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Littérature étrangère

Idiot Wind

"Ma vie n'avait rien de reluisant et relevait plutôt de la survie, et de cela je ne pouvais blairer que moi-même et mes acolytes : l'alcool, la cocaïne, et une propension bien ancrée à ce que mon vieux prof de philosophie grecque appellerait l'acrasie — cette faiblesse de caractère qui vous pousse à agir contre votre intérêt. Si le grec n'est pas votre truc, appelons ça Idiot Wind, le vent idiot, comme Bob Dylan." Le 26 janvier 1987, une énorme tempête s'abat sur New York quand Peter Kaldheim fuit la ville et Bobby La Batte, le dealer auquel il doit un paquet d'argent... Commence alors pour lui une vie d'errance. A la rue et sans le sou, il entreprend de traverser le pays en stop. Alors que les kilomètres défilent, c'est aussi un portrait de l'Amérique qui se dessine à travers les vies minuscules des chauffeurs qui lui offrent un répit momentané. Il découvre que le désespoir ne tonnait pas la honte et aussi la fraternité des gens de la route. Et, quand la solitude est trop grande, il trouve réconfort en relisant les grands dipsomanes et autres vagabonds de la littérature. Après avoir parcouru 8 000 Km et traversé les frontières de vingt Etats, il atteint enfin le bout de la route, prêt pour une nouvelle vie.

02/2020

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Littérature russe

L'IDIOT

Le prince Muichkine arrive à Saint-Pétersbourg. Idiot de naissance parce qu'incapable d'agir, il est infiniment bon. Projeté dans un monde cupide, arriviste et passionnel, il l'illumine de son regard. Par sa générosité, tel le Christ, Léon Nicolaïevitch révélera le meilleur enfoui en chacun. La trop belle Anastasia, achetée cent mille roubles, retrouve la pureté, Gania Yvolguine le sens de l'honneur et le sanglant Rogojïne goûte, un instant, la fraternité. Dostoïevski voulait représenter l'homme positivement bon. Mais que peut-il face aux vices de la société, face à la passion ? Récit admirablement composé, riche en rebondissements extraordinaires, L'Idiot est à l'image de la Sainte Russie, vibrant et démesuré. Manifeste politique et credo de l'auteur, son œuvre a été et sera un livre-phare, car son héros est l'homme tendu vers le bien mais harcelé par le mal.

04/1966

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Théâtre

Un sympathique idiot

François est un brave garçon, pas très futé. Quand on apprend qu'il vient de gagner une grosse somme au Loto, c'est l'effervescence dans la commune. Adèle, qui l'a aidé à remplir son ticket, estime être la gagnante légitime, tandis que les veuves et les célibataires se verraient bien l'épouser : un compte en banque bien garni peut faire oublier bien des défauts... Le maire lui-même l'imagine déjà en généreux donateur afin de financer la nouvelle salle de sports... Seulement voilà, niais ou pas, François a déjà une petite amie à qui il rend "visite" deux fois par mois. Cynthia, une pauvre petite sans famille qui ne fait pas un boulot facile et qui n'a que Frédo, un vague cousin, comme seul parent. Impensable pour les femmes de la commune de le laisser s'acoquiner avec une tapineuse alors qu'il y a tant de coeurs libres dans le bourg... Pauvre François... Pas facile d'être un riche et sympathique idiot...

09/2019

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Critique littéraire

L'Idiot de Dostoïevski

Central, le roman de L'Idiot l'est d'abord dans l'oeuvre de son auteur, dont il ressaisit les avancées antérieures et dont il ouvre les percées futures ; ensuite, et du coup, il l'est dans la conscience de soi de l'écrivain, étant celui de ses livres où Dostoïevski s'est le plus radicalement examiné, où sa profondeur psychique encore peu exprimée s'est révélée à lui-même, et dans lequel il a pris les dernières décisions métaphysiques susceptibles de donner à sa vie le sens d'un grand destin. Central, enfin, ce livre l'est pour notre monde (telle sera au fond la thèse du présent essai), notre monde y trouvant le tableau le plus fouillé de sa plus intime tension.

