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euthanasie

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Poésie

Euthanasie

Les pauvres s'apitoient sur leur sort en protégeant les riches qui sont à l'origine de leur malheur. Sept milliards de voisins qui n'arrivent pas à parler d'une voix pour mettre fin à leur supplice ; ou au moins à parvenir à une vie décente. " Euthanasie " décrie la léthargie des pauvres, incapables de prendre leur destin en main ; plus ils sont nombreux moins ils s'unissent. Dans cette voie, il ne peut leur rester que la solution des courageux : débrancher la prise qui les maintient en vie.

10/2021

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Ethique

L'euthanasie

Après quelques années passées dans un lycée catholique, Sébastien choisit de se consacrer à Dieu et de rentrer dans les ordres pour devenir prêtre. Mais la vie en décide autrement et lui fait embrasser le métier d'infirmier tout en gardant, au fond de lui, cette obsession de soulager la misère des Hommes. De l'Afrique au sud de la France, ce soignant va connaître une carrière mouvementée dans laquelle il se retrouve confronté à des êtres en fin de vie enfermés dans la douleur. Quitte à enfreindre la loi, il fera tout pour donner une fin digne à ses patients.

02/2022

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Ethique

Euthanasie. L'impasse

Face aux débats à venir sur la fin de vie, un plaidoyer vigoureux sur les impasses de la légalisation de l'euthanasie.

01/2022

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Faits de société

Euthanasie. Le débat tronqué

Depuis quelques années en France, le débat sur l’euthanasie resurgit de façon récurrente et passionnée. Certaines affaires médiatiques ont marqué l’imaginaire collectif : celles du jeune Vincent Humbert, qui demandait à mourir, poly-handicapé après un accident de la route ou encore, celle de Chantal Sébire, atteinte d’une tumeur au visage devenue incurable. Tout récemment, la mise en examen d’un médecin urgentiste de l’hôpital de Bayonne, soupçonné d’avoir abrégé la vie de patients âgés sans consulter personne (pas même les malades eux-mêmes), a provoqué dans le pays des réactions brûlantes, dont les soubresauts n’ont pas fini de se faire sentir.   À chaque fois qu’une « affaire » émerge, c’est la même fièvre. Mais hélas, surtout la même confusion. En France, le débat sur l’euthanasie est tronqué. Il le reste, drame après drame, donnant le sentiment amer que la plupart des citoyens n’ont pas les clés pour l’aborder avec justesse. On confond ainsi le suicide assisté, c’est-à-dire la revendication de mourir quand on le décide, malade ou pas malade, avec le fait d’abréger les souffrances d’un patient en phase terminale d’une maladie. Ce qui –mais combien de personnes le savent aujourd’hui ? – est largement autorisé par la loi française, sans qu’il soit besoin de légaliser l’injection létale.   Ce livre a pour objectif d’éviter les écueils et de proposer une réflexion approfondie, fondée sur une expertise médicale, susceptible de mettre au jour les subtilités d’une question touchant à l’intimité de chacun. Un récit accessible, mêlant interviews et témoignages et dont l’ambition est de remettre le débat à l’endroit. Car les conditions de la fin de vie en France font débat : Paradoxalement, les progrès de la médecine ont créé des situations inextricables ; l’acharnement thérapeutique existe ; la démarche palliative, censée offrir une prise en charge adéquate, est loin d’être accessible à tous. Elle n’est parfois même pas envisagée, tant est prégnante la volonté toute-puissante de guérir mais aussi la pression économique à l’hôpital.   L’euthanasie est-elle une réponse ? Au regard des conséquences qu’elle pourrait engendrer notamment vis-à-vis des plus vulnérables, les auteurs l’envisagent plutôt comme une mauvaise réponse à une bonne question. Dès lors, le livre, soucieux de répondre au « mal-mourir » persistant, offre plusieurs propositions concrètes.        

02/2012

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Ethique

Euthanasie, un progrès social ?

