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capital idéologie

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Economie

Capital et idéologie

Toutes les sociétés humaines ont besoin de justifier leurs inégalités : il faut leur trouver des raisons, faute de quoi c'est l'ensemble de l'édifice politique et social qui menace de s'effondrer. Les idéologies du passé, si on les étudie de près, ne sont à cet égard pas toujours plus folles que celles du présent. C'est en montrant la multiplicité des trajectoires et des bifurcations possibles que l'on peut interroger les fondements de nos propres institutions et envisager les conditions de leur transformation. A partir de données comparatives d'une ampleur et d'une profondeur inédites, ce livre retrace dans une perspective tout à la fois économique, sociale, intellectuelle et politique l'histoire et le devenir des régimes inégalitaires, depuis les sociétés tri-fonctionnelles et esclavagistes anciennes jusqu'aux sociétés post-coloniales et hypercapitalistes modernes, en passant par les sociétés propriétaristes, coloniales, communistes et sociales-démocrates. A l'encontre du récit hyperinégalitaire qui s'est imposé depuis les années 1980-1990, il montre que c'est le combat pour l'égalité et l'éducation, et non pas la sacralisation de la propriété, qui a permis le développement économique et le progrès humain. En s'appuyant sur les leçons de l'histoire globale, il est possible de rompre avec le fatalisme qui nourrit les dérives identitaires actuelles et d'imaginer un socialisme participatif pour le XXIe siècle : un nouvel horizon égalitaire à visée universelle, une nouvelle idéologie de l'égalité, de la propriété sociale, de l'éducation et du partage des savoirs et des pouvoirs.

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Economie (essai)

Capital et idéologie

Capital et idéologie A partir de données comparatives d'une ampleur et d'une profondeur inédites, ce livre retrace dans une perspective tout à la fois économique, sociale, intellectuelle et politique l'histoire et le devenir des régimes inégalitaires, depuis les sociétés trifonctionnelles et esclavagistes anciennes jusqu'aux sociétés postcoloniales et hypercapitalistes modernes, en passant par les sociétés propriétaristes, coloniales, communistes et sociales-démocrates. A l'encontre du récit hyperinégalitaire qui s'est imposé depuis les années 1980-1990, il montre que c'est le combat pour l'égalité et l'éducation, et non pas la sacralisation de la propriété, qui a permis le développement économique et le progrès humain. En s'appuyant sur les leçons de l'histoire globale, il est possible de rompre avec le fatalisme qui nourrit les dérives identitaires actuelles et d'imaginer un socialisme participatif pour le XXIe siècle : un nouvel horizon égalitaire à visée universelle, une nouvelle idéologie de l'égalité, de la propriété sociale, de l'éducation et du partage des savoirs et des pouvoirs.

09/2022

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Divers

Capital & Idéologie en bande dessinée. D'après le livre de Thomas Piketty

D'où viennent les inégalités et pourquoi perdurent-elles ? Pour répondre à ces questions, le livre propose une version accessible à tous du best-seller de Thomas Piketty, Capital et Idéologie. Dans cette grande enquête historique, parfois teintée d'humour, Claire Alet et Benjamin Adam ont conçu une saga familiale. Jules, le personnage principal, né à la fin du XIXe siècle, incarne le rentier, figure privilégiée d'une société hyper inégalitaire où la propriété est sacralisée. Lui, sa famille et son entourage vont vivre l'évolution des richesses et des modèles sociaux. Huit générations se succèdent ainsi, traversant toutes les époques. Jusqu'à Léa, jeune femme contemporaine qui va découvrir le secret de famille à l'origine de leur patrimoine. La "petite histoire" de cette famille rejoint alors la "grande histoire" . Diplo^me´e de Sciences-Po, Claire Alet, 44 ans, a travaillé comme journaliste à Alternatives Economiques pendant une dizaine d'années, avant d'en devenir rédactrice en chef adjointe de 2014 a` 2019. Elle a par ailleurs développé une activité d'autrice de films documentaires pour Arte et dirige depuis janvier 2022 une collection de littérature du réel chez Bayard. Benjamin Adam né en 1983, est un auteur de bande dessinée et illustrateur jeunesse français. Il est diplômé de l'atelier d'illustration des Arts décoratifs de Strasbourg, et travaille régulièrement pour l'édition et la presse. Derniers ouvrages parus : Joker, La Pastèque, 2015 (scénario et dessin) et Soon, Dargaud, 2019 (coscénario avec Thomas Cadène et dessin).

