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Cinéma

Chroniques cinématographiques

Bernard de Fallois a tenu chaque semaine de 1959 à 1962, sous le pseudonyme de René Cortade la chronique cinématographique de l'hebdomadaire Arts, dirigépar Jacques Laurent, puis celle du Nouveau Candide. D'autres collaborations avaient auparavant précédé cette activité. Environ 150 films sont ici présentés, analysés et jugés dans leurs principales composantes ? : scénarios, distribution, dialogues, musique - exercice hebdomadaire périlleux puisqu'il s'agissait d'aller vite à l'essentiel, de séduire le grand public et de contenter les doctes ; exercice redoutable, Bernard de Fallois ayant été précédé dans ce magistère par François Truffaut. Il a suffi de rassembler ces chroniques aujourd'hui pour composer tout naturellement un panorama du 7eArt en son Age d'or, c'est-à-dire en un temps où il était dominé par les maîtres qui demeurent nos classiques ? : d'Hitchcock à Fellini, de Bunuel à Bergman, de René Clair à Jacques Tati - pour s'en tenir à quelques noms. On voit poindre également les étoiles montantes ? ; on suit les courants et les modes. Très vite les chroniques de Bernard de Fallois s'imposèrent par leur vivacité et leur élégance, par leur densité aussi, lorsque la matière s'y prêtait. Une égale allégresse dans le dithyrambe et dans l'éreintement conserve à ces textes les couleurs de la vie. On y retrouve les paysages, les saisons et les rêves d'un temps où l'industrie de l'image n'avait pas encore dévoré le cinéma d'auteur.

11/2019

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Critique

L'idée cinématographique

On trouve l'idée cinématographique dans l'adaptation, les choix diégétiques, les défis techniques et l'invention poétique. Par l'analyse de films de Chahine, Fincher, Godard, Lynch, entre autres, ce livre montre comment se révèle la pensée des cinéastes et, à travers elle, l'idée même de cinéma.

12/2021

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Cinéma

La fable cinématographique

Une fillette et son tueur devant une vitrine, une silhouette noire descendant un escalier, la jupe arrachée d'une kolkhozienne, une femme qui court au-devant des balles : ces images signées Lang ou Murnau, Eisenstein ou Rossellini, iconisent le cinéma et cachent ses paradoxes. Un art est toujours aussi une idée et un rêve de l'art. L'identité de la volonté artiste et du regard impassible des choses, la philosophie déjà l'avait conçue, le roman et le théâtre l'avaient tentée à leur manière Le cinéma ne remplit pourtant leur attente qu'au prix de la contredire. Dans les années 1920, on vit en lui le langage nouveau des idées devenues sensibles qui révoquait le vieil art des histoires et des personnages. Mais il allait aussi restaurer les intrigues, les types et les genres que la littérature et la peinture avaient fait voler en éclats. Jacques Rancière analyse les formes de ce conflit entre deux poétiques qui fait l'âme du cinéma. Entre le rêve de Jean Epstein et l'encyclopédie désenchantée de Jean-Luc Godard, entre l'adieu au théâtre et la rencontre de la télévision, en suivant James Stewart dans l'Ouest ou Gilles Deleuze au paye, des concepts, il montre comment la fable cinématographique est toujours une fable contrariée. Par là aussi, elle brouille les frontières du document et de la fiction. Rêve du XIXe siècle, elle nous raconte l'histoire du XXe siècle.

10/2001

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Beauté du monde

Voyages autour des lieux cinématographiques

Allez au-delà du grand écran et explorez les lieux réels qui ont inspiré certains des meilleurs films de tous les temps. Voyagez dans les vastes déserts de Lawrence d'Arabie en Jordanie, évadez-vous dans les collines tumultueuses de San Francisco telles qu'elles apparaissent dans Vertigo d'Hitchcock ou perdez-vous dans les ruelles pavées de Bons baisers de Bruges. L'auteur révèle 25 destinations dans le monde entier, couvrant plusieurs décennies, réalisateurs et genres cinématographiques.

