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Orphée Jean Cocteau

Extraits

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Critique littéraire

Jean Cocteau

Romancier fêté, cinéaste admiré, poète méconnu, dramaturge et dessinateur d'exception, Cocteau est l'un des créateurs les plus féconds du XX ? siècle. Doté d'une rare aptitude à changer de style et de forme, à mourir à soi pour ressusciter autrement, il évoque par son caractère protéiforme ces deux géants - Picasso et Stravinsky - qui furent ses proches, et parfois ses collaborateurs. Véritable baromètre du climat parisien, il incarna tous les courants et chaque art, l'architecture exceptée : au Cocteau proustien succéda un Cocteau avant-gardiste, puis dadaïste, surréalisant et néoclassique, enfin féerique ; bref, cet auto-fictionneur en actes donnait l'impression de faire de lui ce qu'il voulait : jeune homme, il se voyait même en demi-dieu. Aucune biographie d'envergure n'avait paru en France depuis trente ans ; nulle n'avait eu pour ambition de replonger ce météore durable dans sa constellation d'origine, de la France de l'affaire Dreyfus à celle de Johnny Hallyday, en passant par cet âge d'or que furent les années 20 et les années sombres de l'Occupation. Avec cette biographie inspirée, Claude Arnaud a fait le roman vrai de tous les Cocteau qu'abritait ce créateur hors pair, "brillant comme une larme", mort il y a quarante ans cette année.

09/2003

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Critique littéraire

Jean Cocteau

Cocteau. Génie multiforme qui fascine autant qu'il agace. Trublion et provocateur, mondain et iconoclaste, dramaturge et romancier, poète et cinéaste, l'académicien aux amants célèbres et aux œuvres innombrables reste dans toutes les mémoires. Mais qui est vraiment cet homme dont l'existence fiévreuse fut vouée à d'incessantes recherches artistiques et littéraires comme à de multiples rencontres avec Picasso, Diaghilev, Stravinski, Gide, Proust, Mauriac, Chaplin ? qui se cache derrière l'ami de Gabrielle Chanel et le découvreur de Raymond Radiguet et Jean Maris ? Quels sentiments dissimule-t-il derrière son éternel masque de fête ?

07/1998

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Cinéma

Jean Cocteau cinéaste

La situation de Jean Cocteau, auteur de films, est exceptionnelle. Il est le premier parmi les grands écrivains, poètes, romanciers, dramaturges de ce siècle, à avoir su reconnaître, aimer et choisir le cinéma comme il l'a fait. Il a su en outre, d'emblée, y conquérir un style, où l'homme se révèle, fidèle à l'esthétique générale que dès 1930 il avait définie. Son œuvre de cinéaste, constituée essentiellement de six films seulement, réalisés en trente ans, illustre une voie royale du septième art, qu'il a été presque seul à emprunter. C'est une œuvre qui préfère la poésie au fait divers, le rêve à l'anecdote, l'invention au reportage, la traversée des miroirs aux transports en commun. Elle est pourtant sans artifice, car le souci de Cocteau est toujours de " rendre l'irréalité réaliste " ; et elle a l'accent de la gravité, car son sujet central est le dialogue du créateur et de la mort. Que ce soit dans La Belle et la bête, L'Aigle à deux tâtes et Les Parents terribles, ou dans le cycle orphique qui va du Sang d'un poète au Testament d'Orphée, le cinéma de Jean Cocteau répond totalement à ce qu'il attendait lui-même de l'œuvre d'art : " Je crois, disait-il, qu'au lieu de s'évader par une œuvre on est envahi par elle. Ce qui est beau c'est d'être envahi, habité, inquiété, obsédé, dérangé par une œuvre. " Vingt-cinq ans après sa mort, Cocteau cinéaste et poète nous envahit, nous habite, nous dérange encore. NOUVELLE ÉDITION MISE A JOUR

10/1998

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Lecture 6-9 ans

Poèmes de Jean Cocteau

Solaire, inventive, la poésie de Jean Cocteau, artiste aux dons multiples, est une ouverture aux autres et au monde. Pour découvrir ou redécouvrir la part d'une oeuvre à laquelle Cocteau était sans doute le plus attaché.

