Recherche

Reconnaissance manuscrite

Extraits

ActuaLitté

Littérature française

Reconnaissance

"Un soir, dans un refuge de haute montagne, un mystérieux randonneur m'a fait don d'un bloc transparent qu'il prétendait être le "Cristal du Temps". Plus tard, au lieu de me remettre à la rédaction de mon roman, j'y ai plongé les yeux. Des moments de ma vie ont surgi en désordre : scènes banales ou incongrues, êtres perdus de vue, anecdotes auxquelles je n'aurais jamais repensé, comme la mise à mort d'un lapin, la folie d'une jeune plasticienne russe, un amnésique oublié, la femme qui voulait devenir un ange, les singes dans les ruines d'un temple khmer, les gosses cruels des rues du Caire. Fasciné, j'étais contraint de reconnaître - comme un homme admet être le père d'un enfant - que ces aventures invraisemblables, ces rencontres sans lendemain, étaient bien miennes. Le cristal m'en restituait chaque détail. Impitoyable, il m'infligeait aussi le souvenir de mes propres rêves et quelques images de mon avenir. Cette "vie réelle", j'ai voulu l'écrire. Ce vaste désordre s'est transmué en récits, histoires étranges et fragments romanesques. Explorateur en territoire dangereux, je racontais. Immense était ma reconnaissance envers le monde, sa variété, sa douleur et son énigme".

01/2017

ActuaLitté

Littérature française

Reconnaissances

Au soir de sa vie, une auteure se relit. Ses livres sont des îlots dans sa mémoire et elle cherche à relier ces repères. Sa relecture est relecture de soi. Grave, mais régulièrement drôle aussi. De ce voyage dans le passé, elle choisit les heures claires, souvenirs inaltérables de lieux propices. Reconnaissances est une reconnaissance de dette. L'auteure reconnaît la difficulté à être soi, à être fille comme à être mère, la difficulté à conjuguer tout cela. Dette infinie envers le vivant, dette que l'écriture transforme ici en don.

09/2021

ActuaLitté

Littérature française

La reconnaissance

Nos vies que nous pensons originales ne le sont pas plus que les romans que nous lisons pour nous divertir, que les films que nous regardons. Toutes les histoires sont déjà écrites et toutes les vies sont déjà vécues. Un soir, un joueur qui pense avoir tout perdu se retrouve avec une femme qui lui propose un pacte étrange : la suivre partout où elle ira, durant un an. Au départ de ce motif, Emmanuel Régniez construit un livre fou : sur le masque et le double, la mémoire et l'oubli. Il nous embarque dans un voyage autour du monde, mais un voyage dont le but serait moins de découvrir de nouvelles choses que d'en redécouvrir d'anciennes. Fascinant, brillant, ce livre s'inscrit dans la droite ligne de ceux que l'auteur publie depuis plusieurs années au Tripode. Pour nous qui le lisons, les effets sont les mêmes : notre tête tourne, notre respiration s'accélère. On cherche avec le narrateur la raison de ce pacte, ce que cette mystérieuse inconnue semble attendre de lui. On avance avec l'impression de reculer, et recule en avançant, pris dans cette saisissante réflexion sur la nature du temps. Prodigieux.

03/2023

ActuaLitté

Philosophie

Mérite et reconnaissance

Le mérite fonde le désir de reconnaissance et la reconnaissance échoue toujours à reconnaître le mérite : le constat d'un tel paradoxe est le point de départ de ce travail. Tiraillée entre estime et respect, la reconnaissance malmène le mérite des sujets qu'elle juge. L'enjeu est de taille lorsque, devenant égalité des chances ou méritocratie, elle inspire des modèles politiques. Ses deux visages oeuvrent alors à la fois l'un contre l'autre et ensemble contre le mérite, transformant les échecs et les succès en sentiments d'injustice et l'invisibilité quotidienne en humiliation. Seule une analyse sémantique du mérite et de son équivocité, entre mérite d'un auteur qui s'efforce et mérite d'une oeuvre talentueuse, peut corriger cette approximation sociopolitique et les troubles psychosociaux qu'elle occasionne. Ce travail requiert l'analyse de l'inégalité, considérée tantôt comme handicap, tantôt comme injustice. L'étude de l'articulation de ces concepts et des pensées de Hegel, Ricoeur, Axel Honneth, Emmanuel Renault, Francis Fukuyama et Charles Ramond sera nécessaire pour penser un équilibre psychique, une justice sociale et une stabilité politique.

