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Toubiana

Extraits

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Cinéma

Les fantômes du souvenir

"L'amour du cinéma se joue dans l'enfance. Pour moi ce furent les westerns, les péplums ou les films comiques avec Jerry Lewis. Mon premier souvenir de cinéma remonte à La strada, que j'ai vu avec mes parents à l'âge de six ans. Depuis, le cinéma est entré dans ma vie. Il n'en est plus jamais sorti. J'ai grandi avec lui et lui m'a vu grandir. Les années 60 furent politiques, mais surtout celles de l'éveil aux nouvelles vagues. J'ai aimé les films de Godard, Truffaut, Resnais, Bertolucci, Milos Forman, qui m'ouvraient une fenêtre sur le monde. J'ai mûri avec Antoine Doinel, alias Jean-Pierre Léaud, mon alter ego. Les années 70 furent des années de formation en fréquentant la meilleure école : celle des Cahiers du cinéma. Aux côtés de Serge Daney, j'ai appris à "voir un film" et à écrire sur le cinéma. Ainsi j'ai multiplié les rencontres avec des cinéastes, dont je tente de brosser le portrait. François Truffaut, dont le souvenir est intact, plus de trente ans après sa disparition en 1984. Mais aussi Godard, Marco Ferreri, Jean Eustache, Wim Wenders, David Lynch, Scorsese, Clint Eastwood, Maurice Pialat... Les acteurs aussi : Micheline Presle, Alain Delon, Isabelle Huppert, Gérard Depardieu ou Michel Piccoli. C'est ce parcours subjectif avec le cinéma, de l'enfance à l'âge adulte, dont j'ai voulu faire le récit ". Serge Toubiana.

10/2016

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Cinéma

François Truffaut

Trente ans après la disparition de François Truffaut, et à l'occasion de la grande exposition rétrospective que lui consacre La Cinémathèque française, cet ouvrage propose une immersion dans l'intimité de sa création. Photographies de plateau inédites, séquences de films, carnets annotés, livres raturés, listes de travail, plans de tournage sont associés aux témoignages inédits de ceux qui ont travaillé à ses côtés. Ils mettent en lumière, au plus près de l'oeuvre, les thématiques clés qui parcourent de bout en bout la filmographie de cette grande figure du cinéma français. Cette richesse documentaire permet aussi d'explorer une facette moins connue du public, et pourtant primordiale pour comprendre le cinéma de l'auteur des Quatre Cents Coups et de La Nuit américaine : celle d'un fervent lecteur, admirateur de Balzac, Cocteau, Roché ou encore Bradbury, d'un écrivain volcanique et infatigable, entre critique de cinéma, correspondance foisonnante, projets de films et scénarios.

10/2014

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Psychologie, psychanalyse

L'Héritage et sa psychopathologie

En même temps que l'héritier est en proie au deuil qui le saisit, il doit aussi éprouver les passions et les déchirements provoqués par la succession. Il lui faut accepter de perdre un être cher tout en reconnaissant que cette perte est aussi synonyme d'un bénéfice.

11/1992

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Théâtre

Traversées de la subversion. Les dramaturgies d'expression française

La langue française est parlée par plus de 200 millions de personnes à travers le monde. Pourtant les théâtres issus de pays aussi différents que l'Algérie, le Québec, les Antilles ou le Congo ne sont pas liés uniquement par la langue. Ayant conquis leurs lettres de noblesse dans les années 60, ces répertoires ont aussi en commun un autre dénominateur, la subversion née dans le fracas des luttes pour les indépendances politiques ou sociales.

