Recherche

William Cliff poésie

Extraits

ActuaLitté

Poésie

America

America est composé de poèmes inspirés à William Cliff par deux longs séjours en Amérique du Sud et deux voyages aux Etats-Unis. Tavalera décrit en alexandrins la traversée vers l'Amérique du Sud à bord d'un cargo allemand qui porte ce nom. Puis viennent Montevideo et Cône Sud. William Cliff évoque les plages, les bidonvilles, ses brèves aventures homosexuelles. Dans les deux dernières parties, Philadelphie et Cape Cod, il raconte les étapes de son vagabondage aux Etats-Unis. Dans ce tourisme de poète vagabond, on retrouve William Cliff à son meilleur. Le Nouveau Monde lui inspire des images aussi désolées que l'Ancien. Il est désespéré, grinçant, funèbre et malgré tout drôle. Dès les premières pages, on reconnaît ce poète qui ne ressemble à aucun autre.

02/1983

ActuaLitté

Poésie

Amour perdu

Je me suis éloigné de tes avances pour un peu me reposer et voir les autres hommes dont la merveille se répandait alentour, dont je voyais les yeux, les trognes, les maronnes. Cliff n'use d'aucune fioriture décorative, fait entrer dans la rigueur de sa forme le parler le plus quotidien, le plus dérisoire parfois. Mais l'authenticité de son affection et de son talent font qu'il accède, comme par enchantement, au mythe. Conrad Detrez n'aurait osé rêver aussi improbable et magistrale pérennité. Jacques De Decker, Le Soir Quoi de plus doux pour apprendre quelqu'un que de connaître son organe intime. Et le poète William Cliff de prendre le large, en skipper subtil, sur la grande mer des corps virils, d'aller, promeneur solitaire, narine aux vents et mains de sourcier, cap sur les visages donnés et les élans offerts au détour de soudaines rencontres.

05/2015

ActuaLitté

Poésie

America suivi de En Orient

Avec Jean-Claude Pirotte et Jean-Pierre Verheggen, William Cliff (né à Gembloux en 1940) est l’un des poètes les plus singuliers de l’actuel champ poétique belge. Usant d’une forme ostensiblement classique, il réussit, par les situations et les thèmes abordés, à créer de parfaits objets de scandale. Il a le verbe violent et voyou, l’inspiration à l’affût des désirs quotidiens, en tous lieux et en tous pays. Ce dont témoignent à l’évidence les deux recueils initialement parus en Blanche repris dans ce volume de Poésie/Gallimard : America et En Orient, respectivement publiés en 1983 et 1986, et qui assurèrent d’emblée à leur auteur audience publique et reconnaissance critique. Les voyages, avec leur part d’errances et de rencontres imprévues, donnent le mouvement et le cadre de ce livre double qui vagabonde et passe du continent américain aux contrées d’Asie. Ainsi America est composé de poèmes inspirés par deux longs séjours en Amérique du Sud et deux voyages aux Etats-Unis. Tavalera décrit en alexandrins la traversée vers l'Amérique du Sud à bord d'un cargo allemand qui porte ce nom. Puis viennent Montevideo et Cône Sud. William Cliff évoque les plages, les bidonvilles, ses brèves aventures homosexuelles. Dans les deux dernières parties, Philadelphie et Cape Cod, il raconte les étapes de son périple aux Etats-Unis. Dans cette déambulation de poète voyageur, William Cliff est à son meilleur. Le Nouveau Monde lui inspire des images aussi désolées que l'Ancien. Il est désespéré, grinçant, funèbre et malgré tout drôle. Dès les premières pages, on reconnaît un ton, une allure, une désinvolture révoltée qui n’appartiennent qu’à celui qui avoue pratiquer l’alexandrin « comme on gratte dans son nez pour s’occuper ». William Cliff : un dynamiteur de pensées molles et de comportements convenus, un maître du langage impeccablement dévoyé.

02/2012

ActuaLitté

Littérature française

USA 1976

Un jeune homme prend l'avion pour la première fois de sa vie et se lance dans un " audacieux voyage ", sans tabous ni clichés. Au gré de son humeur et de ses rencontres, il arpente New York, Boston, San Francisco... Les grands espaces, les marches éreintantes et puis aussi une fascination, un sourire, une lumière, qui rafraîchissent et donnent de l'élan...

