Recherche

Shoah déportation

Extraits

ActuaLitté

Histoire de France

Histoire régionale de la Shoah en France. Déportation, sauvetage, survie

L'histoire de la Shoah en France est de mieux en mieux connue dans ses traits généraux. Mais il reste bien des zones d'ombre, qu'il s'agisse des assignations à résidence, des rafles et déportations dans les villes moyennes ou petites, du sauvetage sur le terrain. Le recours aux archives départementales, voire aux enquêtes orales, s'impose dès lors que l'on entend toucher au grain de l'histoire. C'est ce que propose, pour la première fois, cet ouvrage issu du cinquième colloque de Lacaune (Tarn), en 2009 : écrire une histoire régionale de la Shoah, dans les zones occupée et non occupée. Après une série d'éclairages généraux, les contributions permettent de parcourir successivement le Midi provençal et languedocien, le Sud-Ouest, le Massif central, l'Ouest (de l'Anjou à la Normandie), le Centre, les Alpes et l'Alsace. La diversité des sources et des approches, la variété des destins départementaux ou régionaux, la qualité des auteurs (Serge Klarsfeld, Jacques Sémelin, Renée Dray-Bensoussan, Martin de la Soudière...), font de ce livre un complément indispensable à la connaissance de la Shoah en France.

08/2011

ActuaLitté

Histoire de France

Les enfants dans la Shoah. La déportation des enfants juifs et tsiganes de France

L'histoire des enfants juifs pendant la Seconde Guerre mondiale est celle d'un long martyre, leur assassinat par les nazis restant sans précédent dans l'Histoire. Première étude globale consacrée au thème de la déportation de ces enfants, presque tous français ou nés en France, elle aborde tous les points de leur long calvaire : arrestation par la police de Vichy, internement dans les camps français, déportation dans les camps de concentration du IIIe Reich, extermination... Et, pour les rares rescapés, les traumatismes apparus après la Libération. Il a paru indispensable à l'auteur, lui-même déporté à 3 ans et demi avec sa famille au camp de concentration de Ravensbrück puis de Bergen-Belsen, d'octobre 1943 à mai 1945, et qui a survécu, de mettre en relief une autre souffrance, souvent occultée, souvent ignorée, celle des enfants tsiganes. Ce livre, qui a demandé à André Rosenberg un énorme travail d'investigation et de recherche, décrit une longue marche vers la mort dont il dévoile tous les rouages et toute l'abomination.

05/2013

ActuaLitté

Histoire de France

Shoah

"Il n'est pas facile de parler de Shoah. Il y a de la magie dans ce film, et la magie ne peut pas s'expliquer. Nous avons lu, après la guerre, des quantités de témoignages sur les ghettos, sur les camps d'extermination ; nous étions bouleversés. Mais, en voyant aujourd'hui l'extraordinaire film de Claude Lanzmann, nous nous apercevons que nous n'avons rien su. Malgré toutes nos connaissances, l'affreuse expérience restait à distance de nous. Pour la première fois, nous la vivons dans notre tête, notre coeur, notre chair. Elle devient la nôtre. Ni fiction, ni documentaire, Shoah réussit cette re-création du passé avec une étonnante économie de moyens : des lieux, des voix, des visages. Le grand art de Claude Lanzmann est de faire parler les lieux, de les ressusciter à travers les voix, et, par-delà les mots, d'exprimer l'indicible par des visages. C'est une composition musicale qu'évoque la subtile construction de Shoah avec ses moments où culmine l'horreur, ses paisibles paysages, ses lamentos, ses plages neutres. Et l'ensemble est rythmé par le fracas presque insoutenable des trains qui roulent vers les camps. La construction de Claude Lanzmann n'obéit pas à un ordre chronologique, je dirais — si on peut employer ce mot à propos d'un tel sujet — que c'est une construction poétique. Jamais je n'aurais imaginé une pareille alliance de l'horreur et de la beauté. Certes, l'une ne sert pas à masquer l'autre, il ne s'agit pas d'esthétisme : au contraire, elle la met en lumière avec tant d'invention et de rigueur que nous avons conscience de contempler une grande oeuvre. Un pur chef-d'oeuvre." SIMONE DE BEAUVOIR

