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Paris 1919

Extraits

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Beaux arts

Le double voyage : Paris-Athènes (1919-1939)

?" Paris m'a ouvert les yeux " écrit le sculpteur grec Apartis, élève de Bourdelle, arrivé dans la capitale française en 1919. " C'est l'Acropole qui a fait de moi un révolté ", déclare pour sa part Le Corbusier en 1933. Nous saisissons là l'essence même du " double voyage " : durant l'entre-deux-guerres, intellectuels et artistes traversent la Méditerranée orientale dans les deux sens, d'Athènes à Paris et de Paris à Athènes, chacun puisant dans ce va-et-vient fécond ce qui lui manque : les Grecs viennent se former à Paris et se frotter aux grands courants artistiques du moment, les Français partent en Grèce à la recherche d'une Antiquité renouvelée et découvrent un pays qu'ils ne soupçonnaient pas. Le poète Séféris, le romancier Théotokas, l'architecte Pikionis, le compositeur et chef d'orchestre Mitropoulos, tous sont passés par Paris, où deux Grecs, Christian Zervos et Tériade, jouaient un rôle déterminant au sein des avant-gardes artistiques. Dans l'autre sens, des personnalités aussi diverses que les architectes Ernest Hébrard et Le Corbusier, le photographe Eli Lotar, le sculpteur Ossip Zadkine, ou encore l'écrivain Raymond Queneau, ont trouvé en Grèce les éléments d'une autre modernité, tandis que Roland Barthes, venu en 1937 jouer Les Perses d'Eschyle avec les étudiants de la Sorbonne, éprouve à Athènes un trouble dont, comme Freud, il se souviendra quarante plus tard. Le double voyage est issu d'un programme franco-grec de recherche pluridisciplinaire qui exploite de nombreuses sources documentaires inédites ; il offre un aperçu de la richesse et de la variété des échanges littéraires et artistiques entre les deux pays durant l'entre-deux-guerres et vient combler une lacune dans un domaine de l'histoire culturelle encore très peu exploré. S'adressant aussi bien au chercheur spécialisé, qui y trouvera une bibliographie très complète et des données nouvelles, qu'au lecteur de bonne volonté, qui y découvrira un sujet passionnant, il a pour ambition de devenir un ouvrage de référence pour un public très large, en France comme en Grèce.

05/2018

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Entre deux guerres

Le Paris des écrivains américains. 1919-1939

Paris dans les années 1930 : " le nombril du monde ", tout comme " la toile de fond naturelle pour l'art et la littérature du XXe siècle ". Pourquoi tant d'écrivains américains, parmi les meilleurs de leur génération, affluèrent-ils à Paris dans l'entre-deux-guerres ? Quelle fut leur vie matérielle, sociale et intellectuelle dans la Ville Lumière ? Que découvrirent-ils ? Telles sont quelques-unes des questions que soulève le présent ouvrage. L'auteur raconte les expériences vécues dans la capitale française par de grands écrivains, dont trois prix Nobel (Ernest Hemingway, Sinclair Lewis et T. S. Eliot) et par des dizaines d'autres auteurs célèbres déjà en leur temps, comme Scott Fitzgerald, Henry Miller, John Dos Passos, Ezra Pound, Anaïs Nin. Ces intellectuels voulaient fuir une Amérique ressentie par eux comme matérialiste, intolérante, conformiste, puritaine, en somme étouffante et fermée aux choses de l'esprit. Une place particulière est accordée aux Noirs, qui cherchaient à s'épanouir loin des terribles contraintes de la ségrégation raciale. A Paris, les Américains trouvaient d'abord la liberté, celle des moeurs (alcool, drogue, sexe) et celle de l'esprit. La découverte d'une ville pétrie d'histoire, les promenades dans les beaux quartiers et les arrondissements populaires, la visite des musées, les spectacles, les lectures, les rencontres offraient d'innombrables sources d'inspiration et de réflexion. Tous furent marqués par l'éclosion de nouveaux courants, comme le dadaïsme, le surréalisme ou le cubisme. Henry Miller disait que Paris était " le nombril du monde ", Gertrude Stein observait que cette ville constituait " la toile de fond naturelle pour l'art et la littérature du XXe siècle ".

