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Littérature étrangère

CORRESPONDANCE PAULHAN/PONGE. Tome 1

Presque un demi-siècle d'amitié. Plus de sept cents lettres et billets. Tel est l'échange qui n'a jamais cessé entre deux écrivains qui ont marqué l'un et l'autre de leur forte personnalité la vie littéraire de leur temps. L'amitié entre Paulhan et Ponge ne va pas sans orages. Elle est marquée par quelques brouilles spectaculaires, même si la réconciliation ne tarde jamais. A travers cette correspondance, on voit se construire l'oeuvre de l'auteur du Parti pris des choses. On comprend mieux aussi la vie interne de La Nouvelle Revue Française du temps de Jean Paulhan et la grande ambition de l'auteur des Fleurs de Tarbes de trouver le secret du rapport des mots et de la pensée. La montée des périls à partir de 1933, le Front Populaire, la guerre, l'Occupation, la Libération, bref une histoire mouvementée et tragique, sont présents aussi dans ces lettres. Et l'on devine que les grandes épreuves du temps, la séparation, le danger renforcent encore des liens que seule la mort a pu dénouer.

07/1986

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Critique littéraire

Paulhan Arland. Correspondance 1936-1945

1936-1945 : le sas du siècle. Guerre d'Espagne, Front populaire, menace fasciste, Seconde Guerre mondiale, Résistance, collaboration, Libération, épuration. Les périls se concrétisant de jour en jour, il était intéressant d'observer comment deux hommes, qu'unit une très solide et complexe amitié, vont se comporter dans ce passage à tabac de toutes les valeurs, de toutes leurs valeurs. Marcel Arland ne s'était-il pas déjà penché, à vingt-trois ans, sur " un nouveau mai du siècle ", en posant la question de la mort de Dieu et du rôle de l'écrivain ? Et Jean Paulhan n'avait-il pas publié Le Guerrier appliqué avec pour bande annonce : " L'Origine des guerres " ? Ces quelque trois cents lettres éclairent l'intérieur du sas, tantôt d'une lumière crue, le plus souvent dans une sorte de clair-obscur qu'imposent successivement la précipitation des événements, la chape de l'Occupation et le jeu serré avec le C.N.E. Autre intérêt de cette correspondance : la vie quasi quotidienne de la revue de référence des années trente, La Nouvelle Revue Française. On ne compte plus les lettres où l'on discute sommaire, où l'on mesure l'apport de nouveaux écrivains comme Sartre ou Gary, où l'on pratique Malraux, Gide, Chardonne, Mauriac, Fernandez ou Drieu La Rochelle. Cette lecture croisée nous fait en outre assister à l'élaboration d'œuvres aussi essentielles que Les Fleurs de Tarbes et Terre natale. Le commerce entre les deux hommes est si délié que les divergences de goût - réelles - s'expriment aussi librement que leurs accords, dans une sorte de détente que seule autorise une confiance d'au-delà des mots. Enfin, on suivra de près la chronique privée des familles et des proches. Des lieux - nombreux - d'où elles s'élaborent, les lettres offrent de multiples croquis sur le vif, acerbes ou émus. Concision, fermeté, humour, on a affaire sans conteste à deux maîtres du fragment, lesquels nous livrent ici " l'un des plus beaux monuments épistolaires de l'époque contemporaine " (Jeannine Kohn-Etiemble).

03/2000

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Littérature étrangère

CORRESPONDANCE PAULHAN/PONGE. Tome 2

Presque un demi-siècle d'amitié. Plus de sept cents lettres et billets. Tel est l'échange qui n'a jamais cessé entre deux écrivains qui ont marqué l'un et l'autre de leur forte personnalité la vie littéraire de leur temps. L'amitié entre Paulhan et Ponge ne va pas sans orages. Elle est marquée par quelques brouilles spectaculaires, même si la réconciliation ne tarde jamais. A travers cette correspondance, on voit se construire l'oeuvre de l'auteur du Parti pris des choses. On comprend mieux aussi la vie interne de La Nouvelle Revue Française du temps de Jean Paulhan et la grande ambition de l'auteur des Fleurs de Tarbes de trouver le secret du rapport des mots et de la pensée. La montée des périls à partir de 1933, le Front Populaire, la guerre, l'Occupation, la Libération, bref une histoire mouvementée et tragique, sont présents aussi dans ces lettres. Et l'on devine que les grandes épreuves du temps, la séparation, le danger renforcent encore des liens que seule la mort a pu dénouer.