02/2008

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Poches Littérature internation

L'idiot. Tome 1

" Il n'y a pas d'erreur, c'est un roi, d'une essence et d'une qualité telles que seul Shakespeare pourrait, chez les modernes, lui être comparé... Peut-être est-il, après Eschyle et Shakespeare, l'humain qui est descendu le plus profondément, le plus âprement dans l'abîme des cœurs et des corps..." Léon Daudet

10/1983

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Littérature française

L'idiot du voyage

"La page, le nuage. Je voyage les yeux mi-clos, depuis quand ? Je ne sais plus. Chaque geste me pose comme un oiseau dans mon corps, me fait chuter de l'Eden, là où les ombres et leur sexe de soie m'attirent. Ma respiration pèse. Mes doigts arrachent l'ivraie du texte. La langue se rétracte dans ma gorge. Les voix se taisent. J'attends le retour et de rompre avec ce qui m'entrave. Le poème ou la mort me laissent dans la même stupeur. Je suis l'idiot du voyage et regarde, par la fenêtre, le paysage me traverser, me piétiner, abuser du chaos en moi".

05/2001

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Littérature française

L'idiot du palais

On l'appelle le Palais. C'est une prison dorée des beaux quartiers de Paris. Originaire de Serbie, Dušan vient d'y être recruté comme agent de sécurité. Au service de la Princesse, il passe son temps à attendre, simple figurant d'une farce où se mélangent le protocole et les caprices. Lorsque le Prince débarque sans préavis des États-Unis, Dušan endosse un nouveau rôle. Le "docteur" Élias, âme damnée des lieux, lui confie la mission délicate de pourvoir aux fantasmes du Prince. C'est ainsi qu'il recrute Khadija sur les boulevards extérieurs. Il ne sait pas qu'en la ramenant au Palais il va signer sa propre perte. Et retrouver le goût de la liberté.

08/2014

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Religion jeunesse

Ado, mais pas idiot

Les cours, les parents, les amis, la drogue, le mal, la vie après la mort, le sexe, le mariage, la séparation, le suicide, l'homosexualité, la confiance en soi... Autant de sujets qui préoccupent les adolescents. Leurs questions, posées en toute liberté, prennent la forme d'un dialogue entre l'auteur et les jeunes. Leurs inquiétudes viennent trouver des réponses auprès d'un prêtre dynamique, expérimenté et soucieux de leur bien-être. Avec pédagogie, délicatesse et respect, Joël Pralong les écoute pour leur donner des réponses justes, jamais moralisantes, mais toujours dans l'ouverture à un plus grand bonheur, un plus grand respect de soi et des autres. A la profondeur des dialogues se mêlent des illustrations teintées d'humour qui apportent une touche de fraîcheur. A la fois véritable mode d'emploi pour dialoguer avec les ados et source de réconfort pour tous les jeunes en quête de sens !

05/2013

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Poches Littérature internation

L'idiot. Tome 2

D'abord trois hommes sont "embarqués" . Ils ne se connaissent pas. Face à face dans le train de Petersbourg, Rogojine le noiraud et le blond Mychkine, prince à la race abolie, forment un contraste parfait ; bientôt ils s'appelleront "frères" et le seront. Dans la mort. Ou plutôt : auprès de la morte, ayant accompli leur destin, cousu au nom, puis au visage bouleversant de Nastassia Filippovna. Le coryphée est là aussi, sous l'aspect du fonctionnaire Lebedev [... ]. L'Idiot est une tragédie biblique, un drame coupé d'apologues, commenté par toutes les voix de l'humain concert... Traduire L'Idiot, c'est vivre, pendant un an, dans une tension incessante, avec une respiration particulière : jamais à pleins poumons, toujours à reprendre son souffle, toujours en haletant, à tenir cet élan indescriptible qui fait de presque chaque mouvement de la pensée, de chaque paragraphe, voire de chaque phrase une longue montée, une explosion et une descente brusque [... ]. Jamais encore auparavant l'image physique d'un auteur écrivant son roman ne m'avait autant suivi. Tous les matins, me mettant au travail avec une sorte de bonheur terrorisé, je le voyais paraître devant moi, et je me demandais : "Mais comment donc un homme peut-il écrire cela ? "

