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Littérature française

Une si longue histoire et autres histoires courtes

Une histoire d'amour qui commence, une tempête qui fait rage, un coucher de soleil flamboyant, un train dans la nuit... Autant de si longues histoires possibles, ou pas. Chaque nouvelle nous plonge dans un univers différent. En quelques lignes naissent les personnages, femmes ou hommes, jeunes ou moins jeunes, enfants parfois. Le présent nous laisse entrevoir leur passé, leurs espoirs, leurs illusions. Chacun(e) doit affronter sa réalité. Le fil conducteur d'un récit peut être un objet, un bijou, une clé, une couchette ou un lit, une toile sur un chevalet... Les sons rythment les nouvelles, une sonnerie, un chant, la musique des rails au contact des roues... Les silences ont également leur place. Dans chaque nouvelle, les situations semblent s'éclaircir avant de basculer dans l'inattendu jusqu'à la surprise finale qui, malgré les indices semés çà et là, est toujours imprévisible.

07/2020

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Linguistique

Chroniques Corses. Toponymie, langue, histoire

L'ouvrage rassemble près de 300 chroniques hebdomadaires (2015-2022) parues dans Settimana, supplément hebdomadaire du quotidien Corse-Matin. La perspective adoptée est essentiellement linguistique et comparativeâ : aucune langue ne vivant en vase clos, on prend en compte les facteurs sociaux, et donc les rapports entre le corse et les autres variétés de son aireâ : plus particulièrement les langues romanes, en tant que "â¯dialectes du latinâ¯" . Il s'agit donc de mettre en relief les principales caractéristiques de la langue corse dans son évolution historique, telles qu'on peut les déduire des toponymes qui ont tous ou ont eu une signification dans la langue où ils sont nés, même si elle est parfois tombée dans l'oubli. L'onomastique corse étant une "â¯terra quasi incognitaâ¯" , il est important de redonner à la toponymie un statut de discipline essentiellement (socio)linguistique dans toutes ses composantesâ : grammaire, histoire, étymologie.

07/2023

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Critique littéraire

Histoire de la langue française

Cette Histoire de la langue française, depuis ses origines jusqu'aux variétés du français actuel, traite conjointement de l'histoire externe du français (événements politiques et culturels, mutations sociales,' institutions comme l'Académie française, rôle des organismes officiels) et de son évolution interne (prononciation, graphie, morphologie, syntaxe, vocabulaire). Elle décrit les systèmes du bas-latin, du français de l'époque médiévale, du XVIe siècle, de l'époque moderne. Une place particulière est accordée aux codifications orthographiques, à la grammaire, à la rhétorique et à la réflexion sur le langage. Les variétés du français dans le monde (Belgique, Suisse, Québec, créole, acadien...), les spécificités des langues régionales et autochtones, les idiolectes, l'influence du plurilinguisme sont également analysés. De nombreux exemples enfin permettent de comprendre les apparentes irrégularités du français actuel.

06/2002

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Critique littéraire

Histoire de la langue française

Derrière la notion de " langue française ", le lecteur pourra découvrir plusieurs " langues françaises " : celle qui naît de l'occupation romaine et qui a bien du mal à se détacher du latin comme celle qui évolue constamment - parfois avec des soubresauts - jusqu'à l'époque classique et se transforme petit à petit en notre langue actuelle. Mais il y a aussi d'autres langues françaises qui, souvent, sont inconnues des métropolitains. Ce sont toutes celles qui, pour des raisons historiques diverses, sont parlées à l'étranger et qui ont leurs usages et leurs prononciations. Cette Histoire de la langue française propose une vue globalisante et chronologique de tous ces phénomènes divers. L'avenir dira si la vague d'anglicismes et de néologismes que l'on constate actuellement a le pouvoir d'influencer profondément le cours de la langue ou s'il ne s'agit que d'une des nombreuses vagues qui ont recouvert la France sans la perturber fondamentalement et souvent même en l'enrichissant.

03/1999

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Breton

LANGUE BRETONNE, LANGUES MINORISÉES: AVENIR ET TRANSMISSION FAMILIALE

Les actes du colloque international, tenu en novembre 2018 à l'Université de Bretagne Sud à Lorient, tiennent une place spéciale dans le processus de réflexion sur l'avenir de la langue bretonne (et donc des autres langues dites minorisées). De toutes les petites langues territorialisées sous l'administration de la République française, la langue bretonne bénéficie d'une des meilleures visibilités, mais c'est aussi celle qui connaît l'une des transmissions familiales parmi les plus basses. Si basse que l'on pourrait penser que la transmission intergénérationnelle est interrompue. Ces actes offrent, pour la première fois en Bretagne, l'occasion de mener une réflexion sur la place de la transmission familiale. Une réflexion menée sur l'articulation entre familles, environnement linguistique, préscolarisation et scolarisation par le médium de la langue bretonne. La question qui se pose n'est pas tant celle de l'avenir de la langue bretonne que celui des brittophones : leur donner les moyens de la transmission intergéné­rationnelle de leur langue comme il se doit dans tout pays démocratique. C'est-à-dire déterminer les bases qui permettent de faire de la langue bretonne la langue de leur famille dans un environnement linguistique favorable, de faire d'une langue apprise, le plus souvent, une langue à nouveau vernaculaire. La question des droits linguistiques est posée. Ce colloque a accueilli des spécialistes venus d'Irlande, d'Ecosse, du pays de Galles, de Catalogne, de Bretagne qui ont exposé les résultats de leurs recherches dans le domaine de la transmission, notamment familiale. C'est maintenant aux décideurs de s'emparer des conclusions de ce colloque. Textes réunis par Immaculada Fàbregas-Alégret (UBS) & Herve Le Bihan (R2), précédés d'une introduction.

