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Yiddish

Extraits

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12 ans et +

Yiddish Tango

Etienne, 14 ans, violoneux, comme dirait sa nouvelle amie Elisa, se prépare à une grande audition. A l'approche de Noël, pour faire plaisir à sa Marné, il joue un magnifique tango devant le public conquis de la maison de retraite. L'un des résidents, qu'Etienne a surnommé Furax en raison de son caractère exécrable et agressif, semble plus touché encore que les autres parla prestation du jeune musicien. Si bouleversé qu'il révèle à Etienne l'existence du plus beau des violons, un Prince ! Mais ce violon est maudit, maléfique et dangereux. Nul ne doit le toucher, sous peine d'être pris à son tour dans la malédiction. Délire d'un homme sénile ? Mettant de côté les avertissements du vieillard, l'adolescent, poussé par sa curiosité, dérobe l'instrument. Commence alors pour lui une longue et passionnante quête, qui lui fera remonter le temps et le plongera dans les heures les plus sombres de l'histoire.

06/2019

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Littérature étrangère

Contes populaires yiddish

Dans un village, à côté d'un shtetl, vivait un pauvre Juif avec sa femme et son petit garçon. " Ainsi commence la première histoire de ce recueil de contes collectés en 1931, auprès de Juifs émigrés d'Europe de l'Est, par Yehuda Leyb Caban. Exclusivement puisés dans la tradition orale, ces récits ne mettent pas en scène des figures bibliques ou pieuses. Pas d'Isaïe, ni de Moïse venant rappeler les miracles de la religion. Pas de chevalier, ni de prince non plus. Non, ici, le héros est pauvre, modeste cordonnier ou humble tailleur, et doit faire face à un monde gouverné par de puissants goyim empereur, seigneur ou évêque qui lui sont souvent hostiles. Mais son astuce ou sa bravoure lui permettent de triompher des obstacles, puis d'en être récompensé. Ces histoires simples, souvent teintées d'humour, baignant dans un quotidien typique, font ainsi revivre tout un monde aujourd'hui disparu. Provenant de Lituanie, de Pologne ou d'Ukraine, elles constituent un ensemble émouvant et unique car, au-delà des horreurs du siècle, la voix de leurs conteurs nous est heureusement parvenue.

10/2009

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Critique

Autour du yiddish

L'ouvrage se penche sur des oeuvres littéraires en yiddish produites en France et en Amérique latine, avant, durant et après la Shoah et nous fait entendre des échos de cette langue juive chez des écrivains d'expression française et espagnole.

05/2021

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Théâtre

Théâtre Yiddish tome 2

Et moi, auteur répugnant, je m'empare de tout cela et en fais, la peste m'étouffe, une pièce de théâtre. Par cette pièce, j'aspire à devenir célèbre, et si ce n'est célèbre, tout au moins célébricule. A défaut des cent pour cent d'immortalité, contentons-nous de cinquante. Trente pour cent iraient même très bien. Un peu plus, un peu moins d'immortalité, quelle différence ? Du moment qu'on a la santé.

12/1993

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Humour

Les joies du yiddish

En 1994, les éditions Calmann-Lévy publiaient pour la première fois en français Les Joies du Yiddish, véritable anthologie de l’humour juif, adossée à une initiation à la langue, d’Isaac Bashevis Singer… et dont les expressions les plus truculentes ont largement été relayées par Woody Allen, Jerry Seinfeld, Jonathan Safran Foer, Judd Appatow, Popeck, Johann Sfar et même Fran Drescher, la nounou d’enfer. Vous pensiez peut-être que le mot schmock venait de Shakespeare ? De aleph-beis à zeyde, vous ferez connaissance avec une étonnante galerie de personnages, sortis tout droit du shtetl – tzaddik et shnorrer (sage et mendiant), ‘hou’hem et shlémil (idiot et poissard) –, vous saliverez à l’évocation des mets des plus fameux delicatessen, et vous vous imprégnerez de la sagesse particulière de ce dialecte dont un mot en deux lettres est capable de revêtir une vingtaine de significations. Véritable plongée dans la culture ashkénaze, de Cracovie à la Borscht Belt, de la rue des Rosiers au Lower East Side, de Jérusalem à la bonne ville de Helm, ce livre est aussi une encyclopédie de la vie juive, du Talmud au show-biz, de la Bible à nos jours, des larmes et du rire. Pour cette nouvelle édition, nous avons demandé à Olivier Ranson, dessinateur vedette du Parisien-Aujourd’hui en France et du mensuel L’Arche, de croquer le yiddish en trente dessins philosophiques, hilarants, émouvants, doux-amers ou carrément insolents.

