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Sciences politiques

Les Gilets jaunes, et après ?

Qui sont les Gilets jaunes ? Pourquoi ce mouvement populaire, apparu en novembre 2018 sur fond de colère fiscale, a-t-il autant bousculé le pays ? Les analyses rassemblées dans ce nouveau volume des 1ndispensables montrent que le feu continue de couver sous la braise. Sociologues, politistes, historiens, spécialistes de l'opinion, écrivains et démographes, chacun s'emploie à éclairer un pan de ce phénomène qui en dit long sur les fractures françaises. Fractures territoriales, fractures économiques, fractures de classe dans une époque où ni les partis ni les syndicats ne sont en mesure de proposer un projet commun. "Rien ne sera réglé sans un travail de resocialisation", affirme l'économiste Daniel Cohen. Le mouvement a d'ores et déjà eu des effets politiques profonds sur la conduite des affaires publiques, comme l'indique Brice Teinturier. Quelles surprises nous réserve-t-il encore ? S'il a enclenché un mode de gouvernement plus participatif avec les citoyens, ce ne sera pas la moindre de ses victoires.

11/2019

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Actualité et médias

Doit-on avoir peur ?

Une question sociétale et transversale d'actualité, analysée par des écrivains, politologues et chercheurs La pandémie de Covid-19 a réveillé en France et dans le monde des peurs sanitaires ancestrales que le XXe siècle avait chassées grâce aux avancées décisives de la médecine. Les virus ne semblaient plus appartenir qu'au tiers-monde (Ebola), ou circonscrits à des univers animaux (grippe aviaire).
Mais au-delà de la seule dimension sanitaire, le Covid s'ajoute aux peurs modernes qui n'ont cessé de monter depuis le 11 septembre 2001 avec une accumulation de risques divers : le risque terroriste - exacerbé en France après l'année noire de 2015 -, mais aussi le risque sécuritaire (montée de la délinquance, tensions des banlieues, attaques racistes, féminicides), le risque alimentaire, le risque industriel (l'explosion de l'usine Lubrizol à Rouen), le risque nucléaire aussi.
A travers ces différentes approches, ce volume des 1ndispensables montrera qu'on ne peut se protéger de tout, que le risque fait partie de la vie et que le principe de précaution, paravent souvent invoqué pour freiner l'action, ne peut tenir lieu de panacée. Nous verrons aussi qu'avoir peur - une peur préventive expliquée notamment par le philosophe Jean-Pierre Dupuy - est une manière d'exercer sa vigilance pour que le pire ne se produise pas.
Face à ces risques et à ces peurs, on s'interrogera aussi sur la manière dont les institutions et les autorités sont fragilisées, dans une crise de confiance qui souvent les dépasse.

01/2021

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Littérature française (poches)

Rochelle

C'est l'histoire d'un jeune homme et d'une vieille ville. Enfant naturel, Paul Dupaty cherche les traces de son père absent dans une cité océane qui désarme ses navires. Mais comment trouver l'auteur de ses jours quand il n'est plus qu'une ombre sur les photos de famille ? Et pourquoi Rochelle, la belle Rochelle, a-t-elle mis la mer en fuite ? Sur cette double partition de l'identité, un premier roman où l'on rencontre déjà les personnages de Korsakov : Lina l'éternelle femme-enfant et son fils, à jamais égarés dans le monde des adultes.

04/2005

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Littérature française

Mes petites morts

" Pourquoi avais-je choisi l'Irlande? Je ne le savais pas moi-même, peut-être m'étais-je laissé convaincre par le descriptif sommaire que j'avais lu dans un guide qui traînait au hasard des étagères. Cork était "une ville de brouillards", c'est à Sarah que je laissais la lumière, on ne pouvait pas toujours tout partager. "

01/2010

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Littérature française

Dix-sept ans

"Lina n'était jamais vraiment là. Tout se passait dans son regard. J'en connaissais les nuances, les reflets, les défaites. Une ombre passait dans ses yeux, une ombre dure qui fanait son visage. Elle était là mais elle était loin. Je ne comprenais pas ces sautes d'humeur, ces sautes d'amour". Un dimanche de décembre, une femme livre à ses trois fils le secret qui l'étouffe. En révélant une souffrance insoupçonnée, cette mère niée par les siens depuis l'adolescence se révèle dans toute son humanité et son obstination à vivre libre, bien qu'à jamais blessée. Une trentaine d'années après Rochelle, Eric Fottorino apporte la pièce manquante de sa quête identitaire. A travers le portrait solaire et douloureux d'une mère inconnue, l'auteur de Korsakov et de L'homme qui m'aimait tout bas donne ici le plus personnel de ses romans.