L'euthanasie est un progrès social. Ce discours, répété depuis des années, est souvent présenté comme une évidence. Considérée comme un nouveau droit, la mort provoquée est défendue par une partie importante de la gauche. Loin d'être un progrès, l'euthanasie ne serait-elle pas plutôt une régression ? Avatar du libéralisme et de la mentalité capitaliste, la mort provoquée vient percuter de plein fouet nos valeurs communes. Pour Isabelle Marin et Sara Piazza, elle ne rendra pas plus digne celui qui demande à mourir, mais au contraire le confortera dans l'idée que son existence est négligeable, en l'assujettissant à des injonctions sociales et économiques rapportant la dignité des personnes à leurs performances et leur utilité pour la société. Pour elles, il est temps que les forces de gauche arrêtent de se fourvoyer dans ce combat qui leur est contraire pour renouer, enfin, avec un idéal humaniste et social.

09/2023

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Sociologie

Laisser partir. Euthanasie, l'exception

L'euthanasie fait débat. Cela fait vingt ans que des législations françaises entretiennent l'espoir de partir dignement chez ceux que la maladie condamne. Plusieurs ont pourtant fui en Belgique ou en Suisse. D'autres ont eu moins de chance. Ils sont morts seuls, suicidés. Philippe Bataille raconte leur combat et celui de leurs proches. Avec une grande finesse, le sociologue prolonge les débats éthiques qui laissent sans recours les désespérés qui demandent à partir. La clandestinité ne recule pas, elle devient la règle. La loi ne met pas fin à toutes les injustices, elle les renouvelle. Privés de droits, des condamnés réclament. Qui les entend ?

10/2019

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Ethique

Quand l'euthanasie sera là…

Pour ceux qui ne se résignent pas à l'euthanasie. Un pamphlet très efficace par un auteur médiatique.

01/2022

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Ethique

Euthanasie, stade suprême du macronisme

Ses tenants ont beau la magnifier comme le bouquet final d'un feu d'artifice des mille libertés, l'euthanasie n'est que le produit d'une économie et d'une politique. C'est parce que l'Europe de toutes les restrictions est devenue un océan de récession du fond duquel ne monte plus aucune espérance nouvelle, que les dirigeants, dont ceux de la France, financièrement acculés, choisissent en effet " la piqûre pour tous ". Comme une seringue d'or facilitant leur quête d'équilibres budgétaires, dans un bouillon d'inculture qui sent le ranci des vieilles idéologies, du malthusianisme au nouvel obscurantisme. Quand ce n'est pas le dernier racisme pratiqué : l'anti-vieux ! Mais les idiots utiles de droite se préparent à vendre la seringue pour se faire piquer, pendant que ceux de gauche travaillent déjà à se la faire rembourser, sans jamais comprendre que le mal de celui qui veut mourir vient de plus loin que la maladie qu'il affronte. Car s'il parle de mourir, tant sa souffrance est grande, c'est parce qu'il n'a personne pour la partager et lui donner des raisons d'espérer. La loi sur l'euthanasie, loin d'être l'extase de la République, dans la fraternité compassionnelle des injections, n'est alors que la fuite en avant d'une société qui, ne voulant pas voir les détresses qu'elle crée, préfère éliminer tous ceux qui viennent les lui rappeler. En racontant en plus au passage que c'est au nom de leur liberté qu'on les fait piquer. Ce cynisme et cette hypocrisie des " conventions pharisiennes " qui l'ont habillée, ce livre les débride, en disant les raisons de la colère à voir une loi nous faire mourir avec une longueur d'avance, au moment même où se déploie le génie de notre espèce sapiens.

03/2023

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Ethique

Partir, le choix de l'euthanasie

Comment fait-on le choix de l'euthanasie ? A quel moment en prend-on la décision ? Faut-il un courage héroïque pour aller au-devant de la mort, la souhaiter, la programmer ? Comment, alors, la famille parvient-elle à accepter un tel choix ? Un récit sans tabou, qui relate les ultimes étapes d'une vie devenue invivable. Mais aussi une déclaration d'amour à l'être aimé et à la vie.