10/2011

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Romans policiers

Le club des policiers yiddish

Drôle de temps pour être juif. Drôle de temps pour être flic. Ça tombe mal pour Meyer Landsman ! A Sitka en Alaska, devenu la patrie glaciale et désolée des Juifs, il est l'inspecteur le plus décoré de la police yiddish. Chargé de faire régner la paix dans cette communauté encline aux mystères, l'homme a pourtant sombré dans l'alcool, ruinant son mariage au passage. Exilé à l'hôtel, il découvre un matin le corps d'un junkie assassiné dans le hall. Mais pourquoi ces pressions pour abandonner l'enquête ? Landsman s'obstine : ce mort lui plaît et il refuse de laisser son assassinat impuni... Dans ce monde où religieux et criminels ont échangé leurs compétences, jamais la Terre promise ne lui aura paru plus lointaine...

05/2010

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Histoire de France

"Redn yiddish !". Récit d'une enfant cachée

Au soir de sa vie, Supra Wekstein peut enfin raconter son enfance après que ses parents furent déportés à Auschwitz. Elle raconte la nécessité vitale de se cacher avec sa grande soeur, d'abord dasn une institution religieuse, puis à la campagne. Elle raconte la chaleur du homme qui l'a accueilli au sortir de la guerre et la difficulté de se reconstruire et de se forger un destin quand on a vécu "ça".

09/2020

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Autres langues

Mémoire du yiddish. Transmettre une langue assassinée

Rachel Ertel a consacré sa vie à faire connaître et reconnaître la littérature yiddish aux lecteurs francophones. Par ses essais, ses traductions et son enseignement, elle a oeuvré pour la sauvegarde et la transmission de ce riche espace culturel. Son parcours personnel est bouleversant : c'est celui d'une petite fille aux parents écrivains rescapés de la Shoah, qui fut déportée en URSS pendant la guerre avant de trouver refuge en France et de voyager aux Etats-Unis ; c'est aussi celui d'une femme de conviction, déracinée mais passionnée, amie des artistes, des poètes et des grands auteurs yiddish du XXe siècle. Au fil des souvenirs convoqués émergent les grandes problématiques au coeur de la création littéraire, et en particulier les enjeux de toute traduction : Comment transmettre une mémoire perdue, ressusciter un monde aboli ? Comment transposer une langue mourante, liée à un vécu et à une destruction hors parole, en une langue vivante ? Comment concilier le deuil de la langue et la jouissance esthétique de la translation, de la transposition, de l'écriture ? A travers la voix forte d'une grande passeuse de la mémoire du monde yiddish, nous entendons la langue des assassinés. Rachel Ertel nous rappelle que l'Anéantissement est au-delà des pleurs, du temps, comme une entaille dans l'histoire de l'humanité, dont seule l'écriture peut porter témoignage, afin qu'il ne soit jamais oublié. Rachel Ertel a enseigné la littérature américaine à Paris 7 où elle a fondé le Centre d'études judéo-américaines. Elle est également présidente d'honneur de la maison de la culture yiddish. Stéphane Bou est journaliste.

05/2019

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Livres 3 ans et +

Le chemin de la terre promise. Un conte yiddish

Il y avait autrefois en Pologne, près du village de Shebreshin, un pauvre homme et sa femme qui n'avaient pour tout bien que deux maigres chèvres. Un jour, les chèvres disparurent. Quand elles revinrent, elles donnèrent bien plus de lait qu'à l'ordinaire. Chose incroyable, ce lait rendait la santé aux malades ! "Tout vient du Ciel ", dit l'homme. La fois suivante, il décida de les suivre. Le Chemin de la Terre promise, empreint d'émotion et de nostalgie, est l'un des contes fétiches de Ben Zimet. Il appartient à la tradition orale du hassidisme, courant mystique et ascétique du judaïsme traditionnel.

