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Extraits

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Sciences historiques

De l'extermination

De l’Ancien Testament à la révolution bolchévique, de la Vendée à la Shoah, le génocide n’apparaît pas, hélas, comme une exception, mais souvent comme un moyen ordinaire des guerres, voire leur but. Loin de ses modèles, Machiavel, Montaigne et le libéralisme, Eric Werner explore les causes et les fins de la guerre d’extermination totale. Une réflexion bouleversante sur la violence extrême, qui accompagne l’humanité comme son ombre.

03/2013

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Littérature française

Extermination des cloportes

En dehors de sa passion pour sa femme Betty, Don Dechine a un but dans la vie : écrire. Seulement voilà, pas facile d'écrire un roman fracassant quand on est prof de lycée et qu'après les avanies de la journée, il faut encore affronter un voisin pas content, les tracas de la copropriété, le harcèlement fiscal et les PV pour stationnement interdit. Rien de plus normal, pour se détendre, que de consacrer ses soirées à l'intégrale des six saisons des Soprano. Sauf que ça n'aide pas non plus à trouver la fortune et la gloire littéraire. Il y aurait bien une solution : tout plaquer pour aller vivre à la campagne. Comme l'explique Don Dechine, il n'y a que dans la nature qu'on peut valablement produire un chef-d'oeuvre. Armés d'une confiance et d'un humour à toute épreuve, Betty et lui vont donc se lancer dans la quête de la maison idéale, tenter de se débarrasser d'un appartement invendable et se perdre dans un monde inconnu et atroce : la jungle impitoyable de l'immobilier. Une sacrée aventure quand on est un futur génie de la littérature et qu'on se réveille un matin avec un cloporte dans l'oeil !

01/2017

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Littérature étrangère

Une si petite extermination

Vivait à Sochy – l'Oradour-sur-Glane polonais – une fillette prénommée Renia, avec son papa, sa maman, son frère et sa soeur. Lorsque les Allemands sont arrivés, ils ont incendié le village et tué ses parents, ainsi que deux cents autres civils, dont des vieillards et des nourrissons. Elle a tout vu. Des années plus tard, Renia donne naissance à une petite fille, mais elle-même est restée une enfant. La petite fille s'appelle Anna Janko. Elle est aujourd'hui poétesse, romancière, chroniqueuse à succès, et c'est à 57 ans qu'elle raconte enfin le malheur arrivé à sa mère. Ou, plus exactement, le sien. Au-delà de sa grande valeur littéraire, Une si petite extermination est un livre remarquable par la véracité du témoignage qu'il porte. Anna Janko aborde ici, à partir de son histoire familiale, le problème de la transmission aux enfants et petits-enfants du traumatisme de la barbarie. Ceux qui sont morts à Sochy le 1er juin 1943 ne purent raconter leur histoire. Ceux qui ont survécu au massacre n'eurent aucune chance de surmonter leur souffrance. Et s'il appartient à la génération suivante de dire et de s'émouvoir, ce n'est pas pour être écrasée à son tour par un impossible fardeau, mais pour s'en libérer – et retrouver enfin " la capacité d'agir et de réfléchir de manière critique " (Anna Zeidler-Janiszewska).

11/2018

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BD tout public

Mille visages Tome 5 : Extermination

J'ai rencontré Quinn, ce jeune chirurgien prodige au sang universel, au St James Hospital de Londres en 1842. Ensemble nous avons repoussé les limites humaines et redonné vie à la chair morte. Quand il m'a assassiné, mon esprit a suivi Quinn sur le bateau qui l'emmenait dans le nouveau monde. Plus tard, ses amis sioux du Dakota m'ont donné le nom de Mille-Visages. Car épervier, puma, paisible ou féroce bête des plaines, homme blanc ou homme rouge, je suis partout. Prêt à frapper.

02/2010

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Philosophie

L'interminable écriture de l'Extermination

Dans cette société de l'accusation perpétuelle et de l'expiation tapageuse qui arraisonne à tour de bras les fameuses heures-les-plus-sombres-de-notre-histoire, je me prends parfois à rêver d'une mémoire sans oriflamme ni destrier, d'une mémoire pédestre, modeste, discrète, silencieuse ou qui ne fasse pas d'autre bruit que celui des pages que l'on tourne dans le colloque singulier de la lecture. Comment parler de la Shoah sans tout mélanger ni sacrifier les exigences du jour ? Quelles leçons tirer de cet événement proprement incroyable ? Comment penser le mal, la radicalité du mal, la banalité du mal, l'industrialisation du mal, sans abandonner au mal tout l'espace de l'immortalité ? Ces dialogues que voici sont nés de ces interrogations et de ce scrupule.

