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Littérature russe

34 récits très courts et assez courts

Un enfant qui reprend gout à la vie auprès de ses ravisseurs ; un homme qui croit rencontrer son double dans le train ; des enfants poussés au suicide par un groupe de mystérieux adolescents... Dans ces récits très courts et assez courts, les personnages de Linor Goralik se tiennent toujours sur un fil, au bord de la folie, de la maladie et de la mort. On ne connais pas leur nom, on ne sait presque rien (feux. Mais on se retrouve brusquement à leurs côtés, le temps de quelques lignes ou de quelques pages d'une exceptionnelle densité, et qui nous laissent abasourdis.

05/2022

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Littérature française

1 court, 1 cours, 1 coup

Gabriel, fort d'une longue expérience en tant qu'enseignant de tennis, vit sa profession comme une véritable passion. Son parcours l'a conduit à travailler dans un somptueux hôtel en bord de Méditerranée, où il a eu le privilège de rencontrer et de prendre soin de joueurs de tous âges, hommes, femmes et enfants, tous exigeant une attention particulière. Tout au long de ce récit, nous ferons connaissance avec ces joueurs et plongerons dans l'art de l'adaptation dont Gabriel fait preuve envers chacun d'eux. En outre, nous explorerons "sa méthode" et les concepts fondamentaux qu'il transmet avec passion.

10/2023

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Critique littéraire

Le Format court. Récits d'aujourd'hui

Les études réunies dans cet ouvrage proposent un vaste panorama des différentes formes narratives de la brièveté et de leurs évolutions dans les littératures et les cultures contemporaines.

07/2019

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Critique littéraire

Le format court. Récits d'aujourd'hui

Les études réunies dans cet ouvrage proposent un vaste panorama des différentes formes narratives de la brièveté et de leurs évolutions dans les littératures et les cultures contemporaines.

05/2019

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Critique littéraire

Ce que le récit ne dit pas. Récits du secret, récits de l'insoluble

Si l'art occidental du récit semble s'être traditionnellement construit autour des notions de causalité et d'enchaînement logique des événements, comme Aristote le définit dans sa Poétique, on peut se demander s'il n'a pas connu des formes alternatives de narration. C'est là l'objet de ce livre qui propose une réflexion sur ces possibles alternatives, au travers d'un riche corpus d'oeuvres des XXe et XXIe siècle, à savoir des études de récits (romans et nouvelles) français et étrangers (Europe, Afrique, Etats-Unis), mais également des oeuvres cinématographiques contemporaines. Ces oeuvres peuvent prendre la forme d'une intrigue comme énigme à résoudre, grâce à des procédés tels que l'ellipse, la répétition ou la vérité cachée entre les lignes, difficile à saisir à la première lecture. Mais les récits peuvent également rester des questions sans réponse, où le blanc, le manque sont impossibles à combler, malgré toutes les tentatives du lecteur pour trouver la clé du mystère. L'indicible du traumatisme, l'horreur de la violence, l'impossibilité de reconstruire le passé, le lourd secret de famille, la dénonciation de la parole comme un artifice vain pour saisir la logique et le sens des faits advenus voire l'essence même du réel... Voilà autant de pistes que ce livre explore, montrant comment l'énigme, qu'elle soit résolue ou bien qu'elle résiste aux stratégies de résolution, peut engager à la fois une réflexion sur l'écriture et la lecture.

10/2015

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Littérature française

Earl's Court (ou la Cour des Contes)

A Londres, Oliver mène une vie rêvée ; à même pas trente ans, il a déjà "tout" : acteur célèbre et admiré du public depuis son adolescence, entouré de ses amis et de sa famille, c'est avec son complice de toujours, son frère jumeau James, qu'il partage sa réussite. Si sa vie semble idéale, un simple après-midi dans une librairie d'Earl's Court va pourtant bouleverser son quotidien, et peut-être bien tout remettre en cause. Et si ce bonheur parfait n'était finalement qu'un rôle de plus ? Acceptera-t-il alors de prendre le risque d'écrire lui-même le scénario de sa vie ?

