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autre salon Paris

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Policiers

Paris parias

La grosse Angèle rêvait d'un foyer pour la nuit. Irina la Russkoff aux cheveux rouges fuyait les macs des pays de l'Est. Mona la rebelle, la reine de la tchatche, ne demandait rien à personne, tandis que Suzanne, la suppliciée, côtoyait l'enfer. Et Jojo, parachuté à l'hôtel des Passagers avec sa dégaine d'épouvantail et ses dix piges de placard, revenu de tout et prêt à rien, croisera dans l'absurde le destin de ces filles perdues.

04/2001

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Littérature étrangère

L'autre Paris

Il quitte l'école à l'âge de onze ans pour travailler dans les fermes mais poursuivra, pendant l'hiver, son éducation à la Maison du Peuple. Tour à tour facteur, ouvrier du bâtiment, colporteur tout en participant, de 1919 à 1923, aux activités de l'organisation de jeunesse du parti social-démocrate, il écrit dans des petits journaux de la banlieue de Stockholm puis il quitte la Suède pour voir le monde et devenir écrivain. A partir de 1925, il vagabonde en France (Vagabondliv je Frankrike : Une vie de vagabond en France, et occupera un emploi de tailleur de pierre pour la construction d'une église à Rouen), en Italie, en Espagne, en Angleterre (mines de charbon), en Hongrie (gitans) et en Autriche. Durant les années 1930, il écrit de nombreux ouvrages dont plusieurs font scandale à cause du traitement cru qu'il donne du monde du travail et des rapports humains. Statare (Les Statares : paysans sans terre). Fondateur du mouvement qui porte ce nom (statarskolan), il vilipende les tares de la société actuelle (Bonne Nuit, Terre, 1933 ; Rien qu'une mère, 1939), pour réclamer avec force plus de justice, d'égalité et de solidarité. Dans L'autre Paris ((Okänd Paris, 1954) Il relate son voyage dans une ville qu'il a connue vingt-cinq ans plus tôt, qu'il a aimée, et qui, par-delà les souffrances de la guerre, a commencé à subir de profondes transformations - non achevées aujourd'hui. Nous sommes ici dans le Paris populaire et gouailleur des années 1950, celui qui n'en finit pas d'inspirer de la nostalgie à ceux qui l'ont connu et, encore plus peut-être, à ceux qui ne l'ont pas connu.

10/2016

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Histoire de l'art

Le Salon de Paris illustré, 1885

Le Salon de Paris illustré... : 1885 / texte par Maurice Du Seigneur Date de l'édition originale : 1885 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

02/2023

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Couple, famille

Les salons de Paris, foyers éteints

Les salons de Paris : foyers éteints / par Mme Ancelot Date de l'édition originale : 1858 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

07/2020

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Lecture 6-9 ans

Paris-ci, Paris-là et autres poèmes

La poésie : faire exister ce qui n'existe pas. Poussez la porte des mots et vous entendrez sonner les cloches du réel, du possible, de l'impossible qui n'est pas français comme chacun sait. G.G.

09/2013

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Littérature française

Histoire des salons de paris. Tome 6

Ce fut alors que le 18 brumaire dissipa les premières ténèbres qui enveloppaient la France ou du moins les plus épaisses... Alors nous entrevîmes un horizon plus clair ; il fut permis de se dire Français, et à peine une année s'était-elle écoulée qu'on était de nouveau fier de l'être. Alors on regarda autour de soi, on rappela ses souvenirs. Pourquoi ne pas vivre comme vivaient nos pères ? dirent ceux qui, depuis leur retour de l'exil, languissaient isolés et n'osaient appeler aucun ami autour d'eux... et de nouveau l'hospitalité des châteaux ne fut plus un crime ; on put se voir, se parler, se communiquer ses pensées. L'amour de la sociabilité reprit ses droits, et cette coutume si douce de se voir chaque jour, de se réunir, redevint encore une fois l'existence de tout ce qui avait connu une manière de vivre si excellente et si bien faite pour le bonheur. Bonaparte, en arrivant au premier degré de ce pouvoir, qu'il sut ensuite conquérir tout entier, comprit à merveille qu'il fallait réorganiser le système sociable pour arriver au système social ; il fit alors des efforts pour ramener les Français à un état semblable à celui dans lequel ils vivaient avant la Révolution en le bornant à la vie habituelle : ce n'était pas là qu'étaient les abus.