06/1985

ActuaLitté

Histoire internationale

Journal de déportation

Septembre 1915, Istanbul. Un soir, on frappe à la porte : " Yervant Odian est-il là ? ". Dès lors, l'implacable organisation génocidaire turque va l'entraîner sur les routes et dans les sinistres camps du désert syrien. Au sein des colonnes de déportés, il rejoint le destin de ses compatriotes arméniens, bien que se considérant presque comme un " privilégié ", en raison de son statut d'écrivain reconnu. Immergé dans un quotidien de tortures, glacé d'horreur devant les situations d'humiliation, les impitoyables persécutions que subissent les déportés et, pour finir, les exécutions et l'extermination, un rare instinct de survie préserve Yervant Odian. L'écrivain satirique et journaliste, survivant à ces " années maudites ", ce cauchemar, revient à Istanbul en 1918 au terme d'un long voyage en enfer et retrouve sa table de rédacteur. Aussitôt, il s'attache à consigner ses souvenirs témoignant ainsi au nom de tous ces anonymes disparus, et il sera l'un des rares écrivains arméniens à s'y consacrer au lendemain du génocide. De ce travail de mémoire résulte un récit à la fois distancié, précis et dépouillé, pour surtout " être fidèle à la réalité, n'altérer en rien les faits, n'en exagérer aucun ". Une forme de " poétique de la simplicité ".

02/2010

ActuaLitté

Littérature française

La déportation des morts

Le baron Haussmann avait des manies et des idées : celles de bâtir, comme on sait ; celles de détruire inexorablement (il rasa pour la cause d'un boulevard sa maison natale), ou de déplacer, ce que l'on sait moins : lui vint ainsi un jour celle d'expatrier les cimetières intra-muros de Paris, et leurs occupants, vers la grande périphérie. Un historien, journaliste des arts, érudit, amoureux du vieux Paris et de ses populations, Victor Fournel, s'interposa, dans une enquête d'une ironie et d'un sérieux sans-pareils, que nous restituons ici, d'après l'édition définitive de 1870, dans ce petit livre harmonieux. Il n'est pas exclu qu'à la lueur de ce texte, certains traits de caractère, des comportements, des façons politiques, paraissent au lecteur, sinon récents, du moins très-actuels.

08/2017

ActuaLitté

Ouvrages généraux

Enseigner la Shoah. Ce que la Shoah enseigne

Le devoir de mémoire et l'approche purement fonctionnaliste de la Shoah escamotent le fait qu'une connaissance de la Shoah dans ses structures constitue un véritable réquisitoire de la modernité, dans son rapport à la raison comme rationalité pure, indépendamment du raisonnable, de la question du sens, et de l'autre sens du rationnel comme relationnel. Les approches les plus aiguës de la Shoah ont profondément modifié la manière d'appréhender, de penser l'événement historique jusqu'à en faire un moment phare, un moment époqual qui résume et condense la modernité. Nous n'en avons pas fini avec la Shoah comme telle, nous avons, à vrai dire, à peine commencé à en dire quelque chose. Non seulement le renversement de la raison qui a rendu possible la Shoah est encore à l'oeuvre aujourd'hui, mais ce renversement s'impose comme un paradigme planétaire. Cette première génération, qui fera face à l'absence de survivants de la Shoah, prendra-t-elle la mesure du danger et de sa planétarisation ?

04/2021

ActuaLitté

Littérature française

La grande déportation des chiens

Constantinople, 1910 : la capitale la plus cosmopolite du monde, où les chiens qui couchent dans presque toutes les rues forment une communauté parmi d'autres. Soucieux de modernité, et désireux de montrer sa force à la tête d'un empire multiculturel menacé de dislocation, le gouvernement jeune-turc décide de déporter soixante mille de ces animaux sympathiques mais un peu encombrants sur un îlot désert. Cette épopée lamentable est racontée par l'un d'eux, qui sait parler aux hommes, détecte leurs faiblesses d'un oeil sagace, et essaie de négocier avec leurs représentants. Elle a pour cadre une métropole particulièrement pittoresque, toute en détours et en surprises, dont les charmes et les horreurs sont décrits avec verve. "Aujourd'hui les chiens, demain les Arméniens, après-demain les juifs ! " s'écrie l'un des personnages du roman. La déportation de 1910 prélude en effet aux grandes tragédies du XXe siècle et aux "purifications ethniques" que nous déplorons aujourd'hui.

