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Tunisie Printemps arabe

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Histoire internationale

Un printemps arabe

Auteur d'une monumentale Histoire de l'armée allemande, Jacques Benoist-Méchin fut aussi un grand spécialiste du monde arabe. Cet ouvrage, publié après Mustapha Kémal ou la mort d'un empire et Ibn-Séoud ou la naissance d'un royaume, est le fruit d'un voyage effectué à travers sept pays du Proche-Orient. Ayant parcouru plus de dix mille kilomètres et vécu au contact de toutes les catégories sociales, depuis les plus humbles fellahs jusqu'aux souverains les plus fastueux, l'auteur nous rapporte ses impressions sur un monde où se côtoient les vestiges des civilisations antiques et les réalisations modernes les plus stupéfiantes. Un Printemps arabe, classique aujourd'hui réédité, tient tout à la fois de la description géographique, de l'essai politique et de l'histoire vécue. Mettant en perspective les événements, explorant les mentalités, observant la vie brute, cet ouvrage contribue à faire comprendre l'islam et les pays arabes qui n'ont cessé d'être le théâtre de bouleversements plus ou moins prévisibles.

11/2016

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Sciences politiques

Géopolitique du Printemps arabe

Les cyniques disaient que les Arabes n'étaient pas faits pour la démocratie. Les complaisants nous préparaient à un pouvoir durable des islamistes au Maghreb et au Proche-Orient. Tous se fourvoyèrent. Le grand mouvement de contestation déclenché fin 2010 en Tunisie, qui a balayé une partie du monde arabe, les a surpris tour à tour. Quel en fut le moteur principal ? Pourquoi certains régimes ont-ils chuté et pas d'autres ? Comment Assad peut-il impunément poursuivre sa répression meurtrière ? Quel rôle jouent les Occidentaux, la Russie et les autres puissances ? Pourquoi les islamistes ont-ils échoué à garder le pouvoir là où ils l'avaient conquis ? Y a-t-il une vraie guerre sunnites-chiites ? Les réponses à ces questions et à bien d'autres nécessitent sérieux, clarté et pondération. Car, directement ou pas, elles nous concernent tous. Y compris en France...

10/2017

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Droit administratif général

L'administration locale au Maghreb après les printemps arabes. Algérie, Maroc, Tunisie

Un souffle de revendications est passé sur le monde arabe au début du vingt-et-unième siècle et s'est amplifié à partir de 2011, recevant l'appellation des "printemps arabes" . La période a été propice à d'importants changements constitutionnels dans les trois pays du Maghreb central, Algérie, Maroc et Tunisie. Les innovations proprement politiques et en matière de droits fondamentaux dans ces trois pays ont été largement analysées et commentées. Mais qu'elles soient le fruit d'une révolution (Tunisie) ou qu'elles l'aient anticipée (Algérie, Maroc), les nouvelles constitutions ont également apporté à chacun de ces Etats de considérables réformes concernant l'administration des territoires. A leur tour, ces réformes en matière de structuration des territoires, de décentralisation et de démocratie locale demandaient à être exposées et interrogées.

06/2023

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Sciences politiques

Le salut des arabes (Najat al-arab). En langue arabe

Quatre jeunes arabes conversent avec un homme politique sur la situation actuelle du monde arabe en ébullition, révolution… Quelles sont leurs aspirations, leurs questionnements, leurs attentes ? Omar, l’homme politique, répond à leurs interrogations de manière subtile et sereine, les rassure, leur redonne confiance en leur histoire, leur culture, en un mot leur identité... Identité Arabe… Identité égarée, quelque part dans l’histoire… Ils pourront la retrouver à travers leur langue. En effet, si les arabes parvenaient à unifier leur langue, leur langage, leurs pensées ne convergeraient-elles pas vers le même horizon dont rêvent tous les jeunes révoltés du monde arabe ? Un horizon qui porterait en lui le soleil de la liberté et de la démocratie. Ainsi les divisions, les guerres civiles, l’ignorance et le terrorisme seraient définitivement balayés.