03/2016

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Faits de société

Bon appétit !. Courts récits en menus morceaux

Il faut manger pour vivre et non pas vivre pour manger. Pourtant, nous passons bien du temps à table, nos cuisines sont devenues " le coeur de la maison ", le choix d'un restaurant fait tout le sel d'une bonne soirée. S'en passe-t-il, des choses, tristes ou gaies, autour d'une table ! Il suffit de regarder...

03/2022

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Religion

RECIT

Neuf mois avant de mourir, saint Ignace achevait le récit de son existence que transcrivait aussitôt celui qu'il avait choisi pour recueillir ses paroles, le Père Louis Gonçalves da Camara. Une nouvelle édition en était nécessaire pour restituer plus fidèlement la rudesse du style oral et pour faire apparaître plus clairement quelle fut la véritable intention de son auteur. Car, dans un récit où alternent les expériences mystiques et les aventures rocambolesques d'un perpétuel vagabond, "le pèlerin" (comme il se nomme) entend montrer comment, d'un bout à l'autre, Dieu l'a conduit sur ces étranges chemins; de conversion en conversion, c'est Dieu qui a fait du caballero, rêvant de reproduire les exploits des saints, le fondateur de la Compagnie de jésus au service de l'Eglise. Il répond ainsi à la demande réitérée de ses compagnons les plus proches : livrer à ses fils le testament de sa vie. Ce récit n'est pas une autobiographie ni un "saint Ignace par lui-même"... Au même titre que les Exercices spirituels et les Constitutions de la Compagnie de Jésus, le Récit d'Ignace est proprement un acte fondateur.

11/1990

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Littérature française

Le trottoir au soleil et autres récits courts

Les textes courts, qui ont fait le succès de l'auteur, rassemblés pour la première fois en volume. Textes courts, instantanés littéraires... Tous les recueils rassemblés dans ce second volume de "La collection' Bouquins ont leur singularité, et chacun des textes de chacun des recueils peut se lire séparément. Pourtant, au-delà de cette fractalisation apparente, ou grâce à elle, je vois bien en les rapprochant ainsi qu'ils constituent un tout, une manière globale de regarder la vie et d'essayer de la traduire. Imposer ce genre, a priori peu vendable, un peu plus que la poésie mais infiniment moins que le roman et même la nouvelle, fut le fruit d'une longue patience, qui ne me coûta guère, pénétré que j'étais de l'idée que c'était cela que je voulais faire. Les points communs entre tous ces titres ? Une proposition de partage des sensations et des comportements, qui accompagnait paradoxalement l'effort pour les dire de la façon la plus personnelle possible. La diversité de la vie même, la pastèque ou la pluie de mars, croquer un navet ou dire oui au coiffeur. Des sujets qui n'étaient pas des sujets mais qui le devenaient, la gageure était là. Trouver l'aiguille la plus mince, la plus infime, se dire que c'est seulement ainsi qu'elle pourra pénétrer profondément la peau de mes semblables. Se dire que dans un atome de neige il y a toute la neige. Philippe Delerm Ce volume contient : Le Bonheur - La Sieste assassinée - Enregistrements pirates - Le Trottoir au soleil - Les Eaux troubles du mojito - Ma grand-mère avait les mêmes - Je vais passer pour un vieux con - Et vous avez-eu beau temps ? - Dickens, barbe à papa - La Tranchée d'Arenberg - L'Extase du selfie - Rouen - Les Mots que j'aime - La Vie en relief - C'est bien - C'est toujours bien - C'est trop bien.

11/2022

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Poésie

Une jupe trop courte. Récits de la cuisine

La nuit je regarde ton cou et je veux le serrer comme tu voulais m'étrangler par terre dans la cuisine Tel un journal de la condition féminine contemporaine, les textes de Sofi Oksanen donnent à voir les violences conjugales dans tout ce qu'elles ont de plus cru, pour mieux les dénoncer. Adoptant un ton volontairement féroce et teinté d'humour noir, l'auteure fait la lumière sur les injustices quotidiennes que subissent les femmes. Elle renverse l'image récurrente de la femme victime, laissant place à l'idée de vengeance, le bras armé d'un couteau de cuisine. C'est un cri saisissant, habituellement étouffé, qui résonne ici haut et fort. Née en 1977 d'une mère estonienne et d'un père finlandais, Sofi Oksanen s'est rapidement imposée comme une auteure majeure de la scène littéraire internationale. Son troisième roman, Purge, a été couronné en France par le prix Fnac et le prix Femina étranger. Ses livres sont traduits dans plus de cinquante langues. Traduit du finnois par Sébastien Cagnoli