11/2010

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Cinéma

L'amie américaine

Raconter la vie d'Helen Scott, c'est ouvrir le livre du rire et de l'oubli : cette femme, trop méconnue, a marqué de sa fantaisie et son intelligence les artistes qu'elle a entourés et admirés. New York, 1960. Helen Scott rencontre François Truffaut. Elle a un coup de foudre pour le réalisateur des Quatre Cents Coups et assure sa promotion aux Etats-Unis. Débute alors une amitié tendre et torturée, qui durera vingt-cinq ans. Doublée d'une correspondance foisonnante. Quand Truffaut s'entretient avec Hitchcock, elle jongle entre le français et l'anglais, instaurant une intimité joyeuse entre ces deux géants. Même dans la mort, elle reste proche de Truffaut ; leurs tombes sont voisines au Cimetière Montmartre. Le cinéma a envers elle une dette. L'Histoire lui doit tout autant. Car sa générosité l'a poussée à s'engager dans la Résistance française et à prendre des risques. Ce destin bouleversant méritait d'être écrit. Il se dévoile grâce au talent de Serge Toubiana.

03/2020

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Littérature française

Les bouées jaunes

Durant les derniers mois de sa vie, un thème motivait secrètement Emmanuèle, dont elle me parlait à peine. C'était trop intime, difficilement formulable, même entre nous. Un jour, elle me dit qu'elle désirait écrire sur le bonheur. J'ignore ce qu'aurait été ce livre et je donnerai cher pour le savoir. Cette question du bonheur la hantait, elle la plaçait au coeur de tout. Le simple fait de poser la question prouvait sa force de caractère et son incroyable sérénité. J'en étais bouleversé. "Et toi, tu vas tenir ?". Un homme écrit sur la femme qu'il a aimée et perdue. Emmanuèle Bernheim était un grand écrivain. Serge Toubiana raconte leurs vingt-huit ans de vie commune, dans un texte où la sobriété le dispute à l'émotion.

01/2018

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Cinéma

Le temps de voir

Le cinéma est intrinsèquement lié au partage dans la communauté éphémère et aléatoire des salles obscures. Serge Toubiana le sait mieux que quiconque, pour avoir dirigé Les Cahiers du Cinéma et plus tard la Cinémathèque française. Dans cette vie consacrée entièrement au 7e art, il revient sur quelques rencontres particulièrement importantes, dans des portraits de cinéastes ou d'actrices ou acteurs qui sont autant de coups de coeur. Du coup, le lecteur voit ses propres souvenirs se réveiller ou sa curiosité s'animer, pris d'un irrésistible désir de voir ou revoir les nombreux films évoqués ici avec enthousiasme et érudition. Ces exercices d'admiration, fondés sur la générosité, suscitent un appétit d'images. C'est le temps de voir. Journaliste et critique de cinéma français, Serge Toubiana a été rédacteur en chef des Cahiers du cinéma et directeur de la Cinémathèque française.

10/2017

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Littérature française

Le fils de la maîtresse

Au-delà de l'évocation des jours heureux, cet autoportrait du Fils de la maîtresse est un éloge de la transmission : " Je me suis rendu compte, dira Serge Toubiana, que j'avais choisi le même métier qu'elle : en transmettant mon amour du cinéma, je me sens tel un instituteur du cinéma. Transmettre et partager, c'est aimer. " Ecrire sur son enfance, c'est se confronter à ses fantômes. C'est écrire sur ceux qui nous manquent, dont on vit si mal l'absence, pour lutter contre l'inéluctable effacement du Temps, en leur donnant une chance de revenir, de revivre. Pure illusion, mais si forte qu'ils en deviennent réels le temps de l'évocation. Serge Toubiana a grandi en Tunisie au bord de la mer, dans une famille heureuse. Sa mère était institutrice et son père horloger. Tous deux étaient des communistes engagés. Son père avait la passion du jeu et de la liberté, quand elle avait le goût de transmettre et d'éduquer. Au-delà de l'évocation des jours heureux, cet autoportrait du Fils de la maîtresse est un éloge de la transmission : " Je me suis rendu compte, dira Serge Toubiana, que j'avais choisi le même métier qu'elle : en transmettant mon amour du cinéma, je me sens tel un instituteur du cinéma. Transmettre et partager, c'est aimer. "

03/2022

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Actualité médiatique internati