03/2012

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Histoire internationale

Tunisie. Deux cheikhs et un discours halal

Dans cet ouvrage, l'auteur montre comment au coeur d'un monde arabe secoué par l'islam politique après ledit "printemps arabe", la Tunisie a pu résister et faire exception. Mais le discours politique tunisien, au lieu de répondre à une situation économique et sociale inouïe, continue à diviser le pays entre les nahdhaouistes (Ennahdha) et les bourguibistes (Bourguiba).

09/2019

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Sciences politiques

Le Printemps arabe : une manipulation ?

En 2011, le monde a cru à la spontanéité du Printemps arabe et à la démocratisation des peuples. Mais ces événements seraient pour une grande part le résultat d'un tissu de manipulations... Les soulèvements populaires auraient été encouragés, voire provoqués, par les intérêts du gouvernement américain, appuyé par le Qatar et sa chaîne satellitaire Al-Jazeera. Les icônes religieuses ou sociales imaginées par le storytelling ont influencé les masses qui ont cru elles aussi en un nouvel ordre. Mais l'alliage de la démocratie et de l'islam n'a pas tenu ses promesses : répressions sanglantes des révoltés, guerres civiles, prises de pouvoir des armées, commandos salafistes, terrorismes islamistes, élections frauduleuses... On assiste désormais à l'apparition d'un nouveau désordre arabe.

10/2012

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Actualité et médias

Vous avez dit : "Printemps arabe" ?

Par leur goût des métaphores, les journalistes ont baptisé " Printemps arabe " tous ces mouvements de rues qui, depuis le début de l'année 2011, secouent la plupart des pays du Maghreb, du Proche-Orient et du Moyen-Orient. Or ces mouvements n'ont de commun entre eux que le vocable qu'on leur a prêté par simplicité. Vous aviez bien dit " Printemps arabe " ? Pauvre printemps à avoir généré un été guerrier en Libye, un automne sanglant en Syrie et dont il faudra attendre un hiver islamiste prolongé, lourd de menaces non seulement pour le Moyen-Orient mais aussi pour l'Afrique du Sahel et pour l'Europe.

02/2013

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Histoire internationale

La promesse du printemps. Tunisie, 2011-2017

"Un certain 17 décembre 2010, les Tunisiens ont ouvert une porte et donné le signal à une série de soulèvements qui devaient ébranler le monde arabe. Partout ailleurs, les promesses du nouveau printemps se sont brisées, cédant la place à la violence et aux armes. La révolution sociale avait dégénéré en batailles religieuses, en guerres civiles et en interventions étrangères. Avant de retrouver nos esprits, nous mêmes avons failli, en 2013, nous laisser submerger par un vertige identique. Nous nous sommes dotés, depuis, d'un système de gouvernement pacifié. C'est une avancée considérable, mais qui ne suffit pas, loin de là. Il nous faut maintenant reprendre la marche en avant, réanimer le souffle premier de la révolution, son souffle social, et la faire aboutir. Si nous parvenons à le faire, si nous parvenons à sortir de l'âge théologique-identitaire et à entrer dans l'âge politique-rationnel, les sacrifices n'auront pas été vains. Et le résultat dépassera nos frontières, par l'effet d'exemple que cela pourrait provoquer une nouvelle fois dans la région, en aidant nos voisins à surmonter leurs divisions et à reconstruire leurs sociétés dévastées. La communauté de destin ne relève pas du fantasme, mais de la nécessité objective. La Tunisie n'est pas une île. Nous ne nous sauverons pas seuls. Nous ne surnagerons pas longtemps si les autres Arabes devaient continuer à se noyer. Nous sommes tenus de continuer à avancer. Nous devons réussir. Nous allons réussir. Les révolutions, comme les pièces du théâtre classique, ne se jouent jamais en un seul acte."