04/2023

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Poches Littérature internation

Une si longue histoire

Sur les conseils de son fils imprimeur, July entreprend le récit de sa vie en Jamaïque, en ce XIXe siècle qui voit l'abolition de l'esclavage. Née sur la plantation Amity, elle est la fille d'une "esclave des champs", travaillant dans les pièces de canne à sucre. Caroline Mortimer, tout juste débarquée d'Angleterre, s'attendrit devant cette enfant espiègle et l'arrache à sa mère pour en faire sa servante. Devenue esclave domestique, July va apprendre à vivre, à obéir, et à ruser dans une société coloniale à l'agonie. Le récit de July, c'est une voix unique, un franc-parler acquis dans les épreuves ; un regard acéré, souvent teinté d'ironie, porté sur elle-même et sur les personnages hauts en couleur qui croisent sa route ; un immense talent narratif, exprimé en des scènes foisonnantes ; tout un monde qui naît du souffle puissant de sa mémoire.

05/2012

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Sciences historiques

Bonifacio, histoire, patrimoine, langue et culture

Très ancienne cité génoise en terre corse, le préside de Bonifacio constitue à lui seul un monde à part : un promontoire rocheux face au large et balayé par les vents. Réputé Port des Lestrygons dans l'Antiquité -présentés ici par Olivier Battistini de l'Université de Corse, la place médiévale d'un prétendu comte Boniface d'époque carolingienne a résisté à nombre de sièges aragonais, français et turc évoqués ici par Philippe Colombani, docteur en histoire de l'Université de Corte. Ensuite, Jean-Christophe Liccia, historien et ancien Président-fondateur de Petre Scritte, retrace pour nous ce que fut Bonifacio - patrie de marins, de corailleurs et charpentiers de marine. Le Professeur Michel Vergé-Franceschi, maître d'oeuvre de l'ouvrage, s'attache aux origines bonifaciennes de l'Empereur, Napoléon étant issu des plus vieilles familles génoises du préside, dont les Salinieri, et surtout les Cattaccioli, négociants, banquiers, notaires et hôtes de Charles Quint et de Cortès en 1541. Mais c'est Madame le Pr Claude Degott-Serafino, qui oeuvre aujourd'hui au sein de la municipalité de sa ville ancestrale, loin de sa Faculté de médecine parisienne, qui fait de cet ouvrage un vrai livre d'art avec Les monuments religieux de Bonifacio. Le préside ayant été fortement ébranlé dans ses Bouches par la tragédie de la Sémillante, il revenait à Michèle Battesti, docteur en histoire, directrice (h.) du Domaine défense et société à l'Institut de recherche stratégique de l'Ecole militaire (ministère de la Défense) de brosser pour nous ici l'historique de La Société centrale de sauvetage des naufragés, création du Second Empire. Forte personnalité bonifacienne, le cardinal Zigliara a trouvé son biographe avec Raphaël Lahlou. Enfin, le Pr Jean-Marie Comiti (Corte) consacre tout un chapitre à une langue spécifique : le parler bonifacien. Cet ouvrage constitue le tome XX des vingt Journées Universitaires de Bonifacio publiées aux éditions Piazzola (Ajaccio). Que le Pr Claire Huetz de Lemps (Sciences-Po-Bordeaux) soit remerciée de sa Préface qui retrace ces vingt années de travaux réalisés grâce à 250 conférenciers venus ici, en vingt ans, à l'initiative du Dr Jean-Baptiste Lantieri et de Jean- Charles Orsucci, maires de Bonifacio, sous la direction scientifique du Professeur Michel Vergé-Franceschi, avec l'étroite collaboration de Professeur Alain di Meglio (Corte) et d'Hélène Portafax (mairie de Bonifacio), véritable cheville ouvrière du tout.