07/2019

ActuaLitté

Histoire internationale

Guerres et reconnaissance

Ce numéro consacré à la guerre et à la reconnaissance montre comment certains concepts mobilisés par les théories de la reconnaissance trouvent une pertinence dans l'étude des relations internationales, et plus spécifiquement dans celle des conflits armés. Si les causes de la guerre sont souvent réduites à la recherche de la sécurité ou du profit, l'hypothèse ici posée est celle de la recherche, par les acteurs politiques s'engageant dans des hostilités armées, d'une certaine image d'eux-mêmes et de leur collectivité.

01/2013

ActuaLitté

Roman d'amour, roman sentiment

Christy. Amour ou Reconnaissance

Christy, adolescente issue de bonne famille, rencontre l'amour au hasard de ses balades, mais très vite les conséquences de cette idylle entrainent un drame familial. Cette jeune fille qui avait à priori tout pour réussir, connait une descente aux enfers qui l'amène à vivre dans la rue. Pourtant cette situation ne va pas la briser. Dans ses périples elle rencontre un bon samaritain qui devient par la suite son compagnon. Est-ce par amour ou par reconnaissance que Christy vis cette relation ? L'histoire va-t-elle se répéter dans cette famille ?

10/2021

ActuaLitté

Littérature française

Reconnaissance de la rivière

Quatre approches (esthétique, géographique, poétique et photographique) d'un lieu singulier.

06/2009

ActuaLitté

Littérature étrangère

La reconnaissance de Sacountala

La reconnaissance de Sacountala / drame sanscrit et pracrit de Calidasa, publié pour la première fois, en original, sur un manuscrit unique de la Bibliothèque du roi, accompagné d'une traduction française... par A. -L. Chézy,... Date de l'édition originale : 1830 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

06/2020

ActuaLitté

Histoire de la psychologie

Reconnaissance de la psychologie

Ce nouvel "opus" de Claude Mesmin se trouve à la convergence de l'essai et du récit. Elle met en évidence son parcours, elle évoque comment ses interrogations premières l'ont conduite à défendre la reconnaissance de la "psychologie" comme approche scientifique de la pensée ou de la cognition. Si aujourd'hui, il nous semble évident que les personnes autorisées à faire usage du titre de psychologue sont tenues de faire enregistrer sans frais, auprès de l'agence régionale de santé ou de l'organisme désigné à cette fin, leur diplôme mentionné au premier alinéa de l'article 44 de la loi de 1985 ou l'autorisation mentionnée au paragraphe II de ce même article, cela est dû justement au combat qu'elle a porté avec les 8000 psychologues de l'ANOP. Claude Mesmin nous explique les passages du juridique au législatif. En faisant cela, comme auteure, elle nous invite à considrérer comment on réglemente une profession. Nous comprenons alors la dimension de la déontologie.

