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Philosophie

L'esthétisme britannique (1860-1900). Peinture, littérature et critique d'art

Corps sensuels et alanguis, harmonie des formes et des couleurs, culte de la beauté et de la sensation : c'est au Royaume-Uni, au cours du dernier tiers du règne de Victoria (1837-1901), que naît l'esthétisme, sur lequel cet ouvrage a l'ambition d'offrir un éclairage pour un public francophone. Courant artistique et littéraire multiple et contradictoire, associé à des peintres tels que Burne-Jones, Leighton, ou Whistler, à des écrivains comme Pater, Ruskin, Swinburne ou Wilde, l'esthétisme est à la fois intrinsèquement britannique - fondé sur un prolongement de l'art préraphaélite et le rejet d'une industrialisation qui a radicalement transformé les paysages et les modes de vie du Royaume-Uni au fil du xixe siècle - et résolument européen, puisant ses sources dans la philosophie allemande et chez des écrivains français comme Baudelaire ou Gautier. Le mouvement esthétique est également trans-artistique et ne saurait se saisir qu'à travers la mise en regard du texte et de l'image - l'étude de l'influence réciproque de la peinture et de la littérature et l'examen d'une critique d'art subjective et créatrice. Ce volume se propose de cerner les contours de ce mouvement polymorphe, qui trouble les genres et les catégories, à travers la traduction richement annotée de quelques-uns des écrits critiques clefs qui en définissent ou en illustrent les principes. La seconde partie de l'ouvrage réunit quatre études rédigées par des spécialistes du champ. Elles portent sur les motifs fondateurs de l'esthétisme et interrogent les rapports inter-artistiques au coeur d'un mouvement qui se situe au seuil de la modernité et dont l'influence excède les frontières strictes du Royaume-Uni.

01/2021

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Ouvrages généraux

Le critique des critiques

De la définition de la critique à la raison de la critique. Du chemin critique en passant par la vanité de la pratique. Franck Antunes décortique la critique sur une centaine de pages. En auteur chevronné. Il y a du Diderot dans ce texte, des insolences que Beaumarchais n'aurait pas reniées et un humour que Molière aurait goûté. Mais qui sont donc ces tartuffes qui croient savoir, qui croient connaître et se permettent de juger d'une oeuvre en particulier, comme de l'oeuvre d'une vie ? Qui décide de quoi ? Quel tribunal suprême oeuvre bruyamment pour asséner verdict et sentences aux artistes et aux auteurs ? Franck Antunes est ici l'avocat de ces diables d'auteurs. De ces perturbateurs qui oeuvrent pour les arts et la culture. Et il vous pose aussi une question, à vous, Mesdames et Messieurs les jurés : où en êtes-vous vous-même avec la critique ? Ce pamphlet, de notre collection primée et récompensée, la désormais célèbre collection Uppercut, respecte les codes et la tradition du genre. On frappe où cela fait mal, on rit de ce dont il ne faudrait pas rire et ensuite, on met en avant une vérité, en argumentant contre la bêtise, l'injustice et leurs mercenaires. Franck Antunes, romancier connu, se veut, pour ce pamphlet, signataire de la charte des "éveilleurs de consciences" de la maison JDH Editions. Et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il a beaucoup à en dire.

03/2022

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Ecrits sur l'art

L'Hôpital de la peinture. Baudelaire, la critique d'art et son lexique

Le propos de ce livre repose sur une conviction, qui vaut comme méthode lorsqu'il s'agit d'aborder la critique d'art de Baudelaire : on ne peut penser la bonne peinture qu'au miroir de la mauvaise. On ne comprend pas complètement la valeur propre qu'une oeuvre réussie prend aux yeux du poète si l'on ne possède pas de contre-exemple auquel l'adosser ou la confronter. Ce qui est moqué, ce qui est tourné en dérision, tout ce qui se trouve relégué dans ce que Baudelaire nomme "l'hôpital de la peinture" offre une diversité lexicale bien plus riche que l'appréciation, si complexe fût-elle, d'un idéal propre au critique.