02/2023

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Lettres classiques

Histoire des salons de paris. Tome 5

Ce fut alors que le 18 brumaire dissipa les premières ténèbres qui enveloppaient la France ou du moins les plus épaisses... Alors nous entrevîmes un horizon plus clair ; il fut permis de se dire Français, et à peine une année s'était-elle écoulée qu'on était de nouveau fier de l'être. Alors on regarda autour de soi, on rappela ses souvenirs. Pourquoi ne pas vivre comme vivaient nos pères ? dirent ceux qui, depuis leur retour de l'exil, languissaient isolés et n'osaient appeler aucun ami autour d'eux... et de nouveau l'hospitalité des châteaux ne fut plus un crime ; on put se voir, se parler, se communiquer ses pensées. L'amour de la sociabilité reprit ses droits, et cette coutume si douce de se voir chaque jour, de se réunir, redevint encore une fois l'existence de tout ce qui avait connu une manière de vivre si excellente et si bien faite pour le bonheur. Bonaparte, en arrivant au premier degré de ce pouvoir, qu'il sut ensuite conquérir tout entier, comprit à merveille qu'il fallait réorganiser le système sociable pour arriver au système social ; il fit alors des efforts pour ramener les Français à un état semblable à celui dans lequel ils vivaient avant la Révolution en le bornant à la vie habituelle : ce n'était pas là qu'étaient les abus.

02/2023

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Contes et nouvelles

Autres vies, autre monde

Les nouvelles se mêlent et s‘entremêlent, mais les personnages aussi. Partir des réalités (ou presque) puis accepter que tout dérape. C'est un peu loufoque. Venez partager votre imaginaire, qui sait ? Peut-être rejoindra-t-il celui de l'auteure ?

07/2023

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Tourisme France

Squares, parcs et jardins de Paris

De son exil londonien, Napoléon III a gardé le goût des grands parcs urbains, à l'anglaise. Devenu empereur, il a voulu doter Paris d'espaces verts, accessibles à tous, riches ou pauvres. Lors des grands travaux haussmanniens, Jean-Charles Alphand a donc été chargé de la création et l'aménagement des parcs et des squares. Des Buttes-Chaumont au square des Batignolles, du parc Montsouris au square du Temple, il a radicalement changé l'aspect de Paris. D'autres vagues successives, dans les années 1930, à partir des années 1980, ont également contribué à faire de Paris une ville riche en espaces verts. Des parcs immenses, des centaines de squares, une multitude de jardins discrets, parfois guère plus grands qu'un mouchoir de poche, s'égrènent au détour d'une rue, au carrefour de deux voies, au coeur des immeubles. Ce sont des lieux quelquefois secrets, hors du temps, où règne un calme insolite dans l'univers urbain. Des kiosques, des fontaines, des statues, des gloriettes les égayent, toute une ambiance si typique du paysage parisien. On y croise les enfants qui jouent et les mémés qui papotent. On s'y repose un instant, on y flâne sans bouger. Sans eux, Paris ne serait plus Paris.

04/2017

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Littérature française (poches)

Armance ou Quelques scènes d'un salon de Paris en 1827

Octave et Armance ont à peine vingt ans sous la Restauration. Charles X règne et le ministère Villèle prépare une loi, votée en 1825, qui doit indemniser en partie les aristocrates émigrés et spoliés par la Révolution. Aristocrate et polytechnicien, Octave devient un bon parti, mais il rêve plutôt de se rendre utile ou de servir une cause héroïque. Il aime Mozart et la chimie, il suit passionnément avec Armance la guerre d'indépendance des Grecs contre les Turcs. Elle n'est d'abord qu'une parente pauvre, réduite au rôle de demoiselle de compagnie. Ils partagent une très haute idée de l'amour. Leur passion naît parmi les intrigues de haute et basse politique et se heurte au "fatal secret" dont Octave diffère l'impossible aveu. Premier roman, Armance est un chef-d'oeuvre discret, subtil, qui ouvre au lecteur bénévole le coeur même du Tendre stendhalien.

