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Généralités

Nazisme et écologie

C'est une page d'histoire oubliée ou méconnue qu'exhume ici Philippe Simonnot. Celle des liens que, à l'entour des années 1930, le nazisme ascendant a entretenus avec l'écologie émergente. Comment expliquer ce rapport troublant ? Quelle conception le Troisième Reich prônait-il de la nature ? Quelles lois édicta-t-il en faveur de l'agriculture raisonnée, de la création de parcs nationaux, de la protection des forêts ou des animaux ? A quelle représentation de l'environnement se référait-il ? A travers un examen minutieux des théories et des mesures nazies dans ce domaine, mais aussi à travers un décryptage inédit des thuriféraires de cette tendance, Ernst Haeckl, Walther Schoenichen ou Richard Walther Darré, Philippe Simonnot démêle les fils de toute une généalogie idéologique. L'écologisme dont se revendiquait le nazisme reposait sur l'idéalisation d'une nature sauvage mâtinée de darwinisme social, porteuse d'une exaltation de la force et d'une aspiration païenne à la volonté de puissance. Elle participait en fait de l'antihumanisme fondamental de ce totalitarisme. Une contribution à l'histoire des idées sur une appropriation qu'il faut connaître pour pouvoir mieux la critiquer et la contester.

11/2022

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Histoire internationale

Nazisme et révolution. Histoire théologique du national-socialisme, 1789-1989

Il faut partir de la révolution française pour comprendre l'épanouissement du nazisme en Allemagne et, hélas, son invraisemblable postérité. Cette thèse, iconoclaste, Fabrice Bouthillon la démontre, grâce à une érudition époustouflante et une plume allègre, dans un livre qui fera date. C'est en effet la Révolution qui a séparé la Gauche de la Droite, créant ainsi dans toute l'Europe une déchirure politique qui, malgré l'oeuvre unitaire de Bismarck, n'était en fait à la veille de 1914 pas plus surmontée en Allemagne qu'en France. La défaite de 1918, refusée et même niée par beaucoup, a porté à vif la déchirure allemande. Parce qu'il prétendait réconcilier une valeur de Droite, le nationalisme, avec une valeur de Gauche, le socialisme, le nazisme s'est offert aux Allemands comme la solution, paradoxalement centriste, à ce problème lancinant de la réfection de l'unité nationale, en faisant confluer ces deux héritages sur la personne d'un meneur charismatique. Plus fort encore, Hitler, jusqu'au moment de rédiger son testament politique, est resté dans la ligne de ce centrisme, comme s'il entendait ménager l'avenir.

01/2011

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Allemagne

Amour, mariage, sexualité. Une histoire intime du nazisme (1930-1950)

Comment rendre compte de l'adhésion au nazisme des dizaines de millions de femmes et d'hommes " ordinaires ", allemandes et autrichiennes, qui lui ont apporté leur soutien des années durant ? La quête d'épanouissement personnel encouragée par le régime, qu'il s'agisse d'aventures érotiques, des liens affectifs de l'entre-soi forgés dans les organisations nazies ou de la vie conjugale, a contribué à la cohésion interne de la société nazie. C'est l'une des hypothèses fortes de ce livre d'une grande originalité. Car la sexualité, l'intime et la politisation des désirs ont été au coeur de l'entreprise nazie. C'est ce que montre Elissa Mailänder, en s'appuyant notamment sur l'analyse d'une masse d'archives (dont certaines privées) relatives à la sexualité, aux amitiés, à la vie amoureuse et conjugale des individus de la société majoritaire nazie - " aryens " et hétérosexuels. Ainsi se dévoile au ras du sol, à l'échelle locale et privée, la construction d'une communauté raciste, hautement politisée, ségrégationniste et violente. Historienne du nazisme, Elissa Mailänder est professeure à Sciences Po Paris et directrice adjointe du Centre interdisciplinaire d'études et de recherches sur l'Allemagne (CIERA). Ses recherches portent sur la vie quotidienne (Alltagsgeschichte), l'histoire du genre et des sexualités, l'histoire de la violence, l'histoire des masculinités et l'histoire anthropologique de la photographie.