11/2022

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Essais biographiques

Damien Cadio

Né en 1975, le peintre Damien Cadio est diplômé des Ecoles nationales supérieures des Beaux-Arts de Paris et de Rouen et titulaire d'un Master 2 en arts plastiques de l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Il vit à Nantes, où il enseigne la peinture à l'école des Beaux-Arts. Il a reçu le Premier prix de peinture Antoine Marin (Arcueil), premier prix du Sovereing European Art Prize (Londres), et a été lauréat du Prix Ricard (Paris). En binôme avec Thomas Fort (curateur et critique d'art), il prépare la première monographie consacrée à son travail sous la forme de deux volumes réunis sous étui : - une présentation de ses peintures à travers cinq séries qu'il développe depuis 2014 : " La Folie Hennequin ", " La Nuit de l'histoire ", " Blackouts ", " La Géante ", " Animals " - une correspondance écrite entre Damien Cadio et Thomas Fort afin d'évoquer les grands thèmes qui traversent l'oeuvre de l'artiste. Cet ouvrage monographique met en dialogue écrits et images afin de dévoiler un ensemble de réflexions autour de la peinture de Damien Cadio. A travers ce travail d'observation sur le long qui s'apparente à une traversée par les mots de sa peinture, Le lecteur est ainsi convié au fil des pages à tisser les liens entre les peintures, l'intention de leur auteur et l'approche du critique.

05/2021

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Littérature française

L'art de la peinture, poëme

Les polonais : poëme dédié à la France et à tous les amis de la liberté / par C. Beuf-Lamy,...Date de l'édition originale : 1831Appartient à l'ensemble documentaire : Auvergn1Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF.HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces œuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande.Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables.Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique.Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces œuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.Pour plus d'informations, rendez-vous sur le site hachettebnf.fr

10/2017

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Critique littéraire

Oeuvres. Tome 16, Critique littéraire et critique d'art

L'amour de la littérature et celui des arts sont consubstantiels, on le savait depuis longtemps, à la culture, à la vie intime de Jaurès. Mais l'ampleur, la continuité, voire le professionnalisme de son œuvre en ce domaine apparaîtront à beaucoup comme une révélation. Dans l'ordre intellectuel, Jaurès ne fut pas seulement philosophe et historien. Il fut aussi critique littéraire et critique d'art. Ce volume des Œuvres le met en lumière en rompant avec l'ordre chronologique selon lequel est organisée cette édition. Les textes de Jaurès sont regroupés en quatre massifs. Au départ, des extraits du Cours de philosophie professé à Albi, en 1882-1883 : ils sont consacrés à l'esthétique. Puis un ensemble d'articles et d'études écrits entre 1887 et 1898 : ils sont centrés sur le rapport au politique. Vient alors l'événement : un corpus de 87 articles donnés à La Dépêche entre 1893 et 1898, sous la signature " Le Liseur ". Cette " quinzaine littéraire ", longtemps oubliée, lui permet de présenter, aux côtés d'écrivains méridionaux comme Armand Silvestre ou Eugène Le Roy, l'avant-garde parisienne de son temps, de Verlaine et Mallarmé à Léon Bloy et Huysmans : c'est la " jeunesse littéraire ". Enfin on a réuni des conférences culturelles, prononcées de l'affaire Dreyfus à 1914 : l'art et le socialisme, Zola, Anatole France ; c'est le temps du " lutteur contemplatif ", le temps aussi où Jaurès s'adresse aux instituteurs à travers la Revue de l'enseignement primaire et primaire supérieur.

01/2000

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Beaux arts

Le peintre imaginaire. Livret d'une Maison de Peinture

Est-ce l'idée d'entrer dans un livre comme dans une maison , dans une galerie de tableaux, un musée très peu imaginaire ? Les œuvres mises côte à côte réorganisent par sympathie, malice ou naïveté des musées bien réels, agencent des souvenirs, ravivent des liens d'émotion, d'intérêt, des interrogations ; elles sont prises dans le déroulement d'une espèce de scénario et, tout autrement que dans une histoire de l'art, dans un temps très particulier ; voici le livre comme une demeure aux cloisons de papier. Voici cette maison dans laquelle les corps, les gestes, les couleurs, les suggestions de douceur, de regret, le calme des jeux de l'amour, les aventures de la lumière à travers les époques, les déguisements et cette perpétuelle instabilité de la peinture par laquelle les corps changent de forme, la lumière de nature, où la plante rampe comme le temps, où les soleils se sont couchés comme des paysages, la peau fermée comme un ivoire, aérée comme un tissu, animée comme un essaim d'atomes ; plages infinies où l'on marche en armure ; poids suspendu sur un ciel de bitume et qui s'élève incompréhensiblement comme une pensée, azur de plumes où sont épinglées des girouettes d'oiseaux dansants, dentelle des frondaisons qui tiennent en leurs mains le balancement d'une couleur rose comme l'instant d'une facilité du bonheur ; et quelquefois, le percement du cœur parce qu'une chose est là comme la visage d'un souvenir ou un corps aimé.

