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Critique littéraire

Julien Gracq

Cahier Julien Gracq sous la direction de Jean-Louis Leutrat Textes de Ernst Jünger José Corti Robert Margerit Joyce Mansour Olivier Perrelet Marcel Béalu A. Pieyre de Mandiargues Jean-François Marquet Leo Pollmann Léon S. Roudiez Jean Pfeiffer Philippe Berthier Dino Buzzati J. M. Blanchard André Almuro Bernhild Boïe Ariel Denis Renée Riese Hubert Enea Balmas Michael Riffaterre Georges Sion Léonor Fini Jacques de Decker Franz Hellens François Nérault Marc Eigeldinger Gilbert Ernst François Van Laere Jean-Louis Leutrat Michel Guiomar Serge Gaubert Hubert Juin Béatrice Didier Jean-Noël Vuarnet Edmond Humeau Henri Queffélec Suzanne Lilar Jean Ballard Stanislav Jirsa Louis Charvet Textes de Julien Gracq Chemins Eclosion de la pierre Lettre-préface Le surréalisme et la littérature contemporaine L'oeuvre d'Ernst Jünger en France Bibliographie de l'oeuvre par Anne-Marie Chapouton Bibliographie critique par Peter C. Hoy. Iconographie.

11/1997

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Littérature française

Grâce

« Dès que je passai le seuil de la maison, je sus que quelque chose n’allait pas. »1981. Dans sa maison près de Villefranche-sur-Saône, la très jolie Grâce Marie Bataille, trente-trois ans, vit au rythme des retours de son mari, représentant en électroménager, lorsqu’une jeune fille au pair d’origine polonaise vient perturber une vie qui semblait jusque-là tracée à la craie…En 2010, Nathan, son fils, vient fêter Noël en famille. Mais cette année, tout est différent. Nathan apprend que son père, disparu sans crier gare trois décennies plus tôt, a refait surface. D’inquiétants phénomènes surviennent alors dans la maison familiale.Dialogue virtuel entre une mère et son fils à trente ans d’intervalle, Grâce invoque les fantômes, les secrets et les non-dits familiaux, sur le rythme staccato d’un thriller psychologique.

03/2012

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Littérature étrangère

Grace

Irlande, 1845. Par un froid matin d'octobre, alors que la Grande Famine ravage le pays, la jeune Grace est envoyée sur les routes par sa mère pour tenter de trouver du travail et survivre. En quittant son village de Blackmountain camouflée dans des vêtements d'homme, et accompagnée de son petit frère qui la rejoint en secret, l'adolescente entreprend un véritable périple, du Donegal à Limerick, au coeur d'un paysage apocalyptique. Celui d'une terre où chaque être humain est prêt à tuer pour une miette de pain. Après Un ciel rouge, le matin et La Neige noire, le nouveau roman de Paul Lynch, porté par un magnifique personnage féminin, possède une incroyable beauté lyrique. Son écriture incandescente donne à ce voyage hallucinatoire la dimension d'une odyssée vers la lumière. "Paul Lynch, doté d'un style plein d'audace, grandiose et hypnotique, est de ces écrivains qui osent plonger dans les recoins les plus ténébreux de l'âme humaine". The Irish Times

01/2019

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Littérature érotique et sentim

Grâce

Ils avaient pour eux la jeunesse et l'insouciance de la vie étudiante : Ambroise et Grâce auraient pu filer le parfait amour. Mais lorsque le père de l'adolescente, commandant de gendarmerie, découvre le pot aux roses, leur histoire vole en éclats. Malgré leur promesse, leurs chemins se séparent, Ambroise part pour la France, les années passent. Le silence enterre leur passé, jusqu'à la terrible nouvelle... Débutant au milieu des années 70 pour s'achever deux décennies plus tard, ce roman de Faustin Denoman est un périple éreintant pour ses personnages. Du bizutage des jeunes années aux déconvenues du monde adulte, l'auteur ne leur épargne rien des réalités de la vie. Mariant le conte sentimental à la chronique sociale, il signe un récit initiatique touchant, où derrière la romance impossible émerge une fable douce-amère sur l'engagement et la maturité.