06/2021

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Religion

A nos morts ignorés. Les musiciens et la grande guerre XV

Reynaldo Hahn A nos morts ignorés (1915) Rudi Stephan (1887-1915) Pantherlied / In Nachbars Garten / Am Abend / Abendlied Albert Roussel Light / A Farewell (1918) André Caplet La Croix douloureuse (1916) / Détresse (1918) Ivor Gurney In Flanders / Severn Meadows / All night under the moon (1917) Claude Debussy Berceuse héroïque (1914) Fernand Halphen (1872-1917) Le jour succombe Lili Boulanger (1893-1918) Dans l'immense tristesse (1918) Nadia Boulanger Soir d'hiver (1914-1915) Georges Antoine Wallonie (1917) Marches Oh what a lovely war (1917), Roses of Picardy (1916) Quelle diversité d'expression - littéraire et musicale - dans ces mélodies de la Grande Guerre : elles sont parfois détachées de toute actualité (Stephan, Halphen, Roussel) ; ou elles évoquent les événements tragiques, implicitement (Lili Boulanger) ou avec des tonalités diverses : nostalgique (Gurney, Antoine), mélancolique (Debussy), pathétique et révoltée même chez Caplet tandis que Reynaldo Hahn recherche l'apaisement.

11/2015

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Critique littéraire

Correspondance. 1914-1919

Aveyron, août 1914. Hortense et Benjamin Vaurs, paysans aveyronnais, comme leurs aïeuls avant eux, subissent la mobilisation des hommes à la guerre. Parti à la guerre à trente-quatre ans, Benjamin laisse derrière lui sa femme Hortense et leurs deux enfants. De ces quatre années de mobilisation, où ils s'écriront quasiment quotidiennement, nous parviendront plus de cinq-cents lettres et cartes postales. Benjamin y traite de son rôle, de l'avancée des troupes et des missions qui lui sont confiées. Elle, décrit son quotidien à la ferme et la gestion de la famille. Clothilde Loubatières, leur arrière-petite-fille, en a sélectionné le meilleur, pour vous proposer un témoignage singulier, exceptionnel et touchant de la Grande Guerre.

06/2019

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Critique littéraire

Correspondance. 1910-1919

Romain Rolland (1866-1944) et Stefan Zweig (1881-1942) : deux écrivains européens parmi les plus brillants de la première moitié du XXe siècle. D'un côté, un grand prosateur français, de l'autre, son plus grand disciple autrichien. Réunis par un même amour des lettres, ils vont entretenir une amitié de plus de trente ans, malgré les ruptures engendrées par les guerres et les désaccords politiques. Deux hommes animés par une même exigence viscérale : se donner un destin singulier dans un monde en proie à la folie. Entreprise avant l'année 1914, cette correspondance regroupe des lettres écrites dans l'angoisse de la déflagration, les rumeurs et les éclats de la Première Guerre mondiale, puis dans les retombées d'un désastre, contre lequel tous deux s'étaient élevés. Ces lettres inédites apportent un témoignage exceptionnel sur un monde disparu et cette amitié fervente qui nous dit que l'autre n'est pas un ennemi, mais notre prochain, avec en filigrane l'idée prémonitoire d'une Europe unie, reposant sur la fraternité entre les hommes et les peuples. Cette édition a été établie par Jean-Yves Brancy, docteur en histoire de l'Université de Toulouse-II. Les lettres de Stefan Zweig écrites en allemand ont été traduites par Siegrun Barat, diplômée des universités de Cologne et de Paris-III.

03/2014

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Critique littéraire

Cahiers 1894-1914. Tome 11, 1911-1912

En octobre 1911, Valéry entame une série de petits " cahiers roses ", ainsi nommés d'après la couleur de la couverture. Dans ces cahiers (F G H I I'J) s'entrecroisent diverses formes scripturales : une écriture en fragments éventuellement publiables, une recherche thématique abstraite, des proses poétiques. Un index à la fin de chaque cahier relève les notions jugées importantes, ainsi Moi, littérature, points de vue, mystère. Valéry ne procède pas ici à l'estompage du moi individuel, bien au contraire. C'est un moment de grande inquiétude voire d'angoisse et de véritables crises, liées peut-être à l'idée d'un possible retour à la littérature sur le conseil de Gide. Apparaissent des réflexions sur la création, sur le travail d'écriture et la fabrication poétique, sur le rapport auteur-oeuvre-lecteur. Sous " mystère ", mot peu représenté. sont indexées de nombreuses notes sur le surnaturel, la religion - le christianisme dans ses dogmes et ses pratiques - et surtout sur la notion de Dieu, et la foi religieuse, débouchant sur une critique du croire. Le futur projet, finalement inabouti, du " Dialogue des choses divines " semble s'y préparer. Une inflexion vers les thèmes philosophiques est sensible : problèmes de la liberté, de la responsabilité, de la relativité du bien et du mal et du fondement de la morale. A ces Cahiers est joint un carnet de 1913. Carnet de poche, il contient quelques repères de la vie quotidienne : carnet d'écrivain, il présente un intérêt particulier du point de vue génétique montrant le premier jet du travail alors parallèle du penseur et du poète : bribes d'idées ou d'incipit que développent les Cahiers, bribes de thèmes ou de vers annonçant ce qui deviendra La Jeune Parque. En 1912 Valéry étend son analyse abstraite au couple Attente / Surprise qui structure le vivant à l'état de veille. Ce chantier, exemplaire en ce sens de la préparation qui préside à l'écriture des Cahiers, est un des rares comportant des brouillons conservés. Ces recherches, à l'inverse de celles sur l'attention et le rêve, ne doivent rien à la psychologie de l'époque. Elles se poursuivent de 1912 à 1915 ; l'ensemble figure dans ce volume. Elles seront reprises ensuite de façon récurrente. La théorie de l'attente et de la surprise figurera plus tard dans l'actif d'un bilan. Importante dans le dessein valéryen d'étudier le fonctionnement total de l'être humain, elle l'est aussi dans la réflexion générale sur le couple continuité / discontinuité. Le grand poème de 1917 montrera comment la recherche abstraite, celle aussi du cahier Somain, peut se transcrire dans un autre langage, celui de la Poésie.

