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Histoire internationale

L'énigme antisémite

Pourquoi " les Juifs " ont-ils capté depuis des siècles autant d'affect agressif, allant de la haine à l'envie, de la vindicte à la méfiance ? Quelle est leur part dans cette longue et increvable, ambivalence ? Pourquoi a-t-on voulu les effacer, eux ? Est-ce qu'en grossissant Auschwitz - en en faisant le crime contre l'humanité - on n'a pas éludé la vraie question : pourquoi " les Juifs " ? Pourquoi Al-Qaida a-t-elle mis dans ses statuts qu'il faut les tuer - ainsi que les Américains - chaque fois que c'est possible ? Qu'y a-t-il de nouveau dans cette affaire depuis qu'un État juif existe ? et depuis que l'islam intégriste s'intègre dans la vieille Europe, et dans le jeu planétaire ? Voilà, parmi tant d'autres, des questions que ce livre éclaire, du point de vue - essentiel - de l'inconscient et de ses effets. Daniel Sibony

09/2004

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Religion

Réflexions sur la question antisémite

Sartre avait montré dans Réflexions sur la question juive comment le juif est défini en creux par le regard de l'antisémite. Delphine Horvilleur choisit ici de retourner la focale en explorant l'antisémitisme tel qu'il est perçu par les textes sacrés, la tradition rabbinique et les légendes juives. Dans tout ce corpus dont elle fait l'exégèse, elle analyse la conscience particulière qu'ont les juifs de ce qui habite la psyché antisémite à travers le temps, et de ce dont elle " charge " le juif, l'accusant tour à tour d'empêcher le monde de faire " tout " ; de confisquer quelque chose au groupe, à la nation ou à l'individu (procès de l' " élection ") ; d'incarner la faille identitaire ; de manquer de virilité et d'incarner le féminin, le manque, le " trou " , la béance qui menace l'intégrité de la communauté. Cette littérature rabbinique que l'auteur décortique ici est d'autant plus pertinente dans notre période actuelle de repli identitaire que les motifs récurrents de l'antisémitisme sont revitalisés dans les discours de l'extrême droite et de l'extrême gauche (notamment l'argument de l' " exception juive " et l'obsession du complot juif). Mais elle offre aussi et surtout des outils de résilience pour échapper à la tentation victimaire : la tradition rabbinique ne se soucie pas tant de venir à bout de la haine des juifs (peine perdue...) que de donner des armes pour s'en prémunir. Elle apporte ainsi, à qui sait la lire, une voie de sortie à la compétition victimaire qui caractérise nos temps de haine et de rejet.

01/2019

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Actualité et médias

La République et les antisémites

Et si l'actuelle vague d'antisémitisme n'était pas aussi nouvelle qu'elle en a l'air ? Et si, aujourd'hui, derrière la nouveauté des acteurs de la haine des juifs, se jouait une histoire plus ancienne continuant depuis le Moyen Age et même l'Antiquité, à produire indirectement ses effets ? Si tel était le cas, le conflit du Moyen-Orient, cause spontanément invoquée pour expliquer le caractère inédit de la crise actuelle, pourrait bien se révéler, sinon un prétexte, du moins un simple déclencheur. Loin d'être devenu, comme on le croit, un pur produit d'exportation, le ver antisémite ne se dissimule-t-il pas toujours au cœur de la société française et des malentendus engendrés par l'universalisme républicain ?

09/2004

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Religion

Sur un nouveau moment antisémite. "Jour de colère"

26 janvier 2014 : un essai d'intervention suite au silence des médias sur les slogans antisémites exprimés lors de cette manifestation.

01/2015

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Weil

Simone Weil, une Juive antisémite ? Eteindre les polémiques

Une polémique insistante poursuit la mémoire de Simone Weil à propos de l' "antisémitisme" présumé dont témoignerait sa pensée. Il est de fait que, dans le cadre de l'évolution spirituelle qui a conduit Simone Weil à se rapprocher du christianisme, elle a tenu des propos très durs sur la religion des Hébreux, puisque son projet était de purger la religion chrétienne de son empreinte juive au profit de sa composante grecque. Pareil antihébraïsme est-il assimilable à un quelconque antisémitisme ? La question continue régulièrement de faire couler de l'encre. Robert Chenavier, qui a dirigé l'édition des derniers volumes parus des Ouvres de Simone Weil, reprend méthodiquement le dossier, sur la base de sa connaissance intime de la pensée de l'auteure, afin de dissiper une bonne fois les sophismes et les interprétations biaisées qui alimentent cette accusation. Il examine en particulier, dans cette perspective, le texte de Simone Weil considéré comme le plus "antisémite" , qu'elle rédigea à Londres, dans le cadre de son travail au sein des services de la France libre. La mise au point qui fera durablement autorité sur le sujet.

