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déportation

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Histoire internationale

Journal de déportation

Septembre 1915, Istanbul. Un soir, on frappe à la porte : " Yervant Odian est-il là ? ". Dès lors, l'implacable organisation génocidaire turque va l'entraîner sur les routes et dans les sinistres camps du désert syrien. Au sein des colonnes de déportés, il rejoint le destin de ses compatriotes arméniens, bien que se considérant presque comme un " privilégié ", en raison de son statut d'écrivain reconnu. Immergé dans un quotidien de tortures, glacé d'horreur devant les situations d'humiliation, les impitoyables persécutions que subissent les déportés et, pour finir, les exécutions et l'extermination, un rare instinct de survie préserve Yervant Odian. L'écrivain satirique et journaliste, survivant à ces " années maudites ", ce cauchemar, revient à Istanbul en 1918 au terme d'un long voyage en enfer et retrouve sa table de rédacteur. Aussitôt, il s'attache à consigner ses souvenirs témoignant ainsi au nom de tous ces anonymes disparus, et il sera l'un des rares écrivains arméniens à s'y consacrer au lendemain du génocide. De ce travail de mémoire résulte un récit à la fois distancié, précis et dépouillé, pour surtout " être fidèle à la réalité, n'altérer en rien les faits, n'en exagérer aucun ". Une forme de " poétique de la simplicité ".

02/2010

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Littérature française

La déportation des morts

Le baron Haussmann avait des manies et des idées : celles de bâtir, comme on sait ; celles de détruire inexorablement (il rasa pour la cause d'un boulevard sa maison natale), ou de déplacer, ce que l'on sait moins : lui vint ainsi un jour celle d'expatrier les cimetières intra-muros de Paris, et leurs occupants, vers la grande périphérie. Un historien, journaliste des arts, érudit, amoureux du vieux Paris et de ses populations, Victor Fournel, s'interposa, dans une enquête d'une ironie et d'un sérieux sans-pareils, que nous restituons ici, d'après l'édition définitive de 1870, dans ce petit livre harmonieux. Il n'est pas exclu qu'à la lueur de ce texte, certains traits de caractère, des comportements, des façons politiques, paraissent au lecteur, sinon récents, du moins très-actuels.

08/2017

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Littérature française

La grande déportation des chiens

Constantinople, 1910 : la capitale la plus cosmopolite du monde, où les chiens qui couchent dans presque toutes les rues forment une communauté parmi d'autres. Soucieux de modernité, et désireux de montrer sa force à la tête d'un empire multiculturel menacé de dislocation, le gouvernement jeune-turc décide de déporter soixante mille de ces animaux sympathiques mais un peu encombrants sur un îlot désert. Cette épopée lamentable est racontée par l'un d'eux, qui sait parler aux hommes, détecte leurs faiblesses d'un oeil sagace, et essaie de négocier avec leurs représentants. Elle a pour cadre une métropole particulièrement pittoresque, toute en détours et en surprises, dont les charmes et les horreurs sont décrits avec verve. "Aujourd'hui les chiens, demain les Arméniens, après-demain les juifs ! " s'écrie l'un des personnages du roman. La déportation de 1910 prélude en effet aux grandes tragédies du XXe siècle et aux "purifications ethniques" que nous déplorons aujourd'hui.

04/2021

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Histoire de France

Mémorial des martyrs de la déportation

Histoire du monument réalisé par l'architecte G.-H. Pingusson sur l'île de la cité à Paris et inauguré en 1962. Au-delà de l'aspect architectural, Antoine Brochard revient sur l'origine du projet et les questions importantes qu'il soulève : comment figurer la déportation au travers d'un monument laïc ? comment faire supporter par le monument le travail de mémoire et le besoin de recueillement individuel ? Complété de textes de G.H. Pingusson, cet ouvrage s'adresse aux architectes mais également à un public plus large d'historiens, de philosophes ou de personnes intéressés par les questions mémorielles.

