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autobiographique

Extraits

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Afrique sub-saharienne

Selfie autobiographique

Ce livre campe le décor d'une quête de soi qui dévoile une conscience, celle de l'auteur, Michel MBOUNGOU-KIONGO, s'interrogeant sur la nature humaine à travers ses choix de vie dont son métier de journaliste, son positionnement d'intellectuel et sa foi de chrétien. Il porte un regard sans fard sur l'histoire humaine malmenée par des crises permanentes qui fractionnent les liens sociaux. De par sa personnalité, à la fois, forte et attachante, Michel MBOUNGOU-KIONGO, qui se définit comme un libre-penseur républicain, met en lumière les déchirements sociaux occasionnés par les troubles politiques qui jalonnent la marche de son pays depuis plus de soixante années. L'auteur, fin observateur du monde, dresse aussi les portraits de figures emblématiques de la scène internationale qu'il a rencontrées dans son parcours journalistique, en l'occurrence les présidents Nelson Mandela, Bill Clinton, Jacques Chirac, le professeur Cheick Anta Diop, la veuve Coretta (épouse du pasteur Martin Luther King), et bien d'autres.

02/2021

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Prière et spiritualité

Manuscrit autobiographique

Ce chef d'oeuvre mystique, unique en son genre, réunit les pensées intimes et les leçons spirituelles de sainte Thérèse d'Avila, proclamée docteur de l'Eglise par le pape Paul VI en 1970. La grande réformatrice de l'ordre du Carmel nous fait part de son expérience hors du commun, brisant les barrières entre son monde et celui de ses lecteurs. Un texte poignant qui permet une entrée directe au sein du surnaturel qu'elle a côtoyé toute sa vie. Thérèse d'Avila (1515-1582) est une carmélite espagnole. Profondément mystique, elle laisse des écrits sur son expérience spirituelle qui font d'elle une figure majeure de la spiritualité chrétienne.

11/2023

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Littérature française

Exercices autobiographiques

Marie Alstadt, Ce?cile Guilbert, He?le?ne Renon et Claire Tencin tendent leur fil d'Ariane pour de?nouer le labyrinthe de Jean-Philippe Domecq. Mai?eutique peut-e?tre, exercice passionnant, souvent. Politique, art, vitesse, paysage mais aussi re?miniscences, parcours d'un homme prenant a? son compte le "je suis moi-me?me la matie?re de mon livre" et pour notre plus grand plaisir.

05/2017

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Philosophie

Ecrits autobiographiques

Les textes autobiographiques que Nietzsche écrivit entre douze et vingt-quatre ans (1856-1869) rassemblés ici constituent un témoignage unique sur la forge d’une pensée, d’un style, d’une sensibilité. D’un caractère. Après des premières pages toutes prisonnières des poncifs de l’époque se dessine une progressive et implacable émancipation appuyée sur un minutieux travail de réécriture infini des événements marquants de la vie en lesquels la mort du père et le deuil qui la continua ainsi que les années d’apprentissage dans le rude collège de Pforta occupent une place singulière. S’y dessine également la naissance d’impérieuses passions, musique, lecture, écriture, amitiés, dont on sait l’importance décisive qu’elles prendront dans la vie philosophique de Nietzsche. Bien avant Ecce Homo, Nietzsche se réapproprie sa vie, lui donne sens et façonne la statue qui vient. Ces Ecrits autobiographiques sont le véritable laboratoire de l’écriture philosophique de celui qui proclamera une quinzaine d’années plus tard la mort de Dieu, que l’homme est le seul créateur de sens et de valeurs et que « toute grande philosophie […] est la confession de son auteur », confession qui n’est point une confidence ou un aveu mais l’inévitable et nécessaire point de rencontre entre la Vie et la Pensée.

04/2011

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Littérature française (poches)

Ecrits autobiographiques

Voltaire autobiographe ? On est tenté de rire, Les Confessions en main, ou saint Augustin en mémoire. Et pourtant, le satiriste le plus cinglant de notre histoire s'y est pris à trois fois pour se raconter... En 1754, échappé de Berlin, interdit à Paris, réfugié à Colmar, il compose ou réécrit de fausses-vraies lettres de Prusse à sa nièce et amante, Mme Denis, qui furent reversées jusqu'à nos jours dans la Correspondance comme autant de témoignages spontanés et éblouissants sur ses démêlés avec Frédéric II. Celui-ci tient encore la première place dans les Mémoires pour servir à la vie de Monsieur de Voltaire, rédigés entre 1758 et 1760, à côté de Candide ; quant au Commentaire historique sur les œuvres de l'auteur de La Henriade (1776), il part de l'enfance et embrasse les légendaires années de Ferney. L'autobiographie apparaît ici dans toute sa diversité recueil épistolaire, récits à la première et à la troisième personne ; ton dolent, puis comique, puis rasséréné, pour se raconter sans enflure ni aveux. Au milieu de nos débordements, cette rare leçon de sobriété autobiographique vaut bien un hommage, sans doute.