03/2014

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Littérature française

Grâce

Roman sur le deuil, roman sur l'enfance et la quête de soi, roman sur le silence et sur la puissance des liens avec les êtres disparus, « Grâce » offre un espace au cœur de l'humain, dans toute sa profonde et douloureuse beauté.

11/2018

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Critique

Julien Gracq et la guerre

J. -L. TISSIER, "Louis Poirier, citoyen-soldat, matricule 1459/1930 (Cholet)" - D. PERRIN, "De l'ordre militaire à l'ordre littéraire. Sur la dissolution d'un lien constitutif dans Souvenirs de guerre et Récit" - M. MURAT, "Gracq sur fond de guerre" - P. BERTHIER, "Faire corps" - J. -Y. LAURICHESSE, "Julien Gracq et Claude Simon. Deux écrivains dans la débâcle" - P. MAROT, "Des Manuscrits de guerre aux Terres du couchant. Du soldat au guerrier" - B. TRITSMANS, "Guerres-fantômes dans Les Terres du couchant" - A. NAGAÏ, "Le "désarmement" de Gracq (1940-1950)" - H. MENOU, "L'étrange guerre de Julien Gracq" - I. R. CASTA, ""Dans les affreux wagons de la guerre". Hauptmotiv ou variation dans Le Rivage des Syrtes, Un Balcon en forêt et La Presqu'île ? " - F. MAFFRE-MAVIEL, ""Subsister au coeur du noir". Le sublime de la guerre du Rivage des Syrtes aux Terres du couchant" - Y. LE SCANFF, "Julien Gracq, paysages de guerre, paysages en guerre" - D. LABOURET, "A la guerre comme à la chasse" - S. VIGNES, "Rafraîchissante apocalypse. Une scène guerrière des Terres du couchant comme condensé de réminiscences et d'essence gracquienne" - M. VIEGNES, "Entre film de guerre et film "littéraire". Un Balcon en forêt de Michel Mitrani" - J. BOISLEVE, "La guerre toujours recommencée" - D. RABOURDIN, "L'anneau de Béatrix" - P. ROQUEFEUIL, "Publications originales de Julien Gracq. Bibliographie chronologique (1934-2020), second complément" - P. ROQUEFEUIL, "Productions sonores et cinématographiques. Inventaire chronologique (1959-2016)"

08/2021

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Littérature française

Amazing grace

Il se tortillait sur sa chaise et tentait de dire quelque chose, mais le ruban adhésif sur sa bouche l'en empêchait. Je ressentais un profond dégoût, mêlé de mépris, pour ce type et repris : « Écoute-moi bien, connard, tu es foutu. Tu ne sortiras pas entier d'ici. Tu pourras gueuler comme tu voudras, ici personne ne t'entendra. Alors de deux choses l'une : soit tu coopères gentiment et je te livre aux flics, soit tu t'entêtes. Et alors là, fils de pute, tu mettras des jours à crever, je t'en donne ma parole. » Il était fait comme un rat et le savait. Puis je lui appuyai le canon du Colt sur la tempe. Quand j'armai le chien, le clic du mécanisme le fit violemment sursauter. Il tremblait de tout son corps et suait à grosses gouttes. « Tu ne sais pas pourquoi tu es là, enfoiré ? criai-je. Alors je vais te dire ce que je veux. Je veux tes aveux. » Puis j'arrachai le bâillon de ses lèvres.