10/2015

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Critique

Souvenirs de déportation. Neuengamme, Bergen-Belsen

Dans ce témoignage, l'auteur raconte sa déportation dans les camps de Neuengamme et Bergen-Belsen de son arrestation en mai 1944 à sa libération en juin 1945. Ce témoignage simple, précis, parfois glaçant, mais toujours sans haine rappelle à tous, en particulier aux jeunes générations, le niveau de barbarie mise en uvre par l'Allemagne nazie dans les camps. Il montre aussi comment certains hommes, accrochés à leur foi ou à leur idéal, ont pu conserver leur humanité malgré cette plongée dans l'inhumain.

02/2023

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Histoire de France

Convois. La déportation des Juifs de France

De 1942 à 1944, quelque 75 convois ont déporté, depuis la France, 75000 Juifs - dont 11400 enfants - vers les camps d'extermination. L'historien Jean-Luc Pinol propose une nouvelle lecture de cette histoire, analysant les ressorts de la déportation, le rôle des acteurs (armée allemande, Gestapo, Etat français...), et les parcours de ses victimes, enfants, femmes et hommes originaires de toute l'Europe. Jean-Luc Pinol a cartographié et étudié les données du Mémorial de la déportation des Juifs de France établi par Serge Klarsfeld qui comprend, outre les déportés, les Juifs fusillés ou massacrés sur le territoire français (plus de 1200) ainsi que les morts dans les camps français (2500). La persécution ne se manifeste pas de la même manière pour les natifs de Varsovie, de Berlin, de Salonique ou de Paris. De même, l'ancienneté de l'installation en France et le lieu d'habitation conditionnent bien souvent les circonstances des arrestations. Pourquoi tant de Strasbourgeois ont-ils été arrêtés en Dordogne ? Pourquoi de nombreux originaires de Pologne ont-ils été raflés dans les Ardennes ? Ainsi, Convois donne à lire dans l'espace et le temps l'ampleur de l'événement (toute la France est touchée et souvent très durement) mais aussi les spécificités de chaque communauté. Se lit aussi la complexité des destins individuels et collectifs. L'ouvrage contient 130 cartes dont la carte d'analyse de chacun des convois de déportation.

09/2019

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Histoire de France

Joseph Kerebel. Prêtre, résistant, mort en déportation

Ordonné prêtre en décembre 1936, il est nommé vicaire de la paroisse de Montville, près de Rouen. Il se lie d'amitié avec la population locale, ses ouailles lui pardonnant volontiers ses frasques et son côté "Don Camillo". Mobilisé en septembre 1939, il est fait prisonnier en juin 1940. Il s'évade, regagne sa paroisse et reprend son ministère. Ardent patriote, il rejoint alors les rangs des combattants de l'ombre. Dénoncé par un auxiliaire français de la police allemande, il est arrêté le 13 octobre 1943 et emmené rue du Donjon, à Rouen, où il est battu et torturé avant d'être incarcéré à la maison d'arrêt de Rouen. Du camp de Royallieu, il est déporté le 27 avril 1944 vers Auschwitz-Birkenau. Puis, ce sera Buchenwald, Flossenbürg et le Kommando de Flöha. A l'approche des troupes alliées, Himmler ordonne l'évacuation des camps de concentration. La marche de la mort conduit l'abbé Kerebel à Theresienstadt où il meurt du typhus le 19 juin 1945. Après la Libération, deux hommes soupçonnés d'être à l'origine de l'arrestation de l'abbé Kerebel seront arrêtés et l'un d'eux sera condamné à mort et fusillé.

10/2013

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Littérature étrangère

La déportation et la réincarnation d'Esisi

La Déportation et la Réincarnation d'Esisi est le troisième volume de La Saga d'Esisi de TEDANGA Ipota Bembela. Les deux premiers volumes s'intitulent Le Destin d'Esisi et Une Tranche du Kaolin pour la Paix parus respectivement en 2009 et en 2011. En poursuivant les troupes d'Omar, Esisi et ses guerriers tombent dans le piège leur tendu par le malicieux Omar. Il sera par la suite déporté en Amérique du Nord et y deviendra un des esclaves des Marley/Wilde dans la banlieue de la ville virtuelle de Blacktown. Là, il devient l'amant caché d'Angèle Wilde, soeur cadette du Maître, avant d'épouser la jeune esclave Sarah Marley. Le texte s'étend sur les souffrances endurées par Esisi et ses camarades dans la servitude. Ayant reconnu comme fils le métis Simon Marley, fils de sa compagne Sarah Marley, il confie - à la fin de sa vie - à ce fils la mission de retourner au pays pour lui succéder sur son trône laissé vacant. L'intervention de la Transcendance opère en Simon les modifications psychologique, somatique et génétique lui permettant de devenir roi des NdsngEsc Bolamba.