09/2013

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Théâtre

Charlie Chaplin & Jean Cocteau

Petites pièces théâtrales biographiques sous forme de dialogues, sur les personnalités de Charlie Chaplin en trois actes, avec quelques-unes de ses citations : "La chose la plus triste que je peux imaginer, c'est de s'habituer au luxe" ; ainsi que de Jean Cocteau en un acte, avec quelques-unes de ses citations : "Pour exprimer son âme, on n'a que son visage ! "

09/2019

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Critique littéraire

Cahiers Jean Cocteau N° 15 : Jean Cocteau et le court métrage

Outre Le Sang d'un poète, Jean Cocteau a réalisé ou aidé à réaliser 29 autres courts métrages. La présente livraison des Cahiers Jean Cocteau répertorie et analyse, pour la première fois, l'ensemble de cette production moins connue du grand public et des spécialistes. L'entreprise a consisté à retrouver et à visionner dans les fonds d'archives publics et privés tous les films encore accessibles, puis à consacrer à chacun d'eux un article fournissant la fiche technique, décrivant la genèse de l'oeuvre, transcrivant et analysant la contribution de Cocteau (scénario, commentaire, préface, rôle d'acteur,). Lorsque la bande filmique est demeurée illisible, inaccessible ou disparue – dans trois cas seulement –, un travail d'archives a permis d'en retracer la création à partir des témoignages et des manuscrits qui nous sont parvenus. Les contributions de Cocteau sont en majorité de l'ordre du commentaire, qu'il soit écrit et/ou lu par lui : L'Amitié noire, Venise et ses amants, La Légende de sainte Ursule, Tennis, Le Rouge est mis, Pantomimes, À l'aube d'un monde et Égypte ô Égypte. Mais le poète a également réalisé lui-même pas moins de 6 courts métrages : Jean Cocteau fait du cinéma, Coriolan, La Villa Santo Sospir, sa propre séquence dans Huit fois Huit, Voyage au pays de l'insolite et Jean Cocteau s'adresse à l'an 2000. Il a figuré aux côtés de ses amis dans la fantaisie poétique Ulysse ou les mauvaises rencontres, le document Désordre, l'interview avec Colette, ou a accepté de présenter ses oeuvres dans les documentaires Une mélodie quatre peintres, La Crèche de Villefranche et Saint Blaise-des-Simples. Ainsi, si l'on connaissait déjà Cocteau comme poète, dialoguiste, réalisateur et acteur de par ses longs métrages, surgit désormais comment il s'improvise aussi devant l'écran en tant que journaliste, commentateur, costumier, artiste, chercheur ou archéologue. Tout aussi important toutefois, en collaborant à ces courts métrages moins connus et inconnus, insolites et étonnants, poétiques ou scientifiques, le poète s'est aguerri au métier de cinéaste et a développé toute une série de techniques et de thématiques qu'il réemploiera dans son oeuvre cinématographique ou intermédiale. Comme le veut la tradition, ces Cahiers seront accompagnés de reproductions de photos et de documents inédits.

04/2017

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Historique

Jean Cocteau et Jean Marais. Les choses sérieuses

Paris, 1937. Jean Cocteau, artiste génial, connu et reconnu, fait la rencontre d'un jeune aspirant comédien, Jean Marais. Entre ces deux là, la fascination est réciproque, l'affection profonde et la passion pour le théâtre, commune. Cocteau soutient les débuts de Marais sur les planches, Marais porte sans relâche le combat de Cocteau contre les affres de l'opium. La guerre menace, puis éclate. Bien que conspué par la presse collaborationniste, Cocteau refuse " de se laisser distraire des choses sérieuses par la frivolité dramatique de la guerre "...

02/2023

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Littérature française

L’ultime secret de Jean Cocteau

Jean Cocteau a dissimulé dans ses dernières oeuvres littéraires et cinématographiques une clé qui percerait son ultime secret. Telle est la conviction du jeune Edouard Hureaux qui prépare sa thèse sur le sujet sous la direction du professeur Van Poppel. Ce dernier l'aurait-il lancé sur une fausse piste ? Pour s'en convaincre Edouard se rend pour la fête de la Saint Jean à la maison de Milly, dernière demeure du poète, où les invités doivent arriver costumés, déguisés ou grimés en personnages de Cocteau. Il ne tardera pas à se rendre compte que ce secret est une véritable Machine infernale.