12/2001

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Littérature française

Mon frère l'idiot

Je ne rédige pas un essai, ni un ouvrage de critique. J'écris de cœur, dans une intimité trouble qui fut la nôtre, depuis le jour de notre rencontre. C'est à toi que je m'adresse, Fédor. Que pourrais-je donc t'apprendre sur toi-même ? Ceci, peut-être, qu'un écrivain ne s'appartient pas : tu vis mêlé à mon sang, tes questions sont inscrites dans mes neurones. Tu n'as jamais été un modèle au sens où un artisan dérive de ses maîtres ; tu es mieux que cela : tu es un souffle que j'aspire. Je n'aime pas tous tes livres, je ne suis pas un dévot. Tu demeures cependant étroitement lié à ma vie, si bien qu'à l'instant d'écrire, je dois chaque fois me situer par rapport à toi, établir la bonne distance. Je suis, Fédor, l'une de tes créatures. J'ai commencé par être un de ces enfants stupéfaits qui hantent tes livres. Je t'ai rencontré vers treize quatorze ans, à Barcelone, mais je t'ai reconnu au premier regard parce que je vivais en toi depuis ma naissance. Ton nom, Fédia, est imprimé sur la page de garde de Tanguy, mon premier roman. Qui mieux que toi pourrait me comprendre ?

10/1995

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Philosophie

L'Idiot de la famille Tome 3 : L'Idiot de la famille

«Que peut-on savoir d'un homme aujourd'hui ?» Par l'incessant mouvement de la méthode «progressive-régressive», des écrits à l'homme et de l'homme à l'histoire, L'Idiot de la famille traque Flaubert pour reconstituer en totalité compréhensible tout ce qu'on sait de lui. Loin de le réduire à l'état de pur objet d'étude, Sartre, sans indulgence mais presque amical, tourne autour de son sujet jusqu'au vertige, jusqu'au point de compréhension extrême où le biographe, comme étourdi par son propre manège, est bien près de se livrer lui-même. Et néanmoins c'est la subjectivité vivante de Gustave Flaubert que l'on sent restituée, le goût singulier de sa névrose.

05/1988

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Philosophie

L'Idiot de la famille Tome 2 : L'Idiot de la famille

"Que peut-on savoir d'un homme aujourd'hui ?" Par l'incessant mouvement de la méthode "progressive-régressive", des écrits à l'homme et de l'homme à l'histoire, L'Idiot de la famille traque Flaubert pour reconstituer en totalité compréhensible tout ce qu'on sait de lui. Loin de le réduire à l'état de pur objet d'étude, Sartre, sans indulgence mais presque amical, tourne autour de son sujet jusqu'au vertige, jusqu'au point de compréhension extrême où le biographe, comme étourdi par son propre manège, est bien près de se livrer lui-même. Et néanmoins c'est la subjectivité vivante de Gustave Flaubert que l'on sent restituée, le goût singulier de sa névrose.

04/1988

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Littérature française

Un idiot dans la ville

"?La douleur, atroce, me réveilla. J'étais couché, solidement attaché et porté à bout de bras sur une sorte de nacelle formée de solides branches et de peau de mammouth. Les énormes quartiers de viande suivaient, attachés comme moi dans les sacs de la même peau.?" Que faire lorsque l'on perd son cerveau ? C'est l'accident vasculaire cérébral. Rassurez-vous, ce n'est pas trop triste. Cadre dans le groupe Lemon, il est traité, après l'accident, à l'hôpital du Goupillon puis à l'hôtel du Sabre. Mais tout est mémoire, sans mémoire il n'y a rien. Attention, l'AVC ça n'arrive qu'aux autres...

07/2021

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Développement personnel

Pourquoi l'intelligence rend idiot

L'intelligence est un don, à condition d'éviter ses pièges. Nous commettons chaque jour des erreurs. Parfois inattendues, elles sont pourtant toutes prévisibles ! C'est qu'être intelligent et raisonner correctement n'est pas la même chose. La capacité de raisonnement abstrait peut se révéler contre-productive et accentuer les failles de notre logique, en nous rendant moins disposés à apprendre de nos erreurs ou encore à recevoir des conseils d'autrui. A tous les niveaux de la société, des fautes dues au piège de l'intelligence pénalisent les individus comme les grandes organisations. Pourtant, les moyens sont simples de l'éviter, en cultivant les capacités cognitives et les styles de pensée essentiels au bon raisonnement. Cette sagesse empirique nous permet de profiter de tout le potentiel de la puissante machine qu'est notre esprit. A l'aide de découvertes scientifiques surprenantes, d'expériences soigneusement conçues et d'exemples historiques passionnants, ce livre nous donne les clés pour se constituer une boîte à outils conceptuelle, se protéger contre la désinformation, stimuler sa mémoire et, ultimement, prendre de meilleures décisions. David Robson est un journaliste scientifique britannique. Spécialisé dans la psychologie, les neurosciences et la médecine, il écrit des articles pour le New Scientist, The Guardian et The Atlantic, et intervient régulièrement à la BBC sur des questions scientifiques.

