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Prix Bouygues Telecom

Extraits

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Littérature française

Censurée. L'enfer France Télécom

En 1990 France Télécom amorce son processus de restructuration, première marche vers la privatisation. Michèle a atteint le grade d'Inspectrice Principale dans l'entreprise. Elle présente le double handicap d'être une femme cadre dans une hiérarchie très masculinisée, et de gérer des services sociaux appelés à disparaître. Dans l'entreprise on gomme l'humain décrété non productif et coûteux, au profit de la rentabilité. Un protocole de "Schémas de courbes de deuil" institué au mépris de toute humanité est censé pousser sans douleur, les indésirables vers la sortie... Michèle Arnaud, entrée en écriture pour survivre, témoigne de ce procédé d'éviction qui a conduit certains de ses anciens collègues au suicide. L'ironie douce-amère qui imprègne le récit en facilite la lecture, sans jamais masquer le poids de la souffrance au travail et sa répercussion sur le déroulement de la vie de l'auteure.

04/2020

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Littérature française

Pendu au téléphone

Au-delà du corporatisme, un ancien lignard de France Télécom s'exprime. Acteur de l'évolution des télécoms, témoin directe du malaise qui avait touché France Télécom avec sa vague de suicides, il raconte son histoire, ses rencontres et les profondes mutations de cette ancienne administration. Conseiller hygiène sécurité et condition de travail, il a connu les difficultés liées au travail et celles qui peuvent amener au suicide dans une entreprise qui a oublié qu'au-delà de la technique, il y a des hommes qui ont besoin de communiquer.

02/2019

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Critique littéraire

L'atelier d'écriture. Leçons à un futur écrivain

Professeur, écrivain, animateur d'atelier d'écriture, en particulier celui de la Fondation Bouygues Telecom, Bruno Tessarech aime autant lire qu'écrire. Dans ce petit recueil bourré d'anecdotes et de citations, il nous livre les conseils simples, délicats, inspirés et précis pour vous accompagner le long de ce voyage en enfer ou au paradis que peut être l'écriture d'un roman : le choix du Je ou du Il, la patience, les bonnes interrogations, de l'usage des carnets, du rythme de l'attaque, des personnages secondaires... L'enfer d'un travail harassant, plein de doutes et d'angoisses, souvent pour une reconnaissance aléatoire. Le paradis de la création, de la liberté, de l'ouverture sur un autre monde dont vous aurez dessiné les contours. Des rituels de Jules Renard, à la trousse de dépannage d'Italo Calvino en passant par l'espièglerie brillante de Stephen King, Bruno Tessarech nous offre les crayons les plus affûtés et les gommes les plus douces pour tenter cette expérience unique. "L'enfer vous effraie ? Ne tentez pas le diable." "Le paradis vous attire, avancez vers lui avec courage !" En fin d'ouvrage, un code spécial permet d'accéder aux films des leçons d'écriture que Bruno Tessarech a donné dans le cadre de la Fondation Bouygues Telecom.

08/2015

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Romans graphiques

Alfred Nobel. Le prix de la Paix

Cet ouvrage s'adresse à tous ceux qui s'interrogent sur ce paradoxe : comment un homme, un industriel qui a fait commerce de son invention, la dynamite, a-t-il pu parallèlement créer un prix pour la Paix et lui donner son nom ? Tout le monde connaît les prix Nobel. A la fin de sa vie, après avoir fait fortune, Alfred Nobel a créé un prix décerné chaque année et pour la première fois en 1901 aux personnes les plus méritantes dans cinq disciplines : physique, chimie, littérature, médecine et action pour la paix. Ce roman graphique nous raconte le parcours étrange de cet industriel globe-trotter, inventeur de la dynamite, écartelé entre sa curiosité du monde, sa soif de sciences et ses lectures poétiques ; entre ses inventions dévastatrices et ses désirs de paix ; sa misanthropie et son aisance en public ; son immense fortune et sa vie de nomade ; ses amours déchues et ses rêves d'amour, et l'omniprésence de la mort. N'ayant pas d'héritiers directs, il a souhaité laisser une trace (et peut-être se racheter des souffrances involontaires, des morts civiles et militaires qui jonchent sa route). Une femme, Bertha von Suttner, va orienter ses réflexions et ses actions pour l'humanité, vers l'espoir d'un avenir pacifié. Les convictions d'Alfred Nobel seront confortées, et parfois bousculées, par cette influence féminine. Il en résultera un testament universel et la création des prix Nobel. Des images fortes et des textes parfois décalés engagent le lecteur à la réflexion.