10/2021

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Histoire de France

LE MOMENT ANTISEMITE. Un tour de la France en 1898

Au tournant du siècle, en 1898, année de tous les dangers, la société française plonge dans un tourbillon antisémite. Dans les grandes villes comme dans les petites bourgades endormies, des foules en colère se lèvent qui brisent tout sur leur passage, arpentent inlassablement les artères principales en lançant : A bas Zola ! Mort aux Juifs ! Vive l'Armée !, ajoutant même parfois : Vive la République ! Jour après jour, des milliers de personnes défilent et affrontent durement la police. Les forces de l'ordre quadrillent l'espace urbain. C'est l'état de siège. On brutalise les rabbins et les passants, on attaque les synagogues, on brise les vitres des boutiques, on brûle des mannequins représentant Zola et Dreyfus, on organise le boycott et la délation. L'usage de la violence est constant. Celui de la moquerie, de l'ironie, de la dérision à travers cris, chansons, poèmes parfois rédigés en patois local, saynètes ou charivaris, tout aussi fréquent. Pogrome sans victimes, ce moment antisémite demeure inconnu : ce tour de la France en propose une première recension. Une fois quitté Paris, le voyage s'organise autour de deux cercles de rayon inégal, l'un des plus proche du centre, de Bourges à Lyon, Le Puy, Rodez, Périgueux, Limoges et Guéret, pivotant autour de Clermont-Ferrand ; l'autre, plus vaste, mène lentement de la Lorraine à la côte méditerranéenne, du Sud-Ouest à la Vendée, de la Bretagne à la Normandie.

10/1998

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Histoire internationale

Dessins assassins ou la corrosion antisémite en Europe (1886-1945). Collection d'Arthur Langerman

"L'image antijuive fonctionne comme un miroir : l'antisémite accuse en fait sa cible de ses propres ambitions, de sa propre barbarie : alors que les nazis veulent conquérir l'Europe, la propagande se focalise sur le "Juif monde" ; alors que les nazis exterminent les Juifs, ils sont décrits comme voulant détruire l'Allemagne et la civilisation ; alors que les nazis spolient et exproprient les Juifs, le dessinateur prête aux Juifs une richesse et une puissance inégalées ; alors que les nazis assassinent les Juifs, l'image antisémite les montre on ne peut plus vivants... Les images antisémites ne parlent pas des Juifs, mais de ce que sont les antisémites eux-mêmes, de leurs trois grandes obsessions : le pouvoir, l'argent et l'identité (la race). Dans cette période de guerre, la barbarisation graphique du visage du juif imaginaire traduit cette radicalisation de l'antisémitisme vers la totale déshumanisation des Juifs, vers son absolue négation", G.D. Ce livre est publié à l'initiative du Mémorial de Caen et a été coordonné par son directeur général, Stéphane Grimaldi, et Guillaume Doizy, historien de la caricature. Il est le produit de la collaboration de plusieurs historiens avec Arthur Langerman, soucieux de faire connaître sa collection, unique au monde.

01/2018

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Critique littéraire

Voyage au bout de l'abject. Louis-Ferdinand Céline, antisémite et antimaçon

Coqueluche d'une certaine intelligentsia française, toutes tendances politiques confondues, Louis-Ferdinand Céline, actuellement en voie de totale réhabilitation, au nom de sa "petite musique", passe pour le Grand Ecrivain du vingtième siècle. Pourtant, antisémite - et antimaçon - forcené, collaborateur zélé voire agent d'influence nazi, Céline, qui a commis quelques pamphlets insupportables, opportunément introuvables aujourd'hui, a échappé par protection(s) au destin réservé à la plupart de ses amis à la Libération. J'ai, moi aussi, beaucoup aimé Céline, avant de lire les écrits "censurés" qui m'en ont définitivement détourné. Premier des révisionnistes, ce véritable pousse-au-crime qui n'exprimera jamais le moindre remords mérite plus que tout autre que lui soit appliquée la sentence prononcée contre ce pauvre Anatole France par un André Breton, qui du reste le méprisait : "Il ne faut plus que mort, cet homme fasse de la poussière".

07/2017

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Actualité et médias

La Règle du jeu N° 45, Janvier 2011 : Godard est-il antisémite ?