10/2012

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Histoire de France

Matricule 120830. Souvenirs de Résistance et de Déportation

Seul survivant de sa commune lors de la répression du maquis en 1944, Robert Laurain a écrit ses souvenirs. comme un "Passeur de mémoire".

01/2007

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camps, déportation

Journal de déportation. De Dachau à Natzweiler-Struthof

Le journal d'Arthur Poitevin est le témoignage unique d'un résistant déporté, interné à Struthof en 1943 puis à Dachau en septembre 1944. Violoniste aveugle, il y décrit ses souffrances mais aussi son ardent désir de vivre.

07/2023

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Histoire internationale

Petit déjeuner à minuit. Chroniques d'une déportation

Entre le 14 et le 22 juin 1941, près de 15000 Lettons sont arrêtés et déportés en Sibérie par le pouvoir soviétique. Valentins Jakobsons, à l'époque jeune collégien, est pour sa part exilé à "Village Joyeux", dans le marais de la Vassiougan. "Petit déjeuner à minuit" (Brokastis pusnakti) est la chronique de sa déportation. Inutile de dire que les récits qui s'y succèdent sont effrayants et bien souvent déprimants. Mais Jakobsons parvient à relater les événements les plus dramatiques avec un humour bienveillant et une ironie mordante. Dans ses histoires, la tragédie est intimement liée à la comédie, l'absurde se mêle au grotesque. "L'humour, c'est quand on rit malgré tout". L'auteur, hanté par la conviction absolue qu'il reviendra un jour dans son pays, s'engage à ne jamais faire de compromis. Quoi qu'il en coûte à la chair fatiguée, au corps désemparé, même dans les conditions les plus brutales, l'esprit peut triompher.

11/2019

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Résistance

L’aventure du Buhara. Résistance et déportation - 1940-1945

12 février 1941 au soir, baie de la Fresnaye : 15 jeunes hommes, dont 9 élèves-pilotes et leur instructeur, embarquent en silence sur le Buhara pour rejoindre l'Angleterre et la France libre du général de Gaulle. Louis Delabruyère, à peine 20 ans, est l'un d'eux. Mais leur tentative échoue... Un témoignage intime rare et très documenté sur le parcours de "Ceux du Buhara" .

03/2023

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Résistance

Pierre Mauger, 17 ans en 1940. Résistance, prison, déportation

Pierre Mauger va atteindre un siècle d'âge. Quand il a dix-sept ans, il fréquente le lycée Clemenceau, à Nantes, et s'apprête à passer la première partie du baccalauréat. L'annonce de l'armistice, le 17 juin 1940, le révolte. Continuer le combat devient son obsession. Il va sur ses dix-huit ans. Ses tentatives pour gagner l'Angleterre et s'engager dans l'aviation ont échoué. Revenu à Nantes, il rencontre Rémy, devient l'agent de liaison du fondateur du réseau de renseignement Confrérie Notre-Dame et passe ses jours et ses nuits dans les trains. Pour ses dix-neuf ans, il est trahi, incarcéré à la Santé puis à Fresnes, et "interrogé ". On sait ce qu'interrogatoire par la Gestapo veut dire. Quand arrivent ses vingt ans, il est déjà à Mauthausen et va vivre vingt-sept mois dans cette "succursale de l'enfer". Dans les pages de ce livre, il repasse le film de ses jeunes années. Sans le refaire. Il a pu oublier des noms ou des détails, mais pas l'essentiel. Son récit est sobre, dépourvu de haine et d'amertume. Parfois même amusant, souvent glaçant, toujours émouvant, à jamais réconfortant pour quiconque sait ce que Patrie veut dire.