06/2019

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Critique littéraire

Nouvelle histoire de la langue française

Une histoire de la langue française se doit de retracer l'évolution phonétique, celle de la syntaxe ou du sens des mots ; mais elle doit être aussi sociologique, politique, culturelle... Ces deux aspects sont complémentaires ; pourtant ils sont d'ordinaire traités séparément. C'est pourquoi nous avons voulu donner au lecteur une somme qui les présente précisément dans leur complémentarité. On apprendra donc ici comment, par exemple, le passé simple a cessé d'être employé dans la langue parlée, ou comment on a pris valeur de nous ; mais on verra aussi que ce que nous appelons " le français " est le descendant de la langue de la chancellerie royale, " langue du roi " qui s'est imposée progressivement à toute la France, puis à des contrées géographiquement éloignées de son berceau originel. A travers sa longue histoire, la langue française a connu bien des métamorphoses. Le lecteur en trouvera le récit captivant et détaillé dans cet ouvrage de référence qui fait le point avec les méthodes actuelles sur les connaissances actuelles, et lui permettra de découvrir les liens qui unissent la langue et le vécu des francophones de toutes les époques. Jacques Chaurand (1924-2009), Professeur émérite de l'université Paris-XIII, codirecteur de la revue Le Français moderne, linguiste réputé, auteur notamment de La Langue française (collection " Que sais-je ", PUF) et de l'Introduction à l'histoire du vocabulaire français (Bordas). Autour de lui, des spécialistes reconnus chacun dans leur domaine : Serge Lusignan, Geneviève Clérico, Jean-Pierre Séguin, Robert Chaudenson, Jacques-Philippe Saint-Gérand, Jean-Marie Klinkenberg, Marie-Rose Simoni-Aurembou, Françoise Gadet, Etienne Brunet. Cet ouvrage a reçu le prix Logos en 1999.

01/2012

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Industrie et techniques

Le charbonnier, une longue histoire

Avec le remplacement progressif du charbon de bois par le charbon de terre, puis par les autres sources d'énergie, une partie de l'humanité a rapidement oublié son importance historique capitale dans le développement de l'artisanat et de l'industrie. Pour l'autre partie, il n'est pas du passé et continue à jouer au quotidien un rôle essentiel et vital : des centaines de millions d'hommes et de femmes préparent leur nourriture journalière dans des marmites chauffées par la braise. Et dans certains pays l'industrie elle-même n'a pas tourné la page du charbon de bois qui alimente de nombreux hauts-fourneaux. C'est à la fois l'histoire du charbon de bois et la vie des charbonniers qui constituent le corpus de mon travail qui ne se revendique ni scientifique, ni exhaustif. Il se veut modeste témoignage et évocation admirative d'un destin et d'une aventure humaine d'une grande singularité. Il fait aussi régulièrement allusion à tous ces charbonniers amateurs qui depuis quelques décennies ont repris le flambeau des anciens le temps d'une ou deux semaines en organisant leur fête des charbonniers. Un discret volet de cette aventure plonge dans les racines de ma famille. La vie particulière des charbonniers s'est en effet révélé à moi dans mon enfance, lorsqu'un jour j'ai appris par ma mère que mon grand-père maternel avait travaillé dans le "Kohlwald" et qu'à l'âge de 9 ou 10 ans elle lui portait tous les jours le repas en forêt. Un repas chaud au départ mais qui avait le plus souvent refroidi à l'arrivée, car le chemin était long. Mon intérêt naissant pour cette histoire s'est aussi nourri de la rencontre des derniers charbonniers de Lembach dans le Wineckerthal en forêt De Dietrich à la fin des années 1950. Avec mes amis de l'association des charbonniers du Fleckenstein, nous essayons depuis plus de vingt ans de plonger le plus loin possible dans l'histoire à la fois pauvre et riche du monde charbonnier et dans le coeur de ses valeureux représentants. Ces pages qui s'ouvrent sous vos yeux participent à cet effort de recherches. Elles se veulent en même temps hommage émouvant à nos ancêtres, connus et inconnus, proches et lointains.

10/2021

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Autres langues

Pour une histoire du munukutuba, langue bantoue

Dans cet ouvrage, l'auteur montre les conditions de vie sociales et historiques du munukutuba (langue bantoue parlée en République du Congo, en République démocratique du Congo, en Angola, et dans une moindre mesure au Gabon). Il introduit la langue munukutuba dans ces moments où elle se heurte à d'autres langues et d'autres cultures qui semblent agir pour elle comme le principe même d'une nouvelle naissance tant il est vrai que l'auteur montre que partout où elle est parlée, cette langue est une histoire mêlée de mémoire et d'existence concrète, une histoire de contacts, de variabilité et de changement.

09/2019

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Que-sais-je ?

Histoire de la langue française. 13e édition

La langue a une histoire propre, toujours en relation avec l'histoire politique et sociale mais sans se confondre avec elle. Son étude permet d'atteindre les hommes qui la parlent et qui la font évoluer. Chaque époque a laissé sa marque, fait valoir ses préoccupations et ses préférences, apporté sa part d'innovations et d'oublis. Depuis les Serments de Strasbourg en 842, premier document en français, jusqu'à la situation actuelle, plus d'un millénaire de langue française est retracé : modeste à son départ, elle a peu à peu détrôné le latin pour devenir l'une des grandes langues de culture européenne.