07/2023

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Beaux arts

Jean Cocteau. L’empreinte d’un poète

On connaît Jean Cocteau (1889-1963) le poète, le romancier, le dramaturge, le cinéaste, en d'autres termes l'auteur des Enfants terribles, de La Voix humaine, de La Belle et la Bête. On oublie peut-être que Cocteau fut aussi un dessinateur/illustrateur et un critique d'art fécond qui intégra les révolutions stylistiques, formelles et iconographiques de son temps dans son oeuvre graphique et eut une grande influence au sein de l'avant-garde. Homme-époque, il fut le témoin et le passeur privilégié de l'avènement de mouvements artistiques destinés à faire date. Dans la lignée de Braque, Picasso ou Miro, Cocteau se distingue par son implication active dans les deux piliers du livre d'artiste : l'illustration et l'écriture. A l'activité d'illustrateur de ses propres textes ou de ceux d'écrivains amis, comme Genet, Radiguet ou Valéry, répond l'activité d'auteur illustré par les peintres qu'il a toujours défendus en tant que critique d'art, comme Pablo Picasso, Giorgio De Chirico, Bernard Buffet, Raoul Dufy, Modigliani ou Foujita. Dans le cas de Cocteau, la pluridisciplinarité est axée sur l'interaction entre les pratiques artistiques et littéraires, l'absorption et le recyclage des unes par les autres, le passage continu des unes aux autres. C'est cette particularité qui a fourni le fil conducteur de l'exposition et du catalogue : Cocteau illustré, Cocteau illustrateur.

06/2019

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Critique littéraire

JEAN COCTEAU. Le grave et l'aigu

En négligeant ses poèmes, la postérité de Jean Cocteau ne respecte pas la hiérarchie qu'il a lui-même établie pour ordonner son œuvre polymorphe. Investie par lui du pouvoir suprême, la poésie ne battait-elle pas le rappel des autres genres sous le pavillon de son nom: poésie de théâtre, poésie de roman, poésie critique, poésie graphique, poésie cinématographique ? Ce livre n'entend pourtant pas restaurer une souveraineté qui tient sa légitimité de l'appréciation strictement personnelle de l'auteur, mais envisager pour la première fois l'ensemble de ses écrits poétiques, et en interroger la disparité apparente. Car, à cette échelle aussi, la variété stupéfie. Elle passerait pour un exercice futile de virtuosité si la mise à l'étude des textes - de leurs rythmes, de leur langue, de leurs structures - ne révélait la continuité et l'assurance d'une démarche artistique. Toujours en quête du grave dans l'aigu, le chant qui s'élève de cette poésie procède, suivant des principes esthétiques stables, à des variations sur le thème de la création elle-même. Venue des profondeurs de l'être, couvrant toute la gamme des possibilités expressives, la voix de Jean Cocteau finit par s'imposer, loin du tapage qui environna sa vie, dans le concert des poètes du siècle.

11/1999

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Français

La machine infernale. Jean Cocteau, 2e édition

Cet ouvrage propose une étude approfondie du texte, les repères essentiels sur l'oeuvre et son auteur, des analyses thématiques, des prolongements vers d'autres textes et, en annexe, des informations complémentaires utiles à la compréhension de La Machine infernale de Jean Cocteau.

01/2022

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Littérature française

Le Glorieux et le Maudit. Jean Cocteau - Jean Desbordes : deux destins

Après la mort de Radiguet, Jean Cocteau rencontre un jeune provincial surdoué dont les textes et la personnalité le séduisent. Ils vont vivre quelques années ensemble. Lorsque Jean Desbordes le quitte, Cocteau écrira La Voix humaine, déchirante adaptation de son abandon. De son côté, Desbordes poursuit sa carrière, de romancier et dramaturge, mais peu à peu se détache du monde culturel en fondant une famille. La guerre éclate. Et il va devenir un héros de la Résistance. Arrêté par la Gestapo, il refuse de donner ses compagnons et meurt sous la torture. Un livre militant, sur une figure injustement oubliée de l'histoire littéraire, de l'histoire tout court. Et un nouveau regard sur Cocteau.