05/2021

ActuaLitté

Droit des obligations

La reconnaissance de dette

La reconnaissance de dette La reconnaissance de dette se présente, de prime abord, comme un acte du quotidien des plus banals : un père prête à son fils une somme d'argent pour l'aider dans un projet et celui-ci souscrit une reconnaissance de dette ; une succession s'ouvre et l'on découvre une reconnaissance de dette dressée par le défunt ; un dirigeant de société signe une reconnaissance de dette pour l'activité de la société. Cette simplicité induit une certaine évidence dans l'appréhension juridique de cet acte. Pourtant, dès lors que l'on s'intéresse davantage à la reconnaissance de dette, ce vernis de simplicité s'effrite rapidement pour laisser place à de nombreuses incertitudes : quelle capacité requérir pour la souscription d'un tel acte ? Peut-on en contrôler les vices du consentement ? La réduction de l'obligation est-elle la bonne sanction, lorsque la dette est moins importante qu'indiquée ? Et quelle doit être la sanction lorsqu'elle est plus importante ? Contenue dans un testament, la reconnaissance de dette a-t-elle la valeur d'un legs ? La récente réforme du droit des contrats a ajouté son lot de questionnements en supprimant la notion de cause, grâce à laquelle la jurisprudence contrôlait l'existence de la dette reconnue. Quel fondement utiliser en présence d'une reconnaissance de dette souscrite après le 1er octobre 2016 ? Pour répondre à l'ensemble de ces interrogations, et d'autres encore, la thèse se propose d'identifier la nature juridique de la reconnaissance de dette. Là encore, la diversité des qualifications qui lui sont prêtées témoignent de la confusion qui entoure cet acte : acte unilatéral, contrat unilatéral à titre onéreux, acte déclaratif, acte récognitif, etc. Si la nature d'aveu a finalement été retenue, le chemin vers cette qualification fut l'occasion, non seulement de définir plus distinctement les contours de notions voisines et incertaines, telles que l'acte déclaratif ou l'acte récognitif, mais encore de clarifier, grâce à l'apport de l'histoire et du droit comparé, les rapports entretenus par la reconnaissance de dette et la cause devenue contrepartie. Au-delà de ces éclairages particuliers, l'identification de la nature hybride de la reconnaissance de dette, qui emprunte autant à l'acte juridique substantiel qu'aux modes de preuve, amène à adopter un autre regard sur ces notions traditionnellement opposées, en enrichissant la classification des actes juridiques de nouvelles ramifications. Le régime juridique de la reconnaissance de dette se bâtit alors sur le socle de la qualification d'aveu ainsi retenue pour en épouser les singularités. Cette construction commande de coordonner ses dimensions probatoires et substantielles et de conjuguer leurs régimes. Quoiqu'applicable " en tant que de raison " aux actes unilatéraux, tels que l'aveu et la reconnaissance de dette, suivant la lettre de l'article 1100-1 du code civil, le droit des contrats, construit sur le modèle de la réciprocité, se trouve ainsi mis à l'épreuve. La nature probatoire de la reconnaissance de dette rebat nécessairement les cartes des conditions de formation de l'acte juridique, qui se concentrent sur l'existence de la dette. Elle implique également de repenser la sanction dont ces règles sont assorties, la nullité ne présentant que peu d'intérêt en matière de preuve. Les effets produits par la reconnaissance de dette doivent également être analysés à travers le prisme de sa particularité, justifiant encore d'apporter des adaptations aux principes existants. L'originalité de la reconnaissance de dette - entre preuve et acte juridique - permet ainsi une lecture renouvelée des règles du droit civil. Si ces règles sont inévitablement vouées à évoluer avec la société qu'elles régissent, il est possible d'espérer que les principes tirés de cette analyse de la reconnaissance de dette permettront de résoudre les nouvelles difficultés qui se poseront à l'avenir.

04/2024

ActuaLitté

Contes et nouvelles

Manuscrits oubliés

On ne connaît pas toujours ceux que l'on côtoie, ni même parfois sa propre famille. L'héroïsme, la charité, la pitié, le courage, la désillusion, ne se clament pas ouvertement ; les douleurs sont souvent secrètes. Ces quelques portraits, comme autant de dilemmes moraux, nous interrogent sur des thèmes universels : l'amour passionné ou encore la rouerie de certains face à la naïveté de braves gens.

10/2022

ActuaLitté

Témoins

Manuscrits autobiographiques

Manuscrits autobiographiques Thérèse de Lisieux ou Thérèse de l'Enfant Jésus ou(1873-1897) est l'une des saintes les plus populaires dans l'Eglise catholique et au-delà. Entrée au Carmel de Lisieux à quinze ans, morte à vingt-quatre ans, elle a laissé trois écrits autobiographiques. Ils furent, publiés de manière posthume, quelque peu tronqués et refondus en un tout, sous le titre Histoire d'une âme. Ce livre connut d'emblée un succès immense, car il peignait de l'intérieur cette "enfance spirituelle" que le Christ évoque dans l'Evangile et qu'il est impossible d'inventer sans la vivre. Les Manuscrits autobiographiques, parus en 1957, restituent le texte original des trois écrits laissés par Thérèse. Elle y apparaît avec sa spontanéité, sa sensibilité, un ton inimitable et même une sorte de fantaisie. Mais on y trouve aussi l'épreuve des ténèbres qu'elle dut traverser dans les derniers mois de sa vie - et qui disent la véritable dimension de son "combat" spirituel.

