pour la première fois à l'indépendance et à la vie citadine. L'extravagance de ce monde inconnu déstabilise bien vite la jeune fille. Entre amitiés, coups bas et situations périlleuses, Elline doit esquiver les pièges qui se dressent sur son chemin vers le monde des adultes. A quel prix parviendra-t-elle à se construire ? Inspiré par l'univers musical d'artistes françaises telles que Mylène Farmer, Personal Stories : Dramalada évoque avec justesse les tourments de l'adolescence, du sentiment d'aliénation au désespoir amoureux. Un drame touchant !

09/2021

ActuaLitté

Littérature étrangère

Chronique d'un pays natal. Essais

Ce recueil groupe de courts essais parus dans la presse et réunis en 1955. Baldwin y décrit avec franchise et simplicité la condition des Noirs aux Etats-Unis et explique ce qui l'a gêné, à chaque moment de sa vie, pour devenir " un honnête homme et un bon écrivain ". Le récit de la mort de son père, suivi de la description d'une émeute dans Harlem, est des plus révélateurs de la constante menace d'explosion qui pèse sur les Etats-Unis. En Europe où Baldwin a éprouvé le sentiment d'irresponsabilité du touriste, il a également découvert que son sort était lié à celui de ses compatriotes blancs. Problème noir ou problème blanc, c'est une histoire d'amour et de haine.

01/1973

ActuaLitté

Poches Littérature internation

La chambre de Giovanni

Dans le Paris de l'après-guerre, David, un jeune Américain, s'éprend de Giovanni tandis que sa fiancée est en Espagne. La sincérité et l'audace avec lesquelles James Baldwin décrit le trouble émotionnel de David, déchiré entre Giovanni et Hella, font de ce livre un classique. Publié en 1956 aux Etats-Unis, "La Chambre de Giovanni" est un récit bouleversant sur la confrontation culturelle, l'identité sexuelle et l'amour.

08/2005

ActuaLitté

Littérature étrangère

Si Beale Street pouvait parler [EDITION EN GROS CARACTERES

Si Beale Street pouvait parler, elle raconterait à peu près ceci : Tish, 19 ans, est amoureuse de Fonny, un jeune sculpteur noir. Accusé d'avoir violé une Portoricaine, ce dernier est jeté en prison. Quand Tish découvre qu'elle est enceinte, les deux familles se mettent en campagne, à la recherche de preuves qui le disculperont. Pendant ce temps, Tish et Fonny ne peuvent qu'attendre, portés par leur amour, un amour qui transcende le désespoir, la colère et la haine. Une histoire saisissante et profondément émouvante.

04/2019

ActuaLitté

Théâtre

Le Coin des "amen". Pièce en 3 actes

Harlem. Sœur Margaret, séparée de son mari Luke, trompettiste de jazz, et vivant avec leur jeune fils David, célèbre le culte dans l'église d'une communauté noire. Mourant d'alcoolisme, Luke revient vers sa femme, tandis que David, au contraire s'en va, révolté par le milieu étroit et dévot où il a vécu. Qu'enseigne souverainement le Seigneur ? Une loi unique triomphe de tous les hommes et de tous les cantiques, celle de l'amour absolu entre les hommes. La préface écrite par Baldwin pour présenter son texte donne au lecteur un étonnant tableau autobiographique de ce très grand écrivain noir.

10/1983

ActuaLitté

Littérature étrangère

Meurtres à Atlanta

Entre 1979 et 1981, vingt-huit enfants, tous âgés entre 7 et 16 ans, tous noirs, tous issus de familles pauvres sont assassinés à Atlanta, Géorgie, dans le Sud profond des Etats-Unis. En juin 1981, un Noir de 23 ans, Wayne Williams, est arrêté pour le meurtre de deux hommes. C'est le suspect idéal. Et c'est lui qui sera jugé, puis condamné à la prison à vie pour le meurtre des vingt-huit enfants, sans aucune preuve tangible. Quand James Baldwin, qui s'est toujours senti du côté des plus faibles, est invité à écrire un livre sur les meurtres de ces enfants, il accepte. Après une enquête menée sur place, quatre ans après les événements, Baldwin ne conclut ni à la culpabilité de Williams, ni à son innocence. L'essentiel est ailleurs. Le drame d'Atlanta agit en effet à la manière d'un révélateur et montre la limite des conquêtes du mouvement des droits civiques. Baldwin décrit une société déchirée par la haine et la peur, par la hantise raciale. Trente-cinq ans après sa première publication, ce texte n'a rien perdu de sa force ni de sa modernité. Ni, tragiquement, de son actualité.