10/2005

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Critique

La critique d'art des poètes

Ce volume collectif s'attache à la relation entre poésie et peinture, du romantisme au contemporain, autour de deux axes : "La critique d'art" et "Le poème d'art" . Dans un premier temps, les contributions cernent la réinvention de la critique d'art par les poètes. A travers des exemples majeurs des XIXe et XIXe siècles, il s'agit de sonder les caractéristiques de cette prose d'idées esthétiques, qui articule réception et réflexion, mais aussi observation et imagination, valorisant la prose poétique, en des ekphraseis singulières, qui interrogent en miroir la poésie dans ses virtualités plastiques. Le va-et-vient entre prose et poésie nourrit une critique d'art dont la portée créatrice aboutit à la collaboration du poète et du peintre, phénomène essentiel jusqu'à nos jours qui prend toutes formes de dialogues, recherches typographiques, collages ou livres à figures. Ces compagnonnages entre les expériences créatrices contribuent, par réfraction, à singulariser la critique d'art des poètes par rapport à la critique d'art spécialisée. Dans un second temps, les textes réunis ici se proposent d'évaluer le retour de ces pratiques dans la poésie, afin d'établir les enjeux et les modalités du poème d'art, un poème inspiré par le(s) tableau(x), englobant la rêverie esthétique, un genre à part, hybride et vagabond, une forme de poème critique où l'iconique entre en résonance avec la réflexivité de la poésie elle-même. L'idée même de poème trouve alors à se renouveler, loin des clivages traditionnels, à la faveur d'un déplacement du paradigme musical vers le paradigme pictural, jusqu'à émaner parfois de poètes-peintres ou de peintres-poètes.

04/2022

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Beaux arts

Histoire de la critique d'art

De façon étonnante, il n'existe pas d'histoire récente et complète de la critique d'art. La seule qui fut écrite, celle de Lionello Venturi, date de 1936. En dehors de cet essai général, on trouve des travaux concernant des périodes déterminées, mais aucun qui propose, comme l'ouvrage de Gérard-Georges Lemaire, une histoire des écrits sur l'art depuis les Grecs jusqu'à la Seconde Guerre mondiale, en Europe et en Amérique. C'est à Denis Diderot qu'il revient d'avoir élevé la critique d'art au rang de genre littéraire à part entière. Cette consécration est le fruit d'une longue histoire qui commence avec l'Antiquité grecque et latine, se prolonge à la Haute Renaissance italienne, puis s'épanouit lorsque la naissance des Salons, à partir de la fin du XVIIe siècle, donne lieu à de libres commentaires des amateurs d'art. Au XIXe siècle, de nombreux écrivains rédigent leurs Salons ou font le portrait des artistes, ces derniers décidant souvent de prendre à leur tour la plume pour faire oeuvre critique. Cette relation étroite entre l'art et la littérature fait tache d'huile dans toute l'Europe et, plus tard, aux Etats-Unis. Au XXe siècle, la critique est profondément enracinée dans les moeurs. Parallèlement aux écrits des écrivains et des artistes, une presse spécialisée émerge et, avec elle, de plus en plus de professionnels. Le genre se diversifie et s'universalise. Cet ouvrage réinterroge, tout en retraçant son histoire, cette aventure de la pensée et du goût qui accompagna le développement de l'art occidental.

01/2018

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Beaux arts

Essai historique et critique sur l'école de peinture espagnole

Essai historique et critique sur l'école de peinture espagnole / par M. Deshayes,... Date de l'édition originale : 1843 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

02/2020

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Ecrits sur l'art

Critique d'art N° 55 : Actualité internationale de la littérature critique sur l’art contemporain

Serions-nous en train de nous dégager déjà de l'étreinte du "global" ? A l'âge de l'Anthropocène, où les humains se donnent en temps réel le triple rôle d'agents, de témoins et d'historiens des interactions du climat, du vivant et de la géologie, la catégorie épistémologique trop humaine du "global " connaît à la fois son apothéose et le début de son déclin au profit du " planétaire".