01/2020

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Divers

Qui a tué l'idiot ?

Début du XX ? siècle. Anselme vient de mourir cette nuit. Saigné d'un coup de hache, dans son propre jardin. C'est le trente-deuxième assassinat recensé au village ; dans une communauté humaine où l'on ne compte plus que soixante-seize personnes en vie, ça commence à faire vraiment beaucoup. C'est dans ces circonstances que le village voit arriver un étranger : Lucien Lurette, acteur, improvisateur, mime, costumier, accessoiriste - bref un artiste, arrivé là un peu par hasard, en quête d'inspiration. Lucien s'installe à l'auberge, et va dès lors tenter de comprendre quels sont les secrets et les règles de cet étrange endroit, traversé de rumeurs, de bizarreries, de pulsions violentes, de comportements et de phénomènes aberrants - à commencer par la terrible maladie qui rôde et frappe sans prévenir, le remordingue. Avec Qui a tué l'idiot ? , Nicolas Dumontheuil connaît un succès critique et public immédiat. C'est une satire sociale à la fois inquiétante et drôle, où le cynisme et l'humour noir se confrontent à l'absurde et au non-sens. Prépublié dans le mensuel (A suivre), le livre obtient le Prix Goscinny en 1996 et l'année suivante le Prix du meilleur album au festival d'Angoulême ! Le livre était épuisé depuis quelques années.

02/2024

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Littérature française

Vie de l'auteur, idiot

Yves Laplace rassemble une vie d'écriture en un million de signes. Voici donc une suite d'essais, d'entretiens et d'articles formant une manière d'autoportrait critique. Suite doublée de nota bene actuels qui constituent, dans leur défilé, un récit plus ou moins troué, en temps de pandémie et de guerre européenne.

09/2023

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Poches Littérature internation

L'idiot. Volume 3, Roman préparatoire

"Le plus émouvant, le plus fragile aussi de ce qu'offrent ces brouillons, c'est le surgissement du personnage — cette impression d'assister à une naissance, ou, plutôt, à ce qu'on pourrait appeler une tentative d'exister — puis sa dissolution, et ses transformations jusqu'à l'évanescence ou la manière de prendre corps. L'Idiot, tel qu'il apparaît dans ces pages, est une incarnation de l'orgueil, de la passion et de l'humiliation. Le lecteur verra à quel point sa figure est décisive pour rattacher un texte comme L'Idiot aux Carnets du sous-soi et, surtout, aux Démons, un roman que Dostoïevski entreprend dès l'achèvement de L'Idiot (...). Le 4 décembre 1867, au moment où Dostoïevski inscrit dans son carnet : "Dresser le plan détaillé et, dès ce soir, commencer", il semble avoir une illumination. L'Idiot-Stavroguine éclate soudain en deux figures — naissent, d'un seul coup, Mychkine et Rogojine, deux frères, Caïn et Abel — qui portent, enfin, après une recherche frénétique, "une vérité vécue"." André Markowicz (extrait de l'avertissement du traducteur)

08/1993

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Littérature française

316, V, épitaphe à l'idiot

En 2007, une brève guerre nucléaire entre les Etats-Unis et la Russie a tué cinquante-six millions de personnes, rasé Moscou et Washington, bouleversé le climat. Des pluies toxiques ont stérilisé les sols, la nourriture a commencé à manquer, un strict contrôle de la démographie est devenu nécessaire. L'après-guerre a donc vu émerger des Etats totalitaires. En Amérique, en vertu de la loi 316. V, quiconque atteint l'âge de soixante-cinq ans est discrètement éliminé afin de ne pas devenir une charge pour la société. La population semble s'y résigner. Pourtant, lorsque l'écrivain Hippolyte Lookianov tombe à son tour sous le coup de cette loi, lui décide de ne pas se laisser supprimer... Avec ce roman, Edouard Limonov prolonge les grandes dystopies du XXe siècle : Nous autres de Zamiatine, Le Meilleur des mondes d'Huxley et 1984 d'Orwell. Mais il subvertit aussi cette tradition par un humour caustique et de nombreuses références au genre du roman noir, faisant de 316. V un livre original et inclassable