03/2023

ActuaLitté

Poches Littérature internation

Manuscrit zéro

Une forêt profonde où prolifèrent des mousses délicates et délicieuses, une maison d'enfance impossible à décrire, une fête d'école où il s'agit de se faire passer pour une mère d'élève, un concours de pleurs d'enfants ou l'étrange destinée d'un touriste en retard... Alors que Yôko Ogawa travaille à un nouveau projet, elle note au jour le jour ce qui compose son quotidien fictionnel. A moins qu'il ne s'agisse de l'inverse : tissant et conjuguant les influences et les figures qui soudain l'interpellent - qu'elles soient issues de l'instant ou des tourbillons de sa mémoire, de rencontres bien réelles ou d'émotions enfouies -, Yôko Ogawa consigne la multitude d'histoires qui peuplent son imaginaire pour tenter de trouver dans ce foisonnement d'images la tonalité de son nouveau roman. Ainsi les courts récits s'enchaînent, formant une mosaïque temporelle au sein de laquelle les individus, les lieux ou les situations chavirent, pour rejoindre sous la plume de la grande romancière japonaise l'univers si singulier de ses personnages.

09/2018

ActuaLitté

Prière et spiritualité

Manuscrit autobiographique

Ce chef d'oeuvre mystique, unique en son genre, réunit les pensées intimes et les leçons spirituelles de sainte Thérèse d'Avila, proclamée docteur de l'Eglise par le pape Paul VI en 1970. La grande réformatrice de l'ordre du Carmel nous fait part de son expérience hors du commun, brisant les barrières entre son monde et celui de ses lecteurs. Un texte poignant qui permet une entrée directe au sein du surnaturel qu'elle a côtoyé toute sa vie. Thérèse d'Avila (1515-1582) est une carmélite espagnole. Profondément mystique, elle laisse des écrits sur son expérience spirituelle qui font d'elle une figure majeure de la spiritualité chrétienne.

11/2023

ActuaLitté

Poésie

Alcools. Manuscrit

Les manuscrits et épreuves corrigées

05/2017

ActuaLitté

Thrillers

Le manuscrit

Jeune éditeur en vogue, Paul Miller a la réputation de savoir déceler les talents. Lorsqu'une inconnue lui glisse subrepticement le tapuscrit d'un certain Alexandre Mascaret, il est aussitôt persuadé de tenir un récit exceptionnel. Mais son assistante reconnaît le manuscrit qui coûta la vie à un éditeur de la maison quarante ans auparavant et lui intime l'ordre de le détruire avant qu'il ne soit trop tard. Sous l'emprise de ce texte sulfureux, Miller se lance pourtant sur la piste de l'auteur. Qui se cache derrière le pseudonyme de Mascaret ? Quelle est l'implication de l'étrange messagère toujours vêtue de noir ? En quoi consiste cette malédiction qui frappe le lecteur ? Qui mène la danse dans le monde mystérieux de l'édition dont on ne sait si les histoires aident à vivre ou si elles nous préparent à mourir ? Un roman sombre non dénué d'humour qui a été récompensé par le Prix du suspense "Roz & Noir" 2022. Une quête initiatique. La recherche de manuscrits maudits. Le retour de la plume acérée de l'auteur du best-seller REQUIEM.

10/2022

ActuaLitté

Roman d'amour, roman sentiment

Le manuscrit

Lise et Gil partagent leur métier dans les coulisses de différents théâtres de Bruxelles et leur amitié est réelle. Quel que soit leur souci professionnel, leur peine de coeur, ils peuvent tout se dire, dans le rire, dans la colère, avec pudeur. Un soir, Lise fait une confession qui va bouleverser leur vie. Friande de "drama" coréen, elle s'est entichée d'un acteur. Cette romance virtuelle la plonge dans l'écriture d'un manuscrit. Sous l'impulsion de Gil, son histoire fait mouche auprès d'une société télévisée coréenne et elle part à Séoul. Cette séparation viendra subvertir la pérennité de leur amitié ainsi que le silence de leur amour secret...

06/2021

ActuaLitté

Philosophie

Fichte et Hegel, la reconnaissance

Les pages de Hegel consacrées à la lutte pour la reconnaissance sont certainement parmi les plus lues et les plus commentées, particulièrement en France où elles ont fourni à Kojève le point de départ d'une magistrale interprétation de la Phénoménologie de l'esprit. Pourquoi les relire une fois encore ? Pour elles-mêmes d'abord, en les inscrivant, plus qu'on ne l'a fait jusqu'ici, dans le contexte général de l'idéalisme allemand de manière à clairement faire apparaître que la théorie de la reconnaissance est la reprise par Hegel d'un problème largement élaboré avant lui, par Kant déjà, mais surtout par Fichte. Ensuite parce que les luttes pour la reconnaissance n'ont cessé de hanter notre modernité post-hégélienne et qu'un retour aux textes de Fichte et Hegel permet de comprendre que la lutte orientée vers la reconnaissance est, pour un individu ou pour un collectif, le moyen de construire les conditions intersubjectives d'un rapport positif à soi et aux autres dans la conquête d'une identité universelle et particulière à la fois. De plus, le travail étant, ainsi que le montre Hegel, un vecteur majeur de la reconnaissance, ce ne sont pas seulement les luttes culturelles, mais aussi les luttes sociales qui deviennent justiciables d'une approche relevant d'une théorie de la reconnaissance. Le thème de l'Anerkennung autorise ainsi une relecture de textes classiques qui ne coupe pas ceux-ci des enjeux de notre monde contemporain.