08/2018

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Littérature française (poches)

Le dos crawlé

Été 1976 sur l'Atlantique. Deux enfants rêvent de pays lointains. Marin a treize ans et Lisa dix. Marin raconte le sable qui brûle et autre chose qu'il ne saurait dire quand il regarde Lisa et la mère de Lisa, une ancienne Miss Pontaillac. Heureusement oncle Abel est là qui veille en douce et monsieur Archibouleau avec ses gros muscles. Et monsieur Maxence qui écoute la météo marine. Et les parties de pêche, les complets poisson, l'odeur des citronniers, heureusement. Les parents sont si décevants. Les coeurs s'écorchent. L'enfance se consume. Un jour Lisa saura nager le dos crawlé.

01/2013

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Tourisme étranger

Berbères

« Tout mon être était d’Afrique du Nord, berceau historique des tribus berbères. C’est à quarante-cinq ans passés que j’ai pris la pleine conscience de cette lointaine appartenance. Il était temps d’amorcer un rapprochement, de partir à la découverte, de comprendre pour mieux aimer. Mais avant d’entreprendre le voyage, j’ai voulu récapituler ce que je savais. J’ai remonté le fil de mon existence pour repérer ce que je n’avais pas vu, pas saisi, de ce monde berbère qui m’avait fait signe sans que je lui réponde. La mémoire offre de beaux voyages, surtout quand on chevauche des mots. » C’est effectivement à un « beau voyage » que nous convie Éric Fottorino, une quête infiniment personnelle qui devient passionnante découverte : une région, une histoire, des traditions millénaires, une langue, un peuple, des peuples car, comme s’en amuse l’historien Gabriel Camps, il est finalement plus facile de citer les pays d’où ne viennent pas les Berbères, tant leurs origines sont partout, ou presque, du Nil à l’Afrique noire, de l’Inde aux contrées nordiques… De Ouarzazate à Fès, en passant par les gorges du Thodra, la vallée du Dadès et les dunes de Merzouga, accompagné par les superbes photographies d’Olivier Martel, Éric Fottorino raconte les Berbères, juifs et arabes, femmes façonnant l’argile et hommes cultivant la terre, artisans et commerçants, opposants politiques et cinéastes engagés… Il prolonge aussi la quête des origines qui est la sienne et qu’il a racontée dans ses deux ouvrages L’homme qui m’aimait tout bas et Questions à mon père, en allant vers la Tunisie de son père adoptif et le Maroc de son père naturel. Il évoque finalement le rôle important (et généralement tu par les médias) des Berbères dans les récentes révolutions arabes, surtout en Libye.

10/2012

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Littérature française

Mon tour du "Monde"

"Longtemps j'ai rêvé du Monde. J'y serais entré même à genoux ! Depuis mon premier article, paru en 1981 - j'étais encore étudiant -, jusqu'à mon départ, en février 2011, près de trente années se sont écoulées. Je me souviens de tout. La rue des Italiens, les séances de Bourse au palais Brongniart, mes premiers reportages. Je revois les affamés d'Ethiopie, le visage de Mandela, la trogne de Noriega. Je revois les kolkhozes d'Ukraine, le marché aux grains de Chicago, les élégantes du Viet Nam. J'entends la voix de Jacques Benveniste, qui croyait à la mémoire de l'eau, Jane Birkin parlant de Gainsbourg, tant de silhouettes, tant de reportages. Le journalisme fut mon pain de tous les jours. Je suivis d'un coeur léger ses mots d'ordre : voyager, rencontrer, raconter. Puis recommencer. Elu directeur, j'ai plongé dans l'aventure collective. Il a fallu garder confiance quand les dettes s'accumulaient, et que le Net ébranlait la galaxie Gutenberg. Il a fallu réinventer ce journal dans l'urgence et la douleur, sans gros moyens, avec la foi du charbonnier. Il a fallu aussi approcher le pouvoir et le tenir à distance. La mer était souvent agitée. J'ai tout revu, tout revécu. J'ai tout aimé ou presque, sachant avec Cioran qu'il faut parfois avaler l'amer avec le sucré. J'ai quitté Le Monde mais Le Monde ne m'a pas quitté". Eric Fottorino.