07/2021

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Sciences politiques

Une histoire de la langue de bois

Les Allemands parlent de langue de béton, les Chinois de langue de plomb, les Cubains du tac-tac... Quel que soit le nom coloré qui la désigne, la langue de bois prospère sous toutes les latitudes. Comme si elle était devenue, à nos yeux fatigués, l'expression même de la politique. Courte vue : La langue de bois a bel et bien une histoire, que Christian Delporte fait commencer en 1789 : avec la Révolution française, pour la première fois, les mots deviennent infâmes ou nobles indépendamment de leur sens, suscitant un art oratoire magnifique d'ennui. En URSS, en Allemagne nazie comme dans les démocraties populaires, la langue de bois connaît (les développements virtuoses, avec des variantes très efficaces en Afrique et au Maghreb. Quel que soit le régime politique, elle s'épanouit particulièrement en temps de guerre : de Napoléon à George Bush, en passant par 14-18 et les " événements " d'Algérie, le bourrage de crânes recourt aux mêmes techniques pour voiler une défaite ou déguiser une retraite en victoire. Et en période de crise, la langue de bois sait déployer des ressources insoupçonnées pour tourner autour du pot, qu'elle invite pudiquement à la rigueur ou claironne la sortie du tunnel. Sa dernière invention, qui fera date, c'est le parler-vrai : la langue de bois finira bien par nous persuader qu'elle est morte, tant nos politiques font d'efforts pour parler aujourd'hui, disent-ils, comme tout le monde...

02/2011

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Linguistique

Langue

Dans cet essai, il s'agit de comprendre pourquoi la prévalence de la langue est avant tout un outil du pouvoir afin de discréditer toute forme d'émancipation langagière et donc politique. En France, la " langue française " a été construite par une élite à partir du XVIIe siècle afin de devenir à la fois un objet de culte national et un instrument de domination sociale. Ainsi homogénéisée, fixée, sacralisée, la notion de langue a totalement évincé une autre manière d'envisager le langage et les pratiques langagières, définissables à travers le terme de parole. Au nom de sa domination, " la langue " a entraîné des hiérarchisations visant à dévaloriser des formes non institutionnalisées ou non écrites auxquelles on a collé des étiquettes telles que patois, dialectes, pidgins, mélanges, petit-nègre, etc. Bien entendu, ces hiérarchies ont été exportées pendant la colonisation afin d'imposer la langue supposée " civilisée " du colon face aux langues africaines uniquement appréhendées à l'aune de cette vision politique du langage : sans écriture, sans complexité, sans flexion, les langues africaines n'étaient pas considérées comme de vraies langues. Pourtant " kan " en bambara, ou " làkk ", en wolof, ne désigne pas plus la " langue " que " le parler " ou toute autre manière de communiquer dont dispose un ensemble de personnes afin de vivre, de philosopher ou de créer, à un moment donné dans un espace donné... C'est à une tout autre façon de penser le langage que nous portent les pratiques langagières. Observer la vie du langage en société à partir de la notion de " parole " change la manière même d'appréhender la société et l'histoire. A travers les particularités liées aux interactions, aux dialogues, aux échanges que suppose ce terme, nous souhaitons inverser la perspective : parler est avant tout un outil d'émancipation, et c'est ce qui dérange actuellement les tenants de ce que certains nomment la " novlangue ". En cheminant à travers l'éclosion d'une parole libre en 1968 ou plus récemment en 2019-2020 avec les Gilets Jaunes, jusqu'à l'invention d'une parole libre notamment avec l'exemple du nouchi de Côte-d'Ivoire, ce livre se veut un retour à la parole comme force vive des rapports humains face aux rapports de pouvoir qu'instaure " la " langue. Enfin, un dernier détour par l'examen de l'imposition d'un discours managérial à dominante autoritaire nous permettra de comprendre pourquoi la prévalence de la langue est avant tout un outil du pouvoir afin de discréditer toute forme d'émancipation langagière et donc politique.

05/2021

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Critique littéraire

L'origine des langues. Sur les traces de la langue mère

Voici le livre, longtemps demeuré introuvable en France, par qui le scandale est advenu. S'ils s'accordent sur l'existence de plusieurs grandes familles de langues à travers le monde, les linguistes disputent d'une quelconque parenté entre ces dernières. Ainsi, les langues d'Europe, membres de la famille indo-européenne, n'auraient aucun lien avec les autres. Merritt Ruhlen démontre le contraire : les langues actuellement parlées sur terre descendent toutes d'une seule "langue mère", qu'il reconstitue. Son hypothèse, parfaitement compatible avec les arguments fournis par l'archéologie et la génétique des populations en faveur de l'origine unique et africaine de l'homme, pose que l'expansion des langues a suivi l'évolution d'Homo sapiens à travers les âges et la planète. Depuis sa parution, cet ouvrage est au centre des débats entre linguistes, généticiens, archéologues : la similitude de certains mots, tel "mère", dans toutes les langues s'explique-t-elle par des dispositions cognitives communes à l'espèce ou bien par l'existence d'une langue première? Dans un long épilogue à l'édition française, Ruhlen répond à ses critiques et conforte sa démonstration.