02/1999

ActuaLitté

Récits de voyage

Reconnaissance au Maroc. 1883-1884

S'il est un ouvrage qui devait venir prendre place dans cette collection c'est bien celui qui est mis aujourd'hui à la disposition des lecteurs. Malgré des rééditions restreintes en 1934 et en 1939, " Reconnaissance au Maroc " est actuellement difficilement accessible et même pratiquement introuvable. Or la rareté, ici, s'accompagne de la qualité. Qualité du voyageur et qualité de l'oeuvre écrite dans les pires conditions. C'était il y a cent ans : en 1883-84, durant 12 mois Charles de Foucauld parcourt le Maroc sous l'habit d'un voyageur juif, muni d'un " cahier de 5 centimètres carrés " et d'un " crayon long de 2 centimètres ". En 1885, il est en pleine rédaction de " Reconnaissance au Maroc ". Et il ne s'agit pas seulement d'un récit, certes pittoresque, mais " d'une des pages les plus concises et les plus riches en informations de l'histoire du Maroc moderne ", comme le déclare au Monde, M. Mokhtar Belarebi, professeur à l'Université de Rabat, qui prépare une traduction en arabe. L'auteur de " Reconnaissance au Maroc " devenu ensuite le Père de Foucauld est largement connu comme auteur spirituel. Le grand public ne sait pas toujours qu'il fut aussi un grand " savant "... Sur ce point, un ouvrage de jeunesse comme " Reconnaissance au Maroc " est déjà une merveilleuse illustration de cette compétence scientifique qui restera toujours la sienne.

09/1998

ActuaLitté

Suspense romantique

Les blooders Tome 4 : Reconnaissance

Depuis que Célie a disparu sans un mot ni un regard en arrière, Wes déprime. Lorsqu'elle réapparait de nombreux mois plus tard, ce n'est pas pour lui, mais pour demander de l'aide aux Blooders. Toutefois, elle n'est plus la jeune femme fougueuse qui avait attiré l'attention du Biker. Célie est brisée et... enceinte, ce qui ne change pourtant rien à ce qu'il ressent pour elle. Cependant, il leur faudra apprendre à s'ouvrir mutuellement pour affronter leur passé, la réalité et reconnaître enfin les sentiments qu'ils éprouvent l'un pour l'autre.

06/2023

ActuaLitté

Philosophie

La reconnaissance. Réparer les blessures

Augustin Wiliwoli s'attache ici à lire les théories de la reconnaissance de plusieurs philosophes contemporains, de J.-M. Ferry à A. Honneth, en passant par P. Ricoeur et M. Hénaff, qui ont pensé la reconnaissance comme reconstruction sociale, redistribution des biens socio-économiques ou échanges symboliques de dons. Inscrite dans l'affirmation identitaire des individus et des communautés, la reconnaissance s'affirme comme ce maillon fondamental qui relie les individus entre eux. Porteuse de réconciliation après des traumatismes collectifs (guerres, tortures, crimes contre l'humanité), mais aussi dans la réparation de conflits sociaux, la notion de reconnaissance rejoint aujourd'hui celle de la justice sociale