10/2021

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Histoire internationale

La Fascination du nazisme

Tous les régimes autoritaires cherchent à soumettre et à utiliser l'art, la culture, les médias. Tous s'efforcent de bâtir une mythologie. Mais aucun n'a été aussi loin que le nazisme. Sans doute parce que les nazis ont compris les premiers ce qu'est la culture de masse. Peter Reichel dévoile l'incomparable habileté avec laquelle ils ont su créer un monde d'illusions qui leur a permis d'entraîner les Allemands au désastre.

09/2011

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Histoire internationale

Chirurgie dentaire et nazisme

A partir d'archives rares, de témoignages Xavier Riaud analyse l'idéologie nazie dans la société allemande à partir d'une étude sur les dentistes allemands. Son étude couvre tous les sujets ayant trait à la pratique dentaire en Allemagne à cette époque (militarisation des dentistes, genèse de la récupération de l'or dentaire, relations des dentistes nazis avec la confraternité internationale, expérimentations dans les camps, identifications des dignitaires nazis).

02/2015

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Alchimie

Alchimie, ésotérisme et nazisme

L'intérêt d'Hitler pour l'ésotérisme et l'alchimie fut longtemps caché. Ce livre en dévoile la réalité et les contours. Fascinant !

06/2023

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Histoire internationale

Une seule vie. Huit histoires sur la période du nazisme

A partir des archives américaines, européennes et israéliennes de la Seconde Guerre mondiale, l'auteur, Tom Lampert, interroge des destinées singulières, choisies aussi bien dans le rang des victimes que dans celui des bourreaux : Miriam P., jeune fille juive déséquilibrée, internée dans diverses institutions ; Wilhelm K., nazi de la première heure qui a pu se vanter de sauver " une seule vie ", celle de Karl L., seul Juif rescapé du ghetto de Minsk ; Klara D., dernière survivante juive de son village, qui s'empoisonne en 1938 et qu'aucun médecin aryen ne veut secourir ; Wilhelm H., ouvrier irréprochable, dénoncé et exécuté pour un graffiti contre Hitler ; le très zélé SS Erich B., qui réussira plus ou moins à passer entre les mailles du filet des procès de Nuremberg... Un regard édifiant et original sur une des périodes les plus terrifiantes de l'histoire, qui nous invite à réfléchir sur les contradictions humaines.

10/2005

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Littérature française

Histoires méconnues du nazisme des années 1920 à nos jours

Cet ouvrage oscille entre Histoire et actualité. Il a pour but de faire découvrir au lecteur certaines anecdotes, passées ou présentes, souvent méconnues, relatives au nazisme. Personnages troubles, histoires oubliées, légendes tenaces plongez avec l'auteur dans les ténèbres du IIIe Reich. Cette période est loin d'avoir révélé tous ses secrets et les traces du nazisme sont encore très visibles aujourd'hui. Les rues allemandes portent-elles les noms d'anciens nazis ? Le camp de Dachau cache-t-il un secret ? Mengele est-il à l'origine d'un village de jumeaux en Amérique du Sud ? L'auteur a essayé de répondre à ces questions. A l'heure où le nazisme refait surface en Allemagne et où les partis d'extrême droite n'hésitent pas à reprendre des formules nazies lors de réunions publiques, l'auteur fait le pari que les lecteurs se passionneront pour les sujets abordés dans ce livre.