05/2007

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Littérature étrangère

Royaumes juifs Tome 1 : Trésors de la littérature yiddish

Le yiddishland rassemblait des royautés minuscules parfois réduites aux dimensions d'une bourgade, disséminées au cœur de notre vieille Europe et sur ses marches orientales. Les jours de fête, toutes se transformaient en autant de petites Jérusalem. Ces royaumes étaient aussi ceux du verbe et de l'écriture. Territoires de papier et d'imaginaire. Car le yiddishland était riche de sa littérature. Portée par l'explosion de l'imprimerie, marquée d'un sceau fécond par un échange constant entre la tradition sacrée juive et la chrétienté environnante, la littérature yiddish s'affirme au début du XXe siècle. Pendant plus de cinq cents ans et jusqu'au Génocide, il y avait toujours eu en Europe un Juif pour chanter, écrire, raconter ses joies et ses peines dans une langue née entre Rhin et Moselle, dans les communautés juives de Rhénanie. Le yiddish était pratiqué en 1939 par dix millions de personnes. Chacun sait comment toute cette vie fut engloutie : en moins de dix ans, le yiddish devient quasiment une langue morte, exilée du monde. Royaumes juifs exhume les trésors littéraires de cette langue assassinée qui se parlait par-dessus les frontières et faisait exister satire, mélodrame, rire et mystère. Les personnages des romans présentés dans ce volume sont des errants, des mendiants, des voyants, des chercheurs d'impossible. Ils nous parlent tous d'un monde disparu. Rachel Ertel, en concevant ce volume, fait œuvre de résurrection. Les écrivains qu'elle a rassemblés comblent un vide tragique. En leur rendant la parole, Rachel Ertel dit vouloir " inscrire dans le patrimoine français et universel l'univers imaginaire de ce yiddishland, qui a puisé aux sources de la société juive, mais aussi à celles de toutes les sociétés européennes Qu'elle en soit remerciée !

03/2008

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Judaïsme

Le mime Marceau, sa cousine Rose, le Yiddish, et moi

- A l'occasion du centenaire du mime Marceau - "Une tentative de reconstruction généalogique ashkénaze" Partout on a ri et pleuré avec Bip, oui la cage qu'il a construite de ses mains, le masque hilare qui cache le désespoir parlent d'un enfermement à chacun... Mais pour moi cette universalité du geste, ce bruissement du minuscule, ces sous-entendus assourdissants, ce soupir-monde, n'est-ce pas le propre du Juif errant, trimballant son insolente marginalité à travers le monde ? Il me semble que le mime Marceau fut le locuteur le plus éloquent, le plus inventif- et le plus méconnu du yiddish. Partout on a ri et pleuré avec Bip, oui la cage qu ? il a construite de ses mains, le masque hilare qui cache le désespoir parlent d ? un enfermement à chacun ? Mais pour moi cette universalité du geste, ce bruissement du minuscule, ces sous-entendus assourdissants, ce soupir-monde, n ? est-ce pas le propre du Juif errant, trimballant son insolente marginalité à travers le monde ? Il me semble que le mime Marceau fut le locuteur le plus éloquent, le plus inventif- et le plus méconnu du yiddish. à travers cette histoire familiale transgénérationnelle, je tente de décortiquer ma propre identité juive, mettre un nom aux troubles et aux inquiétudes héritées, mais aussi ce besoin furieux de suivre les injonctions bibliques, Zakhor et Tikkun Olam - se souvenir et réparer le monde, ce qui demeure la motivation profonde pour tous les projets humanitaires, souvent insensés, que j ? ai voulu entreprendre. L ? énergie que j ? ai déployée, que je continue à déployer dans les zones de guerre que je parcours me vient de là, j ? en suis certaine. Carol Mann, l ? autrice, est historienne de l ? art et sociologue spécialisée dans l ? étude du genre et conflit armé, fondatrice des associations ? Women in War ? et ? FemAid ? .