01/2010

ActuaLitté

Poésie

Autobiographie. Suivi de Conrad Detrez

Dans Autobiographie, le lecteur est entraîné par le rythme, ses sursauts et ses plages de calme apparent, se trouve pris dans un flux où la détresse, l'homosexualité, la hargne, le dégoût de vivre et les images d'un bonheur fuyant composent une fresque narrative d'une rare puissance d'évocation. Il en est de même avec le Conrad Detrez, thrène ou tombeau - à la manière de la Délie de Maurice Scève - où Cliff évoque une amitié sans nuages avec l'auteur de L'Herbe à brûler, prix Renaudot 1978, mort du sida en 1985. Là aussi, le rythme et la forme sont essentiels. Le tragique de l'existence du «héros» constitue le miroir idéal où l'auteur se découvre et se constitue. «La leçon de William Cliff puise sa force et sa cohérence dans la tradition baudelairienne, médiévale, romantique, latine (et j'en passe), vivifiée sans hiatus par des accents parfaitement maîtrisés. La présence de Cliff - du poète et de l'homme - s'affirme au-delà de toute allégeance. La vie de Cliff, c'est toujours sa poésie.» Jean-Claude Pirotte.

02/2009

ActuaLitté

Poésie

Epopées

"j'ai pris un bain j'ai taillé ma tignasse j'ai coupé ma barbe avec un rasoir j'ai regardé dans la glace ma face et vu qu'elle n'était pas belle à voir alors quittant le carré du miroir j'ai levé le regard vers les nuages et qu'ai-je vu dans cette lente nage de vapeurs finement illuminées ? nothing nothing sauf qu'en moi le langage continuait sa démarche obstinée" William Cliff.

06/2008

ActuaLitté

Littérature française

La sainte famille

" Je suis né au début de la dernière guerre, au cours d'un hiver terriblement froid. Ma mère me portait déjà en elle alors qu'elle fuyait sur les routes de France avec les hordes de la débâcle. Le mot qui revenait sans cesse dans ses récits était " la peur ", une peur qui vous prend dans le ventre et vous fait fuir absurdement n'importe où. Dès que la France eut capitulé, mon père a décidé de rentrer. C'est ainsi qu'au lieu de naître sous le chaud soleil du Midi, j'ai senti sur ma peau d'enfant nouveau-né le froid mordant de l'hiver du Nord. Ma mère avait déjà trois enfants. Nous subîmes, mes frères et moi, les maladies d'enfant mais chacun de notre façon. Moi, je vomissais sans vergogne et salissais mon lit. Mais ma mère me redonnait aussitôt un biberon que je buvais avec grand appétit, ce qui m'empêcha de m'affaiblir et hâta ma guérison. Cependant, j'avais également ma façon propre d'appréhender l'existence et, d'aussi loin que je me souvienne, je la ressentais comme quelque chose d'inopportun qu'on m'avait imposé sans me demander mon avis. Je ne crois pas que cela soit très original, mais c'était ainsi. " William Cliff, un des poètes les plus singuliers du siècle, signe ici son premier roman, relation de voyage au cœur de la province française et quête désenchantée d'un lieu où l'âme et le désir seraient enfin réconciliés. William Cliff a notamment publié, à La Table Ronde, L'État Belge et Journal d'un Innocent, chez Gallimard.

03/2001

ActuaLitté

Poésie

Au Nord de Mogador

Et quand sera venue la fin de cette fête, aurez-vous deviné ce que c'est qu'un poète ? sommes-nous plus utiles que ces vieux vélos avec lesquels vous êtes venus pour nous voir ?

02/2018

ActuaLitté

Poésie

En Orient

Ce recueil est le journal de bord d'un voyageur en Orient, sous forme de poèmes. Lahore, Bénarès, Juhu-Beach, l'Egypte, Belgrade, l'Anatolie, tel est son itinéraire. A Alexandrie, il rend un bel hommage à Cavafis, en visitant la chambre où il est mort dans la misère. La partie sur l'Egypte se termine d'ailleurs par un très beau poème sur la mort. L'Orient de William Cliff est à la fois tendre et pouilleux, plein de poussière et de résignation. C'est la vision d'un vagabond impécunieux qui révèle un aspect ordinairement négligé ou caché de ces contrées dites pittoresques. Il nous la restitue avec des couleurs fines, comme usées par le soleil, en l'accompagnant d'une voix qui ne hausse jamais le ton et tempère l'amertume et la tristesse par de légères pointes d'ironie.

