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Sarajevo

Extraits

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Littérature française

Miss Sarajevo

Printemps 1993. Joaquim, vingt ans, débarque au milieu de Sarajevo assiégée. Armé de son seul appareil photo, il cherche à échapper à son enfance et à se confronter à la mort. Cette mort que vient de choisir sa jeune soeur Viviane, fatiguée d'expier dans l'anorexie un tabou familial jamais levé. Eté 2017. Joaquim apprend le décès de son père. Le temps d'un Paris-Rouen, lui reviennent en rafales les souvenirs de sa famille bourgeoise, apparemment sans défaut, verrouillée autour de son secret. En contrepoint, il revit les mois passés à Sarajevo, qui lui ont permis de se soustraire à l'emprise du passé et d'inventer sa vie. Mais peut-on réellement se libérer du fardeau familial ? Quel est, au bout du compte, le prix du non-dit ? Un roman qui mêle la grande et la petite histoire, et interroge la façon dont l'individu peut construire, en dépit des secrets de famille, son propre rapport à la vie.

08/2018

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Littérature française

Sarajevo omnibus

Sarajevo omnibus propose un portrait de la ville de Sarajevo à travers différents personnages historiques ou lieux emblématiques, qui ont tous un rapport avec la tragédie inaugurale du vingtième siècle : l'assassinat de l'archiduc François-Ferdinand le 28 juin 1914. Ainsi nous rencontrons tour à tour Gavrilo Princip, ce jeune Serbe dont le geste déclencha le cataclysme de la Première Guerre mondiale ; Viktor Artamanov, affairiste russe illuminé, qui finança au nom du tsar l'aventure de la Main Noire, organisation terroriste vouée à la libération de la Serbie du joug austro-hongrois ; le fondateur de la Main Noire, le colonel Dimitrijevic dit Apis, qui bâtissait ses théories grand-serbes en buvant de la slivovice dans un fameux bistrot de Belgrade ; Ivo Andric, immense écrivain, Prix Nobel, qui appartint un temps à cette mouvance... Mais aussi des personnages oubliés, tel le rabbin Abramovicz, philosophe et poète, qui reçut dans la nuque l'une des cinq balles destinées à l'archiduc, le curé Latinovic, fêtard repenti, ou encore l'imam Dizdarevic, seul Bosniaque à avoir peur de sa femme, dit-on. Sans oublier Nikola Barbaric, grand-père de l'auteur, également présent lors de l'attentat, personnage fantasque qui eut quatre épouses et plusieurs vies. Tous ont assisté à la mort de l'archiduc. Le récit de Velibor Colic n'est jamais pesant ni funèbre, mais vif, précis, surprenant, enjoué. Il considère avec une distance désabusée l'enchaînement de circonstances horribles et comiques qui constitue l'histoire des hommes.

04/2012

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Poésie

Sarajevo Blues

Dans cette puissante succession de poèmes en prose, Semezdin Mehmedinovié relate son expérience du siège de Sarajevo et partage ainsi avec le lecteur une vision intime et sensible de la guerre. Arpentant les rues populaires désormais désertées et épiées par des snipers, l'auteur erre dans une ville congelée vive, dont les arbres ont été coupés pour produire du bois de chauffage. Il décrit le conflit à échelle humaine, qu'il s'agisse d'un membre de son équipe de football qui se transforme en nationaliste radical cagoulé et armé, ou d'un écrivain pour enfants devenu criminel de guerre. De la mort de son père à laquelle il n'a pu assister à celle de la perte de l'innocence de son fils, Semezdin Mehmedinovic révèle l'effroyable condition universelle des êtres prisonniers de la guerre.

03/2024

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Photographie

Ici prochainement : Sarajevo

A l'occasion du vingtième anniversaire de la fin de la guerre de Bosnie-Herzégovine, Ici prochainement Sarajevo aborde la question du temps en architecture et de la mémoire des lieux à partir de l'histoire récente de Sarajevo. Son ambition est de rendre compte du rapport des individus à leur territoire et de la reconstruction de la ville à travers le prisme de l'habitat collectif, emblématique de l'ex-Yougoslavie et d'une guerre qui s'est immiscée dans les espaces les plus quotidiens (immeubles, appartements, rues commerçantes, etc.). Le propos s'étend aussi aux lieux de pouvoir économique et politique (le siège du gouvernement bosniaque, le parlement, les tours jumelles, etc.) dont la reconstruction contraste avec l'état de délabrement de l'habitat collectif. Ici prochainement Sarajevo s'inscrit dans la continuité d'une démarche entamée il y a 2 ans par Alban Lécuyer dans différentes villes (Paris, Bilbao, La Havane, Santiago de Cuba, Nantes, etc.) et qui consiste à extrapoler les stéréotypes des images virtuelles que produisent les architectes ou les urbanistes pour promouvoir leurs projets immobiliers. Cette série d'images est séquencée avec des planches thématiques sur le modèle des banques d'objets et de textures pour signifier à quel point les stigmates de la guerre apparaissent aujourd'hui comme des artefacts anachroniques à la surface de la ville. Il s'agit ici de dresser un portrait plus large de la ville et de ses habitants, à la recherche de l'identité politique, culturelle et sociale de la capitale bosniaque.