04/2021

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Beaux arts

Art et culture. Essais critiques

Clement Greenberg est le critique d'art américain le plus influent du XXe siècle - et ce livre, son maître-livre. Deux générations d'artistes et d'historiens de l'art moderne en ont tiré une manière de penser et, pour certains, de peindre et de sculpter. Toute la New York Scene s'est définie pour ou contre Greenberg - mais toujours par rapport à lui et des centaines d'articles polémiques lui ont été consacrés. Qu'est-ce que l'art moderniste ? Qu'est-ce que le mainstream, de Manet à Pollock ? D'où vient l'explosion de l'art américain d'après-guerre ? A quoi tient l'importance de Monet et de Cézanne aujourd'hui ? Y a-t-il une spécificité de la sculpture contemporaine ? Faut-il préférer l'art abstrait ? Que vaut la peinture française depuis 1945 ? Kandinsky, Rouault, Soutine, Chagall sont-ils surfaits ? Le cubisme est-il la grande révolution artistique du siècle passé ? C'est à ces questions que Greenberg répond dans Art et Culture : trente-huit articles - tous de circonstance - qui sont devenus autant de références pour la critique internationale. Parfois rigide et partial, mais toujours passionné et provocant, Art et Culture est un livre irremplaçable.

01/1988

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Beaux arts

La peinture, sommet des arts

Il fut un temps où la science était considérée comme un art et l'art comme une science. Les peintres tentaient alors de réconcilier le visible et l'intelligible. Dans cet essai qui surprend et fascine, Anita Albus raconte comment s'est développée, du XVe au XVIIe siècle, en particulier la peinture en trompe-l'œil et choisit comme exemples quelques œuvres de maîtres, grands comme Jan Van Eyck et moins grands, d'Europe du Nord. A la fois savante, dans la tradition de Panofsky, et sensible, le peintre qu'elle est voit des aspects que nul n'a encore perçus ; et la subtile narratrice nous décrit la part d'abstraction, les détails infimes que notre regard ne saurait discerner. Sa méthode, celle des couches, elle l'emprunte aux anciens maîtres eux-mêmes. Elle nous apprend à distinguer les différents niveaux de cette peinture, tant sur le plan de la technique - notamment l'alchimie des pigments et des couleurs - que sur celui de la signification d'œuvres qu'elle ne sépare jamais de leur contexte philosophique et historique. Le lecteur fera aisément la synthèse de ces richesses provenant de multiples champs de savoir et reliées par une vision du monde et de l'art pictural propre à l'auteur.

05/2004

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Critique littéraire

LETHE. Art et critique de l'oubli

Nul n'est à l'abri de l'oubli. Mais quelles sont ses incidences sur notre vie, sur nos sentiments, sur nos connaissances ? Jusqu'où les exigences de la morale et du droit nous permettent-elles d'oublier ? Dans notre société d'information où la mémoire électronique soutient et menace à la fois la mémoire humaine, où le rêve d'un savoir universel est en train de tourner au cauchemar, la sagesse ne consiste-t-elle pas précisément à savoir abandonner ce qui est superflu ? Les Grecs se représentaient l'oubli sous la forme d'un fleuve, le Léthé, qui était aussi une divinité puissante. C'est eux qui inventèrent un " art de l'oubli " tout en élaborant un art de la mémoire. Depuis Homère, le thème de l'oubli a nourri la culture de l'Occident, inspirant poètes, romanciers, philosophes. A travers leurs écrits se dessinent, plus ou moins explicitement, différentes conceptions de l'oubli : source de péché pour saint Augustin qui se reprochait son criminel " oubli de Dieu ", règle d'hygiène mentale pour Rabelais comme pour Montaigne, règle de vie amoureuse selon Casanova, condition de l'intelligence pour les hommes des Lumières... " Laissons le passé être passé ", implore le Faust de Goethe, tandis que Nietzsche s'écrie " bienheureux les oublieux ". Et les psychanalystes se sont à leur tour intéressés aux " dispositions secrètes de celui qui oublie ". Toute théorie de l'oubli implique sa critique. Car l'oubli, à côté de sa dimension privée, comporte une dimension publique et politique. L'amnistie et l'oubli miséricordieux que les chrétiens associent au pardon peuvent apporter la paix. Mais l'homme doit se battre contre le danger d'amnésie des génocides, et en premier lieu celui de l'Holocauste. Nos ordinateurs comportent une touche " efface ". Mais que faut-il " effacer " ? Ce livre, qui parcourt les méandres du Léthé à travers les siècles, nous propose une profonde réflexion à ce sujet.

