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Beaux arts

Les fortifications de Bonifacio. Des bastions de Gênes aux casemates Maginot

De Bonifacio, chacun connaît les grandes falaises blanches sur lesquelles sont perchées, en équilibre, de hautes maisons dominant la mer, regardant la Sardaigne, toute proche, au-delà du détroit. Bonifacio c'est aussi cette imposante citadelle qui s'offre au regard du visiteur arrivant par voie de terre. Fortifiée depuis le haut Moyen Âge, la cité offre, en raison d'une situation stratégique appréciée par les maîtres successifs de l'île, un ensemble d'ouvrages d'art unique et méconnu, parfois des Bonifaciens eux-mêmes. Reprenant un à un ces éléments, les décrivant, expliquant leur utilité défensive, l'auteur propose tant au passionné qu'au simple curieux d'aborder les différents pans de l'histoire de la cité depuis l'époque des Pisans, jusqu'à la dernière guerre mondiale en passant par la longue période de présence des Génois.

08/2012

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Fantastique

Le château des étoiles : Coffret en 2 volumes. Tome 3, Les chevaliers de Mars ; Tome 4, Un français sur Mars. Avec le panoramique de l'exposition interplanétaire

"Superbe uchronie marchant sur les traces de Jules Verne.", Casemate.

11/2021

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Littérature française

L'obstiné

Juin 1940, aux abords de Lyon. Un soldat, René LETANG, dans la casemate d'où il surveille la Montée des Soldats, décide de ne pas fuir comme ses camarades devant l'avancée des troupes allemandes, et de les attendre, dans un refus viscéral de céder devant la force. Et maintenant, il attend, avec sa mitrailleuse Hotchkiss... D'après une histoire vraie.

06/2022

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Littérature française

Fort Cigogne

Solstice d'été, sur le versant nord de la Terre, en Bretagne, au coeur de l'archipel des Glénan, dans un vieux fort occupé par l'école de voile. Au fond d'une casemate glacée, quelqu'un veille, attendant qu'on lui prête un bateau, pour mener une enquête sur une île voisine. Vastes jours, où se tisse un réseau d'images furtives qui vont donner à l'aventure un tour inattendu.

10/2022

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Littérature française

Les pays

A la porte de Gentilly, en venant de la gare, on n'avait pas vu de porte du tout, rien de rien, pas la moindre casemate, quelque chose, une sorte de monument au moins, une borne qui aurait marqué la limite, un peu comme une clôture de piquets et de barbelés entre des prés. Fille de paysans, Claire monte à Paris pour étudier. Elle n'oublie rien du monde premier et apprend la ville où elle fera sa vie. Les Pays raconte ces années de passage.

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Littérature française

Les pays

"A la porte de Gentilly, en venant de la gare, on n'avait pas vu de porte du tout, rien de rien, pas la moindre casemate, quelque chose, une sorte de monument au moins, une borne qui aurait marqué la limite, un peu comme une clôture de piquet et de barbelés entre des prés". Fille de paysans, Claire monte à Paris pour étudier. Elle n'oublie rien du monde premier et apprend la ville où elle fera sa vie. "Les pays" raconte ces années de passage.

09/2014

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BD tout public

Papeete 1914 Tome 1 : Rouge Tahiti

Le déclenchement de la première guerre mondiale en Europe ne change rien aux habitudes festives de Tahiti où débarque Simon Combaud, venu pour élucider un crime perpétré à Paris quinze ans plus tôt... Or, alors que deux croiseurs Allemands menacent l'île paradisiaque, on découvre plusieurs meurtres de vahinés. A partir d'un fait historique méconnu (l'attaque de Tahiti par des navires Allemands) et sur fond de colonisation et de guerre, les auteurs réalisent un récit policier autant intense que surprenant. «Superbe saga historico-policière» / Canal BD «Des portraits et des dialogues savoureux» / Casemate.