03/2021

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Histoire internationale

La seconde histoire du nazisme. Dans l' Allemagne fédérale depuis 1945

Faire la " seconde histoire du national-socialisme ", selon le mot de l'historien Peter Reichel : voilà l'ambition de ce livre. L'histoire de l'Allemagne d'après-guerre ne peut, en effet, se résumer à la légende dorée du miracle économique ou de l'édification d'une démocratie modèle. Ce sont, en majeure partie, les cadres du régime nazi qui, à la même place, ont édifié et développé la RFA. Cette permanence des élites n'a néanmoins cessé de peser sur le présent comme l'attestent les nombreux débats et scandales qui ont secoué la société allemande jusqu'à nos jours. Ce livre présente d'abord les limites de la dénazification entreprise sous l'autorité ou le contrôle des Alliés durant la période d'occupation jusqu'en 1949. Il retrace ensuite la politique du gouvernement d'Adenauer, axée sur l'indulgence en faveur des ex-nazis et la continuité des personnels, qui permit une remarquable longévité des cadres politiques et administratifs, d'une part, des notables et dirigeants de l'ensemble du secteur privé, économique et culturel, d'autre part. A travers cette analyse sans précédent, on comprend à quel point la présence du passé (Vergangenheitsbewältigung) forme d'incessants échos dans l'actualité de la plus peuplée et la plus riche des démocraties européennes, et combien elle conditionne, encore aujourd'hui, sa culture politique tout autant que sa conscience collective.

10/2006

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SHOAH,PERSECUTIONS ANTISEMITES

Les Juifs français et le nazisme (1933-1939). L'histoire renversée

Les Juifs français vécurent l'avènement du nazisme comme une nouvelle affaire Dreyfus. Leur conception de l'Europe et de leur propre condition en fut bouleversée, même si, dans les années 1930, la France passait encore pour un puissant rempart. Une image tenace les présente comme incrédules et passifs face à Hitler, parce qu'ils auraient refusé de voir et d'agir, du moins comme l'aurait exigé l'histoire qui s'écrivait sous leurs yeux. Mais que pouvaient-ils en réalité comprendre ? Pouvaient-ils prévoir l'inédit ? Quels moyens d'action s'offraient à eux pour contrer les funestes promesses et réalisations de celui qui tenait désormais l'Allemagne sous sa coupe ? Cet ouvrage se propose de saisir ces questions, sans partir de la fin mais en replongeant au contraire dans l'univers de Juifs français dont les certitudes et le monde paraissaient suspendus à un avenir inquiétant. Il leur fallait vivre malgré l'histoire dont ils espéraient qu'elle finirait par se renverser.

03/2024

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Histoire internationale

Le nazisme et l'antiquité

"Nous n'avons pas de passé", affirme Hitler, qui déplore que les archéologues SS s'obstinent à fouiller les bois de Germanie pour n'y exhumer que des mauvaises cruches. Le passé de la race, celui qui doit remplir de fierté les Allemands, se trouve en Grèce et à Rome. Quoi de mieux que Sparte pour construire une société et un homme nouveaux ? Quel meilleur exemple que Rome pour édifier un Empire ? Quel meilleur avertissement que les guerres qui opposèrent la race nordique aux assauts de la Perse et de Carthage ? Le Reich a succédé à Athènes et à Rome dans ce combat racial millénaire, où il fait face aux mêmes ennemis et au même péril. Johann Chapoutot explore le coeur du projet totalitaire nazi : dominer le présent et l'avenir, mais aussi un passé récrit instrumentalisé.

10/2012

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Cinéma

Une vie après le nazisme

Thomas Harlan (1929-2010) est le fils de Veit Harlan, réalisateur du Juif Süss, le plus célèbre film antisémite de l'Allemagne nazie. Devenu cinéaste, dramaturge, écrivain et militant, il a consacré toute sa vie à dénoncer les criminels de guerre. Dans ces entretiens avec Jean-Pierre Stephan, il raconte son enfance dorée sous le Troisième Reich, sa jeunesse rebelle dans l'après-guerre, ses années passées à accumuler des preuves contre les anciens nazis, son voyage en Israël avec Klaus Kinski, ses amitiés avec Gilles Deleuze ou Michel Tournier, son engagement communiste qui le mène jusqu'au Chili... Comme cinéaste, il est notamment célèbre pour Torre Bela, tourné au Portugal dans le sillage de la révolution des Oeillets, et il apparaît dans Notre nazi de Robert Kramer, documentaire sur le tournage de son film controversé Wundkanal.