04/2021

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Littérature française

Mascara. Récit

"Il m'aura fallu plus de quarante années de recul et de détermination pour enfin rédiger ce long récit." Ainsi débute ce texte, douloureux, obstiné, tout entier tendu par la volonté de l'auteur de comprendre, de remettre de l'ordre dans une vie où tout ne fut que désordre. Au fil des pages, dans ce voyage mémoriel entrepris par Coralie Ambre, apparaît la chaîne du malheur qui relie les générations, les lâchetés, le poids des silences - mortels. Dans son entêtement, Coralie Ambre n'a de cesse de décortiquer, éclairer, remettre les personnes dans les places qu'elles auraient dû assumer. L'inceste subi par l'auteur, alors qu'elle était jeune adolescente pleine d'espoirs, aura pesé sur toute sa vie, détruit à la longue les relations avec sa famille proche, mais ne l'aura pas détruite elle : "J'avais une force incroyable finalement. Je suis une survivante." Un texte empli d'un acharnement à comprendre, à vivre, et débouchant sur un pardon en direction du père et de la mère, eux aussi piégés par leur histoire.

01/2018

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Littérature française

Invisible. Récit

Chaque jour ils se retrouvaient. La petite fille en salopette arrivait sur son vélo chromé. L'homme était assis sur le talus en bordure du champ, immobile et les yeux dans le vide. D'habitude, c'est elle qui faisait la conversation. Lui semblait ne rien avoir à dire. Parfois, elle en arrivait presque à se demander s'il la voyait pour de bon. Et puis ce jour-là, tout à trac, il lui parla d'une autre petite fille. Une petite fille surgie de nulle part ; une petite fille un peu spéciale. Spéciale ? Spéciale, oui vraiment. Lui seul pouvait la voir.

07/1998

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Littérature française

Martial. Récit

Martial est l'histoire d'un enfant-soldat. Le récit remonte aux sources, en 1979, pour retracer une vie brisée par la guerre civile, au Tchad. Martial est le nom de guerre choisi par l'enfant devenu adulte, qui souhaite conserver l'anonymat. Pour la première fois de sa vie, quarante ans après, il livre à une inconnue des secrets qu'il n'avait osé confesser à personne. La plaie reste à vif mais peut-être qu'une page se tourne... le président Idriss Déby qui avait chassé Hissène Habré du Tchad est mort. Son fils, chef de la junte militaire au pouvoir, promet la fin de décennies de troubles avec les rebelles.

10/2022

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Littérature française

Chimères. Récit

Chimère, c'est d'abord le nom d'un de ces beaux voiliers de l'ancien temps qui a navigué sur toutes les mers du globe, et où l'auteur a connu dans sa jeunesse une série d'aventures piquantes. Ni carnet de route, ni roman d'aventure classique et encore moins guide touristique, Chimères est fondamentalement une invitation au voyage, dont la portée est symbolique.

10/2013

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Littérature étrangère

Jutta. Récit

Ce récit, écrit en 1933 à la fin de la vie de Lou Andreas-Salomé, n'a jamais été publié dans son intégralité. Il est construit à partir d'un premier volet, " Frères et sœurs ", publié en revue deux ans plus tôt, qu'elle réécrit et fait suivre de deux nouvelles parties inédites, " Un journal de Pentecôte " et " Retour au foyer ". Il s'agit d'un texte important qui éclaire la " vie intime " de l'auteur. Plus libre dans la fiction que dans ses mémoires, elle trahit beaucoup d'elle-même et de son comportement amoureux. La première partie est un récit dont l'intrigue se déroule sur quelques mois ; les seconde et troisième parties sont le journal de Jutta, écrit plusieurs années après les faits. La narratrice se dédouble : Jutta âgée réagissant aux interrogations et aux sentiments de Jutta adolescente. Le récit est dominé par un thème récurrent chez Lou Andreas-Salomé. : celui de l'origine, de la constitution du sujet dans son identité sexuelle. Le lecteur curieux peut en outre y trouver des éclaircissements pertinents sur la relation entre la pratique psychanalytique - que l'auteur exerce alors depuis vingt ans - et la littérature.