03/2006

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Pléiades

Oeuvres autobiographiques

"On ne parle jamais que de soi", avoue Mauriac et il est vrai que si jamais romancier a proféré des doubles si clairs de son moi c'est bien lui, au point que Sartre a pu lui reprocher - peut-être à tort en définitive - d'adopter le point de vue de Dieu pour enfanter des personnages sur quoi l'auteur savait tout au principe. S'il connaissait tout de leur "pauvre chair" et de leur esprit, n'est-ce pas, précisément, parce qu'ils naissaient plus rigoureusement de lui que chez d'autres romanciers ? Ce coeur de Mauriac, à la fois janséniste et voluptueux, il le rend - même si on devine que n'est souvent livrée que l'embellie après la tempête - dans ces oeuvres autobiographiques que ce volume rassemble, parcourant l'ensemble de la vie, de l'origine bordelaise - à quoi sans aucune doute toute l'oeuvre est suspendue et vers laquelle Mauriac reviendra comme on tente de revenir à l'enfance - jusqu'aux derniers textes, si graves qu'ils donnent parfois l'impression d'être une parole d'au-delà de la mort. On y rencontre Barrès - celui qui l'a reconnu et dont il faut de quelque façon se délivrer pour être soi - et on y erre du côté de Proust que probablement ou eût aimé être, avec - au passage - ces coups de dents dont Mauriac a le secret. On verra cependant, par les variantes, que Mauriac corrige sa nature en fourrant de velours sa griffe. Le coup - tout chrétien qu'il se veut - n'épargne pas : Montherlant ? Faux don Juan. Gide ? Petit protestant qui a de mauvaises habitudes. Cocteau ? Un arlequin. Et, pour conclure : "Les âmes n'ont pas d'odeur, leur cadavre ne sent pas". Mais le mémorialiste ne se leurre pas : "S'il existe un seul homme qui tienne son journal pour son agrément particulier [... ], il lui reste toujours quelqu'un à duper ; et c'est lui-même". On pourrait résumer ces pages d'une autre façon : d'un côté il y a la chair mortelle ; de l'autre, il y a Dieu. "Quel homme, quelle femme, s'ils ont aimé, ce qui s'appelle aimer, fût-ce contre toutes les règles et toutes les lois, quel homme, quelle femme peuvent le regretter et n'y pas penser comme au seul moment de leur vie où ils auront vécu ? " Mais "celui qui a mis l'infini dans l'amour, seul un être infini peut le combler". Toute la grandeur de ce Mauriac-là, qui cherche le secret de son être, est dans l'aveu de cet écartèlement : "Ma force fut toujours de reconnaître ma faiblesse".

09/1990

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Témoins

Manuscrits autobiographiques

Manuscrits autobiographiques Thérèse de Lisieux ou Thérèse de l'Enfant Jésus ou(1873-1897) est l'une des saintes les plus populaires dans l'Eglise catholique et au-delà. Entrée au Carmel de Lisieux à quinze ans, morte à vingt-quatre ans, elle a laissé trois écrits autobiographiques. Ils furent, publiés de manière posthume, quelque peu tronqués et refondus en un tout, sous le titre Histoire d'une âme. Ce livre connut d'emblée un succès immense, car il peignait de l'intérieur cette "enfance spirituelle" que le Christ évoque dans l'Evangile et qu'il est impossible d'inventer sans la vivre. Les Manuscrits autobiographiques, parus en 1957, restituent le texte original des trois écrits laissés par Thérèse. Elle y apparaît avec sa spontanéité, sa sensibilité, un ton inimitable et même une sorte de fantaisie. Mais on y trouve aussi l'épreuve des ténèbres qu'elle dut traverser dans les derniers mois de sa vie - et qui disent la véritable dimension de son "combat" spirituel.

03/2023

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Littérature française

Cadence. Essai autobiographique

"Il ne faudrait pas trop médire de l'hypocrisie. Si tous les êtres humains portaient leur âme sur leur visage, à quelles horreurs ne serions-nous pas exposés ! Que de faces répugnantes, gangrenées, pourries ! L'idéal serait qu'aujourd'hui soit comme hier, et que les journées s'enchaînent, délicieusement égales : que rien ne bouge, que rien ne change ; que la vie soit comme une toile de Vermeer, tranquille et stable à jamais : on y fait son courrier, on y brode avec le plus grand soin, on y cuisine en ne forçant surtout pas sur le lait, on y joue du clavecin, on étudie l'astronomie et la philosophie, on pèse le pour et le contre, on bavarde avec de beaux soldats qui racontent leurs campagnes, on s'assoupit. On reste bien caché, à l'intérieur de l'intérieur, à côté de la fenêtre qui ne laisse rien passer du dehors, si ce n'est la merveilleuse lumière. Au lieu de quoi aujourd'hui est pire qu'hier. Et l'on bénit les masques qui ne changent jamais". Jacques Drillon.