10/2023

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Critique littéraire

Dans la langue de personne. Poésie yiddish de l'anéantissement

Itzhak Schipper, mort à Maïdanek en 1943, confiait à Alexandre Donat : "Tout ce que nous savons des peuples assassinés est ce que leurs assassins ont bien voulu en dire. Si nos assassins remportent la victoire, si ce sont eux qui écrivent l'histoire [...] ils peuvent nous gommer de la mémoire du monde [...]. Mais si c'est nous qui écrivons l'histoire de cette période de larmes et de sang — et je suis persuadé que nous le ferons — qui nous croira ? Personne ne voudra nous croire, parce que notre désastre est le désastre du monde civilisé dans sa totalité." Pour dire le désastre absolu qui frappe le peuple juif d'Europe, les poètes yiddish captent des fragments, des éclats de vérité. Ils sont soumis à un double impératif : l'impossibilité d'exprimer l'indicible qui se confond avec l'obligation de témoigner. Au ghetto, à Varsovie, à Vilno, à Lodz, à Cracovie, plus tard dans les camps, à Treblinka, à Auschwitz, avant la mort dans les chambres à gaz, on écrit dans l'urgence. S'arrachant au mutisme, une poétique du cri perce le silence du monde, sa surdité et sa cécité, pour l'obliger à entendre, à voir. Emotion et rigueur historique se conjuguent pour faire surgir la force poétique de ces innombrables textes sauvés de l'oubli. Rachel Ertel nous restitue les voix d'une poésie de l'anéantissement : à notre tour, nous devenons "le témoin du témoin".

01/2005

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Yiddish

L'enseignement du yiddish en France. Subjectivité et désirs de langue

Langue millénaire, le yiddish a été le vernaculaire des populations juives d'Europe rhénane et orientale jusqu'au génocide nazi. Caractérisée par une fusion de langues "souches", cette langue, à l'important substrat germanique et s'écrivant en caractères hébraïques, a toujours été minorisée. C'est aujourd'hui une langue "en danger", selon la classification de l'UNESCO et il est difficile d'avancer avec précision le nombre actuel de yiddishophones, on l'estime à plus ou moins un million de personnes en 2010. Cette recherche porte sur un phénomène encore peu documenté en France : la fréquentation de cours de yiddish. Tandis que le contexte des échanges européens est propice à une idéologie de l'"utilité" de la langue étrangère, ici c'est le rapport subjectif aux langues qui a été exploré. Basée sur une enquête de terrain précise et à partir de sept entretiens et d'une enquête par questionnaire, la recherche est à la croisée de questions sociolinguistiques (le langage en tant que fait social), didactiques (enseignement/ apprentissage) et anthropologiques (les univers de relations qui constituent un groupe social). Un ouvrage passionnant.

04/2021

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Critique littéraire

Le monde Yiddish. Littérature, chanson, arts plastiques, cinéma, Une légende à vif

Il existe un monde du yiddish, toujours vivant malgré les tragédies. Un monde né d'une histoire, d'une langue, au cours des siècles, et qui n'a cessé de s'épanouir dans une culture, une littérature, un art, sous des aspects multiples et originaux où s'est déployé son goût de la vie et de l'invention. Après nous avoir révélé dans Le Miroir d'un peuple la poésie yiddish, Charles Dobzynski, enfant de ce monde yiddish, devenu écrivain français, s'attache dans cet essai à étendre le champ de nos découvertes : il étudie l'histoire de la poésie, du conte, de la chanson populaire et de la musique klezmer (jamais abordée sous cet angle). Il nous offre une série de monographies des grandes figures de la poésie (Leivick, Sutzkever, Markish ...) ou du roman (Cholem Aleikhem). Commencer par Marc Chagall, dont il nous donne à lire notamment les poèmes traduits par lui du yiddish, il examine les arts plastiques et l'apport dans leur domaine respectif d'artistes tels que Thomas Gleb, Abraham Krol, Ilex Beller, Michel Milberger et Devi Tuszynski. Ce panorama, à la fois très informé et très personnel, s'achève sur une vue générale du cinéma yiddish et procède à l'analyse de son chef-d'œuvre Le Dibbouk.