10/2021

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Beaux arts

Ora. Leclercq Associés / Kaufman & Broad / Bouygues bâtiment Ile-de-France

Avant-dernier chapitre d'une importante requalification urbaine en cours à la Porte Pouchet, l'ensemble de bureaux ORA permet dès à présent d'envisager le nouvel écosystème qui se met en place dans cette zone en mutation. Ouvert sur le périphérique qui est traité comme un environnement digne d'intérêt, il faut monter sur le toit et observer le bâtiment sur toute sa longueur, pour percevoir les qualités cinétiques de sa façade. A l'intérieur, l'ensemble de l'édifice surprend par la taille et le caractère dégagé des plateaux qu'il offre, permettant un libre aménagement. L'immeuble ORA s'inscrit dans une nouvelle espèce de lieu de travail, ne redoutant pas la coexistence avec les quartiers résidentiels.

08/2019

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Physique, chimie

Réseaux et télécoms. 2e édition

Cet aide-mémoire regroupe de façon synthétique et illustrée toutes les définitions et les concepts dont un professionnel peut avoir besoin dans la pratique de son métier. Structuré en 37 thèmes regroupés en 11 parties, c'est un outil de travail précieux qui rappelle les notions théoriques indispensables et donne les clefs pour concevoir, mettre en oeuvre, maintenir et faire évoluer un ou plusieurs réseaux de communication. Cette deuxième édition est entièrement mise à jour des dernières normes et technologies.

05/2020

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Généralités

Les grands discours des Prix Nobel de la paix

Ce recueil, réalisé par l'historien Alain Frerejean, réunit les discours les plus marquants des lauréats du prix Nobel de la Paix, depuis sa création en 1901. Autant de témoignages de courage, d'engagement, de sacrifice et de persévérance. Les paroles inspirantes des héros de notre temps Le prix Nobel de la paix a d'abord été réservé à des personnalités ou des institutions qui ont consacré leur énergie à empêcher des guerres étrangères ou civiles, à y mettre un terme ou à en atténuer les désastres. C'est ainsi, par exemple, qu'il a récompensé la Croix-Rouge en 1917. Mais depuis 1953 et Albert Schweitzer, il lui arrive d'être aussi décerné à des défenseurs des droits de l'homme. En cent vingt ans d'existence, il a distingué des personnalités aussi marquantes que Henry Dunant (1901), Woodrow Wilson (1919), Martin Luther King (1964), Willy Brandt (1971), Andreï Sakharov (1975), Anouar el-Sadate et Menahem Begin (1978), Lech Walesa (1983), Elie Wiesel (1986), Mikhaïl Gorbatchev (1990), Aung San Suu Kyi (1991), Nelson Mandela (1993), Yasser Arafat, Yitzhak Rabin et Shimon Peres (1994), Jimmy Carter (2002), Muhammad Yunus (2006), Denis Mukwege (2018)... Ou encore des organismes tels que le GIEC (2007) ou le Programme alimentaire mondial (2020). Cette anthologie présente les discours de 45 lauréats de 26 pays différents, sur quatre continents. La plus jeune est Malala Yousafzai, écolière pakistanaise récompensée en 2014. Certains ont fait preuve non seulement d'humanité et d'énergie, mais d'initiatives extraordinaires. C'est le cas, entre autres, du Norvégien Fritjof Nansen qui, de 1920 à 1922, a procuré une terre d'accueil à 2 millions de personnes expulsées de leur patrie par la guerre mondiale ; de la Kenyane Wangari Maathai qui, avec l'aide d'autres villageoises, a planté 35 millions d'arbres ; ou encore du professeur bangladais Muhammad Yunus, inventeur du micro-crédit, qui a sorti de la plus extrême pauvreté 8 millions de ses concitoyens.

09/2021

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Troisième République

Bâtir la paix. Léon Bourgeois, Prix Nobel (1920-2020)

Député, sénateur, plusieurs fois ministre, pressent un temps pour la présidence de la République en 1913, Léon Bourgeois fut récompensé du prix Nobel de la paix en 1920 pour son engagement dans la construction de la Société des Nations, institution ancêtre de l'ONU, dont il fut le premier président Non seulement homme politique, mais aussi diplomate, philosophe, ami des arts, artiste et franc-maçon investi, Léon Bourgeois est un personnage riche de multiples dimensions qui méritent d'être remises en lumière, cent ans après l'obtention de son prix Nobel de la paix.

03/2021

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Economie

Les déchirures. France Télécom, Goodyear, Air France, Continental, paysannerie...