10/2015

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Allemagne

Le nazisme en 150 questions

Le nazisme en 150 questions est un document qui s'attache à proposer au lecteur une radioscopie claire et complète du nazisme. Tous les faits majeurs du nazisme, ainsi que de nombreux faits moins connus, sont ainsi abordés par ce document d'une grande richesse adossé à une documentation et une bibliographie solides. Ce document est abondamment complété par des notices biographiques des principaux responsables nazis, une chronologie détaillée, des témoignages, une galerie de citations et des organigrammes. De consultation aisée, cet ouvrage s'adresse à tous les publics : étudiants, passionnés d'histoire, profanes désireux de découvrir en profondeur le nazisme.

09/2021

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Philosophie

Martin Heidegger, catholicisme, révolution, nazisme

"Le national-socialisme est un principe barbare", écrit Martin Heidegger dans ses Cahiers noirs, ajoutant : "C'est ce qui lui est essentiel et sa possible grandeur." Révolutionnaire radical, ayant vu et approuvé le caractère destructeur du nazisme, le recteur de Fribourg a réservé d'autres surprises dans ses journaux philosophiques, dans lesquels il évoque par exemple l'"auto-anéantissement du "juif"". Alors que le philosophe est devenu un objet d'incompréhension et d'horreur, nombre de spécialistes en appellent désormais à l'histoire. C'est cette réhistoricisation que l'auteur a entreprise dans ce livre. Refusant la polémique, l'adoration et la détestation, il s'emploie à comprendre l'homme et le penseur, de l'intérieur et en son temps, par le biais de toutes les sources disponibles : cours, lettres, textes de circonstance, de même que ces Cahiers noirs qui suscitent tant d'émoi. Excédant largement le IIIe Reich, le cheminement de Heidegger fut heurté : il commença par un catholicisme intransigeant, qui laissa la place, après la Première Guerre mondiale, à une volonté farouche de révolution philosophique, terreau dans lequel son nazisme vint jeter de profondes racines qui survécurent à l'effondrement du régime d'Adolf Hitler. De cette biographie se dégage un portrait fait d'ombres et de lumières : grand philosophe, maître, ami ou amant de juifs ou d'étrangers, Heidegger fut aussi un nationaliste antisémite, inquiet de l'"enjuivement" de son peuple et soucieux de son rôle historique prééminent.

01/2016

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Sciences politiques

Dictionnaire des fascismes et du nazisme

Un panorama complet d'une des idéologies totalitaires les plus marquantes du XXe siècle, par deux grands historiens, spécialistes du sujet. Né au lendemain de la Première Guerre mondiale, le fascisme, régime autoritaire moderne, marque de son empreinte sinistre l'Europe du XXe siècle. A travers les hommes qui firent son histoire, les théories qu'il s'efforça de mettre en oeuvre, les institutions des Etats où il régna, ses pratiques politiques, économiques, sociales, ou encore les persécutions qui le marquèrent d'un sceau ineffaçable, ce dictionnaire restitue le fascisme dans toutes ses dimensions. Il tente aussi de comprendre et d'éclairer sa nature véritable, ses origines et ses antécédents, l'importance de sa pratique totalitaire et les éléments qui en font un régime spécifique, irréductible aux régimes autoritaires traditionnels. " Un ouvrage de référence " (Actualité juive) ; " Un outil de travail fondamental qui a accompagné des générations d'étudiants en histoire contemporaine. [... ] L'ouvrage relève le défi d'offrir un panorama complet, aussi exhaustif chronologiquement (des années 1870 aux années 1980) que géographiquement (de l'Asie à l'Amérique en passant bien sûr par l'Europe), d'un des courants politiques les plus marquants du XXe siècle... " (Le Blog de l'histoire).

