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Sociologie

La globalisation. Une sociologie

Dans le grand dictionnaire des idées reçues. la globalisation a pour acception une interdépendance croissante dans le monde en général et la formation d'institutions globales. Or, montre Saskia Sasser, la globalisation implique deux dynamiques particulières. La première induit la formation d'institutions et de processus explicitement globaux, comme l'Organisation mondiale du commerce, les marchés financiers, le nouveau cosmopolitisme et les tribunaux internationaux pour les crimes contre l'humanité. Autant de formations nouvelles qui s'inscrivent néanmoins en partie à l'échelle nationale. La seconde dynamique, bien qu'elle soit elle aussi constitutive, œuvre à une échelle autre. Des réseaux interfrontaliers d'activistes s'engagent dans des luttes spécifiquement locales mais avec un objectif global, comme les organisations humanitaires et de protection de l'environnement. Dans un nombre croissant de pays, les Etats et leurs gouvernements, non pas victimes mais acteurs conscients de la globalisation, s'emploient à mette en place les politiques monétaires et fiscales indispensables à la constitution de marchés financiers globaux, souvent sous la pression irrésistible du Fonds monétaire international, voire des Etats-Unis. Ou bien encore les tribunaux nationaux font usage désormais d'instruments juridiques internationaux-droits de l'homme, critères internationaux de protection de l'environnement et règlements de I'OMC-pour traiter de problèmes qu'ils auraient autrefois résolus avec des instruments juridiques de leur cru. Le global se forme en grande partie à l'intérieur du national. Vue sous cet angle, conclut Saskia Sassen, la globalisation remet en question deux postulats fondamentaux des sciences sociales: le premier veut que l'État-nation soit le seul contenant du processus social; le second pose la correspondance du territoire national et du national. Aujourd'hui, ces conditions sont partiellement, mais activement, démembrées. Le comprendre, c'est faire un pas décisif dans l'intelligence de notre monde immédiat et futur.

03/2009

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Musique, danse

Musique et globalisation : musicologie-ethnomusicologie

Si le monde a déjà connu par le passé des expansions de culture considérables, la " globalisation " en cours sur toute la planète a pris une ampleur sans précédent qui la différencie nettement de ses antécédents historiques. Dans le domaine de l'art, elle suscite autant d'inquiétudes que d'espoirs, et la musique, parce qu'elle se présente d'emblée comme métaphore du monde, constitue un objet d'étude idéal pour en cerner les contours. Dans le cadre du colloque Musique et globalisation, qui s'est déroulé successivement à Paris et à Montpellier en octobre 2008, divers aspects de l'impact de la globalisation sur la vie musicale ont été analysés. Les actes publiés dans le présent ouvrage concernent le volet montpelliérain du colloque, dont la spécificité tenait au parti pris par les organisateurs d'inviter en nombre égal des musicologues et des ethnomusicologues. Les premiers (spécialistes tant de la musique savante occidentale que du jazz et des musiques populaires) s'intéressent aux relations entre la musique occidentale et les musiques non occidentales, relations que l'on sait très fructueuses depuis au moins Debussy et jusqu'à de jeunes créateurs actuels qui n'hésitent pas à écrire pour des musiciens venant d'autres cultures que celle occidentale, en passant par Xenakis ou Reich. Les seconds sont des spécialistes des musiques non globalisées de l'Europe de l'Est, de diverses musiques extra-européennes d'Asie centrale, du sous-continent indien, des Touaregs d'Afrique du Nord ou de Trinidad. Ils posent la question du devenir des musiques qu'ils étudient dans le cadre de la globalisation. Les deux sortes d'interventions (musicologues et ethnomusicologues) sont ici présentées sous forme de duos (ou de trios) afin que le lecteur puisse prendre conscience plus aisément des points de vue parfois contradictoires, plus souvent complémentaires.

05/2011

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Beaux arts

Pouvoirs urbains. Ville, politique et globalisation

Plus de la moitié des habitants de la planète vit désormais dans les villes. L'urbain est devenu le cadre dominant des pratiques et des relations sociales, mais aussi l'écosystème où s'épanouit le capitalisme globalisé. La ville s'est ainsi imposée comme une échelle clé pour comprendre et agir sur les enjeux économiques, sociaux et environnementaux de notre temps. Les acteurs urbains, qu'ils soient élus, bureaucrates, acteurs économiques, professionnels de la ville ou chercheurs, s'efforcent de donner sens aux transformations qui travaillent les villes et d'y répondre à coup de propositions politiques, économiques et sociales. Espace d'innovation, l'urbain est aussi devenu objet de controverses tout à la fois scientifiques et politiques. Cet ouvrage dresse un bilan critique de ces débats en s'attardant sur cinq controverses : l'urbanisation généralisée, les rapports entre milieux urbains et capitalisme, les relations entre les villes et les Etats, la distribution du pouvoir dans la ville et la démocratie urbaine, la gouvernance des espaces métropolitains.