05/2021

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Sciences historiques

La déportation des familles haut-rhinoises en Allemagne (1942-1944)

Après une introduction rappelant les différents cas d'internement et la situation des réfractaires, résistants, opposés au régime nazi, etc... Pendant la secondaire mondiale, Jules Schneider présente une liste nominative et exhaustive, par commune du Haut-Rhin, des personnes internées, ce qui constitue une première.

08/2015

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Histoire de France

Histoire régionale de la Shoah en France. Déportation, sauvetage, survie

L'histoire de la Shoah en France est de mieux en mieux connue dans ses traits généraux. Mais il reste bien des zones d'ombre, qu'il s'agisse des assignations à résidence, des rafles et déportations dans les villes moyennes ou petites, du sauvetage sur le terrain. Le recours aux archives départementales, voire aux enquêtes orales, s'impose dès lors que l'on entend toucher au grain de l'histoire. C'est ce que propose, pour la première fois, cet ouvrage issu du cinquième colloque de Lacaune (Tarn), en 2009 : écrire une histoire régionale de la Shoah, dans les zones occupée et non occupée. Après une série d'éclairages généraux, les contributions permettent de parcourir successivement le Midi provençal et languedocien, le Sud-Ouest, le Massif central, l'Ouest (de l'Anjou à la Normandie), le Centre, les Alpes et l'Alsace. La diversité des sources et des approches, la variété des destins départementaux ou régionaux, la qualité des auteurs (Serge Klarsfeld, Jacques Sémelin, Renée Dray-Bensoussan, Martin de la Soudière...), font de ce livre un complément indispensable à la connaissance de la Shoah en France.

08/2011

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Histoire internationale

Mémoires et représentations de la déportation dans l'Europe contemporaine

Il apparait indispensable de s'interroger sur les enjeux mémoriels et les représentations de la déportation, définie dans son acception la plus large comme sanction répressive, persécution et travail forcé, au cours des dernières décennies. Dans le cadre d'une réflexion pluridisciplinaire, a été abordé en premier le rapport des mémoires de la déportation avec les pratiques cognitives et les revendications victimaires catégorielles dans les différentes aires géographiques et nationales du continent européen. Il n'est pas indifférent en effet de se demander ce que représentent ces enjeux pluriels en relation avec le processus de la construction européenne. Dans un second temps, s'est également imposée la nécessité d'envisager la question des sources et des vecteurs littéraires, cinématographiques, associatifs, muséographiques et musicaux, sans oublier l'Internet, qui assurent la formation et la transmission de ces mémoires. Il importait enfin de réfléchir aux moyens techniques et stylistiques utilisés dans le cadre des représentations des acteurs de la Seconde Guerre mondiale, aux buts des auteurs et à la réception des oeuvres créées dans des domaines culturels aussi différents que l'art du vitrail, la musique, la littérature et les sciences humaines.

12/2015

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Histoire internationale

La déportation des Ingouches et des Tchétchènes. Purges ethniques en URSS

Cette étude est consacrée à des faits peu connus concernant les déportations ethniques en URSS (1937-1944) à l'époque stalinienne. Ce pays devint un immense laboratoire où l'on pratiquait des expériences sur des peuples entiers destinées à former un unique peuple soviétique. Il fallait se débarrasser des ethnies minoritaires non fiables habitant les confins afin d'affermir le régime et de sécuriser les frontières. Furent ainsi déportés des peuples liés à des pays étrangers par leur provenance ou par la langue. Parmi les autochtones du Caucase, seuls les Ingouches et les Tchétchènes furent déportés, et cela malgré leur rôle décisif dans l'installation du pouvoir soviétique. Les bolcheviques avaient peur de leur force et leur caractère belliqueux. Les cinq premières années d'exil, ces deux peuples perdirent plus de 23% de leur population. La perte de confiance envers la justice du gouvernement soviétique éveilla en eux un sentiment d'insécurité. Après le retour dans le Caucase, plus de 40% du territoire ne fut pas rendu aux Ingouches. Cette injustice mena à l'opposition des Ingouches et des Ossètes. Ce même sentiment poussa les Tchétchènes à se séparer de la Russie, ce qui déclencha les guerres russo-tchétchènes (1994-1996, 1999-2002). Elles produisirent des vagues successives d'immigration, appelées " déportation voilée " : des centaines de familles fuirent et fuient toujours à l'étranger pour échapper à la guerre et aux exactions d'après-guerre.