06/2012

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Critique littéraire

Exterminations et littérature. Témoignages inconcevables

Né de la première guerre mondiale, élaboré dans la seconde par des survivants de l'extermination, le témoignage littéraire des violences politiques de masse est aujourd'hui un genre international majeur. De la Russie à la Chine, en passant par le Rwanda, l'Amérique latine, l'Algérie et le Cambodge, le témoignage va au rebours des conceptions cyniques ou décoratives de l'art par son ambition éthique et son exigence de vérité. Il bouleverse les catégories de la philosophie du langage et de la critique littéraire : les faits deviennent inséparables des valeurs, la stylisation de la recherche de la vérité. Le témoignage littéraire dépasse la mission éducative du " devoir de mémoire " et contribue à faire évoluer la notion de littérature mondiale autour de valeurs fondamentales liées aux Droits de l'homme. Toutefois, de faux témoignages et des romans historiques complaisants occupent également le devant de la scène. En prenant notamment appui sur les oeuvres de Primo Levi, et celles d'auteurs qui estiment qu'après la mort des témoins, la fiction romanesque l'emporte sur l'histoire, François Rastier interroge la " déconstruction " de l'histoire et de la littérature.

09/2019

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Histoire internationale

Une guerre d'extermination. Espagne 1936-1945

Espagne, 1936 : le général Franco déclenche un coup d'Etat contre le gouvernement de Front populaire qui plonge le pays dans une guerre civile de près de trois années. Cette guerre a fait plusieurs centaines de milliers de morts, hommes, femmes et enfants, et jeté sur les routes plus d'un demi - million de réfugiés, contraints à l'exil. L'auteur démontre, point par point, en quoi cette guerre civile a mis en oeuvre toutes les logiques et pratiques de l'extermination de masse : exécutions sommaires par milliers, procès factices, torture et viols systématiques, emprisonnements abusifs...

09/2019

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Faits de société

La France sans les juifs ? Emancipation, extermination, expulsion

Un nombre considérable de juifs a quitté la France dans la dernière décennie, sans que les paroles rassurantes émanant des plus hautes autorités de l'Etat aient pu arrêter l'hémorragie. Quant à ceux qui restent, ils ne peuvent éviter l'idée de devoir peut-être partir un jour, au regard des événements et d'un climat général dont chacun perçoit le poids. La sociologie politique, curieusement, n'a que bien peu à dire sur un tel phénomène. Prolixe sur la question de l'immigration, elle est pratiquement muette sur le fait que la France ait pu ainsi devenir une terre d'émigration. Qu'est-il donc arrivé ? Pour le comprendre, l'invocation commode des tensions intercommunautaires et du radicalisme islamiste est bien loin de suffire. C'est une généalogie au long cours de notre situation qui est requise, une restitution des dynamiques complexes où sont intriqués, depuis la Seconde Guerre mondiale, les juifs, l'Europe et l'Etat d'Israël. De cette manière, et de cette manière seulement, l'un des points les plus sensibles du malaise politique actuel peut enfin être affronté.

02/2019

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Documentaires jeunesse

Auschwitz. L'histoire d'un camp d'extermination nazi

Entre mars 1942 et janvier 1945, plus d'un million de Juifs ont été assassinés à Auschwitz-Birkenau, systématiquement et de sang-froid. Au cœur de l'Europe et au milieu du XXe siècle, des personnes apparemment ordinaires ont commis ce crime. Comment cela s'est-il produit ?

04/2002

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Littérature française

De l'extermination des belles. Adieu belles et beaux

Le but ultime du Grand Maître est l'extermination radicale de la "race des Belles " pour faire place nette aux laides et aux frustrées. C'est une véritable guerre bactériologique qui est lancée.

10/2021

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Littérature française

De l'extermination considérée comme un des beaux-arts

" Le démoniaque va au plus simple. Il ne prend plus tant de détours. Il aurait tort, d'ailleurs. Plus sa méchanceté s'exhibe et mieux les humains se laissent mettre les menottes. Son programme s'affiche, il en fait étalage. Son dessein clignote : il apparaît en scintillant. L'anéantissement de la vie, voilà ce qu'il veut. Ou, ce qui revient au même, sa colonisation par la mort. Tantôt cela passe par l'agencement du massacre, tantôt par la grande herse de l'économie, ou par la capture des corps au plus intime. Une attaque filtre à travers des millions et des millions d'actes, de pensées, de gestes. " Cette force franchit la ligne de dévoilement avec les œuvres de Littell et de Houellebecq. Tout le monde marche, et personne ne veut rien en savoir. On lit, mais dans la torpeur. Avec cynisme et innocence, ce livre prend le somnambulisme humain à revers. Dans le dos du Diable, il trouve la phrase de réveil.