05/2017

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Littérature française

Personne à Sarajevo

Avec ce nouveau livre, l'auteur nous propose un ouvrage qui échappe à toute classification. Roman, récit, poésie, il est tout à la fois. Texte de la déconstruction pour mieux reconstruire. Histoires d'amour entre deux hommes où les repères se font incertains parce qu'en quête de vérités toujours ouvertes à soi, entre l'intime et la nature dévastée. L'âme humaine, ici, est exposée dans ce qu'elle a de plus secret. La maladie et des scènes qui apparaissent comme autant de maléfices presque salutaires jusqu'à "l'apparition d'un enfant errant découvert dans les décombres du néant" comme l'écrit l'auteur à propos de son texte. Le style est un enchantement et chaque paragraphe peut se lire comme un poème salvateur, loin des sentiers battus d'une psychologie qui se voudrait conquérante. Un livre bouleversant qui suscite une émotion et une clairvoyance que le lecteur peut s'approprier. Hélios Sabaté Beriain. Son oeuvre procède d'un engagement poétique manifeste comme une aventure de l'imaginaire créatif. Il capte les images de son temps vécues dans le bref éblouissement d'une pensée sauvage.

03/2017

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Littérature étrangère

Le violoncelliste de Sarajevo

Sarajevo assiégée. Un obus fauche vingt-deux victimes. En leur hommage, un violoncelliste virtuose va pendant vingt-deux jours, à 16 heures précises, jouer l'Adagio dAlbinoni là où la bombe a frappé. A partir de cette histoire authentique qui commença le 27 mai 1992 et détermina l'acte de résistance de Vedran Smailovic, Steven Galloway a élaboré un roman sur le courage et la peur, sur la vie menacée à chaque coin de rue, sur la mort tombée du ciel. Outre le musicien, trois autres personnages: Flèche, une jeune femme devenue sniper. Kenan, qui tous les quatre jours traverse la ville afin de chercher de l'eau potable. Le boulanger, Dragan, qui lui aussi attend tous les matins le coup de feu qui peut l'abattre. Pendant leurs allées et venues, sous la menace des balles, chacun devra faire face à ses craintes les plus enfouies en s'accrochant au souvenir de Sarajevo en paix.

04/2009

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Littérature française

L'attentat de Sarajevo

1957. Georges Perec a vingt-et-un ans. Il est un étudiant (en histoire) qui n'étudie plus. Il voudrait écrire, n'y parvient guère. En juin 1956, il commence une psychanalyse. Fin juillet 1957, il part pour la Yougoslavie. Le 8 septembre, à peine revenu, il rédige dans l'urgence un roman tout imprégné de son expérience yougoslave, L'Attentat de Sarajevo. C'est un galop d'essai mené au galop. C'est, littéralement, son premier "Cinquante-trois jours". Tel Stendhal dictant La Chartreuse de Parme en cinquante-deux jours, il dicte le livre à une de ses anciennes camarades du lycée d'Etampes. Le tapuscrit, perdu, n'a été retrouvé qu'après sa mort. Lecteur, c'est avec un Perec inattendu que tu vas faire connaissance. Frôlant le roman d'analyse psychologique, esquissant une histoire d'amour et de jalousie, c'est avec le scénario Hamlet que se débat l'auteur-narrateur, un "je" quasiment au premier degré, oscillant entre récit autobiographique et fiction. L'attentat de 1914 fit s'embraser l'Europe ; celui de 1957 reste un fantasme, dont le narrateur, en bon flaubertien, ne serait sans doute pas loin de penser que c'est "ce que nous avons eu de meilleur". Dans les multiples branches de l'arbre Perec, beaucoup de lecteurs se sont délectés à grimper ou se nicher. En voici une des racines. Elle plonge loin-dans des terreaux que Perec n'a plus guère remués par la suite. Ce roman se trouve publié près de soixante ans après sa rédaction. L'édifice Perec est dorénavant bien connu. Il nous importe donc de mieux savoir sur quelles fondations il s'est construit. Claude Burgelin.

05/2016

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Romans d'espionnage

SAS 109 Mission Sarajevo

Le " bûcheron " se planta en face de Malko, et, avec une lenteur théâtrale, sortit de sa botte un long poignard, une sorte de couteau de boucher dont il fit tourner la lame devant le visage de Malko : - ; Je vais te couper les couilles moi-même, sale Tcheknik ! lança-t-il d'une voix avinée... pendant que l'assistance hurlait son approbation. - Vous avez entendu parler de l'avion italien abattu il y a quelques semaines, alors qu'il était en approche sur l'aéroport de Sarajevo ? Un appareil de la Forpronu apportant des vivres, annoncé, en règle, volant dans le couloir aérien réservé à l'aide alimentaire. - Cet avion a été abattu par un missile sol-air tiré d'une zone boisée des monts Igman, à dix-huit milles nautiques au nord-est de l'aéroport de Sarajevo- exactement, du lieu-dit Toumski-vis. Nous avons la certitude que le missile - tiré volontairement - était un Stinger. - Vous êtes absolument certain qu'il s'agit d'un Stinger ? demanda Malko.