09/2016

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Histoire de France

Les Juifs au camp de Rivesaltes : internement et déportation (1941-1942)

Dès sa création jusqu'à sa clôture à la fin du XXe siècle, le camp de Rivesaltes a été le témoin de trois conflits majeurs que la France, l'Europe mais aussi l'Afrique du Nord ont vécu en à peine trois décennies : la Guerre d'Espagne, la Seconde Guerre mondiale et la Guerre d'Algérie. Pendant cette période, les baraques du camp de Rivesaltes ont vu défiler des milliers de personnes d'origines, cultures et nationalités différentes, ayant subi un déplacement forcé en conséquence de ces conflits. Il fut camp militaire, il fut également "centre d'hébergement" pour les Républicains espagnols, les Juifs étrangers et les Tsiganes, "centre inter-régional de rassemblement des Israélites" avant leur déportation à Auschwitz via Drancy et aussi "camp de regroupement des Harkis et de leurs familles". Dans le cadre de la construction du Mémorial du Camp de Rivesaltes, de nombreuses recherches ont été menées afin de documenter les divers aspects de l'histoire du camp et de ses protagonistes. Afin de faire état de ces recherches et de les restituer, la Région Languedoc-Roussillon lance la collection "Les Cahiers de Rivesaltes". Pour que la souffrance et l'histoire de ceux que la France a considéré comme "indésirables" soient connues de tous.

04/2014

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Histoire de France

Il neigeait sur la Bavière. De la déportation à l'apaisement

Alors que la mémoire contemporaine oscille entre l'oubli ou l'indignation passagère, voici un témoignage d'une précision poignante sur la vie dans les camps de la mort. Mais ce qui donne à ce récit une place particulière, c'est la présentation de la longue renaissance lors du retour à la liberté. L'auteur évoque tout ce chemin très personnel de reconstruction et de redécouverte de la vie, à la lumière d'une rencontre spirituelle qui nous conduit ainsi de l'abîme à la présence paisible du Dieu de la vie. Parmi les récits des quelques rescapés des camps de la mort, celui-ci se distingue par un style sobre et précis qui nous fait entrer dans son expérience intérieure, proposant une lecture plus existentielle de l'atmosphère destructrice générée par les bourreaux. La seconde partie de l'ouvrage permet de suivre le travail intime qu'expérimente celui qui revient de la mort. Il faut apprendre à vivre. Ce récit est également un témoignage éclairant sur le délicat affrontement de la nature et de la grâce, et sur la miséricorde de Dieu.

04/2011

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Ouvrages généraux

Les victimes n'étaient pas assez belles. Déportation, mémoire et exclusion

Les monuments aux morts de la Deuxième Guerre mondiale sont nombreux dans nos villes. Les hommages aux déportés et fusillés sont ritualisés et leur tragédie est l'objet d'un apprentissage scolaire. Pourtant, au coeur de ce "devoir de mémoire" se cache un oubli de taille. Méthodiquement le sort terrible d'une partie de ces victimes a été doublé d'un oubli institutionnel. Parce qu'ils ont été considérés comme coupables de faits de droit commun, la République française a fait de ces hommes et ces femmes des parias de la mémoire et du droit à la réparation. Lucie Hébert nous raconte l'histoire de la mise au ban de ceux qui ont été jugés indignes de la république.

04/2023

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Immigration

"Signer la déportation". Migrations africaines et retours volontaires depuis le Maroc