09/2007

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Ouvrages généraux

L'extermination des animaux ou le suicide de l'homme

C'est en philosophe de métier et en bouddhiste de conviction que Danielle Moyse nous raconte et nous explique l'apocalypse que nous nous préparons. En oubliant l'unité du vivant, notre civilisation de la mort creuse sa tombe. Car plus que jamais l'animal est l'avenir de l'humanité. Une exhortation à renouer avec la plénitude du cosmos. Ne pas protéger les animaux, c'est perdre de vue notre humanité. En raison de l'installation croissante de l'homme sur la terre comme conquérant, et non comme simple cohabitant, les animaux font désormais partie des plus vulnérables. Et ce que l'homme inflige aux bêtes, il se l'inflige à lui-même. Elevage intensif violent pour les animaux et déshonorant pour les hommes, destruction des forêts primaires bouleversant les lieux de vie des uns et des autres, propagation d'épidémies franchissant la barrière des espèces font aujourd'hui apparaître, grandeur nature, qu'hommes et animaux sont engagés dans un destin commun, et que les agressions infligées au vivant nous entraînent dans une spirale suicidaire. A l'heure de l'industrie agro-alimentaire, de la Covid-19 et du réchauffement climatique, c'est à un sursaut salutaire que Danielle Moyse, philosophe, par ailleurs spécialiste des questions d'éthique médicale, appelle de ses voeux. Il n'y va pas seulement de notre survie, même si la brutalité à l'égard des animaux n'a jamais tardé à s'étendre concrètement à l'être humain. Sans une réforme radicale de notre rapport au vivant et une redéfinition de notre habitation terrestre, le pire est à venir. Un plaidoyer magistral en faveur des hommes et des bêtes. Un appel décisif au respect de tous !

09/2021

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Documentaires jeunesse

Histoire de la Shoah. De la discrimination à l'extermination

1942, le régime nazi décide d'exterminer tous les Juifs d'Europe. Plus de six millions d'entre eux, hommes, femmes et enfants, ont péri. Cette " Catastrophe ", Shoah en hébreux, a-t-elle servi de leçon ? Depuis, bien d'autres crimes contre l'humanité ont été commis.

09/2003

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Philosophie

Arendt et Heidegger. Extermination nazie et destruction de la pensée

N'y a-t-il pas une contradiction dans l'oeuvre d'Arendt ? On y trouve une description critique du totalitarisme national-socialiste, mais aussi l'apologie de Heidegger érigé, malgré son éloge de la " vérité interne et grandeur " du mouvement nazi, en roi secret de la pensée. L'étude des Origines du totalitarisme montre qu'Arendt développe une vision heideggérienne de la modernité. Dans Condition de l'homme moderne, la conception déshumanisée de l'humanité au travail et le discrédit jeté sur nos sociétés égalitaires procèdent également de Heidegger. En outre, des lettres inédites montrent qu'Arendt a décidé de marcher sur les pas de Heidegger avant leurs retrouvailles de l'année 1950. Il s'agit d'une adhésion intellectuelle, irréductible à la seule passion amoureuse, et qui mérite d'être prise au sérieux. Certes, Arendt ne partage pas l'antisémitisme exterminateur de Heidegger confirmé par ses Cahiers noirs. Que devient cependant la pensée, lorsqu'elle se voit instrumentalisée dans l'opposition - nouveau mythe moderne - entre Heidegger, le " penseur " retiré sur les hauteurs neigeuses de sa hutte de Todtnauberg, et Eichmann, l'exécutant sans pensée, le " clown " muré dans sa cage de verre ?

09/2016

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Cinquième République

L'extermination programmée des communistes indonésiens (1965-1966). Archives inédites