Comme toujours, des textes copieux et brillants des collaborateurs réguliers de la revue : Yann Moix (sur Zola), Laurent Dispot (un Nobel pour Klarsfeld !), Gilles Hertzog (à propos de Benny Lévy). Un texte de Gilles Collard. Une nouvelle de Jean-Paul Enthoven. Mais le morceau de choix du numéro est, incontestablement, une longue livraison de Bernard-Henri Lévy intitulée : « Godard est-il antisémite? »Le texte de Bernard-Henri Lévy est un texte qui suscitera des commentaires et fera sans doute événement. Il revient sur une accusation récurrente adressée à l'auteur de « A bout de souffle » et de « Sauve qui peut la vie », et qui est l'accusation d'antisémitisme. Il le fait à partir d'un matériau complètement inédit et dont il était le seul, avec les deux autres protagonistes de l'aventure, à disposer: les notes préparatoires au film qu'il projeta, il y a dix ans, avec Claude Lanzmann et Jean-Luc Godard lui-même, sur la question de la Shoah. D'où un récit passionnant. Des remarques incisives et surprenantes. Des épisodes saisis sur le vif. D'où toute une saga, organisée autour d'un film mort-né, et même de plusieurs, qui étaient complètement inconnus, et du grand public, et des spécialistes de l'œuvre godardienne. Le tout pour conclure que, si le ci-néaste propalestinien du début des années 1970 a, incontesta-blement, toujours eu un rapport complexe à Israël et au nom juif, conclure de cette complexité à l'accusation d'antisémi-tisme relève du procès d'intention. Un texte qui ne passera pas inaperçu. Avec un document comme celui-ci, on est au cœur de la mission des revues.

02/2011

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Actualité et médias

Les bouffons de la haine. Comment j'ai infiltré l'extrême droite antisémite

n 2011, Thomas NLend, petit voyou né à Créteil, est recruté comme indic pour infiltrer le mouvement d'Alain Soral. "Egalité & Réconciliation" rêve d'unir nationalistes et islamistes au nom du "Front de la foi" et de leur obsession commune : les Juifs. Sa vraie mission est de signaler d'éventuel "dingos" , des apprentis terroristes. Mais l'infiltré va aller bien au-delà, jusqu'à gagner la confiance de sa cible, devenir son lieutenant et l'une des figures de la "fachosphère" sous le faux nom de Mathias Cardet. Il voit tout, entend tout, assiste à tout, jusqu'au fameux "Jour de colère" : dix mille extrémistes criant des slogans antisémites dans les rues de Paris. Avec l'aide de complices, Thomas NLend va tout tenter et parvenir à torpiller le projet d'un parti politique que Soral et Dieudonné voulaient lancer avec le soutien discret de Jean-Marie Le Pen. Des années plus tard, Alain Soral continue d'accuser "l'indic Cardet" de tous ses malheurs. Devenu scénariste à succès (plus d'un million d'entrées avec le film Inséparables), Thomas NLend se voit régulièrement menacé à cause de cette ancienne vie. Pour expliquer ce passé, parce qu'il y a prescription mais aussi parce que ce mouvement n'en finit plus de faire école, il décide pour la première fois de tout raconter. Un témoignage accablant, pour Soral, Dieudonné et l'extrême droite.

01/2022

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Essais

Judas Superstar. Iconographie antisémite de la vie de Judas Iscariot - Filmographie 1965-2020

Analyse théologique et politique de la filmographie de Judas Iscariot de 1965 à 2020. Filmographie de 1897 à 1964 éditée dans un autre volume. Quatrième tome de l'Iconographie antisémite de la vie de Judas Iscariot.

02/2021

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Essais

Judas Superstar. Iconographie antisémite de la vie de Judas Iscariot - Filmographie 1897-1964

Analyse théologique et politique de la filmographie de Judas Iscariot de 1897 à 1964. Un second volume présente la filmographie de 1965 à 2020. Quatrième tome de l'Iconographie antisémite de Judas Iscariot dont trois volumes sont parus en 2020 et trois autres à paraître.

02/2021

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Sociologie

La rhétorique de la haine. La fabrique de l'antisémitisme par les mots et les images

Il s'agissait au départ de comprendre comment et pourquoi un aussi large public avait souscrit à un discours antisémite grossier et ahurissant. Un complément de réponse est venu de l'analyse de textes et d'images. Sous le simplisme apparent des préjugés antisémites se révèle une extrême sophistication, une manipulation aussi habile que retorse de l'éloquence. On a su pervertir les mots, les idées : cette violence verbale inouïe a déclenché l'engrenage des persécutions et exterminations. Le choix des mots et l'impact des images, la construction de l'argumentaire, la stratégie de la communication : tout converge pour démontrer le mécanisme de la haine ; ses sources, son fonctionnement et ses effets.