09/1999

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Sciences politiques

Jaggernaut N° 4 : Règne de la valeur et destruction du monde

Le mode de production capitaliste est largement la tâche aveugle du débat sur l'environnement. La crise écologique et l'épuisement des ressources naturelles ne sont pas des aspects accessoires du mode de production capitaliste et ne peuvent pas être évités en établissant un capitalisme plus "sage" , modéré, vert, durable ou circulaire. Il ne paraît pas possible aujourd'hui de comprendre la crise écologique, en tant qu'imbrication entre l'évolution technologique et le capitalisme, si l'on ne tient pas compte des contraintes pseudo-objectives qui dérivent de la valorisation de la valeur et qui poussent à consommer la matière concrète du monde pour satisfaire les exigences abstraites de la forme-marchande. Le mode capitaliste de (re)production est basé sur une forme sociale abstraite de richesse - la survaleur -, qui est intrinsèquement autotélique, illimitée et, en tant que telle, entraîne une forme de croissance économique débridée nuisible à la biosphère.

04/2022

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Beaux arts

Recherches sur l'art français, architecture, peinture, sculpture

Recherches sur l'art français, architecture, peinture, sculpture, par Marquet de Vasselot... Date de l'édition originale : 1878 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

09/2020

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Acrylique

Le pouring. L'art de la peinture fluide

Préparez vos couleurs, versez... et admirez ! Le pouring, cet art pictural qui crée des motifs aléatoires, offre un véritable espace de créativité. Mais qui dit hasard ne dit pas absence de technique. Grâce à une méthode novatrice utilisant des outils et des médiums peu coûteux comme la gouache, Ian Larue dévoile les bases indispensables pour s'essayer à la peinture fluide et réussir de beaux tableaux. Vous pouvez partir d'une base figurative, comme une photographie ou une illustration, pour vous en inspirer et définir votre palette de couleurs. Dans un gobelet en plastique percé de un ou plusieurs trous, versez les couleurs les unes après les autres en les laissant s'écouler sur la toile. Essayez de reproduire les zones colorées repérées dans le tableau d'origine. Retravaillez vos couleurs à l'aide d'un couteau à peindre de façon à les étaler sur la totalité de votre support.

05/2021

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Monographies

Le peintre et son pays. Peintures, dessins, gravures & monotypes

La peinture de Pierre-Yves Gabioud est une recherche poétique de l'accord entre le coeur et la nature. L'artiste, sensible aux beautés des paysages montagneux comme à celles des choses simples, met son art au service de leur révélation. Ses dessins suivent avec l'élégance des paysages chinois le profil d'un sommet, ses gravures saisissent la forme bigarrée des chalets, ses huiles font généreusement refléter la lumière qui frappe la surface noire des peaux de cerises. Ce choix lucide en faveur de la figuration est fondé sur la conviction que l'art a son lieu véritable dans la rencontre de l'intériorité de l'artiste et de l'altérité du monde. Pierre-Yves Gabioud, dans des fusains ou des monotypes, des aquarelles ou des peintures à l'huile, façonne d'oeuvre en oeuvre le lexique pictural où cet accord s'accomplit, un lexique fait de douceur, de profondeur, de fantaisie aussi. Le peintre et son pays reproduit plus d'une centaine d'oeuvres de l'artiste ? : celles-ci s'accompagnent d'un entretien qui vise à en faire connaître l'esprit, ainsi que de deux textes qui reviennent sur l'esthétique et la poétique si singulières et saisissantes de l'art de Pierre-Yves Gabioud.

06/2022

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Cinéma

Léon Moussinac. Critique et théoricien des arts. Anthologie critique

Léon Moussinac (1890-1964) est l'un des intellectuels communistes français majeurs de la première moitié du XXe siècle. Critique de théâtre, de cinéma, des arts décoratifs, ses réflexions s'inscrivent dans le courant de l'Art social. Après avoir endossé des responsabilités éditoriales dans nombre de revues, puisqu'il est secrétaire de rédaction d'Art et Décoration, rédacteur en chef de Comoedia illustré, il crée la rubrique cinématographique du Mercure de France puis celle de l'Humanité. Aux côtés d'Henri Barbusse et de Paul Vaillant-Couturier, il s'engage dans des actions de démocratisation culturelle et artistique, tels les Amis de Spartacus, premier ciné-club de masse, ou l'Association des Ecrivains et des Artistes Révolutionnaires, organisation qui prélude au rassemblement des intellectuels contre le fascisme. Arrêté pour ses opinions politiques en 1940, libéré en 1941, il entre en Résistance. Aux lendemains de la Guerre, devenu directeur d'écoles supérieures (l'IDHEC puis l'EnsAD), Moussinac poursuit une oeuvre personnelle, publiant des recueils de poésies, des romans ou des ouvrages consacrés aux arts décoratifs, au cinéma et au théâtre. Cette anthologie, si elle rassemble en majorité des critiques ayant pour sujet le cinéma, comprend également un choix d'articles dédiés aux arts décoratifs, au théâtre ou à la musique. Les textes ont été rassemblés par organes plutôt que par thématiques car on rendait ainsi manifestes les temps d'une pensée. Anthologie complétée par un volume d'études, intitulé Léon Moussinac, un intellectuel communiste, où sont présentés ses engagements en faveur des arts.

