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Philippe Beaussant décès

Extraits

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Critique littéraire

Discours de réception de Philippe Beaussant à l'Académie française et réponse de Pierre Rosenberg

Discours de réception de Philippe Beaussant à l'Académie française et réponse de Pierre Rosenberg précédés des allocutions prononcées lors de sa remise d'épée d'académicien à Philippe Beaussant le 21 octobre 2008 à l'Opéra-Comique.

01/2009

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Policiers

Avis de décès

18 avril 1984. Une série de meurtres inexpliqués dans la ville de Chengdu, incite la police à mettre sur pied une unité spéciale, la 4/18. Parmi ses membres, Zheng Haoming, un flic d'élite et Pei Tao, major de l'académie de police. Echouant à trouver le coupable, l'unité est dissoute. Vingt-deux ans plus tard, Zheng Haoming est toujours obsédé par cette affaire. Mais au moment où il pense enfin tenir un indice majeur, il est assassiné. L'Unité 4/18 renaît alors de ses cendres. C'est le début d'un jeu du chat et de la souris avec un tueur aussi intelligent qu'insaisissable. Ce premier tome d'une trilogie consacrée à la police de Chengdu est un véritable phénomène éditorial et à sa lecture, on comprend vite pourquoi. Une ambiance à la Seven, un tueur digne de Keyser Söze dans Usual Suspect... Si Zhou Haohui emprunte toutes les figures traditionnelles du thriller dans le premier tome de sa trilogie, c'est pour mieux les subvertir et déjouer les conclusions trop hâtives du lecteur. Il nous offre, en outre, un portrait de la société chinoise contemporaine inattendu et passionnant.

06/2019

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Policiers

Art et décès

Silence, on tue ! C'est sur un plateau de cinéma que la plus sympathique bande de loosers du 36 Quai des Orfèvres fait son come-back, avec toujours à sa tête la célèbre commissaire Anne Capestan, obligée d'interrompre son congé parental pour sauver une ex-collègue. La Capitaine Eva Rosière, qui se consacre désormais à sa carrière de scénariste, est accusée du meurtre d'un réalisateur, retrouvé un couteau entre les deux omoplates, défoncé à la kétamine ! Eva avait, il est vrai, juré de le tuer... Le Cluedo peut commencer. Sa gamine sous le bras, Anne Capestan est prête. Après le succès de Poulets grillés (prix des lecteurs du Livre de Poche) et de Rester groupés, Sophie Hénaff poursuit sa série désopilante et savoureuse. On en redemande !

03/2019

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Musique, danse

Vous avez dit baroque ? Musique du passé, pratiques d'aujourd'hui

La musique baroque a désormais conquis son public, un public étonnamment large et divers : et c'est un autre aspect, non moins curieux, et non moins inexplicable, de sa réusurrection, où se croisent pyschologie, sociologie, et quelques autres domaines des sciences humaines. Pourquoi aime-t-on tellement cette musique ? Pourquoi une telle demande ? Philippe Beaussant, dans cette nouvelle édition de son livre paru chez Actes Sud en 1988, complète sa réflexion sur le renouveau du baroque, dont il fut l'un des principaux artisans, par une analyse de son succès... En atteste, avec Tous les matins du monde, l'intrusion de la viole de gambe dans le paysage audiovisuel français. Mais loin de crier triomphe, l'auteur interroge l'avenir, ouvre des perspectives, pose de nouvelles questions. D'où il ressort que le baroque pourrait bien cesser d'être une mode pour continuer de gagner la place qui lui revient dans le patrimoine musical et artistique.

04/1994

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Littérature française (poches)

Le Rendez-vous de Venise

Les femmes n'étaient pas absentes de la pensée de mon austère vieil oncle. Il les aimait. Je le sais : il était intarissable quand il parlait d'elles. Mais c'étaient toujours des femmes peintes, des tableaux, des portraits... Alors, qui était cette Judith dont il parlait avec tant d'amour et de regret dans le carnet que j'avais découvert après sa mort ? Et lui, qui était-il en vérité ? N'était-ce que l'historien d'art érudit et admiré que j'avais cru connaître ? Et moi, qu'est-ce que je deviens, quand une femme déboule dans ma vie, et qu'elle n'est pas un tableau ? Ph. B.

