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habiter oiseau

Extraits

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Sciences de la terre et de la

Habiter en oiseau

Qu'est-ce que serait un territoire du point de vue des animaux ? Vinciane Desprer mène l'enquête auprès des ornithologues Car ce qui l'intéresse surtout, c'est d'observer la naissance et le développement de l'intérêt que les scientifiques portent aux oiseaux. Où l'on voit alors que, plus on étudie les oiseaux, plus les choses se compliquent. De nouvelles manières de faire territoire apparaissent, bien plus complexes que les ornithologues ne pouvaient l'imaginer. Et si ces manières n'étaient que du spectacle, des parades dont personne n'est vraiment dupe ? Et si ce n'était qu'un jeu, pour "faire semblant" ? Et si l'on prêtait attention au fait que les territoires sont toujours collés les uns aux autres ? Ne seraient-ils pas, alors, une façon pour les oiseaux de continuer à vivre ensemble en étant autrement organises ? Sous la plume de Vinciane Despret, oiseaux et ornithologues deviennent intensément vivants et extrêmement attachants. A l'issue de ce livre, on ne devrait plus considérer la notion de territoire comme allant de soi. Et l'on n'entendra peut-être plus de la même façon les oiseaux chanter.

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Oiseaux

Habiter en oiseau

Qu'est-ce que l'instinct territorial chez les oiseaux ? Vinciane Despret mène l'enquête et, sous sa plume, oiseaux et ornithologues deviennent intensément vivants et extrêmement attachants. Cette édition comporte des illustrations de François Olislaeger.

03/2023

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Autres éditeurs (F à J)

Oiseau + oiseau. La mathématique des oiseaux

Un album pour s'amuser à coupler des oiseaux qui, en additionnant leur forme et leur nom, donnent d'autres oiseaux rigolos : "le martin-pêcheur + le merle noir = le merlin pêcheur" ; "le canard colvert + la mésange bleue = le canard bleu à crête verte"... De sommes en sommes, les résultats toujours plus inventifs ouvrent des perspectives infinies. Par un artiste et designer encore inédit.

10/2022

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Serres

Habiter

Depuis l'embryon lové dans le ventre de sa mère jusqu'aux métropoles qui couvrent la Terre de leurs lumières permanentes, les humains habitent le monde de mille et une façons. Mais les animaux et, plus étonnant, les végétaux ont eux aussi, bien avant nous, conçu des demeures. Des grottes aux cathédrales en passant par les cabanes et les hôtels, de la coquille au terrier, Michel Serres nous dévoile les secrets d'architectures séduisantes et multiples, nous en montre le sens et esquisse ainsi, par biomimétisme, le monde de demain. Edité à l'origine avec une riche illustration, ce texte, empreint de poésie, est pour la première fois rendu disponible dans une édition courante.

10/2021

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sociologie du genre

La Déferlante n°11 - Habiter. Habiter

HABITER - NOS LIEUX DE VIE SONT NOS LIEUX DE LUTTE Rencontre : Liv Stömquist & Mona Chollet : le coeur sur la table Travesticide : l'histoire en BD de l'argentine Diana Sacayán Débat : peut-on dégenrer le sport ? Refuser la guerre : reportage en Israël Vandana Shiva : portrait d'une icône écoféministe Féministe, la femtech ? Quand les technologies s'intéressent aux menstruations Maryse Condé : rencontre inédite avec l'écrivaine guadeloupéenne Monique Wittig, Audre Lorde : retour sur leur rencontre manquée en 1979 Zita la rebelle : un strip de Salomé Lahoche Mémoire de l'esclavage : les autoportraits de Nona Faustine