03/2000

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Romans historiques

Devi. Récit

Devi (Déesse) est le nom d'une femme-bandit qui terrorisa l'Inde entre 1981 et 1983, après s'être vengée d'un viol collectif et du meurtre de son amant. Des milliers de réprouvés l'adorèrent à l'égal d'une divinité. Pourtant, jusqu'à la fin de sa cavale, nul, en dehors de ses victimes, n'avait jamais vu son visage. Voici le récit de sa vengeance, au fond des ravines où l'on boit, dit-on, l'esprit de révolte avec l'eau des rivières. L'histoire de Devi est celle d'un mythe vivant : rebelle à l'ordre multimillénaire qui régit le monde où elle vit, elle est devenue, à travers les rebondissements de sa prodigieuse épopée, le symbole de tous ceux qui réclament justice et se battent pour leur dignité.

02/1994

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Littérature française

Victor. Récit

L'histoire de Victor commence avec le siècle. Jeune paysan, la patrie va lui apprendre rapidement comme à toute cette jeunesse de la campagne française - le prix de la vie, en le précipitant dans l'immense tuerie de la Grande Guerre. Le printemps rouge du siècle. Blessé, renvoyé au front, Victor réchappe au carnage. Il survivra. Grâce à la vigueur, au caractère de ce pays qui l'a vu naître et grandir : le causse du Quercy, peuple nourri du seul labeur de la terre, Victor va traverser le siècle. Il reconstruit sa, vie en ville, se pose à Paris, mais dans un mouvement permanent, ne se fixant dans aucune situation, jusqu'aux jours de la retraite et du retour définitif au pays. Grâce à l'itinéraire de cet homme et de ses proches, reconstitué de main de romancier au terme d'une enquête rigoureuse, on trouvera exposé ici tout le XXe siècle et ses bouleversements : agricoles, sociologiques, économiques. La peinture est minutieuse, exhaustive et objective, à l'instar de celle d'un historien : n'y manquent ni les méthodes de semailles, ni la teneur des dots, ni les menus quotidiens, ni le prix des denrées, etc. Bonheurs, désastres, voici la mémoire de tous, en danger d'oubli. Mémoire vivante d'un peuple discret, fait de mille figures, solidaire et chaleureux, qui se défend comme il peut. A travers Victor, c'est l'autobiographie d'une génération, d'une classe sociale, d'une région et finalement d'un pays qui s'écrit ici avec une authenticité et une force saisissantes.

03/2000

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Littérature française

Incarnata. Récit

" Incarnata est musica " : la phrase est de Mozart, en marge de ses carnets. Mozart, que jalousait Antonio Salieri tout comme le narrateur du récit de Jacques Chessex jalouse le grand Ramuz (1878-1947). L'un fréquente la lumière de la création, l'autre l'ombre et l'amertume. L'un travaille, l'autre se dissipe. Jacques Chessex imagine ici, en phrases souples, un duel entre un maître écrasant et son témoin rebelle : " Ai-je rêvé un sort parallèle au mien, qui fût à la fois le mien et celui de la personne que j'aurais dû être. " Ce récit grave et transparent est une réflexion sur les pouvoirs de la littérature. C'est aussi une allégorie de toute chair. On y assiste au triomphe et à la dérision de la vanité. On y rencontre une femme aimée malgré sa laideur, Ariane D., " une vraie sorcière de Goya " mais à l'âme si pure, qu'elle fascine jusqu'à la mort. Tout Chessex est là : dans le vertige entre l'élégie de la beauté, la volupté et le renoncement.