03/2012

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Littérature française

Marina A

A l'approche de Noël 2018, le docteur Paul Gachet emmène sa femme et sa fille à la découverte de Florence. Alors qu'il brûle de leur faire découvrir les Botticelli, les charmes de la vieille ville et du fleuve Arno, leur séjour est perturbé par l'apparition d'une performeuse serbe, Marina Abramovic, à travers les rues de la cité jusqu'aux salles du Palazzo Strozzi. Qui est cette femme soudain omniprésente qui bouleverse tous les repères de Paul Gachet et des siens, malmenant son propre corps pour parler à une humanité sourde et défaillante ? Chirurgien-orthopédiste, Paul Gachet répugne aux mutilations de l'artiste. Mais il est malgré lui envoûté par son univers qui, s'éloignant peu à peu d'une violence gratuite en apparence, exprime une recherche d'harmonie avec l'autre, en particulier avec son compagnon Ulay qu'elle enlace à l'étouffer avant de nouer sa chevelure à la sienne ou d'exposer son coeur à la flèche de son arc. Deux ans après cette apparition florentine, Paul Gachet tombe par hasard sur une photo ancienne de Marina A et d'Ulay intitulée L'impossible rapprochement. Prise en 1983 à Bangkok, elle montre deux êtres qui voudraient se toucher mais en sont mystérieusement empêchés et doivent rester à distance l'un de l'autre. Alors qu'éclate la pandémie planétaire, Paul Gachet comprend que les manifestations de cet art étaient une forme d'alerte dont il saisit enfin toute l'importance. Une incitation à protéger l'autre, à refonder nos sociétés sur ces deux petits mots : "après vous".

01/2021

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Littérature française (poches)

Coeur d'Afrique

« Pourquoi Larieux n’avait-il pas pensé à lui plus tôt ? Il composa les premiers chiffres de son numéro mais renonça. Il savait bien ce qui le retenait. Koler ne pouvait pas écrire. Plus exactement, il était incapable d’écrire sous le coup d’une émotion. Or l’Afrique, ce n’était qua ça : de l’émotion… » Lorsque le jeune reporter Julien Koler pose les pieds au Bangara, il ne connaît rien de l’Afrique, ni des raisons qui ont conduit Larieux, le baroudeur infirme, à l’envoyer sur des traces anciennes. Guidé par son instinct, il s’enfonce vers le Nord, là où tout semble se jouer du destin d’un peuple. Malgré la censure de la rédaction parisienne, les mots de Koler finissent par atteindre les consciences. Dans ce récit à un fil tendu, Eric Fottorino, conjugue les forces et les couleurs d’un continent pour offrir à ses héros une inépuisable source de vie : un « coeur d’Afrique ».

02/2012

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Littérature française

Suite à un accident grave de voyageur

En septembre 2012, à quelques jours de distance, trois personnes se sont jetées sur les voies du RER, derrière chez moi, dans les Yvelines. Un vieillard, une mère de famille, un homme qui n'a pu être identifié. À la violence de leur mort a répondu le silence. Il ne s'est rien passé. Nul n'a désigné la souffrance par son nom. Une voix neutre a seulement résonné dans les haut-parleurs de la gare : "Suite à un accident grave de voyageur." Nos vies ont pris un peu de retard. À cause de trois détresses qui n'ont jamais existé.