02/2019

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Histoire de France

Le genre humain N° 28, été-automne 1994 : Juger sous Vichy

Christian Chomienne Juger les juges ? Dominique Gros Le droit antisémite de vichy contre la tradition républicaine Danièle Lochak Le juge doit-il appliquer une loi inique ? Isabelle Lecoq-Caron La preuve de la qualité de juif Benoît Descoubes Le juge, la famille juive et les dispositions antisémites Emmanuelle Triol L'aryanisation des biens. L'application judiciaire du statut des Juifs Christian Guéry " Faisons confiance au juge " Jean Marcou Le Conseil d'Etat : juge administratif sous Vichy Dominique Rousseau Vichy a-t-il existé ? Alfred Grosser Du bon usage de la mémoire Christain Guéry Une interrogation après le procès Touvier : le crime contre l'humanité existe-il ? Annexe Textes des lois de vichy " portant statuts des Juifs "

11/1994

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Religion

Catholique et antisémite. Le réseau de Mgr Begnini. Rome, Europe, Etats-Unis, 1918-1934

Dès le début des années 1920, le succès des Protocoles des Sages de Sion encourage la formation de réseaux antisémites à l'échelle mondiale, bien avant leur reprise par le fascisme et le nazisme. En montrant la participation active de groupes catholiques et de figures ecclésiastiques dans cette internationale antisémite, Nina Valbousquet met au jour un aspect méconnu de cette histoire. Croisant des archives inédites, françaises, italiennes et vaticanes, l'historienne reconstruit le réseau mené secrètement par Mgr Umberto Benigni, proche du pape Pie X, journaliste et professeur, traducteur des Protocoles, reconverti en espion fasciste pour le régime de Mussolini. Véritable plongée dans les milieux du catholicisme intégral, du clérico-fascisme et de l'extrême droite nationaliste de l'entre-deux-guerres, cet ouvrage propose une galerie de portraits : des militants de l'Action française aux nationalistes roumains, en passant par les Russes anticommunistes exilés entre New York, Londres, Copenhague, Rome et Berlin. Nina Valbousquet démontre que, loin de se limiter à la tradition antijuive chrétienne, l'antisémitisme de ces milieux catholiques fait feu de tout bois, amalgamant antilibéralisme, antisionisme, croisade anticommuniste et racisme. Un éclairage indispensable à l'heure de l'ouverture des archives de Pie XII pour la période de la Shoah.

05/2020

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Histoire de France

L'Etat contre les juifs. Vichy, les nazis et la persécution antisémite (1940-1944)

Pourquoi, dès l'été 1940, le régime du maréchal Pétain a-t-il impulsé une politique antisémite ? Dans quelle mesure l'administration a-t-elle collaboré au génocide perpétré par les nazis ? A-t-on " sacrifié " les juifs étrangers pour " sauver " les français ? Quelle a été la responsabilité de la France dans la rafle du Vel' d'Hiv ? Sur Vichy et la Shoah, on pensait tout savoir. Ce livre démontre qu'il reste encore beaucoup à découvrir. A travers une série de questions clés, Laurent Joly renouvelle profondément l'histoire de la persécution des juifs sous l'Occupation et balaie bien des idées reçues. S'appuyant sur de nombreuses sources inédites, restituant les marges de manoeuvre des fonctionnaires français - du dirigeant étatique jusqu'au simple gardien de la paix - ainsi que les effets concrets de leurs décisions, Laurent Joly écrit une histoire puissante et incarnée, au plus près des exécuteurs, des victimes et des témoins.

10/2020

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SHOAH,PERSECUTIONS ANTISEMITES

Le pacte antisémite. Le début de la Shoah en Galicie orientale (juin-juillet 1941)

Dès le premier jour de l'opération Barbarossa, le 22 juin 1941, les Juifs furent pris pour cibles par les unités de la Wehrmacht, les Einsatzgruppen et la population locale, lors d'exécutions et de pogroms qui se déroulèrent des pays baltes à la mer Noire. C'est en Ukraine de l'ouest que les violences furent les plus nombreuses. Cette première phase de l'extermination des Juifs dans cette région s'accompagna de pillages, d'humiliations, de mises en scène macabres. Les mécanismes de ces violences reposèrent sur deux éléments fondamentaux : un cadre légal posé par les directives précédant Barbarossa puis relayé sur le terrain par des figures d'autorité locale, et un puissant ressentiment de la population non juive à l'égard de ses voisins. En l'espace de quelques jours, les Juifs de l'Ukraine occidentale se retrouvèrent déchus de tous droits, pris au piège dans une région rapidement corsetée par l'administration nazie et devant survivre au milieu d'une population locale hostile. Cet ouvrage, s'appuyant sur de nombreuses archives, des témoignages et des enquêtes de terrains, étudie ce basculement de voisins en meurtriers, de villages en lieux de massacre.