03/2023

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Critique littéraire

Cahiers Jean Cocteau N° 12 : Correspondance 1923-1963

Entre Jacques Maritain (1882-1973) et Jean Cocteau (1889-1963) l'amitié a duré de 1923 jusqu'à la mort du poète. Plus de cent cinquante lettres ou billets, en majeure partie inédits, témoignent sur ces quarante ans de vie intellectuelle et sur les personnalités côtoyées, amis, écrivains, religieux. On peut y suivre dans tous ces méandres l'itinéraire spirituel de Cocteau, dont la quête ne s'arrête pas à l'année 1927. Le contraste des façons d'aimer et de raisonner s'accuse à la fin des années 1920 : en 1928 paraissent le J'adore de Jean Desbordes ("acte public d'adhésion au mal" , dit J. Maritain et Le Livre blanc de Cocteau. Quelques phrases entre 1926 et 1929 : "On communie en Dieu au travers d'une de ses créatures" (J. C.) ; l'homosexualité "porte à l'infini l'empire du sexe"" (J. M.) ; "il n'y a pas toujours diable là où il y a corne" (J. C.) ; "vous voulez à tout prix justifier le péché... l'offrir comme une fleur" (J. M.) ; "il existe en moi un espace très vague, mais intact et blanc comme neige" (J. C.)... Nul ne peut rester insensible à la qualité de ces échanges, à leur ton de délicatesse et de respect mutuel, à l'affectueuse pudeur de leur communion.

03/1993

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Théâtre

Orphée

Une transposition contemporaine du mythe d'Orphée Cela fait probablement plusieurs années que Jean Cocteau réfléchit au projet de revisiter le mythe d'Orphée quand il s'y attelle au cours de l'été 1925, soit deux ans après la disparition de Raymond Radiguet. "L'Orphée de luxe sort demain. C'est un très, très beau livre" (Jean Cocteau, 1944) En 1944, les éditions Rombaldi font paraître une édition de luxe de la "tragédie en un acte et un intervalle" dont Jean Cocteau avait entrepris l'écriture en 1925. Elle est présentée dans un coffret arborant d'énigmatiques dessins de serpents et recèle quarante lithographies de la main de Jean Cocteau, parmi les plus lyriques du poète. C'est la reproduction du texte et des dessins originaux de Jean Cocteau que nous proposons aujourd'hui en édition limitée et numérotée. Imprimés en noir et à pleines pages, les dessins du poète créent une ouverture onirique, à l'image de ces "portes par lesquelles la Mort va et vient" que le poète a disposées au coeur de sa pièce - les miroirs. On sent presque, au fil du tremblé des dessins, le souffle d'Heurtebise, l'ange gardien inventé par le poète pour veiller sur sa destinée et lui révéler "le secret des secrets" . Une postface de Dominique Marny Dominique Marny est écrivain, commissaire d'expositions et présidente du Comité Cocteau. Elle a consacré cinq livres à son grand-oncle, Jean Cocteau, dont Jean Cocteau ou le roman d'un funambule (éditions du Rocher). Elle est présidente du Comité Jean Cocteau.

09/2018

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Littérature française

Orphée

Parfois dans la vie, il suffit d'une rencontre, d'un regard, d'une main tendue pour que notre existence change à tout jamais... Cette phrase résume bien la vie de Benjamin Trapp, qui n'arrive pas à faire le deuil de sa femme. La nuit tombée, il devient Elwood, l'éclaireur du groupe Orphée. Cette équipe d'individus pénètre illégalement dans des animaleries, élevages et laboratoires, afin de sauver les animaux maltraités. Au fil des descentes, Elwood et ses acolytes seront confrontés à diverses émotions face à la détresse animale, qui va leur faire prendre conscience de la leur. Le groupe Orphée va-t-il sauver Elwood du gouffre dans lequel il s'enfonçait petit à petit depuis la perte tragique de son épouse ? Ou bien, au contraire, l'enliser davantage dans sa dépression ?