11/2022

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Gestion

Capital-risque et capital-investissement

Technique particulière de financement des entreprises, le capital-risque est une activité énigmatique et relativement récente qui a évolué tant dans sa dénomination pour devenir le capital-investissement que dans sa logique d'assistance systématique au management des PME. La crise économique a accéléré la mutation de la profession vers le capital développement ou transmission et le retrait des petits tickets de participation sur les créneaux de la création et de l'innovation : elle a favorisé l'émergence du capital-risque régional soutenu par les régions et l'arrivée des business angels. La mondialisation de l'économie implique une remise en cause de l'économie d'endettement et demande l'avènement d'un financement intelligent. L'effet dynamisant du nouveau marché en faveur des entreprises de croissance et les mesures fiscales prises au printemps de 1998 sont de nature à apporter le second souffle à la profession toute entière des investisseurs en haut de bilan. Qui sont les capital-investisseurs, où sont-ils localisés et quelles sont les règles de fonctionnement ? Comment l'économie en fonds propres peut-elle contribuer au développement des PME ? Comment décoder cette nouvelle donne et comment profiter de l'extraordinaire mouvement qui mobilise à la fois les pouvoirs publics et les investisseurs privés ? Cet ouvrage sera très utile aux entrepreneurs, aux créateurs, aux chercheurs ou aux étudiants qui veulent franchir le pas, et à tous les investisseurs financiers ou industriels.

03/1999

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Littérature française (poches)

L'Idéologie

Les affaires d'Evariste Kowalski sont des plus prospères grâce à son instrument d'influence, Internet. Il ne supporte plus les fantaisies de ses semblables, le culte de la célébrité ou de l'opinion personnelle. Il est bien décidé à engager une guerre personnelle contre eux. Dernier volume d'un triptyque dont les titres sont empruntés à Marx.

12/2010

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Manga

Le capital

Angleterre, XIXe siècle. Dans un petit village au paysage bucolique, un triangle amoureux se forme entre les jeunes Roy, Oscar et Claire. Mais la petite fabrique créée par Roy, qui se développe en même temps que le capitalisme, provoque une véritable tempête...

09/2019

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Littérature étrangère

Capital humain

Drew Hagel est un homme à la dérive. Un premier mariage raté, la faillite imminente de son agence immobilière et des dettes qui n'en finissent plus alors que sa seconde épouse attend des jumeaux... Tout semble le mener à sa perte. Or à Totten Crossing, banlieue aisée du Connecticut, la déchéance sociale est perçue comme une véritable faute de goût. Aussi, quand le charismatique Quint Manning, l'un des personnages notables de la ville, lui propose de placer de l'argent dans son fonds spéculatif, Drew se met à croire au miracle. Peut-être que ce placement providentiel finira par le sortir de la tourmente ? Mais la vie est aussi imprévisible que le cours de la Bourse, et un dramatique incident scelle le destin des deux hommes bien au-delà des arrangements financiers. Dans cette fresque ambitieuse qui renoue avec la grande tradition du roman réaliste, Stephen Amidon brosse le portrait d'une Amérique hantée par le spectre de l'échec. De la mère de famille bourgeoise et désœuvrée à l'adolescente complexée en passant par le puissant homme d'affaires, tous ses personnages cachent, derrière leur quête de reconnaissance, de profondes fêlures. C'est à travers les détails de leur quotidien et une analyse psychologique tout en finesse que Stephen Amidon révèle le mal-être d'une société condamnée à l'angoisse par une insatiable soif d'argent et de pouvoir.