04/2021

ActuaLitté

Histoire de France

L'enfant-Shoah

Pendant la seconde guerre mondiale, un million et demi d'enfants juifs ont été assassinés. En 1945, ceux qui vivent encore sont, à proprement parler, des survivants. Cachés pendant la guerre, rescapés des camps, orphelins, confiés à des maisons d'enfants ou élevés par des parents brisés, tous sont voués à grandir dans l'ombre de la Shoah. Comment se construire avec le poids d'un si lourd héritage, environné par la mort, l'absence, le secret, la folie ou la honte ? Qu'ils aient grandi en France, en Grande-Bretagne, en Pologne, en Israël ou aux Etats-Unis, ces enfants ont appris un métier, se sont mariés, ont mené leur vie comme tout un chacun. Ils ont raconté ou omis de raconter leurs épreuves à leurs propres enfants, qui sont devenus, nolens volens, les dépositaires de leur histoire. Ce livre pluridisciplinaire est consacré à une tragédie qui nourrit un immense effort de recherche et de témoignage sur des thèmes cruciaux : la sortie de guerre et la circulation internationale des enfants ; le rôle des Nations-Unies, des Etats et des Eglises ; les maisons d'enfants et leur pédagogie ; l'intégration des enfants devenus adultes ; le travail de deuil à travers la parole ou l'écriture ; la transmission de la mémoire ; l'éclosion de la troisième génération.

04/2014

ActuaLitté

Religion

Au-delà Shoah

"Cette génération ne passera point que toutes ces choses ne soient arrivées" - Matthieu (24 : 34) Cette génération, c'est celle de la Shoah, cette situation c'est une grande purge, un renouveau pour débarrasser l'humanité du Mal qui la ronge. Terrorisme ? Réchauffement climatique ? Tous les signes sont là, tels qu'annoncés clairement dans les textes bibliques pour qui sait les décrypter. Et c'est d'Israël la répudiée, d'Israël qui sera glorifiée à nouveau, que viendra la lumière du salut. L'homme est fou, la planète se meurt, mais le Dieu vivant, Père de toute chose, veille ; bientôt, très bientôt, il descendra sur Terre... Dans cette démonstration convaincante reposant sur de solides connaissances aussi bien théologiques qu'historiques et sociales, Joseph Vedyahr propose une lecture originale et actuelle de la Bible dont se dégage un puissant espoir en l'homme et en l'avenir.

02/2019

ActuaLitté

Histoire de France

Mémorial des martyrs de la déportation

Histoire du monument réalisé par l'architecte G.-H. Pingusson sur l'île de la cité à Paris et inauguré en 1962. Au-delà de l'aspect architectural, Antoine Brochard revient sur l'origine du projet et les questions importantes qu'il soulève : comment figurer la déportation au travers d'un monument laïc ? comment faire supporter par le monument le travail de mémoire et le besoin de recueillement individuel ? Complété de textes de G.H. Pingusson, cet ouvrage s'adresse aux architectes mais également à un public plus large d'historiens, de philosophes ou de personnes intéressés par les questions mémorielles.

10/2015

ActuaLitté

Critique

Souvenirs de déportation. Neuengamme, Bergen-Belsen

Dans ce témoignage, l'auteur raconte sa déportation dans les camps de Neuengamme et Bergen-Belsen de son arrestation en mai 1944 à sa libération en juin 1945. Ce témoignage simple, précis, parfois glaçant, mais toujours sans haine rappelle à tous, en particulier aux jeunes générations, le niveau de barbarie mise en uvre par l'Allemagne nazie dans les camps. Il montre aussi comment certains hommes, accrochés à leur foi ou à leur idéal, ont pu conserver leur humanité malgré cette plongée dans l'inhumain.

02/2023

ActuaLitté

Pédagogie

Leçons de la Shoah

La Shoah est l'appellation retenue pour nommer le génocide perpétré contre les populations juives d'Europe pendant la Seconde Guerre mondiale. Son épouvante hante la modernité. Un spectre encore peu déchiffré rôde dans l'histoire de la civilisation européenne : le nazisme. Il s'est produit là une rupture de civilisation dont nos vies contemporaines restent tributaires. Enseigner l'effectivité de ces faits est oeuvre éducative, mais interroger ce qui y fait "leçons" et alertes reste un travail à ses prémisses qui appelle un croisement de disciplines. Un tel travail oblige à revisiter et rectifier quelques routines acquises et ignorances répétées.