02/1999

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Littérature française

Campagnes. Récit

" Venant de Slavonie, ayant franchi la Save à hauteur de Bosanski Samac, la première difficulté que nous ayons rencontrée ce fut à la sortie de Kakanj, au pied de la centrale thermique qui se dresse sur le côté gauche de la route, un barrage de miliciens dont il 'était pas facile de déterminer l'obédience. Après avoir fouillé la voiture, ils nous taxèrent d'un peu d'argent et de quelques paquets de cigarettes. Ils avaient l'air heureux, sinon vraiment de bonne humeur : c'était le début de la guerre, il faisait beau, les pertes étaient encore limitées de part et d'autre, et tout neuf le plaisir de porter des armes et de s'en servir pour imposer sa loi, terroriser les civils, abuser des filles, enfin jouir gratuitement de toutes ces choses si longues et si coûteuses à se procurer en temps de paix, quand il faut travailler, et encore, pour les obtenir. "

01/2000

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Littérature française

El. Récit

El est un texte écrit par Renaud Camus il y a 20 ans. Le manuscrit égaré puis retrouvé récemment a été écrit pour être accompagné de dessins, réalisés par François Matton. Dédié à El, mis pour Elisabeth, ce livre est un hommage rendu à une femme devenue personnage. Autour d'elle s'organisent les fragments d'une histoire ajourée, comme griffonés sur une nappe en papier. Chaque page comprend quelques lignes de texte placées sous une vignette ou une fenêtre. Chaque vignette n'est pas l'illustration du texte qu'on lit, mais l'écho retardé ou anticipateur de ce qui est dit, en décalage. Un peu comme le carré que dessine l'aruspice avec sa canne en désignant le ciel pour interpréter ce qui le traverse. «Ceux qui savent lire, le font tout haut, mais chacun propose son interprétation». El publié conjointement au Journal 1991, est aussi une manière d'autobiographie, une histoire donc. On pencherait pour un souvenir de vacances. La situation idéale serait celle d'une île grecque. Trois personnages isolés dans le désert des possibles, étrangers, dépossédés, un triangle réduit à un diminutif et deux initiales. Une femme et deux hommes on le comprend, des rencontres alléatoires à peine évoquées déjà évanouies au profit d'une nouvelle image faisant de la vie ce répertoire d'images et du lecteur ce regardeur.

12/1996

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Littérature française

Lambeaux. Récit

Lambeaux est un récit autobiographique dans lequel Charles Juliet évoque sa mère qu'il n'a pas connue - morte de faim après huit ans d'enfermement abusif en hôpital psychiatrique - et le rôle que, malgré cette absence, ou à cause de cette absence, elle a joué dans sa vie d'homme et dans sa formation d'écrivain. Dans un second temps, il nous relate son parcours : la famille adoptive, l'enfance paysanne, l'école d'enfants de troupe, puis les premières tentatives d'écriture, lesquelles vont progressivement déboucher sur une toute autre aventure : celle de la quête de soi. Une descente aux enfers sera le prix à payer pour qu'un jour puisse éclore la joie grave et libératrice de la seconde naissance. Dans cette démarche obstinée il trouve la force de se mesurer à sa mémoire pour en arracher les moments les plus enfouis, les plus secrets, et les plus vifs. L'auteur devient son propre historien et nous livre un texte "pour finir encore" .

09/1995

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Littérature française

Allada. Récit

"Le coiffeur et l'apprenti ont transvasé l'eau d'une lessiveuse dans deux bassines en plastique. Ils ont déplié un linge et ils ont fait flamber, pour les aseptiser avant usage, les ciseaux droits et les ciseaux à effiler ainsi que le peigne métallique et la lame du rasoir lame. Puis ils ont installé une chaise au milieu du jardin car les opérations de rasage et de taille doivent s'effectuer là, dans le jardin de l'ordonnateur, entre murs jaunes et terre rouge, sur fond de lagune, de fête du mouton et de photos mortuaires". Procédant par images agrandies et arrêtées, qui sont autant de fixations sur un passé que le présent ne cesse de hanter, ce texte évoque une Afrique déjà oubliée et pose sans relâche les questions du souvenir, du regret, des disparitions et du vide qu'elles laissent.