02/2022

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Littérature française

Les lumières de Sarajevo

C'est tout un monde disparu que Moïse Abinun fait revivre pour nous : Sarajevo, ville frontière entre les deux empires ottoman et austro-hongrois et où les Juifs chassés d'Espagne ont trouvé un havre de paix. C'est dans cette communauté sépharade que l'auteur a vu le jour, le 14 mai 1912, dans une famille traditionnelle et très unie. Son père Samuel et sa mère Clara avaient fait un mariage d'amour ce qui n'était pas courant à l'époque ; mais ils étaient aussi cousins ce qui l'était plus et facilitait les choses. Ce qui frappe dans cette famille c'est l'aptitude au bonheur, à la fête et au partage malgré les difficultés matérielles et l'actualité menaçante. La Première Guerre mondiale éclate précisément à Sarajevo et la famille est aux premières loges. Samuel, emporté dans le tourbillon de la guerre fait le voeu, s'il s'en sort, de devenir rabbin. Grièvement blessé, il tiendra parole, et le jeune Moïse grandira de ville en ville, au fil des affectations de son père. Ces déménagements successifs nourriront peut-être une vocation précoce pour le voyage. A moins qu'il ne reprenne à son compte le rêve d'une mère qui n'avait jamais vu Vienne et le Danube. Doué pour les études, il les quitte néanmoins pour se faire tailleur et partir ainsi plus vite et plus loin. Ce sera Barcelone où il renoue en 1936 avec la terre de ses ancêtres. Chez son oncle Isaac, il rencontre sa fiancée, Mathilde. Encore une cousine, encore une histoire d'amour, mais comment rester romantique quand on se marie au sein d'une même famille ? Moïse résout brillamment l'énigme sentimentale. La guerre d'Espagne incite le jeune couple à partir, cette fois à Lyon, où ils échapperont de peu à la déportation durant la Seconde Guerre mondiale. Mais ceci est une autre histoire brillamment contée par leur fille, l'écrivaine Clarisse Nicoïdski dans son roman Couvre-Feux.

08/2021

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Romans historiques

Les roses de Sarajevo

Pourriez-vous tout sacrifier par amour ? Eux l'ont fait ! "Les roses de Sarajevo", l'histoire vraie d'Emina et Mirko. 210 pages - Format 15 x 21 cm Emina est la plus jeune enseignante de l'Académie des Beaux-Arts de Sarajevo. Pour Mirko, futur restaurateur, elle est aussi la plus séduisante ! Mais Emina est professeur et bosniaque, tandis que lui est étudiant et catholique. Deux barrières infranchissables... C'est alors qu'un vent de liberté se met à souffler sur la Yougoslavie : bientôt les nations proclament leur indépendance, et même les amours s'affranchissent des conventions ! Emina et Mirko se découvrent faits l'un pour l'autre... Mais l'Histoire se moque du bonheur des hommes. Au printemps 1992, les murs de la guerre vont se dresser brusquement tout autour de la ville. Le piège se referme... Encerclés, affamés, bombardés, Emina et Mirko s'accrochent à un dernier espoir : fuir l'Enfer. A Sarajevo, l'Amour et la Mort se sont donné rendez-vous. Au terme d'un combat sans merci, le vainqueur emportera tout... Le roman est inspiré d'une histoire vraie. "Entre rêve et cauchemar, on rit, on pleure, on espère, on a peur... On vit ! Lorsque vous quitterez Emina et Mirko, vous n'aurez plus qu'une envie : être amoureux ! "

03/2015

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Histoire internationale

Vent glacial sur Sarajevo

Carnet de guerre d'un officier en première ligne lors du siège le plus long qu'ait connu une capitale à l'époque contemporaine, Vent glacial sur Sarajevo est un témoignage sans concession sur l'ambiguïté de la politique française durant le conflit en ex-Yougoslavie. Cette "capitale assiégée que nous n'avons pas su protéger", Guillaume Ancel la rejoint en janvier 1995 avec un bataillon de la Légion étrangère. Sarajevo est encerclée depuis déjà trois ans et sa population soumise aux tirs quotidiens des batteries d'artillerie serbes. L'équipe du capitaine Ancel a pour mission de guider les frappes des avions de l'OTAN contre elles. Des assauts sans cesse reportés, les soldats français recevant à la dernière minute les contre-ordres nécessaires pour que les Serbes ne soient jamais inquiétés. Sur le terrain, les casques bleus français comprennent qu'on ne leur a pas tout dit de leur mission et se retrouvent pris au piège. "Six mois d'humiliation" résume Guillaume Ancel qui dresse un constat sévère des choix faits par le gouvernement d'alors. En témoignant de l'opération à laquelle il a participé, il raconte ces hommes, ces situations, cette confusion et le désarroi qui, jour après jour, ronge ces soldats impuissants.

