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W.E.B. Du Bois

Extraits

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Histoire internationale

L'héritage de John Brown

Cet ouvrage rend hommage au combattant blanc pour l'abolition de l'esclavage aux Etats-Unis, le légendaire John Brown. Haïti, phare de la libération pour toute l'Amérique, décréta à sa mort trois jours de deuil national, et baptisa de son nom un boulevard à Port-au-Prince. Aux Etats-Unis, sa légende n'a cessé de grandir. La "John Brown's Song" évoque son fantôme hantant l'Amérique, attendant une réhabilitation complète, et son héroïsme qui s'étend à tout le pays ; sous le titre original de "Battle Hymn of the Republic", elle devint un hymne nordiste durant la guerre de Sécession.

07/2010

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Poches Littérature internation

Pénombre de l'aube. Essai d'autobiographie d'un concept de race

Né métis en 1868 dans le petit village de Great Barrington, dans le Massachusetts, trois ans à peine après la guerre de Sécession qui mit fin à l'esclavage dans les Etats du Sud, William Edward Burghardt Du Bois va devenir l'un des plus importants activistes de la lutte pour les droits civiques des Noirs aux Etats-Unis, puis, au fil de ses voyages en Europe et en Afrique, un des initiateurs du panafricanisme. En 1940, à l'âge de 72 ans, il publie, sous le titre original Dusk of Dawn, une récapitulation de sa vie à la lueur du "concept de race", qui a selon lui, avec les colonisations et l'esclavagisme, déterminé les rapports entre les peuples du monde. Tout son parcours l'y a incité : jeune étudiant découvrant la ségrégation dans le Tennessee, premier Afro-Américain à obtenir un doctorat à Harvard - où il suit les cours et les conseils de William James -, producteur infatigable de recherches sur les conditions de vie des Noirs à l'université d'Atlanta, chef en 1905 du Niagara Movement qui donnera naissance en 1909 à la NAACP (National Association for the Advancement of Colored People), toujours en activité aujourd'hui, créateur du magazine The Crisis, tribune d'idées et arme de combat. Du Bois cependant avait encore vingt-trois années fructueuses à vivre. Il mourra à Accra, communiste et citoyen ghanéen. Traduit pour la première fois en langue française et présenté par Jean Pavans, spécialiste de Henry James, ce document capital, d'une haute tenue littéraire, restitue la pensée de cette figure incontournable de l'histoire noire américaine, avant les combats de Martin Luther King et Malcolm X.

09/2020

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Sociologie

W.E.B. Du Bois. Double conscience et condition raciale

"Quel effet ça fait d'être un problème ? " Quel effet ça fait d'être à la fois Noir et Américain, quand les deux termes sont supposés contradictoires ? C'est à travers l'examen de la notion de "double conscience" , clé de l'expérience subjective des Noirs américains, que les auteur·ice·s nous invitent à découvrir l'oeuvre magistrale et multiforme du grand intellectuel afro-américain W. E. B. Du Bois, né en 1868, peu après la fin de la guerre de Sécession, et mort en 1963, à la veille du discours de Martin Luther King Jr. "I have a dream" . Leur ouvrage est la première introduction en français à cette oeuvre majeure. De son opposition à Booker T. Washington à son adhésion au marxisme, de l'expérience de la ségrégation à la conviction que le sort de la démocratie américaine se joue dans la condition des Noirs, ce livre retrace la trajectoire de W. E. B. Du Bois et nous invite à faire nôtre son héritage. La "double conscience" décrit le déchirement intérieur des Noirs américains, mais apparaît aussi comme la source d'une lucidité particulière sur la construction raciale des rapports de pouvoir. A l'heure où l'écho du mouvement Black Lives Matter se fait entendre partout, à l'heure où la notion de "race" et son articulation aux principes d'égalité et de justice suscitent les plus vifs débats, l'actualité des analyses de Du Bois est brûlante.

10/2021

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Policiers

Combien de fois dois-je mourir ?