11/2018

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Critique littéraire

Le pacte autobiographique

Point de croisement d'interrogations multiples, l'autobiographie se présente d'abord comme un texte littéraire. Philippe Lejeune met donc au premier plan le mécanisme textuel qui produit l'œuvre; et il examine à partir de là le statut de la notion de genre en général. Une écoute analytique - particulièrement appropriée dans le cas de l'autobiographie - vient transformer et enrichir l'appareil de la poétique. Réflexion théorique, ce livre est aussi et surtout un travail de lecture, où Rousseau côtoie Leiris, et Gide, Sartre : "Le choix des textes s'explique par le désir critique de l'interprète. L'interprétation délibérée, comme la lecture naïve, est un processus de transformation du texte. J'ai voulu que cette transformation se fasse en toute clarté, sans dissimuler le jeu ni le plaisir de l'interprète c'est manière de le contrôler, d'éviter qu'il ne tourne au "bon " plaisir, c'est-à-dire à l'arbitraire. "

06/1996

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Littérature française

Coda. Essai autobiographique

"Il m'arrive de rêver d'être enfin du côté du manche, des forts, des salauds. Du côté des imbéciles. Du côté des flics. Je suis derrière un bureau Louis XV, marqueté d'importance, et j'éconduis les solliciteurs. J'ai déboutonné ma blouse blanche, je regarde une radiographie, et j'annonce avec une gêne feinte à mon patient que cela se présente assez mal pour lui. J'écris rapidement sur du papier à en-tête : Votre texte n'est pas sans qualités, mais il ne correspond pas au type de livres que nous publions. Je donne un grand coup de marteau : Silence, ou je fais évacuer la salle ! A l'accusé : Niez-vous les faits ? Je porte une étole, et j'écoute la confession d'une jeune bourgeoise de Fontainebleau. Combien de fois par semaine, ma fille ? Je rabats d'un coup sec l'écran de mon MacBook : N'insistez pas, c'est non. Et puis cela me passe".

06/2022

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Littérature française

Fracture. Chimère autobiographique

Pierre Barachant est né et, après mure réflexion, ne le regrette finalement pas. Il a planté des arbres, écrit des livres et fait des enfants. Il n'a donc pas raté complètement sa vie. A propos de Fracture : Ne me dites jamais que l'enfance est la p

02/2017

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Sociologie

Exilés. Récits autobiographiques

Exilés, expatriés, émigrés... Nombreux sont ceux qui se sentent déchirés, écartelés, coupés en deux entre l'ancienne patrie et la nouvelle ; nombreux à chercher quelle peut être désormais leur appartenance ; nombreux à éprouver le sentiment d'être à la fois de partout et de nulle part. Des écrivains célèbres ont tiré de leur éloignement du pays natal la matière même de leur écriture. Dans ce livre, les témoignages sur l'exil proviennent de récits inédits "ordinaires" , déposés par leurs auteurs dans les collections de l'Association pour l'autobiographie et le Patrimoine Autobiographique (APA). Troublants de sincérité, mus par le seul souci de transmettre, ils disent comment ces hommes et ces femmes venus de tout pays, de tout continent (Italie, Afrique, Amérique latine...) vers la France, ou ayant quitté la France pour d'autres contrées (Allemagne, Afrique...), ont vécu quotidiennement leur déracinement, leur nostalgie, leur recherche d'une identité. Comment l'exil a marqué leur destin.

03/2022

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Littérature étrangère

Tout seul. Prophétie autobiographique

Dans une Grèce déchirée entre traditions et modernité, le romancier Nicos Panayotopoulos interroge les rapports distants et ombrageux qu'il a eus avec son père. Il cherche surtout à préparer ses futures relations avec son fils et aborde la question, existentielle, de la transmission. Que reçoit-on de ses parents ? Due lègue-t-on à ses enfants ? Nicos Panayotopoulos empoigne le récit, ose pour la première fois dire "je" et met son histoire familiale à nu. Avec son phrasé tout en délicatesse et puissance, l'écrivain nous offre en partage une histoire universelle.

09/2018

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Littérature française

L'analphabète. Récit autobiographique

Phrases courtes, mots justes, lucidité et humour : le monde d'Agota Kristof infuse dans L'Analphabète, son seul récit autobiographique. Onze chapitres pour onze moments de sa vie, de la petite fille en Hongrie qui dévore les livres à l'écriture de ses romans. Les premières années heureuses, la pauvreté après la guerre, l'amour des mots, la rupture du "fil d'argent de l'enfance", puis l'adolescence, et finalement l'exil, qui ne la conduit pas seulement hors d'un pays, mais surtout hors d'une langue.