06/2009

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Critique littéraire

Cahiers 1894-1914. Tome 10, 1910-1911

Les années 1910-1912 constituent dans l'œuvre de Valéry une période charnière. Cahiers, blocs-notes et carnets mettent en évidence les voies diverses où il commence à s'engager. Relégués désormais les grands registres, les cahiers de petit format prennent la relève en 1910. Recueils de notes rédigées, ils ont presque le statut d'œuvre à publier. Valéry s'installe dans le texte en fragments d'allure littéraire. Il écrit ou ébauche des pages qui paraîtront dans les années vingt : ainsi le " Log-book de M. Teste " -Teste, héros jamais perdu de vue; ainsi les fragments recueillis dans la plaquette Au crayon et au hasard. puis dans Rhumbs en 1926, et le Cahier B 1910, d'abord reproduit en phototypie. Le manuscrit original, calligraphié. porte les marques de la première lectrice : dans les années vingt, Catherine Pozzi (Karin) sigla de son paraphe CK (ici reproduit) les passages qu'elle appréciait. Rythmant le texte, cette effraction est la trace de l'aventure intellectuelle et affective qui s'est alors jouée. En 1911 Valéry revient, dans des blocs-notes, aux grands axes de sa réflexion : la relation esprit-corps, le langage, le temps, et surtout le rêve dans le cahier " Somnia ". S'il connaît alors sans doute. de seconde main, le Freud de la Traumdeutung révélée par des comptes rendus, Valéry ne cherche pas une " interprétation " des rêves, mais des lois conduisant à une théorie générale liée à sa conception combinatoire du fonctionnement de l'esprit. Deux carnets de poche éclairent cette période et apportent des repères biographiques. Ils montrent un Valéry au quotidien notant des achats, des adresses d'amis, des rendez-vous. Appartenant à un corpus naguère ignoré, ils révèlent les impressions, idées, formules de premier jet qui sont germes de textes. Gênes et ses rues animées, Florence et ses édifices célèbres s'inscrivent dans le carnet " Genoa " rédigé durant un séjour en Italie, et riche de croquis : des statues de Michel-Ange, un portrait de Raphaël, le palais Pitti. Le vécu personnel, sensoriel, affectif, intellectuel s'y inscrit, donnant bientôt naissance à des proses poétiques. Ce qui se cherche ou se pressent, dans ces années, c'est l'expression plus libre d'une sensibilité affleurant au sein même de la pensée abstraite.

06/2006

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BD tout public

Putain de guerre ! : 1917-1918-1919. Avec 1 DVD

La guerre nous brûlait les boyaux et, dans la puanteur de nos existences dérisoires, je me cramponnais à un espoir : rentrer à la maison, qu'on la perde ou non cette guerre qui n'est pas la mienne ! Comment faire pour ne pas se retrouver dans une de ces fosses communes creusées par des corvées de Tonkinois ?

10/2009

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BD tout public

Putain de guerre ! Tome 1 : 1914-1915-1916

Du fond de nos tombes, on a compris qu'on était là pour un long moment. Les Alboches n'étaient pas décidés à rentrer chez eux et on était encore assez loin de Berlin. Pour Noël, la trêve a tourné en fraternisation, surtout entre les Anglais et les Allemands. Ca partait d'un bon sentiment. Quelques heures à s'échanger des clopes et des bonbons, avant de retourner chacun dans son trou pour recommencer à s'entretuer. Moi, tout ce que je comprenais, c'est qu'on s'installait dans la guerre.