07/2020

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Théâtre

Orphée

Orphée est une histoire banale, celle d'un homme qui s'accroche à ses phantasmes d'amour comme Sganarelle à ses gages. Egoïste, autocentré, ou perdu dans ses rêves, qu'importe. Il est dans une réalité qui n'appartient qu'à lui. Il aurait dû rester célibataire, il s'est marié. Sa femme le quitte, bien sûr, pour vivre et n'être plus cet objet d'écriture, sa muse. Orphée n'est qu'un homme. Comment pourrait-il supporter cet abandon ? Il ira en enfer pour la retrouver, dans ce monde étranger où il devra l'écouter.

09/2021

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Littérature française

Orphée

Orphée ou Docteur Love ? La mort ou l'amour ? Mais il y a tant d'amour dans la mort et tant de mort dans chaque amour. La tentation n'est bien sûr jamais d'en revenir ou de s'en sortir. Mais sûrement d'y aller. Les yeux ouverts. Aimer comme mourir.

01/2009

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Littérature française

Orphée-Dafric ; Orphée d'Afrique

Recréé en milieu africain, le mythe d'Orphée évolue, se transforme... Roman au rythme incantatoire sous la plume de Werewere Liking, roman pétri de poésie traditionnelle où le mythe et la réalité s'interpénètrent, il est, pour Manuna Ma Njock, prétexte à la recherche d'une esthétique théâtrale inspirée des pratiques rituelles de la Tradition, et adaptée à l'expression dramatique négro-africaine : le Théâtre-Rituel. Le Rituel traditionnel africain est ainsi interrogé pour retrouver l'efficacité de la Tradition, son aptitude à résoudre les problèmes du présent. Dès lors, l'Orphée des initiations souterraines et solitaires du roman redevient l'homme de la rue parmi les siens.

10/1981

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Critique littéraire

Jean Cocteau le magnifique. Les miroirs d'un poète

Le miroir fait partie de la mythologie personnelle de Jean Cocteau. Surface lisse qui rappelle celle d'une eau dormante, il surprend, étonne, fascine autant qu'il réfléchit, rassure ou déclenche la crainte. Immobile, il renvoie à l'infini les mouvements de celui qui lui fait face ; mais il n'a pas de mémoire. Si l'on se penche sur sa symbolique, on note qu'il était appelé autrefois speculum. Les anciens t'utilisaient pour scruter le mouvement des constellations. Cocteau ne l'ignorait sans doute pas. Est-ce la raison pour laquelle l'étoile est, elle aussi, entrée dans sa mythologie ?

10/2013

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Biographies

« COMME DANS UN RÊVE ». JEAN COCTEAU À METZ EN 1962

"Comme dans un rêve, Jean Cocteau à Metz en 1962" relate le travail réalisé dans cette métropole lorraine par le poète un an avant de quitter ce monde. Un travail d'une très grande portée symbolique puisqu'il concerne autant les décors qu'il exécutera pour Pelléas et Mélisande que les vitraux de l'église Saint-Maximin, cette tapisserie de lumière, comme ultime paradigme de sa pensée. En réalité ces deux oeuvres illustrent parfaitement le rêve qui habitait le poète. Il l'avait porté si haut et si fort qu'on avait l'impression qu'il s'était transformé en un chant qui résonne encore sous les voûtes de cette petite église de la rue Mazelle.