03/2014

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Histoire de France

Politzer contre le nazisme... Textes clandestins

Textes clandestins présentés par Roger Bourderon. Avant-propos de Claude Mazauric. Ces textes sont : "L'Obscuantisme au XXe siècle" et "Révolution et contre-révolution au XXe siècle" (Réponse à "Or et Sang" de M. Rosenberg). 28 novembre 1940 : l'idéologue nazi Alfred Rosenberg prononce une conférence à la Chambre des députés, devant le tout-Paris de la collaboration. Février 1941 : deux textes sont publiés et distribués clandestinement par le Parti communiste français. Ces textes, au style incisif et à l'ironie mordante, opposent à l'irrationalisme et à l'obscurantisme de Rosenberg une profession de foi rationaliste qui puise sa force dans les traditions françaises de Descartes aux Lumières. Ils constituent la seule réfutation philosophique, idéologique et politique du moment aux thèses racistes de l'occupant nazi.

04/1984

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Autres philosophes

Cioran ou la tentation du nazisme

Les écrits d'extrême droite, voire nazis, du Cioran des années 30 ne laissent pas de nourrir la stupéfaction pour le lecteur admiratif de son oeuvre française. Julien Santa Cruz établit les faits et les dires en analysant une centaine d'articles écrits avant la guerre, et les premières oeuvres de l'écrivain. L'orientation fascisante de la pensée du jeune Cioran ne peut être réduite à l'immaturité ou aux circonstances, et relève d'un goût bien affirmé pour la démesure, renforcée par une pensée philosophique ambiante, hostile à la démocratie. Certes, il ne s'agit pas vraiment d'une adhésion idéologique aux thèses hitlériennes, mais d'une réponse par la violence au sentiment du vide, et aux tourments identitaires et même métaphysiques qui l'assaillent alors. Julien Santa Cruz voit dans ce moment exalté, et parfois hystérique, de la biographie de l'écrivain l'origine et la clef de son célèbre nihilisme. Ainsi se comprennent mieux la profondeur du scepticisme de la période française, et le choix éthique de sa renonciation ultérieure à toute forme d'engagement pour une idée, quelle qu'elle soit.

09/2023

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Histoire internationale

Le nazisme des origines à 1945

Cet ouvrage se propose d'appréhender le nazisme à la fois comme idéologie et comme pratique à partir d'une centaine de documents (textes, affiches, tableaux, statistiques...). Il entend éclairer le processus de conquête des masses et du pouvoir, la mise au pas de la société et de l'Etat, et l'engrenage inexorable qui mène à la guerre et à la Solution finale. Ce recours systématique aux sources vise à initier l'étudiant à la méthode du commentaire de documents en combinant mise en situation, explication structurée des contenus et discussion sur les enjeux. Il permet également de confronter les diverses analyses et interprétations historiques et de faire découvrir de nouvelles lectures structurales, sémiotiques ou sociologiques. Le commentaire de documents, cet exercice si fécond du " métier d'historien ", doit permettre de mieux comprendre le " pouvoir de fascination " exercé par le nazisme sur la grande majorité des Allemands. Comprendre pour expliquer, expliquer pour condamner et empêcher que le passé ne se reproduise.

11/1997

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Histoire des idées politiques

Liaisons dangereuses : islamo-nazisme, islamo-gauchisme

En France, un nouveau grand clivage idéologico-politique oppose les anti-islamistes aux anti-islamophobes, lesquels sont soit des islamistes, soit des "islamo-gauchistes" - c'est-à-dire des militants ou des activistes d'extrême gauche qui forment des minorités actives, et dont l'influence sur les réseaux sociaux et au sein de l'espace universitaire est inversement proportionnelle au nombre de leurs membres. Ceux qui sont aujourd'hui traités d'" islamophobes "ou accusés de "racisme anti-musulman" répliquent en dénonçant les islamistes ou les "collabos de l'islamisme" qui les accusent. La division des esprits est profonde. Tout se passe comme si les citoyens français n'avaient pas d'autre alternative possible entre être "raciste" ou "collabo" , "islamophobe" ou pro-islamiste. Aussi, comment, dans ce climat social, sortir de ce dilemme ? Comment préserver la liberté d'expression, et plus particulièrement la libre critique des religions, quand, dès lors qu'on défend le principe de laïcité, c'est nécessairement faire preuve d'" islamophobie " (donc d'une certaine forme de racisme) pour les islamistes et ceux qui les soutiennent plus ou moins ouvertement dans les champs politique et culturel ? P. -A. Taguieff nous livre ici sa réflexion sur cette question cruciale de société, de façon simple, accessible et engagée.