03/2017

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Littérature française

La grâce

Il y a quatre ans, j'ai sombré dans une vertigineuse dépression. Je ne trouvais plus aucun sens à l'existence. Jusqu'à cette nuit, dans la chapelle d'un monastère, où je fus touché par la grâce. Par la sensation inouïe d'un contact charnel avec Dieu. Pourquoi moi, qui ai toujours été athée ? Quel sens donner à cette extase ? Une seule personne pouvait me répondre : Christian. Cet oncle, frère franciscain, que je connaissais à peine, allait être emporté par la maladie au moment même où je renouai avec lui. Mais à sa mort, j'appris, stupéfait, qu'il avait été touché par la grâce à trente-sept ans. Comme moi. Et qu'il avait vécu jusqu'à cet âge une vie de fêtes et d'excès, en parfaite opposition avec la foi. Comme moi également. En enquêtant sur ce destin extraordinaire qui l'avait vu troquer le costume des soirées mondaines pour la robe de bure des frères mineurs, j'allais découvrir que "le combat spirituel est aussi brutal que la bataille des hommes".

08/2020

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Littérature française

De grâce

Dihya a vingt ans. Elle a quitté l'Algérie en guerre, laissant derrière elle le bruissement des tentes berbères, les figues de barbarie, les terres arides, troquant sa jeunesse contre un quotidien de boue et de misère dans le bidonville de Nanterre. Dans la solitude de sa baraque, pour tromper le silence et l'ennui, Dihya s'empare des deux seules armes qui lui restent : un bâton de rouge à lèvres qu'elle porte avec fierté lorsqu'elle s'échappe du bidonville, bravant le couvre-feu instauré par le préfet Papon, et un vieux cahier où elle compose ses propres Mille et Une Nuits. Qu'espère-t-elle trouver dans ces contes, quelle morale, quelle force pour vaincre ses démons et vivre une nuit de plus ? Dihya se cherche, partagée entre la peur et l'audace, et des rêves aussi vastes que ses espérances, jusqu'à la tragique manifestation du 17 octobre 1961. Un roman sensible, ambitieux et envoûtant qui a toutes les grâces de l'Orient.

01/2008

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Littérature française

La grâce

"Il m'était si difficile d'entendre les mots de votre soliloque ! Ils crevaient sur vos lèvres, explosaient, virevoltaient, s'éparpillaient, tombaient en poussière." Ici, une femme, toute de grâce vêtue, qui brûle, qui éclate comme un bois sec ; là, un grand maître qui, dans sa toile, la métamorphose, la mène au haut lieu et, peignant un rectangle blanc, peint la grâce.

10/2023

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Réalistes, contemporains

La Grâce

La Grâce de l'autrice finlandaise Emmi Valve est un récit saisissant sur les troubles mentaux. Dans ce long récit autobiographique de 300 pages, Emmi Valve décrit l'expérience qu'elle a, depuis son enfance, d'une forme particulière de dépression sévère parfois appelée dépression existentielle. Les personnes qui en souffrent ressentent un vide absolu dans leur existence et éprouvent de façon terriblement exacerbée le sentiment que leur vie n'a aucun sens. Emmi Valve décrit méthodiquement sa plongée dans l'horreur, la dégradation de son état psychique alors qu'elle était jeune adulte et sa lente sortie de cet enfer après en séjour en HP. C'est un récit brut, sans fard, raconté avec beaucoup d'honnêteté, mais aussi avec du recul et sans auto apitoiement, rythmé par des têtes de chapitres extraites des carnets dans lesquels l'autrice couchait ses doutes et questionnements. Emmi Valve montre également une belle maîtrise de la couleur - qui jouera un rôle important dans sa bataille pour mener une vie "normale" - et qu'elle utilise pour retranscrire les sensations, les ressentis et très souvent l'angoisse et la noirceur. La Grâce est un livre puissant et percutant, la terrible histoire d'une jeune femme dont la vie a longtemps été un véritable cauchemar éveillé.