Covid 19 - Une autre vision de l'épidémie. Les vérités d'un épidémiologiste

Epidémiologiste depuis plus de trente ans, Laurent Toubiana est un scientifique expérimenté qui a suivi et analysé un grand nombre de phénomènes épidémiques en France et à l'étranger. Au tout début de la crise du Covid, entre janvier et mars 2020, il a étudié, avec plusieurs confrères, les données préliminaires qui ont été très rapidement disponibles. Il a annoncé dès le 11 mars 2020, soit une semaine avant le confinement, que l'épidémie atteindrait probablement son pic fin mars, que la phase épidémique elle-même devrait s'achever fin avril et qu'elle ne serait pas particulièrement sévère. Or, quand on regarde les chiffres deux ans plus tard, c'est exactement ce qui s'est passé : cette épidémie a causé des morts, certes, mais pas plus qu'une épidémie de grippe saisonnière. Au regard des images et des discours apocalyptiques délivrés depuis deux ans, cela semble difficile à croire mais c'est pourtant la réalité, confirmée dans ce livre par une étude rigoureuse des chiffres officiels. Au cours de cette longue crise, à plusieurs reprises et avec prudence, Laurent Toubiana, a apporté des éclaircissements pour corriger les perspectives. Il a tenté d'expliquer très tôt en quoi cette nouvelle épidémie ne correspondait pas aux descriptions dramatiques qui en était faites. Par expérience, il avait aussi averti d'un éventuel risque de panique, risque qui pouvait être amplifié par un mécanisme de mimétisme international. Mais les autorités ont choisi de ne pas écouter, et même de mépriser, les centaines de scientifiques qui, comme lui, avait averti que cette épidémie ne serait probablement pas aussi grave qu'annoncé. Nos dirigeants ont massivement cédé à la panique et préféré s'abriter derrière les modélisations absurdes qui prédisaient des centaines de milliers de morts, pour faire accepter aux populations des mesures liberticides sans aucune validité scientifique. La peur de la maladie et de la mort est profonde. Au cours de cette crise, les autorités sanitaires ont écouté les habituelles sirènes alarmistes et opté pour des mesures extravagantes. Elles ont exploité la peur et parfois l'ont engendrée et maintenue par une communication anxiogène, pour faire accepter leurs choix. Rares sont les pays qui ont fait confiance à leurs épidémiologistes. Chiffres définitifs à l'appui, Laurent Toubiana montre ici que ces pays, par exemple la Suède, ont incontestablement mieux géré cette crise à tous les niveaux. Saturation des hôpitaux, campagnes de test massives, obligation vaccinale, mortalité, le récit médiatique de cette épidémie est tout simplement mensonger. Laurent Toubiana propose d'adopter une autre vision, au plus près de la réalité.

04/2022

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Littérature française

Contes Zaghawa du Tchad. Tome 1

"De redoutables personnages - ogres, monstres dotés de plusieurs têtes, esprits aux formes inquiétantes, géants avides et méchants, sans compter le lion, l'hyène et le chacal avec leurs appétits de carnivores - comptent parmi les principaux protagonistes de ces fables, dont la majorité paraît tendre à prouver que l'astuce, arme des faibles contre les forts, est la vertu cardinale au moins autant que le courage. Cette deuxième édition met à jour l'Introduction mais les 39 récits de l'édition originale se retrouvent au grand complet, avec un indes des narrateurs". (Michel Leiris)

12/2004

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Ethnologie

Ethiopie, le temps des Falacha. Edition bilingue français-amharique

Linguiste et ethnologue, Joseph Tubiana vécut en 1949 parmi les Falacha, la communauté juive d'Ethiopie. Négligés par leur gouvernement, ces paysans sans terre, forgerons et tisserands, abandonnèrent définitivement l'Afrique au terme d'un exode de masse, avec l'espoir de trouver refuge en Israël. Les images et les notes de terrain recueillies par Joseph Tubiana constituent le témoignage rare et précieux d'un monde révolu. Un regard exceptionnel sur une société ancienne, dont les sources légendaires évoquent le royaume de la reine de Saba.