08/2005

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Théâtre

Capital risque

Que veut dire "réussir sa vie" pour la jeune génération européenne ? Un groupe de jeunes gens à la sortie du lycée est à l'heure des choix. Certains veulent tenter les concours des grandes écoles de commerce de Paris, décrites comme l'élite, le Saint-Graal. Lorsque les résultats tombent, certains réussissent, d'autres resteront en province, à Clermont-Ferrand, trouveront un emploi ou intégreront des écoles moins prestigieuses. Les années d'études passent, chacun est confronté à lui-même, à ses compromissions, ses renoncements, sa réussite ou son échec, la réalité d'un monde sans état d'âme et qui peut broyer les êtres, ou bien l'on est fier d'intégrer l'élite de la société française. Mais à quel prix ? Que sont devenus leurs amitiés, leurs liens ? Que reste-t-il de leur foi, de leur intégrité ? Quand on a fait siens les discours du "tout économique" et que l'on refoule ses affects, ses émotions, qu'on refuse "la tentation d'être humain", ne se brêle-t-on pas intérieurement ?

01/2020

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BD tout public

Captain Capital

Avec les astuces de Capitaine Capital devenez riche rapidement !

05/2012

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Linguistique

Langage et Idéologie

Depuis une vingtaine d'années, on commence à mieux connaître en France la vie et l'oeuvre de Victor Klemperer, ce philologue juif allemand qui a décrypté la langue du Troisième Reich et lui a miraculeusement survécu. Ses carnets, dans lesquels il a consigné pendant plus d'une décennie les distorsions que les nazis faisaient subir à la langue allemande, sont devenus un document incontournable pour saisir ce qu'est le totalitarisme. L'expérience singulière et tragique de cet homme qui a trouvé son salut dans l'étude obsessionnelle de l'idiome nazi est ici le point de départ d'une réflexion sur la situation actuelle du langage. Pour peu qu'on l'écoute vraiment, la langue dit toujours la vérité d'une époque. A travers ses transformations, dans la confusion des sentiments et l'ambiguïté? des mots, s'imposent certaines idées et représentations qu'on a longtemps qualifiées d'idéologie avant que ce terme ne tombe en disgrâce. Cet ouvrage collectif entreprend de montrer les modalités suivant lesquelles l'idéologie se déploie aujourd'hui, en croisant l'approche linguistique héritée de Klemperer, la tradition critique en sciences sociales qui a su historiquement la conceptualiser, et une problématisation des systèmes techniques qui permet d'analyser l'automatisation du langage. Faire de Klemperer notre contemporain, c'est nous confronter au discours publicitaire et aux algorithmes du web mondialisé en nous armant du principe d'exactitude qui guidait l'écriture de son journal intime. Observer froidement ce que la langue subit, pour avoir une chance de lui rendre sa richesse, sa polysémie et sa force poétique.

11/2022

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Critique littéraire

Texte et idéologie

La relation aux règles, le savoir-vivre (au sens large de ce terme), avec son appareil de normes, de principes, de " manières " (de table et autres), de sanctions, dévaluations et de canevas plus ou moins codés, qu'ils soient prohibitifs, prescriptifs ou permissifs, constitue le matériau et le sujet principal de tout roman. Mais le texte romanesque d'abord, par divers procédés cumulés, que le réel n'est pas relevable d'une norme unique, qu'il est fondamentalement carrefour d'univers de valeurs dont les frontières et les compétences ne sont pas forcément, toujours, parfaitement ajustées, complémentaires ou distinctes.