07/1986

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Critique littéraire

Cahiers Jean Paulhan N° 6 : Correspondance Jean Paulhan-Roger Caillois (1934-1967)

Qu'est-ce qu'une correspondance, si ce n'est un effort pour dissiper les malentendus, vérifier une entente, c'est-à-dire aussi la remettre constamment en jeu. Si Jean Paulhan et Roger Caillois ont correspondu si fidèlement, c'est sans doute dans la conviction que chacun appréhendait une face irréductible à l'autre de la même vérité. Et cette conviction n'a pas été sans raisons. Car, au-delà de ce qui oppose leurs intuitions, on ne peut qu'être sensible à ce qui les a réunies : à savoir, la contradiction elle-même. Car il y a beaucoup de profane dans le sacré de Paulhan, alors même que Caillois fait surgir une horreur et une fascination bien propres au sacré de la Nature profane. La symétrie de leurs positions est moins le signe d'une séparation radicale que celui d'une nécessaire ambiguïté de la vérité. C'est à l'élucidation de cette vérité que Paulhan et Caillois se sont assujettis. Et la rigueur qu'ils ont constamment exigée l'un de l'autre jusqu'à la fin marque assez qu'ils attendaient de leur dialogue une avancée commune dans l'entente de ce qui se dérobe à toute clarté.

05/1991

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Critique littéraire

Cahiers Jean Paulhan N° 9 : Correspondance (1918-1951)

"Les lettres ici rassemblées furent échangées entre André Gide et Jean Paulhan, et s'échelonnent de février 1918 à décembre 1950. Elles s'apparentent étrangement par leur ton, à la fois libre et prudent. On a le sentiment que chacun mesure ce qui est dit, mais dit toujours ce qu'il croit devoir dire. En trente-trois années, il s'agit de décider ce qui va, ou non, paraître dans La Nouvelle Revue Française. On ne perçoit pas ombre de conflits, mais chez chacun des deux interlocuteurs un respect certain pour l'opinion de l'autre. [... ] Le livre que voici va permettre au lecteur curieux muni du texte finalement obtenu de tourner, pour son propre compte, autour de deux portraits singuliers, involontairement tracés, rigoureux et passionnants, celui d'un écrivain célèbre établi dans sa célébrité, André Gide, et celui d'un écrivain encore masqué, Jean Paulhan, qui donne aux autres une attention constante et incroyable d'acuité, qui avance, recule, réfléchit, et conclut sans hésiter. Cela se fait à petit bruit, à brèves notes en quelques lignes, et se poursuit, troué de rares silences, malgré les censures et les guerres. Double portrait de chacun par soi-même, qui bouge et ne s'effacera pas". Dominique Aury.

06/1998

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Critique littéraire

Cahiers Jean Paulhan N° 4 : Correspondance (1925-1940)

La correspondance échangée entre Jean Paulhan et André Suarès apporte une importante contribution à l'histoire littéraire de l'entre-deux- guerres ; elle enrichit considérablement la connaissance de ces deux écrivains, dont le portrait s'affine et se précise au fil des lettres ; elle éclaire surtout une amitié exemplaire entre deux hommes fort différents l'un de l'autre mais tous deux attachés aux mêmes valeurs : amour de la liberté, goût de la vérité, souci de la beauté. Leur admiration pour les chefs-d'oeuvre du passé ne les enferme pas dans un étroit conservatisme esthétique ; avec une curiosité de bon aloi, ils s'intéressent passionnément aux jeunes écrivains. Leur intérêt, pour la littérature ne les éloigne pas de la vie du monde : devant la montée des périls, l'un et l'autre demeurent attentifs et vigilants. Ardente ferveur, vive sensibilité de Suarès, inlassable patience, admirable générosité de Paulhan : tous deux révèlent une qualité d'âme hors de pair.