10/2014

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Littérature étrangère

La femme qui a mangé les lèvres de mon père

Le corps d'un vagabond, Litsoï, est retrouvé sur la terrasse d'une casemate. Un de ces vestiges de la Deuxième Guerre mondiale construits par les nazis au bord de la mer Noire. Dix ans plus tard, trois hommes disparaissent en explorant ce bâtiment. L'enquête mène sur la voie d'un bordel flottant, d'un village lipovène perdu dans les bras du Danube, et d'une malédiction qui rend les hommes impuissants... La Femme qui a mangé les lèvres de mon père est un peu les Mille et Une Nuits du Danube. Dans un univers où s'affrontent la mélodie sacrée de la Nature et l'apocalypse du béton, ressurgissent les figures mythiques et le merveilleux de l'enfance, à mi-chemin du Joueur de flûte de Hamelin et des mondes de Miyazaki. Un texte porté par les eaux, par l'histoire et par un bestiaire omniprésent, qui met en scène le retour à l'Ile primordiale.

10/2020

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Littérature française

Le Fortin

Un jeune soldat, le narrateur, il y a plus de quarante ans, vit avec ses camarades une nuit de peur et de prémonition, au fond d'une casemate. Le voici, un peu plus tard, voguant, en pleine guerre, vers la Norvège, à bord d'un bateau ralenti par une bien singulière avarie... Puis le récit, cinq nouvelles, dont chacune se referme sur elle-même, nous transporte dans un pays de fiction qui se substitue ou se superpose providentiellement à la Normandie, au moment où l'armée allemande y déferle. Fait prisonnier, notre jeune soldat va se trouver en présence, de l'autre côté du Rhin, du "père des tonneaux", personnage semi-imaginaire dans lequel, déjà, l'Allemagne se rachète. On la retrouvera, également humanisée, dans le personnage d'une "doyenne" mourante ou déjà morte que notre jeune "héros" promène dans une ville en flammes, au milieu de l'Armée rouge fêtant, à grand renfort de vodka, sa victoire et la fête du 1er Mai. La guerre a bien des visages...

10/1983

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Littérature française

Qalamour

Le Maroc. Un port balayé par les alizés glacés de l'Atlantique. Un garçon de quinze ans peut-être qui vit sur les quais dans une ancienne casemate d'essence. Il s'est inventé un père français et se souvient que le fantôme de sa mère l'a abandonné enfant au désir des hommes qui chaque année louent les dernières belles maisons du mellah. Il veut partir, s'enfuir, quitter sa vie, mais il restera et aidera à mourir une vieille femme qui, comme lui, n'a plus de pays. Les maisons du mellah sont vides, moi je suis gonflé d'amertume. J'appelle le vent, qu'il sorte du fond de la mer et roule dans mes veines, comme autrefois. Je me sens vieux, je me vois mort. La petite pute des rochers m'a ramassé à la porte du Trou, il paraît que j'étais englué là depuis deux jours à pleurer sur la vie. On m'avait fait boire, j'avais raconté des choses que même les mouchards ne lâchent pas. Maintenant, on me marchait dessus. La petite pute m'avait extirpé à temps, j'avais prononcé son nom et quelqu'un était allé le chercher. Il m'avait ramené à Shell Marine, m'avait fichu des claques pour me ressusciter. Après, quand je suis revenu à moi, j'ai eu honte. Lui, il a minimisé et puis il avait une nouvelle à m'annoncer, Salamandra madame était revenue.

02/2003

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Troisième République

La semaine sanglante. Mai 1871. Légendes et comptes

La guerre menée par le gouvernement versaillais de Thiers contre la Commune de Paris s'est conclue par les massacres de la "Semaine sanglante", du 21 au 28 mai. Cet événement a été peu étudié depuis les livres de Maxime Du Camp (1879) et Camille Pelletan (1880). Des sources, largement inexploitées jusqu'ici, permettent de découvrir ou de préciser les faits. Les archives des cimetières, que Du Camp a tronquées et que Pelletan n'a pas pu consulter, celles de l'aimée, de la police, des pompes funèbres permettent de rectifier. quelques décomptes : dans les cimetières parisiens et pour la seule Semaine sanglante, on a inhumé plus de 10000 corps. Auxquels il faut ajouter ceux qui ont été inhumés dans les cimetières de banlieue, qui ont brûlé dans les casemates des fortifications, et dont le décompte ne sera jamais connu, et ceux quisont restés sous les pavés parisiens, exhumés jusqu'en 1920... Avec cette étude implacable, Michèle Audin, grande connaisseuse de la Commune de Paris, autrice de Josée Meunier 19, rue des juifs (Gallimard) et Eugène Varlin, ouvrier-relieur (Libertalia), rouvre un dossier brûlant.