05/1997

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Essais

Architecture et idéologie

Comment redéfinir les rapports entre architecture et idéologie aujourd'hui ? Quelles relations peut-on envisager entre elles, après plusieurs décennies durant lesquelles les architectes et les critiques ont docilement accepté les discours prônant la fin des idéologies ? Comment cerner le pouvoir et l'influence des forces invisibles et collectives qui façonnent l'architecture, de l'intérieur comme de l'extérieur ? Ce livre répond à ces questions en témoignant des différentes positions qui se sont exprimées lors du colloque "Architecture et idéologies" qui s'est déroulé à l'école d'architecture de Paris-Malaquais et l'Ecole d'architecture de la ville et des territoires Paris-Est.

09/2022

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Philosophie

Pour une critique de l'économie politique du signe

"Baudrillard a l'habileté de renvoyer dos à dos le discours du capitalisme, avec son idéologie du besoin, de la motivation de la consommation, et les idéologies marxistes de la production, qu'il va traquer jusque dans les premiers chapitres du Capital". Jean-Marie Benoist.

01/1977

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Vie chrétienne

Capitale

C'est en romancier au grand style que Jonathan Siksou se fait le promeneur de Paris égrenant les lieux et les siècles. Qu'est-ce que voir la sédimentation des âges à travers la destruction et la reconstruction des paysages ? Qu'est-ce que revoir le temps qui passe ? Un événement de la rentrée littéraire. Rues et statues, défilés et bals, décrets et émeutes, crues et incendies, saints et assassins : c'est la France qui, à travers Paris, comme en un kaléidoscope, se diffracte, se déroule et se donne tout en sourires et en larmes dans son éternel quotidien. Qu'est-ce une ville, sinon un livre tissé de livres s'ouvrant devant qui désire déchiffrer les époques, les lieux, les êtres qui l'ont façonnée ? Qu'est-ce voir vivre et mourir une ville, la concevoir siècle après siècle à se construire et à se détruire jusqu'à ne plus savoir ce qu'elle est ? Qu'est-ce le souvenir d'une ville s'il ne fait pas mémoire ? La mémoire d'une ville, si elle ne fait pas histoire ? L'histoire d'une ville si elle ne se fait pas récit ? Qu'est-ce revoir le temps qui passe et qui efface inexorablement la pierre, l'événement, le visage qui ne subsistent plus alors que dans l'écrit ? C'est en écrivain au grand style, précis et libre, ascétique et inspiré, que Jonathan Siksou se fait l'ultime promeneur de Paris, entraînant à sa suite les chroniqueurs qui l'ont précédé et qui ont tout raconté, tout chanté, tout filmé de la ville-lumière. Sauf comment, dans la Capitale, notre passé devient notre présent au point de réduire l'avenir à une nostalgie. Une démonstration littéraire à hauteur de la plus fascinante des villes du monde. Une métaphysique de l'urbanité. Un roman. Le nôtre.

08/2021

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Philosophie

Théologie du capital

Rien de plus mondain, rien de plus séculier, rien de plus rationnel, en apparence, que l'économie. Et s'il ne s'agissait que d'une illusion ? Repoussant les évidences faciles d'une vulgate économique devenue idéologie par défaut du contemporain, Edouard Jourdain propose dans Théologie du capital de dresser la carte des liens qui existent entre les concepts économiques les mieux établis et leur origine dans les grands débats théologiques ayant émaillé l'histoire de l'Occident. De la propriété à la comptabilité, de l'idée de marché à celle d'intérêt, de la conception qu'on s'y fait du travail aux rêves cybernétiques qui en hantent les derniers développements, tous les concepts de l'économie moderne sont des concepts théologiques sécularisés. A l'heure où le modèle capitaliste chancelle sur ses bases, comprendre d'où proviennent les modèles intellectuels qui lui ont donné naissance représente une tâche plus urgente que jamais – car c'est de cette compréhension que pourra naître, peut-être, notre émancipation véritable par rapport à eux. C'est cette tâche que Théologie du capital affronte, en un geste aussi panoramique qu'érudit.