04/2007

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Critique littéraire

Le français. Histoire d'un dialecte devenu langue

Comment s'est formée la langue qu'on nous enseigne à l'école ? Pour quelles raisons le dialecte dont elle est issue a-t-il fin par s'imposer aux autres, à se standardiser d'une façon aussi stricte ? Pourquoi investissons-nous tant de passion dans la langue nationale ? Pour comprendre la singularité française, Anthony Lodge a entrepris de raconter l'histoire du français depuis ses origines gauloises jusqu'à nos jours. Tout commence avec la latinisation de la Gaule, suivie, sous l'influence des invasions barbares du Vè siècle, de la formation des langues gallo-romaines (comme l'occitan et le picard), chaque région réalisant une synthèse originale. Ce sera finalement la langue du roi qui l'emportera : Paris imposera ses normes à une province tout à la fois fascinée et exaspérée par la " belle langue " aux XVIIè et XVIIIè siècles. Plus tard, avec la Révolution, le français deviendra le symbole de l'unité nationale puis, sous la IIIè République, l'expression du génie français. Mais l'histoire n'a pas pris congé pour autant, et le français est toujours le lieu d'une tension permanente. C'est ainsi que l'usage connaît d'importantes divergences selon le sexe, la région, l'âge, la classe sociale. Quant à la rigidité de la langue écrite, elle a aujourd'hui pour corollaire l'éclatement de la langue parlée, refuge de l'inventivité sociale et culturelle. Que nous réservent les temps nouveaux ? Cette superbe fresque de notre histoire, politique autant que linguistique, est enrichie de nombreuses citations de textes anciens, modernes ou contemporains et d'une cartographie originale.

04/1997

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Littérature française

La masculine. Une histoire écrite en langue féminine

La féminisation à outrance de la société conduit à cette nouvelle France, que les femmes devront apprendre à organiser par elles-mêmes. Mais la situation dégénère. Dans une période future et proche. La féminisation à outrance de la société est devenue une épidémie virulente qui a éradiqué les créatures masculines. La France souveraine, dirigée par trois têtes régnantes, s'organise mais sombre dans la misère. Les femmes vont jusqu'à se battre de manière sauvage afin de préserver la reproduction de l'espèce, devenue la principale contrainte. En outre, elles parlent, désormais, la Langfem, une langue féminine qui hélas ! restreint leur pensée. Quand K, jeune rédactrice, apprend que sa douce mamie a été assassinée, elle va se jeter dans une enquête qui va entrouvrir des portes politiquement bien gardées. Elle réalise alors que les humaines ne pourront survivre qu'en possédant la ressource génétique de cette espèce animale unique sur Terre.

10/2021

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Critique littéraire

Histoire de la littérature prolétarienne de langue française

La littérature prolétarienne, très présente dans les années d'avant-guerre, est marquée par l'ambition de décrire la condition du peuple et des travailleurs. Mais au-delà de cette époque, illustrée par les noms d'Henry Poulaille, Eugène Dabit, Louis Guilloux, Michel Ragon nous offre un panorama de l'expression populaire dans la littérature du Moyen Age à nos jours. Chansons de métiers, littérature de colportage, poésie populaire, socialisme romantique : ces continents perdus de notre culture, souvent méprisés, revivent dans ces pages illustrées d'abondantes citations. Adam Billaut, Vadé, Restif de la Bretonne, Jules Michelet, Béranger, Eugène Pottier, Panaït Istrati, Jean Giono, Louis Calaferte ou Bernard Clavel, autant d'écrivains qui reprennent place dans une tradition marquée par des courants, des écoles, des filiations, et aussi des enjeux sociaux et politiques. Publié pour la première fois en 1974, ce classique rend hommage à une part injustement marginalisée de notre histoire littéraire. Michel Ragon est tout à la fois romancier, historien, spécialiste d'art contemporain et d'architecture, l'auteur notamment des Mouchoirs rouges de Cholet, de La Mémoire des vaincus, et plus récemment du Dictionnaire de l'anarchie et de Ils se croyaient illustres et immortels...

09/2016

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Littérature française

Séducteurs en équateur. Longue histoire courte

"C'est en Egypte qu'Arthur Lomax contracta l'habitude qui, à la suite d'expériences diverses, le conduisit finalement à l'échafaud. En Egypte, la plupart des touristes portent des lunettes bleues. Arthur Lomax suivait cette mode aussi incongrue que prudente. En compagnie de trois personnes qu'il connaissait à peine, mais à l'intimité desquelles il avait été forcé par les exigences du yachting, il contemplait le Sphinx. Mais Lomax s'intéressait moins au Sphinx qu'au phénomène produit par les lunettes qu'il portait. En fait, il avait déjà classé le Sphinx comme une chose complètement surfaite. Pourtant, comme il arrive souvent, déçu de ce côté-là, il avait été, de façon imprévue, richement récompensé d'un autre. Le monde était changé pour lui et, s'il avait pu le savoir, son avenir entier modifié par ces deux cercles de verre teinté". Publié en 1924, ce récit, inspiré par les voyages que la muse et amie de Virginia Woolf a effectués, offre l'histoire singulière d'un gentleman anglais dont la vie bascule tragiquement au cours d'une croisière. Traduit de l'anglais par Brigitte Carcenac de Torné.