10/2023

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Essais

Regards cinématographiques sur l'Afghanistan

Quelle connaissance de l'Afghanistan le cinéma peut-il nous apporter ? Les films analysés ici, en nous faisant partager les expériences humaines des protagonistes, nous permettent de découvrir divers aspects de la société afghane, l'oppression des femmes et leurs manières de la combattre, les conséquences des guerres et du fanatisme religieux sur la vie quotidienne, les réalités de l'exil. Sortis entre 2003 et 2021, les films constituant ce corpus, quatre fictions et six documentaires, ont tous été présentés en Europe.

04/2022

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Cinéma

Dernières chroniques cinématographiques 1977-1979

Au Nouvel Observateur et au " Masque et la Plume", sur France-Inter, Jean-Louis Bory fut un ardent défenseur du nouveau cinéma. On retrouve dans chacune de ses phrases sa voix et son enthousiasme. Alors que tant de critiques hésitent à regrouper leurs articles qu'ils jugent trop liés à des événements déjà passés, ce livre démontre de façon évidente que la critique peut ne pas vieillir. Ces textes, publiés dans Le Nouvel Observateur de 1977 à 1979 et inédits en volume, rejoignent, à juste titre, l'œuvre littéraire de Jean-Louis Bory. Même style, même jaillissement, même regard sur la société. De même que les critiques de François Truffaut, Jean-Luc Godard, Claude Chabrol sont déjà des créations, les articles de Jean-Louis Bory existent en eux-mêmes. Ils s'imposent à nous comme des " short stories ". Les " histoires " de Bory défient ainsi le temps en nous parlant de films majeurs: Providence de Resnais, Casanova de Fellini, L'Homme qui aimait les femmes de Truffaut, Padre Padrone des frères Taviani, Une journée particulière d'Ettore Scola, Un ami américain de Wim Wenders, Le Diable probablement de Bresson, L'Œuf du serpent de Bergman, La Petite de Malle, Le Goût du saké d'Ozu, Intérieurs d'Allen, Nosferatu de Herzog... " Une critique enthousiaste de Bory sur un film déclenchait automatiquement la venue dans les salles du Quartier latin d'un public qu'on pouvait évaluer à près de 50 000 personnes dans les années 70. Ce qui déterminait Bory, devant les films comme devant les gens, c'était la passion. La passion totale, incontrôlée ". YVES BOISSET

10/2000

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Histoire du cinéma

Saul Bass. Autopsie du design cinématographique

Saul Bass a défini une ère novatrice du cinéma. Ses séquences de titre pour des films tels que Anatomie d'un meurtre (1959) d'Otto Preminger, Vertigo (1958) et La Mort aux trousses (1959) d'Alfred Hitchcock, ont introduit l'idée que les génériques pouvaient raconter une histoire, en créant l'ambiance du film qui allait suivre. L'influence stylistique de Bass est visible dans les franchises hollywoodiennes populaires, de La Panthère rose à James Bond, ainsi que dans des oeuvres plus contemporaines telles que Catch Me If You Can (2002) de Steven Spielberg et Mad Men à la télévision. Premier ouvrage à se pencher sur la vie et l'oeuvre de ce personnage fascinant, Saul Bass. Autopsie du design cinématographique explore la carrière révolutionnaire du designer et son impact durable sur les industries du divertissement et de la publicité. Jan-Christopher Horak retrace la carrière de Bass depuis ses humbles débuts d'artiste autodidacte jusqu'à son apogée professionnelle, lorsque des réalisateurs comme Stanley Kubrick ou Martin Scorsese ont fait appel à lui comme collaborateur. Il explique également comment Bass a intégré dans son travail des concepts esthétiques empruntés à l'art moderne, en les présentant d'une manière nouvelle qui les rendait facilement reconnaissables par le public. Cet ouvrage incontrournable, traduit ici pour la première en français, éclaire le processus créatif du maître incontesté de la conception de titres de films, un homme dont les talents multidimensionnels et la capacité unique à associer le grand art et les impératifs commerciaux ont profondément influencé des générations de cinéastes, de concepteurs et de publicitaires.