05/2000

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Littérature Yiddish

Est et Ouest ; Déracinés

Dans ce magnifique recueil de nouvelles, les personnages prennent vie avec originalité et profondeur. Au coeur de ces nouvelles se déploie, dans le Paris de l'entre-deux-guerres, toute une galerie de personnages issus d'un monde yiddish en plein éclatement. On y rencontre de jeunes gens sans fortune ni métier, tantôt tourmentés par la solitude, tantôt vivant au jour le jour dans une joyeuse camaraderie. On y croise des parvenus et des ratés, des utopistes, des pique-assiettes et des artistes jouant à cache-cache avec la faim, ainsi que des jeunes femmes aux prises avec des idéaux qui affectent leur vie sentimentale. Né en Pologne en 1896, Wolf Wieviorka est l'une des figures les plus intéressantes du journalisme et de la littérature yiddishs. Arrivé à Paris en 1924, il se réfugie fin 1940 en zone Sud avec sa famille. Arrêté par les nazis à Nice en octobre 1943, il est déporté avec une partie de sa famille par les Allemands à Auschwitz le 28 octobre. Il meurt lors de l'évacuation du camps en janvier 1945. Traduit du yiddish par Batia Baum et Schmuel Bunim

09/2023

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Poches Littérature internation

La légende de Yosef della Reina, activiste messianique. Trois versions traduites de l'hébreu et du yiddish

Activiste messianique ou "accélérateur de Messie", Yosef della Reina fait partie des anti-héros de la mythologie juive. Son impatience obstinée le pousse à vouloir hâter la venue du Messie. Pour cela, il lui faut combattre et vaincre les forces du mal, incarnées dans un chien, afin d'accomplir le tikkun ha-olam, la "réparation du monde", préalable indispensable à l'ère messianique. Le fiasco de son entreprise et sa fin tragique nous mettent en garde contre tous ceux qui s'arrogent des prérogatives divines pour finalement mener les hommes à la ruine.

10/2018

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Livres 3 ans et +

Mes premières chansons juives. Edition bilingue français-hébreu

Découvre tes premières chansons juives ! Avec ses puces sonores musicales, ce recueil est unique. Sur chaque page, l'enfant recherche dans l'illustration le petit bouton qui déclenchera la musique. C'est au travers des classiques du répertoire des chansons juives traditionnelles que les petits découvriront : "Hava Naguila" (hébreu) ; " Dona Dona " (yiddish) " Erev shel shoshamin " (hébreu) ; " Hevenou shalom aleichem" (hébreu) ; "Tumbalaïka " (yiddish) ; "Durme " (judéo-espagnol). Les illustrations joyeuses et colorées de Lucile Ahrweiller accompagnent cette découverte. Les textes sont reproduits en hébreu ou yiddish, transcrits et traduits en français.

08/2020

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Sciences politiques

Entre Shoah, communisme et sionisme. Les Juifs yiddish de Paris et leur presse au lendemain de la Seconde Guerre mondiale

Les Juifs originaires d'Europe orientale partagent une langue et une culture : le Yiddish. Ceux arrivés à Paris au cours des années précédant la deuxième guerre mondiale et rescapés de la Shoah, tentèrent au lendemain de la guerre, de reconstituer une vie normale et de perpétuer la culture yiddish de leur pays d'origine. Cette communauté et ses oeuvres n'ont pratiquement pas été étudiées, qu'il s'agisse de l'impressionnant réseau d'institutions mises sur pied, de leur presse quotidienne, probablement la plus abondante du monde en yiddish au lendemain de la guerre, ou des graves préoccupations purement juives qui surgirent dans les années de l'après-guerre, comme la résurgence de l'antisémitisme, la découverte des crimes soviétiques envers les Juifs ou la naissance et la lutte pour la survie de l'Etat d'Israël. Cette étude présente plusieurs aspects originaux : l'accès à de nombreux documents internes d'organisations de toute nature, une étude quantitative du profil des quotidiens yiddish de Paris, et une analyse de contenu portant sur près de trente ans. L'ouvrage, structuré en trois parties comporte une description multi facettes des Juifs yiddish de Paris et de leurs institutions. La deuxième partie est consacrée aux analyses des quotidiens. La couverture par ces journaux des préoccupations évoquées plus haut et la réaction de leurs lecteurs, font l'objet de la troisième partie. Le retour en force de l'intérêt pour la langue et la culture yiddish devrait favoriser l'intérêt de cet ouvrage qui décrit ceux qui en furent sans doute les derniers militants.