03/2019

ActuaLitté

Philosophie

La lutte pour la reconnaissance

Axel Honneth est aujourd'hui, au niveau international, le représentant de la troisième génération de l'Ecole de Francfort. Il en a maintenu le cap de la critique, celle notamment de la philosophie sociale moderne qui, depuis Machiavel et Hobbes, présuppose un rapport d'hostilité entre des individus désireux de garantir les conditions de leur survie. Axel Honneth interprète, à partir du jeune Hegel, les conflits humains dans la perspective d'une demande de reconnaissance : il met ainsi en lumière la dimension morale inhérente à tout affrontement et reconstruit l'évolution sociale à partir des luttes réelles ou symboliques dans lesquelles l'individu ne cherche pas tant à supprimer son adversaire qu'à être reconnu par lui dans son individualité (que ce soit l'amour, le droit ou la solidarité). Par ailleurs, la psychologie sociale moderne (les travaux de G H Mead et de D W Winnicott en particulier) enracine cette approche dans les mécanismes de formation de la personnalité humaine. En distinguant, dans cet ouvrage qui est au fondement de tout son travail depuis lors, trois formes de mépris - l'atteinte physique, l'atteinte juridique et l'atteinte à la dignité de l'individu -, correspondant aux stades de développement du rapport de reconnaissance, Axel Honneth nous dote d'un précieux instrument critique - une véritable "grammaire morale des conflits sociaux", fondée sur une théorie intégrée de l'homme et de la société.

02/2013

ActuaLitté

Littérature française

Les yeux bordés de reconnaissance

Invitée à une émission de télévision littéraire en même temps que Romain Gary, la narratrice va faire sa connaissance. Elle est fascinée par cet homme déclinant, génial, désabusé, accumulant des liaisons absurdes pour tromper sa solitude. Le portrait est saisissant, vu par une jeune femme qui ne veut pas être traitée comme une proie facile. Honnête, la romancière revient sur ce chassé-croisé amoureux et désespéré avec en arrière-fond l'horreur de la Seconde Guerre mondiale. La déportation de son oncle Samuel est la hantise qu'a réveillée en elle la vision du film Le Fils de Saul, reconstitution du gazage de 400 000 Juifs dans les chambres à gaz d'Auschwitz. Et c'est aussi ce qui ramène en mémoire la rencontre du chef d'orchestre roumain qui a fait ses études à l'Académie du Reich et ses débuts à Berlin après la guerre, Sergiu Celibidache. Liée à un violoniste et chef d'orchestre qui a vécu en Israël, Myriam l'accompagne à Munich où elle rencontre et observe le chef génial qui tente vainement d'avoir une liaison avec elle. La troisième partie du livre, la plus bouleversante, raconte l'enquête que fit l'auteur pour retrouver les traces de son oncle grâce à un réseau de recherches Internet, sur des archives mondiales regroupées. Elle parvient à savoir quelle fut la tragédie de Samuel. Ainsi trois destins contrastés se croisent dans les obsessions à la fois douloureuses, lucides, révoltées et caustiques d'un auteur qui ne veut rien oublier.

03/2017

ActuaLitté

Critique littéraire

Reconnaissances. Antelme, Blanchot, Deleuze

" Reconnaître ? Prédication flottante, évasive. Elle décide pourtant des destins singuliers (on reconnaît un enfant, un mort), des destins collectifs (on reconnaît un Etat, une langue, un peuple), des rapports éthiques (on reconnaît une erreur), des événements métaphysiques (on reconnaît un dieu, une vérité). Quel est précisément ce " on " de la reconnaissance, ce sujet indéfini qui semble préexister à la relation comme au sujet qui l'accomplit et à l'objet qui la reçoit ? Quel mystère entoure l'acte de reconnaître, et pourquoi la question se pose-t-elle, de nos jours plus que jamais ? Comment un besoin minimal de reconnaissance peut-il venir à s'exercer ? Quel mouvement secret emporte l'art et la littérature pour donner un autre retentissement à ces questions ? " Dans son parcours du mouvement infini de la reconnaissance, ce livre rencontre les œuvres de Maurice Blanchot, Robert Antelme et Gilles Deleuze. Blanchot, parce qu'il explore notre désir de reconnaissance toujours déçu, jamais atteint, à l'œuvre dans toute littérature ; Antelme, parce que l'expérience des camps l'a rendu un jour non reconnaissable aux yeux des plus proches et qu'il en a fait la matière du texte le plus célèbre sur le sujet " l'espèce humaine " ; Deleuze enfin, parce qu'il a. exploré la voie joyeuse, insaisissable, de toute œuvre de reconnaissance dans la pensée humaine. Ces trois auteurs n'avaient jamais, à ce jour, encore été associés dans un même texte critique.