02/2023

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Critique littéraire

Cocteau journaliste

Tenté par le journalisme comme la grande majorité des écrivains de son temps, Cocteau l'a pratiqué en poète à qui aucun art d'écrire n'est étranger, affirmant que "le poète ne peut employer un seul langage, ou plutôt un seul degré de cuisson". Cette attraction connaît des étapes et inflexions diverses, dont les contributions réunies dans cet ouvrage envisagent les principaux aspects. D'abord partagé entre la revue d'art et le dessin de presse, dont "l'hebdomadaire illustré" Le Mot réalise durant la guerre de 1914 une heureuse synthèse, le poète est gagné au début des années Vingt par les vertus stratégiques et publicitaires du média : dopé par le sentiment d'être un persécuté des Lettres, un publiciste prend alors la suite du journaliste pour travailler à la promotion de sa figure d'artiste. Vers le milieu des années Trente, Cocteau revient à l'esprit du journalisme professionnel, pratiquant le reportage, l'écriture en série, la chronique. L'idylle prend fin au début des années Cinquante : les collaborations continuent, mais le poète n'a plus de "programme de journalisme" et, dans le secret du Passé défini (1951-1963), les sorties contre la presse s'exagèrent jusqu'au divorce.

01/2014

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Littérature française

Les orphée

Un jour, Louis, trentenaire à la vie monotone, achète un vieux téléphone dans une brocante. Une fois chez lui, alors qu'il s'amuse à le tester, Louis découvre que son nouvel appareil est en réalité une machine à téléphoner dans le passé. Grâce à celle-ci, il parvient à joindre son père, pourtant défunt depuis des années. Le téléphone pourra-t-il empêcher la disparition de ce dernier ? Un soir, Orphée décide de partir à la recherche d'Eurydice. Malheureusement, il ne connaît rien d'elle, ne sait pas du tout à quoi elle ressemble : elle est un fantasme impossible, une lumière au bout d'un couloir sans fin. Tout ce qu'il espère finalement, c'est qu'une fois dans ses bras, il trouvera enfin la paix. L'enfer d'Orphée, c'est la nuit, les soirées, l'alcool, les souvenirs. Il l'arpente, guidé par le fidèle Virgile, et dévore les cercles nocturnes les uns après les autres, remplis de nymphes et de démons : Eurydice où es-tu ? Louis et Orphée, le jour et la nuit, chacun poursuivant une chimère. Jusqu'où la folie peut-elle les conduire ?

02/2018

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Poésie

Orphée lunaire

Dans une quête de soi par-delà toute figure et toute ombre - "comme orphée marchant dans une autre lumière/ que celle où il devait ramener eurydice. ". . - le poète nous ramène aux mythes fondateurs. Son écriture post-romantique, plutôt que post-moderne, débouche sur une vision apocalyptique au sens gnostique, avec une forte connotation cognitive et spirituelle. je cherche une clef dont la porte c'est moi-même elle reste toujours fermée - peut-être parce qu'au-delà d'elle je ne devine que doute je marche sur une neige narcotique je traverse l'enfer ainsi qu'un miroir - le styx, ainsi qu'une pâleur de larme je tiens entre mes doigts la feuille noire de mon cur - en légalisant chez le notaire, mon droit à l'île

11/2021

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Policiers

Orphée.org

"Rien n'a changé, ils sont à nos côtés". Telle est la devise d'Orphée.org, organisation internationale d'assistance thanatologique basée à Los Angeles. Réseaux sociaux, groupes de parole, technologie de pointe..., rien n'est trop beau pour les "00" s'agissant de l'accompagnement des personnes endeuillées. Mais voilà que cinq des principaux donateurs d'Orphée.org disparaissent. Leur trace se perd au bord du Youdic, marais breton passant pour l'une des portes de l'Enfer. Quand Orphée.org engage Jacky Le Sauge pour résoudre l'énigme, celui-là n'est pas dupe. Pourquoi lui, obscur directeur d'un cabinet provincial de veille économique ? D'autant qu'un correspondant anonyme ne tarde pas à le harceler : "Enquêtez à l'envers de ce qui vous est montré !" Qui sont ces "00" prétendant transcender la mort au moyen du mythe d'Orphée ? Et que penser de ces nouvelles disparitions éclaircissant bientôt leurs rangs ? Jacky pressent tenir l'affaire qui peut enfin bouleverser sa carrière. Il va en parler à Côme, son jumeau. qui depuis quinze ans, loin du monde et des hommes, attend de traverser le miroir...