05/2021

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Littérature étrangère

Romans et récits autobiographiques

Jack London : 1876-1916. Quarante années de vie remplies par une cinquantaine de volumes, des pièces de théâtre, des poèmes, des articles et reportages, des discours enflammés pour la cause du socialisme. Une vie brève et dense à laquelle il mit fin lui-même comme l'avait déjà fait le héros de son roman autobiographique, Martin Eden. Jack London est mort dans son ranch de Glen Ellen, à quelques heures de cheval de sa ville natale, San Francisco. Il n'avait cessé de parcourir le monde, la société, la vie dans tous les sens possibles : marin et chasseur de phoques, chômeur et vagabond du rail à travers les États-Unis et le Canada, clochard dans les bas-fonds de Londres, boxeur, chauffeur dans une centrale thermique, repasseur dans une teinturerie pour payer ses inscriptions à l'université, mineur au Klondike pendant la ruée vers l'or de 1898, ou encore correspondant de guerre en Corée et au Mexique... Sa vie mouvementée a été dominée par la nécessité de se mettre en scène dans une série de rôles inspirés par la réalité d'une naissance illégitime, d'une enfance malheureuse, et l'emportement de passions précoces : pour les livres, l'aventure et la réussite, mais aussi pour la cause du peuple qui détermine son adhésion au Socialist Labor Party, dont il se voudra le porte-parole jusqu'à la veille de sa mort.

02/2010

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Littérature étrangère

L'adolescent. Récits autobiographiques

Dans ces textes autobiographiques qui prennent souvent la forme de lettres, parfois fictives, Yasunari Kawabata évoque les années de son adolescence, le souvenir de ses parents morts quand il avait un an, son éducation par un grand-père dont il accompagne - non sans quelque férocité - l'agonie, sa formation intellectuelle, ses premiers émois suscités en particulier par le jeune Kiyono, compagnon de lycée vers lequel le portait un amour interdit. Autant de thèmes qui seront à l'origine de ses oeuvres majeures et nous aident à mieux comprendre cet écrivain complexe, en même temps que les arcanes qui président à la naissance d'une personnalité et d'une grande oeuvre littéraire.

10/1992

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Pléiades

Oeuvres autobiographiques. Tome 2

"Il y a beaucoup à cueillir dans cette oeuvre trop longtemps négligée. Les pages de synthèse dans lesquelles George Sand brosse à grands traits le visage et les transformations de son siècle sont pleines d' aperçus profonds et dignes d'un historien. L'évocation des guerres de la Révolution et de l'Empire, la peinture de la vie des camps, où s'intercalent en contraste les croquis amusants des intrigues de la Cour et des salons, nous conduisent de Cologne à Marengo, du camp de Boulogne à Austerlitz, dans une odeur de poudre et un cliquetis de sabres qui restituent à merveille l'atmosphère de ces temps héroïques, où toute l'Europe vibrait du galop de nos armées. On voit à nu l'évolution d'une jeune âme, au moment où l'adolescence se pose tant de questions, oscillant entre la foi et le doute, cherchant désespérément et n'obtenant pas de réponse ; et peut-être ne trouvera-t-on nulle part de plus pénétrante description clinique du mal du siècle. Tout cela se mêle de tableaux délicieux, d'anecdotes charmantes, de portraits vivants et pittoresques, malicieux parfois, le tout dans un certain désordre dont on peut discuter s'il est l'effet ou la cause de l'art. Les pages sur Nohant, sur les romans entre quatre chaises, et les promenades à Chaillot, les chapitres sur la vie au couvent des Anglaises, le récit de la voiture perdue dans la brande, au chant des grenouilles : autant de morceaux qui ne s'oublient pas quand on les a lus une fois". Georges Lubin.

01/1983

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Littérature étrangère

Oeuvres. Tome 1, Prose autobiographique

Pourquoi une édition des oeuvres est-elle nécessaire et bienvenue ? Les oeuvres en russe de MT ont connu bien des vicissitudes : interdites en Union Soviétique, publiées à l’étranger dans des éditions tronquées. Depuis 1995, une 1ère édition en russe des œuvres complètes de MT, augmentées de brouillons, de notes et d’inédits, fait autorité et a suscité une profonde modification de l’interprétation de l’oeuvre. Il apparaît clairement que les textes appartenaient à un unique projet de prose autobiographique engagé entre 1933 et 1939. Ainsi MT décrit les trente premières années de sa vie. Depuis l’enfance, elle a tenu un journal intime où elle puise pour sa poésie et sa prose. Feuille à feuille, elle construit un véritable monument. Les textes choisis pour ce volume et disposés dans un ordre précis soulignent cette cohérence et cette continuité.