05/2017

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Littérature française

Le violoniste de Sarajevo

Saturday Review en 1913 : Un million de menues disputes sont en train d'édifier la plus grande cause de guerre que le monde ait jamais connue. Soudain, deux coups de feu à Sarajevo... dix millions de morts ! Quel emballement a-t-il pu saisir les chancelleries en 1914 et les mener à la "boucherie" que l'on connaît ? S'appuyant sur des archives pour restituer des moments d'Histoire, ce roman de Gérard Cardonne tente d'apporter des réponses au rythme du violon de son aïeul, Emil Hunsinger. Le violoniste alsacien est reçu à la table des "Grands" dans toutes les capitales où les désaccords règnent pour y faire retentir l'accord de son archet. Le dessert à portée de cuiller et le canon sous la table y dévoilent, en propos amers ou acerbes, les dessous de la politique internationale. Au fil des concerts et des banquets se dessine la trame du drame inéluctable, d'un désastre humain. Alors qu'aujourd'hui on patauge dans le passé sans chercher à le mettre en corrélation avec le présent et l'avenir, cet ouvrage met en exergue les différents points de vue internationaux à la veille de la Première Guerre mondiale. Ouvrage impressionniste, construit par petites touches qui ne livrent leur vérité qu'une fois le livre refermé. Il ne s'agit pas d'une nouvelle récriture de l'Histoire, mais d'une mise à distance que le temps a forgé. Plus d'un siècle après, ce conflit qui nous fit entrer dans le XX° siècle suscite toujours le questionnement : pourquoi cette tragédie ?

03/2023

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Historique

Le matin de Sarajevo

Revivez la matinée qui a changé le cours de l'histoire du XXème siècle. Au matin du 28 juin 1914, l'archiduc François-Ferdinand, héritier de l'Empire austro-hongrois, est assassiné à Sarajevo par un jeune nationaliste serbe, Gavrilo Princip. Comment cet acte terroriste, qui précipitera l'Europe entière dans l'enfer des tranchées de la Première Guerre mondiale, s'est-il préparé et déroulé ? Ainsi l'album nous emmène avec un groupe de conspirateurs inexpérimentés mais décidés, maladroits mais chanceux : ils ne parviendront à leurs fins qu'après une succession d'improbabilités. Postés le long du quai, à guetter la voiture de l'héritier, ils vont d'abord échouer dans leurs desseins, l'un des membres de ce commando amateur allant jusqu'à se tromper dans le compte à rebours avant de jeter sa bombe ! Heure par heure, au gré de cette journée marquée par l'absurde et le hasard, nous suivons les machinations vouées à l'échec de ces hommes, jusqu'au moment où l'un d'entre eux, installé au café, profitera d'un instant inespéré pour passer à l'action ! Parallèlement au récit de cette matinée, nous remontons le temps pour faire connaissance avec le jeune François-Ferdinand, que rien ne prédestinait à monter sur le trône. Enfin, en suivant de près la progression des terroristes nous saisissons parfaitement les enjeux de l'époque et la résonance qu'a eue cet acte sur notre monde contemporain. Burlesque et tragique, ce roman graphique digne d'un polar historique nous plonge au coeur de ces quelques heures qui ont changé le cours de l'histoire du XXème siècle. Tensions et suspenses rythment le récit qui accorde une grande place à l'expression graphique. Très documenté, cet album est réalisé par le duo qui a créé L'Affaire Zola.

09/2022

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Critique littéraire

Carnets de Sarajevo. Tome 1, Rencontres européennes du livre de Sarajevo

En septembre 2000 et 2001, ont eu lieu les premières Rencontres européennes du livre de Sarajevo, à l'initiative conjointe du Centre André-Malraux de Sarajevo, du festival Étonnants Voyageurs de Saint-Malo et du Collège international des traducteurs d'Arles. Cet événement culturel de dimension internationale, centré sur la littérature mais ouvert à toutes formes d'expression artistique - cinéma, photographie, bande dessinée, théâtre, musique, sans oublier la traduction, vecteur essentiel de la circulation des idées et des œuvres a suscité des réactions extrêmement positives dans les pays de la région. Grâce à l'adhésion immédiate de tous les écrivains contactés, grâce aussi au soutien actif et constant de figures importantes de la littérature et de la culture européennes - Jorge Semprun, Juan Goytisolo, Edgar Morin, Jean-Luc Godard, d'autres encore -, les deux premières éditions des Rencontres ont donné lieu à de forts moments de vie et de dialogue. Dans ce cœur tourmenté de l'Europe, des créateurs venus de nombreux pays ont, pour la première fois depuis la fin de la guerre, pu se parler longuement, évoquer leurs épreuves passées, leurs projets, leurs espoirs, leurs volontés. Les premiers Carnets de Sarajevo sont une trace de ce dialogue.