08/2023

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Sociologie

Habiter demain

Le logement est l'espace dans lequel chacun d'entre nous passe le plus clair de son temps, l'espace qui nous construit, conditionne nos réussites comme nos échecs et fait de nous ce que nous sommes. Il est en outre celui auquel nous consacrons une part majeure de nos dépenses. D'un côté, nous vivons une profonde crise sociale, où les plus fragiles risquent de ne plus pouvoir se loger dans des conditions décentes, de l'autre, nous faisons face à une urgence écologique qui nous oblige à prendre des mesures drastiques pour préserver notre avenir. Les opposer systématiquement est absurde, irresponsable et stérile, alors que nous avons tout à la fois le pouvoir et le devoir d'améliorer le quotidien des Français. Si nous ne voulons pas vivre assis sur une bombe sociale à retardement, chacun doit avoir accès à un logement lui permettant de se construire une belle vie, car, au fond, c'est le logement qui fait le citoyen. Jean-Philippe ¬Dugoin-Clément est maire de Mennecy (91) et vice-¬président du conseil régional d'Ile-de-France, en charge du logement, de l'aménagement durable du territoire et du SDRIF-E.

06/2023

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Bretagne

Habiter Ouessant

L'étoile est le signe des phares, c'est pourquoi sur les cartes marines, Ouessant, perdue à l'échelle des grandes terres, n'est parfois représentée que par une étoile. Est-ce un astre qui a guidé Olivier Py et Hervé Irisan sur ce bout du monde qui les magnétise ? Comme une continuation de Rêver Ouessant, leur ouvrage, sensible et beau, nous entrouvre l'intimité et les traditions d'une île moins enclose qu'on ne le pense.

07/2021

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Sociologie

Bâtir et habiter

Richard Sennett, Bâtir et habiter. Pour une éthique de la ville De l'antique cité d'Athènes aux villes ultramodernes du XXIe siècle, comme New York et Shanghai, la réflexion passionnante de Richard Sennett porte sur la relation entre la forme construite, la ville, telle qu'elle est conçue par les urbanistes, et la manière dont nous l'habitons. Partant du constat que la configuration de l'espace urbain peut enrichir ou aussi bien contrarier la vie quotidienne de ses habitants, ce livre répond à une urgence propre à la politique des villes aujourd'hui : Comment conjoindre la forme et le fond ? Comment être heureux en ville ? Quelles sont les dispositions particulières qui nous permettent, en dépit de nos préjugés, de nos habitudes, de vivre avec les autres ? Mobilisant tous les savoirs urbanisme, littérature, sociologie, philosophie, Richard Sennett montre que la clé réside dans l'élaboration d'une éthique de la ville. Et cette éthique, selon lui, tient en un mot : l'ouverture ; l'ouverture d'esprit des individus et l'ouverture de la forme bâtie qui favorise la sociabilité. "L'urbain compétent" est alors celui qui est capable de sortir de son isolement, d'aller à la rencontre de l'autre, et de jeter un regard toujours renouvelé sur le monde qui l'entoure. Richard Sennett est professeur à la London School of Economics. Ses essais, primés à de nombreuses reprises, l'ont imposé en Europe comme l'une des figures les plus originales de la critique sociale aujourd'hui. Bâtir et habiter est le dernier volet d'une trilogie parue chez Albin Michel, après Ce que sait la main (2010) et Ensemble (2014).

10/2019

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Montagne

Habiter le monde

A la mort de Tom, Emily repart en quête de l'essentiel pour ne pas perdre pied. Son enfant, sa famille, des amis qui l'aiment et la soutiennent lui permettent de retrouver goût à la vie et de développer une nouvelle manière d'appréhender le monde. Sa rencontre avec Mark, un célèbre architecte d'intérieur qui s'interroge sur le sens de son travail, et, comme elle, porte en lui une fêlure, fera ressortir le meilleur de chacun d'eux.

01/2019

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Beaux arts

Habiter le campement

Architectures de nomades, de voyageurs, d'exilés, d'infortunés, de conquérants et de contestataires : habiter le campement interroge le rapport entre la notion d'habitat, qui implique une pérennité, et celle de campement, qui suppose un état provisoire. Les contextes politiques, économiques et environnementaux actuels ont en effet conduit des milliers de personnes à s'établir et à s'organiser de manière durable dans des campements, pour "habiter" les camps et "faire ville". Comment habiter dans des zones insalubres, inhospitalières ? Comment habiter en toute liberté, avec les moyens du bord ? Peut-on habiter autrement ?