06/2005

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Théâtre

La malscène

Ce livre est un livre de colère. On nous casse le théâtre. On nous casse l'opéra. La mise en scène est devenue totalitaire et le metteur en scène un dictateur. Ses fantasmes (comme tout dictateur, il en est bourré) ont le devoir de s'imposer à tous ceux qui regardent comme à ceux qui jouent, mais plus particulièrement à l'œuvre. Pourquoi ? La faute à qui ? Faut-il à tout prix transformer l'œuvre pour lui faire dire ce qu'on veut ? A-t-on le droit d'ajouter deux scènes à Roméo et Juliette pour que Shakespeare ait (enfin !) un message politique à transmettre ? D'ajouter du sang, de l'urine, du viol et du massacre à Marivaux pour démontrer qu'il est le précurseur de Sade ? Faut-il déguiser les personnages, les habiller en complet-veston ou en sacs-poubelle pour que nous comprenions que l'œuvre nous concerne ? Le Paradoxe du comédien de Diderot est-il toujours vrai ? Faut-il y ajouter un Paradoxe du spectateur ? Et un Paradoxe du musicien, puisque, à mesure que le temps passe, les musiciens restituent avec de plus en plus de fidélité les chefs-d'œuvre de l'opéra, exactement au moment où les metteurs en scène s'acharnent à les défigurer. Mais depuis peu, le public se révolte, à l'opéra surtout. On ovationne les musiciens, on siffle les malfaisants qui polluent la scène à coups de millions d'euros. Vont-ils comprendre ? Pas sûr. Alors il faut gueuler plus fort. Le public a toujours raison.

10/2005

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Littérature française (poches)

Le Roi-soleil se lève aussi

«Le XVIIe siècle n'est pas ce que l'on croit et la jeunesse de Louis XIV non plus. Il n'est pas une page de ce livre où l'on ne soit amené à se poser des questions qui se ramèneront toujours à cette unique interrogation : quel est chez un homme du XVIIe siècle le rapport entre sa personne et sa fonction ? Qu'est-ce qu'un roi ? Comment est-on roi ? Qui êtes-vous quand votre père vous demande : «Comment vous nommez-vous ?», et que vous répondez à l'âge de quatre ans : «Je m'appelle Louis Quatorze» ? Et qu'en outre le père répond : «Pas encore mon fils, pas encore» ? Essayons de suivre instant après instant ce que pouvait être une journée du Roi-Soleil. Nous le prenons à son réveil, et nous l'accompagnons jusqu'à son entrée dans les songes de sa nuit, puisqu'il rêve comme tout homme et que nous savons même par le Journal de ses médecins qu'il a des cauchemars.» Philippe Beaussant.

08/2015

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Beaux arts

Le Ballet des singes et des autruches

Le 14 décembre 1645, Louis XIV, tout juste âgé de sept ans, assiste à la représentation du premier opéra joué en France, La Finta Pazza (" la folle feinte") de Francesco Sacrati. L'enfant se fascine pour les ballets de singes, d'autruches, d'ours, d'indiens et de perroquets qui rythment les intermèdes. On peut même supposer qu'il colorie, avec une maladroite application, la suite de gravures qu'en tire, pour commémorer ces chorégraphies, Valerio Spada. Une dizaine d'années plus tard, le jeune vainqueur de la Fronde danse devant sa cour les ballets d'un autre opéra, Les Noces de Thétis et Pélée. Il s'y grime en Apollon, en dryade, en élève de Chiron, en courtisan et en allégorie de la Guerre. Dans leur contingence apparente, ces deux événements se recoupent en plusieurs points : outre d'impliquer la figure du roi et sa passion du spectacle, d'appartenir l'un et l'autre aux premières décennies d'une nouvelle forme d'art, ils furent l'objet de scénographies stupéfiantes, dues au même " Grand Magicien ", virtuose des nuées, des métamorphoses, des perspectives confondantes, des changements à vue : Giacomo Torelli. Ils représentent la Merveille Baroque à son apogée. L'album de La Finta Pazza est aujourd'hui l'un des joyaux du Fonds Jacques Doucet, conservés à l'Institut national d'histoire de l'art, et il est ici reproduit pour la première fois en fac-similé dans sa totalité. Il est complété d'un choix de planches représentant les décors de Torelli pour Les Noces de Thétis et Pélée.