01/2023

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Sociologie

Le discours antisémite sur internet. La circulation de la haine en France aujourd'hui

Dans la Rhétorique de la haine, l'auteure s'interrogeait sur la manière dont les mots avaient fondé et accrédité le discours antisémite dans le passé. Aujourd'hui, l'antisémitisme est plus que jamais d'actualité. Les vieux préjugés sont réactivés, avec de nouvelles formules : ils circulent notamment sur Internet et sur les réseaux sociaux. L'analyse met au jour les stratégies des manipulateurs, protégés par l'anonymat. Une pléiade de groupuscules politiques et religieux, diverses organisations occultes, et des individus se réclamant du "peuple", déclinent les mêmes formules contre "le Juif", éternel bouc émissaire qui cristallise jalousies et rancoeurs. Le propos est souvent lapidaire et vulgaire, abusant des amalgames et des simplifications.

01/2022

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Violence

L'antisémitisme expliqué aux juifs, aux chrétiens, aux musulmans et aux antisémites

Cet essai est l'aboutissement de plusieurs décennies d'observations et de réflexions, en quelque sorte une anatomie psychologique des antisémites. Il ne s'adresse qu'à celles et à ceux dont la logique est le fondement même de leur liberté de conscience, et entreprend de démontrer, à l'instar de tout chercheur rigoureux, que le christianisme et l'islam ne sont pas, sémantiquement parlant, deux religions légitimes, mais deux impostures. Les deux dogmes, une usurpation abâtardie du judaïsme, sont les véritables racines de l'antisémitisme. Eugenio Scalfari, célèbre journaliste fondateur de La Repubblica a eu la satisfaction de recevoir une réponse du pape François, à sa question : Le Dieu des chrétiens pardonne-t-il les péchés de ceux qui ne croient pas et ne cherchent pas la foi ? Et l'honnête Pape de reconnaître : " La miséricorde de Dieu n'a pas de limites si on s'adresse à Lui d'un coeur sincère et contrit, la question pour celui qui ne croit pas en Dieu est d'obéir à sa propre conscience. " Aucun éditeur avant les éditions Auteurs du Monde n'avait accepté de publier ce manuscrit, deux pavés dans la mare, explosifs de par leur pertinence. Il est donc encore possible et jamais trop tard de dire les choses comme elles sont, afin de contribuer à moins ajouter du malheur au monde. Au nom de quoi et de qui nous restreindrions-nous, en 2020, d'expliquer, de prouver et de dénoncer les crimes anciens du christianisme, et ceux, passés, actuels et futurs de l'islam religieux et politique ? Par crainte de discréditer leur dogme, de heurter et d'ébranler les convictions religieuses de leurs adeptes ? Et, en nous taisant, piétiner la mémoire des millions de victimes dont le seul tort fut et demeure toujours de ne pas croire en ce qui est faux, farfelu et absurde ? L'on exhume et juge les crimes génocidaires de l'Histoire et l'on étoufferait l'histoire tragique des Juifs ? Pour que le mal se revête d'une conscience politiquement correcte ? La seule justice, le seul dédommagement que l'on puisse accorder aux Juifs et à Israël est de dire les choses comme elles sont, partout où la liberté de pensée et de parole est encore en vigueur.

05/2022

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Sciences historiques

La France et les Juifs. De 1789 à nos jours

De 1791 - l'année de leur émancipation par l'Assemblée nationale - jusqu'aux troubles du nouvel antisémitisme des années 2000, les juifs ont connu en France des relations contrastées avec l'État et la société globale. Cet ouvrage a pour objet l'étude de ces relations, tantôt heureuses, tantôt néfastes ; souvent silencieuses et indifférentes, parfois dramatiques. À cette fin, il revisite des épisodes majeurs de l'histoire nationale (l'affaire Dreyfus, les lois antisémites dans la France de Vichy, les répercussions dans l'Hexagone de la guerre des Six, Jours). Il met en perspective des débats récents et moins récents (le cas Jean-Paul Sartre, l'affaire Faurisson et le négationisme). Il éclaire également d'un jour nouveau des aspects plus méconnus de cette histoire (le statut des juifs d'Algérie, par exemple) et analyse la complexité du " grand malaise des années 2000 ". " La France est-elle antisémite ? " C'est aussi à cette question surgie de l'actualité que ce livre veut répondre.