Parfois, d'un chaos infini et sans signification, une figure émerge, superbe par ses courbes familières et sa beauté intuitive, sa résonance prégnante : un Attracteur étrange. Ce ordre jailli du désordre pour nous, c'est la destinée, Ananké, celle qui fait converger des êtres dans un magma de vies perdues pour mettre en scène la tragédie et nous proposer l'héroïsme. Nous assumons ce tragique, car il fait naître les héros et nous aimons l'héroïsme, simplement parce qu'il résonne en nous, nous attend. Tout était il déjà programmé dans les conditions initiales de notre incompréhensible existant, ce déprimant chaos déterministe ? Cet Attracteur étrange nous propose-t-il, au contraire de refuser toute soumission aux dieux, aux rois, à la dictature de l'inexorable, pour que Ananké, notre destinée, lueur dans la nuit, cet appel enfin dans le silence, s'impose à cette détestable fatalité? Juste un roman où, emportés par ce qu'ils n'ont pas choisi d'être, les personnages transgressent toute loi collective, et où la justice, poussée à son paroxysme par une conviction individuelle, nous terrifie et nous séduit tout à la fois. Ici, ils sont déjà tragiques, parce qu'ils ont leur histoire, avant même que leurs routes ne se croisent, avant même que cela ne leur fasse prendre conscience qu'ils ne peuvent refuser un combat qui les fait exister enfin parce qu'il les légitime. Des êtres dans leur quête de réconciliation avec leur passé et de réappropriation de leur destinée pour qui nous avons une affection discutable mais inévitable et qui nous renvoient à nos propres cicatrices.

11/2018

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Littérature française (poches)

Bois sec, bois vert

En 1933, Jean Paulhan écrivait à André Gide : " Je ne serais pas loin de voir dans Cingria un grand écrivain. " C'était aussi l'avis de Claudel, de Ramuz, de Cocteau, de Max Jacob et de quelques autres. Quinze ans plus tard paraissait Bois sec Bois vert qui, aujourd'hui encore, est comme le microcosme d'une œuvre que son auteur dispersait autant par nécessité que par insouciance, mais qui s'est révélée avec le temps considérable, et d'une rare cohésion dans sa diversité. Si plusieurs textes que réunit Bois sec Bois vert semblent ainsi relever plus ou moins du genre de la nouvelle (Xénia et le diamant), du conte fantasmagorique (Hippolyte hippocampe), de l'étude littéraire historique (Lou Sordel) ou archéologique (Le Comte des formes), ils appartiennent en fait comme les six autres au genre unique et indéfinissable que s'est créé le génie vadrouilleur de Cingria. Captant l'extraordinaire acuité de sensations d'un être qui n'ignora que l'indifférence, c'est la langue elle-même ici qui voit, fait voir, et promène délectablement le lecteur. Avec son mélange d'élaboration fastueuse et de spontanéité déflagrante, elle nous restitue de la même façon le suc des temps anciens où déambulait l'érudition imaginative de l'écrivain, et la vibration des instants de ce monde que son regard toujours neuf et libre enregistrait pour les magnifier. " Je ne suis pas un nom ", a-t-il noté un jour, " il n'y a que la vie qui m'intéresse. " En retour la vie éclate dans tout ce qui demeure sous le nom de Cingria.

05/2000

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Littérature française

Rue du Bois

"Dans les années soixante, la jeunesse chantait, dansait, cassait les fauteuils des music-halls, et parfois faisait aussi le coup de poing ! Car des "blousons noirs" commençaient à hanter la nuit des villes et des banlieues. Une nouvelle peur qui s'installait sur la cité, et qui incitait à ne pas trop sortir de chez soi, une fois la nuit tombée. La trouille, c'est ce qui maintient les peuples sages ! Peur de la mort, de la prison, de la guerre, de la misère, que sais-je avec quoi on est capable de leur faire peur aux braves gens, pour leur soutirer leur bulletin de vote ! Ils en avaient vu tellement depuis l'an 40 les braves gens, qu'ils en étaient comme anesthésiés, tout ramollis ! Pensez donc, la guerre, l'Occupation, la déportation, l'Indochine, l'Algérie, la guerre froide, etc. ! Pas une seconde pour souffler ! De la trouille en flux tendu, qu'on lui distillait au peuple de France ! Alors forcément, un jour ou l'autre, il faut bien que ça cesse !" Pour le premier tome de son autobiographie, l'auteur dépasse de loin la sphère personnelle et la fameuse rue du Bois si chère à son cœur. Pour donner vie à sa saga familiale, il remonte le temps jusqu'au début du siècle et revisite l'Indochine avant de croquer d'une plume haute en couleur le Pantin des années cinquante et soixante. À mi-chemin entre témoignage, page d'histoire et chronique sociale, il orchestre un concentré de nostalgie et de légèreté qui ne peut laisser indifférent.