08/2020

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Critique littéraire

Colonisation, globalisation et vitalité du français

Qu'en est-il de la vitalité du français face aux pressions de la globalisation ? Des linguistes tentent de répondre à cette question. Salikoko S. Mufwene et Cécile B. Vigouroux commencent par expliquer comment la colonisation est à interpréter par rapport à la globalisation, dont le sens ne doit pas être confondu avec celui de mondialisation. Ils situent la question de la vitalité du français dans ce contexte, qui est à penser en fonction de chaque écologie dans laquelle le français s'est inséré. Claude Hagège souligne que la compétition entre l'anglais et le français a commencé dès l'engagement de l'Angleterre et de la France dans l'expansion coloniale. Il attire aussi l'attention sur le comportement linguistique des Français eux-mêmes qui, selon lui, menacerait la vitalité de notre langue, au sein même de l'Hexagone. Robert Chaudenson indique quant à lui que la vitalité du français comme lingua franca internationale repose sur l'Afrique. Cécile B. Vigouroux se focalise sur sa présence en Afrique du Sud, dans la région du Cap, depuis le XVIIe siècle. Sylvie Dubois se penche sur les évolutions en Louisiane ; Julie Auger s'intéresse au Québec à notre époque et Raymond Mougeon, à l'Ontario, trois cas bien différents. Douglas Kibbee propose enfin une synthèse sur l'évolution de la langue française considérée comme une norme dans notre pays lui-même. A travers des exemples variés, dans l'espace et le temps, les auteurs de cet ouvrage offrent un panorama des différents facteurs qui influencent le destin de notre langue.

01/2014

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Littérature française

Éthique et enjeux de la globalisation

Cet ouvrage collectif est le résultat d'une belle collaboration scientifique entre des professeurs chercheurs de l'Université Mohammed V de Rabat. Il traite des nouveaux enjeux socioculturels de la globalisation, notamment après le passage de la pandémie Covid-19. Depuis des décennies, la globalisation des marchés et des valeurs pose le choix complexe entre identité et diversité, entre force et dialogue, notamment pour les pays qui la subissent. La crise sanitaire a mis en évidence la fragilité des valeurs prétendues du processus globalisant et a démontré l'urgence d'une réflexion sur les différents défis socioculturels qu'il impose. De manière générale, l'approche suivie dans le cadre de cet ouvrage a été d'inviter différentes disciplines scientifiques à dire en quoi la globalisation peut être une opportunité ou une menace pour un pays arabe notamment le Maroc. A travers des lectures critiques et des études de terrains, les différents auteurs du livre proposent un modèle éthique de la gestion de la globalisation respectueux des particularités et des possibilités de chacun.

04/2022

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Ouvrages généraux

L'ennemi. Production, médiatisation et globalisation

Carl Schmitt reprochait au Traité de Versailles de remplacer le discernement de l'ennemi, par la pure et simple criminalisation de ce dernier. C'est précisément cette catégorie d'ennemi qui a été utilisée en Amérique latine dans le traitement des peuples d'origine par ceux qui ont prétendu les sauver de leur barbarie. Réduisant la culture à un pur dressage d'êtres assimilés au départ à des êtres "naturels" , voire à des animaux, ils ont stigmatisé ces peuples comme étant les ennemis de leurs conquérants, vaincus d'une guerre juste. Les Etats-nations ont continué cette tradition en se proclamant garants de leur protection. Mais ils n'hésitent pas à les criminaliser dès qu'ils apparaissent comme des obstacles à leurs propres actions politiques, pour la terre ou la forêt. En témoignent les politiques du Chili à l'égard des Mapuches ou celles du Brésil à l'égard des peuples amérindiens d'Amazone.

03/2022

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Sociologie

La question sociale face à la globalisation

Roland Guillon retrace ici les étapes d'une histoire de la question sociale, au fil des derniers quinquennats présidentiels (depuis le moment de la Refondation sociale du MEDEF jusqu'au mouvement des Gilets jaunes). Refusant d'en considérer les ressorts dans le seul cadre de notre Etat-nation, il propose des pistes à une échelle susceptible de répondre aux défis de la globalisation. Celles-ci passent par de nouvelles orientations de l'Union européenne.

09/2019

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Récits de voyage

Mémoire d'un pionnier de la globalisation

Michel Couillaud a été d'abord consultant en aménagement du territoire dans le groupe d'ingénieurs conseil Sema-Metra. Directeur international dans ce bureau, il a poursuivi sa carrière en free-lance dans vingt-cinq pays dits " du Tiers Monde ", sur le financement d'organismes internationaux et des Etats concernés ; les sujets étaient très divers : l'aménagement du territoire en Arabie saoudite et en Corée du Sud, la santé et l'éducation en Côte d'Ivoire, les transports aux Philippines et en Tunisie, les exportations à Madagascar, l'eau, l'électricité, les ports et les transports aériens au Maroc, les transports ferroviaires au Burkina Faso, le développement rural au Cameroun et en Indonésie, l'urbanisme en Malaisie, les palmiers à huile en Indonésie... On peut dire qu'il était spécialiste de tout et de rien ! En archéologie, il a eu des contacts avec des chercheurs en Palestine, aux Philippines, en Tunisie et plus tard en Auvergne. Il a vécu en des lieux et traversé des événements à risque : tremblements de terre aux Philippines, incendie en Corée, inondations en Côte d'Ivoire et au Cameroun, coups d'Etat à Alger, à Haïti, au Cameroun et en Tunisie. Il a échappé à la prison au Cameroun et en Indonésie, mais il y a dormi en Belgique. La suite, moins pénible qu'il ne le pensait, est suggérée par le poème de Joachim du Bellay : " J'ai choisi de prendre ma retraite, plein d'usage et raison, en Auvergne, où je me suis consacré à la mise en valeur des patrimoines de la région : chemins, églises, châteaux, fermes, patrimoine immatériel. " Ce livre comprend des documents inédits, notamment sur Angkor-Vat au Cambodge, Pékin, la Tunisie, la Norvège.