06/2018

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Sciences politiques

Le monde arabe en morceaux. Des printemps arabes au recul américain, 2e édition

Les pays arabes sont parcourus par des crises difficiles à démêler. Les " printemps " de 2011 ont remis en cause des systèmes qui n'étaient plus viables mais n'ont pu en traiter les causes économiques et sociales. La répression des soulèvements a généré de nouveaux conflits mais les populations continuent de réclamer un traitement plus digne, comme en Algérie, au Liban et en Irak en 2019. Mêlées à la géopolitique, ces crises alimentent différents degrés de violence : brutalité extrême de Daech et des guerres au Yémen et en Syrie, escalades ponctuelles à Gaza et conflits à répétition en Libye... Dans les zones plus stables, les inégalités s'aggravent entre une élite intégrée dans la mondialisation et le reste de la population. Cet ouvrage propose une analyse précise de chaque pays de cette région fragmentée. Il en explique également la nouvelle géopolitique, au moment où la Russie, l'Iran ou la Turquie profitent de l'épuisement américain vis-à-vis du Moyen-Orient. Si le tableau est sombre, ce livre rappelle aussi l'énergie des sociétés qui continuent à vivre, à bouillonner d'initiatives locales, pour dessiner leur avenir malgré les obstacles.

03/2020

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Actualité et médias

Tunisie : la démocratie en terre d'Islam

Il n'y a pas de Printemps arabes, mais un Printemps tunisien. Depuis la révolution de 2011, la Tunisie est le seul pays où la démocratie avance : une Constitution, des élections libres, une alternance au pouvoir. On parle désormais de l'"exception tunisienne". Comment expliquer cette singularité de la Tunisie ? Y a-t-il un modèle tunisien ? Comment, dans un Etat en reconstruction, relever tous les défis politiques, économiques, auxquels s'est ajouté le terrorisme de Daech qui a fait de cette jeune démocratie sa cible ? La Tunisie a élu un président de la République, Béji Caïd Essebsi, dont le parcours est aussi singulier. L'itinéraire personnel de ce proche de Bourguiba dans le combat pour l'Indépendance est lié à soixante ans d'Histoire de la Tunisie. Considéré comme un sage, ce président nous parle de l'exception tunisienne, de l'islam, de la menace terroriste, des enjeux internationaux, de la relation entre Tunis et Paris, et de son projet : réussir la démocratie en terre d'islam. Et le message qu'il nous adresse est clair : aider la Tunisie, c'est nous aider nous-mêmes.

12/2016

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Tunisie

Histoire de la Tunisie. De Carthage à nos jours, Edition actualisée

La Tunisie s'est nourrie des influences des civilisations qui l'ont habitée pour rayonner bien au-delà de son territoire. Grâce à cette brillante synthèse, Sophie Bessis nous plonge dans l'histoire riche et singulière de ce pays trois fois millénaire. De la fière Carthage qui sut tenir tête à Rome à la bouillonnante Ifriqiya médiévale, de la conquête arabe à l'instauration du Protectorat français, du "despotisme éclairé" de Bourguiba aux espoirs déçus de la révolution de 2011, l'auteure nous raconte la construction de la "tunisianité" . Longtemps qualifiée d'exemplaire pour sa sécularisation et les droits accordés aux femmes, initiatrice des "Printemps arabes" , la Tunisie reste le symbole d'une démocratie possible, mais vulnérable, en pays arabe.

03/2022

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Ouvrages généraux

Dictionnaire de la culture arabe

Ce dictionnaire alphabétique riche de 530 entrées est un outil d'initiation à la culture des 22 pays arabes : Algérie, Arabie Saoudite, Autorité palestinienne, Bahreïn, Comores, Djibouti, Egypte, Emirats arabes unis, Irak, Jordanie, Koweït, Liban, Libye, Maroc, Mauritanie, Oman, Qatar, Somalie, Soudan, Syrie, Tunisie, Yémen. Il propose des entrées incontournables pour tout amoureux de la langue arabe et offre des clés permettant de découvrir les sociétés arabes d'hier et d'aujourd'hui sous de multiples facettes : géographique, historique, politique, économique, historique, littéraire, artistique, religieuse, institutionnelle, militaire... . Synthétique et accessible au plus grand nombre, il constitue également un outil indispensable pour les examens et les concours. Les plus : - Glossaire français-arabe - Comprend de nombreux dessins illustrant des éléments essentiels des langues et des cultures arabes