08/2002

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Photographie

Sarajevo. Ma ville, mon destin

"C'est l'histoire d'un pays, d'une ville, de ses habitants, d'un homme. Le pays n'existe plus : c'était la Yougoslavie. La ville a été blessée à jamais : c'est Sarajevo. Ses habitants, en grande partie, ne sont plus les mêmes, certains tués, d'autres partis. L'homme est vivant mais blessé, lui aussi, pour la vie. Il se souvient, et ces photos sont comme les cicatrices indélébiles de ce souvenir. Aussi indélébiles que celle de la balle qui l'a frappé au menton, un jour comme les autres, parmi les mille trois cent quatre-vingt-quinze jours qu'a duré le siège." Ainsi l'écrivain François Maspero évoque-t-il l'exceptionnel travail que le photographe Milomir Kovacevic a consacré à son pays, devenu aujourd'hui Bosnie-Herzégovine, et à sa ville emblématique, Sarajevo. Né à Cajnice en 1961, Milomir Kovacevic, qui a commencé dès l'âge de dix-sept ans la pratique de la photographie, est en quelque sorte le chroniqueur infatigable et passionné de Sarajevo. Il a commencé à en arpenter les rues, armé de son premier Nikon, alors qu'il était étudiant, parcourant une ville "qui vibrait de la beauté de ses habitants", cherchant à la saisir dans sa diversité et son étonnante vitalité. Devenu photographe de presse, il a connu et documenté ce qu'il définit lui-même comme les trois époques d'une ville dont la traversée du XXe siècle s'apparente à une page emblématique de l'histoire contemporaine. Elle commence par le Sarajevo d'avant 1990, qu'il décrit comme une ville paisible, capitale culturelle et ouverte d'une Yougoslavie où le régime du maréchal Tito distend partiellement un rideau de fer qui ceinture l'Est de l'Europe. La fraternité et le désir d'avenir, symbolisés par l'hommage aux héros et l'enthousiasme des pionniers, ne connaissaient pas alors le poison des nationalismes particuliers. Le 6 avril 1992, l'édification des premières barricades marque le début de l'effroyable siège de la ville qui, quatre années durant, va révéler à l'Europe sa fragilité et au monde l'impuissance de sa solidarité. Plongé au coeur du drame, Milomir Kovacevic fait de son appareil "un bouclier et une épée", parcourant la ville sur laquelle s'abattent les premiers obus. L'assassinat de son propre père achève de briser "l'irréel de cette tragédie" et fait de sa quête photographique "un besoin", une nécessité irrépressible de "garder la trace et de faire de l'enfer sarajévien un document visuel qui accompagnera avec pudeur et discrétion le quotidien des habitants, leur rendant ne serait-ce qu'un peu de leur fierté". Vient enfin le temps de la paix, plus exactement celui de l'après-guerre. Milomir Kovacevic sait mieux que quiconque le poids des souvenirs hantés, des blessures traumatisantes, des reconstructions fragiles, qu'il saisit dans la pudeur de leur manifestation. Installé à Paris, il entreprend de faire découvrir au monde, à travers expositions et publications, l'horreur d'un conflit dont l'histoire n'a pas fini de s'écrire, tout en poursuivant une recherche sur la mémoire des disparus et la vie solidaire des exilés dispersés.

11/2012

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Historique

Valter défend Sarajevo 44-45

La BD yougoslave par excellence autour d'un héros réel de la Seconde Guerre mondiale, Valter, qui a mit sous pression l'occupant allemand de Sarajevo avant de connaître, par la BD et le cinéma, un destin mondial. - La BD d'Ahmet Muminovic, BD yougoslave méconnue en France, pour la première fois traduite en français. - Les aventures d'un héros yougoslave Valter qui a mis sous pression les Allemands à Sarajevo pendant la Seconde Guerre mondiale. - Un article de contribution à l'histoire signé par un spécialiste des Balkans, le journaliste Jean-Arnault Dérens, - Une traduction signée par la traductrice Boba Lizdek, ancienne traductrice des journalistes et des militaires français pendant le siège de Sarajevo en 1992-1995. - Une BD avec une belle couverture rigide, reliée.

06/2023

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Récits de voyage

Vers Sarajevo. Une errance ferroviaire

Sortir par un nouveau matin d'automne de sa roulotte, enfiler ses chaussures de vagabond, prendre son sac et démarrer une nouvelle quête de liberté... Destination : Sarajevo et les Balkans. Partir à la rencontre d'un peuple marqué par la guerre. Partir sur les traces de la grande Histoire du XXe siècle. S'interroger sur ce qui pousse les hommes à s'entretuer. Se demander comment vivre ensemble après ça. Découvrir une autre Europe, plus orientale, plus sauvage. Une Europe d'un autre temps... Et chérir la liberté... Une nouvelle errance ferroviaire d'un observateur du monde où se mêlent rencontres, réflexions, rêveries et humour.

07/2021

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Littérature française

Pour l'amour de Sarajevo

Il y eut ce que de nombreux historiens ont appelé la "bataille de Sarajevo". Et qui déboucha sur l'un des plus grands procès criminels du XXe siècle. Ce roman s'inscrit dans le sillage de ces événements et déroule sous les yeux d'une équipe d'avocats de la défense une galerie de personnages qui, chacun à sa façon, parle d'amour : l'amour de son prochain, pour lequel on est prêt à sacrifier sa vie même, l'amour d'une terre que l'on aime à l'extrême et sans partage. Terre d'un nouvel Islam pour les uns, traditionnellement orthodoxe pour les autres. Un amour exclusif qui tisse finalement la toile d'une vraie guerre de religion, qui tait pourtant son nom. Venu d'autres rivages, l'avocat principal de la défense, observateur privilégié, découvre et s'interroge. Qu'est-ce que la justice des hommes ? Peut-elle conduire à une réelle compréhension des hommes ? Et ceux-ci pourront-ils comprendre cette justice qu'on leur impose ? Etrange jeu de miroirs, de trompe-l'oeil et de mise en abîme, dans lequel les reflets de la vérité se multiplient.