12/2014

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Beaux arts

Emile Bernard. 1968-1941

Peintre, graveur, mais aussi critique d'art, écrivain et poète, Emile Bernard est une personnalité majeure dont la place capitale dans l'élaboration de l'art moderne n'a pas toujours été reconnue. A la fin des années 188o, il inaugure le style cloisonniste, dialoguant avec Gauguin et Van Gogh au sein du foyer d'innovation picturale que constitue alors Pont-Aven. Après la controverse sur l'invention du symbolisme en peinture, qui en 1891 l'oppose violemment à Gauguin, Bernard s'installe au Caire, sans perdre cependant contact avec Paris. Cet exil égyptien est le lieu d'une profonde mutation qui l'amène à reconsidérer la stylisation schématique et la recherche du primitivisme symboliste. La découverte des maîtres anciens l'incitera cependant à renouer progressivement avec la tradition, dans des peintures au caractère monumental. De retour en France, il est en 1904 le premier à aller à Aix voir Cézanne, sur qui il a laissé des témoignages fondamentaux et qui le marquera profondément. Sa peinture se veut alors polémique. Mais, loin de se définir par un traditionalisme suranné, son art porte toujours la marque d'une personnalité curieuse et tourmentée, à la recherche de l'absolu artistique. Cet ouvrage, accompagnant la première rétrospective consacrée au peintre en France, permettra de découvrir la longue carrière de cet artiste protéiforme.

09/2014

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Décoration

De la peinture à la tapisserie. Licières et peintre... une rencontre

Jean-Pierre Hammer peintre et cartonnier réunit ici l'ensemble de ses tapisseries, des pièces uniques de haute lice réalisées de 1973 à 2017 par des licières à partir de ses cartons. En accord avec le peintre, chaque licière a choisi en toute liberté les peintures à interpréter dans la laine. Les thèmes proposés par les oeuvres de l'artiste permettent aux licières d'aller de l'abstrait au figuratif ou à une synthèse des deux. Il en résulte un univers pluriel, une sorte de jardin imaginaire. Le réel s'y allie au fantastique pour s'épanouir en spectacle de rêve... Michelle de Launay, licière formée à l'école de la célèbre Manufacture des Gobelins, a été la première à travailler avec Jean-Pierre Hammer. Leur rencontre inattendue s'est produite grace à Terry S., un ami non-voyant du peintre et qui, le premier, a pu et su "voir" au moyen de ses doigts la première tapisserie "en relief" que Michelle de Launay a créée pour lui. Devenue enseignante de haute lice, cette dernière a formé à son tour de jeunes artistes à son art. Chacune a pu recréer sur le métier les cartons du peintre. Parmi les premières élèves de Michelle de Launay figure Annie Maufay, également co-auteur du présent recueil. Ce livre donne à voir chaque tapisserie souvent accompagnée de son carton original. Licières et peintre offrent ici, en toute simplicité, le témoignage d'un art toujours vivant.

08/2020

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Beaux arts

L'art brut, un fantasme de peintre

"L'art brut, c'est l'art brut et tout le monde a très bien compris. Pas tout à fait très bien ?", écrivait Jean Dubuffet en 1947. Le peintre ne croyait pas si bien dire : soixante-dix ans plus tard, son concept continue de faire problème. Mais n'est-ce pas la visée même d'un concept, et la preuve de son efficacité pérenne ? C'est l'histoire de ce concept que révèle le présent ouvrage, démontrant que l'art brut ne se réduit pas à un label à apposer sur des productions artistiques dues à des internés asilaires, à des adeptes du spiritisme et autres autodidactes. Si l'art brut a permis de donner le statut d'oeuvres d'art à des objets considérés comme marginaux dans le champ de l'art, il condense avant tout la volonté de penser l'art autrement. L'art brut puise son sens au coeur de la foisonnante production écrite de Jean Dubuffet. C'est dans la faille de la parole du fou, de l'exclu, de l'inculte que s'invente le discours sur l'art radicalement subjectif de l'artiste. Et ce que l'art brut révèle, au-delà d'une théorie de l'art aux allures de fiction, c'est Dubuffet l'écrivain.