02/2013

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Littérature française (poches)

Fils de Berbères

"Tout mon être était d'Afrique du Nord, berceau historique des tribus berbères. C'est à quarante-cinq ans passés que j'ai pris la pleine conscience de cette lointaine appartenance. Il était temps d'amorcer un rapprochement, de partir à la découverte, de comprendre pour mieux aimer. Mais avant d'entreprendre le voyage, j'ai voulu récapituler ce que je savais. J'ai remonté le fil de mon existence pour repérer ce que je n'avais pas vu, pas saisi, de ce monde berbère qui m'avait fait signe sans que je lui réponde. La mémoire offre de beaux voyages, surtout quand on chevauche des mots." C'est effectivement à un "beau voyage" que nous convie Eric Fottorino, une quête infiniment personnelle qui devient passionnante découverte : une région, une histoire, des traditions millénaires, une langue, un peuple, des peuples car, comme s'en amuse l'historien Gabriel Camps, il est finalement plus facile de citer les pays d'où ne viennent pas les Berbères, tant leurs origines sont partout, ou presque, du Nil à l'Afrique noire, de l'Inde aux contrées nordiques... De Ouarzazate à Fès, en passant par les gorges du Thodra, la vallée du Dadès et les dunes de Merzouga, Eric Fottorino raconte les Berbères, juifs et arabes, femmes façonnant l'argile et hommes cultivant la terre, artisans et commerçants, opposants politiques et cinéastes engagés... Il prolonge aussi la quête des origines qui est la sienne et qu'il a racontée dans ses deux ouvrages L'homme qui m'aimait tout bas et Questions à mon père, en allant vers la Tunisie de son père adoptif et le Maroc de son père naturel.

07/2014

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Littérature française (poches)

Petit éloge du Tour de France

"Je fonce tête baissée, poursuivi par un cortège de champions. Ils sont tous là, ceux d'hier, Anquetil, Bahamontes, Merckx, Hinault, Fignon. Ils mènent la chasse derrière moi. Je les imagine à mes trousses. Je suis encore en tête, mais pour combien de temps ? Un homme seul peut-il résister à l'histoire du vélo, aux légendes lancées à ses trousses ? Je ne connais de peloton que d'exécution. Ils m'auront rattrapé avant le pont, c'est couru. Pourtant j'ai un petit vélo dans la tête qui tourne à plein régime. Croyez moi ou non, ça m'est égal, il m'arrive de me retourner pour voir s'ils ne sont pas juste derrière moi. Je me fais mon film. Je suis dans le film. C'est l'étape reine du Tour. J'y suis. Il faut que je tienne."

05/2013

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Psychologie, psychanalyse

Voyage au centre du cerveau

1300 grammes et des poussières de neurones, de matière grise plissée : le cerveau cache bien sa complexité. Il fallait entreprendre un reportage intime pour découvrir cette "terre inconnue" de la connaissance. Résumé du monde, boîte à images, carrousel des émotions et des souvenirs, le cortex a libéré l'espèce humaine de sa condition animale. Si l'homme est un roseau pensant, s'il éprouve l'étrangeté de son destin, s'il a conscience d'être, il le doit à son cerveau parcouru de fluides et de courants électriques. Grâce à l'imagerie moderne par résonance magnétique, il est possible d'observer "l'organe de la civilisation" au travail, parlant, calculant, retrouvant des fragments du passé ou formant des hypothèses pour l'avenir. Une surprenante cartographie se dessine, qui mêle les affects à l'intellect : un déficit d'émotions altère gravement la faculté de raisonner; la mémoire doit être "émue" pour conserver un souvenir. Le cortex a besoin d'être stimulé dès la naissance, comme en témoignent, a contrario, la tragédie des enfants sauvages incapables de langage, ou le regard "idiot" des aveugles-nés qui intrigua tant Diderot. Ce voyage extraordinaire est une leçon de philosophie et de liberté : l'homme construit lui-même son cerveau sur les bases d'un programme général que l'expérience vient infléchir pour y apposer le sceau d'une destinée aussi personnelle, que des empreintes digitales. La machine cérébrale insère de l'histoire, l'histoire du moi, dans l'histoire du monde.

06/1998

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Littérature française

Chevrotine

"Toutes les femmes attendent le grand amour. Ta mère cherchait son assassin".