L'entreprise mauvaise-mère ! Ce texte de Maxime Vivas est salutaire : il nous rappelle que les actes chemisophes ne sont que l'autre face d'une violence beaucoup plus forte qui régit la vie des entreprises. La gauche s'est longtemps accordée sur le fait que l'entreprise était d'abord un lieu d'extorsion de la plus value, que les patrons ne sont riches que parce qu'ils exploitent leurs salariés en ne payant que ce qui est socialement nécessaire à un moment donné pour reproduire la force de travail. Le patronat avait dû au cours du XXe siècle mettre du social dans son eau de messe (car on ne dira jamais assez la responsabilité des églises dans la soumission des petits aux grands) compte tenu de la peur des rouges et d'un rapport de force plus favorable aux salariés. La lutte des classes existe donc bien avant même que les classes n'aient conscience d'elles-mêmes. Louis Althusser disait que la lutte ne ressemblait pas à un match de foot rassemblant deux équipes qui préexisteraient avant d'en venir aux combats plus ou moins civilisés. La lutte des classes existe dès qu'une minorité s'approprie le fruit du travail de tous les autres. Maxime Vivas nous rappelle donc en creux cette vérité première mais, en évoquant l'évolution des modes de management, il nous montre aussi que le pire est toujours possible, il nous permet de nous souvenir que depuis qu'existe l'entreprise au sens moderne du terme, les patrons n'ont eu de cesse de dépouiller les salariés non seulement de l'essentiel de la valeur qu'ils créent, mais aussi de leur savoir-faire, de leur culture de métier, de leur solidarité, etc. L'entreprise d'antan était un bagne mais les frontières de classes étaient plus visibles/lisibles. Le coup de génie du patronat moderniste a été sa volonté de s'emparer non plus seulement des gestes et de l'intelligence des salariés mais de leur âme, de leur sensibilité, de leur être. Ainsi après la maudite taylorisation des gestes, on a vu se généraliser la taylorisation du sourire. Conséquence : l'entreprise, malgré (ou grâce à ?) tous ses beaux discours sur l'importance des mal-nommées "relations humaines" refuse d'accéder à la reconnaissance de l'autre. La France est, selon deux rapports du Bureau International du travail (ONU), en tête des pays "avancés" pour la violence au travail. L'INSEE estime, pour sa part, que sept millions de Français sont concernés. La médecine du travail évalue à plus de 90 % les médecins ayant déjà eu connaissance d'au moins un cas de harcèlement au travail et 21 % d'entre eux considèrent ce phénomène comme fréquent : 97 % des victimes souffrent de complications morbides se traduisant par des insomnies, de l'anxiété, de la dépression, des troubles digestifs ou cutanés, etc. On veut croire que ce harcèlement serait le fait de "petits chefs" pervers ou de "pauvres" patrons obligés d'en user à cause des rigidités du droit du travail (sic). Si la France est championne de la violence au travail, ce n'est pas parce que les managers français seraient plus sadiques que les autres, ni parce que les salariés français seraient plus fragiles, mais parce que les Français accordent une bien grande importance au travail. J'ai personnellement tendance à le regretter mais les Français, contrairement aux autres peuples, classent le travail, avant la famille, avant les amis, avant le politique ou le religieux. Nous souffrons au travail car nous sommes plus que d'autres prisonniers de l'idéologie du travail et parce que les nouveaux modes de management nous empêchent de travailler comme nous le souhaiterions, c'est-à-dire correctement, conformément à l'image que le salarié français, amoureux de son travail, se fait du travail "bien fait", du travail "comme-il-faut". Cet amour du travail bien fait n'est pas le propre des constructeurs de cathédrales, comme on l'entend trop souvent, mais des ouvriers, des employés, des cadres, d'ici et maintenant. L'entreprise ne peut entendre cette prétention à bien travailler, c'est pourquoi elle multiplie aujourd'hui les fiches de post e et les fiches techniques dans le but de tout formaliser , dans le but de standardiser, d'uniformiser, faute d'admettre une vraie coopération d ans le travail. Conséquence : elle n'a de cesse de déshumaniser ce qui réside au coeur du travail humain, l'importance des collectifs de travail , la primauté aussi de l'utilité même du travail. L'entreprise moderne est devenue, pour cette rais on, une "mauvaise mère" qui dévore son personnel. Loïck Roche, directeur de l'école supérieure de commerce de Grenoble, explique ainsi dans "Psychanalyse, sexualité et management" que les deux modes de management qui tendent à se développe r le plus vite sont le management oral et anal et non le management génital. Par manager oral, il désigne ces nouveaux chefs, champions dans l'art de la parole, incapable de supporter qu'une autre parole que celle officielle puisse simplement exister, grands amoureux des honneurs (grands bureaux, belles voitures de fonction, etc.), spécialistes de la manipulation mentale sous prétexte de motivation toujours insuffisante des salariés. Par manager anal, il désigne ces nouveaux chefs, qui n'agissent que pour dominer, qui n'ont en tête que l'idée de punir et de surveiller, qui cèdent au fantasme de toute-puissance, non seulement en pervertissant les relations humaines mais en s'appropriant de s rémunérations obscènes, etc. Le manager dit génital serait celui qui sait reconnaître en l'autre un autre, avec sa culture propre, avec ses intérêts spécifiques, autant dire que ce manager "démocratique" se fait rare. L'entre prise moderne pourrait donc très bien exister aujourd'hui sans harceler pour exclure mais elle ne peut plus se passer d'une nouvelle forme d e harcèlement visant à intégrer à sa sauce managériale, MEDEFienne afin d'empêcher tout autre parole que la sienne d'exister... L'absence de droit à la parole a toujours été le terreau le plus propice au développement de la contre-violence salariale, celle des grèves dures et des séquestrations de cadres ou patrons. Les actes chemisophobes relèvent donc, non seulement de la légitime défense de ceux qui ont le sentiment d'être privés de parole donc d'existence véritable, mais d'un moindre mal. Ces actes chemisophobes ne sont-ils pas préférables aux "jambinisations" qui consistaient à tirer dans les jambes des petits chefs les plus salauds dans l'Italie des années soixante-dix ? La vision "bisounours" de l'histoire ne sert que ceux qui ont le monopole de la parole. Renforcer les droits collectifs des salariés dans l'entreprise serait la meilleure assurance possible pour préserver en état les chemises des dirigeants. Celles et ceux qui ont le sentiment légitime de ne jamais être entendus, celles et ceux qui perdent dans l'affaire bien plus que leur chemise ont le besoin parfois de poser des actes symboliques forts. Ces actes chemisophobes relèvent bien d'une thérapie face aux vagues de suicide.