02/2014

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Poésie

À Sarajevo, le 28 juin

Un dimanche de juin eut lieu, à Sarajevo, l'événement qui a partagé en deux l'histoire de notre siècle : l'attentat qui tua l'archiduc François-Ferdinand. Si on les regarde de près, ces heures traversées par une démarcation invisible nous apparaissent surchargées de petits faits, d'incidents, de sensations fuyantes, de rencontres imprévues. Gilberto Forti s'est approché de ces instants avec la lentille de la poésie et en a tiré onze "histoires en vers" . Chaque fois, ce sont des personnages imaginaires qui racontent la réalité. Viennent alors à notre rencontre l'empereur François-Joseph, l'officier Max von Lenbach, qui se soustrait à ses créanciers en fuyant à Monte-Carlo avec une dame de la noblesse, des dignitaires de la cour, l'auteur de l'attentat, une vieille duchesse, un ingénieur hongrois. L'enchaînement des hasards, des volontés inconscientes, des desseins conscients est imposant, comme si les événements étaient magnétisés ; et comme si la victime les avait cherchés.

12/1993

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Sciences historiques

La résistance des femmes de Sarajevo

Comment survit-on durant la guerre ? Comment vit-on la guerre, occidentale et contemporaine ? Durant la guerre, à Sarajevo comme ailleurs, les femmes et tous ceux qui ne sont pas au combat (enfants, vieux et malades) maintiennent la vie, la protègent, lui donnent sens. Cette résistance de chaque instant, pour continuer à en faire exister un quotidien, se fait aussi avec l'aide du travail humanitaire. Présente durant le siège et par la suite, de 1994 à 2000, Carol Mann nous fait entrer dans Dobrinja, la banlieue la plus "dure" de Sarajevo. Venue comme humanitaire, elle reste en tant que sociologue, oubliée par les officiels déjà évacués et empêchée de partir par la fermeture de l'aéroport. L'auteure nous fait pénétrer dans la famille d'Azra qui vit à quelques mètres de la ligne de front. Là, nous vivons avec elle la réinvention de la société par les femmes et d'un quotidien renaissant avec une imagination et une efficacité prodigieuses. Parmi les premiers ouvrages écrits directement dans les conditions de la guerre, son livre témoigne de manière pionnière du rôle des femmes dans la résistance civile. Constamment attentive aux émotions, aux intimités, autant qu'à l'organisation matérielle et concrète, l'auteure nous offre, dans une langue romancée, un travail d'investigation ethnographique et sociologique, un témoignage réaliste et une analyse essentielle de la façon dont la guerre impacte l'organisation sociale et le genre.

11/2014

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Histoire internationale

De Sedan à Sarajevo. 1870-1914 : mésalliances cordiales

Au lendemain de la bataille de Sedan, l'Europe est parcourue par un flux entrecroisé de revendications territoriales et de prétentions économiques. Simple prétexte au déclenchement de la Grande Guerre, l'attentat de Sarajevo n'est que la dernière pièce d'un puzzle complexe sur lequel les historiens n'ont pas fini de se pencher... Synthétique, la présente analyse voudrait contribuer à démêler cet écheveau des relations internationales entre 1870 et 1914.

03/2011

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BD tout public

François-Ferdinand. La mort vous attend à Sarajevo

Vous connaissez sa mort, cause de la Grande Guerre. Mais connaissez-vous sa vie ? Plus que de l'attentat de Sarajevo, cette histoire vraie fait le récit de l'amour qui unit François-Ferdinand de Hahsbourg et sa femme, malgré la pression de l'étiquette et les efforts de l'empereur François-Joseph qui a tout tenté pour les séparer. Jusqu'à les inciter vivement à se rendre à Sarajevo, le jour de l'ex-fête nationale de la Serbie fraîchement annexée. Ce voyage qui sonne comme une provocation pour les nationalistes serbes, François-Ferdinand ne s'y dérobera pas. L'ombre de l'attentat qui se profile de plus en plus pèse peu à peu comme une mort annoncée à laquelle, par fierté, François-Ferdinand ne veut ni ne peut échapper tandis que sa femme l'accompagne parce qu'elle refuse de l'abandonner face au péril.

06/2014

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Sciences politiques

Kaboul-Sarajevo. Les nouvelles frontières de l'empire

Les empires ont-ils vécu ? Sans doute si l'on songe à ce que furent les empires coloniaux du siècle passé. Mais une nouvelle forme d'empire est en train de voir le jour en Bosnie, au Kosovo, à Timor, en Afghanistan, partout où l'effondrement des Etats lâche la bride à la barbarie et nécessite une intervention armée extérieure. Les trois récits réunis ici décrivent un impérialisme humanitaire pressé, conduit par une superpuissance aux tentations casanières - les Etats-Unis - et épaulé par une Europe plus soucieuse de sa puissance économique que de ses responsabilités géopolitiques. Ce nouvel impérialisme pèche moins par excès que par défaut. La reconstruction des sociétés là où l'Etat a failli appelle en effet autre chose qu'un investissement de court terme : un travail impérial de longue haleine. La difficulté est que la domination et l'ingérence ne font pas bon ménage avec les valeurs démocratiques portées par les dominateurs d'aujourd'hui. Le monde découvre cependant qu'elles sont parfois une étape nécessaire à la reconstruction. C'est cette contradiction qui structure et taraude le nouvel empire.