03/2010

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Romans historiques

Titien. Le chant du cygne

Il y a des artistes (peintres, musiciens, poètes...) qui, sur leurs vieux jours, à soixante-dix, quatre-vingts, quatre vingt-dix ans, semblent entamer une nouvelle forme de l'art dont on croyait qu'ils étaient les maîtres. Que se passe-t-il ? Une nouvelle jeunesse ? La liberté enfin, quand on n'a plus de comptes à rendre ? Ou bien au contraire la mort entrevue, l'angoisse ? Ou la foi, l'espérance ? Ou la conscience de soi, la volonté de laisser sa trace ? Lorsqu'on se trouve devant les dernières oeuvres du très vieux Titien, si angoissantes et d'une pâte si épaisse, comment faire le lien avec ce qu'on a tant aimé de lui quand il était jeune et qu'avec tant de délicatesse il nous faisait contempler la Vénus d'Urbino ? Que se passe-t-il dans l'esprit d'un peintre dont on pourrait se dire qu'il vieillit, et sous sa main dont on pourrait croire qu'elle tremble, alors qu'il semble murmurer : j'ai encore quelque chose à dire...

10/2009

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Critique littéraire

Rameau de A à Z

Savez-vous qui était le fameux Neveu ? ce qu'est un ramoneur ? quels furent les rapports de Voltaire et de Rameau ? ce qu'est un pincélié ? qui était Jélyotte ? quelle est l'intrigue des Surprises de l'Amour ? quelles beautés musicales recèle Zaïs ? Comment Rameau utilise la clarinette dans l'orchestre ? Quelle est sa théorie du Corps sonore ? Telles sont quelques-unes des questions parmi des centaines, sur et à propos de Rameau, auxquelles ce livre, conçu sous forme de dictionnaire, offre une réponse précise, documentée, et d'une lecture accessible à tous. Outre un portrait, une biographie de Rameau et divers tableaux chronologiques et annexes, cet ouvrage consacre près de cinq cents articles à l'analyse de l'intégralité de son œuvre musicale et théorique, ainsi qu'aux principaux personnages de ses opéras, aux membres de sa famille, à ses relations philosophiques, littéraires ou artistiques (chanteurs, danseurs, sculpteurs, peintres, décorateurs...), aux lieux qu'il a fréquentés, aux instruments qu'il a utilisés, aux caractéristiques des styles, des formes et des genres musicaux empruntés, en bref, à tous les composants de son univers créateur et du paysage culturel de son temps. Pour ce parcours en pays ramiste, facilité par un système de renvois d'un article à l'autre selon les thèmes abordés, Philippe Beaussant, un des meilleurs connaisseurs actuels de la musique française des XVIIe et XVIIIe siècles, s'est entouré d'une équipe d'éminents spécialistes pour chacune des disciplines abordées.

01/1999

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Musique, danse

Claudio Monteverdi

Héritier de tout le savoir musical de la Renaissance, formé à l'écriture polyphonique dans la tradition vénitienne, Monteverdi est le compositeur qui ouvre une nouvelle époque. Philippe Beaussant éclaire le cheminement du compositeur qui, de Crémone puis Mantoue à Venise, d'une cour ducale fastueuse à la Sérénissime République, a opéré dans la musique cette mutation de sensibilité capitale, perceptible dans tous les domaines artistiques, littéraires et philosophiques, qu'on a appelée le baroque. S'affranchissant de la perfection polyphonique, Monteverdi fait advenir, par l'accent mis sur la compréhension du texte - celui des poètes les plus illustres de son temps, choisis avec une remarquable sûreté -, une expressivité qui sera dorénavant portée par une voix seule. Le nouveau langage qui se dégage ainsi trouvera dans l'opéra, avec l'Orfeo comme acte fondateur, un développement appelé à une riche postérité.

01/2003

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Musique, danse

Christine de Suède et la musique

Christine de Suède est l'un des personnages les plus surprenants de tout le XVIIe siècle, qui n'en manque pas. Reine à six ans, elle abdique à vingt-quatre, se convertit au catholicisme, se fixe à Rome. Elle n'a cessé, en toutes circonstances, dans sa vie trépidante de jeune reine puis de reine sans royaume, puis dans son rôle de padrona di Roma vieillissante, de déconcerter ses contemporains, puis les historiens, les romanciers et les gens de théâtre. Elle parlait dix langues, s'habillait en homme et disait ce qui lui passait par la tête. Elle a aimé tous les arts, mais la musique plus que tout. Ouvrir la première salle d'opéra public à Rome, demander à Corelli, à soixante ans, de lui donner des leçons de violon, à Stradella de composer la musique d'un mini-opéra sur un livret de sa main, faire venir Descartes à Stockholm et lui faire écrire le scénario d'un ballet - qui a fait cela ? Il a semblé à Philippe Beaussant que la musique était le plus juste témoin de ce que fut cette femme étonnante : la succession même des oeuvres qu'elle a aimées, qu'elle a voulues, constitue un portrait en musique, plus vrai que tout ce qu'on a pu dire d'elle.