10/1987

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Critique littéraire

Cahiers Jean Paulhan N° 5 : Correspondance (1921-1968)

Il est tout à fait exceptionnel que des relations littéraires se transforment en amitiés véritables, totales, profondes, plus fortes que les vicissitudes historiques adverses dont elles auraient pu sortir brisées. Tel fut pourtant le rapport qui rapprocha étroitement Jean Paulhan et Giuseppe Ungaretti pour près de cinquante ans. Français le premier, d'une famille appartenant aux milieux cultivés du Midi, philosophe et d'abord enseignant, puis écrivain et essayiste des plus compétents et aigus, calviniste tempéré par un scepticisme à toute épreuve, homme d'esprit à la curiosité piquante et inlassable mais de tempérament réservé, presque timide de sa personne, à la voix calme ; italien le second, fils de paysans lucquois à demi analphabètes que la misère familiale avait contraints à l'émigration en Afrique, catholique et croyant après une brève phase d'adolescence athée et libertaire, poète, exubérant de nature, parlant haut et roulant les R, les yeux enflammés, prêt par passion à se laisser aller à des transports de colère : qu'est-ce qui les poussa l'un vers l'autre, pour les tenir unis ensuite pour toujours ? Sans doute, à part l'attirance probable du contraire de soi, d'abord la commune générosité de coeur, un identique sentiment du caractère sacré de l'amitié, une même foi dans l'art et le respect réciproque sur le plan humain et professionnel ; en second lieu l'amour pour leurs deux pays, l'espoir (et le rêve) que dans une Europe à reconstruire de fond en comble, France et Italie, oubliant vieilles rancoeurs et rivalités, pourraient enfm s'avancer côte à côte, comme un exemple de tolérance et de collaboration entre les hommes.

10/1989

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Critique littéraire

Paulhan et son contraire

Jean Paulhan (1884-1968) fut « l’autre » grande figure fondatrice des Éditions Gallimard, aux côtés de Gaston Gallimard. Philosophe et psychologue de formation, sympathisant anarchiste, chercheur d’or, enseignant à Tananarive, blessé de guerre, il entre à la NRF en 1919 comme secrétaire de Jacques Rivière et ne la quittera plus. Mais qui était vraiment Jean Paulhan ? Pour Patrick Kéchichian, il n’est possible d’approcher cette personnalité déconcertante qu’à travers ses multiples facettes, qu’il s’agisse des temps forts de son existence (le voyageur, le résistant…) ou d’aspects moins connus de son caractère, ainsi son humour et son esprit juvénile, qu’il gardera jusqu’à la fin de sa vie. Il en ressort un Paulhan inattendu : un homme extrêmement sensible, humain, jamais pervers, alors qu’on l’a souvent dit manipulateur. Mais un homme capable, aussi, de se mouvoir selon des chemins obliques parfois difficiles à suivre : dans ses écrits, il se montre un brillant manipulateur de paradoxes, se plaît à émettre une hypothèse, à la contredire, à la réfuter… Il fait preuve d’une volonté permanente de revenir à une certaine vérité (utopique) du langage, et sa manière bien à lui de jongler avec la grammaire des idées le rend tout aussi fascinant qu’agaçant. Mais le plus étonnant est peut-être son côté iconoclaste : ainsi, celui qu’on appelait volontiers « l’éminence grise des lettres françaises » considérait que l’« homme de lettres » n’était pas un être d’exception, mais un personnage d’une grande banalité, le premier venu, rien de plus…