05/1994

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Sports

Jeux perdus. Paris 2012, pari gâché

Ils étaient des millions à y croire et à s'être mobilisés pour faire de Paris la capitale olympique en 2012. Mais, le 6 juillet 2005, à Singapour, Londres lui soufflait in extremis la joie de l'organisation des jeux olympiques. Envolés les bénéfices sportifs, économiques, politiques et sociaux liés à cet événement planétaire ! Comment une victoire annoncée s'est-elle transformée pour les Français en la plus invraisemblable et la plus cruelle des désillusions ? Comment le Comité international olympique a-t-il pu, une nouvelle fois, rester insensible au projet proposé par Paris, pourtant reconnu comme le meilleur de toutes les villes candidates ? En tant que directeur international du projet " Paris 2012 ", Armand de Rendinger a été l'un des acteurs clés de cette formidable aventure humaine et de cet audacieux pari qui était de ramener les jeux olympiques en France, patrie de son rénovateur, le baron Pierre de Coubertin. Il nous conduit sans complaisance dans le labyrinthe des raisons, à la fois diverses et diffuses, qui ont fait tomber Paris. Son récit personnel et vivant donne un éclairage inédit sur le monde de l'olympisme. Il ne se limite pas à une autocritique ni à un coup de gueule contre les erreurs des uns et le cynisme des autres. Il lance aussi un cri d'espoir en apportant sa contribution pour que la France retrouve au plus tôt, à l'instar de ses athlètes et de ses champions, le chemin de projets gagnants, et sa réelle influence dans le monde olympique.

03/2006

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Littérature française

Paris-la-politique . Et autres histoires

Dans Paris-la-politique, l'enfer est ici et la-politique n'est pas une soirée de gala : "Je voudrais m'en aller, me mettre à l'abri, me reposer du mouvement et du bruit, aller chez moi. Mais c'est ici que j'habite en plein carnaval. Et quand je me fais rudoyer ou insulter, je ne peux pas quitter l'endroit comme on fait un théâtre si on n'aime pas les insultes des acteurs". Tout geste est renversement. Or le renversement n'a pas aboli la division. Le renversement n'a pas fait révolution mais carnaval et dévore ses propres enfants. Wittig habite au carnaval. Paris-la-politique sera donc saturnale, satire. Anne F. Garréta Paris-la-politique et autres histoires est un ensemble daté de 1985 et publié pour la première fois aux éditions P. O. L en mai 1999.

09/2023

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Romans historiques

Paris-Berlin. Mémoires d'Outre-Rhin

"Pourquoi justement en remontant cinquante ans en arrière c'est cette image d'une si jolie jeune femme qui apparaît... " Allemagne, France. Années 70. Il suffit quelquefois d'un regard, d'un sourire, pour tomber amoureux... et vous faire rencontrer votre destin. A 20 ans, nous nous construisons, nous nous affirmons et tentons de trouver notre place dans le monde. Alors, quand ambition professionnelle et histoire amoureuse se croisent entre Paris et la région Sarroise pour s'achever à Berlin, c'est toute l'existence de notre narrateur qui est bouleversée... Parfois, il suffit de peu, seulement un instant pour prendre la décision qui engagera toute votre vie... Une vie consacrée au Théâtre. En tant qu'acteur, metteur en scène et directeur de la compagnie théâtrale L'Eolienne, Roland Lagache a toujours entretenu un lien étroit avec l'écriture. Sa passion pour le théâtre et l'écriture le conduit également à diriger des ateliers-d'écriture et faire des adaptations pour le théâtre. Parallèlement, il intègre la formation professionnelle en y donnant des cours d'expression orale.

01/2021

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Littérature française

Paris-la-politique. Et autres histoires

Il existe des textes parasites qui " tombent " tout entiers du corps principal sur lequel ils s'étaient greffés. Tel Paris-la-politique sorti de Virgile, non. Tel Une partie de campagne détaché des Guérillères morceau par morceau. Les autres histoires sont aussi à leur manière des parasites d'une expression écrite politique, " the Straight Mind ".