02/2021

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Actualité médiatique France

Dilemme de fin de vie. Euthanasie

La vie signifie être, exister et vivre. L'homme n'a eu de cesse de s'interroger sur son origine, son essence, son sens et sa valeur. Cette existence serait-elle le résultat d'un étrange phénomène qui aurait donné naissance aux créatures vivantes et mortes issues d'une minuscule particule ? ! Ou serait-elle l'oeuvre du phénomène Big Bang, ou d'une création divine ? ! ... On présume que la pensée, la conscience et la croyance qui gisent dans l'homme ont leur importance dans la conception de la vie. Dans l'air du temps, les hommes conçoivent la vie comme une propriété et/ou un bien propre inaliénable. D'où ces expressions courantes : C'est ma vie, c'est mon corps... La Médecine a, de son côté, pour mission de soigner pour guérir et d'entretenir la vie qui gît dans ce corps. Ce qui exclut, de facto, l'euthanasie. La déontologie médicale, les lois de plusieurs Etats, les préceptes des organisations religieuses, le Droit Universel de l'homme et la loi naturelle et humaine démontrent et confirment que la mission des médecins réside dans l'art de soigner pour guérir et non pas d'ôter la vie. L'analyse portée par " Le dilemme de fin de vie, Euthanasie " explore la frontière entre la mission médicale et l'euthanasie.

10/2021

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Littérature française

Tribunaux de commerce : l'euthanasie économique

C'est l'histoire d'un lycéen qui ne pense qu'à une chose, monter sa boîte. C'est l'histoire d'un jeune homme qui, à 22 ans, construit sa première usine. C'est l'histoire d'une success story frappée de plein fouet par la crise de 2008, qui se transforme peu à peu en cauchemar. C'est l'histoire de toute une entreprise qui, d'une seule voix, s'élèvera contre les puissants qui tentent de la revendre au plus offrant. Cette histoire, vous l'avez tous connue à travers l'oeil des médias : c'est celle de France Génoise. Découvrez-la aujourd'hui narrée de l'intérieur, au fil d'un roman comme un très bel appel à l'espoir.

05/2017

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Généralités médicales

L'euthanasie du foetus. Médecine ou eugénisme ?

Tous les parents veulent des enfants parfaits à la naissance. Nos outils de diagnostic des malformations sont aujourd'hui particulièrement fiables et précis. Quel contraste avec nos moyens d'action ! Bien souvent, il n'existe en fait qu'un recours : l'avortement thérapeutique. Dans quelles conditions pour la mère et le fœtus ? Comment se prennent les décisions et à qui reviennent-elles ? Quels sont les risques humains et sociaux ? Et surtout quelles alternatives thérapeutiques mettre en place pour sortir de ce dilemme ? " Il nous faut vivre avec nos réalités imparfaites, accepter l'euthanasie fœtale comme une épreuve encore inévitable, en entourant de notre compassion, de notre soutien, de notre sollicitude tous ceux qui s'y soumettent par raison, tous ceux qui s'y refusent par amour. " J. M.

03/1999

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Travail social

Départ anticipé. Un triptyque : maladie, euthanasie, deuil

Que se passe-t-il dans la tête d'une mère lorsqu'elle apprend de son fils de trente-six ans qu'il souffre d'une maladie douloureuse, incurable et qu'il va recourir à l'euthanasie ? Le dialogue intérieur de l'auteure avec son fils Pierre ne répond pas uniquement à cette question. Peu à peu le lecteur devient spectateur de cette dernière phase de la vie de Pierre et témoin du deuil qu'éprouve la mère après la mort de son fils. Deuil auquel nul livre n'aurait pu la préparer. "Bien plus qu'un traité érudit, cette histoire très personnelle et sensible peut nous faire réfléchir à des thèmes complexes tels que l'euthanasie et le deuil. Cependant, ce livre transcende le chagrin individuel, nous touchant à l'essentiel, à notre propre vulnérabilité et à notre mortalité. Il semble y avoir une reconnaissance et un réconfort universels à oser exprimer son chagrin. Cela me rend silencieux". Dirk De Wachter (Psychiatre)

11/2023

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BD tout public

Octofight Tome 3 : Euthanasiez-les tous !

2056. La République française a enfin réglé le problème de la surpopulation des octogénaires dans notre société vieillissante : l'euthanasie civique. Mais pour les "personnes à jeunesse réduite" récalcitrantes ? Une seule échappatoire : gagner les zones néo-rurales... et participer à l'Octofight !