05/2014

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Littérature française

La pêche du jour

Deux personnages réunis sur le port de Lesbos, en Grèce, évoquent le destin des migrants. L'un est un étrange pêcheur qui fait commerce de leurs corps sans vie. L'autre un client dont on ne sait s'il veut acheter ces cadavres, ou se racheter. D'emblée s'installent le malaise et le questionnement. Pourquoi ce mélange de cynisme, d'indifférence, d'impuissance ? C'est le miroir de nos renoncements que nous tendent les mots âpres de l'auteur qui se demande si nous avons cessé d'être humains. Au moment où le sort des réfugiés est sans cesse instrumentalisé, où des milliers d'hommes, de femmes et d'enfants meurent de traverser la Méditerranée parce qu'ils veulent simplement vivre, La Pêche du jour est un texte sombre et bouleversant. Pour réfléchir, pour s'indigner, pour agir.

01/2022

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Revues

Le 1 hebdo : 11 septembre 2001 avant, pendant, après

11 septembre 2001, vingt ans après, une analyse détaillée des faits, des causes et des conséquences Vingt ans après, le 11 septembre 2001 reste l'événement qui nous a brutalement fait entrer dans le xxie siècle, provoquant une rupture spectaculaire, et pour longtemps irréparable, dans l'ordre mondial. Le journaliste Sylvain Cypel, spécialiste des Etats-Unis et du Moyen-Orient, pose ici cette question lancinante : comment une cellule terroriste de quelques dizaines de personnes a pu encastrer deux Boeing dans l'épicentre du commerce international, provoquant les attentats les plus meurtriers de l'histoire ? Des signes avant-coureurs, bien visibles mais largement ignorés, jusqu'aux conséquences désastreuses pour le Moyen-Orient, voici le récit saisissant et méticuleux des rouages infernaux, pièce par pièce, qui ont permis l'émergence de Ben Laden ; qui ont entraîné aussi la guerre américaine contre l'" Axe du Mal ", l'invasion de l'Afghanistan, puis surtout de l'Irak, sur la base de motifs mensongers. Ce récit-fleuve s'articule dans sa temporalité : les causes (la formation d'Al-Qaïda et sa préparation), l'événement-hécatombe, et les conséquences (le fourvoiement américain). Cet ouvrage se poursuit sur les portraits détaillés d'Ahmed Chah Massoud, ministre de la Défense afghan assassiné par Al-Qaïda deux jours avant les attentats, Dick Cheney, vice-président de Bush et véritable architecte de la guerre préventive, et Condoleezza Rice, conseillère à la sécurité nationale lors du 11 septembre. Enfin, trois entretiens exclusifs viendront ponctuer la lecture dont celui de Francis Fukuyama, auteur de La Fin de l'histoire et le Dernier Homme, figure intellectuelle du néoconservatisme qui a influencé l'administration Bush.

09/2021

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Littérature française

Parle tout bas

Je ne pouvais plus échapper à mon histoire, sa vérité que j'avais trop longtemps différée. J'avais attendu non pas le bon moment, mais que ce ne soit plus le moment. Peine perdue. La mienne était toujours là, silencieuse, sans aucune douleur, elle exigeait d'être dite. J'ai espéré un déclenchement involontaire qui viendrait de cette peur surmontée d'elle-même. La peur n'est pas partie mais les mots sont revenus.

En 2005, la narratrice a dix-neuf ans quand elle est victime d'un viol dans une forêt. Plainte, enquête, dépositions, interrogatoires : faute d'indices probants et de piste tangible, l'affaire est classée sans suite. Douze ans après les faits, à la faveur d'autres enquêtes, un suspect est identifié : cette fois, il y aura bien un procès. Depuis, la narratrice a continué à vivre et à aimer : elle est mère d'une petite fille et attend un deuxième enfant.

Aujourd'hui, en se penchant sur son passé, elle comprend qu'elle tient enfin la possibilité de dépasser cette histoire et d'être en paix avec elle-mêmeElsa Fottorino livre ici un roman sobre et bouleversant, intime et universel, qui dit sans fard le quotidien des victimes et la complexité de leurs sentiments.