05/2016

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Tous pays

La cuisine de la paix. Cuisinez comme un prix nobel !

Organisé autour des 10 chapitres – hors,d'oeuvre, soupes, salades, légumes, viandes, oeufs et poissons, pâtes, riz, desserts, profiter des restes – introduit par un texte à la fois économique, désopilant et culinaire d'AB, agrémentés d'anecdotes de son ami l'économiste français Thomas Piketty et illustrés de mises en situation de l'auteur et de compositions géométriques colorés de Cheyenne Olivier, ce livre de cuisine peu banal est un livre de recettes et de conseils ponctués de mises en perspective des grandes questions sociales d'aujourd'hui.

04/2024

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Gestion

Orange : le déchirement. France Télécom ou La dérive du management

Que s'est-il passé à France Télécom ? Cette entreprise d'excellence, internationalement reconnue, faisait la fierté de ses salariés. Elle avait négocié sans à-coups les grands tournants technologiques et structurels imposés par l'évolution des communications. Il a fallu une longue série de suicides pour révéler les conséquences désastreuses d'une politique imposée à l'entreprise depuis le début des années 2000, avec l'introduction des principes d'un management déshumanisé. Arrivant dans ce contexte fragilisé, la crise de 2008 a balayé l'équilibre précaire entre exigence des marchés financiers et encadrement éthique des ressources humaines. En retraçant l'histoire récente de cette évolution de la conduite de l'entreprise, Bruno Diehl et Gérard Doublet espèrent offrir des outils de compréhension et de redressement. Au-delà du cas France Télécom, ils décryptent les modes de gouvernance, leur évolution, leur efficacité, et montrent comment l'introduction d'un mode de management brutal et une hyperconcentration du pouvoir de décision ont conduit inexorablement au déchirement.