01/2014

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Photographie

Ethiopie, les règles d'un nouveau Je. Photographies, vidéos et sculptures contemporaines, peintures et objets anciens

"Il faut aux vidéos de Sylvie Tubiana une chambre pleine d'ombre pour que se révèlent à nos yeux les images rapportées de son voyage en Ethiopie à la rencontre de Rimbaud ; il faut que règne la pénombre dans les murs du Musée de Charleville pour que le pinceau de lumière y projette la présence immatérielle du plus grand absenté de la poésie", Anne-Marie Garat. "En scénographe de la mémoire, Sylvie Tubiana a donc refait à sa manière le voyage vers l'Ethiopie... Comme un théâtre d'ombres et de lumières, son travail s'affranchit ainsi des strates du temps, traverse le miroir des apparences. fait se réconcilier le passé et le présent. De "l'Afrique fantôme" au "poète fantôme", la plasticienne a jeté un pont aussi léger qu'une moustiquaire, aussi fragile qu'un souffle de vent", Bérénice Geoffroy-Schneiter.

01/2014

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Littérature française

Les trésors cachés

Après quarante-six ans d'absence de son pays natal, l'auteur retourne dans sa ville, Béja. Il retrouve son école où il avait passé des doux moments, mais, comme les amis et l'atmosphère de jadis manquent, tout lui paraît comme une scène sans acteurs. L'auteur peint les beaux souvenirs de son enfance et les secrets de la vie. Il relate d'une façon imagée l'ambiance de jadis à travers quelques récits pleins de fraîcheur. Ses mémoires reflètent la coexistence et l'amitié entre les voisins et les différentes ethnies. Il décrit l'amitié qui liait les habitants ; parfois un bouquet de jasmin était suffisant pour nouer un lien et pour créer un beau moment. L'auteur nous fait sentir la simplicité et la joie de vivre des habitants qu'il a connus. " C'est ma destinée qui a voulu me conduire et me forger, afin que je découvre les valeurs de nos ancêtres et de l'amour. Sans cette destinée je serais comme une bougie sans la flamme qui nous éclaire et qui nous anime, je serais sans aucun sentiment, tout simplement un corps sans âme. "

03/2007

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Gestion

La saga Danone. Son projet économique et social à l'épreuve des faits

Marseille, 1972. Antoine Riboud, à la stupéfaction du patronat de l'époque, prononce un discours révolutionnaire qui propose d'unir dans un même projet la réussite économique d'une entreprise et sa responsabilité vis-à-vis des salariés et de la collectivité. Peu après, la crise pétrolière conduit l'entreprise à une restructuration drastique. Une question de fond est alors posée : est-il possible de concilier performances économiques et projet social lorsque la situation se dégrade ? Ce livre raconte la tentative menée par Antoine Riboud puis son fils Franck pour faire de BSN, devenu Danone en 1994, une entreprise profondément singulière. La crise d'autorité post-68 dans les usines, l'affaire Lip, le débat sur les nouvelles technologies et l'emploi, le partage du travail et les 35 heures, les licenciements boursiers à propos de la restructuration de LU, les initiatives originales suite à la création du fond danone communities avec Muhammad Yunus, prix Nobel de la paix, le réchauffement climatique... Jérôme Tubiana nous plonge dans une histoire mouvementée, une saga industrielle française, où les frottements et les contradictions ont souvent débouché sur de profondes métamorphoses.

09/2015

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Cinéma

Persévérance

Ce livre est issu de l'entretien que Serge Daney et Serge Toubiana menèrent ensemble, durant trois jours, en 1991, dans la solitude d'une retraite amicale. Pour Serge Daney, il s'agissait d'envisager enfin sa ciné-biographie, de prendre à bras-le-corps le matériau de sa vie même de ciné-fils et, comme le dit Serge Toubiana, de boucler "sa propre histoire, son itinéraire d'enfant né en 1944 - l'année de Rome ville ouverte et de la découverte des camps - puis d'adolescent et de jeune homme qui, à travers l'amour du cinéma allait écrire sa vie, c'est-à-dire la confondre avec une certaine histoire du cinéma" .