03/2021

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Documentaires jeunesse

Résistance. 40 figures contre le nazisme

Découvre 40 combattants de l'ombre qui, au péril de leur vie, ont sauvé des juifs et d'autres innocents et lutté contre le nazisme et pour la liberté.

09/2020

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Sociologie

Le nazisme dans l'histoire des violences collectives. Violences et meurtres de masse

A l'origine de ce livre, il y a la volonté de ne plus considérer le nazisme et la Shoah comme un phénomène absolument singulier, unique en son genre et d'une insurmontable opacité. C'est pourquoi François Jacquet-Francillon, d'une part situe le nazisme dans la longue histoire des violences collectives (et meurtrières), et d'autre part entend saisir des points communs entre l'action des militants nazis et, par exemple, les meurtres commis par les catholiques parisiens lors du "massacre de la Saint-Barthélemy" (en 1572), les diverses tueries auxquelles participèrent les foules révolutionnaires de 1789 ou 1792, l'assassinat par les "gardes rouges" de la "révolution culturelle" chinoise, à la fin des années 1960, des éléments soi-disant "révisionnistes" de la société et du Parti communiste, ou encore les attentats suicides commis ces dernières années dans de nombreux pays par les groupes jihadistes se réclamant d'un islam traditionnel des plus rigoureux. Si ce livre s'efforce de montrer que la violence nazie a de nombreux antécédents, ceci, affirme l'auteur, ne conduit pas à en nier le caractère exceptionnel et paroxystique. Quelle est alors la différence entre le nazisme et les situations dispersées dans l'histoire et la géographie qui surviennent en écho ou comme des précurseurs non génocidaires du génocide nazi ? La différence tient à ce que le nazisme a fait de la violence, toujours pratiquée sur un mode de vengeance, un système d'Etat durable, là où il n'y avait que des explosions sporadiques et limitées (sans parler des conflits guerriers engagés par un Etat à l'égard d'un autre Etat). François Jacquet-Francillon affirme aussi que l'abord du cas nazi exige une investigation renouvelée de la violence. Et pour donner corps à ce principe, il s'intéresse non pas aux individus violents et à leur psychologie ou leur inspiration personnelle (idéologique, etc. , et... pathologique sans aucun doute) mais avant tout aux collectifs humains enclins à la violence et dans lesquels de tels individus se rassemblent. Ceci mène à un premier constat : ces groupes, ou groupements, au cours de leur vie normale, élaborent et diffusent des pratiques et des croyances spéciales que l'auteur qualifie d'agonistiques. Seules de telles pratiques et de telles croyances expliquent que des individus furieux, grâce à des circonstances favorables, transforment un désir de mort (répandu quand on admet que tout irait mieux si les Juifs n'existaient pas), en volonté de tuer (suivie par la création et la mise en oeuvre de moyens humains et matériels, notamment de dispositifs d'exécution - chambres à gaz au bout du compte). Cette volonté passe, souvent inchangée, des donneurs d'ordre aux exécutants. Il est à noter que l'auteur a utilisé un vocabulaire approprié. D'une part il a défini des "groupements agonistiques" d'autre part, il a caractérisé la mentalité originale de ces groupements en parlant d' "effervescence mentale" et de "désignation de l'ennemi" - ennemi auquel ces groupements (et eux seuls) confèrent un statut de personnes, instances, populations, etc. , à abattre. Si la notion des ennemis est ici centrale, elle ne réfère cependant pas à la théorie de Carl Schmitt, qui n'a pas accordé d'attention aux croyances circulant à l'intérieur de ces groupements, des "croyances agonistiques" - dont les récentes "théories du complot" , comme on dit aujourd'hui, pourraient n'être que le dernier avatar.