01/2021

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Sciences politiques

Guerres et capital

"Nous sommes en guerre", déclare au soir du 13 novembre 2015 le président de la République. Mais quelle est cette guerre injuste ? La contre-histoire du capitalisme que nous proposons ici vise à recouvrer la réalité des guerres qui nous sont infligées et déniées : non pas la guerre idéale des philosophes, mais les guerres de classe, dé race, de sexe ou de genre, les guerres de civilisation et environnementales, les guerres de subjectivité qui font rage au sein des populations et constituent le moteur secret de la gouvernementalité libérale. En nommant l'ennemi (le réfugié, le migrant, le musulman), les nouveaux fascismes établissent leur hégémonie sur les processus de subjectivation politique réduits à des mots d'ordre racistes, sexistes, xénophobes qui attisent la guerre entre les pauvres et entretiennent la philosophie de guerre totale du néolibéralisme. Parce que la guerre et le fascisme sont le refoulé de la pensée post-68, nous n'avons pas seulement lu l'histoire du capital à travers la guerre, mais également cette dernière à travers l'étrange révolution de 68 qui seule rend possible le passage de la guerre aux guerres - et de celles-ci à la construction de nouvelles machines de guerre contre la financiarisation contemporaine. Il s'agit donc de pousser la "pensée 68" au-delà de ses propres limites et de la réorienter vers une nouvelle pragmatique des luttes, en prise sur la guerre continuée du Capital. C'est dire qu'il s'agit surtout de nous préparer à ces batailles que nous devons mener si nous ne voulons pas être toujours vaincus.

10/2016

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Littérature française

Capital et charité

Au sein de l'entreprise Glory SA, rivalité et capitalisme sont les maîtres mots d'une société rongée par le vice et le profit maximum. Qu'ils soient chef de service, directeur commercial ou artistique, Luc, Claude, Martin, Mathieu et Michel sont tous sous son emprise, poussés à la production à outrance et usés par le stress, la cupidité et la peur de l'avenir. Une déshumanisation progressive des personnages qui voit en Luc l'occasion parfaite de mettre en scène l'égoïsme et le vice sexuel. Jouissant de son autorité et de son pouvoir, il jette son dévolu sur la jeune Charlotte, prête à affronter ses assauts, mais à quel prix ? Des hommes et des femmes pris dans un engrenage, dépourvus d'écoute, de respect de l'autre, de générosité, de détachement et d'humilité. Dépourvus de ce que l'on appelle tout simplement "charité", cette inclination à aller vers l'autre avec bienveillance. Dans un monde du capitalisme, truffé de mensonges et de conspirations, comment s'en sortir ? Par le vice ? Par l'humanité ? Capital et charité sont-ils incompatibles ? "Un roman qui met au grand jour les noeuds qui gangrènent la société moderne au sortir de l'industrialisation amorcée au XIXe siècle".

10/2016

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Sociologie

Le Capital sexuel

Recours à la chirurgie esthétique, apparition de coaches en séduction, développement du marché du sex-toy et du roman érotique... De plus en plus, le sexe est une ressource en vue de gains. Mais il y a davantage : au-delà de la marchandisation des corps, la liberté sexuelle augmente la valeur économique des individus. Nombreux sont ceux qui se servent du sexe pour se valoriser, c'est-à-dire augmenter leur valeur sur le marché du travail. Les états psychologiques, dispositions émotionnelles et autres expériences sexuelles contribuent à l'employabilité des personnes, ainsi qu'à leurs succès professionnels. Non seulement notre sexualité concourt à la reproduction du capitalisme, mais le néolibéralisme a étendu son pouvoir à notre sphère la plus intime. Un essai-phare entre sociologie, science politique et philosophie, pour une approche critique de la sexualité - et du capitalisme. Dana Kaplan est docteure de l'Université hébraïque de Jérusalem. Sociologue de la culture, elle travaille sur les sexualités hétéro et LGBTQ en lien avec la classe sociale et les processus de subjectivation. Sociologue, directrice d'études à l'EHESS, Eva Illouz travaille sur la marchandisation des émotions et l'impact du capitalisme sur nos affects. Récompensée en 2018 par le prix EMET pour l'ensemble de son oeuvre, elle est l'autrice d'une quinzaine de livres traduits dans le monde entier, tels que Pourquoi l'amour fait mal (Seuil, 2012) et La Fin de l'amour (Seuil, 2020). Traduit de l'anglais par Charlotte Matoussowsky