02/2018

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Beaux arts

Critique d'art N° 56, printemps-été 2021 : Actualité internationale de la littérature critique sur l’art contemporain

La critique d'art en ligne et son économie, l'art anglais à l'heure du Brexit, imager le pouvoir au temps des "nouveaux tyrans", l'écologie en temps de pandémie, le paysage et l'art contemporain, l'art, politique et le socialisme d'Etat, les artistes femmes et les féminismes en Italie, Dakar comme laboratoire des arts de l'Afrique et lee voyage comme objet d'archives sont les sujets traités au sommaire de ce numéro.

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Ecrits sur l'art

Critique d'art N° 58, printemps-été 2022 : Actualité internationale de la littérature critique sur l’art contemporain

Utopie et science-fiction ; Quand l'art rencontre la justice ; Cartographies politiques ; Intelligences artificielles et écologie ; Theodore Roszak et la contre-culture ; Siah Armajani ; L'art et le politique ; Archives coloniales et IGI 1300 ; Portraits ; Traduction ; L'Histoire revisitée ; Archives ; Notes de lecture.

06/2022

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Beaux arts

Jean Dubuffet, un barbare en Europe

Atalogue de l'exposition présentée au MUCEM, Marseille, 24 avril au 2 septembre 2019, puis à l'IVAM, Barcelone, du 8 octobre 2019 au 16 février 2020, et enfin au Musée d'Ethnographie de Genève, du 8 mai 2020 au 3 janvier 2021. Peintre, écrivain, mais aussi inventeur de l'Art Brut, Jean Dubuffet (1901-1985) fut un acteur majeur de la scène occidentale du XXe siècle. Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, cet artiste insaississable et polémique met en jeu une critique radicale de l'art et de la culture de son temps, en faisant de l'invention sans cesse renouvelée le pilier de son travail et de sa pensée. Empruntant à l'anthropologie, au folklore et au domaine de la psychiatrie, il poursuit l'activité de décloisonnement opérée par les avant-gardes de l'entre-deux-guerres, dynamite la croyance en un art supposé primitif et engage la création sur des voies inédites, en prise avec la vie courante. Ce catalogue s'articule en trois grandes sections : 1. Célébration de l'homme du commun La figure fantasmatique de l' "homme du commun" est mise en oeuvre par le peintre au coeur de ses écrits et de sa peinture dès 1944. L' "homme du commun" est à tout à la fois une manière de se définir et se situer dans le monde en général, et dans le monde de l'art en particulier, le sujet de sa peinture et la représentation qu'il se fait de l'artiste authentique. 2. Une ethnographie en acte Dès l'entre-deux-guerres, Jean Dubuffet s'intéresse aux productions plastiques situées aux franges de l'histoire de l'art occidental. L'entreprise de l'Art Brut initiée en 1945 est au coeur de sa réflexion. Si l'on retient bien souvent son intérêt pour les dessins, peintures, sculptures et assemblages réalisés dans le milieu asilaire, il ne faut pas négliger son appétence et ses connaissances relatives à l'art populaire, au dessin enfantin, aux arts anciens ou aux artefacts extra-occidentaux. Le large réseau de coopération mobilisant ethnographes, psychiatres et autres amateurs d'altérité l'atteste. Plus avant, le peintre détourne les usages ethnographiques au profit de son oeuvre et de sa pensée, procédant à une ethnographie en acte détournée. 3. Critique de la culture La célébration de l'homme du commun et les rapports étroits qu'entretient Dubuffet avec les réflexions de l'ethnologie de son temps alimentent ce qui, dès 1949, s'institue comme une critique radicale de la culture humaniste. Dubuffet remet en cause la distribution des valeurs qui fondent celle-ci. Au coeur de son travail, le point de vue, le langage, les systèmes de croyance et les valeurs de l'art sont questionnés. La forme de relativisme absolu à laquelle procède alors le peintre ne va pas sans faire écho au travail de son contemporain Claude Lévi-Strauss, anthropologue intéressé par les démarches du peintre. Cette xposition voyagera ensuite à Barcelone puis au musée d'ethnographie de Genève.