09/2004

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Histoire littéraire

L'iconographie antisémite de la vie de Judas Iscariot. Tome 5, Judas Iscariot dans la littérature - Littérature française

Judas Iscariot est une figure majeure du récit évangélique. Sans Judas pas de mort de Jésus-Christ en Croix et pas de Rédemption. Le geste de Judas, sa livraison de Jésus, sa trahison traduira à tort Jérôme dans sa Vulgate dans une intention accusatoire qui nourrira deux mille ans d'antijudaïsme chrétien, reste un mystère. Les motivations de l'Iscariot ne sont pas explicitées par Marc et Matthieu, Luc et Jean introduisent Satan dans l'intrigue évangélique, Jean invente l'avarice mais ne convainc pas. Pourquoi Jésus a-t-il laissé ce disciple agir ? Ne lui a-t-il même pas enjoint de le faire ? La fin de Judas, suicidé ou mort par accident, ayant survécu, reste incertaine. Les Ecritures autorisent bien des théories. Le cas Judas est une crux theologia. Face à ces apories, la littérature religieuse glose, celle profane invente un passé, une famille, des amours, un caractère au disciple égaré pour instruire son procès, à charge ou à décharge selon les auteurs. Hagiographié, sanctifié ou en Enfer pour l'éternité ? Judas le félon, le traître, le perfide ou Judas l'initié, le disciple le plus proche de Jésus, celui qui l'aimât tant qu'il fut le seul apôtre à assumer la fatale livraison. Damné ou corédempteur ? L'analyse de 392 textes montre combien le personnage fascine et reste mystérieux. Le volume 1er de cet ouvrage présente une analyse thématique et la littérature française, le volume 2nd présente la littérature non française. Cet ouvrage constitue le Ve tome de l'Iconographie antisémite de la vie de Judas Iscariot, ouvrage qui comporte sept volumes.

09/2021

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Sciences politiques

Genèse du populisme. Le peuple et les gros

Pierre Birnbaum est professeur de sociologie politique à l’Université de Paris-I et à l’Institut d’Études politiques de Paris. Il a notamment publié Le moment antisémite (Fayard, 1998) et Face au pouvoir (Galilée, 2010), ainsi que, dans la collection Pluriel, Sociologie de l’État (avec Bertrand Badie).Une poignée de « gros », détenteurs du pouvoir économique et politique, écrasant le bon peuple (tous groupes sociaux confondus, ouvriers, paysans, employés, commerçants, petits patrons) : tel est, depuis la fin du XIXe siècle un des mythes les plus tenaces de l’idéologie française. Mythe d’extrême-droite à l’origine, aux relents parfois antisémites : mais aussi bien mythe de gauche, particulièrement endurant. Retraçant les origines de ce mythe, l’ouvrage en analyse les développements successifs, des années de naissance de la République à nos jours, en passant par la période de l’entre-deux-guerres. Dans une nouvelle préface, il montre comment désormais ce mythe oppose avec complaisance un populisme culturel, volontiers nationaliste, aux élites mondialisées.Cet ouvrage est paru en première édition chez Grasset en 1979 sous le titre Le peuple et les gros.

01/2012

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Vichy

Dépouiller en toute légalité. L'aryanisation économique des biens juifs en Algérie par le régime de Vichy (1941-1942)

Longtemps méconnue ou tout simplement ignorée, l'aryanisation économique, autrement dit la volonté d'élimination de toute influence juive de l'économie, constitue pourtant l'un des rouages importants de la politique antisémite du régime de Vichy. S'appuyant sur de nombreuses sources jusqu'ici inédites, Dépouiller en toute légalité décrit avec une minutie remarquable le processus d'aryanisation des biens juifs dans l'espace colonial algérien entre 1941 et 1942. Pour mieux nous donner à voir ce qui se joue alors, Jean Laloum se penche également sur le contexte social et politique de l'entre-deux-guerres en Algérie, indissociable de la mise en oeuvre de ces mesures antisémites promulguées par l'Etat français. L'ampleur et la richesse de cette recherche lui permettent ainsi d'interroger à nouveaux frais l'évolution des relations complexes entre les communautés juives, chrétiennes et musulmanes. Par-delà le texte, l'ouvrage a la particularité de réunir un corpus iconographique sans précédent, composé de photographies de famille et de reproductions de documents officiels et commerciaux, attestant, à hauteur d'homme, de la dure réalité de l'aryanisation en Algérie coloniale.

09/2023

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Histoire des idées politiques

L'antisémitisme politique en Angleterre (1905-1933)

"Des jeunes gens antisémites, ça existe donc, cela ? II y a donc des cerveaux neufs, des âmes neuves, que cet imbécile poison a déjà déséquilibrés ? Quelle tristesse, quelle inquiétude, pour le vingtième siècle qui va s'ouvrir ! " Emile Zola, Lettre à la jeunesse, 14 décembre 1897. Cette phrase de Zola, écrite à l'aube du XXe siècle, pourrait s'appliquer en tout point à l'Angleterre. Elle exprime sa surprise de voir une partie de la société, jeune, ouverte et prête à embrasser un nouveau siècle, être antisémite. Cette incongruité se retrouve outre-Manche à la même époque. L'Angleterre, mue par ses idées libérales, sa démocratie, jouissant d'une ouverture d'esprit vis-à-vis de ses minorités, de sa liberté religieuse et de conscience, n'échappa pas à ce phénomène au coeur de son monde politique. L'antisémitisme ne semble pas être une composante idéologique au sein de cette terre qui, à la demande d'Oliver Cromwell, fit revenir les Juifs sépharades. Néanmoins, si l'on y regarde de plus près, à l'époque où Zola écrit ces mots, force est de constater que l'étude des propos cachés sous des termes génériques révèle une tout autre réalité. C'est l'objet de ce livre.