02/1994

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Ethnologie

Les orientalistes sont des aventuriers. Guirlande offerte à Joseph Tubiana par ses élèves et ses amis

Depuis que la terre est ronde... l'Orient n'est plus une notion géographique : il n'est ni à l'Est, ni à l'Ouest, il est dans l'Ailleurs et dans l'Autre, dans le très ailleurs et le très autre, dans l'étrange et dans l'étranger. Il est exotisme, exotisme qui se fait science, en habits d'orientalisme ou d'africanisme. Né en 1919, à Alger, dans un Orient colonisé par l'Occident, Joseph Tubiana ne sera jamais tout à fait un Occidental. Et il deviendra l'orientaliste d'un autre Orient: Corne de l'Afrique, Soudan et Tchad musulmans, terres où l'aventure - intellectuelle - du chercheur se mêle aux multiples aventures du " terrain ". Linguiste et ethnologue, chercheur de plein air autant que grand ami des livres, Joseph Tubiana méritait donc que le recueil d'hommages qui lui a été dédié porte ce titre en forme de portrait lapidaire : Les orientalistes sont des aventuriers. Ce liber amicorum regroupe les souvenirs et les témoignages de ceux qui, ethnologues, historiens, linguistes, artistes, etc., ont voulu lui exprimer leur amitié et leur reconnaissance en une cinquantaine de contributions qui touchent à l'Ethiopie et au Tchad, mais aussi an Soudan, au Niger, à la Côte d'Ivoire...

11/1999

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Cinéastes, réalisateurs

Ozu et nous

Chez Ozu, le bonheur se lit sur le visage des femmes, comme le chagrin et la peine. A force de ruse et d'intelligence, d'élégance. A l'origine de ce livre, une fascination partagée pour une oeuvre capitale du cinéma mondial : les films de Yasujirô Ozu — un regard sur le Japon des années 1930-1960. Nathalie Azoulai et Serge Toubiana se sont écrit, film après film, s'étonnant ensemble des mystères que retiennent toutes ces histoires de famille. Au fil de l'eau, ils évoquent d'autres cinéastes, comparent nos attachements, nos séparations, et apprivoisent ce qu'il y a d'étrange et de familier entre Ozu et nous.

10/2021

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Cinéma

The Misfits. Chronique d'un tournage par les photographes de Magnum

Magnum Photos avait obtenu l'exclusivité du tournage du film de John Huston, The Misfits, avec Marilyn Monroe, Clark Gable et Montgomery Clift, d'après un scénario d'Arthur Miller. Le film se tournait à Reno et dans le désert du Nevada, durant l'été 1960. Neuf grands photographes - Eve Arnold, Cornell Capa, Henri Cartier-Bresson, Bruce Davidson, Elliott Erwitt, Erich Hartmann, Ernst Haas, Inge Morath et Dennis Stock - furent ainsi les témoins privilégiés d'un film en train de se faire, ponctué de nombreuses péripéties. The Misfits fut la dernière apparition à l'écran de Marilyn avant sa mort en 1962. " J'avais écrit ce film pour que Marilyn se sente bien. Et finalement, il l'a anéantie. Mais en même temps, je suis content qu'il ait été fait, parce qu'elle rêvait d'être prise au sérieux en tant qu'actrice ", raconte Arthur Miller dans un entretien avec Serge Toubiana. En dépit des ruptures et des drames (la mort de Clark Gable survenue quinze jours après la fin du tournage), The Misfits est devenu un film mythique, dont il est possible de retracer l'aventure grâce aux photographies de Magnum.

11/1999

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Sociologie

Une émigration non choisie. Histoires de demandeurs d'asile du Darfour (Soudan)

Je n'ai rencontré que des survivants. Ceux qui ont vu leurs villages attaqués, leurs maisons brûlées. Ceux qui ont enterré leurs morts. Ceux qui ont pu s'échapper de prison. Ceux qui ont traversé le Sahara. Ceux qui ont travaillé clandestinement en Libye pour pouvoir payer leur traversée de la Méditerranée. Ceux qui ont touché terre après un périple épuisant. Ceux qui ne parlent pas la langue des pays où ils abordent. Qui sont ces hommes et parfois ces femmes qui demandent l'asile en France ?