01/2021

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Généralités médicales

Pitié pour les Hommes. L'euthanasie : le droit ultime

Trop d'hypocrisie dans le débat sur l'euthanasie! Denis Labayle, médecin hospitalier, s'en prend à ceux qui tordent les mots et les faits au nom du "respect de la vie", incrimine certaines positions dogmatiques qui transforment les soins palliatifs en acharnement, stigmatise la schizophrénie des autorités médicales, judiciaires et politiques, et récuse une loi sur la fin de vie en décalage avec l'aspiration des citoyens. Il rappelle au médecin le devoir de lutter contre toutes les souffrances et estime que la demande d'euthanasie est un droit ultime de l'Homme.

02/2009

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Généralités médicales

Euthanasie, l'envers du décor. Réflexions et expériences de soignants

Ce sont huit soignants belges, professeurs d'université spécialisés en accompagnement palliatif, infirmiers et éthiciens reconnus qui tentent ensemble de dire leurs questions autour de la fin de vie, des soins palliatifs et de la pratique de l'euthanasie. Page après page, ils partagent leur vécu et leurs réflexions nées de leur confrontation aux demandes d'euthanasie et d'accompagnement en fin de vie dans un pays, la Belgique, où l'euthanasie, dépénalisée depuis 2002, est aujourd'hui souvent devenue un acte banal. Loin de tout militantisme, ces récits de vie et de mort, évoquent l'envers du décor d'une réalité qu'il est grand temps d'évaluer avec plus de rigueur. Ces multiples regards croisés de soignants font la richesse et l'originalité de cet ouvrage, qui s'appuie aussi sur la contribution d'une médecin israélienne. Il s'adresse non seulement à des soignants mais aussi à toute personne qui s'interroge sur le sens de la mort et de la souffrance, et aussi sur cette réalité d'une loi votée en 2002 qui suscite toujours plus de questions. Les exposés de ces gens de terrain contiennent des exemples qu'ils ont vécus, des histoires concrètes qui permettent au lecteur de prendre conscience de la complexité des situations et des conséquences concrètes de la loi " euthanasie ". II s'agit donc d'une contribution unique et sans doute utile pour de nombreux pays, dont la France, où la dépénalisation de l'euthanasie en fin de vie fait aujourd'hui débat.

05/2019

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Histoire internationale

Les Anormaux. Les meurtres par euthanasie en Allemagne (1939-1945)

La décision d'assassiner selon des critères spécifiques les enfants handicapés physiques et mentaux fut prise à l'été 1939, à la chancellerie de Hitler. Trois mois après, le Führer signait une autorisation pour protéger les médecins et le personnel médical associés au Programme d'euthanasie, plus connu sous le nom de code AktionT4, en référence à son adresse berlinoise. Plus tard, sur une idée de Heydrich, s'y ajouteront les délinquants placés en institution, les inaptes au travail, les personnes âgées... Dans la foulée, des installations de gazage seront mises en place, les premières du genre, en complément des injections létales. Des objectifs chiffrés étaient fixés, de l'ordre du millième de la population. A ce jour, on a dénombré 200000 victimes. Mais tous les dossiers n'ont pas encore été ouverts... Götz Aly revient ici sur cette page dramatique de l'histoire allemande. L'historien raconte son enquête clans un récit bouleversant où il redonne vie aux victimes, sans jamais perdre son fil : montrer la lente mise en place au sein d'une société avancée d'un eugénisme ordinaire. Les esprits les plus éclairés l'y avaient préparé. Au-delà des instigateurs directs de ce programme monstrueux - nombre de médecins continuèrent d'exercer dans l'après-guerre et les recherches de Götz Aly furent plusieurs fois entravées -, l'effacement des valeurs morales, l'absence de toute compassion, la peur sans nul doute, auront encouragé les autorités à poursuivre leurs plans, qui menèrent un jour à la Solution finale.