04/2018

ActuaLitté

Histoire internationale

La Shoah par balles

Hanté par le silence de son grand-père, prisonnier de guerre pendant la Seconde Guerre mondiale au camp de Rawa-Ruska à la frontière entre la Pologne et l'Ukraine, le Père Patrick Desbois a choisi de consacrer sa vie aux recherches sur la Shoah. C'est en enquêtant sur la Shoah par balles en Europe de l'Est depuis 2004 qu'il découvre l'existence, dès 1941, d'une machinerie d'une incroyable précision : comment des milliers de juifs et de tsiganes ont-ils pu être assassinés, bien avant l'invention des camps ? Qui savait, qui a participé, contraint ou non, à l'organisation des massacres, et de quelle façon ? En Ukraine, en Biélorussie et dans tous les territoires soviétiques concernés, Patrick Desbois et l'équipe de Yahad-In Unum (l'association qu'il dirige, créée par les cardinaux Jean-Marie Lustiger, Philippe Barbarin et Jean-Pierre Ricard, le rabbin Israel Singer et Serge Cwajgenbauma) ont cherché et retrouvé des milliers de témoins qui, pour beaucoup, avaient choisi le silence. Depuis l'élévation des barricades entourant le ghetto, le creusement des fosses, la mise à mort des Juifs, le comblement de ces mêmes fosses, jusqu'à la préparation des repas des bourreaux et la revente des vêtements des victimes, toutes les étapes de ce crime savamment organisé sont ici révélées. Contrairement à ce qu'on a longtemps voulu croire, il eut lieu en plein jour. Ce puissant et bouleversant témoignage, narré par ceux qui en furent les témoins principaux, constitue une plongée dans la réalité la plus concrète, parfois difficilement soutenable, de la Shoah par balles en Europe de l'Est.

09/2019

ActuaLitté

Petits classiques parascolaire

Paroles de la Shoah

"Auschwitz n'est pas un rêve", écrivait en 1964 Léon Poliakov, l'un des tout premiers historiens de la Shoah. Cette courte phrase résume parfaitement le sens du combat à mener afin que ne disparaisse pas le souvenir des millions d'êtres humains exterminés par les nazis entre 1940 et 1945. Comprendre les persécutions, le génocide, l'univers concentrationnaire participe de notre devoir de mémoire. Témoignages, essais, romans, poésie, les écrits surgis de l'horreur posent tous la même question: le langage humain peut-il restituer l'indicible barbarie de ce que l'histoire nomme désormais un "crime contre l'humanité"? Le dossier de l'édition prolonge la lecture des textes de l'anthologie, présentant la législation antisémite en Allemagne (dès 1935) et en France (dès 1940), l'ampleur du génocide juif, les chefs d'inculpation retenus au procès de Nuremberg (1945-1946). En outre, il s'intéresse à la notion de devoir de mémoire.

04/2009

ActuaLitté

Histoire de France

Shoah et bande dessinée

Les travaux scientifiques analysant la construction et l'expression de la mémoire de la Shoah par le truchement de la sphère médiatique, centrent majoritairement leurs propos sur la télévision, le cinéma, la photographie, le témoignage publié sous forme de livre et le roman. Bien loin d'avoir la prétention d'inverser la tendance mais, plaçant dans une logique de complémentarité, ce livre dresse un état des lieux de la dynamique du souvenir de la Solution finale dans la bande dessinée, média encore trop rarement approché par les sciences sociales. S'appuyant sur plus de 170 albums de BD parus en France entre 1944 et 2009. cette étude inédite mobilise les sciences de l'information et de la communication, la sémiotique. la sociologie et l'histoire pour radiographier de manière critique les représentations du génocide juif élaborées par la bande dessinée, tout en présentant et discutant les grands régimes représentationnels propres à cette mémoire.

10/2012

ActuaLitté

Histoire internationale

Dictionnaire de la Shoah

Trois millions de juifs assassinés en Pologne, deux millions en URSS, six millions de victimes en tout et des communautés entières rayées de la carte. La Shoah n'en finit pas de hanter notre mémoire. Comment peut-on aujourd'hui tenter de l'appréhender et d'en écrire l'histoire ? C'est à cette tâche que se sont attelés les auteurs de ce dictionnaire, à la lumière notamment des recherches les plus récentes, disponibles ici pour la première fois en français, en mettant l'accent sur l'Est de l'Europe. Dressant un bilan précis, analysant les processus de décision, les méthodes, le parcours des principaux bourreaux, mais aussi rendant vie aux victimes, à travers l'évocation de l'effervescence de la vie juive avant-guerre, ils nous permettent de mieux cerner l'irréparable ampleur de la tragédie.