10/1986

ActuaLitté

Poésie

Des destins

C'est un chemin ample, et parfaitement cadencé, que William Cliff nous propose d'emprunter avec lui dans ce nouveau livre des origines. Avec le sonnet comme exigeante charpente formelle, il transporte page après page la simplicité puissante de son univers au rythme tranquille de sa langue limpide, rocailleuse et charnue. Des destins commence par revenir sur son enfance dans la petite ville wallonne de Gembloux, brossant les portraits intimes, souvent caustiques, de quelques-uns de ses proches. Il y a sa marraine - "une femme despotique qui avait mal au foie et criait son malheur", son parrain - "mon oncle bien-aimé qui a cessé de respirer / et dont le corps est cadenassé dans un coffre bien fermé", et de sa bonne-Maman, lectrice de romans policiers et fumeuse de tabac égyptien. Chacun a nourri à sa façon le destin poétique de l'auteur. Puis, la généalogie familiale laisse place à l'évocation de premiers émois érotiques auprès des garçons du village et du pensionnat, bientôt entremêlées de récits amoureux de l'âge adulte. Portée par un allant méditatif et la grande souplesse du vers, une sagesse désabusée et amusée se glisse dans les interstices de sa poésie narrative, entre un hommage à Baudelaire et un autre à Walt Whitman. La conscience du temps qui file surgit dans la banalité de scènes quotidiennes - un retour de nuit arrosée, une méchante chute sur les pavés - tandis que le poète solitaire voit la vie et la mort se tenir main dans la main, partout, dans la texture étrange des rencontres et des choses. Ainsi "la putrescence des oignons quand vient l'été / est nécessaire pour la floraison des fleurs / lesquelles fécondées donneront la jetée / des semences perdues au fond des profondeurs".

03/2023

ActuaLitté

Poésie

Immense existence

"Dans Immense existence, l'électricité propre à William Cliff produit de nouveau ce sourd rayonnement de lampe de poche qui se promène dans les recoins obscurs ou négligés des sentiments et de la vie. Elle les éclaire furtivement, comme pour ne pas effrayer leurs ombres, mais leur donne un relief en creux, d'une vérité troublante". Jacques Réda.

04/2007

ActuaLitté

Poésie

Fête nationale

Voilà Cliff meilleur qu'il ne fût jamais. Il y a toujours ce contraste entre le vers régulier très sage et la mélancolie voyoue, entre les bonnes manières de l'alexandrin et des rimes, et les façons désinvoltes d'un traîne-trottoir, d'un vagabond des nuits. Le thème central c'est une "vanité des vanités" ironique, un nihilisme narquois, une tristesse baladeuse traversée de pointes d'humour jaune et nuit. Les soixante poèmes du recueil sont comme une suite en désespoir qui ne veut pas dire son nom.

01/1993

ActuaLitté

Littérature étrangère

Marcher au charbon

On retrouve dans ce nouveau livre le monde révélé par Homo Sum, paru dans les Cahiers de poésie en 1973 et par Ecrasez-le, paru en 1974. C'est la même errance sarcastique, l'obsession d'une homosexualité agressivement réaliste, le journal de bord d'un marginal qui ne se donne d'autre règle que celle de versifier en alexandrins. Cet alliage d'un fonds très noir et scandaleux et d'une forme très rythmée et classique fait l'originalité de cette poésie et lui donne une force explosive. Un monde d'une tristesse absolue mis en musique sur un rythme moqueur de ritournelle. C'est une façon finalement pudique de dire son malheur, de faire entendre sa plainte.

03/1978

ActuaLitté

Littérature française

William

Que s'est-il passé dans la vie de William Shakespeare entre 1585 et 1592, de ses vingt et un à vingt-huit ans ? Personne ne le sait. Ce sont ces "années perdues" que Stéphanie Hochet se plaît ici à imaginer. William, marié prématurément et père de trois enfants, étouffe dans le carcan familial. Il ne rêve que d'une chose : devenir acteur. Il se joint alors aux Comédiens de la Reine qui cherchent un remplaçant. Dans une Angleterre où sévit la peste, son sort bascule et sa vocation de dramaturge s'affirme. Ses rencontres avec le ténébreux Richard Burbage, qui lui inspirera le personnage de Richard III, et le fascinant Marlowe seront décisives. Elles dicteront son destin.