01/2023

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Histoire internationale

Les derniers jours du nazisme & du fascisme

De la chute de Mussolini à celle de Hitler, voici un ouvrage qui retrace les derniers jours de pouvoir de deux grands tyrans de la Seconde Guerre mondiale ainsi que les différentes étapes qui ont mené leur mouvement à sa perte. Les derniers jours, les dernières heures dans le bunker de Berlin sont reconstitués grâce aux témoignages recueillis de première main par l'auteur auprès des survivants. La relation qu'en donne Jacques de Launay constitue un document historique et psychologique du plus haut intérêt. Il se penche également, de la même manière, sur les ultimes instants de pouvoir de Mussolini et sur la façon dont le Duce a peu à peu sombré.

09/2019

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Musique, danse

Huit portraits de compositeurs sous le nazisme

Dans ce livre qui complète une série d'études menées sur la culture durant l'époque nazie, l'historien Michael Kater suit le parcours de huit compositeurs très différents les uns des autres, auscultant le comportement d'artistes qui avaient déjà, au moment de l'avènement de Hitler en 1933, une réputation dans la sphère musicale allemande et internationale. Son étude minutieuse, qui s'appuie sur une documentation en partie inédite, d'une exceptionnelle richesse, suit la trajectoire de personnalités qui choisirent ou bien la collaboration et l'opportunisme, ou bien la résistance et l'exil. Dans la première catégorie, les deux compositeurs postromantiques, Strauss et Pfitzner, s'accommodèrent du pouvoir nazi au nom de la grande tradition germanique ; Hindemith partageait cette position, mais le modernisme qu'il avait incarné sous la République de Weimar suscitait un rejet qui le contraignit finalement à l'exil. Orff et Egk saisirent l'occasion de faire carrière et de représenter la nouvelle Allemagne par leurs oeuvres et leur activité. À l'opposé, Schoenberg et Weill, qui étaient juifs, prirent immédiatement le chemin de l'exil. Hartmann, enfin, cessa de composer, restant à l'écart de la vie publique jusqu'à la fin de la guerre. Ces huit destins croisés mettent cruellement en jeu les rapports entre l'esthétique et la politique, sur fond de lutte entre les Anciens et les Modernes.

01/2012

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Philosophie

Heidegger. Le nazisme, les femmes, la philosophie

Les convictions politiques d'un philosophe sont-elles pertinentes pour juger son oeuvre? La question s'est posée avec une virulence particulière en raison de ses convictions nazies au sujet de Martin Heidegger, adulé par certains et honni par d'autres. Pour Alain Badiou et Barbara Cassin, cette polémique est mal centrée et il faut accepter le paradoxe suivant : oui, Heidegger a été un nazi ordinaire, petit-bourgeois et provincial, et oui, Heidegger est l'un des penseurs les plus importants du siècle dernier. En se plongeant dans sa correspondance, les deux philosophes interrogent de manière inattendue la figure de Heidegger, son rapport à la politique, bien sûr, ainsi qu'aux femmes. A la sienne, Elfride, avec laquelle il forma un couple indestructible et tourmenté, à la manière de Sartre et Beauvoir. Mais aussi à toutes celles, et notamment Hannah Arendt, dont il fut l'amant au cours de sa longue existence.

03/2010

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BD tout public

Pie XII Tome 1 : Face au nazisme

PIE XII. Paris, 12 décembre 1963. Rachel assiste à une pièce de théâtre, Le Vicaire, accusant le pape Pie XII d'avoir fait silence face au génocide des juifs. Rachel a vingt ans mais une grande partie de sa famille fut déportée, elle veut savoir...Or, la représentation de cette pièce est interrompue par des extrémistes : "Sacrilège ! ", "Caricature ! ", "Interdiction ! " et même un terrifiant "Sales juifs ! " est prononcé... Rachel, bouleversée, fuit sur les pavés mouillés. Alors qu'elle chute, une femme lui vient en aide. Il s'agit de Miriam, fille d'Israël Zolli, le grand rabbin de Rome qui s'est converti au catholicisme et a pris Eugenio comme nom de baptême en hommage au pape. Ensemble, elles vont retracer le parcours du futur pape, de son enfance à Rome jusqu'au conclave de 1939. Comment Eugenio Pacelli, qui ne voulait pas être pape, devient Pie XII au moment même où l'humanité va sombrer dans la période la plus effroyable et complexe du XXe siècle...