11/2008

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Europe

Les bolchéviki, 1917-1919

Les bolchéviki, 1917-1919 : faits, documents, commentaires / Etienne Buisson. Déclaration adressée à la Ligue française des droits de l'homme par les délégués du parti socialiste révolutionnaire et des paysans révolutionnaires russes / [Vassily Soukhomline, ... Nicolas Roussanof, ... Inna Rakitnikoff,... ] Date de l'édition originale : 1919 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

02/2023

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Documentaires jeunesse

1914-1918

Pour les Européens d'aujourd'hui, la Première Guerre mondiale reste l'un des événements majeurs du siècle et, en même temps, l'un des plus difficiles à comprendre, au point qu'il paraît parfois absurde. Depuis l'assassinat de Sarajevo jusqu'au défilé de la victoire, à Paris, le 14 juillet 1919, Michel Winock a choisi de raconter et d'expliquer cette guerre sous tous les angles possibles. Les grandes phases militaires, de la guerre de mouvement en 1914 à l'affrontement interminable des tranchées, sont présentes. On découvrira aussi les épisodes de la guerre psychologique, l'héroïsme des enfants et des femmes, la mobilisation des énergies qui transforment ce combat européen en une guerre mondiale. On comprendra enfin le caractère particulier de 1914-1918, le courage des soldats, à Verdun ou sur la Somme, leur ténacité dans l'enfer quotidien de la boue des tranchées et des bombardements, leur lassitude parfois et leur acharnement qui ont tenu quatre ans l'Europe en haleine. Grâce à une iconographie riche et souvent rare, ainsi qu'à un ensemble de cartes exceptionnel, Michel Winock, professeur à l'Institut d'études politiques de Paris, spécialiste de l'histoire du XXe siècle, fait découvrir de manière originale l'histoire de ces 52 mois qui ont changé le siècle.

09/1998

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Critique littéraire

La génération perdue. Des Américains à Paris, 1917-1939

Jusque dans les années 1950, Paris demeura la capitale culturelle du monde occidental. Elle exerça un attrait quasi magnétique sur des générations entières d'artistes et d'intellectuels. Beaucoup d'entre eux migrèrent vers la Ville Lumière pour une période plus ou moins longue. Durant l'entre-deux-guerres, les expatriés anglophones, américains pour la plupart, furent particulièrement nombreux, impressionnés par la beauté de la ville, subjugués par la prégnance de l'Histoire, séduits par les restaurants et les cafés, attirés par la vie nocturne. L'épicentre de la communauté se situait rive gauche, dans le quartier Montparnasse. Paris devint un terrain favorable pour que se révèlent des écrivains novateurs et controversés : Ernest Hemingway, puis Henry Miller. Une certaine "américanité" trouva ainsi sa source sur les bords de Seine et investit tous les arts : peinture, photographie, sculpture, architecture, danse, mode, etc. Durant ces deux décennies, 1920-1930, vécurent à Paris quelques-unes des autres figures littéraires américaines majeures comme Francis Scott Fitzgerald, John Dos Passos, William Carlos Williams, mais aussi les Britanniques James Joyce ou Samuel Beckett. Les femmes, dont Gertrude Stein ou Djuna Barnes, furent des actrices à part entière dans cette révolution du modernisme. A la citation "L'Amérique est mon pays et Paris est mon chez-moi" de Gertrude Stein pourrait répondre le refrain de la chanson "J'ai deux amours, mon pays et Paris" de Joséphine Baker. Ces deux adages résument ce que fut cette aventure singulière de la Génération perdue.

04/2016

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Sciences historiques

En guerres. Nantes & Saint-Nazaire 1914-1918 / 1939-1945

Traumatismes majeurs, Première et Deuxième guerre mondiale constituent les marqueurs du XXe siècle. A l'heure des commémorations du centenaire de la Grande Guerre et du soixante-dixième anniversaire des bombardements de 1943, l'ouvrage raconte, à travers ces deux conflits fondamentalement différents, ce que la guerre est aux civils. Les objets qui ont traversé le siècle jusqu'à nous en témoignent : artisanat des tranchées, photographies du front et de l'arrière, correspondances de poilus, puis objets évoquant la présence de l'occupant, la Résistance, la collaboration, les bombardements, chacun contient un morceau de guerre - autant d'histoires d'hommes et de femmes, qui nous disent la séparation, la peur, le deuil, l'incompréhension, le courage, la solidarité, l'exemplarité, la lâcheté, l'abandon, la trahison... A la fois singuliers et emblématiques, plus forts que des discours, ils dressent un tableau contrasté et terriblement humain de ce que vécurent alors au quotidien Nantais et Nazairiens.

03/2013

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Policiers

Paris parias

La grosse Angèle rêvait d'un foyer pour la nuit. Irina la Russkoff aux cheveux rouges fuyait les macs des pays de l'Est. Mona la rebelle, la reine de la tchatche, ne demandait rien à personne, tandis que Suzanne, la suppliciée, côtoyait l'enfer. Et Jojo, parachuté à l'hôtel des Passagers avec sa dégaine d'épouvantail et ses dix piges de placard, revenu de tout et prêt à rien, croisera dans l'absurde le destin de ces filles perdues.