03/2023

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Droit communautaire

L'identité de l'État dans la globalisation

Par-delà la dimension économique qui en constitue le ressort principal, la globalisation est un processus de "décloisonnement" du monde. Fruit d'une croyance en les vertus de la libération et de la multiplication des échanges, elle procède d'une doctrine dont l'horizon est l'avènement d'un "monde sans frontières" . Présentée comme favorisant la fusion croissante des sociétés et comme tendant, ce faisant, à une forme de paix perpé­tuelle, la globalisation apparaît comme une "notion acritique" , un phénomène aussi inéluctable que bienfaisant. Ce processus n'est toutefois pas axiologiquement neutre. Privilégiant une appréhension économique de l'homme et du monde, la globalisation rivalise avec la traditionnelle conception politique du pouvoir et de régulation des rapports sociaux dont l'Etat est l'instrument. Plus fondamentalement, la promotion d'un espace unique couvrant uniformément le globe entre en contradiction avec la représentation alvéolaire en vertu de laquelle il avait été pensé jusqu'alors, ainsi qu'avec l'unité en fonction de laquelle ce découpage était réalisé. Ordre juridique situé procédant de l'expression d'un pouvoir déterminé s'exprimant au sein d'une sphère géographique précisément délimitée, l'Etat apparaît, par sa structure même, comme une entrave à la réalisation du programme de la glo­balisation. Une relation dialectique s'instaure alors entre l'Etat et la globalisation en ce que leur confrontation éprouve et façonne leur substance respective. Loin de faire table rase, la globalisation se plaque sur un monde fortement étatisé qui la marque en retour de son empreinte. La fluidification qu'elle promeut ne peut affluer que par le canal étatique qui en devient l'un des éléments constitutifs. Réciproquement, elle ébranle si profondément l'Etat qu'elle en interroge l'identité même. La globalisation invite ainsi à déterminer ce qui constitue cette identité, le noyau dur - à supposer qu'il existe - de cette forme d'institutionnalisation du pouvoir. Or, à travers l'Etat, la globalisation induit et accompagne une vaste reconfiguration du pouvoir. En provoquant, en premier lieu, l'effacement de l'Etat (1), elle participe à la dis­sipation du pouvoir. Elle en affaiblit le caractère perceptible et, par conséquent, la faculté de le domestiquer que la centralité étatique autorise. Ne provoquant toutefois pas la disparition du pouvoir, la globalisation induisant la migration d'un certain nombre d'attributs traditionnellement étatiques vers des plans et en ferveur d'autorités eux-mêmes globaux entraîne la dissimulation du pouvoir par sa dispersion (Il). Ce mouvement trouve néanmoins, en troisième lieu, sa limite dans la persistance d'une conception politique et univoque du pouvoir dont la survi­vance de l'Etat est le témoignage (Ill). C'est précisément l'ambiguïté d'une période caractérisée à la fois par la déchéance et par la résistance des montages traditionnels du politique et du droit aux prises avec un modèle postmoderne concurrent que le présent ouvrage a pour objet de questionner.

11/2022

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Droit

Mondialisation ou globalisation ? Les leçons de Simone Weil

Le problème de notre temps n'est pas de choisir entre globalisation et repliement identitaire : on ne peut ignorer ni la diversité des pays, ni leur interdépendance croissante face aux périls écologiques et sociaux qui les affectent tous. La langue française permet de dépasser ce faux dilemme avec la distinction qu'elle autorise entre globalisation et mondialisation. Globaliser, c'est oeuvrer au règne du Marché, de la croissance illimitée, de la flexibilisation du travail et de l'hégémonisme culturel. Mondialiser consiste à établir un ordre mondial respectueux de notre écoumène, du travail humain et de la diversité des peuples et des cultures. Le présent ouvrage explore cette perspective à la lumière de l'oeuvre visionnaire de Simone Weil. Il revisite ses réflexions sur l'enracinement, la liberté et l'oppression, pour penser tour à tour notre "milieu vital" (dont la destruction s'accélère aujourd'hui), le concert des civilisations, les conditions d'un travail non servile, ainsi que les bons et mauvais usages du droit.

03/2019

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Critique littéraire

Les Métropoles francophones européennes en temps de globalisation

Un cadre de sociolinguistique urbaine permet d'aborder les rapports entre villes et langues. Ces quinze articles étudient neuf métropoles ou grandes villes européennes où le français est en jeu en montrant comment la ville affecte les pratiques langagières (parlers jeunes, effets du plurilinguisme, contacts de langues).

