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Actualité et médias

L'effet Besancenot

Salarié comme les autres, enfant de la télé, ami de Joey Starr et admirateur de Che Guevara, le facteur de Neuilly bouscule le champ politique traditionnel. L'image d'Olivier Besancenot est solide, parce qu'il est le révélateur d'une crise de la représentation démocratique. Son électorat est durable, parce qu'il est l'incarnation d'un mouvement profond dans l'opinion. Peu importe la distorsion entre les attentes de ses soutiens, qui le plébiscitent comme aiguillon d'une gauche atone et déchirée, et la réalité de son projet, qui consiste à construire un nouveau parti anticapitaliste opposé à toute alliance gouvernementale avec le PS. Les éléphants socialistes devraient se méfier : le pouvoir de nuisance électoral de Besancenot grandit. Il tient déjà en main l'une des clés de l'alternance en 2012. L'Effet Besancenot, qui s'appuie notamment sur une enquête d'image inédite, explique pourquoi Olivier Besancenot est devenu la coqueluche des médias et, aux yeux des Français, le "meilleur opposant" à Nicolas Sarkozy.

11/2008

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Actualité et médias

Révolution ! 100 mots pour changer le monde

" Nous sommes de plus en plus nombreux à vouloir changer les choses, à penser qu'un autre monde est possible. " La révolution semblait tombée en désuétude, archaïque et entachée de totalitarisme ; la chute du mur de Berlin devait consacrer le règne du libéralisme et marquer " la fin de l'Histoire ". Mais le vent a tourné, porté par de nouvelles résistances. Comme à Seattle, Nice, Gênes, Porto Alegre, Barcelone, Florence... des gens du monde entier refusent de vivre dans une société écrasée par la déferlante néo-libérale, abîmée par la violence d'un capitalisme qui n'apparaît plus comme seul horizon. Faire passer la vie avant le profit, lutter pour l'égalité sociale contre l'exploitation, s'opposer à la guerre, réaffirmer les valeurs humanistes, redonner un sens à la démocratie, tel est le projet révolutionnaire. 100 mots porteurs de rêves, d'ardeur et d'espoir, pour illustrer l'esprit de révolution aujourd'hui.

01/2003

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Sciences politiques

La journée de travail et le "règne de la liberté"

Le règne de la liberté commence avec la réduction de la journée de travail. Karl Marx avait nettement désigné, au Livre III du Capital, la finalité du communisme, le point où il se réaliserait : il serait la liberté rendue à chacun une fois effectué collectivement le travail nécessaire pour répondre aux besoins de tous. Cet aspect de sa pensée, négligé, oublié, garde une acuité et une pertinence renouvelées dans le contexte actuel. A l'aube du XXIè siècle, le royaume de la non-liberté s'étend. Le vol de temps de travail effectué au détriment des salariés a pris l'ampleur d'un braquage mondial. Les huit heures travaillées par jour, victoire arrachée de haute lutte, sont menacées. On assisterait même à la fin d'un phénomène qui aura duré plus de cent ans : la diminution du temps de travail. Et la part du temps chômé, plongeant les gens dans la misère, ne semble rien devoir y changer. Les maîtres du temps salarial ont décidé de dérégler les horloges et de repousser les aiguilles du cadran, par tous les moyens nécessaires, empiétant sur chaque instant possible : le surtravail humain reste encore, pour l'économie de marché, le gisement le plus profitable. Cette attaque chronophage, menée telle une croisade, à coups de réformes, rencontre de nombreuses résistances sur son chemin. Il est urgent de se réapproprier plus d'un siècle de luttes.

05/2018

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Science-fiction

Marx à Paris, 1871. Le cahier bleu de Jenny

Faire de Karl Marx un personnage de fiction est une idée audacieuse mais séduisante tant la vie du théoricien et du révolutionnaire est mêlée aux bouleversements de son temps. Les auteurs imaginent qu'un descendant de la famille Longuet a découvert un cahier : le récit par Jenny, la fille de Marx, d'un séjour clandestin que son père et elle auraient fait à Paris pendant la Commune... L'occasion pour eux de rencontrer quelques-uns de ses acteurs, de se passionner pour la révolution en cours, d'apprendre de son expérience, de l'analyser... Le récit de ce séjour est rapporté par Jenny avec fougue, intelligence et émotion, tout en parlant de son père avec tendresse et parfois un peu d'ironie. Pour les lecteurs, ce récit est une façon vivante et chaleureuse d'entrer dans l'histoire de cette révolution qui n'a rien perdu de sa puissance d'inspiration.