03/2021

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XXe siècle

Rose d'Hutpach. Odyssée d'une jeune fille de Moselle

Lorraine, 1939. De l'autre côté de la frontière a surgi un régime totalitaire qui appelle à l'expansion territoriale et affirme que l'Europe est destinée à être assujettie au Reich de Mille Ans. Malgré la relative sécurité de la ligne Maginot – infranchissable, disent les militaires – d'Hutpach reste en Zone Rouge juste devant les casemates à coupoles. Anxieux, les villageois se préparent au pire. Alors que petite et grande histoire se rencontrent, la jeune Rose, d'un optimisme sans failles, est séparée des siens. Que lui arrivera-t-il ? La guerre fait rage et la destinée de la jeune femme est bouleversée à jamais. Embrigadée dans le système du National-Socialisme, puis engagée malgré elle dans un détachement médical auxiliaire de la "Wehrmacht" et finalement envoyée à l'armée du Caucase, seul un miracle peut la sauver. Un témoignage poignant faisant la lumière sur une période sombre de notre Histoire. Né en 1938 à Paris, Jacques Bonnet fut envoyé en province pendant la guerre de 1939-1945. Après une vie professionnelle dédiée au travail à l'industrie du charbon, il se consacre désormais à l'écriture.

03/2021

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Sciences historiques

Histoire de Boulogne-sur-Mer. Ville d'art et d'histoire, 3e édition revue et augmentée

Peu de villes françaises possèdent un passé aussi riche, passé qui marque encore de nos jours le paysage urbain. La Haute Ville, avec ses remparts, son château féodal, la partie ancienne de son beffroi construite sur l'emplacement du Castrum romain de Gesoriacum devenue Bononia au IVe siècle, évoque les grandes heures médiévales, lorsque le nom des comtes de Boulogne était connu jusqu'en Terre Sainte. La Basse Ville, rassemblée autour de Saint-Nicolas, Bréquerecque, la Beurrière et Saint-Pierre, le port témoigne de l'importance de l'industrie, du commerce et de la pêche aux XIXe et XXe siècles. La colonne de la Grande-Armée et le château de Pont-de-Briques soulignent la place tenue par Boulogne dans l'épopée napoléonnienne. Non loin, blockhaus et casemates rappellent les durs moments de la deuxième guerre mondiale dans une ville qui a connu 146 bombardements ayant fait des victimes. Enfin, aujourd'hui comme hier, la cité est dominée par la silhouette du beffroi et de la cathédrale, reconstruite au XIXe siècle, qui évoquent les grandes heures de l'histoire de la cité. Oui, destin historique exceptionnel que celui de cette ville qui, de César à Hitler, en passant par Louis XIV et Napoléon, a vécu aux avant-postes les grands conflits de l'histoire européenne.

10/2014

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Histoire de France

AVEC DE GAULLE. Du Tchad 1941 à Baden 1968

1er mai 1941 au Tchad, dans la région désertique du Tibesti. Le capitaine d'infanterie coloniale Massu, commandant le poste de Zouar - quelques casemates rudimentaires faites de pierres et de banco - reçoit la visite du chef de la France libre, le général De Gaulle, auquel il s'est rallié pendant l'été 1940. De cette première rencontre, Massu écrira sur son journal de poste : " Un grand monsieur bienveillant et froid, un peu fatigué, écœuré de pas mal de choses et de gens. Nous finirons par gagner la guerre. " Le 29 mai 1968, à 14h45, le général Massu, commandant les Forces Françaises en Allemagne, à Baden-Baden, reçoit un appel téléphonique l'informant que le général de Gaulle, président de la République, a quitté Paris dans le plus grand secret et va se poser dans quelques minutes sur l'héliport de la résidence. Commence alors une étonnante visite sur laquelle beaucoup s'interrogent encore aujourd'hui. Entre ces deux dates, vingt-cinq ans d'une relation faite d'admiration, d'amitié, de controverses, et surtout de fidélité. De rencontres en rencontres, ce sont ses liens avec cette personnalité complexe que le général Massu évoque aujourd'hui. Le regard lucide et sans complaisance d'un soldat sur le chef qu'il s'est choisi.