03/2021

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Poésie

De grâce

De grâce parle d'âme, de vie, de vous, de nous, des autres. Il navigue dans un vent qui va de l'Orient à l'Occident et qui vient se poser dans la matière comme un trait de lumière. L'auteure y trace un sens et s'interroge, tout en évoquant la beauté du monde et les mystères d'une existence.

10/2022

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Pléiades

Oeuvres complètes. Tome 1

Il est des dates insolentes qui ont des éclats d'orage. La publication des écrits de Julien Gracq dans la Pléiade en est une. Ouvre hautaine et solitaire, elle est celle d'un navigateur des grandes profondeurs, d'un rêveur aux yeux noyés d'eau. Gracq s'est expliqué sur cette dérive vers des lieux singuliers où pousse "la plante humaine" . "Zone hautement dangereuse, zone de haute tension" , tels sont les bois d'Argol ou les roselières des Syrtes, avec leur air rare, "chargé d'une pureté mortelle" , crépitant comme "un boulier de cristal" , leurs places fortes clôturées de forêt et de mer, leur silence de "planète dévastée" . Mais, au seuil de ces zones qu'il faudra investir par effraction, le regard de Gracq est un regard de ravage. [... ]Dans cette géographie remarquablement maîtrisée des romans, des poèmes, des essais, c'est la même carte livrant ses lisières et ses lignes de passage : une "fraîcheur aux tempes" , un pressentiment qui affole les boussoles, un "chemin de foudre" , un silence "douceâtre de prairie d'asphodèles" , un bois dormant "que l'air léger des rêves infuse d'un bleu d'encens" . Ouvre de la patience, du secret et de l'écart, elle a l'étrange beauté des oeuvres à jamais "battantes comme des portes" .

05/2005

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Littérature française

Liberté grande

Certes, il me dure d'être condamné à cette malédiction de l'épaisseur. Ce corps comme une outre plombée, pourrissant comme tout ce qui a ventre, et toute la servitude humaine dans ce mot, mot qui décapite les étoiles, le plus dérisoire, le plus clownesque que recèle le langage, graviter.

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Littérature française

UN BALCON EN FORET

Julien GRACQ, (de son vrai nom Louis Poirier, né à Saint-Florent-le-vieil le 27 juillet 1910 et décédé à Angers le 22 décembre 2007) est incontestablement un des plus grands écrivains du 20e siècle ! Quelques temps avant sa mort il avait confié à Autrement dit le soin d'enregistrer son œuvre maîtresse, Un balcon en forêt, tant la lecture de Sylvie de Gérard de Nerval par Alain Carré l'avait touché. Le récit se déroule entre Meuse et Belgique à la "maison-forte" des Falizes, avant-poste isolé dans la forêt ardennaise. En octobre 1939, l'aspirant Grange en prend le commandement jusqu'après l'attaque allemande de 40. Le temps qu'"une foutue armée devienne une armée foutue" ! Le livre se construit sur de très subtils équilibres. Ce n'est ni la guerre ni la paix, ce n'est ni une vraie maison, ni la totale nature, c'est un "théâtre de guerre", un balcon naturel qui domine la vallée de la Meuse. Tout y est suspens. C'est aussi une belle histoire d'amour entre Grange et Mona. Alain Carré, bien connu des auditeurs de France Culture, qui interprète dans cette collection entre autres Sylvie tirée des Filles du feu, (primé par Notes bibliographiques, Bibliothèques et Culture pour tous) nous entraîne, de sa voix profonde et chaude, dans ce roman de l'attente, de l'amour et du suspens... et en révèle toute la densité.