05/2016

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Essais

L'habiter Populaire

Approche renouvelée de la question sensible du logement des populations aux faibles revenus dans des villes de l'Europe méridionale (Rome, Marseille, Naples, Venise, Matera), s'attachant à des lieux et des constructions qui, sur une durée de plusieurs siècles, ont maintenu leur vocation d'accueil des plus démunis, aussi bien "autochtones" qu'étrangers. Les huit articles recueillis dans l'ouvrage, résultant d'enquêtes sociologiques et anthropologiques, permettent d'éclairer les usages sociaux, la culture matérielle dans ces lieux, la vie quotidienne et les adaptations de l'habitat, les besoins et les réponses de la population, en privilégiant les méthodes de l'histoire orale, l'analyse des représentations et des mémoires, l'enquête ethnographique sur les pratiques quotidiennes, le recueil de témoignages.

02/2022

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Poésie

Habiter les lotus

"des parcelles du moi perdu dans le brouillard les jours obscurs l'ont éclaté et j'ai pris refuge ici avec les lotus" A propos de précédents recueils : "Un chant d'allégresse, la jubilation de celle qui renaît de ses cendres". Décharge "Tellement aimé l'Homme-Cerf d'Amandine Gouttefarde-Rousseau apparu en le bois-papier". La Feuillue "Un recueil qui mériterait d'être publié par plusieurs éditeurs, par les plus grands éditeurs, par le plus grand nombre possible d'éditeurs, par amour pour la poésie". La Page Blanche

10/2022

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Poésie

Habiter la blessure

Ces textes ne sont rien d'autre qu'une fragile tentative de renaître de ses cendres. Lorsque la déchirure d'une rupture abîme, un surprenant besoin de réparation et de reconstruction émerge. Et il commence souvent par le pouvoir salvateur du partage. De ces mots, par exemple.

09/2023

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Correspondance

Habiter en écriture

Un échange épistolaire, par nature, suppose deux écrivains et deux maisons. Or c'est justement le sujet de ces lettres que se sont envoyées pendant plus d'un an Marcelline Roux et Frédérique Germanaud en prévision d'une résidence d'écriture commune à la Maison Jules-Roy de Vézelay. Suivant le fil décousu de la conversation, elles interrogent les liens entre l'écriture et les maisons. Ecrit-on mieux chez soi ou loin de son cadre habituel ? Peut-on écrire partout et à tout moment ? L'engouement pour les visites de maisons d'écrivain n'est-il qu'un fétichisme superficiel ou témoigne-t-il d'une quête plus essentielle des origines ? Peu à peu, la réflexion devient enquête. Des écrivains proches sont sollicités. On découvrira dans ces pages leurs réponses, mêlées aux citations d'autres, comme autant de témoignages recueillis, d'indices accumulés. Le temps de résidence arrive, les lettres laissent place au journal, alterné puis commun. La colline de Vézelay vibre des voix qui l'ont habitée, Jules Roy mais aussi Jules Romains, Max-Pol Fouchet, bien d'autres encore. Et la correspondance reprend brièvement quelques mois plus tard, dans ce temps inédit où chacun fut brutalement confronté au lieu où il se trouvait confiné, tout à la fois reclus et relégué aux confins, ici et ailleurs.