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Cinéastes, réalisateurs

De Versailles à Paris. L'histoire selon Sacha Guitry

Sacha Guitry n'est pas mort. Il continu à nous enchanter sous la plume légère et profonde de Matthieu Geagea qui, à son tour, et suivant son maître, nous conte l'histoire de France comme elle ne nous avait jamais été racontée. Jubilatoire, estival, instructif et passionnant. Il était une fois une France heureuse... Personnages bigarrés, affaires scandaleuses et anecdotes savoureuses : c'est avec son inimitable verve que Sacha Guitry réalise en 1953 et 1955 deux films parmi les plus marquants de sa longue carrière, Si Versailles m'était conté et Si Paris nous était conté. Ce diptyque rassemble ainsi deux centres, deux axes et deux versants du récit national. Mais il le fait en fêtant la rencontre entre le cinéma et l'histoire. Ces deux contes relèvent des images d'Epinal car ils composent une même déclaration d'amour à la France. Ils sont romanesques, théâtraux, toujours enlevés, souvent tragicomiques, parfois caricaturaux car ils ont pour seule ambition de nourrir l'imaginaire populaire. C'est sur cet art perdu et la disparition du sentiment collectif auquel il répondait que revient ici Mathieu Geagea, interrogeant notre difficulté présente à nous conter et raconter la France.

06/2021

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Littérature française

Le salon

L'histoire inclassable d'un homme qui, en découvrant la littérature à trente-neuf ans, fait connaissance avec la vie. " Vous connaissez une personne, vous, qui a lu La Tentation de saint Antoine ? " Le malentendu commence devant le bac à un euro d'une librairie de quartier. Le narrateur de cette histoire ne saurait expliquer pourquoi ce livre l'appelle, mais il tend une pièce au libraire pour que Gustave Flaubert ne fasse plus le trottoir. Le malentendu se poursuit chez un styliste visagiste où notre héros, à la faveur d'un mauvais coup de tondeuse, se retrouve dans l'obligation de rembourser une dette colossale. Sans un sou dans le portefeuille, mais persuadé du trésor que contient son livre de poche, il propose de faire salon littéraire dans ledit salon de coiffure. Le Salon est l'histoire inclassable et enchanteresse d'un éveil à la vie par le biais de la littérature, sur fond de relation triangulaire entre un coiffeur autodidacte, un libraire au grand coeur, et un adolescent... de trente-neuf ans.

08/2022

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Littérature française

Le Salon

Zacharie marié à Esther, voit sa vie de couple anéantie le jour des dix-huit ans de Timothée, son fils. En quelques heures toute sa vie va basculer et ses décisions vont déterminer son avenir et celui de ses enfants pour les vingt ans à venir.

09/2021

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BD tout public

Le salon

Il se passe de drôles de choses dans le salon de Gertrude et Leo Stein, tel que Nick Bertozzi nous le présente : une absinthe bleue très particulière permet à ses adeptes de se projeter dans l’univers peint des toiles et d’y vivre des moments extraordinaires. Mais une obscure série de meurtres les menace : une mystérieuse tueuse à la peau bleue sévit dans le milieu artistique parisien de 1907, arrachant littéralement leur tête à ses victimes. Les membres du salon se lancent alors dans une enquête retentissante dans le but d’arrêter la créature meurtrière. Dans la folle équipée des Stein, on retrouve Pablo Picasso, jeune peintre fougueux au vocabulaire grossier, Georges Braque, artiste quasi ascète qui ne vit que pour peindre, Guillaume Apollinaire, poète libertin, ou encore Éric Satie, compositeur aux expérimentations musicales déroutantes. Tout en explorant un événement fondamental de l’histoire de l’art, la naissance du cubisme, Nick Bertozzi embarque le lecteur dans un thriller rocambolesque, entre intrigue policière et épopée fantastique.

01/2012

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Littérature française

Un voyage à Paris et autres nouvelles

Contient 21 nouvelles.

01/1994

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Littérature française

La Symphonie de Paris et autres histoires

Au début des années 1930, alors que le film parlant venu des Etats-Unis conquiert les salles françaises, Irène Némirovsky se tourne vers le cinéma. En 1931, elle écrit pour l'adaptation cinématographique trois histoires d'amour, La Symphonie de Paris, Noël et Carnaval de Nice. Publié en 1934, Les Fumées du vin apparaît comme un conte des temps révolutionnaires, brutal et nostalgique. Quant à La Comédie bourgeoise, scénario écrit en 1932, il met en scène un drame d'adultère et dresse un magnifique portrait de femme, tout comme Ida (1934), histoire d'une étoile déclinante du music-hall. Ces textes ne furent jamais mis en images. Ils portent la marque singulière d'Irène Némirovsky et sont pour la plupart traversés par le regret ou la hantise d'un passé insoluble.