11/2014

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Littérature française

Où en étais-je ?

Quand je lève les yeux au-dessus de ma feuille de papier, par la fenêtre au-dessus de ma table de travail, je vois tout. Il ne se passe d'ailleurs pas grand-chose sur la place de mon village. Mais enfin, les gens qui passent, le voisin sur son tracteur, les amoureux sur le banc de l'abribus, cela me distrait. Où en étais-je ? Il arrive que ce que j'écrivais et ce que j'aperçois se mêlent et vous allez voir que cela peut me mener loin. Autant vous l'avouer tout de suite : si je travaille à ce roman c'est parce qu'un jour ce que j'ai vu et ce que j'ai écrit se sont mélangés jusqu'à ce que je ne puisse plus m'en dépêtrer moi-même. Je ne sais plus ce que j'ai inventé. Peut-être rien. Peut-être tout. Je ne sais pas. Allons, au travail... Où en étais-je ? Mais allez donc savoir comment cela finira. Quelquefois j'ai peur.

10/2008

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Littérature française

Versailles, Opéra

L'homme baroque est celui pour qui l'être et le paraître se confondent, on est ce qu'on paraît. Le plus grand homme de ce temps est celui dont le spectacle est le plus grand : c'est donc Louis XIV, et il est juste que ce siècle porte son nom. À ce spectacle, il faut un décor : Louis XIV a conçu Versailles pour l'opéra-ballet quotidien joué par lui-même, entouré de ses figurants. De la Fête de Vaux, où Fouquet provoque le roi en donnant en dehors de lui le modèle du spectacle, aux Plaisirs de l'Îsle enchantée où Louis XIV le récupère et l'amplifie, jusqu'à l'opéra de Lully où la Cour se regarde elle-même comme dans un miroir sublimant, Philippe Beaussant nous suggère l'élaboration de cet univers théâtral, qui scandalise celui pour qui le paraître et l'être ne se confondent pas, et qui en 1789 mettra fin à la représentation.

11/1992

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Littérature française

La belle au bois

Trop de rêves ont flotté en elle : elle a dormi tellement plus longtemps qu'elle n'a vécu, qu'aucune figure, aucun nom, aucun objet ne peut plus remonter jusqu'à sa mémoire. Mais elle ne se rappelle pas non plus ses rêves. Quel homme, quel amant a jamais pu, comme lui, contempler pour la première fois le visage de celle qu'il va aimer, alors qu'elle a les yeux fermés ? C'est pourquoi le désir du Prince s'adressera toujours à cette beauté désertée, à cette absence irrémédiable, à cette Belle aux yeux clos qu'il a trouvée un jour dans son château perdu. Et c'est pourquoi la Belle ne saura jamais quel rêve elle poursuit en regardant son Prince.

01/1990

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Littérature française

L'archéologue

Combien de temps l'archéologue a-t-il encore à vivre ? Etendu sur la terrasse, face au Nil, il parle. Il parle de lui-même, de la vie, de la mort, de quelques personnages qui ont traversé sa vie aux quatre coins des vieux continents où il a travaillé à reconstruire les temples séculaires : un vieux Nubien, un conteur cambodgien, un musicien allemand à Bali, une femme, jadis, près d'une église romane. Il parle de musique aussi : celle d'Orient, celle d'Occident, celles d'autrefois dont les lignes doublent celles des architectures et dont les vibrations lui font pénétrer des mondes révolus ou lointains. Car l'archéologue réunit en lui-même tout l'espace des continents et tout le temps des civilisations : et mieux que personne il sait que, comme lui-même, elles sont mortelles. Mais de qui parle-t-il : de lui, ou d'elles ?