02/2019

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Sciences politiques

Un monde à grande vitesse. Globalisation, mode d'emploi

Nous sommes dans un monde à grande vitesse, celui de l'ordinateur, d'Airbus et d'Ariane. Le temps se contracte, nous vivons partout dans l'instant. L'espace se rétracte, nous sommes déjà dans la " cité mondiale ". On appelle " mondialisation " ce télescopage de l'espace-temps éludant à tort un autre phénomène, l'accélération de l'Histoire. La mondialisation est vieille comme la civilisation. Il ne s'agit pas d'une mode née aux Etats-Unis voici quelques années. C'est un vieux projet occidental d'un empire universel. Un monde à grande vitesse analyse l'incessant effort des hommes pour s'adapter. Il dédramatise la globalisation et passe en revue les réponses politiques des uns et des autres devant ces enjeux colossaux. L'auteur nous raconte la mondialisation à l'échelle humaine. Il décrit le bouleversement de nos modes de vie. De la Bourse à l'Etat-nation, de la modification du travail à la question de l'environnement, il examine comment la société s'adapte à cette accélération historique, devient flexible. Il donne à chacun des clés pour se repérer dans cette mutation. Nourri d'enquêtes de terrains, du Larzac de José Bové à Seattle, enrichi des lectures des meilleurs spécialistes mondiaux, Un monde à grande vitesse narre une aventure historique commune. Il nous prépare à entrer dans la cité globale du XXIe siècle.

11/2000

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Géopolitique

La globalisation piteuse Tome 2 : Tu ne tueras point

Toulouse : un couple a été agressé place du Capitole. La jeune femme a été défigurée et son compagnon blessé. Evreux : deux hommes lourdement armés ont criblé de balles une voiture, laissant deux morts et un blessé grave. Cherbourg : un individu est parvenu à s'introduire chez une jeune femme seule, l'a frappée sur tout le corps, puis l'a violée de manière barbare plusieurs fois. Elle a dû être plongée dans le coma. Lyon : une femme a été retrouvée morte dans le hall de son immeuble. Elle présentait des plaies sur le corps. Marseille : un homme âgé de 27 ans a été tué dans un quartier du nord. Il s'agit du huitième mort par balles dans la deuxième ville de France en six mois, victime des luttes sanglantes pour le contrôle du trafic de stupéfiants. Nîmes : Fayed, un enfant de 10 ans, a perdu la vie, touché par balles lors d'une fusillade entre trafiquants de drogue dans le quartier populaire de Pissevin. Crépol : Thomas, un adolescent de 16 ans, a été tué au couteau et plusieurs personnes ont été blessées lors d'un bal populaire. Valenton : un adolescent a été poignardé à mort, alors qu'il voulait vendre un jogging. Au moment où il s'apprêtait à faire la transaction avec l'acheteur, le jeune homme s'est retrouvé face à un groupe de six personnes encagoulées, venues pour le voler... . "La violence se construit à partir de petits faits, réguliers, quotidiens, qui ne traumatisent que les victimes et n'intéressent pas les médias. Puis l'ordinaire de la violence produit soudain des faits divers qui, par leur intensité, choquent et mobilisent, réveillent ou terrorisent. Jusqu'à ce que l'extraordinaire devienne si fréquent qu'il se fasse ordinaire".

01/2024

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Droit

La réforme des institutions économiques internationales face à la globalisation

Loin d'être nouvelle, la question de la réforme des institutions économiques internationales, en particulier des institutions financières, reste néanmoins d'une incontestable actualité. Le mythe d'une économie internationale qui pourrait se passer de toute norme et qui ferait de nos institutions financières internationales des reliques de la reconstruction d'un ordre international issu de l'après seconde guerre mondiale n'emporte plus l'adhésion. Ce qui passait pour un gage de stabilité apparaît désormais comme inadapté aux périodes de crise. C'est dans l'urgence et souvent âprement que l'on négocie de nouveaux accords pour tenter de restaurer la stabilité financière, pour réguler le système bancaire qui ne peut manifestement plus être supervisé nationalement. Toute l'architecture financière internationale doit se réadapter et les enjeux politiques sont considérables. Rassemblant les actes d'un colloque franco-espagnol, cet ouvrage analyse l'actualité des institutions financières internationales et européennes, l'opportunité d'une réforme ainsi que ses relations avec les droits de l'homme et les différents acteurs de la société internationale.

02/2015

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Gestion

Management de l'innovation et globalisation. Enjeux et pratiques contemporains

La conjugaison contemporaine des impératifs d'innovation et de globalisation est à l'origine de problématiques inédites pour les firmes : comment repérer et développer l'innovation alors que les sources d'innovation sont variées et dispersées ? Comment déployer ces innovations sur les différents marchés ? Quels rôles ont les services centraux et les filiales dans ce déploiement ? Ce livre explore ces questions à partir de l'analyse des stratégies et pratiques actuelles de firmes multinationales françaises de secteurs variés : Air Liquide, Essilor, Orange, Sanofi, Renault, Ubisoft, Valeo, etc. Il caractérise les problèmes auxquels elles sont confrontées et analyse les réponses concrètes apportées. En mettant en perspective ces pratiques avec les enseignements de la recherche en management international et de l'innovation, cet ouvrage donne des clés de compréhension et d'action pour tous ceux qui vivent ces situations ou s'y préparent dans leur cursus de formation de business school ou d'ingénieur.