07/2021

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Histoire internationale

Nasser tel qu'on le loue

Impressionné par les propos d'Emmanuel d'Astier de la Vigerie et du général de Gaulle lui-même sur l'agressivité israélienne et le caractère dominateur des juifs, Emmanuel Berl a voulu regarder de plus près "Nasser tel qu'on le loue". Il conclut que, si on peut être antisémite sans être antisioniste, on ne peut pas être antisioniste sans être antisémite, dans un monde où seuls les Etats sont en mesure d'assurer la protection des personnes.

01/1968

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Sociologie

L'internet de la haine. Racistes, antisémites, néonazis, intégristes, islamistes, terroristes et homophobes à l'assaut du web

Dans une démarche d’information et de sensibilisation, la Commission nationale consultative des droits de l’Homme (CNCDH) publie annuellement, depuis 1990, un rapport sur la lutte contre le racisme, l’antisémitisme et la xénophobie remis au Premier ministre. Avec ce rapport, la France dispose d’un précieux outil d’analyse permettant d’une part la prise de conscience des mutations de notre société et, d’autre part, des évolutions de l’action publique. Depuis l’année 2000, La CNCDH a confié à l’historien Marc Knobel le soin de présenter une étude annuelle sur le développement des appels à la haine et à l’exclusion sur Internet. Les rapports de Marc Knobel analysent l’impact des sites faisant l’apologie du terrorisme, du négationnisme, du néonazisme, de l’homophobie et des radicalismes religieux, dont certains vont jusqu’à appeler à la guerre « sainte » sur le Net. Le ton est grave et les descriptions minutieuses. Les études de ce spécialiste montrent qu’une haine dépassant l’entendement est instillée régulièrement à travers ce média. La permissivité dans ce domaine se nourrit de la lassitude et de la défection de ceux qui, dans le monde politique ou associatif par exemple, auraient pu réagir pour tenter de changer le cours des choses. Aussi, au nom de la liberté d’expression, la diffusion de nombreux contenus illicites sur Internet est, si l’on peut dire, passée dans les moeurs. Beaucoup s’en indignent mais, en ce début de XXIe siècle, cela a fini par faire partie du paysage de la Toile. De fait, la CNCDH doit rappeler et renouveler chaque année la recommandation de créer un observatoire du racisme, de l’antisémitisme de la xénophobie et du rejet de l’autre sur Internet, avec une plate-forme spécifique de signalement. Ce livre reproduit intégralement les rapports établis par Marc Knobel, historien, chercheur au Crif, à l’intention de la Commission nationale consultative des droits de l’Homme, jusqu’à l’année 2011.

05/2012

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Philosophie

Les Juifs selon Hegel et Nietzsche. La clef d'une énigme

Dans l'imagerie courante, Hegel est le philosophe de la " raison dans l'histoire ", et Nietzsche une des sources irrationnelles de l'antisémitisme moderne. Pourtant, si l'on examine avec précision l'image du judaïsme et des juifs chez l'un et l'autre, on arrive à une conclusion quasi inverse. Le Hegel de la dernière période a certes abandonné l'anti-judaïsme primaire de son enfance. Mais le rôle des juifs, émancipés par la Révolution française, est désormais pour ainsi dire terminé. Pour Hegel, l'existence comme juif n'a plus de sens dans l'histoire moderne. Nietzsche, au contraire, pourtant éduqué dans l'anti-judaïsme et environné d'antisémites, devient un anti-antisémite passionné. Il sera un admirateur fervent du judaïsme ancien et des juifs de la Diaspora, qui joueront, selon lui, un rôle important dans l'Europe à venir. Il réserve tous ses coups, en revanche, au judaïsme " sacerdotal " du Second Temple, ancêtre du christianisme, du message décadent de Jésus, de l'inversion des valeurs qu'il lit dans le Nouveau Testament et qui fait la " maladie " de l'Europe chrétienne. Dans ce livre brillant et convaincant, Yovel montre que l'anti-sémitisme et ses sources ne se trouvent pas nécessairement là où l'on croit : une philosophie de la raison n'en est pas démunie, tandis qu'une pensée de la " volonté de puissance " peut y échapper.