12/2022

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Littérature française

Mission libyenne. A l'aube du Printemps arabe

Le docteur Jules Lavigne est chirurgien pour une association humanitaire. Envoyé dans la ville de Misrata en Libye lors du tout début des Printemps arabes, sa mission va se révéler très périlleuse et dangereuse face à l'aggravation de la situation politique. Il mettra un point d'honneur à accomplir son travail malgré les mises en garde répétées de sa hiérarchie. Imprudent et aventureux, sa mission lui permettra-t-elle de se remettre en question ? Si la terrible aventure qu'il va vivre est imaginaire, elle s'inscrit en revanche dans un cadre authentique, scrupuleusement respecté, celui de la guerre civile en Libye durant les quatre premiers mois de l'année 2011. Après le succès de "Moi, Ambroise Paré..." qui retrace l'histoire de la chirurgie moderne et nous immerge dans le Paris du XVIe siècle, Daniel Picard nous entraîne dans la guerre civile de Libye, en plein coeur d'un système en profonde mutation, dans une société où tout se remet en cause en quelques mois.

03/2021

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Histoire internationale

Rousseau, les Lumières et le monde arabo-musulman. Du XVIIIe siècle aux printemps arabes

Comment articuler les Lumières avec la construction des identités nationales arabo-musulmanes, des mouvements indépendantistes aux printemps arabes ? Dans un Orient musulman voué à la conquête dès 1798, les Lumières et la Révolution de 1789 sont simultanément un objet de fascination et de rejet.

08/2017

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Poésie - Comptines

Thoulathiyat. Haïkus arabes, Edition bilingue français-arabe

Durant cinq années, Le port a jauni a publié un recueil de roubaiyat par an. Les ROUBAIYAT sont des quatrains, comme l'indique leur nom issu du chiffre "arbaa", quatre. Genre poétique perse et arabe qui remonte au XIe siècle avec l'oeuvre d'Omar Khayyam, les roubaiyat ont été le terrain de jeu de poètes égyptiens des années 1960-70, qui ont revisité le genre avec humour et truculence linguistique en arabe contemporain dialectal. Ces quatrains sont une méditation sur la vie, la mort, la joie, le temps qui passe, l'innocence, l'absurdité du monde, son origine, sa cruauté : ils posent un regard et s'attardent sur des instants fugaces, des détails, des petites choses qui disent le monde entier. Durant trois années, Christian Tortel a envoyé au Port a jauni un haïku par mois. Les HAÏKUS sont des poèmes des tercets qui relèvent de la tradition japonaise. Mais Christian Tortel les écrit en français ou en arabe, et les traduit dans l'autre langue. Ainsi, une fois par mois, se posait dans la boîte à mails du Port a jauni un poème sur des instants fugaces, des détails, des petites choses qui disent le monde entier. A force de fréquenter ces deux chemins parallèles, roubaiyat et haïkus en arabe, il nous est apparu évident de les croiser. Et dans un grand tissage des genres poétiques, les THOULATHIYAT (prononcez "soulassiyate") sont nées. Elles sont des haïkus ou des tercets, comme l'indique leur nom issu du chiffre "thalatha", trois. Elles sont autant de méditation sur la vie, la mort, le temps qui passe, les mots sans frontière. Elles relient le monde arabe à l'Asie, la France au monde arabe, les langues entre elles, elles racontent, en creux, les tissages possibles en poésie. Un nouveau terrain de jeu qui réinterprète et on l'espère, revitalise, le champ poétique en bilingue, à la fois hommage aux genres anciens et clin d'oeil humoristique pour une création contemporaine.

03/2021

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Histoire internationale

Tunisie, dessine-moi une révolution. Témoignages sur la transition démocratique (2011-2014)

Avec les élections (législatives et présidentielle) de 2014 et la nomination d'un nouveau gouvernement en février 2015, la Tunisie vient de parachever une période de transition démocratique commencée par la révolution du 17 décembre 2010 qui a chassé Ben Ali du pouvoir le 14 janvier 2011. Tunisie, dessine-moi une révolution présente les témoignages de citoyens tunisiens qui racontent ce qu'a représenté pour eux cette période cruciale de l'Histoire de la Tunisie. Les témoignages présentés permettent au lecteur de découvrir les divers aspects de la Tunisie (politique, société civile, médias, jeunesse, etc.) et de dépasser les slogans creux ("Printemps Arabe, Hiver Islamiste" ou "Révolution du Jasmin") servis par une bonne partie des éditorialistes en France. Ces récits rendent compte de la complexité du seul processus transitoire abouti dans les pays du "Printemps Arabe".