01/2009

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Littérature française

Jacques a dit. Récit autobiographique

La star de la littérature jeunesse écrit pour la première fois un livre destiné aux adultes. Elle raconte sa propre histoire, à travers celle de son mari, le grand mathématicien français Jacques Morgenstern, avec qui elle a vécu sa grande histoire d'amour. Son texte décrit la beauté de cette relation toute imprégnée de la religion juive qu'ils pratiquent tous deux, avec le talent que l'on connaît, basé sur une incroyable aptitude à manier l'humour, la cocasserie la plus débridée. Mais au travers de ce récit de l'histoire d'un couple désassorti, transparaît une magnifique réflexion sur l'amour, ce qui le fait durer, et à quel prix. Une histoire universelle donc et un texte qu'il est impossible de lâcher. Impossible de rester indifférent aux bonheurs et aux malheurs de Susie. Début : Jacques a dit : "Il y a deux sortes de femmes. Je suis tombé sur la seconde". J'étais donc une femme du deuxième type, seulement je n'ai jamais su en quoi consistait ma catégorie, ni pourquoi Jacques avait traversé l'Atlantique pour ramener une candidate aussi improbable à son amour. Il a peut-être vu en moi un projet humanitaire et éducatif, une chance d'être un Pygmalion. Son ami Oscar a dit à Jacques en me montrant du doigt : "Tu comptes fonder une famille française avec... ça ? " Dernière phrase : Jacques n'a rien dit, il a simplement appelé toute l'énergie qui lui restait pour former un dernier sourire. Tout ce que j'ai écrit avant sa mort et depuis vingt ans qu'il est mort est une longue lettre d'amour pour lui.

09/2015

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Littérature française

En désespoir de cause. Récit autobiographique

Ce récit autobiographique de mon enfance laisse entendre les silences et comprendre les regards d'un enfant dans un monde d'adultes où sévit le racisme, mais aussi sa révolte contre deux cultures qu'il ne peut séparer au point de se sentir marginal parmi les marginaux.

07/2013

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Histoire de France

L'ombre des préjugés. Récit autobiographique

Ce livre raconte la vie et les efforts de Guta, née de parents juifs, pour exister dignement face aux multiples préjugés qui la réduisent aux caricatures véhiculées par les idéologies meurtrières du siècle dernier. L'enfance de Guta est marquée par la barbarie nazie et sa jeunesse est vécue dans la Pologne communiste et antisémite. Sa vie de femme adulte se passe dans des pays occidentaux, la France et le Canada, où les chauvinismes culturel et social sont des obstacles dans sa carrière juridique, et son rôle d'épouse et de mère. Guta recherche un sens et un mode de vie en tant que juive, par fidélité à ses parents assassinés par les nazis, en subissant les préjugés propagés par les nouveaux " ismes " dont elle devient le témoin et la victime dans sa nouvelle patrie, Israël. C'est dans ce pays contesté par les " progressistes " qu'elle choisit de vivre ses dernières années, auprès de ses filles et de ses petits-enfants. Elle a vécu sous quatre noms et dans quatre pays différents, vivant et travaillant en polyglotte, suivant son destin de Juive errante, non par choix, mais par nécessité.

03/2014

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Littérature française

Enfant de deux mondes. Récit autobiographique

Une petite histoire sur le fond de la grande Histoire. Né à la croisée de deux ères radicalement opposées, l'auteur nous transporte dans la vie quotidienne d'une famille destinée à une émouvante épreuve de déracinement et de reconstruction. Le récit est la restitution de la mémoire d'un petit garçon indélébilement marqué par les dix premières années de son enfance vécue dans la mythique médina de Fès entre 1950-1960. Décade de l'indépendance et charnière importante dans l'histoire sociale du Maroc. Témoin d'une complexe et fascinante transmutation, l'auteur fait partie des baby-boomers marocains. Une génération qui a connu la fin d'un Maroc d'un autre âge pour être projetée dans un nouveau monde contrarié et incertain. Une génération qui vit en temps réel l'accélération de l'Histoire.

07/2022

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Littérature étrangère

Ermite à Paris. Pages autobiographiques

Les dix-neuf textes rassemblés dans le présent volume esquissent un portrait fragmenté d'Italo Calvino autant qu'ils racontent l'histoire de toute une génération. Car Calvino, en réfléchissant à sa propre biographie, revient sur notre histoire récente et sur les grandes questions qui la traversent. Il évoque ainsi le cauchemar fasciste et l'expérience du maquis, puis retrace le chemin de l'engagement communiste jusqu'à la désillusion. Avec l'ironie si particulière qui le caractérise, il parle de sa "névrose géographique" à travers les portraits des villes de San Remo, Turin, New York et, bien sûr, Paris, où il vécut quelques années et qui lui procure l'oxymore choisi comme titre de l'ouvrage. Autre texte majeur de cet ensemble, le "Journal américain, 1959-1960" fournit, en plus des observations très fines sur les Etats-Unis de cette époque, l'autoportrait le plus direct du volume. Ermite à Paris propose un éclairage passionnant sur l'oeuvre d'Italo Calvino, qui fut tour à tour romancier, éditeur et journaliste. A l'heure où les Editions Gallimard débutent la réédition intégrale de ses écrits, cet ouvrage offre une belle occasion d'entrer de plain-pied dans l'oeuvre d'un des plus grands écrivains du XXe siècle.