10/2011

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Critique littéraire

La NRF de Paulhan

La NRF a sa légende : son "rayonnement" , son "esprit" nous sont familiers, comme les noms d'André Gide, de Jacques Rivière ou de Gaston Gallimard... Seul Jean Paulhan, qui l'a pourtant dirigée de 1925 à 1940 puis de 1953 à sa mort en 1968, nous demeure étranger. Ce livre se propose d'éclairer la figure singulière de cet homme qui a réinventé la plus grande revue littéraire du XX ? siècle. En accord et en contraste avec la maison d'édition dont elle était à la fois le laboratoire, la vitrine et la critique, les écrivains les plus divers devaient s'y affronter, les textes agir les uns sur les autres, le tout créer des étincelles : La NRF accueillit à la fois les surréalistes et François Mauriac, Henri Michaux et Paul Léautaud, Francis Ponge et Marcel Jouhandeau, les poètes de l'heure et les poètes du dimanche... Plus qu'une revue littéraire, La NRF de Paulhan se voulait la revue de toutes les littératures, de tous les mondes et de tout le monde. Elle était aussi la revue de toutes les revues car Paulhan en a dirigé d'autres, plus confidentielles, que ce livre s'est également proposé d'évoquer. Derrière les paradoxes, les pirouettes et les jeux de rôle, nous découvrons un homme et un écrivain d'une belle exigence et d'une étonnante modestie.

02/2003

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Critique littéraire

Cahiers Jean Paulhan N° 2 : Jean Paulhan et Madagascar (1908-1910)

Présenté par Jacqueline Frédéric Paulhan

11/1982

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Critique littéraire

Cahiers Jean Paulhan N° 3 bis : Les Paulhan. Histoire d'une famille nîmoise

Recherches d'archives et généalogie par Bernard Artigues

10/1984

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Critique littéraire

Antithèses. Mallarmé, Péguy, Paulhan, Céline, Barthes

La thèse est souvent considérée comme le genre de tous les académismes. Pourtant, depuis le milieu du XIX ? siècle, plusieurs grands écrivains français ont entrepris un doctorat, non sans faire preuve d'une certaine originalité. Mallarmé a commencé une thèse de linguistique afin de se remettre d'une crise existentielle, la thèse de Péguy n'est rien d'autre qu'une longue insulte contre la Sorbonne, celle de Paulhan se perd dans d'innombrables brouillons sur plus de trente-cinq ans, Céline a soumis au jury un autoportrait à peine dissimulé derrière l'éloge d'un médecin hongrois, et Barthes a affirmé que la thèse devait être un "corps érotique" . Antithèses est une enquête historique où les mondes littéraires et universitaires se rencontrent et se défient. C'est aussi un anti-manuel de thèse dans lequel les écrivains questionnent les normes et formes académiques tout en distillant leurs conseils d'écriture.

03/2018

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Philosophie

Correspondance. Livre 2, Opuscules philosophiques (1476-1479)

Plus que de simples lettres familières, les huit opuscules qui composent le Livre II de la Correspondance de Ficin sont des petits traités métaphysiques, véritable propédeutique à la Théologie platonicienne publiée en 1482. Ces textes humanistes ne visent pas seulement à rénover la sagesse des Anciens, mais aussi à faire concorder les enseignements de Platon et du Christ — ce sans quoi il n'est pas de chemin vers le beau, le bien et la vérité. Sa dignité d'homme résidant dans son âme immortelle, l'homme s'efforce de s'unir à Dieu et de se porter à un contact mystique oh la volonté amoureuse prime sur l'intellect spéculatif. De cette remontée anagogique, la lumière est le guide. C'est elle qui unit les formes corporelles et les formes incorporelles, et qui achemine l'âme vers le principe créateur de toutes choses. Par son éclat, par sa splendeur, elle est la manifestation même de Dieu. La métaphysique culmine ainsi dans une esthétique.