04/2001

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Contes et nouvelles

Paris, automne 1979

Paris, Automne 1979 est un livre de vies qui s'entrecroisent, dans la foule parisienne, à la fin des années soixante-dix. Quatre personnages vont se trouver dans la triste existence qui est la leur. Bonheur, déceptions et épiphanies les accompagneront. Il n'y a pas de hasards, mais que des destins...

02/2023

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Histoire de France

1914-1919 ceux qui protestaient

1914-1918 fut un intermède belliciste entre deux époques marquées par un fort rejet de la guerre. En 1914 il ne fallut que quelques jours pour que les très nombreuses voix pacifistes qui s'élevaient dans tous les milieux et parmi toutes les sensibilités politiques soient submergées par la vague de violence qui déferlait sur l'Europe. En 1918 l'évidence du désastre et le deuil immense qu'il avait provoqué redonnèrent à ces voix toute leur pertinence et leur poids. Bien des années après, l'influence de ces idées se fait encore sentir dans l'historiographie, au point d'affecter l'analyse de la contestation pendant la durée même du conflit. Galit Haddad reprend donc cette question à nouveaux frais. Elle s'affranchit de la politique et de l'idéologie en questionnant la protestation en tant que phénomène culturel, à travers une analyse du discours des contestataires, combattants et civils, homme ou femmes. Elle décrypte l'argumentaire qu'ils déploient dans un contexte qui leur est hostile, marqué par la répression et les arrestations, ainsi que les rythmes suivis par ce mouvement multiforme. Mais, surtout, elle y expose une découverte qui fera date : il est impossible de comprendre le phénomène de la protestation sans le relier aux idées que se formaient les acteurs sur la durée de la guerre et sur les perspectives de défaite ou de victoire. Ainsi, à partir du moment où la contre-offensive alliée de juillet 1918 ouvre le chemin du succès final, la contestation combattante disparaît de l'armée française. Débarrassée de ses préjugés, cette analyse de la protestation permet au lecteur de rejoindre combattants et civils dans leurs angoisses et leurs espérances d'êtres ordinaires confrontés à un drame qui les dépasse.

03/2012

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Histoire de France

Lettres de Léa 1914-1919

Juillet 1914. Albert, 27 ans, officier d'artillerie, est engagé en Alsace dès le début des combats ; il ne retrouvera son foyer qu'en 1919. Avec lui, nous traversons donc toute la Grande Guerre : la dégradation des conditions de survie des soldats, la peur et leur courage, la familiarité progressive avec la mort... Ces lettres adressées à sa jeune épouse campent le portrait d'une France traditionnelle, simple, religieuse et patriotique. Outre l'écriture soignée et le sentiment de vivre la guerre "comme si on y était", la force de l'amour qui les unit rend ce livre tout à fait bouleversant.

09/2013

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Sciences historiques

L'aviation allemande. 1919-1939

L'entre-deux-guerres est une période passionnante, mais largement méconnue, dans l'histoire de l'aviation allemande, Signé en juin 1919 et promulgué en janvier 1920, le Traité de Versailles comprend de nombreuses dispositions pour limiter le réarmement de l'Allemagne vaincue. Ainsi, elle n'a plus droit aux chars, l'artillerie et à l'aviation militaire, ce qui entraîne la dissolution des Luftstreitkräften. Cette interdiction n'étouffe pas pour autant son industrie aéronautique, qui contourne les clauses du Traité de Versailles en construisant notamment des appareils dans d'autres pays. Pour la formation de se' pilotes et l'expérimentation de son matériel, l'Allemagne peut compter. dès le milieu des années 1920, sur l'école d'aviation secrète de Lipetsk, en URSS. qui permet à la République de Weimar de conserver un savoir-faire aéronautique sans que la France et le Royaume-Uni ne soient au courant. L'école de Lipetsk ferme en septembre 1933. quelques mois après l'arrivée des Nazis au pouvoir en Allemagne. En 1935, le Troisième Reich se dote de nouveau d'une force aérienne : la Luftwaffe. Laquelle sera devenue en 1939, à la veille de la Seconde Guerre mondiale, l'aviation militaire la plus puissante du monde occidental. C'est cette histoire que l'historien Jacques Pernet, spécialiste de l'aviation allemande et américaine, et le journaliste et écrivain Jean-Charles Stasi racontent dans un livre vivant et richement illustré de nombreuses photos d'époque et de profils d'avions en couleurs.