08/2021

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Revues

Le 1 Hebdo : Reprendre le contrôle de nos vies

Un ouvrage éclairant et stimulant sur l'une des principales préoccupations des Français, toujours riche des regards croisés de spécialistes, écrivains, philosophes... Comment expliquer que tant d'entre nous se sentent oppressés, assommés, impuissants face au sentiment de perte de contrôle ? Ce nouvel 1ndispensable se penche sur ces mécanismes qui finissent par rendre nos vies aussi stressantes que machinales : emplois du temps surchargés, injonctions à la performance et à la rentabilité, confusion entre vie publique et vie privée, règne des écrans et de la pensée numérique... Une série de textes qui offre en creux des pistes pour reprendre les rênes de notre quotidien et sortir du désarroi contemporain. Une réflexion sur les structures, politiques et psychologiques, qui peuvent nous étreindre et nous enfermer. Ce nouvel opus permet d'explorer et regagner des espaces de liberté.

06/2022

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Littérature française

Mohican

Brun va mourir. Il laissera bientôt ses terres à son fils Mo. Mais avant de disparaître, pour éviter la faillite et gommer son image de pollueur, il décide de couvrir ses champs de gigantesques éoliennes. Mo, lui, aime la lenteur des jours, la quiétude des herbages, les horizons préservés. Quand le chantier démarre, un déluge de ferraille et de béton s'abat sur sa ferme. Mo ne supporte pas cette invasion qui défigure les paysages et bouleverse les équilibres entre les hommes, les bêtes et la nature. Dans un Jura rude et majestueux se noue le destin d'une longue lignée de paysans. Aux illusions de la modernité, Mo oppose sa quête d'enracinement. Et l'espoir d'un avenir à visage humain. Avec Mohican, Eric Fottorino mobilise toute la puissance du roman pour brosser le tableau d'un monde qui ne veut pas mourir.

08/2021

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Revues

Le 1 hebdo : Comment renouer avec le sauvage ?

La crise du Covid rappelle durement les problèmes sanitaires que peut causer l'abolition des frontières entre humains et monde sauvage. Mais, au-delà de la pandémie, c'est à un bouleversement de la biosphère que nous assistons, avec ce que le naturaliste Bruno David appelle la sixième extinction de masse de la vie. Du constat des périls en cours aux initiatives pour protéger et sauvegarder le vivant, ce nouveau volume des 1ndispensables rassemble les textes que nous avons consacrés au monde sauvage. Plus que jamais, à l'heure de la COP26 et des rapports alarmants du GIEC, le combat pour la protection de la faune et de la flore ne se fait pas contre l'homme, mais bien pour lui. Il y va de notre humanité.

10/2021

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Littérature française (poches)

Korsakov

Moi, François Signorelli, docteur à Palerme, je me souviens de tout. Du vrai et du faux. De plus de gens et d'histoires que je n'en ai connu. Mille ans d'incertitude, tel est mon âge : ma mémoire prolifère et s'invente à mesure qu'elle se détruit, c'est un trouble neurologique désigné comme le syndrome de Korsakov. Je le sais, j'en suis un des spécialistes. Korsakov est mon mal intime, je le tutoie. Il me ronge et me délivre en même temps. D'abord, d'un passé noir comme l'abandon. D'une enfance triste à Bordeaux dans les années soixante, de l'absence d'un père de sang. De la folie de toute une famille où ma mère n'a pu tenir debout que par l'amour de Marcel Signorelli. Lui nous a donné son nom, celui de son propre père, Fosco, le cavalier magnifique du désert tunisien, dont les récits m'ont fait voler dans la lumière. Un coup de soleil pour la vie, que souhaiter de mieux quand celle-ci se dérobe? Me voici enfant et ancêtre, par la grâce de Korsakov.