05/2010

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Sociologie du travail

Ma fibre syndicale. France Télécom: aux origines de la crise

Si, en 1987, les syndicats triomphent du projet de privatisation, grâce à une grève forte et unitaire, il en ira autrement lorsque le management aura imposé les règles du jeu qui instaurent la mise en concurrence des agents, l'embauche de contractuels, puis des restructurations incessantes qui déstabilisent les collectifs. Les syndicats ne pourront contrarier la transformation de l'entreprise en société anonyme en 1997, la mise en vente de parts de l'Etat avant que n'explose la bulle Internet, qui fera perdre à France Télécom plus de 90 % de leur valorisation boursière. Entre-temps, l'auteur souligne l'éclatement syndical amplifié par la mutation du salariat. Benoît Martin n'hésite pas à reconnaître que les syndicats ont perdu la bataille du service public et de la propriété publique. Le néolibéralisme et sa violence managériale se sont imposés dans les têtes et dans les corps. Il confie son expérience, les analyses qu'il en tire sur le rôle de la grève, sur les effets d'un certain sectarisme syndical contre les autres vus comme des concurrents, sur la descente aux enfers de France Télécom quant aux réductions d'emplois et aux conditions de travail. Il revisite ses propres déclarations et écrits, ses moments de solitude, les quelques victoires malgré tout arrachées grâce à une éphémère unité intersyndicale. Il se confronte à la question de la souffrance, " longtemps taboue à la CGT ", mais qui infuse si fortement dans l'entreprise, à travers les mobilités imposées, la pression hiérarchique, il se confronte à celle des suicides qui révèlent un management brutal dénoncé par de multiples alertes internes syndicales. Benoît Martin confie aussi ses sentiments de militant, d'homme engagé, d'homme de conviction dans le cadre d'une période bien particulière, au sein d'une entreprise qui jouera le rôle de laboratoire d'un management modernisateur, visant à déverser au sein d'une entreprise publique une rationalité économique libérale qui se révélera particulièrement prédatrice. Le titre que Benoît Martin a choisi, Ma fibre syndicale, reflète bien ce qu'est cet essai original : une réflexion analytique solide, argumentée et honnête d'un responsable syndical qui ne cherche pas à cacher ce que ressent l'homme de conviction derrière le militant.

02/2023

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Informatique

5G, mauvaises ondes

L'une des premières enquêtes objectives sur le sujet La 5G est arrivée en France. Cela signifie, pour certains, la victoire du lobbying, un nouveau danger pour la santé, un épuisement des ressources, une surveillance accrue de la population et une dépendance vis-à-vis de la Chine. Pour d'autres, c'est une innovation technologique majeure qui nous fera pénétrer dans une " ville intelligente " (la smart city), dotée de débits dix fois supérieurs. En France, les opérateurs (Orange, Free Mobile, SFR et Bouygues Telecom) s'implantent déjà dans des villes pilotes comme Marseille, Nice et Lyon. Nos craintes autour de la 5G sont-elles fondées ? Qu'est-ce que la 5G apportera de plus aux consommateurs et aux citoyens ? Voici une enquête objective et documentée qui permet de faire le point sur cette cinquième génération de réseau mobile et incite chacun d'entre nous à réfléchir sur le modèle de société que nous voulons pour demain.

01/2021

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Littérature française

Le prix

Un homme rentre chez lui pour retrouver femme et enfant. Dans la boîte aux lettres, il trouve le courrier tant redouté, qui provoque en lui une déflagration qui le rend sourd : une fois de plus, il n'a pas remporté le Prix ! Le Prix de sculpture, celui pour lequel il travaille sans cesse, qui fait tout le sens de son existence... Antoinette Rychner nous plonge dans l'esprit tourmenté d'un sculpteur de « Ropf » ' étranges créatures mi-organiques, mi-artisanales qui surgissent de son nombril. Le héros est tiraillé entre son désir d'absolu et les perpétuels écueils que constituent Mouflet, son fils, et S, sa femme ' leurs demandes d'amour et d'attention sont insupportables au grand artiste qui a besoin de solitude et de concentration. Et que dire alors de la naissance de Remouflet qui s'annonce, et va de nouveau tout bouleverser, jusqu'au drame... Dans une langue très originale, l'auteur nous embarque dans une épopée domestique à la fois drôle et tragique, où le réel s'évertue à battre en brèche les aspirations du narrateur. Un monologue intérieur cocasse et halluciné où vous apprendrez simultanément ce qu'est un Ropf, quelle est la nature mystérieuse de la création artistique, et comment se débarrasser des bricolages fabriqués à l'école que vos enfants rapportent à la maison. Un premier roman à l'humour ravageur, illuminé d'éclairs de tendresse : les relations des parents avec leurs enfants, de l'attendrissement à l'exaspération, sont vues avec une vraie sensibilité.

01/2015

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Littérature française

Le prix

"Huit ans qu'elle attendait cette entrevue, qu'elle l'imaginait jour après jour. Elle avec Hahn. Elle contre Hahn. Huit ans. Et ce jour est enfin arrivé". Le 10 décembre 1946, au Grand Hôtel de Stockholm, Otto Hahn attend de recevoir le prix Nobel de chimie. Peu avant l'heure, il est rejoint dans sa suite par Lise Meitner, son ancienne collaboratrice avec laquelle il a travaillé plus de trente ans. Mais Lise ne vient pas le féliciter. Elle vient régler ses comptes. Dans ce huis clos implacable, Cyril Gely, l'auteur de la pièce de théâtre Diplomatie (adaptée à l'écran par Volker Schlöndorff et récompensée par le César de la meilleure adaptation), confronte la vérité de deux scientifiques aux prises avec l'Histoire.