05/2022

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Cinéma

L'atelier cinématographique de Siegfried Kracauer

Les livres de Siegfried Kracauer, l'un des penseurs les plus originaux de l'Allemagne des années 1930, font depuis une vingtaine d'années l'objet d'une redécouverte grâce à la traduction de ses principaux ouvrages et la publication de plusieurs essais, suscitant l'intérêt de plusieurs historiens reconnus (Jacques Revel, Philippe Artières). Architecte de formation, Kracauer, qui a aussi étudié la sociologie et la philosophie en particulier auprès de Georg Simmel, est un brillant essayiste et écrivain, dont l'oeuvre se situe au carrefour des disciplines et se sert de genres divers, allant de l'essai philosophique à la miniature littéraire. Observateur aigu des phénomènes de la culture de masse, il est, avec Walter Benjamin, son ami et compagnon d'exil en France, un pionnier de la théorie de la photographie et du cinéma et un théoricien de l'histoire. Comment aborder l'oeuvre éclatée et protéiforme de ce penseur inclassable ? Prenant appui sur les scénarios et ébauches de fictions cinématographiques conçues par Kracauer, l'essai de Nia Perivolaropoulou propose une approche de sa pensée théorique, depuis les écrits des années 1920 jusqu'aux derniers ouvrages publiés aux Etats-unis, qui fait apparaître des liens invisibles entre divers aspects de son oeuvre. Chaque chapitre est construit comme une déambulation à travers des écrits de genres et d'époques différents autour de thèmes récurrents de l'auteur. L'approche de l'oeuvre de Kracauer, figure de proue de la culture de la République de Weimar, exilé d'abord en France puis aux Etats-Unis, touche, en dépit de son originalité, à l'histoire de la pensée allemande et celle de l'exil des intellectuels juifs.

05/2018

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Cinéma

Théorie de la deuxième école cinématographique

"La première école est une institution qui impose une histoire. Elle représente le paradigme dans lequel le réalisateur imagine et pense à notre place et où il nous est interdit de concevoir une autre histoire que celle qui est racontée. Bref, ce n'est ni plus ni moins que l'école de la soumission. La deuxième école est l'école de l'imagination et de l'inconscient. C'est l'école où nous pouvons penser ce que nous voulons et quand nous le désirons. Elle propose un voyage au plus profond de nous-mêmes. En conclusion, c'est l'école de la liberté." Telles sont les premières phrases d'une oeuvre qui encense un nouveau cinéma qui ne demande qu'à se démocratiser. Un art dont le développement reste à faire, tant les lobbies se montrent réfractaires.

04/2015

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Cinéastes, réalisateurs

Ang Lee. Taïwan / Hollywood, une odyssée cinématographique

Ang Lee est une comète. Né en 1954 sur une petite île de la mer de Chine, le réalisateur taïwanais a investi la forteresse Hollywood après une longue traversée du désert. Inclassable, un brin lunaire, il a toujours préféré les mondes insaisissables des films, comme la vie de l'autre côté de l'écran. A l'aise dans tous les genres, le cinéaste a multiplié les grands écarts, de sa première trilogie entre l'Orient et l'Occident aux adaptations de chefs-d'oeuvre de la littérature (Raison et Sentiments), jusqu'à l'explosion internationale avec Tigre et Dragon, date-clé dans l'histoire du film d'arts martiaux. Brokeback Mountain, à la fois western mélancolique et romance homosexuelle, lui vaut l'Oscar du meilleur réalisateur. Depuis sa bouleversante Odyssée de Pi en 2012, le cinéaste aux mille et une images s'est lancé à corps perdu dans les innovations technologiques (cinéma numérique, 3D, haute fréquence), suscitant l'admiration de James Cameron et de Steven Spielberg. Parce qu'il transgresse sans cesse les frontières, mélange perpétuellement les cultures et les esthétiques, Ang Lee n'est jamais là où on l'attend. Mais derrière cette plasticité se cache un fil conducteur : le combat de personnages en marge, désireux de briser les carcans et d'affirmer leur humanité.

06/2021

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Cinéma

Oeuvres cinématographiques. Tome 1, 1938-1959

Textes réunis et présentés par Jacques Mény.