02/2019

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BD tout public

Le Livre des livres

Submergé par son inspiration, Marc-Antoine Mathieu imagine un recueil de couvertures de livres qui n'existent pas, mais dont le titre, le texte de présentation et l'illustration portent en eux le ferment d'univers insolites. Lorsque le Grand Entrepôt Des Albums Imaginaires brûla, toutes les couvertures en attente de leur histoire partirent en fumée, les fictions de fictions disparurent en une fumée blanche qui obscurcit le ciel de Babel à Alexandrie. Quelques-unes échappèrent aux flammes. Comme autant de flacons en quête de leur ivresse, ces promesses de récits furent mises à la page pour devenir un livre, ce livre...

11/2017

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Critique Poésie

Jean Paulhan. La poésie, clef de la critique

La poésie est partout dans la pensée critique de Jean Paulhan. Il s'agit de montrer, en clarifiant les relations qu'il entretenait avec les poètes, puis en commentant certaines notions clés de son oeuvre, quels liens puissants unissent chez lui l'expérience poétique et la méthode critique.

08/2022

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Critique littéraire

Correspondance

La Suite des Mémoires de Bussy-Rabutin révèle en Mme de Scudéry l'une des grandes épistolières de l'âge classique. Elle répond avec sagesse et entrain à la tendresse galante de Bussy. Pendant un quart de siècle, leur correspondance fait alterner nouvelles et confidences, analyses, critiques littéraires et espérances personnelles.

08/2019

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Littérature française

Correspondance

Edition intégrale

10/1968

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loisirs creatifs

Correspondance

J'ai froid, j'ai faim. et je veux de l'amour! Je suis heureux, très heureux. Mais il faut que je m'arrête pour faire le point. Je cherche un sponsor.

10/2010

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Critique littéraire

Correspondance

Marcel Proust fut un correspondant maniaque. Dès l'enfance, puis dans le monde, à l'époque du Santeuil et de Ruskin, pendant la genèse du Contre Sainte-Beuve et de la Recherche, au cœur même de la Grande Guerre, jusqu'à sa mort en 1922, sans trêve, il a écrit : à ses proches, à sa famille, à ses amis, aux défenseurs de ses livres, à ses ennemis et aux indifférents, à toute une foule d'experts de choses d'art et d'amour, de coquetterie et de finance... Les milliers de lettres qu'il a laissées traitent des sujets les plus variés - souvenirs et confidences intimes, impressions de lectures, négociations avec les éditeurs, commentaires de l'actualité politique ; elles contiennent aussi, à l'état d'esquisses, nombre d'épisodes et de motifs qui alimentent la Recherche. Cette édition rassemble une centaine de lettres écrites par Proust de l'âge de quinze ans à ses derniers jours ; par la diversité du ton, des formes et des postures qu'il y adopte, elles offrent un éclairage irremplaçable sur celui qui, à l'en croire, était moins écrivain qu'" écriveur ".

10/2007

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Critique littéraire

Correspondance

George Sand et Alexandre Dumas ont plus d'un trait en commun. Tous deux ont vécu une enfance campagnarde veillée par des femmes. Tous deux ont connu le succès très tôt. Et ils partagèrent la même instabilité sentimentale, la même liberté sexuelle, qui scandalisèrent leurs contemporains. Mais leur relation serait probablement restée superficielle sans l'intervention d'Alexandre Dumas fils. En 1851, il rapporte à George Sand ses lettres à Frédéric Chopin qu'elle souhaite voir disparaître. C'est le début d'une amitié exceptionnelle, par-delà les générations, entre l'auteur d'Indiana et celui qu'elle appellera son fils. Cette correspondance à trois voix a le pouvoir unique de restituer les dialogues passionnants entre ces géants des lettres. Les considérations sur le théâtre et le roman se mêlent aux anecdotes quotidiennes et aux réflexions politiques et sociales. De quoi faire de ce volume le miroir fidèle de la personnalité des épistoliers, et un témoignage, unique sur une époque, de la monarchie de Juillet à la Troisième République, en passant par le Second Empire. L'oeuvre de George Sand ne cesse d'être réévaluée. Cette correspondance inédite avec son fils spirituel, Alexandre Dumas fils, est une occasion nouvelle de lire l'auteur d'Indiana. Et de découvrir les débats qui ont enflammé la France des années 1851-1876, racontés par deux des plus grandes figures littéraires de l'époque.