01/2019

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Policiers

Le prix

Pepe Carvalho quitte Madrid pour Barcelone. Il a été engagé par le multimillionnaire Lazaro Conesal pour veiller à sa sécurité lors de la soirée de remise du prix littéraire qui porte son nom, le prix le mieux doté de l'histoire de la littérature. Au cours de la soirée, le milliardaire est assassiné dans sa suite à l'hôtel Venice, en plein centre de la capitale. Naviguant au milieu des auteurs, éditeurs et critiques, des nouveaux riches du système en place et des politiques invités à cette grand-messe médiatico-littéraire, Pepe Carvalho avance à pas mesurés au cœur d'une intrigue où le pouvoir de l'argent et la jalousie se disputent la part belle...

05/2000

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Economie

Le prix

Surpris par la manière dont les prix se déterminent dans la pêche artisanale en Bretagne et en Afrique, Paul Jorion voulut en avoir le coeur net : le prix se fixe-t-il bien, comme on le prétend, par la rencontre de l'offre et de la demande ? Ce qu'il découvrit est surprenant : le prix se détermine selon le rapport de force existant entre le groupe des vendeurs et celui des acheteurs, qui se définit à son tour en l'onction de la rareté de chacun de ceux-ci à l'intérieur du groupe auquel il appartient. Ainsi, la froide logique de l'offre et de la demande s'efface derrière les rapports humains. Et la validité de cette théorie ne se restreint pas aux marchés traditionnels : sa logique se retrouve intacte sur les marchés financiers contemporains. Dans cet ouvrage éclairant, Paul Jorion expose comment s'est constituée au fil des années la boîte à outils qui lui a permis d'être, en 2007, l'un des tout premiers à annoncer la crise des subprimes et à l'analyser.

04/2016

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Cuisine à petits prix

Petit prix

Des recettes bien pensées pour manger santé sans se ruiner ! Si vous croyez que manger santé coûte cher, sachez que Geneviève O'Gleman vous convaincra du contraire grâce à ses astuces économiques, à ses trucs antigaspillage et à ses idées créatives. A travers une foule de recettes bien pensées, redécouvrez le potentiel infini des aliments de base, accessibles et économiques, qui n'ont rien d'" ordinaire ", par exemple les oeufs, le poisson en conserve ou surgelé, le riz, la purée de pommes de terre et les légumes-racines. Que ce soit pour les petits soupers de semaine ou les plats réconfortants, pour se lancer dans la cuisine aux accents exotiques ou pour recevoir des invités, vous trouverez dans ce livre : des recettes qui contiennent peu d'ingrédients ; des astuces pour rentabiliser les achats et faire plus avec moins ; des plats à élaborer en fonction de ce qu'on a dans le réfrigérateur ; des bases pratiques à décliner ; des recettes pour apprivoiser les surgelés ; des idées pour profiter des aliments de saison bon marché ; des recettes pour découvrir des aliments locaux méconnus ; des solutions créatives pour recevoir des convives à petit prix ; et des idées de substitutions pour économiser encore plus !

04/2021

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Cuisine à petits prix

Petits prix

FACILE, RAPIDE, BON ! Pour bien manger sans se ruiner ! Des entrées aux desserts, cuisinez avec simplicité des ingrédients bon marché. Financiers chèvre-figues, rôti de dinde lardé, pavlova framboise-Passion... Faites-vous plaisir avec 100 recettes inratables pour des repas petits budget ! Avec des conseils zéro déchet et écoresponsables pour cuisiner plus vert.

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Cuisine à petits prix

Petits prix

FACILE, RAPIDE, BON ! Pour bien manger sans se ruiner ! Des entrées aux desserts, cuisinez avec simplicité des ingrédients bon marché. Financiers chèvre-figues, rôti de dinde lardé, pavlova framboise-Passion... Faites-vous plaisir avec 100 recettes inratables pour des repas petits budget ! Avec des conseils zéro déchet et écoresponsables pour cuisiner plus vert.

04/2024

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Policiers

Le prix Nobel

Le prix Nobel de littérature Eduardo Ghertelsman est invité à donner une conférence à l'université de Sofia. Le soir, après cette conférence, il sort de son hôtel, s'arrête dans un parc tout proche... et disparaît. Le lendemain, une rançon est demandée. L'enquête doit aller vite, car l'affaire met en danger l'image déjà peu reluisante de la Bulgarie. L'inspectrice Vanda Belovska, récemment mise sur la touche puis "réhabilitée", est chargée de l'enquête. Un polar subtil et passionnant à la découverte de la face sombre de la Bulgarie.