09/1980

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Philosophie

Nietzsche et l'expérience cinématographique. Le savoir désavoué

A partir d'une réflexion sur l'éclatement de la philosophie classique qui conduit de la pensée de Friedrich Nietzsche à l'expérience cinématographique, cet ouvrage se propose de mettre au jour l'étrange parenté qui les unit l'une à l'autre. Emerge alors l'idée selon laquelle le cinéma s'inscrit dans la filiation de la parole nietzchéenne, plus encore, qu'il en est la mise en scène. Le spectateur éprouve la fin de la métaphysique inaugurée par Platon. Il traverse cet espace déserté par les dieux que Nietzsche a évoqué. A l'immobilisme prôné par la philosophie occidentale, répond l'espace cinématographique, désorienté, dispersé. Au concept de présence s'opposent un temps disséminé et un " ici et maintenant " impossible, Au sujet unique de l'ontologie platonicienne, le cinéma répond par l'identification spectatorielle, incarnation du sujet pluriel, polyphonique et multiplié, décrit par Nietzsche. Cet essai tente de prendre la mesure de ces similitudes conceptuelles et assume les conséquences d'un tel legs. En considérant le cinéma non plus seulement comme un objet de pensée mais comme une force de pensée, il interroge la notion même de philosophie et l'entraîne vers l'impureté.

05/2005

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Essais

Mémoire des lieux et écriture cinématographique de l'histoire

Quatre cinéastes et des historiens et spécialistes de cinéma interrogent la capacité des films à restituer la mémoire de lieux ordinaires, marqués par l'histoire du XXe siècle : le bocage normand, le camp de Rivesaltes, la vallée de l'Ebre, un monument franquiste, une place au centre de Madrid, une rue disparue de Londres, un désert de cailloux en Chine.

09/2021

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Cinéma

La comédie cinématographique à l'épreuve de l'histoire

Chaque période historique, même la plus tragique, peut engendrer sa repartie comique. Au cinéma, des films comme Charlot soldat, Le Mur de l'Atlantique ou La vie est belle témoignent de la licence dont dispose le genre comique pour détourner les grands événements du passé. Voici mise en perspective la tension entre le comique et l'Histoire, notamment dans les films burlesques de la Grande Guerre, les comédies françaises de la Résistance, les satires du Vietnam ou les comédies de la Shoah.

02/2013

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Cinéma

Cinéphiles et cinéphilie. Une histoire de la qualité cinématographique

Ce livre rend compte de la naissance et de l'évolution de la culture cinématographique, appréhendée comme un savoir partagé par tous les consommateurs passionnés de cinéma. Il montre comment la parole cinéphile s'est constituée sur la base de la consommation régulière du grand film, comment sa prolifération a conduit à la constitution d'une cinéphilie académique et à la patrimonialisation du grand film, comment la consommation cinématographique s'est individualisée sous l'effet de la globalisation de l'échange cinématographique et du développement des nouvelles technologies internet et le DVD notamment qui permettent à chacun de construire sa propre cinéphilie. Il s'agit, au-delà d'une vision catastrophiste de la mort du cinéma ou d'une célébration naïve du marché cinématographique, d'une description de la naissance des cadres contemporains de l'expérience cinématographique, de la perception et du jugement de la qualité cinématographique.

08/2010

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Cinéma

Le Coq et le Rat. Chronique cinématographique du XXe siècle

"Je tenais beaucoup à ce livre, que je crois souvent drôle et de nature à éclairer les gens qui sont naturellement ignorants des ficelles du monde du cinéma... Ignorants enfin des parasites qui nous dévorent et dégradent notre culture... On croit que nous roulons sur des millions ? Erreur, c'est nous qui sommes roulés et pas près, hélas, de sortir de l'ornière ! ... J'espère donc que cette contribution apportée à la vérité permettra de déniaiser les naïfs qui n'ont pas encore compris... " (Lettre de Claude Autant-Lara à l'Editeur). "L'axe central de son oeuvre est la critique de la bourgeoisie, sa morale qu'il jugeait étroite, les religions et l'armée. Cependant, il avait une compassion pour les femmes victimes de la société. Comme dans le Journal d'une femme en blanc, avec Marie-Josée Nat, un film courageux sorti en 1965, sur la maternité et les dégâts de l'absence de contraception" , écrit de lui son biographe Jean-Pierre Bleys (Claude Autant-Lara, Editions Institut Lumière/Actes Sud, préface du réalisateur Bertrand Tavernier).