10/2012

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Littérature étrangère

Le train des contrebandiers et autres récits

Ce volume offre au lecteur francophone un choix de nouvelles de la plume du grand écrivain yiddish Yosef (Joseph) Opatoshu (1886-1954), suivi d'un extrait du Roman d'un voleur de chevaux, description savoureuse du milieu interlope des maquignons et contrebandiers par lequel il s'est imposé comme un classique des lettres yiddish modernes.

11/2012

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Littérature étrangère

Les petits mondes de Sholem-Aleikhem. Coffret en 2 volumes : Guitel Pourishkevitsh et autres héros dépités ; Les mille et une nuits de Krushnik

Ce coffret en série limitée a été conçu spécialement pour les fêtes de fin d'année. Il contient les deux titres de Sholem-Aleikhem précédemment publiés par l'Antilope : "Guitel Pourishkevitsh et autres héros dépités", histoires, traduit du yiddish par Nadia Déhan-Rotschild, publié en avril 2016 ; "Les mille et une nuits de Krushnik", récit tragi-comique, traduit du yiddish par Nadia Déhan-Rotschild et Evelyne Grumberg, publié en octobre 2018.

11/2019

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Livres sonores

Je découvre les comptines juives

Des tendres berceuses yiddish aux rythmes joyeux des guitares, découvrez toute la richesse de la culture juive. Cinq comptines et berceuses extraites du grand livre disque Comptines du jardin d'Eden, paru en 2005 : Zolst azoy lebn, Durme durme, A la una, La parida et Ay le lule. Les chansons, issues de différentes communautés, sont interprétées par de très belles voix d'adultes et d'enfants, en yiddish ou en judéo-espagnol. Plusieurs styles musicaux sont représentés (klezmer, tsigane...), teintés de flamenco ou inspirés du répertoire médiéval castillan. Une sélection musicale pleine d'émotions.

10/2023

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Religion

Tout est bien qui finit bien

Ecrite et représentée à la fin de la Révolution batave - sans doute en 1798, au lendemain de l'accès des membres de la minorité juive aux Pays-Bas à l'égalité civile -, la comédie Tout est bien qui finit bien, rédigée dans la variante amstellodamoise du yiddish occidental, a été découverte en 1946 par l'érudit hollandais Leo Fuks, spécialiste de la littérature yiddish ancienne des Pays-Bas. Elle illustre la vitalité du théâtre de langue yiddish qui prit naissance aux Pays-Bas dès les premières années du XVIIIème siècle indépendamment de la tradition burlesque du Purimshpil. L'intrigue est bâtie autour des fourberies dont se rendent coupables des escrocs juifs sans foi ni loi, originaires de Pologne et venus solliciter des secours auprès de la communauté ashkénaze d'Amsterdam sous de faux prétextes. Toutefois, lue au second degré, la pièce met à nu les tensions sociales qui déchirent la communauté juive de la métropole hollandaise, opposant les laissés-pour-compte d'une société inégalitaire aux notables juifs titulaires du "droit de bourgeoisie". Fracture sociale qui se double d'un clivage ethnique entre citadins ashkénazes amstellodamois enracinés et claquedents juifs polonais, immigrés de fraîche date qui n'ont guère d'autres ressources pour survivre que de se réfugier dans la délinquance. Le présent ouvrage contient la traduction intégrale du texte originel ainsi que la préface rédigée par Leo Fuks pour l'édition yiddish publiée à Paris en 1955.

09/2016

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Littérature étrangère

Chansons pour la fille du boucher

ltsik Malpesh a désormais quatre-vingt-dix ans et vit à Baltimore. Juif russo-moldave, il se définit comme " le plus grand poète yiddish vivant d'Amérique ". Né à Kichinev à l'époque des premiers pogroms, il a assisté à la montée de l'antisémitisme avec la Première Guerre mondiale et la Révolution russe, avant que ses pas ne le conduisent à Odessa, puis dans le New York en pleine dépression des années trente. Toute sa vie, il a poursuivi deux rêves incompatibles : devenir un poète de renom et retrouver sa muse, la fille du boucher, qui lui aurait sauvé la vie à sa naissance et dont il est tombé éperdument amoureux sans jamais l'avoir revue. Ce parcours en forme d'autobiographie fictive, véritable épopée du XXe siècle, nous est conté par la voix de son traducteur du yiddish. Récompensé par le National Jewish Book Award, "Chansons pour la fille du boucher" est à la fois une histoire yiddish du XXe siècle, une histoire d'amour au réalisme magique et l'exploration fascinante de la relation entre langage et identité.