04/2019

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Critique

L'art de la peinture. Peinture et théorie à Séville au temps de Francisco Pache

Cette étude du milieu artistique sévillan analyse comment ont été acculturées les théories et formes esthétiques nouvelles venues d'Italie, de la fin du xvie siècle à 1640. Peintre, théoricien et poète humaniste, Francisco Pacheco, maître et beau-père de Diego Vélasquez, joue un rôle majeur dans ce processus.

03/2024

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Critique littéraire

Akademos. Revue d'art libre et de critique

Akademos : revue mensuelle d'art libre et de critique / dir. Jacques d'Adelswärd Fersen Date de l'édition originale : 1909-07-15 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

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Biographies

Akademos. Revue d'art libre et de critique

Akademos : revue mensuelle d'art libre et de critique / dir. Jacques d'Adelswärd Fersen Date de l'édition originale : 1909-01-15 La présente revue s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale de la presse française mise en place avec la BnF. Hachette Livre et la BnF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BnF ayant numérisé ces publications et Hachette Livre les imprimant à la demande. Certains de ces titres reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces revues sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

06/2022

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Philosophie

Art et photographie. La critique et la crise

En l'espace d'une décennie (1975-1985), deux événements culturels importants vont bouleverser le monde de la photographie, considérée jusque là comme le parent pauvre des arts plastiques. La naissance d'une critique spécialisée dans les quotidiens nationaux est l'occasion de la faire découvrir auprès du public comme une forme d'art à part entière et d'accompagner l'essor qu'elle connaît alors. Parallèlement à cette consécration historique, la création photographique est fortement remise en cause dans les différents genres où elle s'est distinguée, particulièrement dans le reportage. Assaillie de l'intérieur par une photographie dite d'art, elle subit aussi les assauts de l'art contemporain qui la relègue au rang de simple médium. A la naissance de la critique photographique correspond donc un état de crise qui pose de façon tout à fait nouvelle le débat entre Art et Photographie. Universitaire et partie prenante des grands débats qui animent la photographie contemporaine, Robert Pujade explore cette période charnière de l'histoire contemporaine de l'art en dégageant les enjeux historiques, esthétiques et économiques qui lui sont propres.

06/2005

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Beaux arts

La bonne et la mauvaise peinture. Chroniques d'art

" On ne parle bien que de ce que l'on aime. On parle encore mieux de ce que l'on déteste. " Ces mots d'André Fermigier au sujet de Baudelaire pourraient servir d'épigraphe à ses écrits sur la peinture. Son rare talent d'écrivain, sa passion et parfois son insolence inscrivent en effet Fermigier dans la lignée de Diderot et de Baudelaire. Les Salons n'existant plus tels qu'ils étaient aux XVIIIe et XIXe siècles, c'est à travers des comptes rendus d'expositions que, pendant plus de vingt-cinq ans, il nous entraîne à voir, aimer, juger et sourire. Et contrairement au temps des Salons, où les critiques ne rendaient compte que de l'art contemporain, il entend gaiement nous instruire et nous passionner pour l'art du passé. Une façon allègre de dire des choses graves est sa marque de fabrique, autant que sa méfiance devant le goût dominant, la mode, le snobisme, la complaisance, ou son dédain de paraître ringard. On retrouvera ici avec bonheur la liberté de ton et de pensée qui faisait aussi le prix de ses chroniques d'architecture et d'urbanisme des années 1960 au début des années 1980, rassemblées dans La Bataille de Paris, et qui, pas plus que les articles de ce volume, n'ont pris une ride. De chaque peintre, il retrace le parcours, et fait, avec une curiosité et une empathie pénétrantes, le portrait à la fois physique et moral. Qu'il s'agisse de Vermeer ou de Bonnard - "ces deux-là, je les sens véritablement fraternels" -, d'Ingres ou de Soulages, on les voit, on les entend presque, une sorte d'affection lucide le relie à eux. On pourra lire ce livre de diverses façons : en connaisseur complice, heureux de visiter ou de revoir en excellente compagnie quelques-unes des meilleures expositions faites à Paris, Londres ou Nuremberg, voire Vichy ou Vesoul, des années 1960 aux années 1980 ; en lecteur averti savourant surtout le talent et la verve de l'auteur; ou simplement en flâneur dont le regard se laisse guider par un homme d'une intelligence, d'une sensibilité et d'une liberté rares.

10/2002