12/2019

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Essais

La Nuit du chasseur, une esthétique cinématographique. Edition de luxe

Film maudit en raison de l'indifférence critique et l'échec financier rencontrés à sa sortie, film culte de par l'enthousiasme qu'il est capable de susciter aujourd'hui, La Nuit du chasseur se voit affubler de qualificatifs généraux qui traduisent la difficulté à cerner sa véritable nature. Réalisé par Charles Laughton, acteur britannique en fin de carrière, le film réunit passé (Lillian Gish, égérie de David Griffith durant les années 1910) et présent (Robert Mitchum, habitué des rôles de mauvais garçon dans les années 1940) pour raconter l'histoire singulière d'un prédicateur diabolique persécutant deux enfants afin de mettre la main sur un magot. Truffée d'images ciselées à la manière d'un conte pour enfants, la narration aspire à une certaine intemporalité. Le présent ouvrage se propose d'explorer le monde intérieur du film par une analyse chronologique et exhaustive des procédés mis en oeuvre par Laughton et ses collaborateurs pour convaincre le spectateur.

07/2021

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Littérature française

Donogoo Tonka ou Les miracles de la science. Conte cinématographique

Note «Les parties du texte encadrées seront projetées sur l'écran. Tout le reste devra s'exprimer par le jeu des acteurs et les ressources de la mise en scène. Sauf indication particulière, dans le texte même, les scènes devront se dérouler sur le rythme ordinaire des événements de la vie. On se gardera surtout de cette précipitation uniforme et pénible que trop de gens semblent tenir pour une des conventions essentielles de l'art cinématographique. Lorsqu'il y aura quelque doute sur ce point - dans les scènes, par exemple, où les seuls événements qui défilent sont les pensées des personnages - il vaudra mieux pécher par un excès de lenteur et par un soin trop scrupuleux à dégager toutes les intentions et les nuances.»

08/2015

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Essais

La ville industrielle à l'écran. Objet cinématographique à identifier

Si la ville au cinéma a déjà fait l'objet de plusieurs ouvrages, la ville industrielle semble, à première vue, souffrir d'un déficit d'image(s). Pourtant, depuis sa sortie de l'usine originelle, le cinéma a filmé la ville en tant que lieu de la machine, de la technologie et du travail, en portant toujours sur elle un regard qui mêle dimensions esthétique, sociale et politique. Par une diversité d'approches et de représentations, il retrace l'histoire de la ville industrielle et aborde sa spatialité. Convoquant des genres variés et des réalisateurs de toutes nationalités, ce livre propose un parcours jalonné d'usines, de mines ou de ports, qui conduit de Clairton au Havre, de Kiruna à Marseille. Il rappelle que bien des villes aujourd'hui perçues comme des métropoles mondialisées (Berlin, Los Angeles, New-York, Rome, Paris, Londres) ont fondé leur développement sur le fait industriel, même si cette mémoire tend parfois à s'effacer avec les démolitions et la gentrification des quartiers populaires et industrieux. De ces relectures de films connus, voire de classiques, et de films à découvrir, qui croisent les perspectives entre architecture, urbanisme, philosophie, sociologie et arts, émerge alors cet objet cinématographique parfois invisibilisé qu'est la ville industrielle à l'écran.