10/2014

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Mort

Euthanasie, une société déboussolée. Respecter l'homme et le soigner

De plus en plus de personnes revendiquent le droit de mettre fin à leur jour, se fondant sur le principe de liberté. Certains pays européens ont légalisé l'euthanasie ou même le suicide assisté. Et de façon paradoxale, nos sociétés cherchent en parallèle à repousser toujours plus loin les limites de la mort. Un homme qui veut devenir maître de la vie et de la mort. Dans le christianisme, la mort est considérée comme un passage que l'homme est invité à vivre dans l'espérance, accompagné par ses proches. L'auteur nous aide à comprendre l'émergence de l'euthanasie, à poser un regard éthique sur les thérapies de fin de vie et à trouver des chemins pour aider la personne à vivre ce passage dans la paix et la dignité.

03/2021

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Religion

L'euthanasie : du débat social à la réflexion théologique et pastorale

Cet ouvrage est une réflexion pluridimensionnelle. Il réunit l'anthropologie, la sociologie, la philosophie, l'éthique, la théologie, la politique. En effet, il rend bien compte de l'aspect systémique de la problématique de l'euthanasie aujourd'hui. Les discussions et les réflexions y relatives nous révèlent qu'il s'agit d'une question qui déchire, divise profondément les sociétés. Elle met également en péril l'unité des familles. Et pour cause, elle n'est pas seulement une question de mort, elle est aussi une question de vie et de valeurs. Pour mieux se retrouver au milieu des convulsions intellectuelles de type biotechniciste et propagandiste suscitées par l'euthanasie, l'être humain, quelle que soit sa condition sociale, politique, intellectuelle et religieuse, doit s'en tenir au fait que la vulnérabilité n'est ni un accident ni une malédiction. Elle est constitutive de l'humaine condition. Si nous assumons ce fait, cela nous permettra d'affronter l'absurde avec un autre regard sur la vie en général, la nôtre en particulier. Celle-ci, selon les Pères conciliaires, est un ministère, c'est-à-dire une mission à accomplir. " Dieu, maître de la vie, a confié aux hommes le noble ministère de la vie, et l'homme doit s'en acquitter d'une manière digne de lui. "

11/2019

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Généralités médicales

Pour ou contre l'euthanasie ? Mémoire d'un débat jamais soldé

Dans une démarche qu'il considère comme un exercice académique, l'auteur revisite les arguments qui, dans l'histoire récente, ont meublé le débat sur l'euthanasie, c'est-à-dire : d'une part, les arguments avancés par les partisans de l'euthanasie qui soutiennent et militent pour sa légitimation légale et sociale et, d'autre part, les arguments développés par les opposants à l'euthanasie qui font valoir que celle-ci doit rester interdite parla loi dans la pratique de la médecine. Pourquoi l'euthanasie fait-elle débat et pourquoi continue-t-elle encore à faire débat ? Pour l'auteur de cet ouvrage, il semble que c'est parce que l'emploi du terme "euthanasie" s'est focalisé non seulement sur la liberté et la volonté de la personne qui veut mourir, mais surtout sur l'intention délibérée et l'acte conscient de donner la mort. Ce qui repose sans cesse l'éternelle question du "bien" et du "mal" : l'euthanasie est-ce "bien" ou est-ce "mal"? Dans une société pluraliste où tous ne partagent pas les mêmes valeurs ni les mêmes convictions morales et religieuses, il est très difficile de trouver un consensus sur la définition de ce qui est bien et de ce qui est mal. Par ce fait, l'euthanasie jugée moralement comme un bien par les uns, et comme un mal par les autres, reste un débat sans fin, un débat jamais soldé. L'auteur soutient qu'il est difficile de prendre position pour dire qui a tort et qui a raison, et par ce fait, dit-il, il faut s'interdire de porter un quelconque jugement de valeur sur les arguments et les contre-arguments développés par les uns et les autres. Par conséquent, il faut laisser le soin et l'espace à chaque personne ou à chaque groupe d'individus de dégager pour lui-même sa vérité selon les convictions et les valeurs qui sont les siennes, sans nécessairement vouloir imposer cette vérité aux autres. Dans ce contexte, l'auteur s'approprie la position de l'ancien professeur de bioéthique à l'Université de Montréal, Hubert Doucet, qui soutient "qu'aucun argument pour ou contre l'euthanasie n'est entièrement convaincant, mais que chacun renferme des richesses dont il faut tenir compte pour que les mourants soient respectés comme des personnes humaines".