11/2023

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Sociologie

Capital et travail

Capital et travail / Emmanuel Lévy Date de l'édition originale : 1909 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

10/2021

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Sciences politiques

La nouvelle idéologie française

Depuis environ vingt ans, tout le monde en France se réclame à nouveau de la République et de ses valeurs. Aucun mot n'est mieux porté, à droite comme à gauche. L'identification à la République est devenue l'épine dorsale de notre identité nationale. Le modèle républicain correspond, pour l'essentiel, à cette exception française dont nous sommes si fiers. Sous ses dehors généreux et ses prétentions à l'universalité, ce néorépublicanisme est pourtant un discours mystificateur. Il fournit à la société française de bonnes raisons de s'aveugler sur elle-même et d'entretenir en toute mauvaise foi l'illusion de sa supériorité. Il inspire des réflexes de repli chauvin et des décisions politiques aussi déraisonnables qu'inefficaces. Il offre une lecture du passé et du présent totalement déformée. Laïcité, anticommunautarisme, nation civique, identité nationale, sanctuarisation de l'école : La nouvelle idéologie française dénonce les leurres cachés derrière le pathos arrogant de ce discours. Un regard sur ce qui se passe chez nos voisins européens permet en outre de s'assurer que nous n'avons pas l'apanage des réponses aux défis du temps.

09/2010

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Autres philosophes

Cabanis. L'idéologie physiologique

Médecin-philosophe, chef de file (avec Destutt de Tracy) de l'Idéologie, Cabanis a construit sa pensée sous la triple influence des matérialistes du XVIIIe siècle, du vitalisme et de l'analyse condillacienne. Pour n'être pas le premier à avoir soutenu que le moral n'est jamais que le physique envisagé sous un autre point de vue, on lui doit en revanche d'avoir donné, au-delà de la simple formule, un véritable contenu à cette approche. En mettant en lumière le fonctionnement du système nerveux et en identifiant plusieurs types d'impressions dont certaines échappent à la conscience, il s'est donné les outils conceptuels qui lui ont permis de renouveler les conceptions en vigueur de l'instinct, de la sympathie ou de la folie. S'il est resté prisonnier d'une méthode qui a été battue en brèche à chaque fois que la médecine a fait des progrès décisifs au XIXe siècle, son mérite reste d'avoir fait percevoir l'étendue d'un continent scientifique qui sera exploré avec de nouveaux moyens par d'autres que lui, qu'ils soient médecins, philosophes, psychologues ou praticiens des neurosciences et des sciences cognitives.