06/2016

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Généralités

Comme ils ont aimé. Paris-Berlin-New York 1929-1939

Le 14 octobre 1929, Jean-Paul Sartre et Simone de Beauvoir passent leur première nuit ensemble. A Paris, la jeune Lee Miller se précipite chez Man Ray pour y apprendre le métier de photographe ; de son côté, F. Scott Fitzgerald noie son chagrin avec Ernest Hemingway au bar du Ritz car Zelda ne l'aime plus. A Berlin, la très magnétique Marlene Dietrich entame le tournage de L'Ange bleu. Une carrière l'attend. Bertolt Brecht, lui, multiplie les amantes mais c'est pour mieux servir la grande cause du théâtre... Les années trente filent dans une douce folie et les moeurs, affranchies de toute entrave morale, encouragent les aventures amoureuses. Liberté adulée le jour et la nuit, jusqu'à l'étourdissement, avant l'exil, brutal, auquel sont bientôt condamnés quelques-uns des artistes de cette grande fresque reconstituée dans le moindre détail. De fil en aiguille, d'écrivain en artiste, de star en poète, Florian Illies brosse par petites touches une autre histoire de l'entre-deux-guerres, celle des amours saisis dans leur tumulte, à l'orée d'une guerre qui s'annonce inévitable depuis le krach boursier et la prise du pouvoir par les nazis...

11/2022

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Littérature française

Noura. Une émigrée dans la tourmente, Alger, 1969 - Paris, 1991

Dans ce récit haletant, le lecteur suit la trajectoire dramatique de Noura, superbe jeune fille née de père algérien et de mère française. Tiraillé entre deux cultures, son destin, qui finit tragiquement, épouse les failles sociales provoquées par l'intégration ratée des migrants dans la France d'aujourd'hui : délabrement des lieux de vie, esclavage moderne, prostitution, drogue, fanatisme religieux, Noura subit parfois jusqu'à l'extrême des situations qu'elle n'a jamais choisies et qu'elle tente d'affronter en mobilisant son intelligence et sa beauté. Mais les fronts sont implacables, même l'amour et l'amitié finiront empoisonnés par une vie décidément trop dure. En proposant ce récit, Marc-André Charguéraud veut témoigner à sa manière sur la crise profonde que connaissent nos sociétés, dans l'incapacité - provisoire ? - de trouver des modèles durables de coexistence apaisée.

05/2014

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Régionalisme

Lyon. 1914-1918

Lorsque l'Allemagne déclare la guerre à la France le 3 août 1914, l'ouverture des hostilités surprend Lyon en pleine Exposition internationale urbaine. Lyon, qui a une réputation hospitalière établie, se transforme rapidement en un vaste hôpital soignant les blessés rapatriés du front. Sa situation géographique proche de la Suisse en fait une plaque tournante stratégique. De nombreux réfugiés affluent pendant que la ville devient également un centre d'échange de prisonniers. Tout en cherchant à aider au maximum les combattants et les victimes de la guerre, la municipalité doit veiller aux besoins des Lyonnais. Edouard Herriot, son maire, cherche pendant le conflit à maintenir le plus possible la vie, le travail et l'activité dans la cité, alors en plein essor industriel. Ainsi, les femmes participent à l'effort de guerre et Lyon se change en un centre de fabrication au service de l'industrie militaire. Grâce à cette magnifique sélection de cartes postales et de photographies anciennes, Roland Racine nous décrit la vie lyonnaise durant la Grande Guerre et nous rappelle que cette ville de l'arrière a été touchée de plein fouet par le premier conflit mondial.

10/2015

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Sciences historiques

Rouen 1914-1918

Ce livre, publié à l'occasion des commémorations du centenaire de la Grande Guerre, concerne Rouen, principale base durant quatre ans des armées du Commonwealth en France. Devenue, l'espace du conflit, premier port de France, Rouen, capitale de la Normandie, n'a jamais été aussi cosmopolite. Nous avons rassemblé, pour cet ouvrage, une iconographie importante, en partie inédite, pour illustrer deux textes écrits à la fin de la guerre sous les plumes de Georges Dubosc et de Colette Yver.

07/2014

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Histoire de France

Marseille 1914-1918

26 juillet 1914 : Le Petit Provencal s'inquiète de "la plus grave menace pour la paix de l'Europe qu'on ait enregistrée depuis longtemps". Les crieurs de journaux sont dès lors assaillis, les kiosques assiégés, et le spectre de la guerre se met à hanter les conversations des Marseillais... Les hommes partent au front, la cité phocéenne plonge dans le silence et dans une attente anxieuse. 14 août 1914 : l'arrivée de premiers convois blessés, les premiers tués... Et c'est au moment où les Marseillais commencent à saisir concrètement l'ampleur du drame et comptent leurs premiers morts que la calomnie s'abat sur la Provence et sur Marseille en particulier... Dès les premières défaites, on cherche des coupables : ce seront les soldats du Midi, ces Méridionaux abrutis de soleil, aussi paresseux que forts en gueule... Les journaux parisiens se déchaînent, les quotidiens marseillais ripostent pour soutenir leurs soldats... Jean-Yves Le Naour, d'une écriture vive et efficace, nous raconte la rumeur, le rôle des journaux de l'époque, la mauvaise réputation des gens du midi, l'arrivée des troupes coloniales, la générosité des populations marseillaises et le soulagement de la fin de la guerre.