03/2015

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Droit

Le gouvernement du monde. Une critique politique de la globalisation

Prendre l'avion, envoyer un e-mail : la mondialisation s'inscrit dans nos gestes les plus quotidiens. Pourtant, nous l'envisageons souvent comme une menace qui pèserait sur notre identité, voire notre survie. Dans cet essai incisif, Jean-François Bayart propose une vision radicalement nouvelle de ce phénomène, à rebours des discours néo-libéraux ou altermondialistes : la mondialisation est notre œuvre et l'État-nation en est, en réalité, le produit et non la victime. La globalisation est nôtre car c'est par elle que nous façonnons notre éthique et notre corps, que nous soumettons et que nous sommes subordonnés. Loin d'être synonyme, en tout temps et en tous lieux, d'aliénation culturelle et de délitement social, la mondialisation engendre des solidarités et des réseaux transnationaux qui s'articulent aux Etats-nations sans nécessairement les ébranler. Elle voit l'émergence de nouveaux sujets moraux, de préoccupations éthiques inédites, de styles de vie neufs. La globalisation est aussi affaire de pouvoir, d'accumulation, donc d'inégalités et de violences. Contradictoire, elle intègre le marché international des capitaux et des biens, mais cloisonne, par la coercition, celui de la main-d'œuvre ; elle célèbre la vitesse, exacerbe le sentiment d'urgence, mais se caractérise par la contrainte de l'attente, le report permanent des solutions et le stockage des populations. Embrassant deux siècles d'histoire, comparant les sociétés les plus diverses, analysant des pratiques sociales concrètes, Jean-François Bayart montre que, si la mondialisation est nôtre, son devenir, notre histoire, donc, se décideront sur ces seuils tragiques où s'inventent de nouvelles manières de vivre, de consommer et de lutter. Ce faisant, il renouvelle la sociologie politique et la théorie tant du pouvoir que des relations internationales.

04/2004

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Ethnologie

Afrique en présences. Du monde atlantique à la globalisation néolibérale

Constamment revient le stéréotype d'une Afrique dépourvue d'histoire, d'écriture, de capacité de développement, absente des grands mouvements économiques et technologiques de la globalisation en cours. A rebours d'une telle image négative, ce livre s'emploie à mettre en avant les multiples présences de l'Afrique, à commencer par celle qui en a fait, en de nombreux domaines, une composante de premier plan de la fabrication de la modernité occidentale. Revisitant ainsi un demi - millénaire d'histoire tourmentée avec l'Europe, en particulier les entreprises coloniales de la fin du XIXe siècle, il montre en quoi cette modernité fut largement interculturelle et comment l'Afrique, par le fait de ne pas avoir subi passivement la domination européenne, a inventé très vite la sienne et participé à de grands courants d'idées internationaux tels que le tiers-mondisme et le panafricanisme. Revenant également sur la période récente, faite à la fois de crises et de violences en tout genre, des intérêts que lui manifestent désormais d'autres puissances que celles qui l'ont colonisée et de dynamismes économiques, démographiques, religieux et artistiques, ce livre fait découvrir une Afrique singulièrement baroque, bien plus en phase que l'on ne croit avec son époque et les turbulences du monde

06/2015

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Economie internationale

Les économies du monde arabe dans la globalisation. Intégration et fragmentation

Il y a dix ans, le monde arabe était secoué par une vague de soulèvements — le "Printemps arabe" — qui ébranlèrent les régimes en place. Depuis, le monde arabe est en ébullition. Oubliés, les rêves d'unité (utopie panarabique, baassisme, Union du Maghreb Arabe, etc.) : de partout, les conflits n'ont cessé de se multiplier et de s'exacerber : peuples contre dictateurs, chiites contre sunnites, Arabie Saoudite contre Iran, Daech contre tous... Des Etats s'effondrent (Libye), ou meurent d'immobilisme et de corruption (Liban)... Les conflits Syrien et au Yémen sont de vraies guerres internationales. Les peuples oscillent entre révolte, résignation et désespoir (Algérie). Ce livre traite d'une des bases de tous ces sujets et maux en analysant ta situation des économies arabes, les modalités de leur insertion dans les réseaux internationaux de production et d'échange, dans le système énergétique mondial, et dans le système monétaire et financier international. Il analyse les opportunités, les contraintes et les dilemmes auxquels ces pays font face, et les stratégies adoptées par les classes dirigeantes. Il met en perspective historique la trajectoire économique de la région MENA et la façon dont évolue son rapport au marché mondial. Comment expliquer le décrochage économique des pays de la région ? Quelles stratégies de spécialisation pour les économies arabes dans la globalisation ? Quelle diversification pour sortir de la dépendance aux hydrocarbures ? Quel modèle de croissance face à la compétition internationale ? Peut-on et doit-on relancer l'intégration régionale alors que les pays de la région sont engagés dans des stratégies de chacun pour soi (quand ils ne sont pas plus ou moins en guerre entre eux) ? Telles sont quelques unes des questions qui jalonnent les différents chapitres de cet ouvrage. Conçu comme un manuel à destination des étudiants en économie internationale et du développement, en relations internationales, en sciences politiques et/ou spécialisés sur le monde arabe et les pays méditerranéens, cet ouvrage intéressera également tous ceux qui souhaitent mieux comprendre les dynamiques à l'oeuvre dans une région au coeur de l'actualité.