08/2023

ActuaLitté

Chanson française

William

Tout le monde connaît ses succès : Dans un vieux rock'n roll, Le Carnet à spirales, J'me gênerais pas pour te dire que je t'aime encore, Oh je cours tout seul, Fier et fou de vous. Les Filles de l'aurore. Un homme heureux. Des disques d'or de platine : ça, c'est l'écume Car avant tout, William Sheller est un musicien classique. un homme de l'orchestration. Et William est une symphonie écrite par Sheller. Une enfance marquée par un secret. l'identité de son père, et un double enracinement : le Paris des années 50, des 4 CV et l'Amérique des Cadillac. En effet, sa mère, Paulette, tombe amoureuse d'un Américain qui travaille dans des boîtes de jazz : long séjour dans l'Ohio à deux heures de route du Michigan où vit le père naturel de William, sans qu'il le sache alors. Une prédisposition évidente pour la musique, le piano. Un éducation musicale prodiguée par Yves Margat, un maître de l'harmonie, élève de Gabriel Fauré. Et puis l'influence de la musique pop anglaise. Les premières auditions, le succès planétaire de My year is a Day dont il compose la musique, la rencontre avec Barbara pour qui il travaille et chez qui il vit, et puis une femme, deux enfants. Une vie de père de famille et de vedette du showbiz qui sait choisir ses amis : folles expéditions avec Nicoletta et Patrick Juvet à Trouville, relations intenses avec Catherine Lara et Joe Dassin. plus légère avec Carlos. Une géographie zigzaguant entre Paris, la province, l'étranger. Les nuits de folie, la cocaïne, l'ambiguïté sexuelle. C'est une vie qui va vite, constellée d'étoiles et d'astres déchus. Et une oeuvre admirée par toutes les générations de Véronique Sanson à Jeanne Cherhal. William par Sheller est une autobiographie qu'on ne lâche plus dès la première ligne. elle révèle un écrivain véloce, d'une rare sensibilité, qui ne craint pas l'aveu sans jamais se départir de la pudeur des grands artistes.

03/2021

ActuaLitté

Critique littéraire

Romans, poésies, poésie critique, théâtre, cinéma

- Le Grand Ecart / Les Enfants terribles - Le Livre blanc / Le Cap de Bonne-Espérance - Poésies 1917-1920 / Plain-Chant / Opéra - Le Rappel à l'ordre - Opium / Essai de critique indirecte - Portraits-souvenir / La Corrida du Premier Mai - Orphée / La Voix humaine - La Machine infernale / Théâtre de poche - Le Sang d'un poète / Le Testament d'Orphée Dessins de Jean Cocteau

03/1995

ActuaLitté

Critique littéraire

William Shakespeare

Ce qui devait n'être qu'une préface à la traduction de Shakespeare par le fils, François-Victor Hugo, devient grâce au père un véritable traité sur le génie, paru en 1864. A partir d'une dynastie qui comprend Homère, Eschyle, Dante, Rabelais ou encore Cervantès, Hugo élabore une théorie et une nouvelle histoire, celle des génies, qui remplace celle des généraux et des tyrans. Il les présente dans un récit poétique d'idées, d'une forme si originale qu'on ne la retrouve que chez Nietzsche, Péguy, Valéry ou Malraux. C'est aussi l'occasion pour Hugo, en exil à Guernesey, de dresser un bilan du Romantisme - en faisant, à peine déguisée, son autobiographie intellectuelle - et d'annoncer la modernité littéraire. Livre-monstre, d'une érudition folle, William Shakespeare est surtout l'hommage rendu par Hugo à l'éternité de l'art et à l'immortalité des créateurs.