07/2021

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Philosophie

La substance du capital

Perte de sens du travail, chômage de masse, ravages psychologiques, catastrophes écologiques, révoltes sociales : les jours de cette société semblent comptés, et dans de nombreuses régions du monde elle ne fonctionne plus du tout. Tout en remontant aux racines de cette crise qui pourrait bien être la dernière, Robert Kurz souligne les impasses de la pensée de gauche comme du marxisme traditionnel, qui prétendent offrir une alternative au système économique dominant. Tous deux se sont construits sur une opposition entre travail et capital, valorisant une classe ouvrière productrice de richesses dont il faudrait revendiquer une meilleure distribution. Kurz avance pour sa part une thèse provocatrice : le travail n'est rien d'autre que la substance du capital, et ce qu'il fabrique ne ressemble en rien à des richesses. Ne pas questionner le travail, c'est donc s'interdire de remettre en question l'organisation de la production, ses modalités techniques, ses conséquences sociales et environnementales. C'est oublier aussi que les luttes populaires n'ont jamais été aussi fortes que lorsqu'elles ont refusé la condition ouvrière. En omettant de critiquer le travail, la gauche et le marxisme traditionnel ont finalement adopté le point de vue du capital. A partir d'une réactualisation de certaines intuitions de Marx, Robert Kurz propose au contraire une théorie critique de la société actuelle qui ne s'arrête pas à son écorce, mais l'attaque dans son noyau substantiel.

09/2019

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Philosophie

Lettres sur le capital

Présentées et annotées par Gilbert Badia. Traduction de l'allemand par Gilbert Badia et Jean Chabbert. Traduction de l'anglais par Jean Meier. Ce recueil contient 234 lettres ou extraits de lettres de Marx et Engels groupés autour d'un thème central : les problèmes économiques. Elles se situent entre 1845 et 1895 et embrassent la plus grande partie de la vie des deux hommes. Elles nous renseignent au jour le jour sur la genèse, l'élaboration, les plans successifs de l'uvre économique de Marx. Nous voyons naître l'idée de l'uvre, puis comment elle grandit, prolifère, débordant chaque fois le plan initial et n'apparaissant que bien plus tard sous forme de livre. Nous connaissons aussi les conditions exactes de la publication du "Capital", les problèmes soulevés par sa traduction et l'accueil que lui réservent les économistes et le public de différents pays. Le lecteur trouvera en annexe un index des noms cités.

01/1976

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Philosophie

Travail vivant contre capital

"Je vous propose de lire la composition du capital du point de vue des luttes des travailleurs, des résistances de la multitude face au commandement du capital — et éventuellement du point de vue des soulèvements du prolétariat. Je veux parler d'histoire du prolétariat, du rapport antagoniste entre le capital et le travail vivant, et par conséquent de la transformation de la composition technique et de la composition politique de la force de travail, des mutations des procès de travail et de valorisation, et puis enfin de celles des formes de vie et des institutions." En février 2018, Antonio Negri, auteur d'Empire (avec Michael Hardt, 2000), invité à l'Ecole normale supérieure par le séminaire étudiant Lectures de Marx, présente sort analyse du développement capitaliste, où l'économie est indissociablement politique. Le texte de la conférence est précédé d'un entretien dans lequel il revient sur le sens qu'il a attribué à la lecture de Marx aux différentes étapes de sort parcours, de l'opéraïsme jusqu'à la multitude en passant par l'exil et la prison.

09/2018

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Divers

Bruxelles. Un rêve capital

Comme en réponse à l'album Brüsel, cinquième volume des mythiques Cités obscures, Schuiten et Peeters nous donnent à voir la ville sous un angle à la fois historique, architectural et onirique... " Les âmes cachées dans les villes, comme les fleurs qui se cachent dans les prairies, sont toujours les plus jolies. Ah ! je voudrais bien voir ce qui se cache à Bruxelles... " Ces mots d'Octave Mirbeau, Benoît Peeters et François Schuiten les reprennent volontiers pour lever quelques coins du voile. Bruxelles a été bouleversée par l'histoire, à l'image d'une Belgique enfin parvenue à l'indépendance en 1830. Jamais depuis sa capitale n'a cessé d'être ouverte au monde, abritant quelques bâtiments remarquables comme l'imposant Palais de Justice, les maisons de Victor Horta ou encore les galeries royales Saint-Hubert... Dans ce beau livre en forme de promenade, Schuiten et Peeters nous invitent à (re)visiter la capitale de l'Europe, une ville aux multiples charmes qui résonne depuis toujours avec leur oeuvre...