09/2014

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Photographie

Journal. 1991-1999

"Tout ce qui était directement vécu s'est éloigné dans une représentation" annoncait d'une voix blanche, Guy Debord dans son film La société du spectacle, en 1973, l'année de ma naissance. Vingt ans plus tard, débutait ma pratique photographique, consciente. Je ne m'étais, depuis, jamais retourné sur ces premières images. Il fallait donc bien qu'un jour je trouve le temps d'ouvrir ces archives. J'y ai trouvé ceci, scanné durant les nuits blanches qui suivirent la naissance de ma fille, à l'automne 2017. Des films en noir et blanc, réalisés à vingt ans avec un vieux Pentax K1000 et un Nikon Fm2 d'occasion sur d'antiques Tri X 400 Asa, ou HPS5 Ilford parfois poussées à leur limite : images granuleuses constituant les éléments d'une "photobiographie" que j'avais soigneusement laissé de côté et dont je me rends compte aujourd'hui qu'elle était sans doute au coeur de ma démarche.

04/2019

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Généralités

Hartmannswillerkopf. 1914-1918

L'Hartmannswillerkopf est un massif dominant la plaine d'Alsace qui fut, en 1915, le théâtre de combats acharnés entre Français et Allemands. Ce haut lieu de la Grande Guerre est sanctifié par le sacrifice de milliers de soldats des deux camps. Un des quatre monuments nationaux français y a été construit. Aucun livre n'a retracé par le texte et l'image les quatre années de guerre à l'Hartmannswillerkopf. Rédigé à partir de sources à la fois françaises et allemandes, celui-ci présente les doctrines qui avaient cours avant 1914 dans les domaines de la guerre de montagne et de la guerre de siège, et il brosse un panorama complet du champ de bataille et de son organisation au fil de la lutte. Plusieurs chapitres exposent notamment les opérations de l'année 1915, au cours de laquelle chacun des adversaires se dispute âprement le sommet de la montagne. Les opérations des années 1916 à 1918 font, quant à elles, l'objet de développements originaux, avec la narration d'épisodes méconnus, comme la terrible guerre des gaz à la fin de 1918.

07/2022

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Histoire de France

Prisonniers 1914-1918

L'imaginaire de la première guerre mondiale s'embarrasse peu des prisonniers ! Le relatif oubli du prisonnier de guerre français n'est pas récent. Au lendemain du conflit, les contemporains tentèrent de masquer cette réalité en valorisant d'autres figures cardinales. Certains magnifièrent le Poilu, un auteur de hauts faits d'armes pendant que d'autres insistaient sur le sacrifice de toute une génération, dans un culte exclusif des victimes du conflit. Parti dans l'anonymat de la guerre de masse, oublié dans les camps allemands, rentré au pays dans cette ambiance paroxystique de deuil patriotique, le prisonnier de guerre ne pouvait légitimement trouver sa place dans cette société. Il allait errer dans ce monde de l'entre-deux-guerres d'abord, puis dans les mémoires, sans aucune reconnaissance de sa souffrance… Découvrir, à partir de son courrier, le cheminement d'un prisonnier de la première guerre mondiale nous permet d'appréhender une réalité complexe. Plus encore que ce sort commun partagé par tous les prisonniers, l'auteur nous fait vivre une véritable odyssée qui nous mène des combats de 1914 au retour au pays en 1919, en passant par les divers camps d'internement qui furent autant d'épreuves pour les captifs.

08/2013

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Critique littéraire

Correspondance. 1911-1949

Ce volume rassemble pour la première fois l'intégralité de la correspondance échangée entre deux hommes de théâtre hors du commun, Jacques Copeau (1879-1949) et Louis Jouvet (1887-1951), dont l'influence n'a pas cessé de nourrir les pratiques contemporaines. Ce qui les unit d'abord, au-delà d'un compagnonnage exemplaire qui les verra côte à côte au Théâtre du Vieux-Colombier de 1913 à 1922, fut le rêve d'une fraternité artistique idéale, d'une utopie théâtrale. Que les circonstances, différends ou querelles d'amour-propre aient fait dégénérer cette mystique, personne ne le contestera. Mais des premiers spectacles de 1913 à l'aventure mouvementée des deux saisons américaines, en passant par la réalisation des dispositifs fixes des scènes new-yorkaises et parisiennes ou leurs échanges sur "la comédie nouvelle" et sur l'éducation originale du comédien des temps modernes, le dialogue entre Jacques Copeau et Louis Jouvet révèle la complicité émouvante qui les a liés, notamment pendant la Première Guerre mondiale. Leurs lettres composent donc un récit unique, celui d'un don de chacun à l'autre, et cela même après le départ de Louis Jouvet du Vieux-Colombier. Jacques Copeau, alors retiré en Bourgogne à la recherche de formules dramatiques inédites, reste le "patron", auquel le cadet, devenu à son tour un des animateurs incontestés de la scène parisienne, rendra hommage jusqu'à sa mort, en octobre 1949.