11/1987

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Littérature française

Le décès de Frenchie

Il arrive que soient projetés dans l'existence des êtres destinés à la souffrance. Maladroits, sans défense, fragiles face à un monde impitoyable et indifférent, méprisés de leurs proches, ils commettent parfois des erreurs aux conséquences irrémédiables. Frenchie, 18 ans, est un de ces jeunes hommes martyrisés par la vie. Humilié et maltraité par un père indifférent et une belle-mère acariâtre, il est malgré lui entraîné dans les manigances de son père pour détruire sa mère biologique, manigances qui auront des répercussions tragiques. Le décès de Frenchie est un roman basé sur des faits réels, un drame de moeurs trop commun, qui met aux prises un jeune homme avec un monde moderne dépourvu de morale.

07/2023

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Théâtre

Le décès d'un grand

Ekonda : Vivants ou morts, ils adorent qu'il y ait toujours du folklore lors des événements qui les concernent. Et c'est dans cette logique que s'est inscrite la levée du corps du grand Nsa à laquelle je viens de prendre part : il y a eu des messes folkloriques à la morgue et à la basilique pour que son âme aille directement au ciel ; il a été organisé en son honneur, de la maniére la plus tapageuse du monde, des tours folkloriques avec des véhicules de toutes marques dans les rues et ruelles de la capitale. Vous comprenez donc déjà ce qui justifie le retard de l'arrivée du corps ici. Des voix : C'est clair ! Dans un style simple et précis, l'auteur, tout en restant objectif et pragmatique, traite du déroulement des obsèques d'une personnalité importante de la République. Les scènes se déroulent dans l'univers culturel d'une des tribus les plus nombreuses du Cameroun : la tribu beti.

11/2018

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Littérature française (poches)

Philippe Sauveur

Un bruit a longtemps circulé : Ramon Fernandez aurait écrit un roman dont le personnage principal est homosexuel, fait très rare dans la littérature du début du XXe siècle, et surtout de la part d'un auteur (passant pour) hétérosexuel. Ce Philippe Sauveur était devenu mythique. Existait-il bel et bien ? Mais oui. Proust a même eu le manuscrit en main et l'a commenté. Dans Ramon, son fils Dominique Fernandez raconte les curieuses circonstances dans lesquelles ce manuscrit confidentiel, et que l'on croyait perdu, a été retrouvé. C'est lui qu'on lira ici, dans ses trois versions successives.

11/2012

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Histoire internationale

Philippe Guillon

Philippe Guillon Date de l'édition originale : 1888 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

10/2020

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BD tout public

Philippe Auguste

Philippe Auguste est l'un des monarques les plus connus et admirés de la France du Moyen Age, en raison non seulement de sa longévité sur le trône, mais aussi des importantes conquêtes territoriales qui lui ont permis d'affermir le pouvoir royal ainsi que de la victoire lors de la célèbre bataille de Bouvines en 1214. Mais s'il laisse cette image prestigieuse forgée par les chroniqueurs capétiens, son règne, débuté à l'ombre des rois anglais, dont Richard Coeur de Lion, fut aussi marqué par des revers et des difficultés.

11/2018

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Critique littéraire

Philippe Sollers

Exception telle est la règle en art et en littérature. Philippe Sollers

10/1992

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Critique littéraire

Philippe Soupault

" Poète, vagabond. Voyageur. Contestataire ", Philippe Soupault (1897-1990), fondateur du mouvement surréaliste avec André Breton et Louis Aragon, a vécu en marge, à dessein et par inadvertance. A dessein, il s'est tenu à l'écart des projecteurs, n'aimant ni l'idée ni les servitudes de la gloire. Et c'est par inadvertance qu'il est resté dans l'ombre : trop occupé à vivre, il a oublié de préparer sa postérité... Auteur avec Breton, en 1919, des Champs magnétiques, un des livres les plus marquants du XXe siècle, il est avant tout poète. Mais c'est aussi un romancier de talent (du Bon Apôtre aux Dernières Nuits de Paris), et un critique prolifique, inclassable. Editeur, journaliste à Paris-Soir et à L'Excelsior, directeur de Radio-Tunis, producteur à Radio-France, sa vie professionnelle est variée et passionnante, marquée par de nombreux voyages, de multiples rencontres. Proche de la résistance gaulliste, il connaît les geôles vichystes à Tunis. Considéré comme l'un des plus authentiques écrivains de la littérature française, on le retrouve en 1944 professeur dans une université chic de la côte Est des Etats-Unis. Sa vie, retracée ici à travers son oeuvre et de très nombreux inédits, suit les soubresauts littéraires et politiques du siècle, du mouvement dada aux errances du surréalisme, de la montée du nazisme en Allemagne à la dictature du gouvernement de Vichy, de la création de l'URSS à la décolonisation. De Paris à Mexico, de Tunis à New York en passant par Berlin, Prague et Rio de Janeiro, c'est une longue vie pleine de poèmes et de traversées, cherchant sans cesse un difficile équilibre entre l'écriture, les amitiés et les amours.