02/2015

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Critique Théâtre

Traduire et adapter Molière en arabe (Liban, Egypte, Tunisie, 1847-1967)

La genèse du théâtre arabe moderne est étroitement liée à la découverte du théâtre de forme occidentale. L'ouvrage observe, à partir des premières adaptations de Molière au Liban, en Egypte et en Tunisie, le processus d'appropriation du théâtre de Molière et la mise en place d'une tradition théâtrale moderne.

09/2023

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Tunisie

Un printemps sans le peuple. Une histoire arabe usurpée

Une révolution qui n'estime pas les siens, les nourrissons et les valeureuses travailleuses agricoles, n'en est pas une. " L'histoire révèle sa propre essence à ceux qu'elle a au préalable exclus d'elle-même ", écrit Dostoïevski ; et dans le cas tunisien, les absents, les exclus, les sans verbe, sans pouvoir donc, sont nombreux. Un livre d'histoire n'est pas une thèse mais un pont reliant le présent au passé. Or le cas tunisien nous dit l'état du monde : ceux qui célèbrent le miracle politique oriental advenu en 2011 oublient qu'une révolution s'écrit par ses propres mots, s'inscrit dans l'histoire par la grâce de sa propre pensée, de son ambition d'affranchir les siens, de raconter la rupture avec les anciennes pratiques du pouvoir : le népotisme, la corruption et le mépris du peuple. La douloureuse question que les Arabes, politiques et intellectuels, ne veulent pas poser est : Est-ce que le Printemps arabe a été porté, c'est-à-dire préparé, réalisé et défendu par des mots et une pensée arabes ? Est-ce que les Arabes de 2011 ont créé l'essentiel, ce qui fonde un tournant, une oeuvre : nommer dans leur propre langue ce qui leur arrive, c'est-à-dire, leur propre révolution ?

08/2022

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Histoire internationale

Tunisie

Petit territoire à l'histoire millénaire, la Tunisie a démontré à maintes reprises sa capacité à se démarquer de ses voisins. Premier pays arabe à rédiger une Constitution ou à légaliser l'avortement et l'adoption, c'est aussi le premier à s'être soulevé en 2011, faisant éclore le " printemps arabe ". Après 55 années de présidence laïque et autoritaire de Bourguiba puis de Ben Ali, pendant lesquelles chômage, inégalités sociales, corruption et népotisme ont miné le moral des Tunisiens, le pays cherche son chemin vers la démocratie et vers une stabilité tant économique que politique. Les défis sont nombreux : croissance économique, .notamment grâce au tourisme, équilibre entre islamistes d'Ennanda et partisans d'une société moderne, respect des valeurs et principes de la République.

10/2013

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Histoire internationale

Les forces armées arabes et moyen-orientales. (Après les printemps arabes)

En Egypte, la lutte à mort entre l'armée et les Frères Musulmans qui, en juillet 2013, a abouti au renversement de Mohammed Morsi, premier président du pays élu démocratiquement, a mis en lumière l'absence d'une société civile à même de s'affirmer. Cette carence émerge comme un trait fondamental de la société arabe alors que s'expriment sous des formes variées des changements politiques et sociaux au Moyen-Orient et en Afrique du Nord. La présence parfois écrasante des armées sur la scène politique arabe est le fruit des processus de constitutions des Etats de la région après la première guerre mondiale et dans la période de décolonisation. Selon les cultures ou les histoires respectives de chaque pays, le rôle et la place des armées sont différents. Cependant, la cristallisation dictatoriale qui s'est effectuée au fil des années a fait progressivement peser une chape de plomb sur les sociétés locales.