10/2021

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Economie

Les lois du capital

L'économie sidère. Pour le citoyen ou la citoyenne, elle est réputée si dangereuse qu'on n'ose l'affronter. Seuls des experts auto-désignés prétendent pouvoir le faire. Ils tiennent le public à distance en créant une infranchissable barrière de sécurité derrière un jargon compris d'eux seuls. C'est pourquoi trop souvent l'économie ne se discute pas, elle s'impose à nous. C'est ce que veulent nous faire croire la plupart des "voix" dans les médias et chez les responsables politiques. Mettant en lumière les concepts fondamentaux de l'économie : le travail, l'emploi, le salaire, le capital, le profit, le marché, Les Lois du capital prouve que l'on peut parfaitement débattre de ce sujet qui gouverne nos existences quotidiennes. Serait-il temps de tout changer ? Le système néolibéral qui régit notre société arriverait-il à son terme ? Serions-nous à un moment critique où, comme l'écrivait Gramsci : "le vieux monde se meurt, le nouveau tarde à apparaître" ?

10/2019

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Littérature française

La Fleur du Capital

Un premier roman phénomène qui nous plonge dans l'expérience d'une ville, Pattaya en Thaïlande, la capitale mondiale du sexe tarifé. Cinq parties, cinq personnages, cinq voix différentes qui incarnent Pattaya.

01/2015

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Philosophie

Le capital. Livre 1

Le Capital est l'oeuvre maîtresse de Karl Marx. Il fait partie de ces quelques productions de l'esprit qui font le corps du débat sur les sociétés humaines et leur devenir. La première publication en français de la quatrième édition allemande (1890) du livre 1 du Capital a été assurée aux Editions sociales par Jean-Pierre Lefebvre. Elle a paru en 1983. Pour cette nouvelle édition de 2016, Jean-Pierre Lefebvre donne une traduction entièrement révisée. Elle est précédée d'un avant-propos qui présente les nouveaux choix de traduction et propose le sens de cette révision : "Ainsi le traducteur peut-il se dire heureux quand il peut revenir sur ce qu'il a écrit, offrir au livre une attention nouvelle, grosse de ce que la communauté des lecteurs lui a suggéré, ou de ce qu'il a lui-même su devoir faire vivre autrement : sa joie s'origine dans la conviction que la puissance d'agir du livre requiert cette mission, que son essence ne peut se déployer autrement."

11/2016

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Notions

La religion du capital

La religion du Capital - cette farce savoureuse de l'auteur du Droit à la paresse - publiée pour la première fois en 1887, est le compte-rendu d'un congrès international tenu à Londres, au cours duquel les représentants les plus éminents de la bourgeoisie rédigent les Actes d'une nouvelle religion pour ce Chaos qu'ils ont créé et ont décidé d'appeler 'Monde civilisé'. Une nouvelle religion, susceptible non seulement "d'arrêter le dangereux envahissement des idées socialistes" , mais capable de donner à ce monde chaotique et capitalistique une forme au moins apparemment définitive. Il faut bel et bien au Capital un Dieu propre, qui "amuse l'imagination de la bête populaire" . Auteur du Droit à la paresse, Paul Lafargue (1842-1911), le "dernier des bakounistes" , était un homme "qu'il n'était pas possible de ne pas trouver sympathique" au dire de son beau-père, Karl Marx.

05/2022

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Economie (essai)

L'ensauvagement du capital

Je lis le mot d’« ensauvagement » à longueur de journée, de colonnes, de slogans. Alors je reviens à Césaire qui décrivait l’Europe coloniale suçant comme un vampire le sang, les terres, les biens et la dignité même, ravalant l’humanité au rang amer des bêtes de somme. Ensauvagement : ce mot n’est pas réservé au passé. Il peut désigner la prédation qui enrégimente le vivant dans la sombre loi du marché. Le capitalisme a toujours été ensauvagé : ses origines sont tachées de sang.

01/2022