02/2020

ActuaLitté

Littérature étrangère

Retour dans l'oeil du cyclone

Les quatorze essais regroupés dans ce volume, publiés à l'origine dans divers journaux et revues, couvrent une période allant de 1960 à 1985. James Baldwin y évoque les marches pour les droits civiques, les raisons de son exil en France, ses rencontres avec Martin Luther King, sa critique de l'éducation aux Etats-Unis ou encore sa célébration de la langue noire. Explorant les tensions et non-dits qui touchent son pays, Baldwin offre une analyse pertinente, sévère et subtile de la société américaine qui n'a rien perdu de son actualité ni de sa nécessité. Ces textes dressent le portrait d'un homme dont la perspicacité, l'engagement et l'écriture ont ouvert la voie à de futurs grands écrivains noirs américains. "Je suis entièrement redevable à la prose de James Baldwin". Toni Morrison

03/2015

ActuaLitté

Littérature étrangère

Chassés de la lumière. 1967-1971

Considéré comme un roman autobiographique en France et comme un essai aux Etats-Unis, Chassés de la lumière (No Name in the Street - les deux titres, le français aussi bien que l'anglais, sont extraits d'une citation du Livre de Job qui figure en exergue dans l'édition originale américaine) est un livre à part dans l'oeuvre de James Baldwin. Temporairement et géographiquement des faits lointains sont tissés ensemble, la question raciale est le fil rouge. Ecrit, comme l'auteur tient à le noter à la fin du livre, entre New York-San Francisco- Hollywood-Istambul-Saint-Paul-de-Vence, entre 1967-1971, grâce au point de vue du voyageur, à la distance qu'il a pu prendre quant aux faits vécus et connus, ce livre tient un discours (aux tons parfois de prêche) intime et historique car Baldwin fait référence à son enfance et aux événements de la fin des années 60, notamment aux assassinats de Evers, Malcolm X et Martin Luther King, pour témoigner et dénoncer la violence et l'injustice qui naissent et grandissent dans la haine raciale. Traduit et paru en France aux éditions Stock dès 1972, année de la parution de l'édition anglaise et de l'édition américaine, ce livre reste d'une grande actualité, la question raciale continuant à être l'un des problèmes les plus importants et urgents dans le monde occidental.

02/2015

ActuaLitté

Poches Littérature internation

La prochaine fois, le feu

En dépit des bouleversements psychologiques et sociaux qu'il exige, cet ouvrage ne veut que proposer la solution de bon sens au problème de la place des Noirs dans la société américaine. Malgré le ton parfois menaçant, malgré la satire souvent mordante, La prochaine fois, le feu est avant tout un appel à la modération, une ultime tentative de compromis (en 1963) entre les extrémistes des deux bords aveuglés par la passion. Tant par l'actualité des phénomènes dont il présente l'analyse irréfutable que par le mélange de douleur contenue et d'ironie cinglante qui lui donne ce ton si particulier, ce témoignage ne manquera pas d'attirer l'attention du lecteur qui en retiendra les qualités littéraires autant que l'importance politique.

03/2018

ActuaLitté

Littérature étrangère

Harlem Quartet

Dans le Harlem des années cinquante, se nouent les destins de quatre adolescents : Julia l'enfant évangéliste qui enflamme les foules, Jimmy son jeune frère, Arthur le talentueux chanteur de gospel et Hall son frère aîné. Trente ans plus tard, Hall tente de faire le deuil d'Arthur et revient sur leur jeunesse pour comprendre la folle logique qui a guidé leur vie. Pourquoi Julia a-t-elle subitement cessé de prêcher ? Pourquoi le quartet s'est-il dispersé ? Pourquoi Arthur n'a-t-il jamais trouvé le bonheur ? Ce roman magistral, où la violence et l'érotisme sont constamment maîtrisés par la tendresse et l'humour du poète, est, comme l'écrit Alain Mabanckou, "l'un des plus beaux chants de fraternité, d'amour, d'espérance et d'expiation" . Traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Christiane Besse. Préface d'Alain Mabanckou.