04/2015

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Economie

Valeur et prix

Cette analyse de la valeur et des prix commence par revenir sur le problème de la mesure, donc de l'étalon de Staffa. La transformation des valeurs-travail en prix de production est ensuite abordée, reformulée. Mais diverses questions essentielles se posent. Peut-on saisir la valeur au sens de Marx, si ce n'est par ses manifestations, les prix ? Peut-on s'appuyer sur le célèbre " théorème marxien fondamental " pour relier la sphère des valeurs et celle des prix de production ? Et comment théoriser, pour un marxiste, les prix de marché, les situations de monopole et les sur-profits ? Enfin, peut-on utiliser la théorie marxiste de la valeur comme instrument de gestion pour une économie socialiste ? Si cet ouvrage ne saurait apporter de réponses que partielles et temporaires il voudrait surtout aider à reposer aujourd'hui ces questions fondamentales loin des anciens - espérons-nous - dogmatismes.

10/1996

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Théâtre

Le Prix Martin

La paisible existence du bourgeois parisien Ferdinand Martin est brusquement bouleversée par l'irruption de son fougueux cousin sud-américain, Hernandez Martinez. Poussé par ce dernier, Martin ira-t-il jusqu'à précipiter dans un ravin suisse son vieil ami Agénor dont il a découvert qu'il était l'amant de sa femme ? Pour écrire cette ébouriffante comédie, véritable hymne à l'amitié, Eugène Labiche, parvenu à la fin de sa carrière, s'est associé à l'un des maîtres du théâtre contemporain, Emile Augier. Mal accueilli à sa création, Le Prix Martin– en qui Haubert voyait "un bijou [...] dont le dénouement est un chef-d'oeuvre d'originalité et de profondeur" – s'est depuis imposé comme une des meilleures pièces du maître du vaudeville, cet "honnête homme de génie", ainsi que le surnommait Augier.

04/2016

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Encyclopédies de poche

Le prix Goncourt

Assurer à quelques romanciers la même liberté dont ils avaient eux-mêmes bénéficié, leur épargner les "besognes de fonctionnaires" ou les "basses oeuvres du journalisme", tel est le but que visaient Edmond et Jules de Goncourt par la création d'une "Société littéraire" portant leur nom. La vente de leurs collections devait assurer à chacun des dix membres une rente annuelle de 6000 francs or ; un prix de 5000 francs or était destiné au meilleur volume de prose publié dans l'année. Des perspectives attisant de nombreuses convoitises. Mais les dévaluations successives ont réduit très tôt à néant les montants des rentes et du prix. C'est désormais grâce à sa notoriété que le prix Goncourt génère des tirages très importants et assure ainsi aux lauréats la liberté que voulaient leur procurer les frères Goncourt. Un retournement spectaculaire, raconté par Robert Kopp dans ce livre qui fait défiler, à travers l'histoire de l'académie et du prix, toute la vie littéraire française de la Belle Epoque à aujourd'hui.

10/2012

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Littérature érotique et sentim

A tout prix

Il est vieux. Dix-sept ans de plus que moi, et il les fait. Boit comme un trou. Fume, fume, fume, sans relâche. S'asperge d'un passé triste tous les matins sous la douche. S'habille d'un avenir rococo ou épuré, un avenir où tantôt j'apparais tantôt disparais, suivant son humeur. Me trimballe dans sa caravane de fortune en grognant. Me vole. Me ment. Me critique. Me lâche. Me reprend. Sale. Laid. Fourbe. Arrive toujours en retard. N'offre ni fleurs, ni baisers, ni bijoux. Ne me fera jamais d'enfants. Et pourtant, la narratrice va se perdre dans une relation passionnée où se mélangeront sans cesse plaisirs du sexe et douleurs de l'amour. Cet homme n'est pas libre et joue de la passion qu'il inspire, faisant de sa maîtresse, l'objet de ses luxures. Mais pourquoi un tel abandon, un tel engagement ? Pourquoi, bon Dieu, pourquoi je l'aime tant ? Parce que son sexe est taillé pour le mien. Parce que son sexe, putain ! Cette addiction, Mélanie Muller va nous la faire partager avec une franchise exceptionnelle, et nous faire comprendre ce qui, parfois, peut perdre les femmes... Dans ce roman sans concession, au rythme entêtant, Mélanie Muller nous fait vivre chaque instant d'une relation folle et désepérée qui, si elle crée du bonheur physique, exacerbe les passions les plus noires de l'âme. Très remarquée pour son premier roman, Frappe-moi !, Mélanie Muller réussit avec brio son deuxième roman qui s'inscrit dans la lignée des grands textes de la passion amoureuse. Avec À tout prix, Mélanie Muller s'affirme comme un grand écrivain.