01/2015

ActuaLitté

Histoire de France

Convois. La déportation des Juifs de France

De 1942 à 1944, quelque 75 convois ont déporté, depuis la France, 75000 Juifs - dont 11400 enfants - vers les camps d'extermination. L'historien Jean-Luc Pinol propose une nouvelle lecture de cette histoire, analysant les ressorts de la déportation, le rôle des acteurs (armée allemande, Gestapo, Etat français...), et les parcours de ses victimes, enfants, femmes et hommes originaires de toute l'Europe. Jean-Luc Pinol a cartographié et étudié les données du Mémorial de la déportation des Juifs de France établi par Serge Klarsfeld qui comprend, outre les déportés, les Juifs fusillés ou massacrés sur le territoire français (plus de 1200) ainsi que les morts dans les camps français (2500). La persécution ne se manifeste pas de la même manière pour les natifs de Varsovie, de Berlin, de Salonique ou de Paris. De même, l'ancienneté de l'installation en France et le lieu d'habitation conditionnent bien souvent les circonstances des arrestations. Pourquoi tant de Strasbourgeois ont-ils été arrêtés en Dordogne ? Pourquoi de nombreux originaires de Pologne ont-ils été raflés dans les Ardennes ? Ainsi, Convois donne à lire dans l'espace et le temps l'ampleur de l'événement (toute la France est touchée et souvent très durement) mais aussi les spécificités de chaque communauté. Se lit aussi la complexité des destins individuels et collectifs. L'ouvrage contient 130 cartes dont la carte d'analyse de chacun des convois de déportation.

09/2019

ActuaLitté

Histoire de France

Joseph Kerebel. Prêtre, résistant, mort en déportation

Ordonné prêtre en décembre 1936, il est nommé vicaire de la paroisse de Montville, près de Rouen. Il se lie d'amitié avec la population locale, ses ouailles lui pardonnant volontiers ses frasques et son côté "Don Camillo". Mobilisé en septembre 1939, il est fait prisonnier en juin 1940. Il s'évade, regagne sa paroisse et reprend son ministère. Ardent patriote, il rejoint alors les rangs des combattants de l'ombre. Dénoncé par un auxiliaire français de la police allemande, il est arrêté le 13 octobre 1943 et emmené rue du Donjon, à Rouen, où il est battu et torturé avant d'être incarcéré à la maison d'arrêt de Rouen. Du camp de Royallieu, il est déporté le 27 avril 1944 vers Auschwitz-Birkenau. Puis, ce sera Buchenwald, Flossenbürg et le Kommando de Flöha. A l'approche des troupes alliées, Himmler ordonne l'évacuation des camps de concentration. La marche de la mort conduit l'abbé Kerebel à Theresienstadt où il meurt du typhus le 19 juin 1945. Après la Libération, deux hommes soupçonnés d'être à l'origine de l'arrestation de l'abbé Kerebel seront arrêtés et l'un d'eux sera condamné à mort et fusillé.

10/2013

ActuaLitté

Littérature étrangère

La déportation et la réincarnation d'Esisi

La Déportation et la Réincarnation d'Esisi est le troisième volume de La Saga d'Esisi de TEDANGA Ipota Bembela. Les deux premiers volumes s'intitulent Le Destin d'Esisi et Une Tranche du Kaolin pour la Paix parus respectivement en 2009 et en 2011. En poursuivant les troupes d'Omar, Esisi et ses guerriers tombent dans le piège leur tendu par le malicieux Omar. Il sera par la suite déporté en Amérique du Nord et y deviendra un des esclaves des Marley/Wilde dans la banlieue de la ville virtuelle de Blacktown. Là, il devient l'amant caché d'Angèle Wilde, soeur cadette du Maître, avant d'épouser la jeune esclave Sarah Marley. Le texte s'étend sur les souffrances endurées par Esisi et ses camarades dans la servitude. Ayant reconnu comme fils le métis Simon Marley, fils de sa compagne Sarah Marley, il confie - à la fin de sa vie - à ce fils la mission de retourner au pays pour lui succéder sur son trône laissé vacant. L'intervention de la Transcendance opère en Simon les modifications psychologique, somatique et génétique lui permettant de devenir roi des NdsngEsc Bolamba.