10/2013

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Critique littéraire

Romans, poésies, poésie critique, théâtre, cinéma

- Le Grand Ecart / Les Enfants terribles - Le Livre blanc / Le Cap de Bonne-Espérance - Poésies 1917-1920 / Plain-Chant / Opéra - Le Rappel à l'ordre - Opium / Essai de critique indirecte - Portraits-souvenir / La Corrida du Premier Mai - Orphée / La Voix humaine - La Machine infernale / Théâtre de poche - Le Sang d'un poète / Le Testament d'Orphée Dessins de Jean Cocteau

03/1995

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Ethnologie et anthropologie

Bali, 50 ans de changements. Entretiens avec Jean Couteau

Le seul nom de Bali, destination phare de l’Indonésie, est promesse de beauté et de spiritualité. Et pourtant ! Les bouleversements survenus sur cette petite île depuis une cinquantaine d’années l’ont peut-être façonnée plus encore que dix siècles d’Histoire… Dans ce livre, dialogue après dialogue, du sexe à la religion en passant par la condition féminine, de l’écologie à l’identité, de l’essor économique au rapport à l’altérité, le souffle de Bali passe, modernité dans la tradition et vice-versa. Tout est décortiqué, avec simplicité mais sérieux aussi. Utile au voyageur, fascinant pour l’amateur du temps long, ces entretiens entre Eric Buvelot et Jean Couteau offrent mieux qu’un regard : une exploration du réel en marche ! Le savoir de toute une vie et les analyses de Jean Couteau, grand spécialiste de Bali et de la société indonésienne, sont aussi les sujets de cet ouvrage. En effet, cet intellectuel français, originaire de Clisson, a passé presque 50 années sur place à observer, étudier et chroniquer la vie et la culture locales, en anglais et en indonésien, pour de nombreux titres de presse dont le grand quotidien national Kompas. Conférencier, producteur de beaux livres, il est aussi écrivain, auteur de critiques d’art, de nouvelles courtes et d’essais, dont quelques-uns en français pour Le banian. Membre respecté de l’intelligentsia indonésienne, il peut dire des choses, souvent avec humour et toujours avec précision, qu’un ressortissant de l’Archipel ne pourrait pas évoquer. Il n’écrit toutefois pas de l’extérieur comme le ferait un observateur étranger et, au lieu de se focaliser sur la différence, il cherche toujours de l’universel chez l’Autre, présentant dès lors ses particularités comme autant de codes à percer !

05/2021

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Critique littéraire

Douze ans de journal posthume. Le Passé défini de Jean Cocteau

Sous le titre Le Passé défini, Cocteau a tenu de 1951 à sa mort en 1963 un journal personnel d'emblée placé dans la perspective du posthume. Commencée en 1983, l'édition en huit volumes de cet énorme opus de quatre mille cinq cents pages imprimées s'est terminée en novembre 2013, pour le cinquantenaire de la mort du poète. En se lançant après 1950 dans l'écriture d'un journal au long cours, Cocteau n'est pas étranger à l'esprit de l'époque : après l'acte médiatique majeur de Gide publiant de son vivant en 1939 une version arrangée de son Journal dans la Pléiade, un Jouhandeau, un Green, un Claude Mauriac, d'autres encore traitent leur journal comme une oeuvre ou le matériau privilégié d'une oeuvre littéraire, portés par une évolution plus générale de la littérature au no" siècle vers les écritures du moi. Cependant Le Passé défini veut aussi contredire la "mode lancée par Gide" "qui consiste à publier son "journal" de son vivant" (22 février 1953). Ecrire pour la postérité, voilà qui donne au poète la liberté d'être lui-même et le courage de tout dire, dans des années où, fatigué de lutter contre l'époque pour s'imposer, il semble résigné à tenter de " gagner en appel " (27 avril 1962).