05/1998

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Histoire militaire

Hommes et ouvrages de la ligne Maginot. Tome 3

Ce tome trois est le point d'orgue de la série d'ouvrages qu'Histoire & Collections consacre a la célèbre ligne fortifiée du Nord-Est, système défensif qui avait été conçu et réalisé pour protéger la France d'une attaque brusquée allemande. Le présent livre débute le 3 septembre 1939, jour de la déclaration de guerre : quelle est alors la situation de la ligue Maginot, quel va être son rôle dans la timide offensive de la Sarre, et quels moyens seront ensuite mis en oeuvre durant les huit mois de la "drôle de guerre" pour compléter nos fortifications, de la mer du Nord à la frontière suisse, tels sont les sujets évoqués dans la première partie de cet ouvrage. La seconde partie présente l'inventaire, totalement inédit et extraordinairement détaillé, secteur par secteur, de toutes les fortifications du Nord et de l'Est, du plus imposant ouvrage comptant 1000 hommes d'équipage, à la moindre casemate n'abritant que quelques combattants. Le répertoire est intégral et, grâce à sa cartographie unique, il permet notamment aux amateurs et touristes d'aujourd'hui de retrouver les vestiges de la ligne Maginot partout où ils subsistent. La troisième partie, enfin, relate l'attaque allemande du 10 mai 1940 et les six semaines de Btlitzkrieg : la ligne de défense attaquée sur sa partie la plus faible le long de la Meuse, le drame de l'équipage de la Ferté, la chute des ouvrages du Nord fin mai, puis en juin les assauts déclenchés contre la ligne Maginot proprement dite en Lorraine, en Alsace et sur le Rhin. L'action déterminée des équipages restés seuls sous le béton après le départ des troupes d'intervalle, la prise de haute lutte de certains ouvrages, et finalement la livraison de l'ensemble de la Ligne invaincue, comme triste conséquence de l'Armistice du 22 juin 1940. Une fantastique page d'histoire illustrée a profusion en noir et blanc — avec 500 photos d'époque — et en couleurs : rotes et plans, insignes métalliques, uniformes et fanions des équipages d'ouvrages.

06/2021

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Histoire de France

Les caves de la Gestapo. Reconnaissance et conservation

Les 453 et 347 avenue Louise à Bruxelles furent (avec les 510 et 418) réquisitionnés durant la Seconde Guerre mondiale par la Sipo-Sd (Sicherheitspolizei et Sicherheitsdienst), les polices de sûreté et de sécurité de l’occupant, plus communément appelées Gestapo. À l’exception d’une plaque et du mémorial dédiés à Jean de Sélys Longchamps, le pilote belge de la RAF qui mitrailla le 453 le 20 janvier 1943, rien n’attire l’attention du chaland lorsqu’il passe devant ces immeubles qui pourtant abritèrent les cerveaux qui organisèrent l’arrestation de tant de résistants et la déportation des Juifs de Belgique et du Nord de la France. Des témoignages publiés ou enregistrés attestent de ce qui se déroula, entre interrogatoires et tortures, en ces lieux, aux côtés des inscriptions que d’autres victimes inscrivirent, comme autant de cicatrices, sur les murs des caves sous la forme de sentences épiques, poétiques ou politiques, de signatures, de dates, ou encore de dessins synthétisant leurs pensées et la situation dans laquelle ils se trouvaient. Ces manifestes laissés pour la famille, les amis, la postérité, marquent le ton des condamnés. La suite est mieux connue : les Juifs étaient conduits au camp de rassemblement de Malines pour être déportés et assassinés à Auschwitz, et les Résistants, après d’éprouvants interrogatoires, exécutés ou mis au secret dans l’une ou l’autre casemate ou prison de Belgique ou déportés en Allemagne. La journée d’étude et ses prolongements dont nous rendons compte avaient et ont toujours pour objet, d’une part, de pousser les pouvoirs publics à reconnaître ces immeubles pour ce qu’ils sont, des lieux de mémoire à part entière, et d’autre part, d’obtenir des propriétaires un accès aux caves afin que les historiens puissent au moins y assurer le relevé des inscriptions subsistantes tracées par les victimes de la Gestapo. À cet égard, on trouvera ici également des exemples de ce qui a pu - ou non - être fait en d’autres lieux où de telles problématiques de conservation ont été abordées (Breendonk, Romainville, Cologne, Cracovie).