06/2023

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Littérature française

Bêtise chronique 2 : Le variant idiot

"Après avoir longé les cages de Barry (morse), Serge (élan), Bernard (lama), Howard (sterne), et Bertrand (renard) qui ne nous a même pas calculés, nous nous arrêtons devant la volière de Yaka (faucon). Le rapace a causé bien du souci au personnel soignant du zoo, comme nous l'explique notre guide : Ce bel oiseau importé d'Iran, et donc réputé pour avoir le regard persan, nous a fait une belle frayeur. Il s'est un jour échappé de sa cage et, si nous ignorons toujours où il s'en est allé, nous sommes en revanche certains qu'il revient de loin. En effet, son acuité visuelle avait tellement baissé à son retour que des visiteurs effarés l'ont vu fondre en pleine canicule sur un crocodile du Nil qu'il avait pris pour une gerboise. Après être parvenus à sauver Yaka de la gueule du saurien, nous l'avons rapidement remis à notre vétérinaire qui l'a minutieusement ausculté. Son diagnostic n'a pas manqué d'étonner : la perte de vue dont souffrait l'oiseau était directement liée à un problème sous sa patte droite : notre faucon avait un oeil-de-perdrix ! " Bruno Rubio naît en 1967. Agent de sécurité fan de Les Nuls, Pierre Desproges, Mel Brooks et Tex Avery, il réalise son rêve courant 2021 en publiant Bêtise chronique, un recueil de sketches pour rieurs nostalgiques. Presque deux ans plus tard, il propose un second volume tout aussi déjanté.

10/2022

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Critique littéraire

L'Idiot du Vieil-Age . (Excentries)

Jadis, la situation était grave mais pas désespérée. Aujourd'hui, elle est désespérée mais ce n'est pas grave. C'est exactement ce que pense l'Idiot du Vieil-Âge en reprenant à son compte le célèbre indicatif de ses petits camarades sexagénaires de Radio Titanic. Convaincu en effet qu'il n'y a qu'une bonne cure d'idiotie et une solide dose de rire qui puissent nous permettre de tenter d'en sortir avant le rictus final. En attendant l'instant fatal, l'Idiot nous parle, entre autres, de sa Fiancée du bord de mer, de son ami Tintin qui a 77 ans très précisément (l'âge limite avant de ne plus pouvoir se lire), de son vélo neuf, des grands mots dont il fait ses gros mots et de son amour immodéré pour les lapins puisque aussi bien, on ne le répétera jamais assez: la vie vaut lapin d'être vécue, pas vrai ?

04/2006

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Littérature française

L'idiot(e) devant la peinture

Depuis l'enfance, la peinture. D'abord celle de Soutine, découverte dans un livre offert par mon père, Französische Malerei. Catalogue d'une exposition organisée en 1961 à Wolfsburg où deux tableaux du peintre sont exposés : le portrait de Lina, rouge comme celui de l'idiot d'Avignon et un paysage peint à Céret, tel un cri de couleurs. Mais ma mère : cet homme n'est pas ton père. C'est ma mère d'alors qui prononce ces mots. Celle d'aujourd'hui, que dit-elle ? Est-ce que je sais où est le livre ? L'ombre à Marseille est moins grise qu'ici, dit-elle aussi. Mon père ne sera jamais devenu un vieux monsieur, elle, oui, j'écris son nom : la vieille dame. Ici (où est-ce, ici ? demande ma mère), on part (parle) de peinture, le mot lie mon père au livre, à la couleur rouge, à moi.