"Ce livre pre?sente un nouveau re?cit du ge?nocide indone?sien. Il de?montre que de?s le de?but, l'arme?e n'a pas tente? de nier son ro?le dans cette campagne. Au contraire, ce livre montre que les militaires ont ouvertement coordonne? son lancement, puis ont enro?le? le gouvernement civil et la socie?te? civile dans sa mise en oeuvre – tout en documentant soigneusement sa progression. La mise en oeuvre du ge?nocide e?tait une politique officielle et les documents et archives pre?sente?s dans ces pages e?taient destine?s a? mieux organiser cette politique, a? permettre une coordination simultane?e du ge?nocide aux niveaux national, interprovincial, provincial, des sous-districts et des villages. Ce nouveau re?cit, bien que limite? a? une province (Aceh) et a? une chai?ne interre?gionale de commandement (Sumatra), offre de nouvelles perspectives a? la compréhension du ge?nocide indone?sien en tant qu'e?ve?nement national et soule?ve de nouvelles questions. Il est solidement prouve? que le commandement de l'arme?e avait l'intention de de?truire le groupe communiste indone?sien et a agi dans cette intention. Cette intention a e?te? affirme?e pour la premie?re fois le 1er octobre 1965, par l'annonce du commandement militaire ordonnant aux soldats d'"ane?antir comple?tement" le Mouvement du 30 Septembre. Elle e?voluera ensuite le 4 octobre avec l'ajout ordonnant aux civils de participer a? cette campagne d'ane?antissement. Le 14 octobre, les militaires e?tablirent un " conseil de guerre " pour superviser sa mise en oeuvre. Le re?sultat le plus marquant de cet inte?re?t re?cent pour les massacres est que le ge?nocide indone?sien n'est plus conside?re? comme un myste?re sans auteurs ni un de?chai?nement de violence "spontane?e", mais comme une campagne de?libe?re?e de violence parraine?e par l'E?tat. Une telle perspective exige qu'au-dela? de la ne?cessite? urgente d'obtenir une nouvelle reconnaissance publique de la part du gouvernement indone?sien et de ses soutiens occidentaux, au-dela? de la ne?cessite? pour les survivants et leurs familles d'e?tre pleinement re?habilite?s, il y ait aussi une certaine forme de responsabilite? devant la justice pour le ge?nocide indone?sien si on veut que les lois inter- nationales, conside?re?es comme le ciment de la communaute? internationale, conservent leur sens comme moyen d'amener les auteurs d'atrocite?s a? rendre des comptes. " Jess Melvin

02/2023

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Histoire de France

Les années d'extermination. L'Allemagne nazie et les Juifs (1939-1945)

La littérature consacrée au génocide des Juifs dans l'Allemagne nazie est abondante. Pourtant aucun historien ne s'était jusqu'alors attelé à une analyse de cette ampleur mêlant le point de vue des bourreaux et celui des victimes. C'est le premier tour de force que réalise Saul Friedländer. Fondé sur de nombreuses archives inédites, nourri de voix innombrables (journaux intimes, lettres, mémoires), ce second volume de L'Allemagne nazie et les Juifs est magistral : implacablement et sobrement, il déroule l'effroyable scénario qui mène à la " solution finale " et à sa mise en œuvre. Complicité des autorités locales, soutien actif des forces de police, passivité des populations et notamment des élites, mais aussi promptitude des victimes à se soumettre aux ordres dans l'espoir d'améliorer leur sort : c'est cette histoire d'une extrême complexité qui est ici racontée avec une maîtrise rare. Première parution en anglais HarperCollins, 2007 et en grand format, Seuil, 2008.

01/2012

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Histoire internationale

Les architectes de l'extermination. Auschwitz et la logique de l'anéantissement

Sans être forcément membres du Parti nazi, de jeunes technocrates, souvent universitaires, vont préparer les plans de germanisation de l'Europe orientale, synonymes d'assujettissement et de déplacements massifs de population. Mis au point au début de 1941, le Generalplan Ost (Plan général pour l'Est) préconise le transfert de trente millions de personnes, soviétiques dans leur immense majorité, en les condamnant à mourir de faim. Imprégnées d'idéologie eugéniste, marquées par le concept de surpopulation qui a hanté la pensée géopolitique allemande du premier XXe siècle, ces équipes forgent la notion d'" existence fardeau " (Ballastexistenzen), et envisagent la faim comme un moyen de réguler la population. Elles préconisent le génocide comme LE moyen de résoudre les problèmes politiques. Quelle place la Shoah a-t-elle tenu dans ces projets de " réorganisation " de l'Europe orientale ? Présente en filigrane tout au long du livre, cette question, controversée, enrichit le débat sur les origines du génocide. Elle nous permet de mieux entendre combien la barbarie fut pensée et planifiée par des hommes intelligents et cultivés appartenant à une génération née au début du siècle, et demeurée marquée par la Grande Guerre. En mettant en relief la farce de la dénazification (la plupart de ces criminels de bureau ont poursuivi leur carrière au grand jour, couverts d'éloges et d'honneurs), Götz Aly et Susanne Heim montrent les soubassements technocratiques de la criminalité d'Etat. Loin d'être une parenthèse barbare dans l'histoire d'outre-Rhin, Auschwitz a plongé ses racines dans le terreau culturel et politique d'une certaine Allemagne.