04/2010

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Histoire de France

LOUIS-PHILIPPE

Humilié, comme tous ceux de sa lignée, par les Bourbons, critiqué, puis menacé durant la Révolution, éternel candidat au moindre trône vacant d'Europe, opportuniste ou passant pour tel (il fut quasi jacobin dans sa jeunesse et finit sa vie en monarque autoritaire chassé par une émeute), moqué par ses adversaires politiques des deux bords au cours de son règne, Louis-Philippe a laissé dans la mémoire des Français une image ambiguë et contradictoire. Par surcroît, ce n'est que depuis peu de temps que sont accessibles aux historiens les archives permettant d'éclairer sa figure de façon définitive. Guy Antonetti est le premier d'entre eux. Qui était donc le dernier roi sous lequel les Français ont accepté de vivre ? Faudrait-il, comme on le fait souvent des personnages mal connus, le statufier, le créditer d'avoir fait avancer la démocratie libéra-le et d'avoir donné au pays près de vingt ans de stabilité ? Certes non. Si son règne ne fut pas le désastre que l'on a dit et si nombre de ré-formes positives portent son empreinte propre, il est clair que Louis-Philippe a échoué. La monarchie issue des Trois Glorieuses était à ses yeux d'une perfection indépassable. Il était convaincu que le choix fait alors - le "juste milieu" entre l'absolutisme de l'Ancien Régime et l'anarchie jacobine , garanti par la charte 1814 révisée, était le seul possible. Il se prenait pour un homme de son temps, alors qu'il n'était au fond qu'une figure éminente de cette aristocratie éclairée du xviiie siècle qui se rallia au tiers état en juin 89 en rêvant de transformer la monarchie en une royauté constitutionnelle on connaît la suite. Rejetant la leçon, Louis-Philippe ne sut pas évoluer, en depit d'une in-telligence et d'un courage évidents. La même insurrection qui l'avait mis sur le trône en juillet 1830 le balaya en quelques jours en février 1848. Né en 1773, il prolonge, au siècle de la vapeur, l'époque des Lumières. N'a-t-il pas, enfant, croisé Voltaire, lequel avait vingt ans en 1715 et n'a-t-il pas dîné avec Robespierre et avec Washington, mais son père n'a-t-il pas été l'homme le plus riche du royaume, et n'était-il pas lui-même quatre fois l'arrière-petit-fils de Louis XIV ? Louis-Philippe a voulu être roi, un vrai roi, un grand roi. Il a seulement oublié que la France ne voulait plus de roi du tout, ni petit ni grand. Professeur à l'université de Paris II, Guy Antonetti, agrégé de droit, est historien du droit, spécialiste des questions financières et économiques.