10/2012

ActuaLitté

Histoire de France

Nouvelles perspectives sur la Shoah

Si l'"ère du témoin" s'achève, ce n'est pas simplement parce que les rescapés meurent les uns après les autres ; c'est aussi parce que les formes mêmes du témoignage s'épuisent. Par ailleurs, la génération des Poliakov, des Hilberg, des Klarsfeld, des Friedländer a érigé la Shoah en discipline historique et fixé le cadre général de toute étude : leur héritage est devenu un socle. Mais déjà d'autres formes, d'autres sources, d'autres questionnements émergent : comparatisme, histoire économique, micro-histoire, enquête familiale, etc. Le champ d'études que constitue la Shoah se caractérise aujourd'hui par son ouverture et son dynamisme. Ce livre présente les nouvelles tendances de l'historiographie et le renouvellement de la mémoire qu'elles impliquent. Avec des contributions de Annette Wieviorka, Ivan Jablonka et Tal Bruttmann.

02/2013

ActuaLitté

Littérature française

La shoah traversée. Simone & Ladislas

Le nazisme a pulvérisé les destins individuels, familiaux et collectifs. Des populations ont été massacrées par un Etat qui industrialisa la mort des Juifs, des Tziganes, des homosexuels et des handicapés. La violence, la criminalisation de la loi, la trahison, les harcèlements législatifs ont muselé les Juifs, étouffé leurs cris. Epuisés par ces déferlements haineux, fracassés, fragilisés, certaines et certains ont frôlé leur point de rupture psychique. Simone et Ladislas ont traversé la Shoah, ce sont des rescapés, «je suis une rescapée». Simone fut adolescente dans une petite ville française, Lacaune-les-Bains où sa mère Jeanne, Juive apatride d'origine russe fut assignée à résidence. Son histoire sera façonnée par la collaboration de l'Etat français et par la résistance des organisations juives, socialistes, sionistes, communistes mais aussi consistoriales. Certaines combattront avec succès l'institution juive mise en place par Pétain sur instruction des nazis, l'Union générale des Juifs de France (UGIF). Son histoire est celle d'une adolescente qui aurait pu être déportée sur ordre de Laval pour être assassinée à Auschwitz ou être dirigée vers les maisons de l'UGIF, homes protecteurs devenus à la fin de la guerre des réserves d'enfants Juifs pour les chambres à gaz. Choc des dates, Simone est sauvée au moment où Ladislas, Juif transylvanien, est déporté à Auschwitz en juin 1944, peu après le débarquement Allié en Normandie. Les nazis ont perdu la guerre, ils s'acharnent sur les Juifs hongrois, dernière grande communauté juive existante. Son histoire est celle, tragique, de leur déportation, catastrophe annoncée et non arrêté par des Alliés qui «savaient». De même, leurs dirigeants ou Judenrat n'ont jamais voulu «croire» qu'ils partageraient le sort des autres Juifs : la «Solution finale». Son histoire est celle de l'extermination de 569 000 Juifs hongrois et du sauvetage de 1 685 par le train «Kasztner». Pas de «Pourquoi», mais un «Comment». Comment Simone et Ladislas ont-ils, traversé la Shoah, résisté, revécu, ri à nouveau, souri et fondé une famille ? Peut-être, dans ce hasard infernal ont-ils eu la chance de rencontrer, indéfectible, combattant la destruction, l'humaine humanité d'une main qui se tend, d'une oreille qui écoute, d'un regard qui bat, d'un cour qui s'élance, pour advenir, au sortir de la Shoah, «autre», irréversiblement «autre».