11/2003

ActuaLitté

Littérature française

Quart livre des reconnaissances

Mieux que nous ne pourrions le faire, Jacques Réda dé? nit les contours de ce livre dans son émouvante postface : Les quatre Livres des reconnaissances n'ont jamais fait l'objet d'un plan. On ne doit donc pas y voir une sorte d'anthologie un peu plus lacunaire que la plupart des autres, ni même un re ? et de mes seuls goûts personnels. Tous ces textes ont été composés pour ainsi dire par surprise et au hasard d'une relecture ou d'une remémoration. Elles ont très rarement répondu à un projet d'ailleurs en général assez vague, sinon, dans ce volume même, où, non sans lacunes, j'ai tenté d'évoquer l'évolution du vers français. Après quoi, en effet, c'est la langue française qui, s'éloignant progressivement et naturellement d'elle-même, a obligé le vers, désormais sans structure, à tâtonner, parfois avec brio, vers la langue nouvelle que Rimbaud avait souhaitée et qui, loin d'être une méta-langue poétique, sera peut-être un jour celle qu'aura ? xée le classicisme de nos très lointains descendants. Autrement dit, ceux que nous appelons "grands poètes" représentent un état particulier de la langue où, de manière aléatoire mais inévitable surgissent, de ce brassage d'ondes, des crêtes si remarquables qu'on leur donne un nom - un nom d'auteur -, comme on en attribue à ces grands accidents de terrain ou à ces formes que revêt l'eau dans les mers, les lacs, les torrents et les ? euves. Mais, de l'une à l'autre région, et malgré de scrupuleux cartographes, on oublie le nom des collines, des gorges et des ruisseaux qui ont contribué à la gloire des Himalaya et des Amazone. Avec le très remarqué Quel avenir pour la cavalerie ? qui les complète, ces Livres établissent la géographie de la poésie rédasienne, comme ils en forgent la boussole.

04/2021

ActuaLitté

XVIIIe siècle

Manuscrit d'un voyageur, voyages d'un manuscrit

Cet ouvrage est le fruit de l'heureuse découverte d'un manuscrit considéré comme perdu depuis presque trois cents ans. Il contient un recueil d'inscriptions latines de l'Afrique proconsulaire rédigé par Francisco Ximenez de Santa Cathalina, le plus important explorateur européen du Maghreb à son époque. Ce manuscrit, qui a voyagé de Tunis à Vérone puis à Nîmes, nous apprend que son auteur était directement relié à l'antiquarisme européen et à la République des Lettres. En effet, il constitua la partie concernant l'Afrique du Nord du projet de Scipione Maffei, qui planifia un Corpus Inscriptionum Latinarum un siècle avant la lettre. Cette monographie apporte un nouvel éclairage sur la réception des antiquités africaines au XVIIIe siècle tout en fournissant des informations inédites sur les monuments épigraphiques. Cet ouvrage est le fruit de l'heureuse découverte d'un manuscrit considéré comme perdu depuis presque trois cents ans. Il contient un recueil d'inscriptions latines de l'Afrique proconsulaire rédigé par Francisco Ximenez de Santa Cathalina, le plus important explorateur européen du Maghreb à son époque. Ce manuscrit, qui a voyagé de Tunis à Vérone puis à Nîmes, nous apprend que son auteur était directement relié à l'antiquarisme européen et à la République des Lettres. En effet, il constitua la partie concernant l'Afrique du Nord du projet de Scipione Maffei, qui planifia un Corpus Inscriptionum Latinarum un siècle avant la lettre. Cette monographie apporte un nouvel éclairage sur la réception des antiquités africaines au XVIIIe siècle tout en fournissant des informations inédites sur les monuments épigraphiques.

03/2022

ActuaLitté

Romans historiques

Les manuscrits perdus

Musulmans évangélisés de force depuis le règne des Rois Catholiques, les Morisques inquiétèrent très vite les autorités espagnoles, leur foi récente paraissant sujette à caution et leurs particularismes culturels, inassimilables. De là, Philippe III décida, près d'un siècle plus tard, l'expulsion massive de ces "nouveaux chrétiens" de ses terres. Survient le Morisque Ahmed Al-Hajari, alias Diego Bajarano, héros de ce roman historique. Né en Andalousie aux alentours de 1568, exilé à Marrakech, il est envoyé en ambassade en France et aux Pays-Bas. Sa mission ? Faire que ces pays accordent la sécurité et l'aide aux Morisques sur les routes de l'exode pendant que sa terre d'accueil marocaine était en pleine guerre civile consécutive à la mort du puissant sultan Al-Mansour. Son action fut guidée par la traduction à Grenade de manuscrits bouleversants qui, non contents d'exalter la dualité des mondes, prônaient la quête d'une symbiose, tel un écho au cardinal Nicolas de Cues disant en 1453 : "Il n'y a qu'une seule religion avec des rites différents".