11/2019

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Littérature française

Prenez le temps de lire les étoiles. Lettre à Jean Cocteau

Maïa Brami découvre son oeuvre, s'éprend de lui, et pousse la porte de sa dernière maison, à Milly-La-Forêt, où il a vécu avec Jean Marais jusqu'à sa mort. Sur sa tombe, à la chapelle Saint-Blaise-des-Simples où un chat veille sur lui, une seule inscription : " Je reste avec vous. " Jean Cocteau (1889-1963), génie aux mille visages, romancier, cinéaste, dramaturge, peintre. Et toujours poète. Maïa Brami découvre son oeuvre, s'éprend de lui, et pousse la porte de sa dernière maison, à Milly-La-Forêt, où il a vécu avec Jean Marais jusqu'à sa mort. Tout y semble pétrifié, comme dans les contes, hanté comme dans La Belle et la Bête d'une formidable présence. Si le poète a quitté son " refuge ", il y a laissé des traces : une foule d'objets hétéroclites, grigris et souvenirs qui le racontent : le dé de Picasso, la tapisserie en imprimé léopard, l'exemplaire corné du Fou d'Elsa, les rideaux de velours rouge... et les étoiles, dont il signait toutes ses lettres. Sur sa tombe, à la chapelle Saint-Blaise-des-Simples où un chat veille sur lui, une seule inscription : " Je reste avec vous. "

05/2023

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Critique littéraire

Cocteau et Monaco

On commence à savoir enfin que derrière l'image de Jean Cocteau magicien, illusionniste, touche-à-tout de génie, " Paganini du violon d'Ingres " se cachait un poète secret qui s'attacha sa vie durant à mettre sa nuit en plein jour. Doué d'une stupéfiante force créatrice, cet éternel jeune homme au physique de fil de fer fut un athlète de la poésie, utilisant avec bonheur tous les genres : vers, prose, dessin, théâtre, film, fresque, peinture... Aucune activité artistique ne lui resta étrangère. Sur sa trajectoire, le rocher de Monaco fut, dès sa jeunesse, un point de repère important. Du Ballet russe de Serge de Diaghilev basé à Monte-Carlo au séjour à la villa Santo Sospir de Saint-Jean-Cap-Ferrat en passant par l'hôtel Welcome à Villefranche-sur-Mer, des studios de la Victorine aux éditions du Rocher de Charles Orengo, du " dernier temple avoué du hasard " aux cérémonies du mariage princier en 1956, Jean Cocteau n'a cessé de hanter cette côte d'Azur et cette principauté de conte de fées, comme la nomme Carole Weisweiller dans sa préface. Patrick Renaudot évoque avec chaleur le parcours du poète, mettant en lumière sa ligne de vie qui fut avant tout une ligne de cœur et le ramena si souvent sur les rives de la Méditerranée.

12/1999

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Critique littéraire

Proust contre Cocteau

Peu d'écrivains se sont autant aimés, enviés et jalousés que Proust et Cocteau. Tel un frère élevé une génération plus tôt, Proust montre une admiration sans borne pour ce cadet qui manifeste à 20 ans le brio, l'aisance et la facilité qui lui manquent encore, à près de 40 ans. Plus troublant, c'est Cocteau qui contribue à faire publier et à lancer le premier volume de la Recherche, que tous les éditeurs ont d'abord refusé. Ayant des doutes sur sa profondeur, Proust finit pourtant par le trahir au moment de sa gloire, aussi tardive qu'éclatante. Comment la situation s'est-elle retournée ? Pourquoi Proust, un siècle plus tard, pèse-t-il tant sur un paysage littéraire que Cocteau semble traverser en lièvre. Aurait-il contribué à lui nuire ?Des débuts flamboyants de Cocteau sous le regard admiratif de son aîné, à sa chute assourdie par le triomphe de la Recherche, Claude Arnaud revient sur les parcours mêlés de ces deux écrivains d'exception. On découvre l'amour impossible, maladif et jaloux, que Proust voua à ce jeune prodige que tous acclamaient, d'Anna de Noailles à la comtesse de Chevigné. Des salons parisiens à la chambre de liège du boulevard Haussmann, on revit l'amitié douloureuse qui les lia jusqu'à les séparer, lorsque Proust accéda à la gloire et devint le saint littéraire qu'on sait, mais aussi l'assassin amoureux que Claude Arnaud révèle.Dans cet essai remarquable, à la recherche d'une relation inexplorée, le biographe de Cocteau jette sur le «petit Marcel » un éclairage aussi nouveau que passionné.

09/2013