06/2021

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Photographie

Habiter le jour

Habiter le jour est une série de photographies prises au cours de plusieurs années depuis le studio de l'artiste donnant sur un carrefour au coeur d'un quartier dynamique de Beyrouth. Produit lors d'une période formative de la carrière de l'artiste, ce projet restitue les marques méticuleuses, presque compulsives d'une activité photographique à laquelle ses jours étaient consacrés. En cadrant et fixant les croisements d'anonymes passants, il enregistre un espace fait de textures, de lignes et de corps dans la ville de Beyrouth. Corps et véhicules se dirigent vers des destinations inconnues et des récits imprévus. Sans visages, ces figures marchent et projettent leurs ombres et sont figées à mi-mouvement, simultanément anonymes et objet d'une intime observation. En une référence à Following Piece (1960) de Vito Acconci - un projet photographique et cartographique suivant les voyages de passants non-identifiés à New York - Habiter le jour mobilise le regard observateur plutôt que la mobilité, esquissant les personnages ambulants et les véhicules pour composer ce qu'Acconci appelle un "plan" : un exercice réglé par lequel l'artiste s'abandonne aux restrictions de son plan et aux contraintes de ses personnages. Ainsi, Habiter le jour évoque aussi le négatif de ce qu'il dépeint, c'est-à-dire un observateur ou un participant invisible volontairement confiné, immobile, trouvant le repos dans une activité répétitive. Sa relation à l'espace de la maison qu'on ne voit jamais est marquée par un attachement qui contraste avec la transcription fugitive des sujets représentés dans ces images.

05/2018

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Poésie

Habiter bouche bée

Une fenêtre ouvre ce livre et en accompagne le cours, tout au long des cinq variations qui le composent ; ou le mettent à jour. Fenêtre d'une salle de classe ouverte sur la cour de récréation, d'où parviennent les voix du dehors, les cris, les hautes branches des arbres dans l'ouverture. Entre engourdissement et brusques échos monte ici le sentiment de présence au monde, au langage des autres et à la sensation "d'être en multitude" reprise au poète américain George Oppen. Fenêtre-cadre, qui ouvre sur les lieux de partage des jeux et des souvenirs, des images et des oiseaux, des mouvements de l'eucalyptus dans le jardin. Cette idée d'habiter par le langage et la sonorité, d'habiter aussi bien le temps que les esapces porte cet Habiter bouche bée, qui en étudie la desquamation dans la mémoire à travers les écorces détachées des arbres. Fenêtre numérique d'une image en fond d'écran qui, à force de réactiver le présent par l'observation de ses détails - le jour, le jardin, la terrasse, la chaise, le pin - se fait aussi fond d'écran d'une vie. Le regard dérive de point en point, réinvente un mouvement à partir d'une image immobile, en recrée la fluidité temporelle par la fluidité du langage. L'homme est pour Yann Miralles une "interface" , "incrustée d'images de paroles" , c'est-à-dire un support sensible aux stimulations du monde dont l'auteur oeuvre à rendre sa profusion de voix familières, d'odeurs de vacances, de châteaux de sable sur la plage et de nuits d'été. Geste d'une épopée intime que chacun traverse de façon réversible et une façon d'habiter "indéfiniment" les instants. Livre porteur de "tas de trajets possibles" , qui porte la nécessité d'être présent à sa propre vie, par "association, surimpression, palimpseste" , mouvements chers à l'auteur qui laisse dans ses livres toujours une place au surgissement du réel. Réel comme barrage d'abord, barrage d'hommes et de femmes aux ronds-points, et cette fenêtre de voiture que l'on hésite à fermer au passage. Sorti de la fluidité des images intimes on achoppe sur le réel, la dimension collective du monde, l'histoire qui nous traverse, à laquelle on appartient et dans laquelle on doit malgré tout avancer bouche bée, le corps devenant en fin de course plus qu'une interface, un "carrefour" . Yann Miralles s'essaie ici à une parole glissée dans le flot du monde, qui essaie de "parler avec tout ça" : les images, les souvenirs, les mots, les arbres, les cris, le coeur, et tout ce qui reste hors champ, la vie même, "la vie qu'on ne voit pas et qui donne des yeux" .

03/2023

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Récits de voyage

Habiter l’Antarctique

En 2011, la glaciologue Daphné Buiron réalise son rêve d'enfant : se rendre en Antarctique pour un séjour d'un an à la base Dumont-d'Urville, en Terre Adélie. Sur les traces des Shackleton, Charcot et autres grands explorateurs, elle va découvrir le continent au fil des saisons. L'aventure commence par une périlleuse traversée, qui lui permet de gagner la mythique île des Pétrels. Elle se poursuit par la découverte du quotidien sur une base minuscule, coupée du monde, à anticiper la venue de l'hiver. Le paysage se transforme, le ciel se charge d'aurores ; le froid, le blizzard et la nuit règnent en maîtres. Pourtant la vie ne s'est pas retirée : dans cet univers sublime et désolé, les manchots empereurs viennent soutenir les hivernants assiégés jusqu'au retour du soleil. Puis arrive le printemps : la glace se brise, tout s'ébranle, et c'est à une Création nouvelle qu'assistent les habitants de Dumont-d'Urville...