01/2021

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Ethnologie

Les nouveaux guérisseurs. Biographies de thérapeutes au temps de la globalisation

Entrepreneurs, inventeurs ou spécialistes de questions environnementales, les nouveaux thérapeutes collaborent aussi à des essais cliniques. Ils mêlent diverses cultures thérapeutiques et revisitent les orthodoxies dans le domaine des soins. Longtemps restés en marge du champ sanitaire, ils en sont aujourd'hui des acteurs incontournables. Quelles sont les implications et les significations sociales d'un tel phénomène ? La multiplicité de leurs trajectoires et le caractère composite de leurs influences sont-ils un frein à tout effort d'unification conceptuelle ? Enrichie d'une galerie de portraits, l'analyse anthropologique se déroule au plus près des parcours de ces hommes et de ces femmes. On y reconnaît aussi bien les dynamiques sociales, culturelles et politiques que les ambitions personnelles. Praticiens créatifs, maîtres dans l'invention de nouvelles thérapies, les nouveaux guérisseurs s'inscrivent dans le paysage sanitaire contemporain et subissent ou façonnent l'intensification des échanges transnationaux. Tout en invoquant la légitimité de la tradition, mais soucieux d'une légitimation par la science et les pouvoirs publics, ils construisent leur reconnaissance sur une forme parfois décalée, mais toujours efficace, de charisme. De l'Inde au Bénin, du Népal à l'Afrique du Sud, mais aussi en Europe, ces récits au croisement de l'histoire personnelle et de l'histoire sociale nous renseignent de façon inédite tant sur les transformations des sociétés d'appartenance que sur les dynamiques contemporaines de la globalisation.

04/2013

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Sciences politiques

La globalisation de la politique mondiale. Une introduction aux relations internationales

Comment peut-on expliquer les événements du 11 septembre 2001, l'intervention militaire en Iraq en 2003, la récente crise financière globale ou encore l'échec des négociations sur les changements climatiques à Copenhague ? Cet ouvrage hautement pédagogique souligne essentiellement qu'il n'y a pas de réponse unique à des questions aussi complexes. Pour trouver des explications, on doit faire appel à des théories qui sont en quelque sorte des outils de schématisation permettant de trier, parmi un ensemble de faits, ceux qui sont véritablement importants de ceux qui sont plus secondaires. Le but principal de ce manuel est de rendre les théories des relations internationales accessibles aux étudiants et surtout utiles. Dans cet esprit, le texte donne un aperçu de la politique mondiale en cette ère de la globalisation ; résume de manière critique les grandes théories actuelles tout en permettant d'expliquer et de comprendre la politique mondiale contemporaine ; présente les outils analytiques nécessaires pour déterminer si la globalisation traduit ou non une transformation fondamentale de la politique mondiale, et quels sont les principaux enjeux catalysés par une telle transformation.

10/2011

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Histoire et Philosophiesophie

Histoire des sciences et des savoirs. Tome 2, Modernité et globalisation

Se donnant comme "la Modernité", les années 1770 à 1914 sont le temps de l'industrialisation et de l'expansion impériale et coloniale. La science est victorieuse, la technique est reine, la Terre est quadrillée et mesurée, les populations sont mises en nombres, les races sont cartographiées. Laboratoires, universités et musées se répandent à l'échelle planétaire. Réunissant les contributions de spécialistes des quatre coins du monde, ce deuxième tome de l'Histoire des sciences et des savoirs nous parle des sciences physiques et mathématiques, des sciences et savoirs en Inde, de la révolution Meiji et du "provincialisme" colonial des sciences américaines. Il raconte aussi l'avènement des microbes et leur impact sur les sociétés, l'engouement populaire pour les expositions universelles et, déjà, les inquiétudes des contemporains au sujet de la détérioration du climat. Un livre concret qui brosse un XIXe siècle fascinant et inquiétant.

10/2015

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Sociologie

Visions du monde. Les civilisations à l'heure de la globalisation

Que signifie le concept de l'aire culturelle en recherche en sciences humaines et sociales ? Quels sont ses enjeux, ses évolutions ? Adoptant une perspective mondiale et décentrée (perspectives chinoises, arabes, africaines, américaines...), ce livre permet de nourrir la réflexion sur un champ de recherche, les études aréales, qui a connu des transformations majeures aux 20 et 21e siècles. De l'émergence et l'institutionnalisation du concept d'aires culturelles dans les sciences humaines à l'évaluation des méthodologies et aux attentes sociétales liées aux aires culturelles, il entend faire le point sur les visions scientifiques du monde contemporain après l'effondrement des équilibres géopolitiques, économiques et culturels qui ont organisé l'après-guerre (1945-1990) à l'échelle mondiale, et éclairer ce que révèle l'évolution d'une terminologie entre aires culturelles, area studies et études aréales.