10/2002

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Histoire internationale

L'ambassadeur et le siège. Sarajevo 1993-1995

Conflit ethnique ? Bataille tribale, guerre de religion, combat pour des territoires ? La Guerre en Bosnie Herzégovine revêt de multiples contours et connait son paroxysme avec le siège de Sarajevo. La capitale est alors encerclée par les Bosno Serbes et la vie quotidienne de ses habitants bouleversée. Coupés du monde extérieur (ravitaillement aléatoire, manque d'eau, de gaz et d'électricité), sous la menace constante des snipers et des bombes, les Sarajéviens ont pourtant maintenu une vie culturelle intense, soutenus par un humour ravageur. Siège de Mostar par le "clan des Herzégoviniens", siège de Biha? par les Serbes, nettoyage ethnique par les Bosno Serbes de la Bosnie orientale (massacre de 8000 Bosniaques à Srebrenica)... Au nez et à la barbe de milliers de Casques bleus, incapables d'endiguer la violence, cantonnés à distribuer l'aide humanitaire, quand leur préoccupation première n'était pas d'assurer leur propre sécurité. Observateur privilégié de ces événements historiques - ambassadeur de France en Bosnie Herzégovine de 1993 à 1995 et fin connaisseur de ce pays qu'il a sillonné sans relâche - Henry Jacolin analyse les crises qui ont jalonné la guerre. Il convoque l'histoire, présente dans les Balkans jusqu'à l'obsession ; la géographie ; la démographie, qui seule explique les mille guerres locales ou encore la politique ; et analyse le rôle de la communauté internationale et l'impuissance des grands pays à régler ce conflit. Fort de ses contacts avec les dirigeants de toutes les parties en guerre, mais aussi avec les généraux commandant la force de l'ONU et avec la population dont il parle la langue, il tente de dénouer l'écheveau complexe de la guerre qui a ravagé la Bosnie Herzégovine de 1992 à 1995.

12/2018

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Histoire internationale

François-Ferdinand d'Autriche. De Mayerling à Sarajevo

Sarajevo, 28 juin 1914. Alors que l'archiduc François-Ferdinand d'Autriche, neveu de François-Joseph et héritier du trône, traverse la ville, il est abattu à coups de pistolet ainsi que son épouse, Sophie Chotek, duchesse de Hohenberg. L'Autriche, suspectant la Serbie voisine d'avoir commandité l'assassinat, lui pose un ultimatum qu'elle refuse. Par le jeu successif des alliances, la Première Guerre mondiale éclate un mois plus tard. Cette biographie remarquée met en lumière la personnalité méconnue de François-Ferdinand, prince réformateur en politique et iconoclaste dans sa vie privée. Derrière la vie de l'homme, elle dresse le tableau d'un empire au crépuscule, écartelé entre fédéralisme impossible et réaction mortifère.

10/2011

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Histoire internationale

Reprise. De Sarajevo à Srebenica vingt ans plus tard

Vingt ans après la fin du siège de Sarajevo, vingt ans après le massacre de Srebrenica (juillet 1995), qu'en est-il de notre regard sur la responsabilité intellectuelle dans les guerres et conflits génocidaires ? En 1997, puis en 1998, Yves Laplace prenait date en signant deux ouvrages qui ont marqué les esprits. L'âge d'homme en Bosnie déplorait un fourvoiement de l'autorité éditoriale, en lien avec une prise d'otages, sur fond de " nettoyage ethnique ". Considérations salutaires sur le désastre de Srebrenica faisait écho à Voltaire pour évoquer l'imposture qu'avait choisi d'incarner, à propos de cette même guerre de Bosnie et du pire de ses crimes, l'écrivain Peter Handke. En réunissant dans une version intégralement revue et actualisée ces deux essais, qui formaient dès le départ un seul livre, l'auteur persiste : la reprise s'entend aussi comme une riposte renouvelée, ou comme une réplique à l'obscurcissement, à la confusion prolongée que nous vivons, vingt ans plus tard, de Sarajevo à Mossoul, de Srebrenica à -Kobané...

03/2015

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Histoire internationale

BIENVENUE EN ENFER. Sarayevo mode d'emploi

Voilà un livre qu'il faudrait toujours avoir sur soi, comme un vade mecum, un guide, un manuel à consulter dès qu'un petit nuage obscurcit votre ciel sans bombardiers, quand vous casser un ongle, ne pas trouver votre marque préférée de chocolat ou d'eau minérale vous a furieusement contrarié. Un livre à sortir de votre poche au moment même où un gravillon dans une chaussure de luxe vous ferait pester : " C'est l'enfer ! " Ecrit pendant le siège de Sarajevo, en 1995, ce premier ouvrage du jeune journaliste bosniaque Ozren KEBO a la profondeur de l'humour, la délicatesse de ceux qui savent d'expérience qu'on ne rit vraiment que des grands malheurs et de la mort.