Au Maroc, des migrants africains décident de " signer la déportation ", c'est-à-dire de rentrer au pays par le biais d'une aide au retour volontaire de l'Organisation internationale pour les migrations (OIM). Cette expression émique invite à interroger les retours au-delà des schémas binaires habituels de la contrainte et de la volonté. Mais comment les migrants s'approprient-ils l'éloignement ? Fondé sur des recherches ethnographiques conduites dans différentes villes du Maroc, cet ouvrage appréhende les migrants comme des acteurs à part entière de l'éloignement, en même temps qu'il restitue la pluralité - et souvent l'ambiguïté - de leurs pratiques dans un contexte contraint. Circulant entre le bureau de l'OIM à Rabat, les zones frontalières au nord du pays, les églises et les campements aux marges des métropoles marocaines, la recherche chemine au plus près de trajectoires rythmées par des espoirs déçus et la poursuite d'un avenir meilleur. Au fil des pages, les migrants se révèlent tour à tour hésitants, protestataires ou stratèges, au point même de s'approprier le retour volontaire pour circuler entre les Afriques méditerranéenne et subsaharienne. L'ouvrage dévoile également l'existence d'une pluralité d'acteurs périphériques à l'OIM - les intermédiaires humanitaires et ceux issus des communautés migrantes - qui jouent un rôle décisif dans le processus de retour. Ces intermédiaires " humanitaires " ou " indigènes " négocient cependant leur participation à l'éloignement, en particulier lorsqu'ils sont eux-mêmes issus des communautés migrantes. Cet ouvrage contribue remarquablement aux débats théoriques sur l'externalisation des frontières de l'Union européenne et sur l'articulation entre " contrôle " et " autonomie " des migrations. Il propose également une réflexion inédite sur les héritages coloniaux de l'intermédiation dans le contrôle migratoire en Afrique et offre un bel exemple de méthode d'enquête inductive prenant le parti de saisir la frontière par ses marges.

01/2024

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Histoire de France

La France libre, la Résistance et la Déportation. (Hérault, Zone Sud), Témoignages

Conçu au Centre Régional d'Histoire de la Résistance et de la Déportation de Castelnau-le-Lez, ce volume rassemble les souvenirs de résistants et de déportés ayant oeuvré, pour l'essentiel, dans l'Hérault (avec quelques témoignages concernant le Sud-Est, l'Auvergne, le Sud-Ouest, Paris et même Tunis) et issus de toutes les classes de la société française d'alors, puisque les intéressés sont filles ou fils d'agriculteurs, d'ouvriers, d'employés, de commerçants, de fonctionnaires, de militaires... Chrétiens ou agnostiques, partisans du Front Populaire ou gaullistes, militants antifascistes ou tout simplement patriotes intransigeants, elles ou ils deviennent agents de liaison, maquisards dans les Cévennes, la Creuse ou la Bourgogne, mitrailleurs dans la R.A.F., combattants dans les divisions blindées en Afrique du Nord, Italie, Alsace ; elles ou ils connaissent la clandestinité dans les garrigues ou les villes, la lutte armée, la prison, la torture, la déportation en Allemagne, et, pour quelques-uns, la mort dans les camps de concentration ou sous les balles de l'occupant. Ce recueil met également en lumière d'une part l'action des Républicains Espagnols qui ont apporté, dans l'Hérault, leur courage et leur expérience, et, d'autre part, le rôle singulier de certaines individualités, par exemple ce Juif polonais, ancien des Brigades Internationales. Enfin, il donne la parole à des femmes et à des hommes qui étaient, entre 1940 et 1944, des enfants ou des préadolescents et qui ont participé, aux côtés de leurs parents, à la lutte pour la Libération de la France et ont eux aussi risqué leur vie, nous enseignant que les défis du destin peuvent toujours être relevés.