01/2002

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Pléiades

Oeuvres complètes. Coffret en 2 volumes

Il est des dates insolentes qui ont des éclats d'orage. La publication des écrits de Julien Gracq dans la Pléiade en est une. Oeuvre hautaine et solitaire, elle est celle d'un navigateur des grandes profondeurs, d'un rêveur aux yeux noyés d'eau. Gracq s'est expliqué sur cette dérive vers des lieux singuliers où pousse "la plante humaine". "Zone hautement dangereuse, zone de haute tension", tels sont les bois d'Argol ou les roselières des Syrtes, avec leur air rare, "chargé d'une pureté mortelle", crépitant comme "un boulier de cristal", leurs places fortes clôturées de forêt et de mer, leur silence de "planète dévastée". Mais, au seuil de ces zones qu'il faudra investir par effraction, le regard de Gracq est un regard de ravage. [...] Dans cette géographie remarquablement maîtrisée des romans, des poèmes, des essais, c'est la même carte livrant ses lisières et ses lignes de passage : une "fraîcheur aux tempes", un pressentiment qui affole les boussoles, un "chemin de foudre", un silence "douceâtre de prairie d'asphodèles", un bois dormant "que l'air léger des rêves infuse d'un bleu d'encens". Oeuvre de la patience, du secret et de l'écart, elle a l'étrange beauté des oeuvres à jamais "battantes comme des portes".

06/2010

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Littérature française

Manuscrits de guerre. Edition fac-similé

Il s'agit ici des mêmes textes de Julien Gracq, mais accompagnés d'un fac-similé complet d'un des deux Manuscrits de guerre. Ce livre est constitué de deux textes qui s'éclairent mutuellement. Les deux manuscrits figuraient sur deux cahiers différents, parmi le fonds important de textes dont, pour certains, Julien Gracq n'avait pas souhaité qu'ils soient publiés avant longtemps. Le premier texte est un Journal, qui commence le 10 mai et se termine le 2 juin 1940, écrit à la première personne. C'est un moment crucial de la guerre puisque, après la fameuse " drôle de guerre " et l'inaction qui a commencé à éprouver le moral des Français, l'offensive éclate, brutale. Le lieutenant Poirier (Julien Gracq) a été affecté sur le front et, avec ses hommes, se retrouvent d'abord le long de la frontière belge puis, soumis à des mouvements et des ordres contradictoires et souvent incohérents. Ce qui fascine dans ce Journal, tenu à chaud, c'est son aspect inéluctable et prémonitoire. Comment, en un temps aussi court, la défaite militaire a-t-elle été aussi rapide et totale. Comment se sont comportés les soldats français, belges, anglais sur ce mouchoir de poche. Comment est-on passé aussi rapidement à une véritable débâcle, les alliés étant encerclés dans la région de Dunkerque (Les Pays-Bas ayant capitulé le 15 mai, les Belges le 28. Seule une partie du corps expéditionnaire britannique et une petite partie des troupes françaises échapperont à l'étau allemand). Ce qui étonne enfin, outre cette description palpable d'une défaite annoncée, c'est l'acuité de la perception, tant des choses de la guerre que des rumeurs qui l'entourent, tant des comportements humains que du cadre où elle se déroule. Le second texte est un récit qui part de la réalité de ces souvenirs pour en faire une fiction, passionnante dans la mesure où l'on voit concrètement comment Julien Gracq passe de la réalité à la fiction (le récit commence le 23 mai) et pourquoi une distance beaucoup plus grande était nécessaire dans le temps, comme dans les circonstances, pour aboutir à la vision plus ample du Balcon en forêt, et non plus comme ici une interrogation sur le basculement des événements et le destin, sensibles dans les trois dernières phrases : " Pour devenir un reître, il lui semblait soudain qu'il ne fallait peut-être pas tant de choses. Non, vraiment pas tant de choses. Seulement trois ou quatre instantanés bien choisis. "

04/2011

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Littérature française

La maison

Court récit inédit, La Maison déplie, comme une intrigue, la naissance d'un désir.

03/2023

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Littérature française

Au château d'Argol. 24e édition

Julien Gracq (1910-2007) est un des écrivains majeurs de la littérature du XXe siècle. "Au château d'Argot", son premier roman, parut en librairie en 1939 grâce à l'éditeur José Corti. L'oeuvre, toute empreinte de l'atmosphère des romans gothiques, fut encensée par André Breton. Dans une Bretagne envoûtante, une histoire d'amour fulgurante et ambiguë entre trois êtres. Bernard-Pierre Donnadieu explore ce texte depuis plus de trente ans.