11/2018

ActuaLitté

Critique littéraire

William Faulkner

Dans un premier temps de cette biographie narrative, c'est à la lumière de l'oeuvre à venir que Frederick Karl étudie le contexte culturel et historique, le milieu familial et la vie de William Faulkner. De l'écrivain qui rassemble encore son matériau, il dresse un portrait sans complaisance, en même temps qu'il relève, dans les premiers écrits, ce qui forme déjà l'esquisse des grands personnages et de la géographie romanesque, et les thèmes qui seront récurrents dans les romans de la maturité. 1929 constitue la date clé de la vie de Faulkner. Avec son mariage et l'alcool se confirment son goût de l'échec et ses pulsions suicidaires. Mais il écrit Le Bruit et la Fureur, nomme son comté - Yoknapatawpha - et sa ville - Jefferson -, use d'une technique et d'une langue qui feront de lui un romancier de génie, éminemment moderne. Durant les douze années qui suivront, Faulkner écrit son oeuvre, d'une prodigieuse abondance. C'est le deuxième temps de la biographie. Sur cette oeuvre, Karl projette de multiples éclairages : biographique, psychanalytique, esthétique, linguistique, ou encore historique. Toutes ces perspectives intimement confondues confèrent à l'ouvrage une unité et une autorité sans précédent.

03/1994

ActuaLitté

Critique littéraire

William Shakespeare

Qui est William SHAKESPEARE, devenu synonyme du plus célèbre poète de la culture occidentale, voire du monde entier ? Par quel chemin le fils du bailli ruiné de Stratford-upon-Avon, forcé à dix-huit ans d'épouser une femme de huit ans son aînée, devint-il le dramaturge admiré et ambitieux révélé, dix années plus tard, par les théâtres londoniens ? Que faisait-il pendant les dix années où l'on perd sa trace entre Stratford et Londres ? Quelle est l'origine de sa fortune ? Le livre suit, selon le fil chronologique, l'homme et son œuvre. Ainsi sont évoqués les mois de peste meublés par la composition d'un des plus grands poèmes érotiques jamais écrits, VENUS & ADONIS, alors que les autorités forcent les théâtres à faire relâche. Puis il nous emmène sur la trace du poète à travers sa passion pour un jeune homme et pour une femme qui le trahissent ensemble, à travers les rivalités poétiques, les dissensions religieuses et les complots politiques qui marquent la période, les convulsions et les angoisses de l'imagination créatrice jusqu'à la thérapie obstinée des dernières œuvres qui affirment leur foi dans le temps guérisseur des blessures de la passion. Le portrait qui émerge est celui d'un homme bienveillant, génial, discret, contradictoire autant que réaliste et averti en affaires. A quatre siècles de distance, le visage de cet homme et l'image de son œuvre tendent à se confondre. Nous avons tenté de les distinguer, tant, parfois, ils nous paraissent différents . Cette distinction nous semble constitutive de la personnalité du dramaturge.

09/1996

ActuaLitté

Littérature anglo-saxonne

Oh, William !

Traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Pierre Brévignon Pour Lucy Barton, le coeur de William, son ex-mari, a toujours été un mystère. Pourtant, malgré les années, ils sont restés intimement liés. Lucy n'est donc pas étonnée lorsque William lui demande de l'accompagner pour enquêter sur un secret de famille. En route vers le Maine, les anciens amants évoquent leurs souvenirs et dressent le bilan d'une existence partagée, de l'université jusqu'à la vie avec de nouveaux conjoints, en passant par la naissance de leurs filles. Elizabeth Strout dépeint de sa plume exquise les peurs et les incertitudes, les joies simples et les gestes tendres de ses personnages. Oh, William ! signe le retour de son héroïne fétiche, Lucy Barton, pour une méditation magistrale sur la famille. "Une humanité si intime, fragile et désespérée se dégage de ces lignes, c'est à couper le souffle. Presque chaque déclaration porte la force d'une révélation". The Washington Post

01/2023

ActuaLitté

Théâtre

William Shakespeare

Nouveau volume de cette collection qui prend pour sujet un auteur majeur dont la représentation à la Comédie Française constitue un événement. Ce cahier consacré à William Shakespeare donne un éclairage nouveau sur l'œuvre du célèbre dramaturge, agrémenté de commentaires de metteurs en scène et de comédiens.

02/2014

ActuaLitté

Ecrits sur l'art

William Morris

"Croyez-moi, si nous voulons que l'art entre chez nous, comme il le doit, il faut débarrasser nos demeures des superfluités encombrantes, qui sont toujours dans le chemin. [... ] Si vous voulez une règle d'or, qui convienne à tout le monde, la voici : N'ayez chez vous rien que vous ne sachiez utile ou ne croyiez beau".