06/2012

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Littérature française

Paris, je t'aime ! Et autres textes

En "vingt arrondissements et deux rives de fleuve" , Colette a cherché à retrouver à Paris sa province perdue. Jusqu'à découvrir le Palais-Royal. D'abord entre 1926 et 1930, dans son "tunnel" , un sombre entresol aux fenêtres en demi-lune ; puis, de 1938 à sa mort en 1954, dans la "seigneurie retrouvée" , un premier étage dont les hautes baies donnent directement sur le jardin. "Ma Province de Paris" écrit Colette à propos de cette enclave de verdure en plein coeur de la capitale. Un village en somme avec ses autochtones, ses habitants anonymes ou illustres (Cocteau, Bérard, Bove etc.), ses lieux de rencontres, ses boutiques et ses restaurants (le Grand Véfour). L'écrivaine observe le monde depuis ses appartements et chronique la vie quotidienne des parisiens. Elle restitue avec un émerveillement sans cesse renouvelé, le spectacle de la vie, reconstituant sous nos yeux de lecteur le Paris du XXe siècle.

01/2023

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Critique littéraire

Partis pris. Littérature, esthétique, politique

Cet ouvrage embrasse les multiples aspects de l'oeuvre de Marc Fumaroli et permet d'en apprécier toute la force et l'originalité. Critique littéraire, critique d'art, observateur de la vie publique, Fumaroli se montre ici tour à tour admiratif, mordant, léger ou solennel, attaché avant toute chose à un libre exercice de l'intelligence dans tous ses domaines de prédilection. Le grand lecteur qu'il est nous entraîne dans une traversée éblouissante de la littérature classique, de ses racines antiques à la période contemporaine. Ces exercices d'admiration témoignent de ce que toute littérature a vocation à nous offrir : une forme de bonheur et d'accomplissement personnel. S'il s'intéresse aux auteurs de son temps, Marc Fumaroli ne cache pas sa nostalgie du Grand Siècle, ni l'attrait qu'exerce sur lui le temps des Lumières, deux époques majeures façonnées par les génies conjugués de la grandeur, de l'imagination et de la sensibilité. Fumaroli inscrit sa vision de la création littéraire dans le sillage de ceux qui sont restés ses maîtres et inspirateurs : La Fontaine, Voltaire et Chateaubriand. C'est à cette aune qu'il apprécie l'oeuvre de contemporains estimés comme Jean d'Ormesson, Claude Lévi-Strauss ou René Girard. La seconde partie de ce volume rassemble ses différentes interventions dans le débat public. Le polémiste plaide avec vigueur pour la sauvegarde des humanités face à l'excès des spécialités. Il rappelle l'enjeu fondamental de toute politique éducative : d'abord former des êtres libres. Il affirme ses préférences esthétiques et se livre à une critique décapante des dérives de l'art contemporain comme de l'emprise idéologique de l'"Etat culturel". Autant de partis pris qui sont chez Marc Fumaroli la marque d'un intellectuel et esthète passionné et exigeant, porté par une éclatante indépendance d'esprit.