04/2021

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Ouvrages généraux

20&21 N° 149 : Revue d'histoire

Rubriques Archives Un guide pour les archives sud-africaines, Ariana Lissoni et Matthieu Rey - Le secret-défense opposé à l'accès aux archives historiques postérieures à 1934, Gilles Morin Avis de recherches Rencontre autour de la mise en ligne de la Bibliographie de l'histoire de France, Amanda Maffei, Pauline Teyssier et Jean-Loup Vassilievitch-Kastler-Qu'est-ce que collecter hors d'Europe ? , Han Xiaojing-Enfance, adolescence et migration, Julia Descamps Images, lettres et sons "Bella Ciao" . Histoires et mémoires d'immigration italienne, Stéphane Mourlane-Le ghetto intérieur, Alban Perrin-Jean Besancenot et les Juifs du Maroc : le poids des mots, le silence des photos, Mathieu Marly-Dessiner la terreur : stalinisme, guerre et mémoires, François-Xavier Nérard

07/2021

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Actualité et médias

Lettre recommandée au facteur

L'extrême gauche va-t-elle tuer la gauche ? " Le facteur et Arlette ", comme les a appelés Alain Krivine font un rêve : s'imposer comme une force électorale qui compte, provoquer une lourde défaite du PS en refusant de se désister pour lui, précipiter sa crise et son déclin. Les socialistes vont-ils vivre le même cauchemar que la droite républicaine avec le FN ? Dans cette adresse à Olivier Besancenot, avec sympathie mais fermeté, Henri Weber décrit ce qu'est l'extrême gauche française. Avec la connaissance intime que lui donne son expérience d'ancien dirigeant trotskiste, il décortique les propositions et les revendications de cette mouvance : il démontre que son logiciel politique des années trente est inopérant pour affronter les grands problèmes du XXe siècle.

03/2004

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Beaux arts

Comment d'une épingle faire un clou

La retraite sentimentale est un projet mené à la Maison Nationale des Artistes durant une résidence de création de 2012 à 2014. A partir de recherches intuitives ou documentées sur le photographe Jean Besancenot et des rencontres avec les artistes résidents de la maison de retraite, Dalila Alaoui invente des scènes fictives pour entendre la résonance entre le lieu, la maison de retraite, et son patrimoine artistique en entrant symboliquement dans la vie de chacun. Elle recherche un fil conducteur aléatoire ou hasardeux à partir de l'évocation du mariage, des événements, des parures, robes et accessoires qui l'accompagnent. Imaginée autour des rapports du dessin et de l'écriture, du texte et de l'image, La retraite sentimentale est une formulation des réflexions sur les valeurs fondamentales liées à la transmission. Elle se déroule comme un voyage artistique en plusieurs étapes.

09/2018

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Economie

Microéconomie. Premier cycle universitaire

L'objectif de ces manuels est de fournir de véritables outils de travail et de formation en économie. Chaque chapitre comporte une partie "cours" et une partie "applications" : QCM, exercices, documents et questions de réflexion. Les lecteurs pourront ainsi mieux situer et comprendre les enseignements dispensés dans les universités. Par une activité autonome et complémentaire aux travaux dirigés, ils se prépareront aux examens tout en développant leur sens critique. Cet ouvrage s'organise autour de trois parties : - le consommateur et la demande ; - le producteur et l'offre ; - l'équilibre concurrentiel. Un chapitre conclusif présente la nouvelle microéconomie.

05/2019

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Sciences politiques

Cette opposition qui s'appelle la vie

Assistons-nous à la fin d'un monde ou à la naissance d'une ère nouvelle ? Les multiples crises que nous traversons, financière, sociale, morale, culturelle sont des symptômes. Mais de quoi ? C'est cette question que se pose Jean-Marie Rouart dans ce livre caustique, ironique voire polémique. Scrutant les événements et les hommes, l'insolent brosse dans un style iconoclaste les portraits des personnages qui sont au centre du système. D'abord la constellation sarkozienne : le trépidant président, Carla qui met la République en chansons, Rachida Dati, icône de la diversité mais victime de la mode, l'ombrageux Fillon, un volcan sous un lac glacé qui digère les couleuvres et attend son heure. Cette crise, comment le parti socialiste, au coeur des contradictions françaises, y échapperait-il ? Rouart décrypte ce qui se dissimule sous la rivalité Ségolène Royal-Martine Aubry dans la perspective de la rénovation du parti sous l'oeil de ces prédateurs avides que sont Bayrou Raminagrobis et Besancenot l'angelot diabolique. Mais le regard que l'écrivain porte sur notre société va au-delà du microcosme politique. Il cherche quelles sont les bulles d'impostures qui suivront le dégonflement de la bulle financière. Jean-Marie Rouart tente dans ce psychodrame de comprendre les fantasmes contradictoires d'une société égarée, inquiète, à la fois dépravée et en quête de renouveau spirituel.