02/2010

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Histoire de France

Afin d'éviter l'oubli. Souvenirs sur la Résistance et la Déportation

Au début de l'hiver 1940-1941 (soit respectivement six mois et un an avant que les Soviétiques puis les Américains n'entrent dans la guerre), un garçon de 16 ans demi, Charly Salvadore, distribue, dans la banlieue marseillaise, les tracts que lui confie un métallo communiste et qui dénoncent la politique réactionnaire de Vichy et collaboration avec l'occupant nazi. Quelques mois plus tard, le garçon deviez responsable de la propagande des Jeunesses communistes, mais il est arrêté en 1942 incarcéré. Relâché faute de preuves en 1943, il rejoint le maquis des Francs-Tireurs Partisans dans les Alpes-de-Haute-Provence où il commande un camp de formation la lutte armée. En mars 1944, il est capturé dans la montagne, près de Moriez, par un détachement allemand, puis battu et remis à la Gestapo qui l'interroge et le torture pendant près de quatre semaines, à Digne. Charly Salvadore ne parle pas : il est alors déporté en Allemagne dans le camp de concentration de Sachsenhausen-Oranienbur où, en mai 1945, après avoir accompli "la marche de la mort" vers la mer du Nord, est libéré par l'avance des troupes soviétiques. Charly Salvadore rapporte ici son engagement d'adolescent, la vie quotidienne dans les prisons de Vichy, puis dans les maquis de la Résistance, les dix mois passés dans les camps de la mort, la libération et le retour à la vie ; il raconte enfin comment, en 2007, il a retrouvé les témoins de son arrestation qui, depuis 1944, le croyaient mort. Il a pris soin d'illustrer son témoignage par des photographies d'époque et surtout par des croquis qu'il avait pris lui-même sur le vif ou dessinés plus tard, léguant ainsi, aux générations à venir, un véritable document historique.

02/2010

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Résistance

Jean et Alice Pelletier, un couple dans la Résistance et la Déportation

Jean Pelletier est originaire du Loiret (Orléans et Saint-Jean-de-Braye). Il s'engage très tôt dans la Résistance au sein du réseau de renseignements CND Castille du colonel Rémy. Il agit en région parisienne, en Orléanais et en Belgique. A partir des informations recueillies par d'autres agents, il réalise des microfilms qui sont transmis aux services londoniens de la France libre. Son épouse Alice est également membre du réseau. Trahis, ils sont arrêtés et déportés en 1942. Après cinq transferts de camps, Jean Pelletier meurt d'épuisement à Nordhausen, le 29 mars 1945. Malgré la maladie et ses conditions terribles de détention, Alice Pelletier survit du camp d'Auchswitz et retrouve ses quatre enfants. Elle est décédée en 1994. Le destin de ce couple de résistants a été essentiellement reconstitué à partir de nombreuses archives privées familiales et des dossiers du Service historique de la Défense (SHD) de Vincennes.

06/2022

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Histoire de France

1940-1945 Résistances et Déportations. Cette mémoire, comment la transmettre ?

Pour construire un avenir plus tolérant et plus humain, un pays ne doit pas oublier ni renier son passé. La Mémoire, ce patrimoine historique et humain, est l'affaire de chacun. Si l'Education nationale oeuvre auprès des jeunes générations, si les musées offrent au grand public des espaces de mieux en mieux aménagés, les commémorations ne doivent pas rester l'apanage des anciens combattants. Cet ouvrage développe de nombreuses initiatives et expériences isolées et méconnues qui ont pour objectif de mettre en lumière cet important " travail de Mémoire ".

11/2010

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Histoire de France

Femmes en déportation. Les déportées de répression dans les camps nazis 1940-1945

A l'occasion du 70° anniversaire de la libération des camps de concentration nazis, La contemporaine-BDIC et l'université Paris Nanterre organisaient en décembre 2015 le premier colloque consacré à l'étude des femmes déportées par mesure de répression depuis la France vers l'Allemagne. Associant témoins, chercheurs et archivistes, cet évènement permettait de faire le point sur les recherches déjà entreprises, souvent par les associations de rescapées, puis par les fondations mémorielles. A la lumière des recherches récentes, fondées sur l'exploitation de ressources inédites, dont les archives de l'Association nationale des anciennes déportées et internées de la Résistance (ADIR) conservées à La contemporaine, de nouvelles pistes de réflexion sont apparues. Femmes en déportation met en lumière les différences de parcours des déportées et internées, la pluralité des causes de leur engagement dans la Résistance et les conditions particulières de la réinsertion des rescapées après-guerre. Chacune des contributions montre la nécessité d'appréhender la déportation féminine du point de vue de l'histoire des femmes et révèle l'apport indispensable d'une telle approche à la compréhension de cette période.