09/2017

ActuaLitté

Littérature étrangère

L'homme qui meurt

L'Homme qui meurt est le premier roman de James Baldwin depuis Un autre pays, publié en France en 1964. Avec l'intensité qui caractérise ses oeuvres, Baldwin conte l'histoire d'un célèbre acteur noir américain, Leo Proudhammer. Terrassé par une crise cardiaque à l'âge de trente-neuf ans, celui-ci se voit imposer une période d'immobilité : il revit alors en pensée son enfance à Harlem, sa jeunesse parmi la bohème de Greenwich Village, son existence avec sa maîtresse blanche, Barbara, qui est aussi sa partenaire sur scène, avec son frère, un raté... Leo doit aussi affronter l'avenir : atteint au sommet de sa carrière, saura-t-il entrer dans l'ombre et en supporter les conséquences ? Mais la chance est de son côté, et nous assistons, fascinés, à son inévitable montée vers le succès. D'autres thèmes se retrouvent dans ce roman : peut-on être noir et se battre pour l'Amérique ? Le Dieu des chrétiens est-il une création de l 'homme blanc ? Avec toute sa sensibilité, James Baldwin décrit l'enfance de Leo à Harlem, la vénération qu'il porte à son frère aîné, la violence des affrontements avec les Blancs et la police. Il nous donne l'image d'une société déchirée par la haine et la peur.

09/1970

ActuaLitté

Littérature étrangère

Chroniques d’un enfant du pays

Dans ces essais des années 1940 et 1950, James Baldwin s'interroge sur ce que signifie être noir aux Etats-Unis. Ses réflexions sur la vie à Harlem, la politique, la religion, la presse, la littérature ou le cinéma, écrites dans une prose riche, dense et percutante, sont d'une profonde et vibrante actualité. La force de ce recueil réside dans la virtuosité avec laquelle Baldwin entremêle sa critique d'une société injuste et clivante et le récit très personnel de son expérience et de ses souvenirs. Avec une justesse incomparable et une franchise désarmante, il explore les méandres des relations entre les Noirs et les Blancs et donne à voir une société en prise avec ses contradictions. Cette nouvelle traduction rend admirablement justice à l'intensité, la finesse et la perspicacité de l'oeuvre de Baldwin.

04/2019

ActuaLitté

Théâtre

Blues pour l'homme blanc

James Baldwin a écrit cette pièce en 1964 en réaction à l'assassinat de son ami Medgar Evers, militant des droits civiques, abattu devant son domicile du Mississippi le 12 juin 1963 par un suprémaciste blanc. L'accumulation des meurtres racistes aux Etats-Unis (dont celui de quatre jeunes filles noires dans un attentat à la bombe contre une église baptiste de Birmingham, Alabama, le 15 septembre 1963) constitue l'arrière-plan de ce cri de révolte scénique. La quasi-impunité qui suit ces actes sera l'élément déclencheur de ce travail. C'est aussi le meurtre atroce en 1955 de l'adolescent Emmett Till qu'il décide d'évoquer : "Dans ma pièce, écrit-il, il est question d'un jeune homme qui est mort ; tout, en fait, tourne autour de ce mort. Toute l'action de la pièce s'articule autour de la volonté de découvrir comment cette mort est survenue et qui, véritablement, à part l'homme qui a physiquement commis l'acte, est responsable de sa mort. L'action de la pièce implique l'effroyable découverte que personne n'est innocent (...). Tous y ont participé, comme nous tous y participons."

08/2020

ActuaLitté

Histoire internationale

I am not your negro

Dans ses dernières années, le grand écrivain américain James Baldwin a commencé la rédaction d'un livre sur l'Amérique à partir des portraits de ses trois amis assassinés, figures de la lutte pour les droits civiques : Medgar Evers, Malcolm X et Martin Luther King Jr. Partant de ce livre inachevé, Raoul Peck a reconstitué la pensée de Baldwin en s'aidant des notes prises par l'écrivain, ses discours et ses lettres. Il en a fait un documentaire – salué dans le monde entier, sélectionné aux Oscars et remportant le César 2018 – aujourd'hui devenu un livre, formidable introduction à l'oeuvre de James Baldwin. Un voyage kaléidoscopique qui révèle sa vision tragique, profonde et pleine d'humanité de l'histoire des Noirs aux Etats-Unis et de l'aveuglement de l'Occident.

10/2018

ActuaLitté

Poches Littérature internation

La conversion

Au soir de ses quatorze ans, au milieu des prières cadencées de ses frères, John Grimes traverse un moment essentiel, entre crise spirituelle et épiphanie. Son destin est scellé d'avance selon sa famille : il sera prédicateur. Mais John veut mener sa vie comme il l'entend. Le libre arbitre existe-t-il pour un jeune Noir en Amérique ? Dans ce premier roman autobiographique, James Baldwin raconte à la fois son expérience et une odyssée collective, celle d'un peuple marqué à jamais par la ségrégation et le racisme.

10/2019

ActuaLitté

Poches Littérature internation

Un autre pays

Rufus Scott n'en pouvait plus de vivre dans le monde cruel et implacable des Blancs, humilié, abandonné de tous, écrasé par le poids d'une cité inhumaine. Par une nuit froide de novembre, il est allé s'engloutir à jamais dans l'eau glacée du fleuve. Ce drame est le point de départ d'une oeuvre émouvante, violente et passionnée dont les personnages, à la recherche d'eux-mêmes et du bonheur, tentent désespérément de renverser les barrières de la ségrégation raciale et des conventions bourgeoises.