06/2015

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Essais

L'idiot et le village. Singularités

Qu'est-ce "L'idiot" , parfois trop "simple" et presque fou, joue ici le rôle du singulier, en face du "village" incarnant le nombre et peut-être le confort de la raison. Le langage du nombre domine aujourd'hui (au-delà de la fameuse majorité démocratique) dans la mesure où la culture actuelle brade les mots au privilège du chiffre. Ce livre de Patrick Lacoste utilise le mode de pensée issu d'une pratique psychanalytique et tente de résister aux excès de standardisation et de normalisation. Selon le verdict bien rôdé de la balance "bénéfice/risque" , par exemple, l'idiot ne pèserait pas lourd en regard de l'importance du village, c'est l'évidence raisonnable. Mais si l'on se souvient, entre autres destins des idiomes et des particularités, du premier sens grec de l'idios (particulier, singulier) et d'un mot qui en dérive : l'idiosyncrasie (signifiant le mélange particulier qui définit le propre ou personnel d'une identité physique et psychique) on peut aussi retenir que ce terme bénéficie d'un emploi et d'usages remarquables concernant la manière d'être particulière ou un comportement en réaction. Le mot et la notion spécifiques sont utilisés aussi bien en philosophie, en sociologie, en linguistique, en psychologie, en médecine où l'idiosyncrasie peut désigner à la fois le comportement singulier, particulier, d'un organisme, d'un corps ou d'un esprit, en réaction à un médicament ou bien une maladie. Les sens multiples - parfois même contraires - sont toujours plus créatifs, pour peu qu'on ne les abandonne pas à une interprétation simple, voire fixée par quelque actualité. En passant par l'art, l'histoire, la littérature ou la philosophie, Patrick Lacoste veut ici témoigner de son respect clinicien pour les singularités, tout en assumant les siennes.

03/2022

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Poches Littérature internation

Le singe, l'idiot et autres gens

William Chambers Morrow s'est rendu célèbre en 1897 grâce à la publication de ce recueil de nouvelles. Il enchanta Apollinaire et Alfred Jarry, qui n'hésiteront pas à en faire un héritier de l'oeuvre d'Edgar Allan Poe. Sont ici recueillies quatorze histoires où l'on meurt beaucoup, et rarement dans son lit. Morrow est un maître du conte cruel, usiné à froid, sans recherche d'effet, et d'autant plus impressionnant. L'humour n'est pas loin, mais comme invisible, et du noir le plus noir. Dire qu'on en sort un peu secoué est un euphémisme, pourtant on serait prêt à en redemander.

11/2018

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Littérature française (poches)

L'idiot de Shanghai et autres nouvelles

Je ne crois pas qu'il soit possible d'écrire des livres... vraiment nouveaux. Un livre, ça se copie, ça se recopie, mais ça ne s'invente pas. Il n'existe que très peu de livres. Ou bien un seul. Pas même un livre... Ne rien créer : reprendre... Songez-y, pendant qu'il est encore temps. Pierre Péju, à travers trois nouvelles subtiles, nous propose une réflexion pleine de finesse et d'humour sur l'écrivain et ses personnages.

09/2009

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Poésie

Gisella. Suivi de L'idiot du Vieil-Age

Que ce soit en Princesse Hatshepsout, à Louxor, sur un dromadaire ; en Reine de Saba parcourant la Grande Garabagne namuroise ; en petite fille toscane dans son village natal de Sorgnano di Carrara ; en actrice, sensuelle et charnelle, du cinéma italien des années 1950 ou se consumant en Cendrillon, petit tas de cendres, Gisella Fusani, qui est morte au terme d'une longue et odieuse maladie, ne cesse de vivre dans ce bouleversant poème d'amour fou qui tente de nous la restituer telle qu'elle-même elle continue d'être : belle, infiniment douce et magnifiquement rebelle. Avec L'Idiot du Vieil-Age, Jean-Pierre Verheggen nous propose une somme d'excentries : l'Idiot est convaincu qu'il n'y a qu'une bonne cure d'idiotie et une solide dose de rire qui puissent nous permettre de tenter d'en sortir avant le rictus final. En attendant l'instant fatal, il nous parle de sa Fiancée du bord de mer, de son ami Tintin qui a 77 ans (l'âge limite avant de ne plus pouvoir se lire), de son vélo neuf, de son amour immodéré pour les lapins puisque aussi bien, on ne le répétera jamais assez : la vie vaut lapin d'être vécue.

05/2019

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Sciences politiques

Les droits de l'homme rendent-ils idiot ?