03/2022

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Philosophie

Néolibéralisme et subjectivités. Michel Foucault à l'épreuve de la globalisation

Qu'elles soient politiques, économiques, sociales ou encore écologiques, les crises contemporaines de nos sociétés globalisées ont la plupart du temps le néolibéralisme pour toile de fond. Le plus souvent, les sciences sociales ont interrogé le néolibéralisme à partir des politiques publiques, ou de la manière dont les collectivités et les peuples le combattent ou contournent ses règles. Ce livre interroge plutôt le néolibéralisme à partir des différentes tactiques par lesquelles il conditionne le quotidien des individus, dessine leur avenir et les constitue comme sujets. L'ouvrage rassemble les contributions d'auteurs issus de différentes disciplines des sciences humaines, qui proposent une réflexion sur le lien entre néolibéralisme et subjectivités à partir d'une longue expérience de terrain en Europe, en Afrique et en Amérique. Ces différentes contributions s'articulent autour de la pensée de Michel Foucault, ce philosophe atypique qui a inauguré dans les années 1970 l'étude du néolibéralisme et sa critique.

12/2020

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Sciences politiques

Le Premier XXIe siècle. De la globalisation à l'émiettement du monde

Le "premier XXIe siècle" , comme la première version d'un logiciel insuffisamment testé, révèle chaque jour de nouvelles failles : nous sommes loin du triomphalisme qui saisit lesdémocraties en 1989 quand le mur de Berlin est tombé. L'individu qui croyait changer le monde est de plus en plus écrasé par lui. Il a perdu confiance dans la politique, et l'utopie identitaireremplace l'utopie politique. Comment en est-on arrivé là dans des sociétés aussi différentes que l'Amérique de Trump, le Brésil de Bolsonaro, l'Inde de Modi ou le Royaume-Uni de Boris Johnson ? Jean-Marie Guéhenno va au-delà des explications économiques : la crise des démocraties - à laquelle l'élection de Biden ne met pas fin - est une crise des sociétés. Une société qui n'est plus définie que par une seule dimension - que ce soit celle de la réussite matérielle, de la nation, ou de la religion - est une société malade. Cette crise se produit alors que le nouvel "âge des données" de l'internet et de l'intelligence artificielle bouscule les hiérarchies du savoir et de la puissance ; comme l'invention du livre, il peut conduire à une Seconde Renaissance, riche de promesses, mais aussi de conflits. La Chine et les entreprises géantes de l'internet, avec des objectifs différents et chacune à leur manière, développent une capacité de contrôle des esprits qui fait secrètement envie à des individus auxquels leur propre liberté fait peur, mais peut aussi déboucher sur des confrontations violentes. Un autre avenir est possible : une écologie repensée, des institutions qui organisent une nouvelle séparation des pouvoirs, une Europe qui ne cherche pas à être un super-Etat, sont quelques-unes des voies explorées par ce livre ambitieux et novateur.

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Ethnologie

De la population au genre. Philanthropie, ONG et biopolitiques dans la globalisation

Le but de cet ouvrage est de démontrer que les politiques "du genre" des 20 dernières années sont génétiquement liées aux politiques de population et à leur réforme dans les années 1990, suite aux changements politiques et normatifs nés de l'effondrement du bloc communiste. La diffusion des thèses néo-malthusiennes émises depuis les Etats-Unis constitua une forme de globalisation biopolitique exceptionnelle dans ces manifestations mais aussi dans sa durée. Initiés dans les années 1950, de nombreux programmes de contrôle des naissances dans les pays du Sud ont encore un impact significatif sur les systèmes de santé de ces pays. La redéfinition des normes démocratiques du début des années 1990, suite à la chute de l'Union Soviétique, passa par le cycle de conférences organisées par les Nations Unies et culmina au Caire en 1994 par la refonte des programmes de contrôle des naissances en programmes de "santé et droits reproductifs", faisant du "genre" un outil conceptuel central. L'analyse de la réforme des politiques de population nous offre une approche novatrice des processus de globalisation de ces vingt dernières années. Loin des analyses macroéconomiques et géopolitiques de la globalisation, la globalisation du "genre" dans les politiques publiques est surtout le fruit d'actrices et d'acteurs impliqué-e-s dans la conquête d'espaces institutionnels et politiques, avant tout nationaux. "De la population au genre" étudie comment un paradigme fort de la globalisation des biopolitiques étasuniennes durant la Guerre froide fut lentement subverti de l'intérieur par des femmes inspirées par la critique féministe et comment le genre devint norme de politiques internationales.

07/2014

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Histoire des idées politiques

Le Premier XXIe siècle. De la globalisation à l'émiettement du monde

A l'heure où le monde semble fragilisé par des bouleversements profonds, quel regard porter sur les premières décennies de notre siècle ? Le "premier XXI ? siècle", comme la première version d'un logiciel insuffisamment testé, révèle chaque jour de nouvelles failles. L'individu, qui croyait pouvoir changer le monde, est de plus en plus écrasé par lui. Il a perdu confiance dans la démocratie, et l'utopie identitaire remplace l'utopie politique. Comment en est-on arrivé là dans des sociétés aussi différentes que l'Amérique de Trump, le Brésil de Bolsonaro, l'Inde de Modi ou le Royaume-Uni de Boris Johnson ? Avec la hauteur de vue que lui confère son expérience dans la haute diplomatie, Jean-Marie Guéhenno va au-delà des explications économiques : la crise des démocraties - à laquelle l'élection de Biden et l'éviction de Bolsonaro et de Johnson n'ont pas mis fin - est une crise des sociétés. Analysant avec finesse un monde où l'émiettement de la puissance efface les repères et effraie, l'essayiste dresse un constat sombre mais non désespéré. Un autre avenir est possible : une écologie repensée, une nouvelle séparation des pouvoirs, une Europe qui ne cherche pas à être un super-Etat, sont quelques-unes des voies proposées par ce livre ambitieux et novateur.