10/2016

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Littérature française

Du même bois

"Les enfants, les bébés, ils les appellent les "petitous". Et c'est vrai qu'ils sont des petits touts. Qu'ils sont un peu de leur mère, un peu de leur père, un peu des grandsparents, un peu de ceux qui sont morts, il y a si longtemps. Tout ce qu'ils leur ont transmis, caché, inventé. Tout. C'est pas toujours facile d'être un petit tout, d'avoir en soi autant d'histoires, autant de gens, de réussir à les faire taire pour inventer encore une petite chose à soi". Dans une ferme, l'histoire se reproduit de génération en génération : on s'occupe des bêtes, on vit avec, celles qui sont dans l'étable et celles qui ruminent dans les têtes. Peintes sur le vif, à petites touches, les vies se dupliquent en dégradé face aux bêtes qui ont tout un paysage à pâturer. Marion Fayolle crée un monde saisissant dont la poésie brutale révèle ce qui s'imprime par les failles, par les blessures familiales, comme dans les creux des gravures en taille-douce.

01/2024

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Documentaires jeunesse

Au bois

Vous trouverez dans ce livre 12 histoires pour plonger au coeur de la forêt. Au fil des 4 saisons, à l'ombre des feuillus et des grands résineux, un sous-bois peuplé d'une faune surprenante et bigarrée émerge : si on partait s'y promener ?

10/2020

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Sociologie

Les Noirs de Philadelphie. Une étude sociale. Suivi de Enquête spéciale sur les Noirs employés dans le service domestique dans le 7e district

A la fin des années 1890, W.E.B. Du Bois était l'un des plus Américains les plus diplômés de sa génération. Malgré de brillantes études qui lui permirent de soutenir un doctorat d'histoire à l'université Harvard, Du Bois ne trouva pas de poste d'enseignant dans les universités blanches auxquelles il pouvait légitimement aspirer. Cette situation l'incita à accepter en 1896 un contrat de recherche proposé par l'université de Pennsylvanie pour étudier la communauté noire de Philadelphie. Cette recherche mènera à la publication de The Philadelphia Negro : A Social Study en 1899. Cet ouvrage est une étude de sociologie urbaine détaillant de façon quasiment exhaustive la formation du ghetto noir de Philadelphie, le Septième District de la ville. Du point de vue théorique et méthodologique, Du Bois y déploie tout son talent de sociologue mais aussi d'historien. D'une part, il cherche à comprendre les facteurs économiques et sociaux des inégalités raciales, proposant un contre-feu aux explications dominantes alors fondées sur l'infériorité biologique et culturelle censément innée des Noirs. D'autre part, contrairement à la sociologie pseudo-scientifique de son temps, Du Bois entreprend un travail d'une très grande rigueur dans la construction et l'étude de ses objets de recherche grâce à la collecte systématique et variée de données quantitatives et qualitatives. Ces deux dimensions montrent comment Du Bois a cherché par son travail à faire connaître la situation réelle de la communauté noire américaine afin de détruire les préjugés raciaux et, en conséquence, abolir les inégalités raciales. Publié pour la première fois en 1899, The Philadelphia Negro : A Social Study est le résultat d'une recherche commandée par l'université de Pennsylvanie à W. E. B. Du Bois, alors âgé de vingt-huit ans. Associé à la jeune chercheuse blanche Isabel Eaton, Du Bois livre une analyse magistrale de la question raciale au moment où l'oppression des Noirs américains n'a jamais été aussi violente depuis l'abolition de l'esclavage en 1865. Dans cette enquête de sociologie urbaine détaillant la formation de ce qui deviendra le ghetto noir de Philadelphie, Du Bois déploie tout son talent de sociologue, mais aussi d'historien et d'ethnologue. Si Les Noirs de Philadelphie est aujourd'hui considéré comme un texte fondateur des sciences sociales, c'est aussi un livre de combat politique en faveur de l'émancipation de la minorité noire aux Etats-Unis. En mettant au jour ses conditions de vie réelles, Du Bois oppose la dignité noire aux préjugés raciaux afin de fonder la démocratie américaine sur la justice.