01/1990

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Littérature française

Noeuds de vie

En 1980, au moment de la parution de En lisant en écrivant, Angelo Rinaldi, dans " L'express ", souligna que Julien Gracq figurait parmi les contrebandiers habiles à faire passer les " frontières séparant les époques ". Plus de 40 ans après, ce constat reste d'actualité, comme si le temps avait eu peu de prise sur ses fragments, toujours devant nous.
Ce qui est frappant avec les textes inédits rassemblés ici, par Bernhild Boie, son éditrice en Pléiade, c'est qu'il est aussi étonnant dans le grand angle (ses centres d'intérêt sont aussi bien historiques que géographiques) que dans le plan rapproché (tous ses textes sur des paysages ou des événements) ou le gros plan (certains textes sur des écrivains, des villes ou des phénomènes littéraires).

01/2021

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Littérature française

Le Rivage des Syrtes

Julien Gracq, (de son vrai nom Louis Poirier, né à Saint-Florent le-Vieil le 27 juillet 1910 et décédé à Angers le 22 décembre 2007) est incontestablement un des plus grands écrivains du XXe siècle ! De son vivant, il avait confié à Autrement dit le soin d'enregistrer certaines de ses oeuvres maîtresses tant les lectures d'Alain Carré l'avaient touché et tant il appréciait notre édition de Sylvie de Gérard de Nerval. La lecture intégrale d'Un balcon en forêt est déjà un immense succès unanimement salué par le public et les médias. (Lire, Le Magazine des Livres, etc.) Gageons que Le Rivage des Syrtes, merveilleux roman de la fougue, de la jeunesse, de l'électrisation d'une ville portuaire à l'approche d'une invasion orientale, splendide roman d'amour entre le héros et Vanessa... soit aussi bien accueilli par tous les amateurs de littérature préférant à la grosse cavalerie commerciale, des oeuvres de grand style, superbement construites, dans lesquelles un auteur livre un souffle véritable. Ce roman pour lequel Julien Gracq reçut et refusa le prix Goncourt, est devenu un mythe littéraire. Beaucoup le connaissent ou en parlent sans l'avoir lu, tous peuvent maintenant le découvrir ou s'y ressourcer grâce à Autrement dit et à la superbe voix d'Alain Carré.

01/2002

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Littérature française

Manuscrits de guerre

Ce livre est constitué de deux textes qui s’éclairent mutuellement. Les deux manuscrits figuraient sur deux cahiers différents, parmi le fonds important de textes dont, pour certains, Julien Gracq n’avait pas souhaité qu’ils soient publiés avant longtemps. Le premier texte est un Journal, qui commence le 10 mai et se termine le 2 juin 1940, écrit à la première personne. C’est un moment crucial de la guerre puisque, après la fameuse « drôle de guerre » et l’inaction qui a commencé à éprouver le moral des Français, l’offensive éclate, brutale. Le lieutenant Poirier (Julien Gracq) a été affecté sur le front et, avec ses hommes, se retrouvent d’abord le long de la frontière belge puis, soumis à des mouvements et des ordres contradictoires et souvent incohérents. Ce qui fascine dans ce Journal, tenu à chaud, c’est son aspect inéluctable et prémonitoire. Comment, en un temps aussi court, la défaite militaire a-t-elle été aussi rapide et totale. Comment se sont comportés les soldats français, belges, anglais sur ce mouchoir de poche. Comment est-on passé aussi rapidement à une véritable débâcle, les alliés étant encerclés dans la région de Dunkerque (Les Pays-Bas ayant capitulé le 15 mai, les Belges le 28. Seule une partie du corps expéditionnaire britannique et une petite partie des troupes françaises échapperont à l’étau allemand). Ce qui étonne enfin, outre cette description palpable d’une défaite annoncée, c’est l’acuité de la perception, tant des choses de la guerre que des rumeurs qui l’entourent, tant des comportements humains que du cadre où elle se déroule. Le second texte est un récit qui part de la réalité de ces souvenirs pour en faire une fiction, passionnante dans la mesure où l’on voit concrètement comment Julien Gracq passe de la réalité à la fiction (le récit commence le 23 mai) et pourquoi une distance beaucoup plus grande était nécessaire dans le temps, comme dans les circonstances, pour aboutir à la vision plus ample du Balcon en forêt, et non plus comme ici une interrogation sur le basculement des événements et le destin, sensibles dans les trois dernières phrases : « Pour devenir un reître, il lui semblait soudain qu’il ne fallait peut-être pas tant de choses. Non, vraiment pas tant de choses. Seulement trois ou quatre instantanés bien choisis ».