10/2014

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Pléiades

Oeuvres autobiographiques complètes. 2 volumes

En 1929, lors de sa parution, Une nuit dans la forêt était sous-titré "premier fragment d'une autobiographie". Trois ans plus tard, Blaise Cendrars évoquait pour la première fois ses souvenirs d'enfance dans Vol à voile et prévoyait une suite (perdue ou non écrite) qui devait s'intituler "Un début dans la vie". Mais de quelle vie s'agit-il ? et comment la raconter ? Certains élèvent des cathédrales. Cendrars construit des labyrinthes. D'autres mémorialistes (mais en est-il un ?) sont les esclaves du temps et des faits. Lui ne se soucie ni de chronologie ni d'exactitude. La vérité qui compte est celle du sens. "Je crois à ce que j'écris, je ne crois pas à ce qui m'entoure et dans quoi je trempe ma plume pour écrire". On imagine l'enthousiasme du jeune Freddy découvrant, grâce à Hans Vaihinger, que la vérité pouvait n'être que "la forme la plus opportune de l'erreur". Se créer une légende, voilà la grande affaire. Il en éprouvera toujours le besoin, ce qui est d'ailleurs, selon lui, l'"un des traits les plus caractéristiques du génie". "Je me suis fabriqué une vie d'où est sorti mon nom", dira-t-il, sur le tard, mais ce fantasme d'auto-engendrement est ancien. Quand on lui demanda, en 1929, si "Blaise Cendrars" était son vrai nom, il répondit : "C'est mon nom le plus vrai". Le pseudonyme devient vrai en échappant à l'emprise de la filiation. De même, en s'émancipant de la tyrannie des faits, la "vie pseudonyme" du poète acquiert une authenticité supérieure et devient "légende", c'est-à-dire (comme l'indiquent l'étymologie et Jean Genet) lisible. Il va de soi que les livres qui résultent de cette recréation du réel ne peuvent être qualifiés d'"autobiographiques" que par convention. Chez Cendrars, l'écriture de soi relève moins du pacte autobiographique que de ce que Claude Louis-Combet appelle l'(auto)mythobiographie : prendre en compte le vécu, soit, mais à partir de ses éléments oniriques et mythologiques. Cendrars fait de son existence la proie des mythes et des "hôtes de la nuit", rêves et fantasmes. Autobiographiques par convention, donc, et complètes. Jusqu'à un certain point (car l'autobiographique est partout présent chez Cendrars, jusque dans ses romans), les oeuvres ici rassemblées s'organisent autour des quatre grands livres publiés entre 1945 et 1949 : L'Homme foudroyé, La Main coupée, Bourlinguer et Le Lotissement du ciel. Cette "tétralogie" informelle est précédée de Sous le signe de François Villon, important recueil demeuré jusqu'à ce jour inédit en tant que tel. Elle est suivie du dernier texte personnel de Cendrars, J'ai vu mourir Fernand Léger, témoignage sur les derniers jours du peintre qui avait illustré la plaquette J'ai tué en 1918. On rassemble en outre, au tome II, les "Écrits de jeunesse" (1911-1912) au fil desquels Frédéric Sauser renaît en Blaise Cendrars.