11/2018

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SHOAH,PERSECUTIONS ANTISEMITES

Baldur von Schirach. Des Jeunesses hitlériennes à la déportation des juifs de Vienne

Issu de la grande bourgeoisie prussienne, Baldur von Schirach passe son enfance dans l'ombre de son père, engagé à l'extrême droite. Jeune ambitieux, Baldur fait une ascension fulgurante au sein du système nazi : il adhère au NSDAP à 18 ans et devient chef des Jeunesses hitlériennes à 24 ans. Il en assure la direction et l'organisation, contrôlant l'encadrement idéologique et paramilitaire de millions de jeunes à partir de 1933. Marié à la fille du photographe personnel du Führer, Henriette Hoffmann, Baldur von Schirach est nommé Gauleiter de Vienne en 1940. Il y organise la persécution et la déportation des Juifs et met en place un réseau de travail forcé avec les camps de concentration du complexe de Mauthausen. Il tisse des liens étroits avec l'élite viennoise et anime une vie culturelle et mondaine active dans la capitale autrichienne. Cependant, après cette carrière précoce et spectaculaire, la seconde partie de la vie de Baldur von Schirach est l'histoire d'une disgrâce progressive car lui et son épouse finissent par déplaire à Goebbels puis à Hitler lui-même. Condamné à vingt ans de prison par le tribunal de Nuremberg, libéré en septembre 1966, il meurt en 1974, sans avoir renié ses convictions, réaffirmées dans son ouvrage J'ai cru en Hitler. L'historien autrichien Oliver Rathkolb signe la première biographie d'envergure consacrée à cette figure centrale du nazisme.

02/2023

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Romans historiques

Les Macaronis Tome 3 : Le temps des déportations et des exils

Dans ce troisième volet de la série des "Macaronis", Jeff Gelli nous embarque dans un récit "autobiographiquement" bouleversant qui mêle, avec une cruelle lucidité, les tragédies du passé et les chagrins éternels. Voulant en finir avec ses fantômes et ses phantasmes, il se découvre, pétri d'émotions, cherchant comme une bête aux abois les traces des joies partagées et celles du sang versé pour l'honneur et la liberté par des ancêtres errant, toujours et encore, sur les routes de l'exil. D'un étrange sanatorium perdu en Meuse à la rafle de la communauté italienne à Talange en 1944, la quête aux souvenirs est sans fin, pour la mémoire de ceux qui sont revenus de déportation et celle de ceux qui y sont restés. Une histoire presque universelle qui révèle aujourd'hui encore la complexicité des hommes et leur faculté à se détruire.

09/2019

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Histoire internationale

La déportation des familles albanaises en Anatolie au XIXe siècle dans les Archives françaises

Ce livre retrace un riche et douloureux passé resté dans l'oubli : celui de la déportation des familles albanaises en Anatolie durant la deuxième moitié du XIXe siècle, pour avoir abjuré la religion musulmane, à laquelle elles avaient été contraintes de se soumettre sous l'Empire ottoman. Après une terrible persécution, suite aux interventions diplomatiques, grâce à l'écoute et à l'ouverture du Sultan Abdyl-Medjid, un petit nombre, de ceux et celles qui avaient résisté, fut autorisé à rejoindre son pays avec la pleine liberté de professer la religion catholique. Les archives diplomatiques et ecclésiastiques attestent les faits.

10/2019

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Histoire de France

Les enfants dans la Shoah. La déportation des enfants juifs et tsiganes de France

L'histoire des enfants juifs pendant la Seconde Guerre mondiale est celle d'un long martyre, leur assassinat par les nazis restant sans précédent dans l'Histoire. Première étude globale consacrée au thème de la déportation de ces enfants, presque tous français ou nés en France, elle aborde tous les points de leur long calvaire : arrestation par la police de Vichy, internement dans les camps français, déportation dans les camps de concentration du IIIe Reich, extermination... Et, pour les rares rescapés, les traumatismes apparus après la Libération. Il a paru indispensable à l'auteur, lui-même déporté à 3 ans et demi avec sa famille au camp de concentration de Ravensbrück puis de Bergen-Belsen, d'octobre 1943 à mai 1945, et qui a survécu, de mettre en relief une autre souffrance, souvent occultée, souvent ignorée, celle des enfants tsiganes. Ce livre, qui a demandé à André Rosenberg un énorme travail d'investigation et de recherche, décrit une longue marche vers la mort dont il dévoile tous les rouages et toute l'abomination.

05/2013