06/2021

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Littérature française

Brefs récits pour une longue histoire

Une nouvelle est en général un bref instant de vie dérobé au temps, un court morceau de la réalité découpé net. Peu respectueuses de la norme, la plupart de celles que voici s’étendent souvent sur de grandes périodes, parfois sur toute une existence. Un paisible ménage à trois qui ne finit que par une double infidélité. Un vieil homme qui en réfléchissant sur son passé, se condamne lui-même à mort. Un musicien de brasserie qui, le violoncelle sur son dos, erre à la recherche de l’amour. Le destin d’une femme qui a été vamp au cinéma, dompteuse de tigres et bonne de curé. Une bavarde qui réussit à ennuyer son mari au delà de la mort. Deux anciens collègues qui n’arrivent pas à se mettre d’accord sur leurs souvenirs. Et surtout, ce « bref récit pour une longue histoire » qui commence dès l’enfance, et se déroule au cours de très nombreuses années, jusqu’à ce qu’il se perde dans les sables du temps.

09/2012

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Allemagne

LTI, la langue du IIIe Reich (Espaces Libres - Histoire)

A partir de 1933, le philologue allemand Victor Klemperer tient un journal dans lequel il consigne toutes les manipulations du IIIe Reich sur la langue et la culture de son pays. Offrant un décryptage inédit de la novlangue nazie qu'il baptise LTI : Lingua Tertii Imperii, ses notes montrent comment le totalitarisme et l'antisémitisme s'insinuent dans le langage courant et s'inscrivent au plus intime de chacun. Par l'adoption mécanique et inconsciente de l'idéologie que véhiculent les mots, les expressions et les formes syntaxiques, cette langue de propagande agit comme un poison. LTI est plus qu'un acte de résistance et de survie, c'est un classique et une référence pour toute réflexion sur le langage totalitaire. Fils de rabbin, Victor Klemperer (1881-1960) fut professeur de philologie et de littérature française avant d'être destitué en 1935 pour être affecté à un travail de manoeuvre dans une usine. Il échappa de justesse à la déportation, puis à la mort lors du bombardement de Dresde. Après la guerre, il redevint professeur d'université dans la nouvelle RDA.

08/2023

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Autres langues

Parlons Tsigane. Histoire, culture et langue du peuple tsigane

Pourquoi s'intéresser aux Tsiganes ? Ces gens disséminés aux quatre coins du monde, réputés - à tort - pour être des nomades un peu marginaux et inquiétants, paraissant ne devoir relever que des ethnologues ou des services sociaux... Pourtant, quelle histoire passionnante et tragique que la leur ! Voici enfin une description de la romani (la langue tsigane) par un Tsigane qui a appris dès son enfance, comme le font tous les enfants du monde, sa langue, sa culture et son histoire ! Qu'est-ce que la romani ? C'est une descendante directe du sanskrit, comme ses langues sœurs indo-aryennes, en particulier le rajasthani et le hindi, qui partagent avec elle sa morphologie. Mais depuis la diaspora des locuteurs, la romani s'est débarassée de toutes les complications inhérentes aux langues écrites pour aboutir à une simplicité, à une rigueur et à une logique peu commune. En comparant la romani avec les langues indo-aryennes modernes, l'auteur a pu déterminer d'une manière précise l'habitat original des Tsiganes en Inde et, l'anthropologie, l'ethnologie et les archives aidant, leur caste originelle, les dates et les causes de leurs exodes. Les Tsiganes appartiennent à la nobblesse d'épée indienne - Kshatryas et Rajputs " fils de roi " - dont ils ont conservé l'essentiel des traditions et de la langue. Les Kshatryas sont arrivés en Grèce à la fin du IXe siècle et les Rajputs les ont rejoints vers le début du XIIIe siècle. Ensemble ils ont formé la Romani Cel - le Peuple tsigane - d'où leur surnom de " Romanichels ". Ils se nomment eux-mêmes Romané Chavé " fils de Ram ", héros de l'épopée indienne Ramayana, et ce nom recouvre tous les groupes tsiganes : Sinti, Manush, Kalé, Roma et Lé Rom. Les Tsiganes ont apporté à l'Europe des pans entiers de notre civilisation et de notre culture. Ils ont contribué en particulier au renouvellement de la musique et à l'évolution des droits de l'homme.