08/2014

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Sciences politiques

La face cachée des "révolutions" arabes

Depuis le milieu de l'hiver 2011, en Afrique du Nord et au Proche-Orient, des mouvements de contestation populaire ont pris forme, incarnant les aspirations démocratiques et le ras-le-bol des citoyens à l'égard des régimes tyranniques et corrompus qui les gouvernaient. Ils sont parvenus à provoquer leur chute, mettant fin à des situations qui n'étaient plus acceptables au XXIe siècle. Telle apparaît la merveilleuse épopée du "printemps" arabe et de ses "révolutions" aux yeux de la majorité de l'opinion publique internationale. Toutefois, derrière ce conte au dénouement heureux se cache une réalité bien différente. Alors que la très grande majorité des médias et des observateurs internationaux a fait de ces "révolutions" arabes, le symbole de l'émancipation des peuples d'Afrique du Nord et du Proche-Orient, il est apparu indispensable à de nombreux experts d'en donner une lecture plus objective. En effet, plus de dix-huit mois après que se soit levé le vent de révolte qui a balayé le monde arabo-musulman, il est possible de discerner plus distinctement le fil des événements et les jeux d'acteurs qui les ont impulsés. Ce livre s'attache successivement à étudier et déconstruire les événements ayant eu lieu au Maghreb et au Proche-Orient ; à mettre en lumière le rôle essentiel des acteurs extérieurs à ces "révolutions", dont l'action a été déterminante ; et à évaluer les conséquences du printemps arabe, lesquelles ne semblent pas être à la hauteur des espérances suscitées. Il réunit les contributions de vingt-trois auteurs de huit nationalités différentes, Algérie, Belgique, Côte d'Ivoire, Egypte, France, Mali, Tunisie, Syrie, et d'horizons très divers, femmes et hommes politiques, officiers de renseignement, journalistes, universitaires, etc. Ensemble, ils dénoncent la pensée dominante qui tend à faire du printemps arabe un événement spontané et positif pour les pays d'Afrique du Nord et du Proche-Orient et démystifie les "révolutions" arabes en mettant en lumière leurs mécanismes, leur manipulation et leurs retombées négatives.

11/2012

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Histoire internationale

Carthage-Tunis. D'Hannibal à la révolution de jasmin

La Tunisie : au-delà du soleil et des paysages qui attirent les touristes, une riche histoire ! Celle-ci commence à Carthage, dont les vestiges attestent une civilisation complexe où se mêlent influences africaines, orientales et gréco-romaines. De la rivalité de Carthage avec la Rome antique jusqu'au protectorat français du XIXe siècle, en passant par la conquête arabe puis l'ère ottomane, le pays ne s'est jamais résigné à la soumission. Depuis la chute de Ben Ali en 2011 qui initia les "printemps arabes", la Tunisie, république de II millions d'habitants, garde le cap de la transition démocratique, malgré le terrorisme et la récession. Les meilleurs spécialistes vous invitent à une passionnante plongée dans l'histoire d'un pays qui s'est toujours distingué par sa modernité.

10/2018

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Sciences politiques

Passion arabe. Journal, 2011-2013

Le 17 décembre 2010, à Sidi Bouzid, une ville du centre de la Tunisie, Mohamed Bouazizi, vendeur ambulant de fruits et légumes, s'immole par le feu - et embrase le monde arabe. Les régimes de Ben Ali, Moubarak, Kadhafi sont précipités dans les flammes, et l'incendie porte à Bahreïn, au Yémen et jusqu'en Syrie. En deux ans, les révolutions ont abattu des dictatures, mais fréquemment porté au pouvoir les Frères musulmans. Le salafisme prolifère, nourri du désenchantement de jeunes et de déshérités dont la pauvreté s'est accrue. Et al-Qaida, qu'on croyait enterrée, resurgit de la Syrie au Mali. Que sont devenues la liberté, la démocratie, la justice sociale revendiquées par les " printemps arabes "? Quel est le rôle des pétromonarchies du Golfe dans l'arrivée au pouvoir des partis islamistes ? Pourquoi le conflit entre sunnites et chiites est-il en train de détourner l'énergie des révolutions, tandis que la Syrie s'enfonce dans des souffrances inouïes ? Gilles Kepel, familier du monde arabe depuis quatre décennies, est retourné partout - Palestine, Israël, Egypte, Tunisie, Libye, Oman, Yémen, Qatar, Bahreïn, Arabie saoudite, Liban, Turquie, Syrie - et a rencontré tout le monde - salafistes et laïcs, Frères musulmans et militaires, djihadistes et intellectuels, ministres et fellahs, diplômés-chômeurs et rentiers de l'or noir. De ce périple, il a rapporté un Journal. Ecrit sur le vif puis enrichi au cabinet de travail, il capte en quatorze chapitres conçus comme autant de stations les déchirements intimes de ces sociétés. La passion de l'auteur y rend compte en écrivain, par la violence et les épreuves, et parfois l'espérance, d'une incoercible Passion arabe.