01/2019

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Musique, danse

Mécènes et musiciens. Du salon au concert à Paris sous la IIIe République

De Fauré à Stravinsky, de Debussy à Poulenc, d'Arthur Rubinstein à Clara Haskil, nombreux sont les musiciens qui entretiennent des liens souvent étroits avec la Société parisienne, bénéficiant ainsi de la publicité nécessaire à la promotion de leur carrière. Sous la IIIe République, le rôle majeur joué par les mécènes dans la diffusion et la création musicale semble pallier les carences de l'Etat qui ne mène pas de véritable politique musicale. Des concerts de la Société nationale de musique à ceux du groupe Jeune France en passant par les Ballets russes ou les Concerts Wiéner, une grande partie des manifestations qui font date dans l'histoire de la musique de cette période doivent leur survie et parfois leur existence à l'appui que les classes sociales fortunées apportent à ces initiatives privées. Animateurs de salons, dédicataires, commanditaires de partitions nouvelles, organisateurs de concerts publics, les mécènes s'illustrent en apportant un soutien matériel et moral à des musiciens, compositeurs ou interprètes. Non dénués de snobisme, ils sont nobles ou bourgeois, femmes pour la majorité, amateurs pour la plupart, l'amour de la musique s'accompagnant volontiers de sa pratique. Pour leur plaisir, la musique occupe l'espace privé que constituent les salons ; dictée par le goût, la fréquentation des concerts publics obéit aussi aux usages de leur milieu. Du salon au concert, des réseaux se dessinent, assurant une circulation subtile entre l'espace privé et l'espace public. Les activités musicales du salon de Madame Verdurin sont le reflet d'une réalité admirablement perçue par Marcel Proust. Simple réjouissance de l'intimité ou accessoire des réceptions mondaines, la musique occupe une place de choix dans les salons, lieux de sociabilité mais aussi lieux de travail pour les musiciens. Le salon de Marguerite de Saint-Marceaux offre un cadre aux débuts de la jeune Isadora Duncan, qui y danse accompagnée au piano par Ravel ; en s'improvisant organisatrice de concerts publics, la comtesse Greffulhe permet la création française d'oeuvres de Wagner, Mahler ou Schoenberg ; confidente de Diaghilev, Misia lui apporte un soutien sans faille ; quant à la princesse Edmond de Polignac, elle commande à Stravinsky, Satie ou Falla des oeuvres destinées à être interprétées dans son fastueux hôtel particulier. Ce qui a longtemps été considéré comme "la petite histoire" n'est en réalité pas anecdotique dans l'histoire de la vie musicale parisienne de cette époque.

04/2004

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Littérature française

Dans mon salon

Sabrina, vingt-deux ans, vient de décrocher son diplôme d'esthéticienne et s'apprête à faire ses débuts dans un institut parisien. Mais sa mère, qui l'a élevée seule, a d'autres ambitions pour elle. Soucieuse de donner au plus vite à sa fille les moyens de réussir sa vie, elle lui offre la direction d'un petit salon d'esthétique près de Montmartre. Lâchée sans formation à la tête de son entreprise, Sabrina doit faire ses preuves et ne recule devant rien. Des épilations aux massages « avec finition », elle glisse progressivement dans le cercle infernal des rapports tarifés et des transactions louches.

10/2011

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Mouvements artistiques

Salon de 1857

Salon de 1857 / par M. La Gavinie Date de l'édition originale : 1857 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

12/2021

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Critique Poésie

Francis Ponge, entre singularité et appartenance. Compte tenu des autres et partis pris littéraires

Centré sur la tension sans cesse recomposée entre singularité et appartenance, avec une problématisation de ce qu'est l'écrivain en regard de la littérature, de la politique, de l'Histoire, de la vie sociale et de la famille, cet ouvrage propose un récit analytique du devenir écrivain de Ponge.

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Critique Poésie

Francis Ponge, entre singularité et appartenance. Compte tenu des autres et partis pris littéraires

Centré sur la tension sans cesse recomposée entre singularité et appartenance, avec une problématisation de ce qu'est l'écrivain en regard de la littérature, de la politique, de l'Histoire, de la vie sociale et de la famille, cet ouvrage propose un récit analytique du devenir écrivain de Ponge.