06/2019

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Histoire internationale

Les origines de la Shoah. De l'euthanasie à la Solution finale

Le meurtre en masse des patients handicapés, des Tziganes et des juifs dès juillet 1933 avec la loi de stérilisation puis prolongé avec le programme d’euthanasie à l’automne 1939, fut l’acte inaugural de la Solution finale. On retrouve d’un bout à l’autre de la chaîne une idéologie basée sur le sang et la race. Toute personne atteinte d’un quelconque handicap (arriérés, aveugles, sourds, épileptiques ou atteints d’une difformité physique) était jugée potentiellement dangereuse pour le «capital biologique» et était assassinée. Les tueurs du «programme d’euthanasie» furent, pour partie, ceux qui oeuvrèrent dans les centres de mise à mort de Belzec, Sobibor et Treblinka où fut assassiné en 1942-1943 le coeur du judaïsme européen. La technique élaborée dans le «programme d’euthanasie» (Aktion T4) y fut testée et sans cesse réemployée. C’est cette continuité entre «euthanasie» et Solution finale que décortique ici Henry Friedlander. A cet égard, il montre que la mise à mort des juifs handicapés, d’abord à titre individuel, puis collectivement, est un maillon capital qui préfigure la Solution finale de l’automne 1941. Les opérations de tueries en masse opérées par l’Allemagne nazie sont toutes liées les unes aux autres. La publication de ce livre, il y a vingt ans, a imposé l’auteur comme l’un des grands noms des «Holocaust Studies» aux côtés de Hilberg, Browning, Friedländer et quelques autres. La traduction de ce livre vient combler un vide criant dans la bibliographie française sur le sujet.

11/2015

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Ethique

La liberté de mourir. Euthanasie. Quelques réflexions à propos d'une loi

L'homme fait partie des vivants. Voilà, dira-t-on, une assertion des plus banales ! Elle recèle deux sortes de conséquences qui en montrent l'insondable teneur. La première est que le dire c'est le connaitre. Et le connaitre c'est faire montre d'une capacité proprement humaine, c'est être humain. L'homme est seul capable de connaitre et d'avoir finalement un discours sur lui-même... En cela, il est un homme. Voilà un fait remarquable qui guidera tout mon propos dans cet ouvrage. La deuxième conséquence de cette assertion est que, comme tous les vivants, l'homme va mourir... . L'homme est un vivant - parmi les vivants - qui va mourir - comme tous les vivants - et qui, par le fait qu'il est humain, le sait. Voilà une donnée inédite qui plonge volontiers chacun dans un abime de réflexions, de peurs et quantité d'autres vécus intérieurs... Le présent ouvrage se veut un effort, bien maladroit, de "secondarisation" , de mise à distance. Tout en recevant et embrassant la souffrance des uns et des autres, je tenterai d'aider chacun à se forger un habitus conforme à l'humanité de l'homme. J'en ai parlé plus haut, le fait de mettre en mots la question, si profonde pour l'homme, de sa mort est une manifestation de son appartenance à l'espèce humaine. Peut-être y a-t-il une manière encore plus humaine, dans le fond, de porter cette parole.

05/2023

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Ethique

Protéger la vie. À propos du suicide assisté et de l’euthanasie

Les présents essais ont été motivés par la controverse sur le "suicide assisté" qui secoue de nombreux pays ces dernières années ; Quiconque s'intéresse à cette thématique doit constater que la disposition à mettre fin ou à faire mettre fin artificiellement à des vies humaines, c'est-à-dire à tuer délibérément des personnes pour leur épargner - croit-on - des souffrances, ne cesse d'augmenter. En Hollande, il existe désormais un médecin spécialiste de l'euthanasie en tant que formation continue certifiée. La pratique de l'euthanasie y fait l'objet d'un débat public animé et le nombre de patients tués par euthanasie est publié chaque année. Dans les pays germanophones, il n'y a pas de transparence, car l'euthanasie active est généralement interdite ... Les anthroposophes, et en particulier les médecins anthroposophes, sont aujourd'hui appelés à prendre clairement position sur des processus comme ceux qui se déroulent en Suisse ou en Hollande, et à féconder la formation de l'opinion publique par la "conscience de l'humanité" qui peut se former grâce à l'anthroposophie. Sommaire : Rudolf Steiner et l'impératif thérapeutique - L'éthique médicale - Le serment d'Hippocrate et son actualité - La fondation de la nouvelle médecine des Mystères - Assistance médicale au suicide ? Une prise de position anthroposophique