01/2006

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Histoire de France

Le siècle des camps. Détention, concentration, extermination, cent ans de mal radical

Images terribles, insoutenables, toutes les mêmes et toutes différentes... Notre siècle qui s'achève aura été celui des camps. La spirale des guerres, le cortège des génocides, l'abîme des totalitarismes auront fait des barbelés le symbole du Mal, retenant comme otages ou victimes les civils de tous temps et de tous lieux. Entreprise sans précédent, enquête exhaustive, ce livre établit l'histoire des camps, leur typologie, leur nature, leur fonction. De l'Afrique du Sud en 1900 à la Tchétchénie en l'an 2000, du génocide arménien aux purifications ethniques d'ex-Yougoslavie, de la Première à la Seconde Guerre mondiale, du Goulag à Auschwitz, de Mussolini à Vichy, de l'emprise soviétique sur l'Europe de l'Est aux terreurs rouges de l'Asie, en passant par l'Algérie, Cuba, la Grèce ou l'Indonésie, voici la somme attendue sur une tragédie universelle qui constitue le plus implacable miroir de l'histoire contemporaine.

09/2000

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Déportation

L'extermination des juifs de Varsovie. Et autres textes sur l'antisémitisme

Lorsque le Maréchal Pétain se rendit en visite officielle à Marseille en décembre 1940, la Préfecture de Police procéda à nombre d'arrestations "préventives" afin d'assurer la sécurité du susnommé. L'écrivain Victor Serge figure parmi ceux qui furent contraints à "prendre le large". Son patronyme russe, Kibaltchitche, ainsi que la mention "apatride" apposée sur sa carte de séjour, perturba l'un des policiers chargés de l'embarquement qui demanda à Victor Serge s'il était Juif. Sans s'émouvoir, celui-ci répliqua avec calme et fermeté : "Je n'ai pas l'honneur ! " Cette solidarité, il n'avait pas attendu la fin de l'année 1940 pour la traduire en actes. Depuis plusieurs années – comme le lecteur pourra le découvrir avec les textes réunis dans ce volume –, il informait régulièrement militants et citoyens sur le sort inhumain infligé aux Juifs de par le monde et il dénonçait aussi bien les idéologies que les politiques xénophobes et antisémites.

02/2022

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Science-fiction

L'horrifique du genre H. Jugement dernier et extermination de l’espèce humaine

Comment expliquer le futur scabreux et étrange, dévoilé sous forme de songe, qui menace les descendants d'Homo sapiens, comme nous nous plaisons à nous appeler nous-mêmes par pur orgueil ? Nous avons fini par croire à notre supra-nature qui fait de nous comme des dieux superbes. Et notre science, depuis près de 400 ans, se meut dans une instrumentalisation mathématique à outrance en nous faisant oublier la Science de nos prédécesseurs. Ceux-ci cherchaient à déceler la lumière dans la complexité des phénomènes en respectant la nature, la vie de notre commune Terre. Or, avant la fin de ce millénaire, il pourrait se passer ceci : des vivants, tous les peuples d'animaux sur la terre, jugent une catégorie de vivants, le genre humain, et la condamnent à l'extermination. Une extermination qui s'opérerait suivant des modalités qu'on n'a jamais encore pu soupçonner à travers toutes nos sciences. C'est cette vision effroyable, sous forme de prédiction terrifiante, que cet écrit rapporte ; un récit dont on ne saurait expliquer le sens comme nous en avons l'habitude dans nos écrits maîtrisés. Dès lors que chacun de nous, supposé descendant d'Homo sapiens, est concerné par ce futur possible, tout un chacun devrait le découvrir par soi-même en lisant cette horreur qui se déploie sous nos yeux. Il prendrait, ainsi, conscience de ce qui est en marche à travers nos activités contemporaines aveugles sur le meurtre de la vie de la Terre commis par le genre humain.