12/2016

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Ethnologie

Parcours de femmes. Les nouvelles élites

Trente femmes ont participé à ces entretiens retraçant leur parcours sous forme d'autobiographie. Elles font partie de ce qu'il est convenu d'appeler l'élite : celles qui sont allées à l'école, au lycée puis à l'Université, ont fait de longues études le plus souvent à l'étranger et ont aujourd'hui des postes de responsabilité, dans la fonction publique, dans le secteur privé, dans la vie politique. Elles vivent dans la capitale mais appartiennent aux différentes sociétés qui composent le Tchad. Elles sont musulmanes ou chrétiennes, quelques-unes - rares - sans appartenance religieuse. Elles relèvent des classes sociales les plus élevées, les plus éduquées (parfois père et mère scolarisés) et souvent les plus politisées. Ce ne sont pas encore les enfants des paysans ; des éleveurs ou des classes sociales situées au bas de l'échelle qui peuvent avoir accès à une scolarisation de longue durée. Cette émergence des femmes tchadiennes, à travers la scolarisation, a démarré tardivement. Elle progresse lentement, à son rythme, sans mouvements violents mais apporte déjà de profonds changements dans les attitudes et les choix de vie. C'est ce vécu perceptible tout au long des récits que ce livre voudrait faire découvrir.

11/2004

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Ethnologie

Hommes sans voix. Forgerons du nord-est du Tchad et de l'est du Niger

Qui sont ces hommes, qui sont ces femmes que l'on ne voit ni n'écoute et élue pourtant on côtoie chaque jour? Les forgerons, groupe héréditaire, strictement endogame, occupaient jusqu'à nos jours le plus bas degrés de la hiérarchie sociale et leur contact était évité. Aujourd'hui, ils conservent leurs tâches spécifiques: la forge, la confection du charbon de bois, le travail du bois et celui du cuir, la chasse aux filets et aux pièges, ainsi que la musique avec un tambour qui leur est propre. Mais à travers l'école - public ou coranique - ils peuvent maintenant échapper à leur condition inférieure.

11/2008

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Cinéma

François Truffaut

L'œuvre de François Truffaut est universellement connue. Ses vingt et un longs métrages sont considérés par un grand nombre de spectateurs comme des livres de chevet. Mais qui était cet homme, disparu en 1984 à l'âge de cinquante-deux ans, et qui voua sa vie au cinéma ? François Truffaut ne cessa d'entretenir le mystère et les malentendus, comme pour maintenir le secret. S'il est possible, de film en film, de retracer les contours de sa vie, à travers les personnages d'Antoine Doinel, l'adolescent des Quatre cents coups interprété par Jean-Pierre Léaud, puis le jeune homme de Baisers volés, le nouveau marié de Domicile conjugal, Ferrand, le metteur en scène de La Nuit américaine, Bertrand Morane, le séducteur de L'homme qui aimait les femmes, ou julien Davenne, l'homme qui voue sa vie au culte des morts, l'ami inconsolé de La Chambre verte, la personnalité de François Truffaut est plus complexe et méritait une approche biographique. Etablie à partir des multiples témoignages de ses amis et de ses étonnantes archives personnelles, cette biographie nous révèle les multiples facettes de François Truffaut. Voici un récit attentif et minutieux, un éclairage inédit sur un cinéaste sensible et chaleureux. Grand Prix des lectrices de Elle (Documents, 1997). Prix France 2 (Essais et Documents, 1997).