Les droits de l'homme sont régulièrement assimilés à une bien-pensance qui conduirait à la crétinisation des esprits. La liberté de l'individu serait responsable de la dissolution des liens sociaux, de la montée des incivilités, de la domination néolibérale. Les droits contemporains signeraient la fin du politique, car ils ne seraient que des revendications égoïstes détachées de toute délibération collective. Il est temps de répondre à ce fatras de reproches. Non, les droits de l'homme ne font pas de nous des malotrus, ni de mauvais citoyens, et ils ne se confondent pas avec le néolibéralisme. Au contraire, il est urgent, aujourd'hui que la tentation autoritaire s'étend, de donner aux droits de l'homme leur pleine signification. Réplique aux confusions ambiantes, ce livre voudrait servir de boussole démocratique pour des temps troublés.

09/2019

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Littérature française

Le Discours sur la tombe de l'idiot

Scandalisés par l'idiot du village, le maire de Chester et son adjoint conspirent sa mort. Un matin de printemps, les deux hommes l'enlèvent et vont le jeter dans un puits. Or, au bout de trois jours, l'idiot se remet à crier du fond de sa fosse. " Un village comme ici c'est pas une place pour les intrigues ", mettent en garde les habitants de Chester. Dès les premières pages du Discours sur la tombe de l'idiot, le lecteur connaît tous les éléments du crime qui vient troubler ce village sans histoire. L'intrigue policière ainsi jugulée, le roman repose principalement sur le génie de l'accusation et du leurre, c'est-à-dire sur les efforts déployés par le maire afin de désigner un coupable et ce, tout en s'assurant le silence de son complice qui menace de s'effondrer sous le poids du remords. Parmi les divers lièvres lancés afin de faire diversion se trouve le coupable idéal - Paul Barabé, un nouvel ouvrier venu se refaire à la campagne dont l'arrivée à la ferme des Fouquet coïncide avec la disparition de l'idiot et une autre sinistre découverte. Si le roman possède une " essence policière " incontestable, il s'agit d'abord et avant tout d'un roman de la culpabilité. Tout en s'attachant au sort de Paul Barabé, le récit présente l'histoire de Chester " saisie du dedans " : une histoire commune non pas appréhendée dans la perspective rassurante des intentions et des actes, mais une histoire se rapportant plutôt aux faits principaux qui accablent ce village sans idiot. Ses tableaux consécutifs adoptent le mode vertigineux de la rumeur : leur cohérence surgit du désordre et de la fulgurance des images ; leur logique interne place les villageois de Chester sous une lumière inquiétante. Comme si le narrateur lui-même ne pouvait se résoudre à faire du maire et de son adjoint les seuls coupables de leur crime.

01/2009

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Poches Littérature internation

La vie d'un idiot. Précédé de Engrenage

Un homme prend le train pour Tôkyô. Un passager lui parle d'un fantôme en manteau de pluie. Quelques instants plus tard, il croise une personne en manteau de pluie, trop léger pour la saison. Dans sa chambre d'hôtel, un troisième manteau est posé sur le dossier de son fauteuil... Autant d'indices de l'engrenage qui entraîne le narrateur vers la folie. Deux nouvelles posthumes de ce grand auteur de la littérature japonaise, terribles pages qui préparent la mise en scène de son suicide...

01/2011

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Littérature japonaise

La vie d'un idiot. Précédé de Engrenage

Un homme prend le train pour Tôkyô. Un passager lui parle d'un fantôme en manteau de pluie. Quelques instants plus tard, il croise une personne en manteau de pluie, trop léger pour la saison. Dans sa chambre d'hôtel, un troisième manteau est posé sur le dossier de son fauteuil... Autant d'indices de l'engrenage qui entraîne le narrateur vers la folie. Deux nouvelles posthumes de ce grand auteur de la littérature japonaise, terribles pages qui préparent la mise en scène de son suicide...

10/2023

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Littérature française

L'IDIOT DE LA FAMILLE (GUSTAVE FLAUBERT DE

"Que peut-on savoir d'un homme aujourd'hui ? " Par l'incessant mouvement de la méthode "progressive-régressive" , des écrits à l'homme et de l'homme à l'histoire, L'Idiot de la famille traque Flaubert pour reconstituer en totalité compréhensible tout ce qu'on sait de lui. Loin de le réduire à l'état de pur objet d'étude, Sartre, sans indulgence mais presque amical, tourne autour de son sujet jusqu'au vertige, jusqu'au point de compréhension extrême où le biographe, comme étourdi par son propre manège, est bien près de se livrer lui-même. Et néanmoins c'est la subjectivité vivante de Gustave Flaubert que l'on sent restituée, le goût singulier de sa névrose.

04/1988