10/2022

ActuaLitté

Poésie

A poèmes ouverts

Poésie Proposé par Le Printemps des Poètes, cet ouvrage réunit cinquante poètes contemporains de langue française. On y trouvera des poèmes signés par des auteurs tels que William Cliff, Ariane Dreyfus, Claude Esteban, Marie Etienne, Charles Juliet, Bernard Noël, Christian Prigent, Jacques Roubaud, Valérie Rouzeau, Kenneth White et bien d'autres encore. Sans prétendre à l'exhaustivité, voici une anthologie originale et accessible qui rend hommage à la formidable variété des écritures poétiques de notre temps. Un panorama présenté par Jean-Pierre Siméon et destiné au lecteur novice, au curieux ou à l'amateur éclairé qui propose une véritable fenêtre ouverte sur la poésie telle qu'elle s'écrit aujourd'hui.

02/2008

ActuaLitté

Acteurs

Montgomery Clift, l’enfer du décor

Montgomery Clift a été une star immense entre la fin des années quarante et le milieu des années soixante. Mais il ne fut pas une étoile comme une autre. Il a traversé le ciel hollywoodien telle une comète : un peu plus de 13 années passées sur les planches, 20 sur les plateaux de cinéma, soit 17 films et une mort prématurée à 45 ans. Comme James Dean, il a été victime d'un accident de voiture. A la différence du rebelle sans cause qui l'admirait, celui que tout le monde appelait Monty a survécu. Rebelle, il l'a été à sa manière. Moins tonitruante que celle de son cadet. Il a été le premier à imposer ses conditions aux tout-puissants studios, se payant le luxe de réécrire ses dialogues. Aujourd'hui, le grand public se souvient davantage de Marlon Brando. Il était le concurrent numéro un de Monty. Dans les couloirs des rédactions, il se disait que si l'un n'obtenait pas un rôle, c'était l'autre qui l'aurait. Au-delà de cette rivalité, il y avait un grand respect mutuel. Elle révélait aussi l'envie d'approcher la perfection. Toute sa vie, Montgomery Clift n'a eu de cesse de donner le meilleur de lui-même, allant chercher profondément en lui, dans sa propre existence, les matériaux utiles à son art. Ses compositions sont le résultat d'un travail acharné. Ses personnages restent gravés dans les mémoires : Matthew Garth, le jeune cow-boy de Red River (La Rivière rouge) en lutte contre l'autorité, Robert E. Lee Prewitt, le soldat idéaliste de From Here to Eternity (Tant qu'il y aura des hommes), et Perce Howland, le héros blessé de The Misfits (Les Désaxés). Des êtres solitaires et écorchés, à l'image de l'homme qui les incarnait. Si ce livre doit prouver quelque chose, c'est l'étonnante proximité entre ces personnages et l'acteur. Montrer à quel point vie professionnelle et vie privée ont fini par se mêler. L'Enfer du décor n'est donc pas une biographie, mais un travail de synthèse mêlant éléments biographiques et analyse filmique conférant à cet ouvrage un aspect analytique qu'on ne trouve, à ce jour, dans aucun autre ouvrage consacré au comédien. Mais il a une autre particularité, celle d'être le seul en France à octroyer à cet acteur fabuleux et méconnu la place qu'il mérite, celui d'un créateur sensible, érudit et marginal, qui inspira de nombreux autres et changea le statut de l'acteur en insufflant à la profession un supplément d'âme et de coeur, une authenticité.

05/2023

ActuaLitté

Littérature Italienne

La divine comédie Tome 2 : Le purgatoire

La rencontre de William Cliff avec Dante remonte à ses années universitaires : il est encore capable de réciter les premiers vers de L'Enfer en italien, entendus en cours de philologie romane. Difficile, ensuite, de retrouver dans les traductions françaises de l'oeuvre du poète ce qu'il avait encore à l'oreille. S'y essayant lui-même, William Cliff n'est parvenu à satisfaction qu'en adoptant la contrainte du décasyllabe, et il a aujourd'hui le sentiment d'avoir donné une lecture contemporaine de La Divine Comédie : non seulement en vers réguliers, mais avec le souci constant d'une clarté évidente, afin que le lecteur comprenne, sans aucune note, le sens du texte.