04/2023

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Poésie

Habiter, traces & trajets

Habiter, ce sont cinq textes très différents, pour explorer, par les voies du poème et de la prose, des manières d'habiter, d'investir l'espace, de le rêver, de le penser et de s'en souvenir. "Lieu favorable" trame des souvenirs, les images ténues, crépusculaires parfois, venues de l'enfance. On y devine une vieille ferme, une "maison de paille" disparue, des silhouettes enfantines. Dans "l'annonce", une quête impossible déploie ses questions, dans l'énergie d'un inventaire sans fin, celui d'un lieu où l'on pourrait vivre. Les "144 fragments pour habiter" s'ouvrent comme une rêverie accompagnée, tissée de micro-récits, de lectures, de voix citées, traces & trajets, pour explorer ce qu'habiter engage. "Ailleurs" offre le portrait d'une maison perdue dans les arbres, en écho à l'impossible quête qui fut celle de H.D. Thoreau et "la cabane", poème qui clôt le livre, suggère l'horizon pacifié d'une forme souple, légère, amicale : la cabane où respirer, jouer avec les formes, défaire, reprendre et continuer. En écho, l'ouverture des façades et des paysages de Jérémy Liron, l'intensité de leur couleur, relance et déplace les points de vue. De césures en reprises, l'obstination du regard approfondit l'enquête. Dans l'espace du livre, habiter ne s'invente pas seul.

06/2019

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Philosophie

Habiter selon Tanella Boni

On n'y pense pas au verbe habiter. Pourtant, tout se passe comme s'il y avait sur la Terre plusieurs catégories d'humains : ceux qui habitent, qui sont " chez eux " parce qu'ils ont un toit et ceux qui, " sans toit " vivent de " passage ", " en transit " ou " sans domicile fixe ". Or habiter, ce n'est pas être figé quelque part. Ce n'est pas non plus passer son temps à buter contre des murs et des barbelés, sans trouver de chemin ouvert, sans voir un horizon. Il y a donc des images-chocs qui se rappellent à nous, qui nous interpellent. Images de migrations partout dans le monde, comme si des milliers d'humains ne savaient plus où aller, où habiter. Or migrer est-ce habiter ? C'est d'abord faire l'expérience d'un monde difficile à vivre, c'est affronter ses lois. Donc, au 21ème siècle, pour de nombreux humains qui traversent les mers, les vents et toutes sortes d'intempéries, rien n'est moins sûr que l'habiter. Et pourtant, les migrants habitent le monde, ils ont des histoires, des valeurs qui leur permettent de résister. On ne sait plus qui ils sont. Ils n'ont plus de pays, plus de provenance. Parfois, ils ont brûlé leurs pièces d'identité. Pourtant des bribes de cultures continuent de les habiter. Ainsi, Habiter n'est pas un verbe comme les autres. Il raconte qui nous sommes et où nous sommes. Il dit le sens du temps et de l'espace. Il exprime l'essentiel de notre rapport au monde : prendre possession, peupler, construire, bâtir, être relié, vivre, se nourrir, créer, utiliser des outils, laisser traces et empreintes, mourir. Habiter ou créer un chez soi quelque part : en pleine forêt, dans une région froide, dans un désert, faire monde avec la nature, ou un no man's land ou avec une mégapole du futur. De ce point de vue, les animaux et les plantes n'habitent pas la Terre, même s'ils ont d'ingénieux modes de vie. J'ose dire que l'habiter est une spécificité humaine. J'ose dire aussi que toute culture est une variété de l'habiter. Dans ce livre, chaque chapitre est construit comme un récit de voyage et la narratrice raconte de petites histoires de l'habiter : la découverte en Côte d'Ivoire, par une paysanne, de traces (pierres sculptées) d'une civilisation disparue ; la case d'une grand-mère et la vie qui l'entoure, comme mode de résistance à la colonisation ; villes et bidonvilles qui se côtoient mais ne se ressemblent pas. Le plastique envahissant qui transforme les modes de vie après les indépendances des pays africains. Et que signifie ces noms de quartiers et de bidonvilles (Dallas, Washington, Petit-Paris...) qui renvoient au rêve de l'ailleurs et particulièrement au rêve américain ? Tout comme fait, l'imaginaire et le rêve jouent un rôle important dans la manière d'habiter le monde...