04/2009

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Sciences politiques

C'etait la Ligue

D'abord Ligue communiste, puis Ligue communiste révolutionnaire (LCR). D'avril 1969 à février 2009, la Ligue, c'est quarante ans d'une histoire qui compta ses heures de gloire et ses moments sombres, ses instants de doute, ses jours de crise et de grandes flambées d'enthousiasme et de solidarité militante. C'est un fil rouge qui relie l'histoire de la 4e Internationale aux porteurs de valises de la guerre d'Algérie, des barricades de Mai 68 au mouvement altermondialiste et b la candidature d'Olivier Besancenot. La Ligue, ce sont surtout ses militantes et ses militants qui, de génération en génération, ont su préserver vivante la tradition de la lutte directe tout autant que celle de la réflexion théorique ouverte. Dix ans après son autodissolution pour créer le Nouveau parti anticapitaliste, il était temps d'écrire cette histoire. Non une "histoire officielle", mais une tentative de retracer une période si riche en grandes mobilisations populaires où la Ligue fut tout à la fois une petite organisation politique essayant de peser sur la situation, un réseau incroyable de militantes et de militants du mouvement social, un courant politique qui pensait simultanément sa construction et son dépassement. François Coustal et Hélène Adam livrent un témoignage qui se fixe comme ambition de servir de "passeur" pour les jeunes générations, celles qui pourront reprendre à leur compte les mots fameux de Daniel Bensaïd : "Bien sûr, nous avons eu davantage de soirées défaites que de matins triomphants... Et, à force de patience, nous avons gagné le droit précieux de recommencer."

01/2019

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Actualité et médias

Dans les cuisines de la République. Enquête sur les tables du pouvoir

Puisque la table est au centre du pouvoir, les petits plats des édiles révèlent à coup sûr les différentes facettes de notre monde politique. Les élus de droite ou de gauche partagent le même poivre, le même sel, et les mêmes idées. François Hollande embrasse Jacques Chirac qu'il croise dans un restaurant hors de prix situé près de l'Élysée. Olivier Besancenot, Dominique de Villepin et Martine Aubry goûtent aux mêmes raffinements italiens à Saint-Germain-des-Prés. A chacun ses caprices. Nicolas Sarkozy exige ses truffes, en macaronis, en soupe ou en sandwich. Xavier Bertrand se dit prêt à se prostituer pour un cassoulet. Malheureusement, l'intérêt des politiques pour leurs plaisirs de bouche ne se traduit pas par une réflexion plus générale sur l'alimentation des Français, massivement industrialisée et standardisée. Nos concitoyens rêvent de bio, mais Christian Jacob, le Monsieur Environnement de l'UMP, l'estime "dangereux". Le couscous s'impose comme le deuxième plat préféré des Français, mais, jugé trop éloigné de notre culture, il ne sera jamais servi dans les palais de la République. Une fracture alimentaire voit le jour. La gastronomie, cet "art du ventre" reste pour les politiques un plaisir égoïste et un marqueur social. Elle s'imposerait pourtant comme un fil conducteur idéal pour qui souhaiterait agir durablement sur le renouveau de l'agriculture, la santé publique, l'environnement et l'économie. Pendant plus d'un an, Pascale Tournier et Stéphane Reynaud ont partagé la table des politiques, recueilli les témoignages de Christine Lagarde, Anne Hidalgo, Jack Lang, Roselyne Bachelot, Dominique Voynet, Jean-Louis Debré, Bruno Lemaire, et de dizaines d'autres parlementaires et grands chefs.

11/2010

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Sciences politiques

Les nouveaux barbouzes

Ikea pris en flagrant délit d’espionnage sur ses salariés, Greenpeace piraté par un hacker pour le compte d’EDF ; Bruno Gaccio pris en filature par les services de sécurité de son propre employeur, Canal + ; Olivier Besancenot pisté jusqu’à son appartement par une société de renseignement ; la direction de Renault engluée dans le limogeage de supposés espions ; des journalistes d’investigation cambriolés et mis sur écoute… Les affaires de ce type éclatent de plus en plus souvent en France. Loin d’être des cas isolés, ces scandales ne sont que la partie visible d’un système bien plus étendu. Depuis une quinzaine d’années, la privatisation croissante des activités de renseignement a ouvert le champ à un gigantesque marché, au carrefour des affaires et de la politique. Ses principaux acteurs sont des anciens policiers, gendarmes, militaires ou retraités des services de renseignement. Moyennant de plus gros salaires, tous se sont reconvertis dans le privé. Embauchés par des entreprises cotées au CAC 40, des cabinets d’intelligence économique ou des officines aux contours plus flous, ces anciens agents de l’État ont changé d’univers tout en conservant de précieux réseaux dans l’administration. Leur mission ? Obtenir des informations sur une entreprise, déstabiliser un concurrent politique ou passer au crible la vie d’un individu. Au risque de basculer dans l’illégalité… Malgré le volontarisme affiché et les nombreuses tentatives de régulation, le marché du renseignement privé s’est développé de façon anarchique en France, entraînant de nombreuses dérives. Au-delà des fantasmes, quelle est la réalité de ce phénomène ? Quels sont ces individus qui, au nom d’intérêts financiers ou politiques, nous surveillent en toute discrétion ? Pourquoi nos responsables ne semblent pas en mesure d’endiguer ces agissements ? Et comment cette privatisation à outrance est-elle en train de modifier en profondeur la société ?

10/2012