10/2019

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Littérature étrangère

Correspondance

Kant n'est pas ce qu'on appelle communément un bon épistolier. La plupart de ses correspondants en témoignent et s'en plaignent, parfois directement à lui. Pourtant, lorsqu'il écrit, ses lettres valent parfois des livres ; il suffit d'évoquer les célèbres lettres à Marcus Herz, ou à Lambert - il y expose sous un autre jour maints points de doctrine qui, bénéficiant de cette perspective différente, s'éclairent mieux. Cette édition ne se borne pas à publier toutes les lettres écrites par Kant, elle fait, en outre, une très large place aux lettres reçues par Kant de correspondants aussi prestigieux que Hamann, Lavater, Mendelssohn, Fichte, Schiller, etc. Ces quelque cinq cents lettres révèlent plus intimement ce que fut l'environnement affectif du premier penseur des Lumières, et la vie intellectuelle de l'époque entre Königsberg, Berlin, la foire aux livres de Leipzig, le Paris de la Révolution, bref, tout le laboratoire de l'Aufklärung et de l'Europe au début de notre modernité.

05/1991

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Religion

Correspondance

Pékin, 1929 : une soirée chez des amis. Elle, sculpteur américaine ; lui, jésuite français, paléontologue, envoyé en Chine pour poursuivre ses recherches. Leur rencontre fortuite marque le début d'une vive amitié qui résista aux longues séparations. Lorsqu'ils sont à Pékin, Pierre Teilhard et Lucile Swan prennent l'habitude d'échanger à l'heure du thé. En cas d'absence de l'un ou de l'autre, ils prolongent volontiers leurs entretiens par l'écrit. Entre 1932 et 1955, ils échangent une correspondance régulière et abondante. Publiées pour la première fois en français, ces lettres sont le lieu d'un véritable dialogue nourri par la confiance où s'éclairent les multiples facettes de leur personnalité et de leurs aspirations. Cette correspondance présente plusieurs intérêts. Le lecteur suit pas à pas l'évolution de cette profonde amitié. Il assiste à la genèse des travaux du savant, à la maturation progressive de sa pensée, notamment à propos du Phénomène humain, et il perçoit ses réactions face aux réserves des milieux romains. Il peut identifier le vaste réseau de relations nouées par les correspondants et connaître le milieu de vie des étrangers dans la Chine de l'entre-deux-guerres. Enfin, il a l'occasion de suivre Teilhard dans ses nombreux déplacements en Asie, aux Etats-Unis et en Europe. Si d'autres correspondances entre Teilhard et une femme ont déjà été publiées en français, celle-ci se distingue par son ampleur. Pour s'orienter, le lecteur trouvera en introduction deux témoignages : celui de Pierre Leroy, jésuite et ami de Teilhard, et celui de Mary Wood Gilbert, nièce et confidente de Lucile Swan. Grâce aux post-faces de deux spécialistes de l'œuvre de Teilhard, Thomas M. King et Gustave Martelet, il pourra mieux saisir le rôle tenu par les femmes dans la vie et dans la pensée du savant jésuite et ainsi mieux comprendre celui de Lucile Swan.