05/2022

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Cinéma

Dialogues avec le cinéma. Approches interdisciplinaires de l'oralité cinématographique

En parallèle aux recherches courantes sur la dimension visuelle du cinéma, certains chercheurs se sont penchés sur des pratiques où la parole tend à dominer l'image, qu'il s'agisse du bonimenteur des premiers temps du cinématographe, du cinéma direct québécois ou des films de l'Afrique postcoloniale. Le présent ouvrage propose de prolonger et d'approfondir cette réflexion en inscrivant de telles pratiques dans leurs généalogies et en repérant des parentés jusqu'ici peu discutées. Il est l'occasion d'explorer les modalités d'un dialogue entre le cinéma et les diverses formes d'oralité qui l'ont pris en charge ou qui ont été intégrées dans des films. Les auteurs examinent certains agencements médiatiques particuliers qui mêlent le cinématographique à d'autres moyens d'expression, témoignant ainsi de l'importance de l'oralité - et par conséquent de l'humain - dans des phénomènes trop souvent réduits à leurs seules composantes technologiques. Du cinéma inuit aux projections éducatives et religieuses au Congo belge en passant par le rôle de la conversation téléphonique dans les films de Sacha Guitry, les auteurs se penchent sur une foule de phénomènes qui mettent l'oralité au premier plan afin d'en montrer les subtilités et d'en étudier les rouages.

04/2016

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Cinéma

Etats et cinéma en Afriques francophones. Pourquoi un désert cinématographique ?

Si de très nombreuses tentatives d'organisation embryonnaire d'une industrie cinématographique ou audiovisuelle ont pu être menées dans les pays d'Afrique francophone depuis leurs indépendances, en 2020, sur la vingtaine de pays concernés, plus de la moitié ne possèdent au plus qu'une seule salle de cinéma en activité, et rares sont ceux qui arrivent à produire et distribuer régulièrement ne serait-ce qu'un film par an. Production, distribution, exploitation des films, mais aussi industries techniques n'ont jamais existé que dans une minorité de ces pays. Que s'est-il donc passé ? Ou plutôt, que ne s'est-il pas forgé, dans aucune des anciennes colonies françaises et belges pour que, au-delà des grandes différences géographiques, climatiques, démographiques, culturelles, religieuses, de richesses des sols et sous-sols, qui constituent ces ensembles apparemment très dissemblables sur ce continent, on retrouve partout un tel désert cinématographique et, souvent, audiovisuel ? Pour expliciter ce phénomène, la culture dominante héritée de l'ancienne métropole pointe la responsabilité des Etats. Et le dynamisme audiovisuel de la zone anglophone, soumise à un autre droit et à une autre conception des marchés, étonne et détonne, et cela bien au-delà d'un Nigeria dont le secteur emploie déjà plusieurs centaines de milliers de personnes. Pour tenter de comprendre le phénomène, dix-huit auteurs de quinze nationalités différentes en retracent l'histoire et les cheminements depuis 1960, posant des jalons sur cette question peu traitée du rôle des Etats africains francophones vis-à-vis de leur filière cinématographique nationale.

09/2020

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Essais

Le Centre Méditerranéen de Création Cinématographique. Une expérience de décentralisation

Entre?1979 et?1985, le cinéaste René Allio dirige à Fontblanche, près de Marseille, le Centre Méditerranéen de Création Cinématographique, pionnier d'une expérience de décentralisation cinématographique. Pensé comme un outil d'aide à la production et à la réalisation, le centre est un lieu de réflexion, de rencontres et d'accompagnement des techniciens et réalisateurs. Il devient un pôle incontournable pour les cinéastes méditerranéens. Tous les documents et articles réunis dans cet ouvrage interrogent les possibles d'un cinéma méditerranéen et tentent de repenser les circuits de création.

10/2021

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Essais

Noticiero ICAIC : 30 ans d'actualités cinématographiques à Cuba

Premier ouvrage sur le Noticiero ICAIC, ce livre collectif offre une vision de synthèse sur l'ensemble de ces archives audiovisuelles qualifiées de "â¯mémoire du mondeâ¯" selon l'Unesco et restaurées par l'INA, après 30 ans d'oubli.