09/2023

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Histoire de France

Le livre noir du colonialisme. XVIème-XXIème siècle : de l'extermination à la repentance

Ces dernières décennies, la renaissance du terrorisme, les soubresauts en Algérie et au Proche-Orient, les récentes manifestations de repentante en France rappellent que le bilan du colonialisme, cet envers sombre de la colonisation, est plus que jamais d'actualité. Autour de Marc Ferro, une équipe d'historiens retrace les pages sanglantes, les excès, les méfaits mais aussi les discours de légitimation de l'entreprise coloniale. Les conquêtes, puis les luttes pour l'indépendance ont indéniablement constitué les épisodes les plus meurtriers de la colonisation : exterminations de peuples entiers dans un cas, guerres destructrices dans l'autre ; mais la colonisation ce fut aussi la traite et l'esclavage, c'est-à-dire la déportation de dix à quatorze millions d'hommes et femmes ; ce fut, une fois l'esclavage aboli, le travail forcé et les terribles conditions sanitaires qui lui étaient associées. Une exploitation économique que le XIXe siècle industriel accéléra et systématisa. Et tout au long de ces épisodes, les nations conquérantes défendirent une idéologie qui, loin de cacher les excès commis, comme on veut bien le croire aujourd'hui, visait à les justifier. Mais on découvre aussi que les violences de la colonisation n'émanent pas seulement de l'Occident et qu'elles ont existé dans le monde arabe puis ottoman ; que sous le vocable d'" expansion territoriale ", la Russie puis le Japon n'ont pas organisé autre chose qu'un système d'exploitation ou de négation d'une identité nationale ; et que le racisme qui a accompagné et couvert les excès de l'entreprise coloniale a pu déteindre chez certains peuples colonisés. Enfin, le colonialisme n'a pas seulement laissé des blessures difficiles à cicatriser : il se perpétue au XXIe siècle sous de nouvelles formes que Le Livre noir met en évidence.

01/2003

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Histoire internationale

Aktion T4. Le secret d'Etat des nazis : l'extermination des handicapés physiques et mentaux

De 1939 à 1943, le IIIe Reich mena une vaste entreprise de mise à mort des malades mentaux et handicapés physiques allemands. Considérés par Hitler et son entourage comme des poids morts dans l’économie de guerre, ces patients furent décrits auprès de l’opinion publique comme des êtres dont la vie ne vaut pas d’être vécue. Dans l’Allemagne d’avant-guerre, c’est l’entourage de Hitler (lui-même ne prit pas de décision officielle à ce sujet) qui élabora le programme dit d’« euthanasie » ou T4 (ainsi nommé d’après l’adresse de l’administration : Tiergartenstraße 4, à Berlin). Dans une semi-clandestinité, une lourde machine d’extermination se mit ensuite en place, pilotée depuis Berlin par une administration sophistiquée, entièrement à la solde de la Chancellerie du Führer, qui opérait sous couvert de sociétés écrans. Médecins, infirmiers, membres de la SS participèrent à cette opération, sous le contrôle du Kriminalinspektor Christian Wirth, et sous l’égide d’hommes émanant de l’entourage proche de Hitler (Philipp Bouhler, Viktor Brack, Martin Bormann…). Arrachés à leurs asiles, les malades furent bientôt conduits par cars entiers dans des centres réquisitionnés et spécialement aménagés en Allemagne et en Autriche (Grafeneck, Hartheim, Brandeburg, Hadamar…), où ils furent gazés puis incinérés dans les premiers fours crématoires de masse. Plus de 100 000 personnes furent ainsi assassinées. L’« euthanasie » des malades mentaux et des handicapés allemands préfigure ainsi l’extermination systématique des Juifs dans les camps de la mort, mise en œuvre à partir de 1942. Michael Tregenza apporte ici une remarquable contribution à la connaissance du programme T4, fondée sur le dépouillement approfondi de sources allemandes, autrichiennes et polonaises, notamment sur les témoignages et les interrogatoires menés lors des procès des années 1940 à 1960. Avec un luxe de détails, il décrit l’élaboration de l’entreprise d’euthanasie, ses sources intellectuelles, sa réalisation, son fonctionnement et surtout ses hommes, responsables et exécutants (dont beaucoup travailleront ensuite dans les centres de mise à mort de l’Aktion Reinhard).

03/2011

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Rwanda

Combattre un génocide. Un historien face à l’extermination des Tutsi du Rwanda (1990-2024)

Face au génocide des Tutsi (1994) et à sa préparation systématique avec la caution de la France (sans intention de s'associer à l'entreprise criminelle du régime allié contre les minorités tutsi et hutu d'opposition), Jean-Pierre Chrétien se dresse contre la catastrophe. Il le fait par une production de connaissance, laquelle est transmise par des conférences, des articles dans la presse, des alertes dans la presse - autant d'écrits décisifs, mais épars et que ce livre décide de réunir, ce qui n'avait jamais été fait. Ce livre est donc un événement alors que les récents travaux (dont le rapport de la Commission Duclert) donnent raison et rendent justice à l'engagement de connaissance de Jean-Pierre Chrétien il y a trente ans.