01/2001

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discriminations, exclusion, ra

Des Blancs comme les autres ?. Les Juifs, angle mort de l'antiracisme

Dans un contexte où le combat antiraciste revient sur le devant la scène, la lutte contre l'antisémitisme semble être restée en marge. Pire, l'extrême droite, vecteur historique et premier de cette vieille haine, ose même prétendre être le chantre de la "défense" des Juifs. C'est oublier que les Juifs ne sont pas "blancs" au sens sociologique du terme. Comme les autres racismes, il fait système : du cliché sur des traits physiques ou moraux, à l'insulte, jusqu'au meurtre, il y a un continuum. L'antisémitisme est un racisme, mais pourquoi n'est-il pas considéré comme tel au sein des luttes antiracistes ? Illana Weizman s'attache à en décrypter les raisons en partant de sa propre expérience : l'idée que les Juifs sont privilégiés (cliché antisémite s'il en est), la mise en compétition des différentes minorités, la confusion avec l'antisionisme... Et si les milieux de gauche ne sont pas intrinsèquement antisémites, leur complaisance laisse le terrain à des discours stigmatisant en particulier les Noirs et les Arabes, leur faisant porter le chapeau de l'antisémitisme contemporain. Reconnaître ces biais relève de la décence, mais également de l'efficacité. Si toutes les luttes antiracistes ne convergent pas, nous en sortons tous perdants. Car, rappelle l'autrice avec Franz Fanon : "Quand vous entendez dire du mal des juifs, dressez l'oreille : on parle de vous".

10/2022

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Histoire de France

La grande histoire des Français sous l'Occupation. Volume 5, Les passions et les haines

Dans Les Passions et les haines Henri Amouroux aborde les événements les plus tragiques des quatre années de l'occupation allemande. Il dévoile les passions antisémites qui conduisirent aux rafles de juillet et d'août 1942 en zone occupée et au départ d'hommes, de femmes et d'enfants depuis Drancy en direction du camp d'extermination d'Auschwitz. Les témoignages donnés dans ce livre sont bouleversants. La France était-elle pour autant un pays foncièrement antisémite ? La question mérite d'être posée ! Si l'on considère que la France légitime est celle de la République, la réponse est non ! En ces temps troublés, et si fragile que cela fut, cette France était incarnée par de Gaulle. Il existait bien un antisémitisme culturel dans certains milieux intellectuels d'avant-guerre ainsi qu'un antisémitisme religieux traditionnel. Ce qu'il y avait de nouveau avec l'Etat français et la mise en place du Statut des Juifs, c'est que l'antisémitisme devenait légal du fait de son institutionnalisation. Il était désormais possible de s'approprier les biens d'autrui en toute légalité du simple fait que ces biens étaient juifs, à l'instar de ce qui s'était passé dans les années trente en Allemagne. La défaite de 40 a renforcé momentanément un sentiment antisémite auprès d'une population en manque de repères et à la recherche de responsables. L'infamie qu'a représentée le Statut des Juifs fut dénoncée par les instances religieuses, catholiques et protestantes, qui rappelèrent que de telles idées étaient incompatibles avec la foi chrétienne. Année sombre, 1942 s'achèvera par l'espoir offert par le débarquement anglo-américain en Afrique du Nord le 8 novembre, mais aussi sur les tristesses de l'invasion de la zone libre, puis sur le sabordage de la flotte française à Toulon, flotte qui échappera aux Allemands, mais dont on se demandera toujours si — par une décision rapide — elle n'aurait pas pu rejoindre les Alliés. La fin de l'année 1942 et le début de l'année 1943 vont constituer un tournant dans le conflit mondial, notamment pour l'Allemagne qui subira un grave revers à Stalingrad qui mettra le mythe de l'invincibilité de la Wehrmacht à mal.

07/2020

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Littérature française

Bugsy Pinsky contre le complot juif

" Quand Bugsy Pinsky alla en prison pour le casse d'une grande enseigne de commerce équitable, il mangeait kasher. Libéré dix-huit mois plus tard, il mangeait halal. En matière de pouvoir d'achat, il avait gagné au change. Mais en spiritualité? Pourquoi ce juif trentenaire s'était-il converti à l'islam derrière les barreaux ? D'abord pour des raisons de survie : 99,9 % des détenus étaient d'origine antisémite, 0,1 % étaient Bugsy Pinsky. (...) jamais en retard d'une mode, Bugsy se fit poisson dans le bain culturel carcéral, devint un musulman intégré et intégriste, amateur de prêches bien tournés et de Boeings détournés. " Le premier roman antisémite contre l'antisémitisme.

03/2010