05/2013

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Pléiades

Oeuvres autobiographiques complètes. Volume 2

En 1929, lors de sa parution, Une nuit dans la forêt était sous-titré "premier fragment d'une autobiographie". Trois ans plus tard, Blaise Cendrars évoquait pour la première fois ses souvenirs d'enfance dans Vol à voile et prévoyait une suite (perdue ou non écrite) qui devait s'intituler "Un début dans la vie". Mais de quelle vie s'agit-il ? et comment la raconter ? Certains élèvent des cathédrales. Cendrars construit des labyrinthes. D'autres mémorialistes (mais en est-il un ?) sont les esclaves du temps et des faits. Lui ne se soucie ni de chronologie ni d'exactitude. La vérité qui compte est celle du sens. "Je crois à ce que j'écris, je ne crois pas à ce qui m'entoure et dans quoi je trempe ma plume pour écrire". On imagine l'enthousiasme du jeune Freddy découvrant, grâce à Hans Vaihinger, que la vérité pouvait n'être que "la forme la plus opportune de l'erreur". Se créer une légende, voilà la grande affaire. Il en éprouvera toujours le besoin, ce qui est d'ailleurs, selon lui, l'"un des traits les plus caractéristiques du génie". "Je me suis fabriqué une vie d'où est sorti mon nom", dira-t-il, sur le tard, mais ce fantasme d'auto-engendrement est ancien. Quand on lui demanda, en 1929, si "Blaise Cendrars" était son vrai nom, il répondit : "C'est mon nom le plus vrai". Le pseudonyme devient vrai en échappant à l'emprise de la filiation. De même, en s'émancipant de la tyrannie des faits, la "vie pseudonyme" du poète acquiert une authenticité supérieure et devient "légende", c'est-à-dire (comme l'indiquent l'étymologie et Jean Genet) lisible. Il va de soi que les livres qui résultent de cette recréation du réel ne peuvent être qualifiés d'"autobiographiques" que par convention. Chez Cendrars, l'écriture de soi relève moins du pacte autobiographique que de ce que Claude Louis-Combet appelle l'(auto)mythobiographie : prendre en compte le vécu, soit, mais à partir de ses éléments oniriques et mythologiques. Cendrars fait de son existence la proie des mythes et des "hôtes de la nuit", rêves et fantasmes. Autobiographiques par convention, donc, et complètes. Jusqu'à un certain point (car l'autobiographique est partout présent chez Cendrars, jusque dans ses romans), les oeuvres ici rassemblées s'organisent autour des quatre grands livres publiés entre 1945 et 1949 : L'Homme foudroyé, La Main coupée, Bourlinguer et Le Lotissement du ciel. Cette "tétralogie" informelle est précédée de Sous le signe de François Villon, important recueil demeuré jusqu'à ce jour inédit en tant que tel. Elle est suivie du dernier texte personnel de Cendrars, J'ai vu mourir Fernand Léger, témoignage sur les derniers jours du peintre qui avait illustré la plaquette J'ai tué en 1918. On rassemble en outre, au tome II, les "Écrits de jeunesse" (1911-1912) au fil desquels Frédéric Sauser renaît en Blaise Cendrars.

05/2013

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Pléiades

Oeuvres autobiographiques complètes. Tome 1

En 1929, lors de sa parution, Une nuit dans la forêt était sous-titré "premier fragment d'une autobiographie". Trois ans plus tard, Blaise Cendrars évoquait pour la première fois ses souvenirs d'enfance dans Vol à voile et prévoyait une suite (perdue ou non écrite) qui devait s'intituler "Un début dans la vie". Mais de quelle vie s'agit-il ? et comment la raconter ? Certains élèvent des cathédrales. Cendrars construit des labyrinthes. D'autres mémorialistes (mais en est-il un ?) sont les esclaves du temps et des faits. Lui ne se soucie ni de chronologie ni d'exactitude. La vérité qui compte est celle du sens. "Je crois à ce que j'écris, je ne crois pas à ce qui m'entoure et dans quoi je trempe ma plume pour écrire". On imagine l'enthousiasme du jeune Freddy découvrant, grâce à Hans Vaihinger, que la vérité pouvait n'être que "la forme la plus opportune de l'erreur". Se créer une légende, voilà la grande affaire. Il en éprouvera toujours le besoin, ce qui est d'ailleurs, selon lui, l'"un des traits les plus caractéristiques du génie". "Je me suis fabriqué une vie d'où est sorti mon nom", dira-t-il, sur le tard, mais ce fantasme d'auto-engendrement est ancien. Quand on lui demanda, en 1929, si "Blaise Cendrars" était son vrai nom, il répondit : "C'est mon nom le plus vrai". Le pseudonyme devient vrai en échappant à l'emprise de la filiation. De même, en s'émancipant de la tyrannie des faits, la "vie pseudonyme" du poète acquiert une authenticité supérieure et devient "légende", c'est-à-dire (comme l'indiquent l'étymologie et Jean Genet) lisible. Il va de soi que les livres qui résultent de cette recréation du réel ne peuvent être qualifiés d'"autobiographiques" que par convention. Chez Cendrars, l'écriture de soi relève moins du pacte autobiographique que de ce que Claude Louis-Combet appelle l'(auto)mythobiographie : prendre en compte le vécu, soit, mais à partir de ses éléments oniriques et mythologiques. Cendrars fait de son existence la proie des mythes et des "hôtes de la nuit", rêves et fantasmes. Autobiographiques par convention, donc, et complètes. Jusqu'à un certain point (car l'autobiographique est partout présent chez Cendrars, jusque dans ses romans), les oeuvres ici rassemblées s'organisent autour des quatre grands livres publiés entre 1945 et 1949 : L'Homme foudroyé, La Main coupée, Bourlinguer et Le Lotissement du ciel. Cette "tétralogie" informelle est précédée de Sous le signe de François Villon, important recueil demeuré jusqu'à ce jour inédit en tant que tel. Elle est suivie du dernier texte personnel de Cendrars, J'ai vu mourir Fernand Léger, témoignage sur les derniers jours du peintre qui avait illustré la plaquette J'ai tué en 1918. On rassemble en outre, au tome II, les "Écrits de jeunesse" (1911-1912) au fil desquels Frédéric Sauser renaît en Blaise Cendrars.