10/1994

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Cinéma

Philippe Torreton

Pour beaucoup, les histoires sont écrites. Plus rares sont ceux qui réinventent leur destin. Philippe Torreton est de ceux-là. L'enfant né au milieu des années soixante à Rouen, d'une mère institutrice et d'un père employé d'une station-service, est un jour devenu le grand comédien que nous connaissons. Au cours de sa jeunesse, le collégien se montre plutôt timide, réservé. L'inscrire à un stage de théâtre organisé par son établissement scolaire l'aiderait peut-être à se désinhiber... L'expérience se révèle déterminante, une ferveur dévorante s'empare de l'adolescent, ne le quittera plus. Cet ouvrage est agrémenté d'entretiens exclusifs, le comédien se livre en toute simplicité et dévoile comment le gamin qui n'osait envisager une carrière artistique, s'est retrouvé littéralement happé par le souffle de la passion puis propulsé dans la spirale d'une irrésistible ascension. En 1987, Philippe Torreton passe le concours d'entrée du Conservatoire national supérieur d'art dramatique. Il va fréquenter les classes de Catherine Hiegel et Daniel Mesguich. En 1990, il entre à la Comédie Française comme pensionnaire. Il en devient sociétaire en 1994. Mais comment retracer les débuts de la carrière de l'acteur normand sans évoquer sa rencontre avec Bertrand Tavernier ? Cette collaboration avec l'immense metteur en scène contribuera à la naissance de sa carrière cinématographique. Philippe Torreton recevra le César du meilleur acteur pour son rôle dans Capitaine Conan en 1997. Quand on demande au comédien quelles sont les personnalités qui l'ont le plus marqué, il hésite, elles sont si nombreuses ! Après une brève réflexion, le quinquagénaire confie : " Je pense à Bob Villette de la Compagnie errante, à mes professeurs au Conservatoire puis au Français. A Daniel Mesguich mais aussi à Antoine Vitez qui m'a engagé à la Comédie Française. A Bertrand Tavernier pour le cinéma et sans doute à Jeanne Moreau, Claude Rich et Jean-Claude Brialy pour les acteurs... " Philippe Torreton porte un regard sur son époque mais se confie également sur ses hobbies, ses projets, ses espoirs... Un artiste dont le talent n'a d'égal que l'humilité. Un homme capable de relever tous les défis, celui de passer du rôle de Cyrano à celui de Napoléon, de Robert III d'Artois dans les Rois maudits à celui d'Hamlet de Shakespeare, un comédien sans frontières qui n'a pas fini de nous étonner !

02/2019

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Histoire internationale

Philippe II

Philippe II incarne l'Espagne au faîte de sa puissance. Son père Charles Quint lui a légué les royaumes de Castille et d'Aragon, une grande partie de l'Italie, la Franche-Comté, les Pays-Bas et, au-delà des océans, l'Amérique, source inépuisable de richesses. Pendant cinquante ans, il maintient et accroît cet héritage. Roi Catholique, champion de la Contre-Réforme, il lance à l'assaut du monde ses armées et ses flottes, ne craignant pas de s'attaquer au pape, à la France, à l'Angleterre . Son frère don Juan est victorieux du Turc à Lépante. Le duc d'Albe s'empare du Portugal et Alexandre Farnèse restaure son pouvoir aux Pays-Bas. A ses sujets il impose une loi de fer. L'Inquisition allume ses bûchers. Les morisques sont déportés. Un tribunal de sang est instauré dans les Flandres. La répression s'abat sur l'Aragon. Mais l'heure des revers a sonné. Les éléments déchaînés dispersent l'Invincible Armada, Henri IV chasse à jamais les Espagnols de France. Homme de cabinet, penché nuit et jour sur ses dossiers, Philippe II assume pleinement la responsabilité de sa politique. Jugeant de tout, il n'hésite pas devant des mesures extrêmes, comme l'incarcération de son fils dément, don Carlos. La légende noire s'empare alors de son personnage. Et pourtant la personnalité du roi a bien d'autres facettes. Sa vie privée révèle des aspects attachants. Son humanité s'exprime dans le goût de la nature et l'amour des arts. Son règne qu'illustrent de grands peintres, Titien, Greco, célébré par un Lope de Vega et un Cervantes, inaugure le Siècle d'Or de la civilisation espagnole. Le palais-monastère de l'Escurial, huitième merveille du monde, en est le reflet prestigieux.

12/1996

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Histoire de France

Philippe Henriot

Il se rêvait poète ou écrivain, admirait Flaubert et Anatole France, et chassait les papillons qu'il collectionnait avec passion... Et pourtant, de Philippe Henriot, l'Histoire retiendra qu'il a été le plus ardent et le plus célèbre propagandiste de Vichy, le "Goebbels français", comme l'avaient baptisé les dignitaires nazis. Mais comment devient-on Philippe Henriot ? Comment le catholicisme français peut-il parfois nourrir de tels dévoiements, qui conduisent à la trahison même de son pays ? L'historien Christian Delporte retrace le parcours de celui qui, au faîte de sa carrière, était devenu bien plus que le chroniqueur incontournable de Radio-Paris, tribun insatiable exhortant chaque jour les Français à la soumission devant l'occupant. Dans un livre soigné, qui vient rompre avec les clichés, Christian Delporte retrace le parcours du troisième homme fort de Vichy en s'appuyant sur des archives inédites. Parmi celles-ci, les rapports des RG nuancent considérablement son influence sur ses compatriotes, en particulier auprès des ouvriers et des paysans. Ministre de la Propagande en 1944, Philippe Henriot mena sans répit la "guerre des ondes" contre Radio-Londres, l'antenne française mise à disposition de la Résistance par la BBC, précipitant sa mort sous les balles d'un "commando" ordonné depuis Londres...