04/2009

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Littérature française

Correspondance

Correspondance du R. P. Lacordaire et de madame Swetchine / publiée par le Cte de Falloux Date de l'édition originale : 1864 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

02/2020

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Critique littéraire

Correspondance

Gide a vingt-huit ans, Ghéon vingt-deux lors de leur rencontre en 1897. C'est le début d'une amitié fracassante. Le récit de ces rapports passionnels nous apparaît tout au long d'une correspondance qui se prolongera jusqu'à la mort de Ghéon, même si la conversion de ce dernier au catholicisme en 1915 a déjà marqué l'éloignement des deux écrivains. La présentation de J. Tipy et A. M. Moulènes, parfaitement documentée, fixe l'évolution du climat intellectuel de l'époque autour des jeunes loups de la littérature ; elle montre surtout comment Gide et Ghéon ont trouvé un moyen "merveilleux" de protéger leur adolescence et ses rêves de sensualité. Amours partagées pour de jeunes hommes, conversations, voyages en Afrique du Nord, travaux littéraires, préoccupations esthétiques, tout cela forme une sorte d'îlot secret préservé du temps, au centre duquel les deux amis se sont abrités pendant plus de vingt ans, semblables à deux collégiens éblouis qui n'auront jamais de comptes à rendre à personne.

05/1976

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Ouvrages généraux

Correspondance

Hector Berlioz est un compositeur, chef d'orchestre, critique musical et écrivain français, né le 11 décembre 1803 à La Côte-Saint-André et mort le 8 mars 1869 à Paris. Il y a, dans l'humanité, certains êtres doués d'une sensibilité particulière, qui n'éprouvent rien de la même façon ni au même degré que les autres, et pour qui l'exception devient la règle. Chez eux, les particularités de nature expliquent celles de leur vie, laquelle, à son tour, explique celle de leur destinée. Or ce sont les exceptions qui mènent le monde ; et cela doit être, parce que ce sont elles qui payent de leurs luttes et de leurs souffrances la lumière et le mouvement de l'humanité.

01/2023

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Beaux arts

Correspondance

Dès 1891, Pierre Bonnard et Edouard Vuillard commencent à s'écrire, peu après leur rencontre dans les ateliers de l'académie Julian et de l'Ecole des beaux-arts. Ce sont d'abord les lettres de jeunes artistes heureux de partager leurs découvertes, s'informant de tout, se renseignant sur tout, métier, amis, expositions. Puis, au fil des ans, les lettres et les cartes échangées entre Bonnard l'itinérant, souvent éloigné de Paris, et Vuillard le sédentaire deviennent surtout les petites bornes d'une affection indéfectible, dont elles jalonnent le cours. La rencontre de Bonnard et de Vuillard s'est faite au sein d'un groupe d'artistes débutants, élèves des mêmes écoles, avec qui ils restent très unis, Paul Sérusier, Maurice Denis, Ker-Xavier Roussel, Paul Ranson, René Piot, Henri-Gabriel Ibels. Leur admiration va à l'œuvre de Gauguin, dont ils se sont proclamés, sous l'égide de Sérusier, les " nabis ", c'est-à-dire, en hébreu, les prophètes. Bonnard et Vuillard se découvrent la même indépendance dans la réflexion personnelle, la même sincérité. Ils vénèrent Mallarmé, dont ils ont compris l'aristocratique visée supérieure. Leur intelligence s'accompagne d'une même pudeur. De là cet incomparable respect qu'ils ont l'un pour l'autre dans ce qu'ils savent ou devinent l'un de l'autre. La vie de Vuillard s'achève en juin 1940. Du Cannet, Bonnard écrit simplement à Roussel, leur plus ancien et plus proche ami commun : " Comme cette mort de Vuillard a resserré les liens qui nous unissaient tous, ses vieux camarades. Eloigné comme je suis, je crois par moments que ce n'est pas vrai et que je vais revoir son sourire dans sa barbe blanche... "

04/2001

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Pléiades

Correspondance

Cet index (des noms de personnes, de personnages et de lieux, et des titres d'oeuvres) prend en compte les cinq volumes de la Correspondance de Flaubert publiés dans la Bibliothèque de la Pléiade.