04/2011

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Littérature française

Les terres du couchant

En 1953 Julien Gracq entreprend un roman qui se situe comme Le rivage des Syrtes dans cette zone rêveuse où Histoire et Mythe, imaginaire collectif et destins individuels s'entrelacent. Il y travaille pendant trois étés. Travail lent, hésitant, suspendu en 1956 pour écrire Un balcon en forêt et dont témoignent les quelque 500 pages manuscrites du fonds Gracq à la Bibliothèque Nationale. Le texte que nous publions est très proche d'une version définitive, même si aux yeux de l'auteur il n'a pas trouvé sa forme dernière. On est toujours tenté de présenter la publication posthume d'une oeuvre comme une découverte sensationnelle, qui change l'image établie d'un écrivain. Pourtant, ce récit ne bouleverse pas la vision que nous pouvons avoir de l'oeuvre de Gracq. Mais il la complète d'une manière significative et nécessaire. Il conduit à une compréhension plus intime, plus précise, de l'écrivain, des chemins qu'il emprunte, de son regard sur le monde et de son imaginaire. Ce constat, suffisant sans doute pour présenter ce texte au lecteur, n'est pas pourtant la raison première de sa publication. Ce qui compte le plus, c'est la singularité de ce récit qui trouve ses péripéties dans les incidents de la route et dont la narration se confond tout naturellement avec la vie des chemins et des saisons. Ce manuscrit trouvé dans une malle, et qui pour Grac était une étape, est pour le lecteur un de ces beau que l'histoire littéraire offre à la postérité.

10/2014

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Littérature française

Liberté grande

"Certes, il me dure d'être condamné à cette malédiction de l'épaisseur. Ce corps comme une outre plombée, pourrissant comme tout ce qui a ventre, et toute la servitude humaine dans ce mot, mot qui décapite les étoiles, le plus dérisoire, le plus clownesque que recèle le langage, graviter". Julien Gracq

02/2023

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Littérature française

Lettrines 2

Littérature en fragments, aphoristique, Lettrines est "un ensemble très libre, une mosaïque de notes de lecture, de réflexions, de souvenirs", dira Julien Gracq dans une interview.

12/2023

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Lycée parascolaire

"Le rivage des Syrtes", Julien Gracq

Pour lire les œuvres intégrales. Lire, c'est tracer dans un texte des PARCOURS DE LECTURE. Chaque volume de cette collection propose un parcours de lecture possible dans une œuvre intégrale reconnue ou méconnue, à découvrir ou à relire. Ces PARCOURS DE LECTURE veulent aussi donner par l'exemple les moyens d'une lecture active. Pour aider chacun à tracer ses propres chemins : - des repères dégagent les méthodes d'analyse et les notions techniques utilisées, - des textes complémentaires ou des prolongements suggèrent des approfondissements et des ouvertures vers d'autres œuvres.