01/2018

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Monographies

Philippe Cognée

Philippe Cognée (né en 1957) est un peintre français. C'est l'un des artistes de sa génération reconnu pour avoir donné une nouvelle impulsion nouvelle à la peinture, médium décrié dans le milieu institutionnel français durant les années 80. Il a développé une technique qui lui est propre et qui a pour objectif de créer un effet de ''floutage et amélioration'' de l'image : elle consiste notamment à recouvrir la peinture d'un film plastique sur lequel un fer à repasser chauffe la cire pour la liquéfier, étalant et déformant les formes. Le film plastique, lorsqu'il est décollé, produit à certains endroits des manques dus à l'arrachage de la couche picturale. L'image semble alors piégée sous une surface glacée. Sa technique lui permet de transcender la banalité quotidienne, qui devient mystérieuse en perdant le sujet dans le flou.

03/2023

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Critique littéraire

Louis-Philippe Dalembert

Avec huit romans en français et un en créole publiés à ce jour, auxquels s'ajoutent plusieurs recueils de poésie (le premier publié chez L'Harmattan en 1989), Louis-Philippe Dalembert, romancier et poète, venu d'Haiti, a imposé un style propre, mêlant à la poésie et à l'humour une profonde foi dam l'homme. Un volume collectif, rassemblant une douzaine de contributions, lui rend un premier hommage en alliant thématique et chronologie, monographies et perspectives de synthèse. Deux thèmes majeurs, le vagabondage, géographique, mais aussi existentiel et poétique, et les perspectives humanistes orientent les lectures qui privilégient certains romans : L'Autre Face de la mer, Rue du Faubourg Saint-Denis et Avant que les ombres s'effacent. Mais la part, relativement peu connue, de sa production en créole est justement réévaluée. Dans cette optique, Dalembert illustre superbement, à sa manière, ce processus de créolisation généralisée qui a inspiré Edouard Glissant et, plus personnellement, ce qu'il a identifié comme " besoin de poésie ". Si la libre jouissance de l'espace est l'un des traits de son écriture, on ne saurait oublier qu'elle coexiste avec une dynamique d'ordre moral mais aussi poétique, une avancée très personnelle, un itinéraire. Au long de ]'oeuvre de Dalembert, s'impose cette part d'humain, cette foi en l'homme dans ce qui est, en lui, le plus significatif et difficile : la fraternité et l'adhésion à une certaine idée de progrès. Parallèlement, la thématique haitienne évolue : elle se métamorphose, s'universalise et le dernier roman, Avant que les ombres s'effacent, est un bel exemple de cette tendance nouvelle. L'univers romanesque, parti d'une réalité insulaire caraibe, s'ouvre à l'espace " américain ", dialogue avec l'Europe — la France, l'Italie —, retrouve l'Afrique et, dans le temps même où il s'amplifie, écriture de l'histoire et écriture fictionnelle s'épaulent, s'interpellent et s'éclairent mutuellement. En proposant un pari exemplaire sur l'homme, en offrant, par le travail sur la langue, une étonnante maîtrise du monde dans lequel il a été donné à l'homme de vivre, Louis-Philippe Dalembert n'est pas seulement un classique " pour demain ", mais aussi pour aujourd'hui. Ici et maintenant.

11/2018

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BD tout public

Philippe le Bel

Philippe IV de France, dit Philippe le Bel ou le " roi de fer ", fils de Philippe III de France et de sa première épouse Isabelle d'Aragon, fut roi de France de 1285 à 1314. Derrière la légende du procès des Templiers et des rois maudits se cache un roi silencieux, secret et éminemment politique. Et les " affaires " qui émaillent cette époque suscitent les questions : Pourquoi le Temple ? Pourquoi la dévaluation ? Pourquoi ce conflit avec le Pape ? De l'étude de ces presque 30 ans de règne émerge finalement une volonté constante et tendue vers un but unique : la grandeur du royaume de France.

03/2014