04/1994

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Littérature étrangère

La langue sauvée. Histoire d'une jeunesse 1905-1921

La langue sauvée constitue le premier volet de l'autobiographie d'Elias Canetti, prix Nobel de littérature. L'intellectuel, l'homme de toutes les tentatives, revient pour la première fois sur sa propre vie et parle de son enfance en Bulgarie, en Angleterre, en Autriche et en Suisse. L'origine espagnole de sa famille, le caractère quasi oriental de ce confluent de langues et de races qu'est la petite ville bulgare où il est né, le mode de vie patriarcal sous la houlette d'un grand-père tout-puissant qui s'inscrit encore dans la tradition des juifs séfarades d'origine espagnole, le déclenchement de la Première Guerre mondiale vécu dans la Vienne impériale, les années de guerre et d'immédiat après-guerre... tout cela constitue la riche toile de fond qui nourrit les observations de l'enfant. Mais au-delà, c'est l'éducation sentimentale et l'intensité des premières révélations sur le cœur humain qui nous retiennent. Car tout ici parle au cœur : l'amour du père dont la mort prématurée délivre à l'enfant sa propre crainte de la mort ; le rapport à la mère qui lui ouvre les portes du vaste monde de la langue et de la littérature ; les premières inimitiés et toutes les petites expériences quotidiennes déterminantes ; et, enfin, l'écroulement nécessaire de l'enfance.

04/2005

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Autres encyclopédies (6 à 10 a

La très longue histoire de l'Univers

"Il y a presque quatorze milliards d'années, d'un point vibrionnant d'énergie, s'ouvre l'espace, et naît le temps. Comment le temps peut-il avoir un commencement ? Qu'y avait-il avant le temps ? S'il n'y avait rien, comment quelque chose a pu se produire ? "... Une histoire de l'Univers racontée à la manière d'un conte, avec un texte à la portée de tous, qui se démarque de l'encyclopédie et du documentaire classique par sa structure, son style d'illustrations et son ton enlevé, parfois poétique. Avec un angle et un style de narration tout à fait originaux, cette histoire de l'Univers aborde de manière simple et cependant scientifique tous les thèmes sur lesquels on peut s'interroger quand on songe à l'Univers, et les replace dans la perspective chronologique de leur évolution.

09/2021

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Faits de société

Mauvaise langue

Pour un nouveau mot qui entre dans le dictionnaire (comme le verbe "kiffer"), c'est douze verbes qui sont condamnés à ne plus être dits par les adolescents. La langue est un code, avec ses lois, sa grammaire, et qui les ignore ou les malmène menace son lien avec autrui. Le barbarisme mène à la barbarie, tel est le credo de Cécile Ladjali, son cri d'alarme. Car, encouragés par la mode banlieue et les nouveaux supports qui exigent vitesse et laconisme (SMS, MSN, e-mails), la plupart des jeunes parlent désormais une "mauvaise langue", doublée d'une orthographe désastreuse, et s'en vanteraient presque puisque l'autre langue est devenue celle des "bouffons". Ni réactionnaire ni démagogique, Cécile Ladjali fait plutôt l'éloge d'un nouveau bilinguisme. Apprendre le français dans ce qu'il a de convenu et d'académique au bon sens du terme, le maîtriser pour ensuite s'en écarter, telle est l'unique façon de ne pas être dupe des rébellions qui fissurent ce qui fait le ciment d'une société civilisée, à savoir sa langue.

08/2007

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Littérature française

Langue morte

Le frangin m'a fait connaître tout ça. Il m'a dévoilé l'aventure. Je le trouvais formidable, moi ! Plein d'allure et de distinctions. Goinfré d'audace et d'insolence ! Héroïque ! Même ses petites cochonneries je les trouvais nobles. Puis je me marrais fort avec lui. Etre voyou, ça me paraissait bien préférable à ce que j'étais, en somme. Face à l'immeuble de son enfance, un homme se souvient. Sa famille, ses amours, la banlieue et les voyages. Cette évocation poétique du passé le conduira jusqu'au petit matin ; à l'aube d'une époque nouvelle.

01/2022

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Critique littéraire

La presse française historique. Histoire d'un genre et histoire de la langue

Cet ouvrage présente les résultats de la première grande étude de la langue de la presse française historique. Il a un double objectif : éclairer l'histoire du genre journalistique, et explorer ce qu'une étude de périodiques historiques peut apporter à la compréhension de l'histoire de la langue.

01/2021

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Critique littéraire

Plurilinguisme et autotraduction. Langue perdue, langue "sauvée"