09/2006

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Littérature française

Le prix fort

Le 30 avril 1993, Monica Seles est victime d'une agression au couteau en plein match à Hambourg. Véritable ovni du circuit féminin, numéro 1 mondiale avant ses 18 ans, Seles s'est forgée dans l'adversité, au sein de ce qui allait devenir l'ex-République fédérale socialiste de Yougoslavie. Adolescente poursuivie par les tabloïds, moquée pour ses cris, elle remporte huit tournois du grand chelem en moins de trois ans. En trois parties (crépuscule, nuit, aube), David Rochefort raconte le face-à-face entre Monica Seles et Günter Parche, un chômeur de l'ex-RDA, amoureux fou de Stef ? Graf, la grande rivale de Seles. Refusant d'accepter la chute de son idole, Parche va tout faire pour que Graf reprenne la première place. Par une narration incarnée, l'auteur nous replonge dans une époque (la chute du communisme en Europe) et un âge d'or du tennis féminin qui connut une ? n tragique à Hambourg ce jour-là.

04/2023

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Sociologie

Sociologie des prix

Depuis les années 1980, de nombreux travaux sociologiques ont été consacrés aux prix, en les considérant comme des faits sociaux. Les objets à partir desquels ils ont été étudiés sont multiples : marchés financiers, produits de la grande distribution, oeuvres d'art, biens vendus sur les marchés aux puces, bouteilles de vin ou encore médicaments. Cet ouvrage propose une première synthèse de la riche littérature sociologique sur le sujet. A partir d'une typologie originale, distinguant les prix autorégulés, administrés, composés et négociés, il analyse les mécanismes de détermination de ces prix dans des situations empiriques très variées. Dans cette perspective, les prix ne résultent pas uniquement de la libre rencontre de l'offre et de la demande, ils sont aussi fixés sur la base de critères politiques, moraux ou sociaux. Ce livre montre que les prix peuvent constituer un analyseur des marchés et plus généralement des mutations historiques de l'économie.

10/2021

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Littérature française

Gagnant Prix Miaou

" Un road-trip drôle et émouvant pour tous les amoureux des chats. " Lorsque le notaire lui remet le testament de sa meilleure amie décédée, Domino n'en croit pas ses yeux. Partir en road-trip avec son plus ancien ennemi et un chat voyageur ? Même pas en rêve ! Pourtant, il se pourrait bien que ce voyage aussi indésiré qu'imprévu permette à Domino de retrouver le sourire et, pourquoi pas, l'amour ? Par la gagnante du Prix du Roman Miaou 2021 !

11/2022

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Littérature étrangère

Mes prix littéraires

Sous prétexte de parler de tous les prix littéraires qu'il a reçus, Thomas Bernhard se livre, dans ces textes inédits, à ce qu'il fait le mieux : exercer sa détestation. Jurés, organisateurs, notables allemands ou autrichiens, personne n'est épargné par l'humour vengeur d'un auteur hypersensible à la médiocrité. Irrésistiblement méchant et drôle, il excelle aussi dans l'art de la miniature. Chaque récit est un joyau, et se lit comme une courte nouvelle. Derrière une apparente désinvolture, Bernhard interroge la nature de l'industrie littéraire et la vanité des distinctions honorifiques. Tout cela dans un style acéré et ironique à la fois - du grand art. Terminé en 1980, ce petit volume, resté pour des raisons obscures inédit du vivant de l'auteur, associe neuf récits de remises de prix et les discours de réception correspondants, poétiques et violents. On comprendrait presque pourquoi un certain ministre autrichien, à l'audition d'un de ces discours assassins, s'est retenu de justesse de frapper Bernhard...

05/2010

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Sciences politiques

Action humanitaire et quête de la paix. Le prix Nobel de la paix décerné au CICR pendant la Grande Guerre

Le 10 décembre 1917, le prix Nobel de la paix est décerné au Comité international de la Croix-Rouge (CICR). Seule attribution de ce prix durant toute la durée de la Première Guerre mondiale, la distinction suscite l'incompréhension, voire une certaine hostilité dans les milieux pacifistes. L'action du CICR ne répond en effet nullement aux critères d'attribution du prix Nobel de la paix, à savoir, notamment, la suppression des armées permanentes et la propagation des congrès de la paix. Cet ouvrage collectif cherche à comprendre les circonstances et les raisons qui ont mené à l'attribution de ce prix. Interrogeant plus largement les représentations de la paix du côté des organisations humanitaires et l'appréhension de l'humanitaire par les milieux pacifistes, les auteurs tentent de mieux comprendre les réponses du CICR face aux détracteurs de l'humanitaire, qui l'accusent de prolonger la guerre, plutôt que d'oeuvrer pour la paix. Une critique envers l'action humanitaire encore largement employée aujourd'hui et qu'il convient donc de remettre en lumière, un siècle après l'embrasement de la Grande Guerre.

12/2019