11/2007

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Beaux arts

Correspondance

Un tiers de cette Correspondance de Paul Cézanne est constituée de lettres à Emile Zola, avec certaines missives de ce dernier. L'échange, qui s'étoile de poèmes du peintre et de considérations sur l'art et la littérature, cesse quand Cézanne se reconnaît dans le Claude Lantier de l'Œuvre ... L'éventail des autres destinataire est considérable : les peintres Pissarro et Bernard, le marchand Ambroise Vollard, de jeunes artistes, des critiques, sa famille, etc. Cézanne se montre tour à tour affectueux, attentif, furieux ; toujours solitaire, loin des théoriciens, fidèle à la nature, à la sensation. Peu avant sa mort, il avouait de " lents progrès " ! Ce recueil ouvre à l'essence de l'artiste : un homme dédaigneux de son génie, et qui se contente de le pratiquer, avec acharnement. " Je vais au paysage tous les jours. "

06/2006

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Histoire internationale

Correspondance

Frère et soeur par l’esprit, mais souvent radicalement opposés par leur idées, Hannah Arendt et Gershom Scholem ne cessèrent, plus de vingt années durant, d’échanger des lettres chargées de passion intellectuelle entre New York et Jérusalem. Cette correspondance témoigne d'abord avec éclat des débats qui enflammèrent les intellectuels juifs (et pas seulement eux) après la Shoah : les Juifs doivent-ils former un État distinct fondé sur sa judéité ? Doivent-ils au contraire s’assimiler dans les pays de la diaspora ? Scholem soutint la première option, Arendt la seconde. Entre 1939 et 1963, le kabbaliste et la philosophe confrontent leurs opinions, profondément opposées, sur la judéité, le sionisme et l’attitude que doit adopter le peuple juif après la Shoah, échangent, parfois brutalement, leurs points de vue sur l’actualité politique, leurs écrits respectifs, mais aussi le destin des Juifs. Un débat passionné qui s'achèvera sur une rupture violente, Scholem traitant finalement Arendt de "mauvaise juive" pour la façon dont elle avait rendu compte, dans la presse américaine, du procès Eichman (l'édition critique est remarquablement réalisée).

10/2012

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Critique littéraire

Correspondance

Paris. Début des années 1920. Deux jeunes hommes se rencontrent : Michel Leiris et Jacques Baron, tous deux poètes. Ils aiment les boissons alcoolisées, les boîtes de nuit de Montmartre et de Montparnasse, les femmes et le cinéma, tout ce qui affiche le charme d'une aventure. " Ensemble, de lieux communs en lieux mal famés ", ils errent dans Paris, alors bureau de toutes les extravagances. Ils écrivent des textes propres à effrayer les gardiens de l'Ordre littéraire et de l'Ordre tout court. Tous deux se tiennent auprès d'André Breton lorsque s'inaugure la geste surréaliste. L'un d'eux part au service militaire en Algérie. Débute alors une correspondance qui se prolongera toute la vie et à travers laquelle le surréalisme scintille de tous ses éclats, entre éblouissement et fureur. À lire Jacques Baron, on découvre ainsi, dans le sillage de La Revue marxiste et de La Critique sociale, la pensée dissidente des gauches communistes oppositionnelles. À suivre Michel Leiris parcourant L'Afrique fantôme, on appréhende un épisode crucial de l'ethnographie française. Au jour le jour, se tisse la trame de tous les noms du surréalisme et de ses environs : Breton, Aragon, Masson, Artaud, Tzara, Prévert ou Queneau... - de toutes les rencontres qui font le milieu de l'avant-garde artistique, intellectuelle et politique de l'époque : Daniel-Henry Kahnweiler, Georges Bataille ou Boris Souvarine. Aventure d'une vie d'homme à travers les mots, aventure des mots à travers une vie d'homme, cette correspondance inédite est également à recevoir comme une ultime tentative d'épuisement du " pour-soi documenté " à partir duquel l'oeuvre autobiographique de Michel Leiris s'est nourrie.

04/2013