06/2022

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Essais

Le sang du père. Un meurtre cinématographique, Edition revue et augmentée

La mort de la figure du père est désormais chose admise dans nos sociétés modernes. De son rôle de chef de famille à celui d'incarnation de la loi, tout lui a été retiré au fil des décennies depuis la Révolution jusqu'à Mai 68. "Tuer le père" en était, en effet, le principal cri, du père du peuple au père de famille, toutes les références à la tradition devaient disparaître pour laisser place au "monde nouveau". Si le rôle des intellectuels est reconnu dans cette véritable révolution anthropologique, qu'en est-il de celui de la culture et plus particulièrement du cinéma ? Ce livre tente de répondre à cette question épineuse. A travers une étude détaillée des films de Jacques Audiard, le présent ouvrage montre que le 7ème art est présent en amont des avancées sociétales. La mort de toutes les figures de père : biologique, symbolique, putatif, tyrannique, classique, et la promotion d'une nouvelle figure : le père-mère, semblent préparer les mentalités à la mort concrète du père au sein de l'architecture nationale. L'auteur analyse également, dans cette version augmentée, les propagandes des séries télévisées (Lost, The Leftovers), et de ce qu'il nomme "le triple mouvement" des plateformes de streaming telles Netflix ou Disney+. Ainsi, l'alliance du mondialisme de "la tribu-monde" s'allie au mondialisme "gnostique" pour atteindre la victoire du Mondialisme global. Sylvain Durain, spécialiste des questions de patriarcat, de matriarcat et des conséquences familiales, politiques et religieuses de la mort de la figure paternelle dans la société, est l'auteur de l'ouvrage Ce sang qui nous lie (Verbe Haut, 2021 dans une édition augmentée), dans lequel il développe et propose le concept novateur de matriarcat sacrificiel.

09/2021

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Cinéma

Petite planète cinématographique. 50 réalisateurs, 40 ans de cinéma, 30 pays

Cinquante entretiens avec autant de cinéastes de trente pays différents : ce livre voudrait être la chronique de la modernité cinématographique et l'itinéraire d'une critique pendant quatre décennies, du début des années 1960 à celui des années 2000. Désireux de louer les grands hommes comme de découvrir de nouveaux talents, Michel Ciment est allé de Tokyo à Los Angeles, de Moscou à Manille, de Rome à Budapest, mais aussi aux festivals de Venise, de Cannes et de Berlin pour s'entretenir avec Bresson et Scorsese, Fellini et Cronberg, Kitano et Wong Kar-wai, Tarkovski et Kiarostami, Cassavetes et Pialat, ceux en somme qui ont fait le cinéma de ce dernier demi-siècle.

10/2003

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Sciences de la vie

Sur la cinématographie, conférences. Tome 10. L'appareil de projection cinématographique

Conférences sur la cinématographie organisées par le Syndicat des auteurs et des gens de lettres. 10, L'appareil de projection cinématographique / par E. Kress Date de l'édition originale : 1913 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

03/2021

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Cinéma

Faire corps avec le monde. De l'espace cinématographique comme milieu

A l'image, un corps apparaît, et avec lui un lieu. Un homme est entré dans l'eau d'un lac (Vincent n'a pas d'écailles, Thomas Salvador, 2015). Ses mouvements prennent des qualités aqueuses : fluidité, impétuosité, jaillissement... Le corps flue à des vitesses inconcevables. Mais l'eau pourrait être tout autre : lourdeur, stagnation, imprégnation... Si à l'image s'actualise sa fluence, c'est donc à l'aune de ce que le corps fait d'elle. Et le cadrage, les durées de plan, les mouvements de caméra travaillent à consigner autant qu'à susciter cette définition réciproque d'une spatialité et d'une corporéité. Cette manière de figurer l'espace et les corps qui s'y tiennent est mobilisée par des cinéastes pourtant très différents (Serra, Ozu, Nichols, Ford, Glazer, Epstein, Kitano). Dans leurs films affleure ainsi une véritable entr'appartenance des corps et de l'espace, qui résiste aux notions de " décor " ou de " paysage " comme à d'autres catégories spatiales. Dès lors, à la lumière de diverses propositions théoriques, il s'agira de se donner les moyens de nommer ce que ces étranges contextures font accéder au sensible : des milieux. On examinera donc cette singulière capacité du cinéma à dessiner des milieux, mais aussi certaines questions qu'elle permet de poser à nouveaux frais : qu'est-ce qu'un territoire en cinéma ; quelles sont les modalités d'apparaître d'un sujet filmique ; puis-je, au cinéma, découvrir des états de corps et d'espace que mon corps " réel " n'expérimentera jamais ?