12/1993

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Biographies

Julien Gracq. Nora, une passion surréaliste

"Gracq s'éloigne de la fenêtre, rejoint le creux de son fauteuil et l'imagine. Improbable rencontre, passion surréaliste entre Julien, le sévère provincial enraciné, natif des Mauges et Nora, bulgare, d'origine judéo-espagnole-italienne. En la rencontrant, lui qui avoue "manquer de mélange" a découvert un autre ciel, vaste, libre, incertain. Nora croit en l'amour, à l'amour fou ! Avait-il envisagé le mariage ? Non. Pas de vie commune possible pour Julien. Il a trop besoin de se retrouver seul sur de longues périodes pour trouver, au plus profond du silence de Saint-Florent-le-Vieil, l'inspiration. Pour quelle raison vouloir infliger à celle qu'on aime une telle existence ? Rien à ses yeux ne le justifiait. L'oeuvre d'un écrivain a un coeur secret ; la solitude". Pour aiguiser l'appétit du lecteur, disons seulement qu'on y apprend autant sur Nora Mitrani que sur les surréalistes et leur mouvance. Sous la plume de Roger Aïm, toute une micro-société ressuscite et le plus troublant de ces pages, c'est qu'on croit voir Julien Gracq lui-même, depuis sa retraite de Saint-Florent-le-Vieil, redéroulant avec son biographe les parts les plus secrètes de son passé. Irène Frain

02/2024

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Littérature française

Grâce à toi

"Nous roulions l’un derrière l’autre quand elle surgit de nulle part et fonça sur la porte passagère, faisant éclater les vitres en mille morceaux qui se plantèrent de toutes parts sur les corps de mes grands-parents. Le Porsche Cayenne nous heurta si violemment que notre véhicule fut projeté de quelques mètres dans les champs en bordure de route. […] Cinq minutes plus tard, mon père me tendait ses bras en m'intimant d'essayer de me glisser vers lui, je parvenais tant bien que mal à ramper ainsi pour atteindre ses mains tendues. Tout ensanglantée, il me ramena dans les bras de ma mère et retourna auprès de mon oncle pour porter secours à Richard et Véra".

01/2021

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Littérature étrangère

Délai de grâce

Chacun des courts textes de Délai de grâce met en scène des personnages "différents". Une enfant attardée lors de la rentrée des classes. Une jeune femme dont les parents ont obtenu la garde de sa fille. Un vieil homme dans un hospice. Un SDF. Tous sont des "inaptes à la vie". Chaque fois, en une page, une page et demi, Adelheid Duvanel parvient à saisir l'étrangeté bouleversante de ces vies. Tout y est. Rien n'y manque. Comme si chacune formait un monde un soi, une monade. Comme si elles étaient de petits cercles tracés à la main qui, hésitants, fragiles, entouraient quelque chose. On ne sait jamais trop bien quoi. On sait juste que c'est indispensable.

03/2018

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Littérature étrangère

Havres de grâce

Bath, 1865. Jane, une jeune infirmière renommée pour ses talents extraordinaires, est convaincue qu'un autre destin se révèlera un jour à elle. Pourtant, lorsqu'elle se trouve écartelée entre une liaison sulfureuse avec une femme et la promesse d'un mariage conventionnel avec un médecin respectable, ses désirs l'orientent vers un avenir qu'elle n'avait jamais imaginé. Au même moment à Bornéo, un excentrique "radjah" britannique, Sir Ralph Sauvage, débordant de philanthropie mais empêtré dans ses passions, voit ses projets compromis par sa propre fragilité, l'avidité innée des hommes et l'irrésistible force de la jungle. La quête de Jane, en attente d'une vie différente, et les initiatives de Sir Ralph deviennent indissociables à mesure que le récit se déploie sur le globe. D'un salon de thé anglais aux forêts d'une île tropicale en passant par les taudis de Dublin et les magasins de costumiers libertins de Paris, un roman sulfureux, incandescent, inoubliable.

09/2020