10/2018

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Bouddhisme tibétain

Habiter le moment présent

Vivre dans le présent est un conseil que tout le monde peut entendre, il s'agit finalement du bon sens : ruminer le passé ou se perdre dans l'attente du futur, nous fait passer à côté de ce qui se passe dans l'instant. Cependant, mettre en oeuvre ce conseil n'est pas aussi simple que ne le laisserait croire la célèbre formule " Vivez l'instant présent ". Un travail intérieur est requis pour transformer la présence à soi et au monde. Sandy Hinzelin nous invite ici à explorer ces questions dans une perspective bouddhique, en s'appuyant notamment sur les enseignements du maître tibétain Tarthang Tulku. Il s'agit de passer d'un temps insaisissable et source d'insatisfaction, à un temps qui soit un allié au quotidien et une source de libération. Cela nécessite une ouverture de sa propre conscience, qui est la clé pour être libre et avoir une vie accomplie. L'ouvrage se déploie en trois étapes. Clarifier le temps ordinaire dans lequel nous vivons en prenant conscience de nos conditionnements. S'éveiller à un autre espace-temps en changeant notre regard intérieur, grâce à une pratique à la fois éthique et corporelle. Reconnaître le temps comme une totalité vivante, permettant ainsi de goûter la plénitude et de trouver sa voie. Habiter le moment présent est ainsi le fruit d'une quête. Il s'agit de trouver la demeure où gît l'intemporel, et de s'y installer confortablement.

02/2022

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Développement personnel

Habiter sa maison intérieure

" Je me sens vide ", " J'ai l'impression d'être à côté de moi-même ". Jamais auparavant de telles plaintes - que les patients ne parviennent pas vraiment à définir - n'ont été aussi souvent exprimées. D'où vient ce sentiment ? Que signifie-t-il ? Comment l'élaborer et le transformer ? Valentina Supino-Viterbo utilise la maison intérieure comme métaphore de la psyché humaine. Reconnaissons-nous notre maison intérieure, en habitons-nous toutes les pièces (les différentes parties de notre personnalité, nos pulsions, nos désirs ou nos rêves) ? Savons-nous encore nous confronter aux personnages qui soit nous parasitent, soit aident à notre épanouissement ? À l'extérieur de soi, les références familiales, sociales, politiques, sont-elles suffisamment stables pour nous permettre de nous structurer ? Apprendre à apprivoiser son vide, à se réconcilier avec son passé, à s'affranchir des entraves qui nous empêchent de circuler d'une pièce à l'autre... À la lumière de nombreux cas psychanalytiques, Valentina Supino-Viterbo aborde avec une rare sensibilité un sujet malheureusement très symptomatique de notre société.

05/2004

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Histoire de l'architecture

Habiter. Ville et architecture

L'hypothèse initiale est que l'histoire du l'habitat se situe dans un temps long, une longue durée anthropologique, et que les évolutions sont lentes et les profonds changements rares. C'est pourquoi il est nécessaire de s'interroger sur la dimension vernaculaire de l'habitat et, aujourd'hui, sur les relations entre un contexte local et un monde global qui tend précisément à effacer les différences. En Europe, depuis le début du XXème siècle, les caractéristiques des logements se sont établies et généralisées. Somme toute, peu de différences entre les Pays-Bas, la Grande-Bretagne, la France ou la Suisse. Comment cette généralisation s'est-elle opérée ? Les réponses apportées à cette question permettent de décrire une évolution dans laquelle le présent se situe. Cependant, avec le mode de vie urbain ou métropolitain qui s'est développé et tend à devenir dominant, des formes de l'habitat ont été conçues et réalisées qui correspondent à de nouvelles exigences. Il s'agit d'analyser ces formes de l'habitat, en particulier du point de vue de l'idée de communauté qu'elles proposent, et du point de vue de ce que l'on considère être le confort contemporain.