04/2014

ActuaLitté

SHOAH,PERSECUTIONS ANTISEMITES

Nouvelle histoire de la Shoah

A l'origine de ce projet un simple constat : l'absence d'ouvrage récent et complet, de synthèse, en français et à destination du grand public, sur les questions complexes soulevées par la Shoah. Or, nombre de questions - quelle fût l'attitude des Juifs face à la répression et aux déportations ? Quelle fût leur capacité de résistance ? Quelles furent les raisons du différentiel de traitement des Juifs d'Europe centrale et orientale et des Juifs occidentaux (en particulier des Juifs de France) ? De quelle aide ou de quels secours ont-ils pu disposer ? Quelles furent les motivations des bourreaux ? Que savaient les alliés de la Shoah ? – ont, depuis une vingtaine d'années, trouvé leur réponse grâce aux travaux d'une nouvelle génération de chercheurs et chercheuses. Dans le contexte actuel, il est donc apparu indispensable aux auteurs de fournir des clés de lecture claires et précises sur l'histoire de la Shoah, pouvant le cas échéant servir d'arguments face aux propos éventuellement révisionnistes, complotistes ou négationnistes.

09/2021

ActuaLitté

Histoire de France

Aux frontières de la Shoah

Cet ouvrage retrace les souvenirs de Herbert Geschwind liés aux évènements de la Seconde guerre mondiale, de la découverte de la France et de la Riviera française après son exil d'Autriche en 1938. L'auteur n'a pas la prétention d'imposer au lecteur sa seule perception de l'histoire. Sa présence au plus proche des évènements ayant conduit aux remaniements brutaux imposés par les envahisseurs et tyrans du XXe siècle donne à son récit la valeur de témoignage.

02/2019

ActuaLitté

Histoire internationale

Premiers savoirs de la Shoah

Alors que la Shoah ne portait pas encore ce nom, les lendemains de la Seconde Guerre mondiale virent l'émergence de multiples initiatives portées par celles et ceux qui en avaient été les victimes et destinées à penser et à faire connaître cet événement. Tout en reconstruisant leur vie à Paris, Buenos Aires, New York ou Tel Aviv, de nombreux Juifs survivants, mus par l'urgence de transmettre ce qu'ils avaient vécu, se firent chercheurs, écrivains, reporters ou éditeurs et utilisèrent l'écrit en yiddish sous toutes ses formes comme moyen d'action privilégié. Cet ouvrage s'intéresse à l'histoire encore méconnue de l'émergence de ces premiers savoirs conçus avant que le champ des recherches sur le génocide des Juifs ne se polarise, au cours des années soixante, entre d'une part, le " témoignage de la Shoah " comme genre pris en charge par les études littéraires et de l'autre, les travaux consacrés par les historiens à la politique nazie d'extermination. En abordant cette histoire de façon interdisciplinaire, cet ouvrage convoque des enjeux méthodologiques et mémoriels très actuels. Il vient confirmer, s'il en était encore besoin, la pertinence d'intégrer le point de vue des victimes à une historiographie qui a longtemps voulu l'ignorer, et permet d'éclairer l'histoire des écritures de la Shoah par un retour à ses origines.

09/2017

ActuaLitté

Histoire de France

La Shoah de Monsieur Durand

Ce bref essai, précis et cinglant, éclaire avec intelligence ce qu'est en train de vivre la quatrième génération de Juifs après Auschwitz. La première génération s'est refermée sur ses horribles secrets, la deuxième a vécu dans le silence obligé (on ne devait pas "en parler"), la troisième génération a tenté de façon parfois maladroite et excessive de déterrer ces secrets en mettant la Shoah au centre de tout. La quatrième génération est en train de tenter une rupture avec ces attitudes. Après le temps de l'oubli, puis le temps du souvenir obsessionnel, désormais il faut vivre : bientôt les derniers rescapés des camps auront disparu. Petite-fille de déporté, Nathalie Skowronek aborde le sujet avec une verve salutaire. Elle évalue le risque, par la mise à distance de la Shoah, de favoriser l'antisémitisme ou l'opposition à l'existence d'Israël, mais choisit de l'assumer. Il n'y a là aucune volonté de provoquer, plutôt l'envie de faire partager une réflexion délivrée de toute contrainte mémorielle, et d'engager un débat.

04/2015

ActuaLitté

Histoire de France

Matricule 120830. Souvenirs de Résistance et de Déportation

Seul survivant de sa commune lors de la répression du maquis en 1944, Robert Laurain a écrit ses souvenirs. comme un "Passeur de mémoire".

01/2007

ActuaLitté

camps, déportation

Journal de déportation. De Dachau à Natzweiler-Struthof

Le journal d'Arthur Poitevin est le témoignage unique d'un résistant déporté, interné à Struthof en 1943 puis à Dachau en septembre 1944. Violoniste aveugle, il y décrit ses souffrances mais aussi son ardent désir de vivre.