05/2001

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Récits de voyage

Un lieu à soi. Beaumont du Gâtinais - Cannes

Un lieu à soi propose une écriture croisée sur deux lieux très différents, Cannes, la ville phare du cinéma, et Beaumont du Gâtinais, petit village ignoré en campagne française. A travers cette ronde toponymique où l'être et le lieu se confondent, les auteurs s'adonnent à un voyage intime et passionné où chaque halte est l'occasion d'un échange. Comment, à travers un jeu d'oppositions et d'échos symboliques, ces deux lieux parviennent-ils à se construire une identité propre et originale ? La dialectique des espaces dessine dans ce texte, avec tendresse et lucidité, une géographie vivante et personnelle.

04/2012

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Cinéma

Bresson par Bresson. Entretiens (1943-1983) rassemblés par Mylène Bresson

Pendant quarante ans, Robert Bresson a accordé nombre d'entretiens à la presse française et étrangère, à la radio et à la télévision. Ses réponses aux multiples questions, de toutes sortes, apportent d'importantes précisions sur ses films, son art et l'évolution de sa pensée. Et elles accompagnent, devancent, prolongent ses Notes sur le cinématographe. Interrogé par Yvonne Baby, François-Régis Bastide, Michel Ciment, Serge Daney, Pierre Desgraupes, Jean Douchet, Jean-Luc Godard, André Parinaud, Georges Sadoul, Roger Stéphane ou Serge Toubiana, entre autres, Robert Bresson parle avec passion, simplicité, détermination et humour de tous les éléments d'un film qui, savamment combinés, font du cinématographe un art à part entière. L'ouvrage est illustré de photos dont beaucoup sont inédites.

04/2013

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Cinéastes, réalisateurs

Entretiens

"Le film est le type même de l'oeuvre qui réclame un style. " R. B. Pendant quarante ans, Robert Bresson a accordé nombre d'entretiens à la presse française et étrangère, à la radio et à la télévision. Ses réponses aux multiples questions, de toutes sortes, apportent d'importantes précisions sur ses films, son art et l'évolution de sa pensée. Et elles accompagnent, devancent, prolongent ses Notes sur le cinématographe. Interrogé par Yvonne Baby, François-Régis Bastide, Michel Ciment, Serge Daney, Pierre Desgraupes, Jean Douchet, Jean-Luc Godard, André Parinaud, Georges Sadoul, Roger Stéphane ou Serge Toubiana, entre autres, Robert Bresson parle avec passion, simplicité, détermination et humour de tous les éléments d'un film qui, savamment combinés, font du cinématographe un art à part entière.

03/2022

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Acteurs

Belmondo

Le nom et le surnom de Jean-Paul Belmondo sont devenus comme des prises de position : il y aurait le Belmondo de Godard, Truffaut ou Melville et le Bébel de Lautner, Verneuil et Audiard. Il y aurait le Belmondo, devenu un "verbe" selon Tarantino, et le Bébel qui aurait tout d'un "guignolo" . On pourrait décliner à l'infini ces antagonismes pour découvrir peut-être qu'ils n'en sont pas vraiment... Richement illustré, cet ouvrage revient sur la filmographie éclectique de l'acteur disparu en 2021. A travers seize témoignages inédits de proches collaborateurs et de cinéphiles passionnés, accompagnés de nombreux extraits de films et d'archives, Laurent Delmas rend compte d'une carrière multiple, entre cinéma d'auteur et films populaires. Avec Jacqueline Bisset, Thierry Frémaux, Laurent Gerra, Michel Hazanavicius, Cédric Klapisch, Philippe Labro, Patrice Leconte, Claude Lelouch, Stéphane Lerouge, Géraldine Pailhas, Jean-Paul Rappeneau, Bernard Stora, Danièle Thompson, Serge Toubiana, Ginette Vincendeau et Rebecca Zlotowski.