05/2021

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Théologie

Habiter d'autres mondes ?

Il fut un temps où la question de la pluralité des mondes relevait du registre de la pure spéculation philosophique ou théologique. Mais depuis que la Terre nous est apparue comme un fragile habitat et en même temps un monde parmi d'autres possibles dont on pouvait semble-t-il se libérer, avec les débuts de l'exploration spatiale, cette question relève tout autant des registres de l'astrobiologie et de l'écologie. La vie est-elle limitée à la Terre ou distribuée en divers lieu de l'univers ? Existe-t-il une pluralité de mondes, si ce n'est habités, au moins habitables ? L'homme a-t-il vocation à chercher à habiter d'autres mondes ? L'humanité n'a-t-elle pas un lien nécessaire avec la Terre où nous avons émergé ? Quelles conséquences en tirer sur notre façon d'habiter la Terre ? Telles sont des questions que nous nous proposons de discuter à nouveau frais au plan théologique en proposant une mise en dialogue de la tradition chrétienne avec les connaissances, les pratiques mais aussi les imaginaires contemporains en la matière

10/2021

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Poésie

Habiter parmi les simples

Ecrire comme on travaille la terre. Transformer le monde dans un geste qui transfigure le politique en poétique. Une conviction habite ce premier recueil de Benoît Sibille : la figure originaire du poète se trouve moins dans l'esthète que dans celle de "l'homme réel, en chair et en os, campé sur la terre solide et bien ronde" dont l'action s'exerce sur le matériau de la langue. Le contact avec les choses conduit au contact avec la page, dans une transaction répondant à un besoin unique, vital - simplement humain : dire poétiquement l'effort qui incarne. Ecrire la poésie dont on a besoin battre les mots comme on battait le blé y chercher un grain qui nourrisse Le poème substantiel celui qui apaise la faim se refuse Pourtant tout chante écrire pour savoir écouter. Benoît Sibille est docteur en philosophie et enseigne à l'Institut Catholique de Paris.

12/2023

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Développement durable-Ecologie

Comment habiter la terre

Pour la première édition de ce livre d'images en 1976, Yona Friedman écrivait : "Le but est d'amener le lecteur à reconsidérer la place de l'homme-habitant dans un écosystème et de l'amener à réfléchir, dans un contexte de pénurie ou de crise durable ou temporaire, à des solutions de survie de son espèce. Si le langage utilisé permet de stimuler cette réflexion, alors le but de cet ouvrage sera atteint." Quarante ans plus tard, dans un contexte de crise non plus durable ni temporaire, mais endogène, nous le reproposons aux lectrices et lecteurs de ce nouveau siècle qui pourront constater que les problèmes alors évoqués par Friedman, comme les solutions qu'il proposait, sont très exactement ceux auxquels nous sommes confrontés encore aujourd'hui, et celles que, sous d'autres formes peut-être, il serait urgent de prendre en compte si nous voulons continuer d'habiter la terre.

03/2016

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Architecture

Habiter Bruxelles "sans-abri"

Comment les personnes sans-abri habitent-elles la ville ? Quel rapport à l'espace construisent-elles ? De quoi est faite la ville qu'elles habitent ? La présence des personnes sans-abri dans les espaces publics de la ville est souvent perçue comme celle d'une altérité indépassable qui dérange, met mal à l'aise, fait peur. Issue de cinq années de recherches et d'explorations ethnographiques menées à Bruxelles, la réflexion développée dans ce volume met en question ces représentations stigmatisantes et propose une compréhension différente des personnes sans-abri et des espaces qu'elles habitent.