03/2023

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Histoire de la pensée économiq

Liberté surveillée. Supervision bancaire et globalisation financière au Comité de Bâle, 1974-1988

Depuis la crise financière de 2008, nombreux sont les débats sur la place du secteur bancaire dans nos économies et nos sociétés, ainsi que les risques que le premier peut représenter pour les secondes. Le Comité de Bâle sur le contrôle bancaire, aujourd'hui une institution incontournable dans le champ de la régulation bancaire à l'échelle mondiale, était à l'origine un discret comité d'experts parmi de nombreux autres, né dans le tumulte de l'année 1974. En 1988, ce comité produisait la première norme internationale de régulation dans le domaine bancaire, avec une proposition de ratio de solvabilité applicable à toutes les grandes banques internationales. A partir des archives de plusieurs pays et de nombreuses institutions (banques centrales, banques commerciales, organisations internationales, instituts de régulation), cet ouvrage étudie les débuts de la régulation bancaire internationale et, plus largement, les nouvelles manières de gouverner les banques dans la mondialisation à la fin du XXe siècle.

02/2022

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Sociologie

Etudes N° 4279, février 2021 : Anthropologie de la modernité. Entre globalisation et fragmentation

Qu'est-ce que l'anthropologie des sociétés modernes ? Peut-on pratiquer l'anthropologie chez soi ? Au premier abord, ces questions peuvent sembler étranges, tant cette discipline reste associée aux sociétés traditionnelles et exotiques, à la distance et à l'éloignement. Pourtant, tous les groupes humains peuvent aujourd'hui faire l'objet d'un discours anthropologique. La décolonisation, puis la globalisation, ont contribué à la possibilité d'un tel renouvellement, de sorte que l'idée d'une anthropologie des mondes contemporains est devenue de plus en plus acceptable. Comment, dès lors, tourner vers soi-même le fameux "regard éloigné" des anthropologues ? En prêtant successivement attention aux notions de temps, d'espace, de culture, de société et de corps, il s'agit d'interroger le sens de la pratique ethnographique en contexte de modernité, tout en tenant compte des dynamiques complémentaires de la globalisation et de la fragmentation.

02/2021

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Economie

Histoire de la globalisation financière. Essor, crises et perspectives des marchés financiers internationaux

L'observation des crises financières et monétaires récentes, singulièrement celle de 2008-2009, témoigne du basculement d'un système régi par les gouvernements à un système mondialisé mû par les marchés internationaux de capitaux, soit la fin du " système de Bretton Woods " et l'avènement de la Globalisation financière. La première partie de cet ouvrage, qui couvre la période 1944-1973, concerne le Système Monétaire International puis son effondrement précipité par les chocs pétroliers. L'essor des " euromarchés de capitaux ", dès la fin de cette période, constitue le premier temps de la globalisation financière.

02/2010

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Sciences politiques

La vulnérabilité du monde. Démocraties et violences à l'heure de la globalisation

La chute du mur de Berlin ne comportait-elle pas la promesse d'une paix durable ? Ce livre analyse la perpétuation de violences de toutes sortes dans un monde dont le totalitarisme ne constitue plus la référence centrale. A l'heure de la globalisation, il montre que ces violences relèvent de dynamiques hétérogènes : conflits armés, mais aussi arbitraire étatique, brutalités du capitalisme, exclusions physiques ou symboliques. Parallèlement, il souligne combien les sociétés résistent à de telles violences, en faisant usage du droit, des politiques publiques, des leviers socio-économiques, des pratiques artistiques. Scandant les différentes parties du livre, trois études manifestent, photos à l'appui, la fonction éthique et politique de l'art. En contrepoint de la barbarie, l'aspiration à la beauté déstabilise la rhétorique de l'oubli, favorise le travail critique et le retour sur soi. Toute la force du livre tient dans le dévoilement de ces poussées contradictoires. Quelle en sera l'issue ? Nul ne le sait. Alors que les interdépendances techniques et économiques n'ont jamais été aussi fortes, notre monde est traversé par des divisions profondes. Le sens commun est en crise. Le projet démocratique y survivra-t-il ? Fruit d'une collaboration pluriannuelle entre l'Université catholique de Louvain et l'Université nationale de Colombie, ce livre réunit les contributions de nombreux spécialistes à travers le monde, issus de disciplines variées (philosophie, droit, sciences politiques, histoire, sociologie, psychologie). Parti d'un intérêt croisé pour un pays - la Colombie - où la violence apparaît comme une caractéristique structurelle, mais qui dispose de l'une des constitutions démocratiques les plus avancées de la région, il étend son champ de préoccupations à l'Amérique latine (Mexique, Pérou, Chili), à l'Afrique (Tunisie, Rwanda), à l'Asie du Sud-Est et à l'Europe.

02/2014