01/2006

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Revues

Le 1 Hors-série, Hiver 2022 : Molière le rire qui pense

Dénoncer les poseurs, les ridicules, c'est l'esprit de Molière qui revient en 2022 à l'occasion des 400 ans de sa naissance. Un anniversaire qui tombe à point, puisque le rire de Molière retentira en pleine campagne présidentielle. Artistes et penseurs évoquent son héritage dans ce hors-série XL. Pointer, par le rire, les vices d'une société, donne au 1 l'occasion d'interroger la dérision du pouvoir, des modes et des institutions, des idéologies. Sommaire : - Grand entretien avec le spécialiste émérite Patrick Dandrey - Que sait-on du vrai Molière ? Georges Forestier Molière par les comédiens et metteurs en scène : - Le plaisir d'incarner Harpagon, Denis Podalydès - Une vie entière à ses côtés, Catherine Hiegel - Le peintre des passions humaines, Guillaume Galienne - Un homme de troupe, Julie Deliquet - Un dramaturge du désordre, Jacques Weber - 35 pièces, une seule oeuvre, Daniel Benoin Le numéro se déplie en une grande affiche illustrée par l'artiste Ernest Pignon-Ernest.

01/2022

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Littérature française (poches)

Questions à mon père

"Longtemps je me suis interdit d'aimer deux pères à la fois. Michel, celui qui m'adopta à l'âge de dix ans, me donna son nom de Méditerranée, son temps infini, une affection aussi discrète que démesurée. En aimer un autre eût été à mes yeux une trahison. Pourtant j'avais bien sûr un père naturel, un père biologique : Maurice Maman, médecin accoucheur. Juif du Maroc, dont j'ai cru pouvoir nier l'existence après l'avoir vu à ma demande, l'année de mes dix-sept ans. Michel et Maurice se sont rencontrés une fois, le jour de mon mariage. Puis Michel s'est donné la mort le 11 mars 2008, comme je l'ai raconté dans L'homme qui m'aimait tout bas. Le moment était venu de me retourner vers mon "vrai père", Maurice Maman, d'autant qu'une maladie orpheline menaçait de l'emporter à tout instant. Au fil de nos conversations, je suis remonté à l'oasis du Tafilalet, au sud du Maroc, source de nos origines. J'ai découvert le visage de ses parents disparus. Mardochée et Fréha. Et aussi la dignité dont il fit preuve comme Juif tout au long de sa vie, au Maroc et en France. Pour étrange que cela paraisse, c'est parfois le rôle d'un fils de reconnaître son père. "Comme on peut aimer deux enfants, on peut aimer deux pères" m'a écrit Maurice. A présent je le sais."

11/2011

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Sociologie

J'ai vu les derniers paysans

L’agriculture fut La première grande rubrique qu’on me confia au Monde au milieu des années 1980. J’y ai appris la France vue du sol, avec ses traditions et ses élans de modernité, ses gestes ancestraux et ses révolutions silencieuses, ses bouleversements profonds alliant l’exode rural à une productivité si performante qu’elle fit craindre pour l’environnement. Au moment de publier ce recueil de textes, je suis saisi d’une sensation particulière face à des événements qui se répètent à l’identique, comme si le monde agricole avait le secret du temps qui ne passe pas. Le sociologue Henri Mendras avait fait scandale, en 1967, en annonçant La Fin des paysans. J’ai vu s’accomplir cette prédiction. De crise du lait en crise du porc, c’est un certain visage de la France qui s’évanouit, tandis qu’une agriculture industrielle et financière supplante un ordre éternel des champs désormais révolu.

10/2015

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Actualité et médias

Les Héritiers de la République

Quels sont les inspirateurs des actuels ou futurs dirigeants politiques français ? Derrière chacun d’entre eux existe une épaisseur, un engagement nourri par les valeurs qu’ont portées avant eux des personnages emblématiques dans lesquels ils se reconnaissent pour baliser ou inspirer leur action. Dans une époque où le personnel politique est discrédité, sévèrement jugé pour son absence de convictions, son opportunisme, son électoralisme, ce livre montre des parcours plus riches, plus complexes, étayés par des références qui les révèlent en creux dans leurs engagements profonds et leur culture plus que dans leurs ambitions. À chacun, à chacune, Éric Fottorino a posé une question simple : quelle est la figure qui a accompagné, éclairé, voire suscité votre engagement dans la vie publique ? La réponse est ouverte et parfois surprenante: les inspirateurs peuvent être des personnages de l’histoire ou des figures contemporaines, exemple Lech Walesa est l’inspirateur de Rachida Dati, Bonaparte celui de JF. Copé, Jeanne d’Arc/M. Le Pen, Jaurès/JL. Mélanchon, Clémenceau/R. Bachelot, Blum/P.Moscovici, Malraux/V. Pécresse, Mandela/R. Yade,… Bien d’autres se livrent encore comme François Hollande, François Bayrou, Manuel Valls, Jean-Louis Debré…   Ces portraits finissent par composer un tableau très riche et varié de la République française, dans sa dimension historique. On y retrouve la défense des valeurs fondamentales, la laïcité, les libertés, les combats pour la justice, contre les discriminations, une forme d’héroïsme, tout au moins de courage, de capacité à lutter seul contre tous, de résister. Cette exaltation des vertus politiques les plus nobles montre des personnalités politiques sous un jour différent, inattendu, tissé d’anecdotes révélatrices de leur personnalité, de leurs traits de caractère, de leurs aspirations profondes, qui disent combien "Il y a dans les hommes plus de choses à admirer que de choses à mépriser." (Albert Camus)