09/2019

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Littérature française

La fille du bois

Rien ne destinait mon grand-père à se survivre. Blessé dans les tranchées en 1918, il est mort cinquante-cinq ans plus tard sans rien laisser derrière lui si ce n'est une présence énigmatique au travers d'appels intermittents et ténus que je tente ici de saisir dans leur innocente nudité, leur supposée insignifiance.

01/2021

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Décoration

L'artisan du bois

Découvrez tous les secrets d'un auteur passionné : les essences de bois, le travail du bois pour la campagne et le jardin, le bois de chauffage, le travail du bois pour la construction, le travail du bois pour la maison, l'outillage pour travailler le bois.

11/2016

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Lecture 6-9 ans

Le bois du Renard

Un grand-père raconte à ses petits-enfants ce qu'il a vécu durant la Bataille des Ardennes à Bastogne en Belgique durant l'hiver 1944. Il était alors âgé de 12 ans. Un concours de circonstances fera que la nuit de Noël, se retrouveront dans la ferme des Belges, des Américains, des Allemands et des Juifs.

05/2019

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Thrillers

Le bois du sinoque

Qui est Daniel Aldert, l'énergumène vivant dans une maisonnette abandonnée au creux d'une forêt ? Dans ce bois étrange se cachent une sirène et un géant laissant de mystérieuses empreintes de pieds. Plus déconcertant encore, des fêtes médiévales fugaces s'y déroulent pour se volatiliser en un claquement de doigts, sans compter un château multicolore qui apparaît de manière fortuite. Y a-t-il un lien entre Daniel et un corps momifié et éviscéré retrouvé sur les terres gelées d'un vignoble ? Les pages du journal de Madeleine, la mère de Daniel, semblent renfermer de nombreux secrets. Révélera-t-il toutes les clés de cet antre affreusement macabre dans lequel Paul Anomas, psychiatre, et Zaro Principand, capitaine de police, ont mis les pieds ?

12/2022

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Littérature française (poches)

Le roi du bois

Un jour où, comme à l'accoutumée, il mène glander les porcs à travers la chênaie, un jeune paysan voit un carrosse s'arrêter dans le chemin. Une fille très parée en descend et trousse haut ses jupes sous les yeux stupéfaits de l'enfant caché dans les fougères. Cette apparition éblouissante, la chair blanche et les dentelles, le pouvoir qu'ont les puissants de jouir avec arrogance du luxe et de la beauté, il va désirer les faire siens. Arraché à sa condition, il restera pendant vingt ans au service du peintre Claude le Lorrain. Mais la peinture n'aura pas su le faire prince et combler ses espérances. C'est, pour finir, au coeur des bois qu'il se taille son royaume, un royaume sans illusions, simple et noir, fait de jouissances immédiates et d'un dépit triomphant qui fait résonner dans l'ultime phrase du livre ses accents diaboliques : "Maudissez le monde, il vous le rend bien".

10/2014

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Poésie

Le Chant du bois

Du nord de l'Afrique aux prisons italiennes, ce chant du bois raconte en vers libres l'incroyable épopée d'un arbre et ses différentes vies. Arraché à sa terre, changé en barque de pêcheur, le bois navigue, éperdu, sur la Méditerranée (troublant parallèle avec les migrants naufragés qu'il contribuera à sauver). Plus tard, échoué dans le cimetière des bateaux de Lampedusa, le bois sera sauvé de la décomposition par le projet Metamorfosi. Dans les mains d'un prisonnier, il deviendra violon. Inspiré de faits réels, ce magnifique texte de Marie Boulic est un hymne à la résilience et à la mémoire, un chant qui porte haut la voix des migrants réduits au silence.