Pour un écrivain, transposer son ouvrage dans une autre langue relève d'une forme d'écriture très particulière. A la fois auteur et traducteur, l'écrivain occupe une position double, instituant simultanément un point de vue intérieur et extérieur sur son texte. C'est le cas de Nabokov, Tsvetaeva, Singer, Milosz, Beckett et tant d'autres… Cette posture scripturale ambiguë, impliquant des tensions fécondes entre création et reformulation, constitue l'originalité fondamentale des textes littéraires issus de l'autotraduction. L'évolution de ce phénomène au cours du XXe siècle témoigne des mouvements transculturels dus à l'hétérogénéité croissante de certains environnements. Au lendemain de la révolution russe, le plurilinguisme littéraire est amplifié par les déplacements - exil, mouvements migratoires, déportations, relégations. Les pratiques de traduction auctoriale des écrivains issus d'Europe centrale et des régions de l'ancien Empire russe n'ont pas encore donné lieu à une étude spécifique. Ce travail collectif est l'un des premiers à envisager les divers formes d'autotraduction dans un cadre géoopolitique complexet et, partant, dans un champ littéraire souvent supranational, incluant les oeuvres de langues russe, polonaise, serbe, ukrainienne, géorgienne et yiddish, jusqu'à l'occitan. A ces langues s'ajoutent le français, l'anglais et l'allemand comme langues cibles. L'approche choisie par les auteurs du reueil offre une réflexion sur les rapports entre langue et exil, faisant ressortir la richesse des interconnexions des domaines littéraires. Ils interrogent le statut des langues mises en regard, leur valeur sur les "marchés linguistiques", comme le positionnement des auteurs, de la critique et du public face à la dualité centre/périphérie. Cette opposition, qui prend une acuité particulière dans des aires culturelles marquées par le plurilinguisme, est au coeur de l'ouvrage. Avec les contributions de : Olga Anokhina, Stanley Bill, Iryna Dmytrychyn, Yana Egorova-Moral, Vladimir Feschenko, Eva Gentes, Rainier Grutman, Sabine Haupt, Christine Lombez, Anna Lushenkova-Foscolo, Magdalena Lubelska-Renouf, Atinati Mamatsasvili, Hélne Martinelli, Michaël Oustinoff, Tatiana Ponomareva, Michèle Tauber.

01/2020

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Critique littéraire

Histoire des traductions en langue française. XXe siècle (1914-2000)

Ce quatrième et dernier tome de l'Histoire des traductions en langue française achève un projet inédit par son ampleur et ses perspectives : retracer l'histoire des oeuvres traduites et des traducteurs, dans tous les domaines, partout où le français a servi de langue de traduction, depuis l'invention de l'imprimerie jusqu'à nos jours. Portant sur la période qui va de 1954 au tournant des XXe-XXIe siècles, ce volume se confronte au spectaculaire phénomène d'extension spatiale et quantitative qui caractérise la traduction au XXe siècle : on estime que le volume des traductions publiées après 1960 équivaut à celui des traductions publiées avant cette date. Parallèlement, les réflexions théoriques et méthodologiques connaissent un fort développement ; siècle de la retraduction, le XXe siècle a aussi vu naître une discipline nouvelle : la traductologie. Après une présentation du contexte éditorial, social et intellectuel au sein duquel les traductions prennent place, l'ouvrage étudie celles-ci dans le domaine littéraire, puis dans celui des arts, et enfin dans le vaste territoire des sciences. De nouveaux champs d'étude font ainsi leur apparition : littératures de témoignage, de genre, histoire de l'art, musicologie, chanson, bande dessinée, cinéma, anthropologie et sociologie, psychanalyse, féminisme... Fruit de la collaboration de quelque 200 universitaires de toutes nationalités, le volume est complété par deux index, qui comptent respectivement 3 500 auteurs traduits et plus de 4 300 traducteurs. Dans l'ensemble des quatre tomes, ce sont ainsi plus de 7 000 traducteurs qui auront été identifiés.

05/2019

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Critique littéraire

Introduction à l'histoire de la langue française. 5e édition

Quand a-t-on commencé à parler français ? Comment s'exprimaient les rois de France ? Pourquoi des pays dont le français n'est pas la langue maternelle l'ont-ils choisi comme langue officielle ? Pourquoi le français ne cesse-t-il d'évoluer ? D'où viennent le féminin et le masculin ? Pourquoi l'imparfait du subjonctif est-il en voie de disparition ? Pourquoi les Français sont-ils si attachés à leur orthographe ? Entre tradition et modernité, cette histoire raisonnée de la langue française donne leur place aux théories les plus récentes et aux controverses actuelles. Son ambition est d'initier à la réflexion sur le changement linguistique en apportant les connaissances nécessaires pour comprendre comment une langue nait et se transforme. Cet ouvrage a été enrichi et mis à jour au fil des éditions, en tenant compte de l'apport des études les plus importantes parues depuis 1998 comme des évolutions et changements récents dans les politiques de la langue. La bibliographie initiale a été enrichie d'une cinquantaine de titres.

07/2020

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Autres éditeurs (A à E)

Une langue qui a du chien. Petite histoire du bruxellois

Lorsque deux jeunes Françaises fraîchement arrivées à Bruxelles décident de s'intéresser à la langue locale en voie de disparition, cela donne une enquête aux couleurs acidulées et au ton léger. Parties à la recherche de témoignages, elles rencontrent des défenseurs d'un parler qui disparaît, cette enquête raconte aussi la complexité d'un pays trilingue dont la capitale est une ville à part. Bien documenté, ce livre s'adresse plutôt aux adolescents ou aux adultes. Chaque rencontre est racontée avec bienveillance et montre la curiosité mais aussi la spontanéité des autrices-narratrices. Même s'il s'agit de Bruxelles, le récit intéressera plus largement tout qui savoure la musique si particulière d'un parler à nul autre pareil.

08/2021