05/2012

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Littérature française (poches)

Caresse de rouge

Le jour où Colin a fait ses premiers pas au milieu du salon, entre la table basse et le canapé, Marie est partie. Elle a laissé son enfant avec Félix. C'était entendu comme ça. Ensemble, le père et le fils se sont inventé une famille en convoquant dans l'appartement désert des ombres chinoises, des personnages de dessins animés. Colin a grandi et Félix avec lui. Lorsque Colin a réclamé sa maman, Félix a dû trouver des réponses, tout seul. Jamais il n'aurait imaginé regarder son petit garçon avec les yeux d'une mère. Jusqu'où un père peut-il se travestir, face aux exigences d'un enfant qui dit: "Je veux maman "?

09/2005

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Littérature française (poches)

Nordeste

Valdemar Cuzco est un trafiquant d'enfants, un passeur qui se voudrait bienfaiteur. Dans le Nordeste, où les enfants, trop nombreux, sont exposés à la violence ordinaire, condamnés à la misère, Valdemar, déchiré entre l'amour de son pays et le malheur d'y être né, fait commerce de jeunes filles nubiles mais aussi de nouveau-nés qu'il sauve de la mort... A la fois sauveur et criminel, Valdemar Cuzco est, sous la plume de Fottorino, à l'image du Brésil, émouvant et monstrueux, superbe et inquiétant.

04/2008

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Littérature française (poches)

Un territoire fragile

"Deux ans de ma vie, jour après jour, j'ai remodelé ce corps en rébellion. Mes mains ont repris chaque ligne, les sillons profonds, la courbe des épaules, de la nuque, l'aplat de son dos et jusqu'à l'arc de ses lèvres, de ses sourcils, la mâture de ses jambes, ses chevilles interminables, la déclive de ses pieds. Mais je vais trop vite. Au début, je ne pouvais pas la toucher, à peine l'effleurer. Sa peau était minée. Je la frôlais comme on frôle une catastrophe". Clara Werner part en Norvège pour fuir son passé. Elle y croise, entre autres rencontres, un homme qui se dit accordeur de corps. Éric Fottorino explore ce territoire fragile sous la peau et rend palpable, avec pudeur et sensibilité, la douleur et la fêlure.

02/2009

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Sports

Mes maillots jaunes

Un siècle après son apparition dans le Tour de France - le 19 juillet 1919, sur les épaules d'Eugène Christophe -, le Maillot jaune est tissé de mille légendes qui ont marqué le destin de grands champions comme de gloires d'un jour. Dans ce récit très personnel, Eric Fottorino raconte "ses" Maillots jaunes, laissant libre cours aux souvenirs et aux émotions qui l'ont accompagné depuis les années 1970 : la domination de Merckx, le martyre d'Ocana perdant son Maillot jaune sous l'orage du col de Menté, l'avènement de Thévenet puis du "blaireau" Hinault, son compagnonnage à distance avec Fignon, presque jumeau de l'auteur. Avec des scènes héroïques, des triomphes et des drames, ce récit traverse une certaine histoire de la France : la France insouciante de juillet qui rêve au son des roues libres et de la caravane publicitaire, des exploits d'Anquetil et de la malchance de Poulidor.

05/2019