06/2023

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Poches Littérature internation

Le bois du rossignol

Ruinée après la mort de son mari, la jeune Viola est contrainte de quitter Londres pour s'installer chez sa belle-famille, dans l'Essex. Celle-ci la méprise en raison de ses origines modestes et se montre peu chaleureuse. Viola peine à trouver sa place dans cette grande maison austère et sombre peu à peu dans la déprime. Jusqu'à ce qu'elle croise le chemin de Victor, un riche et bel héritier, avec qui elle se laisse aller à flirter... Ignorant que ce dernier est sur le point de se marier.

10/2014

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Littérature anglo-saxonne

La femme du bois

Quand les humains s'en prennent aux forêts, que doivent faire les justes qu'indigne le bruit des haches impitoyables ? Le héros de cette fable, amoureux des arbres, découvre avec horreur en traversant un endroit perdu du massif vosgien, qu'une famille de bûcherons, habitée par une haine ancestrale, a décidé d'éradiquer un bois. Séduit par de sublimes créatures sylvestres, il va se laisser convaincre d'empêcher ce massacre et d'affronter les brutes. Histoire sublime qu'éclairent des moments de grâce, expression poignante d'une inquiétude face à l'Homme destructeur, ce texte légendaire brille d'une lumière étrange. Il mériterait d'être Lu par ceux qui croient qu'on doit venger les arbres, et pas seulement parce qu'on en fait parfois de mauvais livres...

01/2022

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Sociologie

La ligne de couleur de W.E.B. Du Bois. Représenter l'Amérique noire au tournant du XXe siècle

En 1900, lors de l'Exposition universelle de Paris, le célèbre sociologue et militant W. E. B. Du Bois présenta une série de données statistiques dans le but de promouvoir les progrès socio-économiques des Africains-Américains depuis l'abolition de l'esclavage. Les graphiques, diagrammes et cartes exposés rendent compte de leurs conditions de vie et illustrent, littéralement et symboliquement, ce que Du Bois appelait "la ligne de partage des couleurs". De l'accès à l'éducation aux traces laissées par l'esclavage, ces représentations graphiques - dont le design est aussi remarquable que le contenu saisissant - restituent de nombreux aspects du quotidien des Africains-Américains au tournant du XXe siècle. La Ligne de couleur de W. E. B. Du Bois reproduit pour la première fois l'intégralité de ces représentations en couleurs, les replace dans leur contexte social et met en lumière l'avant-gardisme de ces visuels au regard de l'histoire du design graphique. Alors que le travail de Du Bois, annonciateur des luttes à venir, continue à gagner en force et en pertinence, cet ouvrage offre une seconde vie à ces images et montre que les représentations de données statistiques peuvent générer, par l'acte même de faire voir, de nouvelles connaissances.

12/2019

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Livres 3 ans et +

Coeur de bois

"Je ne comprends pas votre pardon". "Je ne vous ai rien pardonné". "Je suis désolé", bougonna le vieillard. "Je n'ai pas besoin d'excuses non plus".

03/2017

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12 ans et +

Gueule de bois

"- Tu sais quoi, Tonton ? Pour la plupart des gens, j'suis qu'un salaud de Blanc. Et pourtant, je prie pour qu'Obama soit élu. Les symboles, c'est pas de la merde ! - T'as raison, Lait-de-Vache : t'es qu'un salaud d'Blanc." Novembre 2008, Barack Obama est en lice pour l'élection présidentielle américaine. A Sarcelles, tout le monde retient son souffle. Djiraël, Sonia, Farrell, et même les deux flics "Lait-de-Vache" et "Tonton Black Jacket"... tous y croient, tous espèrent. Qui sait ? La vie pourrait changer, jusque dans les banlieues françaises... Mais leur destin à tous bascule quand le Président de tous les espoirs est assassiné.