03/2013

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Droit

L'Union Européenne et la promotion de la démocratie. Les pratiques au Maroc et en Tunisie

Lorsque les "printemps arabes" éclatent en 2011, le rôle de l'Union européenne est mis en question. Quels rapports entretenait-elle avec les gouvernements autoritaires et les sociétés civiles du pourtour méditerranéen ? A-t-elle, par son silence ou ses relations économiques et politiques, cautionné des régimes contestés ? Quel bilan lui attribuer et quelles sont ses perspectives en matière de soutien à la démocratisation ? Dans cet ouvrage, Leila Mouhib décrypte les politiques européennes de promotion de la démocratie dans le monde arabe, à travers les cas de la Tunisie et du Maroc. Les déterminants de telles politiques sont analysés de manière fine en démontant les rouages de la complexité institutionnelle européenne et en donnant la parole aux acteurs, de la conception à la mise en oeuvre. La conclusion suggère que l'action extérieure de l'UE n'a pas connu de changement radical après les "printemps arabes". La promotion de la démocratie par les institutions européennes est en effet un processus répondant bien moins à des stimuli extérieurs qu'à leurs logiques de fonctionnement internes. Cet ouvrage s'adresse aux praticiens, chercheurs, observateurs et étudiants intéressés par les études européennes et les relations internationales, les relations euro-méditerranéennes, la promotion de la démocratie, la politique en Tunisie et au Maroc.

03/2017

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Religion

Andre Demeerseman (1901-1993). A Tunis, soixante ans à l'Institut des belles lettres arabes (IBLA)

André Demeerseman, des Pères Blancs, nommé en 1928 à Tunis pour l'étude de l'arabe et des réalités de l'islam, s'est voulu dès le départ entièrement donné aux Tunisiens. En 1930, il dénonce auprès de l'archevêque les extravagances du Congrès Eucharistique de Carthage parce qu'elles ne respectaient pas "la personnalité tunisienne". Devenu responsable à Tunis de la maison d'études où il travaille, il lui donne le nom d'Institut des Belles Lettres Arabes (IBLA). Sa double fidélité aux Tunisiens et à la vocation primordiale de l'Eglise fait qu'il est appelé à devenir vicaire général du diocèse de Carthage, responsable des Pères Blancs de Tunisie et discret consultant pour l'élaboration d'un nouveau statut de l'Eglise en Tunisie. Par son approche fraternelle de ceux qui croient autrement, il fut un précurseur du Concile Vatican II. Praticien de la rencontre des gens il s'est acculturé durant 66 ans jusqu'à devenir "tunisien d'esprit et de coeur".

12/2014

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Histoire internationale

L'exception tunisienne. Chronique d'une transition démocratique mouvementée

Alors que les printemps arabes tournent au fiasco en Syrie et en Egypte, la Tunisie est sans doute le seul pays en train de réussir sa mue vers la démocratie. Les représentants de la société civile, syndicalistes, avocats et militants des droits de l'homme réunis, ont permis, en février 2014, la nomination d'un gouvernement d'indépendants, dirigé par un ancien cadre du groupe Total. Des élections législatives et présidentielles devraient avoir lieu d'ici décembre, à condition que la situation économique et sociale totalement plombée ne provoque pas de débordements. La surprise après une année 2013 marquée par deux assassinats politiques spectaculaires, l'apparition de noyaux djihadistes et les rumeurs persistantes de coups d'Etat, la voici : le vieux et rusé Beji Caïd Essebsi, ex ministre de l'Intérieur de Bourguiba désormais à la tête du principal mouvement politique tunisien, s'entretient à Paris avec Rachid Ghannouchi, le leader charismatique des islamistes, pour préparer un avenir démocratique commun, avec l'appui de la diplomatie occidentale. Comment en est-on arrivé à cet incroyable pacte national ? Nicolas Beau enquête sur les coulisses de ces trente mois de transition, les rapports de force au sein des forces sécuritaires dirigées par d'anciens prisonniers politiques, les arrangements secrets et les compromis passés par les principales forces politiques, les intrigues de ce microcosme subtil et souvent autiste, le rôle des puissances étrangères (Etats Unis, France, Qatar), les tentatives de déstabilisation menées depuis la Libye et l'Algérie. Une transition sans précédent dans un monde arabe et musulman en pleine décomposition après les espoirs nés du printemps arabe.