02/2019

ActuaLitté

Musique, danse

Chokebore. Days of Nothing

Si Chokebore fait partie du fourre-tout "groupe indépendant américain" , la presse musicale, ayant toujours besoin de sous-genres et d'étiquettes qualifie leur musique de "SadCore" , un genre qui se distingue par des paroles tristes, des mélodies mélancoliques et des tempos lents, une étiquette pas si éloignée que ça du "Shoegaze" émergeant au même moment de l'autre côté de l'Atlantique, en Angleterre. "Nous n'avons jamais eu l'impression d'appartenir à une scène" déclare son charismatique leader Troy Von Balthazar "Nous faisons une musique beaucoup trop bizarre pour ça... même si j'aurais aimé que l'on soit plus proches d'autres groupes" . Car le seul groupe à faire de la musique comme Chokebore, c'est Chokebore lui-même. Aller à un concert de Chokebore, à l'instar d'un My Bloody Valentine ou plus récemment d'un A Place To Bury Strangers, se voulait une expérience au bord de la rupture, un raz de marée, un monstre émouvant et destructeur de tympans. Entre lyrisme et violence. En 1989, Troy sort en autoproduction un premier enregistrement avec la formation précédant Chokebore, Dana Lynn. Trente ans plus tard, en 2019, sa discographie solo devient aussi importante que celle avec Chokebore (cinq albums entre 1993 et 2002), avec la sortie de son cinquième album en tant que Troy Von Balthazar. L'occasion de marquer le coup et de célébrer trente ans d'écriture par un livre qui rendrait hommage à lui et à son groupe culte pour toute une génération.

02/2019

ActuaLitté

Littérature française

Persona grata

D'Albert Bayet aux Durand-Ruel et de Hans Hartung à Jean Dubuffet, en passant par Arman, César et Alain Robbe-Grillet, Pierre Klossowski, Françoise Giroud, Jean Tinguely et Niki de Saint Phalle et à bien d'autres " personnages ", de Paris à Venise, de Saint-Paul-de-Vence à Cabourg, de gauche à droite, Pierre Nahon se souvient et croque, au hasard de sa plume, des visages, des lieux et des situations surgis de sa mémoire. Grâce à la maîtrise d'un style de récit, de notations à la fois brillantes et retenues, grâce à une lucidité et à une sincérité de ton aujourd'hui rares, l'auteur de Persona grata, en se promenant dans les jardins du passé, compose un bouquet de souvenirs, aux fleurs, feuillages et épines mêlés et d'où montent les parfums de nos temps perdus et retrouvés.

02/2019

ActuaLitté

Littérature érotique et sentim

Nothing is forever Tome 4

Après avoir traversé de multiples péripéties, Sarah et Enzo espèrent pouvoir enfin profiter de la fin de grossesse de celle-ci plus sereinement. Mais c'est sans compter sur les soucis qu'ils vont connaitre encore une fois dans ce dernier tome. Sarah et Enzo devront compter sur l'amour qui les uni et qui les soude pour surmonter tout ce qui les attend. Mais l'amour sera-t-il plus fort que tout ?

10/2019

ActuaLitté

Littérature érotique et sentim

Nothing is forever Tome 3

Tout semble sourire à Sarah et Enzo et leur couple est plus fort que jamais. Mais pour renforcer cet amour naissant et bien présent, l faut parfois faire face au passé et aux expériences douloureuses pour que tout soit parfait. C'est donc avec une grande émotion qu'Enzo décide de confier à Sarah la raison de ses cauchemars, alors que Sarah doit renouer avec une personne de son passé pour le bien de son couple. Malheureusement, comme dans toutes les histoires d'amour, il y a toujours des moments difficiles... L'amour qu'ils se portent saura-t-il résister à toutes ces révélations ? Arriveront-ils à être complètement heureux un jour, ou le destin en décidera autrement ?

10/2019

ActuaLitté

Littérature érotique et sentim

Nothing is forever Tome 2

Après leur première nuit ensemble, rien ne laissait présager que leur idylle naissante serait chamboulée par des lettres anonymes que Sarah continue de recevoir. Elle pense tout arrêter avec Enzo, mais celui-ci fera tout pour la garder auprès de lui. Malheureusement, la vie est loin d'être un long fleuve tranquille, car Enzo et Sarah seront confrontés à bien d'autres problèmes.

06/2019