02/2011

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Littérature étrangère

Le tort du soldat

Un vieux criminel de guerre et sa fille dînent dans une auberge au milieu des Dolomites et se retrouvent à la table voisine de celle du narrateur, qui travaille sur une de ses traductions du yiddish. En deux récits juxtaposés, comme les deux tables de ce restaurant de montagne, Erri De Luca évoque son amour pour la langue et la littérature yiddish, puis, par la voix de la femme, l'existence d'un homme sans remords, qui considère que son seul tort est d'avoir perdu la guerre. Le tort du soldat est un livre aussi bref que percutant qui nous offre un angle inédit pour réfléchir à la mémoire si complexe des grandes tragédies du XXe siècle.

03/2014

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Histoire de l'art

Nos artistes martyrs par Hersch Fenster

Hersh Fenster, né en 1892 à Baranow en Galicie, arrive à Paris en 1922. Secrétaire du romancier Shalom Ash (1880-1957) et professeur de yiddish, il ouvre, en 1933, Dos yidishe Vinkl (Le coin juif), qui sera fréquenté par les intellectuels juifs fuyant l'Allemagne nazie. Sous l'Occupation, après avoir été interné au camp de Mauriac dans le Cantal, il se réfugie avec sa famille en Suisse. De retour à Paris en 1945, il conçoit le projet d'honorer la mémoire des artistes morts durant la Shoah. En 1951, au terme d'enquêtes poussées et d'un inlassable travail, il parvient à reconstituer les itinéraires de 84 artistes et publie en yiddish, à compte d'auteur, Undzere farpainikte Kinstler (" Nos artistes martyrs "), avec, en préface, un poème de Marc Chagall. Ce dictionnaire biographique, mémoriel et artistique, de 262 pages est imprimé à 375 exemplaires. Fenster meurt à Paris en 1964. Cet ouvrage rare, dont peu d'exemplaires sont consultables, reste un témoignage unique sur le parcours des artistes en France morts durant la Shoah. Connu des seuls spécialistes, ce texte majeur sera enfin accessible à un large public par sa publication en français par les éditions Hazan. Sous la forme d'un beau livre, il comprendra l'intégralité des préfaces, le poème de Marc Chagall en yiddish et en français et les notices des artistes ainsi que des reproductions de leurs oeuvres. Les archives de Hersh Fenster étant conservées par le mahJ et la maison de la culture yiddish, l'ouvrage sera enrichi d'une présentation et d'une mise en contexte du travail de Fenster ainsi que de documents inédits comme les témoignages d'artistes survivants recueillis par l'auteur.

06/2021

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Histoire du judaïsme

Histoires d'Esther, Genèse et évolution des Purimshpiln. La tradition carnavalesque dans la culture populaire juive

L'histoire biblique d'Esther symbolise, à travers ses différentes versions, l'espoir de la Rédemption et d'une victoire finale des faibles sur les puissants. Les célébrations de la fête de Purim ont donné naissance à un véritable genre théâtral, les Purimshpiln (yiddish), qui ont pris modèle, à l'origine, dans des comédies burlesques médiévales, tel le "âJeu d'Assuérusâ" , tradition sans doute elle-même inspirée pour une bonne part des Fastnachtspiele allemands comme ceux de Hans Sachs. Le jeu d'inversion des faibles et des puissants a donné lieu à des formes carnavalesques qui se sont perpétuées dans la littérature yiddish jusqu'au XXème siècle, comme le lecteur pourra en juger à la lecture d'extraits des pièces d'Itzik Manguer et de Haïm Slovès.