03/2023

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Philosophie

Oeuvres complètes. Tome 16, Salon de 1767 ; Salon de 1769

L'idée de la première édition scientifique et critique des oeuvres complètes de Diderot est née en 1958, lors de l'acquisition par la Bibliothèque nationale du fonds Vandeul. Ce riche ensemble de manuscrits provenant de la fille de Diderot, resté presque inexploité, fut sauvé par Herbert Dieckmann, professeur à l'université de Harvard. Aucun éditeur français n'ayant manifesté d'intérêt pour une entreprise d'une telle envergure, Julien Cain, alors directeur des Bibliothèques de France, fit appel à Pierre Bérès pour créer, en 1964, un Comité national d'édition des oeuvres de Diderot où figuraient André Chastel, Herbert Dieckmann, Jean Fabre, René Pomeau, Jean Pommier, Gaëtan Picon et Jean Seznec. Une équipe internationale fut constituée sous l'impulsion d'Herbert Dieckmann et de Jean Fabre, réunissant plus de soixante spécialistes, chercheurs et universitaires français, américains, italiens, allemands, danois, etc. En 1975 parurent les trois premiers volumes des oeuvres complètes, désignées désormais sous le sigle DPV du nom des membres fondateurs du Comité de publication : Herbert Dieckmann, Jacques Proust et Jean Varloot. Après la publication du tome XX, l'édition connut des années difficiles dues, pour l'essentiel, aux problèmes particulièrement ardus posés par les oeuvres de la dernière période. Leur résolution doit beaucoup à la mise en place d'un nouveau comité réunissant des chercheurs qui ont une responsabilité directe dans les volumes à paraître : Roland Mortier, Bertrand Binoche, Geroges Dulac, Gianluigi Goggi, Sergueï Karp et Didier Kahn. La relance de l'édition se manifeste par la publication, à l'automne 2004, du tome XXIV, prélude à celle des derniers volumes prévus dans toutes les années suivantes. Etablie à partir des manuscrits, des premières éditions et des révisions de l'auteur, l'édition des oeuvres complètes réunit, pour chaque oeuvre, les différentes étapes de la réflexion de Diderot et le meilleur texte. Un important appareil critique de variantes et d'élucidations fournit les données indispensables à l'étude. Le plan général adopté présente l'oeuvre dans son ordre chronologique, au sein duquel sont introduits quelques groupements originaux qui éclairent la continuité des thèmes du philosophe et de l'écrivain : idées, fiction, critique, beaux-arts, encylopédie. Pour faciliter la lecture, l'orthographe a été modernisée. La collection comporte trente-trois volumes, imprimés sur papier vélin en monotype Bembo et reliés en toile sous rhodoïd, avec tranchefile et tête dorée. Le tirage est strictement limité à deux mille exemplaires. Les volumes sont vendus soit sous forme de souscription à la collection complète, soit à l'unité.

04/1990

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Sciences historiques

Le Monde des salons. Sociabilité et mondanité à Paris au XVIIIe siècle

l est banal de dire que le XVIIIe siècle a vu se déplacer la vie, sociale de la Cour vers la Ville, de Versailles vers Paris. Mais il ne suffit pas d'énumérer des anecdotes prenant pour cadre les salons de Mme du Deffand et de Mme Geoffrin, et de citer les écrivains ou les artistes qui les ont fréquentés. Ce qu'il faut comprendre, c'est la signification historique d'une forme de sociabilité. Ce livre offre, pour la première fois, une véritable histoire sociale et culturelle des salons parisiens du XVIIIe siècle, et permet de réviser de nombreuses idées reçues. Ces salons n'étaient pas, comme on le dit trop souvent, des lieux de discussion critique permettant de diffuser largement les idées des Lumières, mais bien plutôt les centres de la sociabilité mondaine, dévolus aux plaisirs de la table et du mot d'esprit, au théâtre de société comme aux intrigues politiques. C'est dans les salons que se recomposent les identités aristocratiques, que se forment les réputations littéraires et politiques, et que se prépare l'accès à la Cour. Le loisir lettré et les pratiques culturelles des salons deviennent alors un élément essentiel de la distinction aristocratique et de l'imaginaire national, tandis que de nombreux écrivains des Lumières adhèrent aux pratiques et aux idéaux des élites parisiennes et de la noblesse de Cour. Antoine Lilti propose ainsi une histoire de la mondanité au XVIIIe siècle qui permet de comprendre comment s'est noué, durablement, dans la société et la culture françaises, le lien entre les élites du pouvoir et la littérature.

10/2005

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Littérature étrangère

Paris, ô Paris

Paris dans les années cinquante était encore riche en monstres sacrés qui ne se considéraient pas comme les derniers représentants d'une espèce légendaire. Céline, Mauriac, Cocteau, Jouhandeau, Julien Green, Aron, Gabriel Marcel, Jean Renoir, Simenon, Henry Miller, Queneau, Nadeau, Klossowski, Robbe-Grillet, Barthes étaient tous là, et disposés à la confidence et à la polémique. Le jeune Alberto Arbasino vient à leur rencontre et les fait parler. Il rassemble ainsi une galerie de portraits, s'efface derrière une succession de scènes plus captivantes les unes que les autres : maisons d'édition et réceptions officielles, rencontres libertines dans des appartements somptueux ou misérables, rédactions de revues et boîtes de nuit, studios de cinéma et défilés militaires, expositions, universités, piscines, théâtres et Festival de Cannes...

01/1997