09/2019

ActuaLitté

Philosophie

Manuscrits de 1844

Il faut relire Marx après le déluge. Dans ces Manuscrits économico-philosophiques, rédigés en 1844 à Paris, et publiés pour la première fois en 1932 à Leipzig, ce sont l'inhumanité du capitalisme et l'infamie de ses thuriféraires qui sont dénoncées. Les économistes classiques, tels Smith, Say ou Ricardo, n'ont guère considéré l'ouvrier que comme une bête de somme. Ils n'ont voulu voir dans l'homme qu'une machine à consommer et à produire. Ce qui peut advenir au travailleur en dehors du temps de travail, ils laissent benoîtement au médecin, au juge, au fossoyeur ou bien au prévôt des mendiants le soin de s'en inquiéter quelque peu. C'est que le travail, activité spécifique de l'homme, n'est plus désormais qu'un gagne-pain, une souffrance et une dure nécessité, pour l'obtention de laquelle tous se livrent - paradoxalement - à la plus âpre des concurrences. La complète domination de l'économie sur la société traduit une aliénation maximale, que manifeste avec éclat la puissance universelle de l'argent : " notre valeur réciproque, écrit Marx, est pour nous la valeur de nos objets réciproques" .

01/2021

ActuaLitté

Policiers

Manuscrits ms 408

Le manuscrit ms 408 est le plus mystérieux du monde, aujourd'hui comme hier. Rédigé au XIIIe siècle par un moine anglais mis à l'index par le Saint-Siège, il fait plusieurs fois le tour de l'Europe, suscitant la passion des collectionneurs et des souverains, disparaît, reparaît, avant d'atterrir dans la bibliothèque d'un collège jésuite de Rome. C'est là que Wilfried Voynich le repère en 1912 et l'emporte aux États-Unis. Mais à Yale comme sur le Vieux Continent personne ne vient à bout de ce texte obstinément indéchiffrable. Le mystère s'épaissit quand deux universitaires de renom plongent sans raison apparente dans un coma irréversible...

10/2005

ActuaLitté

Littérature française

Manuscrits de guerre

Ce livre est constitué de deux textes qui s’éclairent mutuellement. Les deux manuscrits figuraient sur deux cahiers différents, parmi le fonds important de textes dont, pour certains, Julien Gracq n’avait pas souhaité qu’ils soient publiés avant longtemps. Le premier texte est un Journal, qui commence le 10 mai et se termine le 2 juin 1940, écrit à la première personne. C’est un moment crucial de la guerre puisque, après la fameuse « drôle de guerre » et l’inaction qui a commencé à éprouver le moral des Français, l’offensive éclate, brutale. Le lieutenant Poirier (Julien Gracq) a été affecté sur le front et, avec ses hommes, se retrouvent d’abord le long de la frontière belge puis, soumis à des mouvements et des ordres contradictoires et souvent incohérents. Ce qui fascine dans ce Journal, tenu à chaud, c’est son aspect inéluctable et prémonitoire. Comment, en un temps aussi court, la défaite militaire a-t-elle été aussi rapide et totale. Comment se sont comportés les soldats français, belges, anglais sur ce mouchoir de poche. Comment est-on passé aussi rapidement à une véritable débâcle, les alliés étant encerclés dans la région de Dunkerque (Les Pays-Bas ayant capitulé le 15 mai, les Belges le 28. Seule une partie du corps expéditionnaire britannique et une petite partie des troupes françaises échapperont à l’étau allemand). Ce qui étonne enfin, outre cette description palpable d’une défaite annoncée, c’est l’acuité de la perception, tant des choses de la guerre que des rumeurs qui l’entourent, tant des comportements humains que du cadre où elle se déroule. Le second texte est un récit qui part de la réalité de ces souvenirs pour en faire une fiction, passionnante dans la mesure où l’on voit concrètement comment Julien Gracq passe de la réalité à la fiction (le récit commence le 23 mai) et pourquoi une distance beaucoup plus grande était nécessaire dans le temps, comme dans les circonstances, pour aboutir à la vision plus ample du Balcon en forêt, et non plus comme ici une interrogation sur le basculement des événements et le destin, sensibles dans les trois dernières phrases : « Pour devenir un reître, il lui semblait soudain qu’il ne fallait peut-être pas tant de choses. Non, vraiment pas tant de choses. Seulement trois ou quatre instantanés bien choisis ».

04/2011