05/1997

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Sciences politiques

Vrbanja, le mandat de la rupture. Sarajevo, mai-septembre 1995

Ce livre décrit tes conditions dans lesquelles le bataillon d'infanterie n°4 (BATINF 4) de la Force de protection des Nations-Unies (FORPRONU) en ex-Yougoslavie, déployé au coeur de la ville assiégée de Sarajevo, de mal à septembre 1995, s'est acquitté d'une mission qualifiée par certains d'impossible. Ecrit par celui qui les commandait, ce récit rend hommage à tous les acteurs de cette aventure humaine et opérationnelle d'une exceptionnelle densité. Il honore la mémoire de ceux qui, dans ses rangs, furent tués, blessés, pris en otages et rend un vibrant hommage au courage et au professionnalisme des hommes qu'il a eu l'honneur de commander au feu. "Au-delà de cet hommage, présenté avec toute l'émouvante force du témoignage vécu, et avec quelle intensité et amour de ses hommes, le colonel Erik Sandahl s'attache à tirer quelques enseignements stratégiques et tactiques de l'expérience vécue en cinq mois d'un mandat opérationnel qui marquera, comme le titre de son ouvrage l'indique, une véritable rupture dans cette tragique Guerre des Balkans.. Cette émouvante et précise relation de l'épopée vécue par le BATINF 4 de mai à septembre 1995 à Sarajevo constitue un irremplaçable témoignage direct de la façon dont une unité aux modestes effectifs, mais composée de soldats valeureux, commandée par des chefs aguerris, déterminés et pénétrés de l'importance et de la légitimité de la mission au service des armes de la France peut, par sa seule action de feu, créer une vraie rupture dans le déroulement d'une opération complexe". (Général d'armée (25) Bertrand de La Presle, ancien commandant de la FORPRONU, ancien conseiller militaire du Haut représentant international en Bosnie-Herzégovine, Carl Bildt).

06/2019

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Sciences historiques

L'HOMME EN GUERRE 1901-2001. De la Marne à Sarajevo

Le XXè siècle a été particulièrement belligène. Aux deux guerres mondiales se sont ajoutés les conflits d'Extrême-Orient, Corée, Viêt-nam, les guerres de décolonisation, Indochine, Algérie, celles du Proche-Orient, la guerre du Golfe... Ces conflits ont mis en jeu des forces très diverses : des troupes conventionnelles ou des armées révolutionnaires. Pour l'homme, toutes ces guerres présentent un caractère différent. Elles impliquent des appelés, des réservistes ou des engagés. La combativité a dû s'adapter à toute une série d'armes nouvelles, artillerie lourde, blindé, aviation, armes chimiques. Les pertes ont été extrêmement variables, de quelques dizaines à plusieurs millions de morts parfois. Au cours du siècle, le combattant a connu la guerre traditionnelle mais aussi des mutations profondes. Ainsi, l'efficacité croissante des services de santé, ou encore les sorts divers réservés aux prisonniers de guerre. Certains pays ont appliqué strictement les conventions internationales, d'autres leur ont infligé des traitements que l'on croyait révolus. Autre caractère du XXè siècle, le culte des morts, tout au moins chez les Occidentaux, est associé, pour la première fois dans l'Histoire, à des cimetierres militaires considérés comme lieux de mémoire. Dernière innovation, le statut changeant des anciens combattants, tenus pour des héros ou des parias par les opinions publiques, suivant la nature des conflits. Dans tous les domaines, on observe une grande variété de comportements, à la mesure de la guerre elle-même qui reste, suivant la formule de Clausewitz, " un caméléon ".

01/1997

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Histoire internationale

Mourir pour Sarajevo ? Les Etats-Unis et l'éclatement de la Yougoslavie

Un conflit qui oppose une armée à des civils, l'ONU paralysée par ses divisions, le monde entier saisi d'effroi face au drame des réfugiés et à la mise en oeuvre du "nettoyage ethnique"... C'était la dernière guerre européenne du XXe siècle, conséquence sanglante de la chute du mur de Berlin et jalon essentiel pour comprendre les débuts de l'après Guerre froide. Vingt ans après, Maya Kandel dévoile les dessous de la guerre de Bosnie et de l'intervention américaine. L'histoire d'une paralysie européenne qui marque aussi l'apogée de l'"effet CNN", avec la diffusion des images de camps de prisonniers et le parallèle avec l'Holocauste pour mobiliser les opinions publiques. Une guerre d'un genre nouveau, soulignant le poids des lobbies américains, l'implication des cabinets de relations publiques au service de chacune des parties, de Milosevic à Tudjman, le rôle des organisations juives américaines aux côtés des musulmans de Bosnie... Après trois années de tergiversations et de massacres, les Américains vont recourir aux vieilles méthodes pour renverser la situation : faire la guerre aux Serbes par Croates interposés. Sur la base d'archives inédites, Maya Kandel révèle qu'en 1994, pour contourner l'embargo onusien, Clinton donne son feu vert aux livraisons secrètes d'armes iraniennes et turques aux Croates puis aux Bosniaques. Un décryptage historique à rebours des interprétations dominantes sur la désintégration de la Yougoslavie.

03/2013