10/2013

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Critique littéraire

Carnets (1914-1917)

" Un grand livre, un livre promis à une longue carrière de bienfaisance, quelle émotion d'être le premier à l'avoir lu, à le tenir entre ses mains, d'assister à cette source ! " Tels étaient les termes par lesquels Claudel saluait, dans sa préface, l'apparition des premiers extraits des Carnets de Jacques Rivière que, l'année même de sa mort, Isabelle Rivière, sa femme, avait réunis sous le titre : " A la trace de Dieu. " Mais ce choix, qui devait plaire au chrétien Claudel, laissait encore ignorer bien des traits d'un visage avide de " sincérité envers soi-même ". Ce sont tous ces traits qui sont livrés ici au public. C'est à propos de cette lecture complète des carnets de Rivière que Jacques Copeau, qui en avait eu confidence à une époque particulièrement troublée de sa vie, écrivit dans son journal : " Elle a beaucoup fait pour moi. " Et Gide à son tour : " C'est seulement ensuite que le reste (de l'œuvre de J. R.) prendra sa signification parfaite. " Claudel, Copeau, Gide : pouvait-on trouver meilleurs parrains pour ce livre capital de leur ami à tous, trop tôt arraché à l'avenir qui l'attendait ?

11/2001

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Littérature française

Paco (1917-1989)

Artiste peintre photographe catalan, Emile RAMIS exprime en lumière et couleurs ce qu'il ressent dans son intérieur. Né handicapé en 1946 à Barcelone de parents républicains espagnols, cet autodidacte pratique la peinture à l'huile et la photographie avec une pointe de mélancolie, d'humour et de surréalisme. Il aime nous interpeller et nous associer à ses combats pour les valeurs fondamentales d'une vie de respect et de labeur. Cette fois-ci, il prend sa plume pour écrire la biographie romancée de la vie de son père né en 1917 dans la province de Barcelone, en Catalogne dans une Espagne pauvre et tumultueuse. Il a roulé sa bosse et sa vie, bien remplie, a été faite d'épreuves, de drames, de malchances mais aussi de réussite sociale grâce à son courage et sa ténacité. Honnête, travailleur, ordonné, fier sans être orgueilleux, il a su imposer ses convictions d'homme de gauche sans tomber dans l'extrémisme. Lors de la déclaration de la guerre civile d'Espagne en 1936, il fut un des premiers à s'engager du côté des républicains et après quelques âpres batailles, il sera promu Capitaine des carabiniers dans la Brigade Mixte de l'Armée Populaire de la République Espagnole avant d'être blessé par une grenade et capturé par les troupes Nationalistes de Franco, fin 1938. Il restera retenu prisonnier, près de dix ans en Espagne, soumise à la post-guerre du régime répressif franquiste. Jugé, condamné à mort pour rébellion militaire, gracié in extremis il restera quatre années dans la mythique prison la "Modelo" de Barcelone puis sera envoyé aux travaux forcés au Maroc espagnol d'alors. Il sera remis en liberté conditionnelle à Barcelone avant de se réfugier en Roussillon en 1948, après de multiples péripéties avec sa femme et son fils handicapé. Là, parti de rien, sans activité politique dictée par les autorités françaises, il fit plusieurs métiers dont parallèlement celui de musicien, sa passion, dans divers orchestres de bals populaires. Ses activités, lui permettront de parvenir à une réelle ascension sociale et obtient la nationalité française en 1966 pour lui et sa petite famille. Ayant acquis une retraite bien méritée, après quelques voyages à travers l'Europe qu'il rêvait de faire, il s'investit dans une association pour obtenir le versement de pensions aux anciens combattants républicains espagnols. Il laissa le brouillon de ses mémoires, juste avant de décéder à Perpignan en 1989, toujours dans cette terre catalane qu'il aimait tant.

11/2017

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Histoire de France

Larodde 1914-1918

Sur les quelque 160 hommes de notre commune qui y sont partis, 62 y ont laissé la vie : disparus, morts au combat, décédés par i(suite de maladie contractée en service). Les plus chanceux sont revenus mourir chez eux... En 1921, un monument est érigé, avec leurs noms gravés dans la pierre, pour que les générations futures se souviennent, pour qu'ils ne soient pas morts pour rien. C'est un hommage qui leur est rendu ici. L'évocation de leur vie, celle de leurs batailles les rendent proches. C'était hier. Association Larodde, Mémoire et patrimoine

10/2018