12/1993

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Histoire de France

HK. Récit

Je n'ai aucune idée du moment où " ça " m'a rattrapé. Je me souviens d'une grande lassitude, de larmes qui coulent, comme par inadvertance. Puis de nuits trempées de sueur, de douleurs au dos, au ventre ; du coeur qui s'emballe. Un matin, j'ai été incapable de me lever. La dépression m'a cloué au lit. Je ne voulais voir personne ; j'avais peur de tout ; je ne me supportais plus, hanté par mon passé, par l'histoire de mes parents. L'hyperconnexion a joué un rôle dans ma dépression. Branché en permanence sur le Web, j'ai absorbé comme une éponge l'antisémitisme et la violence de l'époque. J'ai payé le prix fort. Un jour, pourtant, " ça " a été mieux. J'écris ce livre pour cette phrase. Pour que la lectrice inconnue, le lecteur perdu au fond de sa nuit, sache que " ça " arrive. On va mieux. Pas " moins mal ", mieux. Le moteur redémarre. Il toussote à l'occasion, mais il ronronne à nouveau. Il faut le bon psy, des médicaments, de l'amour, de l'amitié aussi. Mais " ça " repart. Aujourd'hui, j'ai retrouvé le goût des autres, celui des projets, l'envie. Et surtout une juste distance. Je suis le même en différent ; j'espère que je suis un peu meilleur.

05/2015

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Littérature française

Hammerklavier. Récit

" J'ai fait le rêve suivant. Mon père mort revenait me voir. - Alors, lui dis-je, comment est-ce ? As-tu rencontré Beethoven ? Il se renfrogne et secoue la tête avec dégoût et tristesse : - Ah, la, la ! Horrible rencontre ! - Comment ça ? - Très antipathique. Très. - Mais comment, papa ? - Je m'approche de lui, poursuit mon père, prêt à le serrer, sais-tu ce qu'il me dit : " Comment avez-vous osé vous attaquer à l'Adagio d'Hammerklavier ? " - Pardonnez-moi maître, lui répondit mon père, je vous imaginais au-dessus de ça à présent... - Mais enfin ! s'écrie Beethoven, être mort n'est pas être sage ! "

08/1997

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Religion

Pilate. Récit

Arrêté comme rebelle, amené devant Pilate, Jésus, pour la première fois, s'est trouvé en face d'un homme sans préjugés. Avant, il n'avait eu affaire qu'à des disciples ou des ennemis. Par des dialogues, des méditations, des paysages, Jean Grosjean nous fait pénétrer dans la complexité de cet Orient qu'il connaît si bien. Entre le procurateur romain, son épouse, le grand-prêtre Caïphe, le bédouin Malchos, Hérode qui a peur de tout, se noue une partie que l'Occidental ne peut que perdre. Son jour de pitié aura été son jour de défaite. Tibère, qui, quelques années plus tard, va destituer Pilate, et va refuser de lui donner un nouveau poste, lui dira : 'Ils t'ont rendu fou. ' Au terme de ce roman, ou de ce drame, nous commençons à entrevoir pourquoi, pour l'Eglise éthiopienne, Pilate est un saint.

12/1983

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Actualité médiatique France

Maëlys : récit

Ma fille. Tuée. A 8 ans et demi. Dans la nuit du 26 au 27 août 2017, Maëlys, une petite fille d'à peine 8 ans et demi, disparaît lors d'un mariage à Pont-de-Beauvoisin, en Isère. Il est trois heures du matin ; la terre s'ouvre sous les pieds de Jennifer De Araujo, la mère de l'enfant. Il y a la panique, les recherches, puis les soupçons : un invité de dernière minute, étrange et secret, avec qui Maëlys a parlé durant la réception. Il s'appelle Nordahl Lelandais. Très vite, les indices s'accumulent. Plus ils accablent le suspect, et plus la recherche de la vérité se fait pressante pour la mère de Maëlys. Avec son conjoint Joachim et leur aînée, Colleen, elle veut savoir ce qui est arrivé à sa fille.