10/2017

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Littérature française

Gueule de bois

Tout commence par une gigantesque nuit d'ivresse. Pierre, journaliste pour le magazine Santé pour tous, boit un coup avec un collègue après s'être rendu à une conférence de presse. De plus en plus ivres, ils défilent de bar en bar et leur groupe s'agrandit. Entre Fanfan, grand dépressif, Ollier, alcoolique désabusé, Bassefosse, critique d'art sur le carreau, et Pierre, lui-même enclin à la folie douce, la bande va vivre des aventures absurdes et délirantes. Ces pérégrinations, qui oscillent entre farce rabelaisienne et parodie du milieu mondain et littéraire parisien, offrent aussi une réflexion existentielle et lucide, aux antipodes du politiquement correct, sur notre société trop policée. À l'instar d'un Michel Audiard ou d'un Frédéric Dard, Olivier Maulin n'a pas son pareil pour parler de son temps en dézinguant à tout va, avec la plus grande humanité. Un véritable rugissement littéraire.

08/2014

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Livres 3 ans et +

Au bois dormant

Le soleil se couche, la nuit arrive à grands pas. Et les animaux de la forêt veillent encore. En se promenant dans les bois, une petite fille murmure tout bas : "Chut, plus un bruit ! Il est l'heure de se dire bonne nuit".

10/2020

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Littérature française

De bois debout

Le coup est parti. Alexandre a vu mourir son père, abattu par erreur. Alors il a couru, fonçant à travers les branches, affolé, vers la première maison, chez celui qu'on appelle Tison. La chasse à l'aube, les sandwichs de pain blanc, les bûches qu'il faut corder droit, en un instant tout s'est évanoui dans la paix de la forêt. Alexandre quitte Paris-du-Bois, marche dans la solitude, il a perdu les gens qu'il aime. Des voix - des choeurs, des airs volatiles - se joignent à la sienne durant ses lectures. Engoncé dans le silence de ce père sans passé, il se tourne vers l'unique refuge possible : les livres. Le père, lui, il n'aimait pas les livres. Jean-François Caron signe un roman sensible qui affirme, en dépit de toute douleur, que rien - aucun amour, aucun monde - n'est détruit à jamais.

03/2017

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12 ans et +

Pieds de Bois

- "Si t'es un professeur, moi je suis la reine mère. Mais j'dirai rien, parce que le seul pigeon dans cette affaire, m'est avis que c'est toi". Par un beau matin de printemps, le Batavia quitte le port pour les mers du Sud. A son bord, Jansen, éternel étudiant, part vivre enfin son rêve. Adieu les bocaux de formol, les bêtes empaillées, les herbiers desséchés ! A lui la vie en vrai ! Ce qu'il ignore encore, c'est que la vie en vrai, pour lui, va commencer par une catastrophe. Son périple le mènera vers un monde suspendu dans le temps, et ses mystérieux habitants. Avertissement : l'aventure n'est pas toujours là où on l'imagine, et les pirates, c'est pas toujours ceux qu'on croit. D'ailleurs, il n'y en n'a pas dans cette histoire. Lecteur, te voilà prévenu : tu t'avances hors des sentiers battus !

01/2020

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Poésie

Gueule de bois

La terre tourne, oui, c'est sûr. Depuis le premier tour du premier jour. Sans état d'âme. Dans le cycle infernal de l'indifférence absolue. Ca fleurit et ça périt partout à toute allure, en grande pompe ou en catimini. Chaque jour détruit le précédent d'un seul coup de soleil. Et les nuits nettoient les "murs de honte imbibés de sang" . Tout semble prêt pour La Gueule de bois. Mais sur "une plage du rêve méditerranéen des mômes plongent, jouent et galipettent". Tournez manège ! La vie est là, qui se faufile entre les poèmes pour une résurrection. Henri Estèbe "J'ai bouleversé l'unité de temps qui ne décompte plus. Au grand chamboule-tout de la vie, je joue avec les heures comme un enfant".