04/2019

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Ethnologie

Anthropologie des petites choses. Tome 2, Dérives autobiographiques, cinématographiques, ethnologiques

Venant après un premier volume d'Anthropologie des petites choses (Le Bord de l'Eau, 2015), ce livre propose une cinquantaine d'essais sur les questions les plus diverses (rangées dans un abécédaire) qui analysent les relations entre objets exotiques de l'anthropologie et des faits sociaux proches et familiers. Sur ces petites choses dont la politique, la morale, et même l'idéologie ne s'occupent guère, on peut avancer des réflexions libres, suscités ici par des expériences de terrain dans le monde arabe, mais aussi par des déplacements dans un Occident plus divers qu'on ne croit. Car ces considérations intempestives, qui se veulent souvent provocantes, sont le résultat d'une vie d'enquêtes et de réflexions anthropologiques, qui empruntent, comme il est naturel, des détours biographiques et convoquent les références culturelles les plus diverses, cinématographiques notamment. Mais cette démarche débouche quand même sur des considérations plus générales, qui s'inscrivent en faux contre l'idée d'une hiérarchie des civilisations, et même contre celle, largement partagée, que l'on vit dans le meilleur des mondes possibles. Pessimisme scientifique ? Humanisme critique plutôt, que l'anthropologie, selon l'auteur, se doit d'assumer contre les illusions dangereuses de notre temps.

05/2019

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Essais

La culture de la récompense. Compétitions, festivals et prix cinématographiques

Palme d'or, César, Lumière, Globe, Trophée et autres Prix Louis-Delluc, Jean-Vigo, Serge-Daney, Henri-Langlois, Jean-Renoir ou Alice-Guy : il n'a jamais existé autant de prix cinématographiques. Ce livre est le premier à leur être consacré. Et si les prix cinématographiques ne disaient pas tant du talent des artistes qui les reçoivent que des stratégies de celles et ceux qui les remettent ? A partir d'une enquête de terrain sur les prix du cinéma et de l'audiovisuel français, Chloé Delaporte offre un point de vue original en dévoilant les enjeux sociaux, économiques, artistiques et culturels qu'ils soulèvent. Des festivals célèbres aux compétitions confidentielles, l'ouvrage explore le versant organisationnel des prix cinématographiques : qui les met en oeuvre, avec quelles ressources et quels objectifs ? Il propose une contribution empirique et théorique à l'analyse de la valorisation des biens culturels et invite à réfléchir plus largement sur la place symbolique du cinéma dans l'économie de marché.

05/2022

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Cinéma

Le Récit cinématographique. Films et séries télévisées, 3e édition revue et augmentée

Rédigé par deux pionniers de la narratologie du cinéma, Le Récit cinématographique est devenu, depuis sa première édition en 1990, un classique reconnu pour sa clarté. Véritable manuel d'introduction, mais aussi ouvrage de synthèse particulièrement précieux, il se destine aux enseignants et aux étudiants en cinéma et en communication, ainsi qu'à tous ceux qui veulent comprendre les concepts et les mécanismes du récit : la narration, l'espace, la temporalité et le point de vue. A l'occasion de cette troisième édition revue et augmentée, les références cinématographiques ont été actualisées, l'étude du récit a été étendue aux séries télévisées et des analyses de séquences de films et de séries ont été ajoutées pour illustrer l'usage que l'on peut faire des concepts. "[... ] rarement on aura vu autant de clarté et de concision dans un ouvrage traitant de narratologie et de cinéma. [... ] Parce qu'on ne se lasse pas d'un discours conjuguant limpidité et intelligence et parce qu'un bon ouvrage de synthèse manquait cruellement aux écrits sur la narratologie, voilà un petit essai auquel on reviendra souvent" (Marcel Jean, directeur de la Cinémathèque québécoise).

05/2017