01/2023

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Littérature française

Méandres. Récit

" Je fais rarement des rêves en noir et blanc, et même si je cherche parfois des signes dans les mouvements et la forme des nuages, le gris ne me convient pas trop. Enfant déjà, je vivais dans un monde en couleurs : le rouge d'abord, peut-être à cause des petits fruits (groseilles, framboises) que je cueillais dans le verger du grand château familial ; et puis, un peu plus tard, le bleu, devenu ma teinte préférée, en tant qu'observateur candide de la nature, celui de l'espace et des grandes étendues marines. Mais ça, c'était avant. L'âge aidant, d'autres couleurs, plus nuancées, ont pris une place prépondérante sur ma palette. Aux tons vifs et clairs de l'enfance se sont substitués des pigments plus proches des carnations humaines, avec une préférence marquée pour les teintes ocres et brunes, celles du métissage, celles du mélange. "

02/2023

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Littérature française

Joséphine. Récit

Dans le petit carnet à couverture bleue - sur laquelle elle avait collé deux décalcomanies d'abeilles jaune et noir - Joséphine, sous la date du mardi 28 avril 1992, a écrit ceci : "Je peux définir l'amour : l'amour, c'est la possibilité de se dissimuler dans un être, d'oublier qu'on existe (...). Je deviendrai normale pour garder son corps. Je garderai son corps. Il ne le perdra jamais complètement. J'en prendrai soin. Je crois que je peux y arriver, je peux me fixer ça comme objectif". Je ne sais pas au juste pourquoi je reproduis ces notes, convaincu que le déchirement qu'elles me causent, nul ne peut s'en faire la moindre idée. Et je les reproduis pourtant comme si quelqu'un qui ne l'a pas connue, qui ne l'a pas perdue, pouvait en les lisant être transi d'amour pour Joséphine au point de vouloir comme elle "oublier qu'il existe" .

07/1994

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Littérature francophone

Sacrifiée. Récit

Sacrifiée est tirée de l'histoire vraie d'une petite fille qui, dès l'âge d'un an, est tiraillée entre ses parents après leur séparation. L'absence du père laissera place à l'autorité de la mère, soutenue par son frère afin de perpétuer la tradition congolaise du matriarcat. Tous deux décideront de tout pour cette petite fille, sans prendre en compte le père, jusqu'au jour où ils commettront l'irréparable. Ballotée d'une famille à l'autre pour mieux l'éloigner de son père, révoltée jusque dans ses tripes, haine et trahison vont alors faire partie du quotidien de cette petite fille. Elle tentera alors tout pour reprendre le contrôle de sa vie.

06/2022

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Beaux arts

Il court, il court le Bauhaus

Mon premier est un gratte-ciel. Mon deuxième est un grand ensemble. Mon troisième est une banque, ou une école, ou un bureau de poste. Mon tout se trouve à New York, Sarcelles, Rotterdam et la Défense. C'est... le style international, à qui nous devons ces cubes de béton, ces façades en verre fumé et ces intérieurs beige-noir-blanc cassé à quoi semble se réduire l'architecture moderne. Comment en est-on arrivé là ? Pour Tom Wolfe, tout commence en Allemagne, au lendemain de la Première Guerre mondiale, avec le Bauhaus, qui regroupe les jeunes Turcs de la nouvelle architecture sous la direction de Walter Gropius. Leur devise :anéantir l'architecture bourgeoise. Marxistes, ils rêvent de balayer les décombres de la vieille Europe décadente, baroque et néo-classique, pour y édifier un monde rigoureux et abstrait, célébrant les noces de l'Art et de la Technologie. Chassés par la montée du nazisme, ils se réfugient aux États-Unis. Et c'est alors que se produit le miracle : subjuguée, la classe dirigeante américaine confia à un groupe de théoriciens le soin de définir son art officiel. Entre-temps, Le Corbusier en France et le groupe de Stijl en Hollande occupaient le terrain, propageant des idées analogues qui, formant un nouvel académisme, devaient inspirer le travail de trois générations d'architectes, d'un bout à l'autre de la planète. Oui, il court, il court le Bauhaus. Et nul ne sait où s'arrêtera l'invasion de ce style international, abstrait et incolore. Parce que la beauté est inséparable d'un certain art de vivre, Tom Wolfe s'attaque avec une férocité tonique à cette nouvelle scolastique, dénonçant ses dévots, ses clercs et ses dieux.

09/2012