04/2024

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Histoire de France

Le passage du témoin. Portraits et témoignages de rescapés des camps de concentration et d'extermination nazis

Réédition actualisée par les historiens de la Fondation Auschwitz de ce livre paru initialement en 1995 et désormais accompagné d'un livret pédagogique conçu par la Fondation Auschwitz. Ce projet éditorial, porté par un photographe et une sociologue, est né d'un sentiment d'urgence face à la disparition des derniers témoins directs de ces évènements tragiques. Leur ambition consistait à tenter, avec humilité et simplicité, d'écouter ce que ces témoins avaient à dire aux générations montantes et futures et à rendre la dignité des traits de ces acteurs de notre mémoire collective. au sentiment d'urgence est venu s'ajouter l'inquiétude face à la montée en puissance de l'extrême-droite, au révisionnisme, aux épurations ethniques et à toutes les formes de racisme, de refus et de haine de l'autre qui semblent à nouveau dévorer la planète.

04/2018

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Sociologie du travail

De la méchanceté ordinaire à l'extermination. La maltraitance entre professionnels dans le monde de la santé

Après avoir témoigné dans un premier ouvrage intitulé "Le harcèlement moral à l'hôpital" de la violence qu'il a subie en fin de carrière en milieu hospitalier, l'auteur revient sur ce fléau social. A l'appui de plusieurs témoignages écrits pas d'autres collègues, il choisit cette fois de lancer un véritable appel à réagir. Il évoque ici cette maltraitance qui va de la méchanceté ordinaire à l'extermination de professionnels dans le monde inhospitalier de la santé où celles et ceux qui sortent de l'ombre sont soumis à une véritable stratégie de destruction de la part des harceleurs. Dans cet ouvrage qui n'est pas un réquisitoire, Alain RAOULT ne se contente pas de dénoncer l'inacceptable qui s'aggrave, mais il tente aussi de décrypter ces processus afin de redonner des pistes de sorties et donc d'espoir pour les victimes. Tout en rappelant le devoir de la société qui est de sanctionner les coupables trop souvent protégés et impunis.

10/2022

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Gaule

La Bataille d'Orange (6 octobre 105 av. J.-C.). Une bataille d'extermination de l'Antiquité

A Orange (Vaucluse), le 6 octobre 105 av. J. -C. , une armée germanoceltique venue des confins de l'Europe attaque deux armées romaines de huit légions, que Rome a dépêchées dans le Bas-Rhône pour lui barrer la route de la Méditerranée. Accablés sous les coups de la cavalerie et de l'infanterie ennemies, les Romains sont anéantis au terme d'une violente bataille dont les pertes s'établissent à 100 000 morts, 20 000 prisonniers et un nombre incalculable de blessés. Leurs camps sont pris d'assaut, détruits et incendiés. Le butin, voué par les vainqueurs aux divinités de la guerre, est mis en pièces et jeté dans des gouffres ou dans des tourbillons du Rhône et ses affluents. Les prisonniers sont torturés, exécutés, puis leurs cadavres jetés dans des fosses. Cette bataille d'anéantissement est l'une des plus grandes défaites qu'ait connues la République romaine. Elle a donné un coup d'arrêt à la conquête de la Gaule méditerranéenne qui, commencée en 121, paraissait pourtant ne pas rencontrer d'obstacles. Rome a été vaincue par des "barbares " supérieurs en nombre et en génie tactique. Elle a largement sous-estimé son ennemi, qui l'avait observée pendant des semaines pour monter sa manoeuvre. L'armée n'a pas été capable d'opposer un front uni à des guerriers confirmés, qui se battaient pour une raison vitale : acquérir des terres où s'installer. Dans un récit vif et documenté, Alain Deyber fait vivre au lecteur l'ambiance qui régnait dans les deux camps, depuis les origines du conflit jusqu'au point d'orgue final. Cet événement, qui aurait pu changer le cours de l'histoire de l'Europe, marque le début d'une guerre entre les Gaulois et les Germains occidentaux ; les premiers déposeront les armes en 21 apr. J. -C. mais les seconds ne le feront jamais ; ils continueront bon an mal an la lutte contre la puissance romaine, jusqu'à sa chute au ve siècle apr. J. -C.