07/2023

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Généralités médicales

La traversée du jour. Compassion, accompagnement de fin de vie et euthanasie

Contre-vérités, idées reçues, stéréotypes... L'euthanasie et, plus largement, l'accompagnement de la fin de vie, en sont accablés au quotidien. Que cache cette violence à l'égard de voies ouvertes avant tout pour soulager la souffrance ? La peur, sans doute, face à cet épisode de vie si particulier. Une part d'incompréhension, certainement. C'est le besoin de partager une expérience de plus de trente ans en la matière qui a donné naissance à cet ouvrage. Le docteur Philippe Lebecq raconte les histoires vécues au chevet de ses patients en fin de vie, dans le respect absolu de la liberté de ceux qui souffrent. Ces tranches de vie illustrent à quel point l'écoute, l'accompagnement, le respect, l'éthique et la compassion sont au coeur de cette pratique de la médecine. Car une fin de vie accompagnée peut être belle, heureuse et assumée.

10/2017

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Soins palliatifs, douleur

L'euthanasie au seuil des soins palliatifs. Vingt ans de modèle belge

Depuis vingt ans, les soins palliatifs et l'euthanasie sont inscrits dans les lois belges, ainsi que le nécessaire consentement du patient à ses soins. Avec des collaborateurs de terrain, le Dr Corinne van Oost décrit les conditions de la fin de vie, au travers de témoignages et de dialogues saisis sur le vif. Au moment où d'autres pays s'interrogent sur l'opportunité d'une loi sur l'euthanasie, ce livre apporte des éclairages variés permettant d'éclairer la question sans tabou.

11/2022

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Philosophie du droit

La morale ou le droit ?. Prostitution, hijab, gestation pour autrui, euthanasie, pornographie…

Articulé autour de la liberté et illustré par les controverses sociétales qui ont marqué les dernières trois décennies de la vie politique française, cet essai constitue une plaidoirie pour la libre disposition de soi et toutes les libertés qui en découlent : liberté procréative, liberté sexuelle, liberté religieuse, liberté d'expression, liberté vestimentaire... Du Pacte civil de solidarité à l'interdiction de la burqa, du changement de sexe à l'état civil au mariage pour tous, de la pénalisation des clients des prostituées au maintien de la prohibition du suicide assisté en passant par la pornographie, la gestation pour autrui ou encore le blasphème, ces débats ont mis en évidence la difficulté de notre société à assumer le principe politique qui l'a pourtant fondée, à savoir que l'Etat n'est légitime à intervenir que pour empêcher qu'un tort soit causé à autrui. Autrement dit, vis-à-vis de soi-même aucun pouvoir, aucune autorité ne saurait se substituer à l'individu sous peine de compromettre le contrat social. Affirmer la libre disposition de soi constitue l'acte premier de résistance envers toutes les formes d'assujettissements.

11/2023

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Psychologie, psychanalyse

Le chemin de l'âme. Euthanasie et mortalité, les perspectives médicales et spirituelles

A-t-on le droit de priver autrui de sa vie, à sa demande, même pour les meilleures raisons ? Telle est en substance la question de l'euthanasie. Transcendant les approches simplistes, mêlant réflexion psychologique, sociologique et spirituelle, Scott Peck nous invite, en fin observateur de l'âme humaine, à saisir les vérités fondamentales que révèle ce débat. Car la question éthique que pose à chacun de nous l'euthanasie, c'est la croyance ou non en l'existence de l'âme. Et c'est précisément la réponse à cette question qui est à la base des opinions divergentes sur le sujet. A un moment où tant de voix s'élèvent pour réclamer, à l'instar des Pays-Bas, la légalisation du choix de mort, le grand mérite de Scott Peck est d'élever les termes de la discussion et, partant, de nous forcer à nous interroger honnêtement sur nous-mêmes.