04/2021

ActuaLitté

Romans policiers

Jim et william

Une rentrée des classes tout à fait ordinaire. Jim habite Besançon, ce matin, il rejoint un lycée professionnel : le lycée Jules Haag. Cette orientation, il ne l'a pas voulue : le conseil de classe a jugé que son parcours scolaire devait se continuer en cet établissement. Dès qu'il en franchit le seuil, il est choqué. Il comprend que le monde de l'industrie lui ouvre ses bras, il préférait fuir. Une amitié se noue avec William. C'est un rayon de soleil à l'intérieur de sa vie. Il sourit. Cette amitié devient une aventure amoureuse. Jim découvre un monde interlope. Un soir, il est témoin d'un meurtre. L'enquête de police révèle aux assassins qu'il a les vus. Il doit les affronter s'il désire vivre...

10/2021

ActuaLitté

Thrillers

La voie William

Georges et Jean sont associés et dirigent une Concession automobile. Ils sont aussi grimpeurs et réalisent une sortie en montagne quand leur emploi du temps le leur permet. C'est le cas en cette matinée d'un dimanche de septembre, qui les voit s'attaquer à la voie William. Georges grimpe en tête. Tout se passe bien, du moins jusqu'au deuxième relais, où Jean retrouve son compagnon de cordée assassiné. Et ce n'est que le début d'une série de meurtres que le Colonel Chappaz et le Commissaire Andréani auront bien du mal à élucider. Dans deux mondes qu'il connaît bien, la montagne et l'automobile, Dominique Tetreau nous promène d'un cadavre à l'autre non sans humour. Cela ne l'empêche pas d'évoquer des sujets de société bien actuels.

06/2021

ActuaLitté

Critique littéraire

Et William devint Shakespeare

La proposition de Joël Hillion, dans le prolongement de ses précédents travaux sur Les Sonnets, repose sur l'idée que la transformation de Shakespeare au cours de sa carrière n'est pas le fruit du hasard mais celui de l'expérience, de son expérience unique. L'auteur pose l'hypothèse que cette expérience décisive est inscrite dans Les Sonnets. Au-delà de leur rédaction, Shakespeare se libère peu à peu des contraintes imitatives et affirme sa singularité. L'analyse croisée des Sonnets et des pièces de théâtre est une clé qui permet d'ouvrir les portes à peine closes de toute l'oeuvre. Cet essai ne s'adresse pas en priorité aux "spécialistes". Joël Hillion espère intéresser tout amateur de Shakespeare qui veut en savoir plus sur cet illustre inconnu. En soulevant une partie du voile sur les mystères qui entourent encore la vie et l'oeuvre du Barde, il interroge sa production pour savoir ce que Shakespeare dit de lui-même. Cet ouvrage est une sorte de portrait-robot du plus grand dramaturge et poète de langue anglaise.

06/2019

ActuaLitté

Littérature étrangère

La vérité sur William

De retour à Londres, Leonard Deppling trouve refuge chez son frère, William, qui reste aux yeux de tous une véritable énigme. Pour William le bonheur et la liberté découlent de la connaissance de soi et cet ancien professeur activiste sonde l'étendue de son ignorance en donnant des conférences à de jeunes étudiants dans des jardins publics. Bientôt, l'un de ses disciples est arrêté pour avoir appliqué les préceptes de son mentor un peu trop à la lettre. William est-il aussi responsable que les médias le laissent entendre ? Samantha Harvey met en scène un Socrate des temps modernes dans ce roman philosophique qui pose la question de l'identité et de la morale dans un monde en quête de sens.

04/2013

ActuaLitté

Critique littéraire

Hamlet de William Shakespeare

" Suites de la piété filiale " ou révolte contre le père, tragédie de la réflexion paralysante ou du désir de l'action irraisonnée, drame d'une " inquiétante étrangeté " dont le metteur en scène semble être un Spectre au statut incertain, chef-d'œuvre d'une exceptionnelle cohérence verbale, Hamlet interpelle les lecteurs et les spectateurs depuis plus de trois cent ans. Notre étude propose une lecture suivie de cette " histoire tragique ". Elle met en valeur le caractère essentiellement ambigu et théâtral de la pièce où les tréteaux sont comme posés sur l'estrade pour multiplier l'illusion de la scène et exalter l'art du comédien. Reflet de la crise de conscience européenne au XVIe siècle, le microcosme d'Elseneur fait partie de ce " grand théâtre du monde " qui rappelle à l'homme son existence éphémère pareille à celle de l'acteur quittant les planches.

02/1992