10/2014

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Sciences politiques

Passion arabe. Journal, 2011-2013, suivi de Passion en Kabylie et de Paysage avant la bataille

Le 17 décembre 2010, à Sidi Bouzid, une ville du centre de la Tunisie, Mohamed Bouazizi, vendeur ambulant de fruits et légumes, s'immole par le feu - et embrase le monde arabe. Les régimes de Ben Ali, Moubarak, Kadhafi sont précipités dans les flammes, et l'incendie porte à Bahreïn, au Yémen et jusqu'en Syrie. En deux ans, les révolutions ont abattu des dictatures, mais fréquemment porté au pouvoir les Frères musulmans. Le salafisme prolifère, nourri du désenchantement de jeunes et de déshérités dont la pauvreté s'est accrue. Et al-Qaida, qu'on croyait enterrée, resurgit de la Syrie au Mali. Que sont devenues la liberté, la démocratie, la justice sociale revendiquées par les "printemps arabes" ? Quel est le rôle des pétromonarchies du Golfe dans l'arrivée au pouvoir des partis islamistes ? Pourquoi le conflit entre sunnites et chiites est-il en train de détourner l'énergie des révolutions, tandis que la Syrie s'enfonce dans des souffrances inouïes ? Pour comprendre, Gilles Kepel est retourné partout - Palestine, Israël, Egypte, Tunisie, Libye, Oman, Yémen, Qatar, Bahreïn, Arabie saoudite, Liban, Turquie, Syrie, Kabylie - et a rencontré tout le monde - salafistes et laïcs, Frères musulmans et militaires, djihadistes et intellectuels, ministres et fellahs, diplômés-chômeurs et rentiers de l'or noir... De ce périple, il a rapporté ce Journal.

01/2016

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Critique Théâtre

Sidi Molière. Traduire et adapter Molière en arabe (Liban, Egypte, Tunisie, 1847-1967)

La genèse du théâtre arabe moderne est étroitement liée à la découverte du théâtre de forme occidentale. L'ouvrage observe, à partir des premières adaptations de Molière au Liban, en Egypte et en Tunisie, le processus d'appropriation du théâtre de Molière et la mise en place d'une tradition théâtrale moderne.

09/2023

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Proche et Moyen-Orient

Les tribus arabes de l'Irac-Arabi

Les tribus arabes de l'Irac-Arabi / [signé : Ch. Texier] Date de l'édition originale : 1860 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

09/2021

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Actualité et médias

Dommage, Tunisie

"Une expérience beaucoup plus cruelle que celle du colonialisme nous attend, celle de la guerre impitoyable avec notre vie sauvage. Ce qui n'avait pas été assimilé par la domination coloniale ne l'a pas été par la modernité nationale, ni par la Révolution, ni par la démocratie. L'islamisme armé vient nous rappeler que le travail ne fait que commencer, et qu'en réalité, nous l'avons esquivé". Hélé Béji La Révolution tunisienne de 2011, née du sentiment de dignité et de justice d'un peuple, fut celle de la spontanéité. Elle a aussi ouvert une voie alternative à l'ingérence démocratique occidentale, aux accents de nouvelle croisade, qui n'a fait que raviver dramatiquement l'islamisme radical. Mais qu'a fait la Tunisie de ce grand moment de son histoire ? Neuf ans après, au coeur d'une crise politique et sociale aiguë, Hélé Béji dresse le constat d'un échec, qui dépasse les frontières de la seule Tunisie. Comment sortir de cette dépression politique, si ce n'est par la constitution d'une société qui, trouvant en elle-même une réponse à l'obscurantisme, restaure la dignité de l'homme ?

10/2019