12/2022

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Théâtre

Au bois lacté

Les habitants d'un village gallois dorment, c'est la nuit. Pêcheurs, institutrice, facteur, boulanger, tous vivent dans leurs rêves ce qu'ils n'oseraient même pas imaginer dans la réalité. Leurs voeux les plus fous se bousculent dans leur sommeil. Au matin, chacun reprend son train-train. Mais leurs rêves secrets ont laissé des traces. Des jalousies les submergent, des désirs fous les traversent, des amours contrariés les rongent.

10/2013

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Biodiversité, nature

Bouts de bois

Autour de nous, des objets en bois. Futiles. Précieux. De quels arbres ont-ils la ? bre, de quelles forêts sont-ils l'essence ? Forêts jardinées ou plantations monospéci ? ques ? Des cagettes en peuplier, des palettes en pin maritime, des traverses en chêne, du lamellé-collé en hêtre. Des bouchons en liège, des contrebasses, des barriques, du bois-énergie et du carton ondulé. Ce récit sensible trace son chemin par-delà les procédés industriels et les pratiques de la sylviculture en interrogeant notre rapport intime à l'arbre et à nos espaces forestiers. De la région du Grand-Est aux Landes de Gascogne en passant par la forêt de Bercé, le Morvan et la Sologne, nous parcourons des massifs dont les essences, arrivées là nullement par hasard, servent à l'industrie du bois. Ici, des savoir-faire vertueux s'opposent à des logiques du tout-jetable. Cet essai libre et multiforme, à la fois érudit, poétique et illustré - agrémenté de cartes géographiques réelles ou imaginaires, de croquis aquarellés et de photographies de compositions végétales -, nous invite à nous saisir d'un matériau modeste et populaire, à voir en lui l'arbre qu'il a été, et puis à faire un peu de science, un peu d'histoire, pas mal d'écologie et quelques pas de côté.

05/2023

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Poésie

Bois de fer

A demi-arbre ou femme, que lui est-il arrivé ? Est-ce le défigurement ou les insectes envahissants qui ont provoqué son sentiment de perte de soi ? Elle est sur le point de craquer, risque de se fendre en son centre. Médecin, hypnothérapeute, chiropraticien sont à son chevet. On la traite, on la bourre de vitamines, on coupe les branches qui frôlent les fils électriques. Pour survivre dans un monde de béton et d'asphalte, elle se tourne vers les autres espèces et réfléchit au soin à accorder au vivant.

11/2022

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Littérature française

Gueule de bois

« Cette année-là par contre, on repart et 40 kms plus loin, portant poussée par une forte tramontane, juste devant le garage d'Estagel, la 23 injection électronique, phares directionnels et boîte automatique : Kaput ! Plus avancer ni reculer, plus rien ! On voyait les pistons prendre l'air... Papa, pas démonté, il dit en scientifique : "Trop rétrécie la culasse... Trop grossis les pistons... Trop de chevaux sous le capot... Trop gonflé le moteur !" Ça, c'était bien vrai, il était sorti de sa maison le moteur, trop à l'étroit, trop chaud... irrécupérable la 23, au cimetière... Fini. » Aujourd'hui âgé de cinquante et un ans et employé dans les travaux publics, l'auteur remonte le fil de ses souvenirs. Une enfance à la fois espiègle et tragique, une adolescence racontée avec humour, acuité et authenticité : une succession de regards tendres ou sans complaisance, traversée de réflexions cocasses. On le retrouve à vingt-quatre ans en partance pour Paris comme instituteur, rempli d'un grand rêve mais aussi d'une grande incertitude. Bien que plus tragique et pensant, voire désabusé, Jean-Paul ne change pas, reste drôle et de bonne compagnie... « Gueule de bois » : un récit humain, acide, vivant et généreux. Une certaine vision de la société, drapée d'un immense reproche à l'hypocrisie générale des années 80. On attend une suite avec impatience.

01/2015

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Littérature française

Gueule de bois

Des fragments d'une adolescence imbibée d'alcool. Quand on a seize ans et qu'on se biture la gueule au quotidien - jours fériés et dimanches compris - on peut s'attendre à avoir quelques problèmes. Une jeunesse imbibée d'alcool comme l'est un baba au rhum. De ces épisodes ressort beaucoup de noirceur, de désespoir, mais parmi les nuages noirs perce l'espoir.

06/2019