07/2023

ActuaLitté

Histoire internationale

Petit déjeuner à minuit. Chroniques d'une déportation

Entre le 14 et le 22 juin 1941, près de 15000 Lettons sont arrêtés et déportés en Sibérie par le pouvoir soviétique. Valentins Jakobsons, à l'époque jeune collégien, est pour sa part exilé à "Village Joyeux", dans le marais de la Vassiougan. "Petit déjeuner à minuit" (Brokastis pusnakti) est la chronique de sa déportation. Inutile de dire que les récits qui s'y succèdent sont effrayants et bien souvent déprimants. Mais Jakobsons parvient à relater les événements les plus dramatiques avec un humour bienveillant et une ironie mordante. Dans ses histoires, la tragédie est intimement liée à la comédie, l'absurde se mêle au grotesque. "L'humour, c'est quand on rit malgré tout". L'auteur, hanté par la conviction absolue qu'il reviendra un jour dans son pays, s'engage à ne jamais faire de compromis. Quoi qu'il en coûte à la chair fatiguée, au corps désemparé, même dans les conditions les plus brutales, l'esprit peut triompher.

11/2019

ActuaLitté

Religion

Etty Hillesum. La Shoah et Dieu

De juillet 1942 à septembre 1944, plus de 105 000 Juifs hollandais sont partis du camp de Westerbork, au nord de la Hollande, vers les camps de la mort d'Auschwitz et de Sobibor. Ce livre se veut le témoignage de cette tragédie, par les lettres d'un témoin exceptionnel : Etty Hillesum, jeune fille juive morte à 29 ans en novembre 1943 à Auschwitz. Etty Hillesum nous a laissé, en plus de ses lettres, un journal étalé sur dix-neuf mois, dont la publication à partir de 1985 compte parmi les événements littéraires les plus marquants de notre époque. Cette jeune femme, que son éditeur français à appelée avec raison "personnalité audacieuse et libertine", a su en deux ans se construire une spiritualité humaine fascinante, par sa joie de vivre et son amour des autres, dans un monde d'enfer permanent. Et son chemin a atteint un autre monde, ce dont parle le pape Benoît XVI : "Elle se transforme en une femme remplie d'amour et de paix intérieure, capable d'affirmer : je vis constamment en intimité avec Dieu". Il y a une sorte de miracle qui s'accomplit à la lecture d'Etty Hillesum. Chacun a quelque part la sensation qu'une porte s'ouvre, même si on ne sait pas sur quel monde. L'autre miracle qu'on lui doit aussi est qu'on a envie de continuer à chercher, une fois la porte ouverte pour la première fois, et à la première lecture. C'est son cheminement que l'auteur souhaite nous voir partager tout au long de ces pages.

07/2014

ActuaLitté

Histoire de France

Survivre : les enfants dans la Shoah

Le monde de l'enfance est celui de tous les projets et de tous les espoirs. Malgré les disparités et les différences, tous les enfants du monde possèdent en partage un bien " évident " : celui de vivre. Or, au milieu du XXe siècle et pour la première fois dans l'histoire de nos sociétés, cette " évidence " leur a été refusée. Des enfants, juifs dans leur immense majorité, furent interdits d'exister - et assassinés - pour la seule raison de leur naissance. Le système fut d'une efficacité effroyable : 90 % des enfants juifs d'Europe furent engloutis dans le pire cataclysme qui frappa l'humanité entre 1933 et 1945 : la Shoah. Ce livre est consacré à leur destin. Cependant, s'il est indubitablement tragique, cet ouvrage est paradoxalement plein de vie et même d'espoir. Il relate à travers des destins singuliers - replacés dans leur contexte historique - comment et par quelles stratégies, astuces, hasards ou prodiges de ruse, dix pour cent d'entre eux sont parvenus à mettre en échec la machine hitlérienne qui devait les faire disparaître. C'est une histoire des enfants d'Europe soumise à la botte nazie. C'est, à travers ces récits, le miroir des heures les plus sombres de notre civilisation. C'est aussi l'inscription " en creux " du destin de ceux qui ne sont plus. C'est également un modeste hommage à tous ceux qui ont risqué leur vie pour les sauver. Faire face à ce miroir, c'est enfin et surtout trouver la volonté de combattre tout ce qui s'y reflète.

06/2011