10/2023

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Cinéma

Le plaisir des yeux

Parmi les grands cinéastes français, François Truffaut fut sans doute l'un de ceux qui a le plus écrit sur le cinéma : d'abord comme critique et polémiste dans les années 50, puis, après son passage à la mise en scène, comme essayiste, toujours prêt à préfacer les livres de ses amis ou à revenir sur ses cinéastes favoris. Au début des années 80, il avait le projet d'un nouveau recueil d'articles, qui constituerait le prolongement de son livre Les Films de ma vie paru en 1975. Ce livre, Le Plaisir des yeux, devait réunir de nombreux articles recouvrant toutes les étapes de son cheminement : depuis ses articles parus dans Arts et les Cahiers du cinéma, jusqu'à des textes plus récents qui sont le fruit de son expérience de cinéaste, de courts essais où il rendait hommage à des réalisateurs (Renoir, Hitchcock, Welles, Chaplin), des écrivains (William Irish, Pierre-Henri Roché), et des comédiens (Deneuve, Adjani, Ardant, Léaud). Jean Narboni et Serge Toubiana ont réuni dans ce volume les principaux textes choisis par Truffaut.

05/2008

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Cinéma

LA 82

En 1982, Hollywood est en pleine mutation. Les Cahiers du cinéma décident de consacrer un numéro spécial aux Etats-Unis, construit sur des rencontres avec des réalisateurs, des acteurs, des scénaristes, des producteurs, etc. On dépêche sur place une petite équipe, logée dans le légendaire Tropicana Motel, et Serge Toubiana a la magnifique idée de faire accompagner la mission par Raymond Depardon. Celui-ci participe à certains rendez-vous, mais il en profite pour errer dans la ville et mitrailler, attentif, curieux, en quête d'épiphanies. Portraits, scènes de rue, affiches et vitrines, décors, studios, réunions, voitures, lieux mythiques, il tient une sorte de journal de bord photographique. De son côté, le futur cinéaste Olivier Assayas, alors très jeune collaborateur de la revue, écrit le journal de ce périple largement improvisé d'un mois et demi, où rien n'est simple mais où tout (ou presque) finit par s'accomplir. Près de quarante ans plus tard, Olivier Assayas a retrouvé ses carnets. Et Raymond Depardon a ressorti toutes ses archives pour faire une sélection d'une bonne centaine d'images. Ensemble, à travers leurs regards croisés, ils nous offrent un formidable voyage dans la Cité des Anges.

10/2019

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Société

Le Parlement des citoyens. La convention citoyenne pour le climat

Pendant plus d'un an, la Convention citoyenne pour le climat a réuni 150 citoyens tirés au sort et représentatifs de notre société. L'enjeu était le suivant : comment réduire nos émissions de gaz à effet de serre d'au moins 40 %, dans un esprit de justice sociale ? Rares sont les livres à nous plonger au coeur d'une telle expérience. Or la compréhension de l'ingénierie démocratique est décisive, si l'on veut associer les citoyens à la décision publique et rénover la vie de la cité. Un grand livre de science politique, qui ouvre des voies radicalement nouvelles. Thierry Pech est directeur général de Terra Nova. De 2019 à 2021, il a présidé le comité de gouvernance de la Convention citoyenne pour le climat, aux côtés de Laurence Tubiana. Il est l'auteur de plusieurs essais, dont Le Temps des riches (Seuil, 2011) et Insoumissions (Seuil, 2017).

10/2021

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Critique littéraire

Fragments de jeunesse. Une amitié d'enfance avec Patrick Modiano

Jérôme Tubiana a rencontré Patrick Modiano à l'âge de sept ans à l'école communale de la rue du Pont-de-Lodi dans le VIe arrondissement de Paris. Devenus très amis, il a bien connu la famille Modiano, son frère Rudy et sa mère Luisa qui lui a témoigné beaucoup d'affection. Cette amitié a duré jusqu'à la fin des années 1960. Au-delà d'une histoire qui contribue à éclairer la personnalité et l'oeuvre d'un grand écrivain, Fragments de jeunesse s'inscrit dans un milieu : celui de la Rive gauche de la Seine des années d'après-guerre. Il est aussi un jeu de miroirs entre deux itinéraires : celui de l'auteur, ancré dans le confort matériel et social, et celui de Patrick Modiano, marqué par le déracinement familial, l'inconfort matériel à l'adolescence et la hantise des activités de son père sous l'Occupation.

10/2020