10/2022

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Ethnologie et anthropologie

Habiter le monde autrement

Comment vivre ? Sans doute plus comme avant, si nous voulons enfin prendre la mesure des bouleversements climatiques et des métamorphoses de notre écosystème. Chaque grande région du monde est appelée à répondre à ces défis pour les années à venir. La Méditerranée de son côté, comme bio-région en devenir, nous invite à tracer d'autres chemins pour habiter le monde autrement.

11/2022

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Urbanisme

Habiter les villes latino-américaines. Débats, réflexions et enjeux de la recherche urbaine - Habitar las ciudades latinoamericanas

"Habiter la ville latino-américaine" serait-elle une expression polysémique ? Cet ouvrage explore les différents sens, les multiples formes et contenus dans l'action d'habiter une des régions les plus urbanisées du monde. Entre étude des pratiques quotidiennes, des politiques urbaines, des réseaux habitants, des frontières réelles et imaginaires, l'objectif est celui d'offrir une vision élargie, actualisée et critique de l'habitat et l'habiter latinoamericain. Propice, ce volume témoigne des transformations urbaines récentes concernant les modes de financiarisation, les impératifs environnementaux, les nouvelles formes de gouvernance, les nouveaux modes d'habiter et s'approprier la ville. Bilingue, français et espagnol, les 18 chapitres ici présentés, aiguisent une panoplie d'expériences localisées avec des influences globales et mettent en exergue des territoires insolites.

11/2021

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Science-fiction

Oiseau

" L'avenir est un étrange phénomène d'érosion qui nous réduit aux contours fragiles de ceux que nous étions autrefois. " Quel genre d'avenir nous attend si nous quittons la Terre ? Quels seront nos plus grands défis ? Les conditions de survie difficiles ou la nature humaine ? Telles sont quelques-unes des questions à la base de ce roman contemplatif. 2048. Heidrun s'adresse à sa fille : en tant que première enfant née sur Home, elle incarne l'avenir des hommes sur cette planète. C'est là que se sont installés les passagers de l'expédition UR après avoir quitté la Terre, à bout de ressources. Mais la vie n'a rien à voir avec celle qu'ils ont connue : le climat est rude, la temporalité différente et aucun son ne parvient à percer le lourd silence qui règne là. Heidrun confie à sa petite le rôle de l'oiseau, celle qui saura les guider tous vers la lumière. 2147. Un siècle plus tard, la poignée d'hommes qui survivent difficilement sur Home rendent tous les jours hommage à leurs ancêtres, les pionniers. Mais un jour, leur quotidien est bouleversé par l'arrivée d'un vaisseau à bord duquel se trouve une équipe venue de la Terre. Tout le monde ne voit pas d'un bon oeil cette intrusion : ces étrangers apportent-ils un nouvel espoir ou leur venue signera-t-elle la fin de la petite communauté ? Quel genre d'avenir nous attend si nous quittons la Terre ? Quels seront nos plus grands défis ? Les conditions de survie difficiles ou la nature humaine ? Telles sont quelques-unes des questions à la base de ce roman contemplatif qui saura donner goût à la science-fiction aux plus réfractaires.

10/2021

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Religions orientales

Habiter son corps en ami

La collection "Le Cercle des Vivants" : A deux pas de Notre-Dame de Paris, Aurélie Chalbos, thérapeute et fondatrice de la Cité des Consciences, accueille les témoignages des initiateurs d'une révolution silencieuse. Dans cette collection nous en publions des moments précieux qui peuvent nous inspirer en ces temps de grandes transformations. Le livre : Jean-Philippe de Tonnac partage son cheminement depuis ses expériences d'anorexie. Il passe par des remises en question fondamentales : l'écriture comme remède, une critique du masculin et une valorisation du féminin, la santé en temps de pandémie et les pratiques de crémation désacralisées dans les cimetières parisiens. Il affirme que l'aliénation de notre réalité physique a conduit notre société à un nihilisme destructeur qui se manifeste par de la violence contre la planète et contre nous-mêmes. Habiter son corps en ami est le premier pas vers la guérison et l'approche du mystère de la vie.

11/2022