05/2013

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Critique littéraire

Textes autobiographiques et autres textes

Léopold von Sacher-Masoch (1836-1895) n'a longtemps été connu que par le type de perversion que désigne son nom. Aujourd'hui, il s'agit moins de le revaloriser que de cerner la place singulière qu'il occupe dans l'histoire des formes littéraires. Dans ses Textes autobiographiques, inédits en France, Sacher-Masoch évoque ses souvenirs sur le ton de confidences intimes, expose ses réflexions sur la musique et le théâtre, revient aux contes et légendes qui l'ont nourri. L'érotisme raffiné et spirituel (L'Amour de Platon ou la " perversion idéaliste " d'un amour qui refuse entièrement le corps) côtoie la drôlerie satirique (Diderot se transformant en singe au contact des puissants de ce monde). Platon en amoureux déçu, Diderot en singe, Masoch en petit garçon : autant de figures " blanches " qui attendent leurs contenus pulsionnels, de schémas laissés vides par un texte qui se dit en quelque sorte non à lui-même.

05/2004

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Littérature française

Ainsi sied-il ! Roman autobiographique de fiction

Quand traumatisme rime avec pantalonnade c'est que, peut être, le masque peine à tomber. Que faire ? Cessez de rire jaune car cela ne sied pas du tout au teint et au sourire, puisque cela le rosit. Et pourquoi pas ? Dans cet ouvrage, une écriture désopilante et un humour décapant font voltiger les mots et voler les maux en éclats tout en laissant enfin remonter à la surface des bulles d'émotions en mal d'expression. Pas de répit pour le lecteur ! C'est sur un ton enjoué, souvent moqueur, que l'auteure vous conte les tribulations qui ont émaillé sa jeunesse dans une France profonde des années 60/70. Des adultes qui se prennent les pieds dans le tapis de la vie, des abbés aux mains baladeuses et aux envies perverses, voici les acteurs majeurs de ce récit.

06/2017

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Histoire internationale

Plaidoyer pour une histoire autobiographique du Congo

Récrire l'histoire du Congo pour que le présent soit désormais affranchi de l'imparfait du passé et que l'impératif d'un parfait présent fasse que le futur se conjugue au plus-que-parfait. Face à cet impératif, face à cette urgence, Didier Mumengi proclame le passé égypto-nubien de l'histoire du Congo et en appelle à la réécriture de cette histoire comme, "état modifié de conscience", comme discipline pédagogique, comme patrimonialisation muséographique, comme promotion des romans ou des fictions historiques, comme archéologie volontariste, comme culture mémorielle par des monuments, des stèles, des statues, comme création par des films, des chansons, des contes, des bandes dessinées, des pièces de théâtre, et comme politique de baptême et de débaptême des avenues et des villes... Ce combat de lointains pères à exhumer, de repères à réhabiliter, de valeurs à rétablir, de convictions à affirmer et de volonté à affermir passera par l'engagement d'une nouvelle génération d'historiens, d'intellectuels et de responsables politiques, ainsi que par la construction d'une nouvelle conception de la gouvernance de la société, plus exigeante, plus érudite et, osons le dire, plus clairvoyante, en ayant conscience que nous n'avons pas qu'un pays à redresser mais aussi et surtout une civilisation à rétablir et à perpétuer ! Telle est l'essence de ce Plaidoyer pour une histoire autobiographique du Congo.

12/2016

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Corées

Une haute clôture à Pyongyang. Récit autobiographique

Cet ouvrage couvre presque cent années de l'histoire tourmentée de la péninsule coréenne, du début du XXe siècle à l'orée du nouveau millénaire. Témoignage exceptionnel, il a été écrit par la propre soeur de la compagne du Guide suprême, feu Kim Jong Il. Mais, du père héritier de propriétaires fonciers, choisissant très tôt le communisme contre ses intérêts de classe, aux enfants et petits-enfants éduqués au Nord, astreints à une vie de reclus avant de parvenir à fuir, les destins dramatiques de cette famille font largement écho aux tragédies individuelles de l'immense majorité des Coréens de l'époque. Cette émouvante narration à quatre mains – la première partie retranscrit le journal de la mère de l'auteure – est aussi un puissant manifeste : celui d'une lignée de femmes déterminées à s'arracher aux plaies de la misère et aux pesanteurs du patriarcat, et qui, au moins un temps, auront eu sincèrement foi en la société nouvelle qu'elles se proposaient de bâtir.

03/2021