07/2022

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Histoire internationale

Pie XII et le IIIe Reich. Suivi de Pie XII et l'extermination des juifs, Un réexamen (2009)

En 1964, Saul Friedländer livrait au public français le fruit de ses recherches dans les archives du IIIe Reich concernant les relations entre le Vatican et l'Allemagne nationale-socialiste. Complétés de textes issus d'archives américaines et israéliennes, ces documents jetaient un éclairage nouveau sur des sujets brûlants: l'attitude du souverain pontife à l'égard de la question polonaise, de la défaite de la France, de l'attaque allemande contre l'Union soviétique, de l'entrée en guerre des Etats-Unis; et face aux crimes nazis, notamment l'extermination des Juifs. A sa parution, Pie XII et le IIIe Reich suscita une avalanche de réactions passionnées et contradictoires, puis il s'imposa comme un livre de référence. Près d'un demi-siècle plus tard, alors que le Vatican a engagé la procédure qui devrait aboutir à la béatification et à la canonisation de Pie XII, Saul Friedländer réinterprète ce matériel ancien à la lumière des données nouvelles.

03/2010

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Histoire internationale

Le nazisme et les Juifs. Caractères, méthodes et étapes de la politique nazie d'exclusion et d'extermination

Il a été énormément écrit et publié sur le sort des juifs à l'époque nationale-socialiste et nombre de plumes magistrales relevant de toutes les disciplines se sont mises au service de la connaissance du programme génocidaire hitlérien. Toutefois, le livre de Didier Chauvet - organisé chronologiquement et adossé à une impressionnante somme documentaire, bibliographique et testimoniale - a le mérite de donner une vision globale particulièrement claire des origines, de l'élaboration doctrinale et de la matérialité de ce meurtre de masse. Mieux même : par la vigueur de son texte bien charpenté, l'auteur réussit le tour de force de nous faire vivre au plus près - re-vivre - le processus sociohistorique qui aboutira à l'horreur absolue. Le terrible périple dans lequel nous embarque Didier Chauve conduit à un face-à-face - en Allemagne et ailleurs - avec les mécanismes, théorisations et mises en actes de cette folie qui s'empara des hommes en plein XXe siècle. Mais il nous rappelle aussi - d'où sa prégnance pédagogique - la perversité des fantasmes qui peuvent engloutir progressivement chacun d'entre nous, et, par agglutination, porter le crime dogmatisé au pouvoir.

07/2011

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Histoire internationale

Guerre et exterminations à l'Est. Hitler et la conquête de l'espace vital (1933-1945)

En Europe orientale, la barbarie nazie a atteint son paroxysme. Outre les victimes des combats, plus de 18 millions de civils polonais et soviétiques ont péri. Chez Hitler, l'obsession de l'espace vital est inséparable du délire antisémite. A l'étroit dans ses frontières de 1919, le peuple allemand doit selon lui libérer toutes les contrées germaniques de leurs Juifs, asservir ou massacrer les Slaves qui s'y trouvent, implanter des paysans dont le sang n'est pas douteux. Christian Baechler raconte ici, pour la première fois en langue française, l'exécution de millions de prisonniers russes, les massacres de masse par balles, les camps d'extermination des Juifs, ou encore l'incendie de milliers de villes et de villages.

11/2019

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Histoire internationale

Le livre noir sur l'extermination scélérate des Juifs par les envahisseurs fascistes allemands dans les régions provisoirement occupées de l'URSS et dans les camps d'extermination en Pologne pendant la guerre de 1914-1945. Textes et témoignages

Le 22 juin 1941, les troupes allemandes envahissent l'Union soviétique. "L'opération Barberousse" est, aux yeux d'Hitler, le début de la guerre d'anéantissement du "judéo-bolchevisme". Alors que son armée est obligée de reculer, Staline accepte la création d'un Comité antifasciste juif. Au cours d'une tournée aux Etats-Unis, une délégation de ce comité rencontre Albert Einstein qui suggère que soient désormais consignées dans un "livre noir" les atrocités commises par les Allemands sur 'la population juive d'URSS. Réalisée sous la direction d'Ilya Ehrenbourg et de Vassili Grossman, cette relation "sur l'extermination scélérate des Juifs par les envahisseurs fascistes allemands dans les régions provisoirement occupées de l'URSS et dans les camps d'extermination en Pologne pendant la guerre de 1941-1945 est assez avancée en 1945 pour être envoyée au procureur soviétique du procès de Nuremberg, puis aux Etats-Unis où elle est publiée. L'édition russe du "livre noir", elle, ne verra jamais le jour : d'abord censurée, elle sera définitivement interdite en 1947. En 1952, les principaux dirigeants du Comité antifasciste juif sont condamnés à mort et exécutés d'une balle dans la nuque. Après l'écroulement de l'URSS et grâce à Irina Ehrenbourg, la première édition intégrale en russe du Livre noir a enfin pu être publiée en 1993 à Vilnius. La présente édition se veut le plus fidèle possible à ce livre retrouvé, terrible page d'histoire directe et témoignage bouleversant.

10/2019