05/2013

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Histoire de France

La Seconde Guerre mondiale

Au printemps de 1940, ceux qui attendent les chars et les avions nazis sont essentiellement des Français. Ils ne disposent pour tout secours étranger que des avions livrés par l'Amérique et de rares divisions britanniques. Le rôle de la Grande-Bretagne est surtout maritime : elle barre le Pas de Calais et tient la mer du Nord. L'Occident compte sur les Français pour tenir la ligne Maginot. Nul ne peut cependant ignorer que la France, saignée à blanc par la dernière guerre, dispose de trop peu d'hommes jeunes pour résister à son puissant voisin : la classe 1936 ne compte que 165 000 conscrits contre 480 000, la même année, en Allemagne. Quelle que soit la valeur des combattants français (on se souvient dans le monde entier de la Marne et de Verdun), comment pourraient-ils résister à une masse d'hommes entraînés, fanatisés, bardés de chars et casqués d'avions ? Les premiers interrogatoires de prisonniers allemands ont permis de mesurer la détermination de l'adversaire : il se battra de toutes ses forces. Les Français ont-ils la possibilité de sortir de leurs casemates pour prendre l'offensive ? Nullement : Belges et Néerlandais sont neutres. Ils ont juré aux Allemands qu'ils construiraient des fortifications au sud de la Belgique pour s'opposer à tout envahisseur, quel qu'il soit. La France est donc la sentinelle sacrifiée du monde atlantique. En est-elle consciente ? Ceux qui sont en permission au mois de mai ne montrent aucune hâte à rejoindre leurs corps. Personne ne s'attend à l'agression. Le 10 mai 1940, avant l'aube, les avions allemands, par milliers, grondent au-dessus des lignes, de la Hollande à la frontière suisse. Cette fois, la guerre est déclarée.

09/1986

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Sciences historiques

La Baule : occupation-libération (1943-1945). Tome 2

L'année 1943 commence à La Baule par le crash d'un bombardier américain, après un combat aérien au-dessus de la station. Saint-Nazaire étant détruite par les bombardements en février. La Baule accueille 1700 réfugiés de cette ville et plusieurs services de l'état déplacés, en plus des sous-mariniers allemands déjà présents. Une compagnie de marins-pompiers français y est aussi créée. Les infrastructures sportives de la ville, intacte, la désignent comme centre de sport pour la marine allemande qui y organise ses jeux olympiques à l'été 1943. Alors que des casemates du Mur de l'Atlantique sont construites sur la plage, plusieurs réseaux de renseignements s'attèlent à recueillir des informations sur leur emplacement ainsi que sur les mouvements d'unités allemandes. Au printemps 1944, ces fortifications sont inspectées à deux reprises par le maréchal Rommel, la plage est ensuite recouverte de mines et d'obstacles. La Baule devient, au moment de l'encerclement de la poche de Saint- Nazaire en août 1944, la petite capitale où se trouvent les états-majors allemands. Elle réunit aussi, autour d'Henri Mahé, le plus important réseau de renseignement de l'arrondissement. Dirgé par le commandant Louis Desmars, les FFI baulois se prépare à seconder les forces alliées en cas d'attaque. Durant le siège, l'aérodrome d'Escoublac retrouve une certaine activité pour les liaisons nocturnes avec l'Allemagne. Quand les soldats français et américains libèrent la région en mai 1945, c'est encore dans les hôtels et villas de La Baule qu'ils sont cantonnés : une période de joie intense pour les Baulois qui sortent en masse, notamment pour saluer le général de Gaulle le 23 juillet 1945.

06/2015