10/2003

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sociologie des organisations

Soins palliatifs, la vraie alternative à l'euthanasie. Personne ne doit mourir seul

Une réflexion incontournable sur les soins palliatifs pour éclairer les débats actuels sur la fin de vie. Parce qu'il a toujours été difficile de faire leur juste place aux mourants, ce livre retrace l'histoire des soins palliatifs, de leur références éthiques et religieuses. Il rappelle la médecine à ses obligations d'origine et la science à sa modestie au nom du formidable trésor d'humanité qui se dévoile dans l'accompagnement des mourants. Un livre essentiel pour que tous puissent prendre part à la défense et la promotion des soins palliatifs comme une des plus belles preuves de fraternité. Jean-Frédéric Poisson, très actif dans le débat politique sur la fin de vie, titulaire d'un doctorat de philosophie sur la bioéthique et d'un master en droit social, signe ici un essai clair et grand public pour comprendre et découvrir le sens et la valeur des soins palliatifs pour notre société.

02/2023

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Essais

Fin de vie : peut-on choisir sa mort ?. L'euthanasie n'est pas LA solution

"Je veux choisir ma mort, c'est ma liberté ! " Cette parole de personne bien-portante témoigne du décalage avec la réalité de ce que vivent les malades à l'approche de leur fin de vie. La question de l'euthanasie, masquée derrière l'expression trompeuse "d'aide médicale à mourir" , s'avère très présente dans l'actualité politique. Or le sujet est régulièrement abordé avec des confusions majeures concernant le suicide assisté, l'euthanasie, la sédation profonde... Ce livre clarifie le vocabulaire et propose de revisiter les croyances et préjugés qui obscurcissent la question de la fin de vie, en interdisant un véritable débat. Il donne les éléments éthiques et médicaux nécessaires à la compréhension des enjeux de la mort provoquée. Beaucoup plus largement, il y est question du chemin du mourir et de la finitude. Chaque fin de vie se révèle une histoire singulière jusqu'au bout, imprévisible, appelant des soins adaptés et toujours créatifs. Basé sur une longue expérience clinique des auteurs dans le domaine des soins palliatifs et sur un travail universitaire autour de l'impact de l'acte euthanasique sur le praticien, il est à destination du grand public comme des professionnels du soin. Dr Jean-Marie Gomas, l'un des fondateurs du mouvement des soins palliatifs, médecin généraliste, gériatre, enseignant, ancien responsable d'une Unité Douleurs Chroniques et Soins Palliatifs à Paris. Dr Pascale Favre, médecin, diplômée d'un DEA de droit de la santé. Doctorante en philosophie, elle est l'auteur en 2020 d'un mémoire de recherche en éthique médicale sur la position du médecin dans l'acte euthanasique.

04/2022

ActuaLitté

Vie chrétienne

Docteur, ai-je le droit de vivre encore un peu ? L’euthanasie et le suicide assisté démasqués

Le débat sur la fin de vie vient d'être relancé en France après l'avis inédit du CCNE, en majorité favorable, sous certaines conditions, à envisager "A une application éthique de l'aide active à mourir" . A cet avis s'ajoute l'annonce par le président Macron d'un processus participatif sur le sujet avant la tenue d'un débat parlementaire courant 2023. Les mois qui viennent vont donc être marqués par une réflexion dont Tugdual Derville veut nous rappeler l'enjeu. Nourris de ses rencontres et confrontations, avec des défenseurs de la vie mais aussi des partisans de l'euthanasie, ce livre bref et incisif est à la fois un témoignage personnel et un manifeste solidement argumenté dans lequel apparaît toute l'énergie d'indignation de l'auteur. Patiemment, avec pédagogie, Tugdual Derville, déconstruit la pseudo-liberté mise en avant par les défenseurs d'un prétendu droit à mourir dans la dignité et leurs justifications faussement éthiques.

01/2023