07/2022

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Littérature hébraïque

Smotshè. Biographie d'une rue juive de Varsovie

"Smotshè n'était pas la rue la plus importante, ni bien sûr la plus belle de Varsovie. Et pourtant, entre les deux guerres, elle constituait un véritable microcosme, en particulier de vie juive. " Dans les années 1920, les Juifs représentent environ un tiers de la population de Varsovie. Benny Mer choisit de les faire revivre à travers la visite guidée d'une des rues les plus pauvres du quartier juif de la ville, la rue Smocza - Smotshè, en yiddish. Pour cela, il s'est plongé dans la presse yiddish, ses annonces, les faits divers, et dans la littérature. Il parvient parfois à retrouver qui a été enfermé dans le ghetto, qui y est mort, qui y a combattu durant l'insurrection, etc.

10/2021

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Littérature Yiddish

Guitel Pourishkevitsh et autres héros dépités

Dans un empire tsariste en début de décomposition, Sholem-Aleikhem, grand maître de l'humour yiddish, donne la parole à des personnages hauts en couleur. Au fil de trois histoires, il porte sur eux un regard attendri et ironique dans une langue savoureuse

09/2021

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Histoire internationale

Combattants juifs dans la guerre d'Espagne. La compagnie Botwin

Décembre 1937. Quatorze mois après la création des Brigades internationales, la seconde compagnie du bataillon Palafox est déclarée « compagnie juive ». Celle-ci adopte le nom de Naftali Botwin en hommage à un jeune militant communiste polonais condamné à mort quelques années plus tôt. L’histoire de cette compagnie illustre de manière exemplaire la participation massive des volontaires d’origine juive au sein des Brigades internationales. Près du quart des brigadistes venus en Espagne combattre pour la République sont d’origine juive et Radio Barcelone diffuse des émissions en yiddish. La compagnie possède son propre drapeau sur lequel figure en yiddish, en polonais et en espagnol la devise : « Pour votre liberté et la nôtre » et publie organe de presse en yiddish. Ses membres sont sur tous les fronts : Teruel, Guadalaraja, Madrid, Èbre… Ils sont parmi les premiers à comprendre que non seulement le sort de l’Europe se joue sur le sol espagnol mais aussi celui des Juifs menacés au premier chef par l’hydre fasciste. Efraïm Wuzek fut l’un d’entre eux. Né en Pologne, il émigre très rapidement en Palestine et intègre les rangs du Parti communiste palestinien. Il gagne ensuite l’Espagne pour grossir les rangs des internationaux et participe à la création de la compagnie Botwin dont il relate l’épopée de l’intérieur. Quand Franco triomphe, les survivants seront parqués dans les camps français à Gurs et à Saint-Cyprien et nombre d’entre eux formeront pendant l’Occupation les FTP-MOI, les groupes de combats de la main-d’oeuvre immigrée liée aux Francs-tireurs et partisans. Édité en yiddish à Varsovie, voici près de cinquante ans, le récit de ces événements que nous donne à lire Efraïm Wuzek constitue un exceptionnel témoignage de première main, dont la traduction française est proposée pour la première fois. En complément, la fille de l’auteur, Larissa Wuzek-Gruszow, retrace l’itinéraire politique de son père à partir des nombreux carnets qu’il a laissés.

01/2013

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Littérature française (poches)

Le grand rôle

Pour décrocher le rôle de sa vie quand on est un vieil acteur juif en fin de carrière, il suffit d'y croire et... de lire le journal. Moïche Kurtz, alias Maurice Courtin, encaisse la nouvelle : la Terre promise n'est pas loin. À soixante-cinq ans, il voit débarquer Hollywood à Ménilmontant. Son Moïse s'appelle Rudolph Grichenberg. De passage à Paris, le célèbre réalisateur américain recherche l'élu qui incarnera Shylock dans une adaptation du Marchand de Venise de Shakespeare en yiddish ! Finis les doublages pour les produits d'entretien ! Moïche se met sur les rangs en compagnie de six autres Shylock plus vrais que nature. Au programme : filature dans une synagogue, cours de golf accélérés et improvisations en anglo-américano-franco-yiddish. De toute façon, c'est décidé, pour l'amour de sa femme Perla, Moïche jouera LE grand rôle... à la ville comme à l'écran.

09/2004