01/2021

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Religion

Marie Skobstov. Sainte orthodoxe victime du nazisme

Une Russe de l'Empire, née a la fin du XIXe siècle, élevée dans l'intelligentsia de Saint-Pétersbourg, participe en un demi-siècle à toutes les grandes tragédies européennes. A la fois poète, militante politique et sociale, elle devient moniale après deux mariages et trois enfants. Résistante héroïque dans le Paris de l'Occupation, elle meurt en martyr de la foi à Ravensbrück, arrêtée après avoir sauvé des enfants du Vel d'Hiv en les cachant dans des poubelles. Canonisée en 2004 ans par le Patriarcat de Constantinople, elle lègue à la postérité une oeuvre poétique, spirituelle et artistique (elle peignait des icônes) qui rencontre de plus en plus d'intérêt au-delà du monde orthodoxe. Intellectuelle et femme d'action, peintre et brodeuse, amoureuse et capable de tout quitter pour une vie monastique atypique (elle fumait et n'aimait pas les prières trop longues), elle suscita la controverse et continue de le faire, même canonisée… C'est une figure de femme exceptionnelle, une sainte dont la vie fut plutôt aventureuse !

10/2014

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Histoire de France

Ruth et Betty. Deux soeurs face au nazisme

Ruth, jeune fille de 14 ans, qui fuit la barbarie nazie avec sa jeune soeur, Betty, est porteuse de deux rêves : vivre libre et contribuer à la création de l'Etat d'Israël. A travers son regard d'adolescente déterminée, et ses mots simples, elle nous livre un récit qui tient de l'épopée. En mai 1940, les bombardements allemands obligent les deux soeurs à fuir la Belgique qui les avait accueillies après leur départ de Berlin... Prises en charge par la Croix-Rouge suisse, Ruth et Betty séjournent alors parmi les adolescents cachés en Ariège, au château de La Hille. Ruth quittera ce lieu pour intégrer la Résistance, sous le nom de Renée Sorel, identité fournie par le Mouvement de Jeunesse sioniste qu'elle a rejoint à Lyon. Après le sauvetage audacieux d'un bébé dans un orphelinat de Grenoble, Ruth - traquée par la Gestapo - fuit encore pour traverser les Pyrénées et rejoindre l'Espagne. A l'automne 1944, elle embarquera de Cadix pour la Palestine... C'est là, dans le kibboutz de la vallée Hulah qu'elle a contribué à créer, que Ruth recevra la visite du bébé sauvé trente-quatre ans auparavant des griffes de l'ennemi. Betty, qui souffrit tout autant de l'éclatement totale de sa famille, décida de reprendre les écrits de sa soeur décédée en 2015 afin de lui rendre un juste et vibrant hommage.

06/2018

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Sciences historiques

Sophie Scholl . Une résistante allemande face au nazisme

Cet ouvrage est un hommage à Sophie Scholl, courageuse jeune femme qui paya de sa vie sa farouche opposition à Hitler. Férue de littérature et de philosophie, élevée par ses parents dans un esprit de tolérance et de fraternité, Sophie Scholl n'a eu de cesse de lutter contre les nazis. Une lutte d'abord intellectuelle qui, au fil des jours, se transforma en une résistance active au sein du réseau de la Rose blanche. Mais, au-delà du portrait de cette étudiante à la lucidité et à la bravoure hors du commun, ce texte met aussi en lumière tous ceux qui, en Allemagne même, se dressèrent contre la dictature nazie. Cet ouvrage lève en effet le voile sur un aspect de la Deuxième Guerre mondiale encore trop méconnu du grand public : la résistance allemande à Hitler et aux nazis.

04/2014

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Histoire internationale

Les femmes du nazisme. L'attrait du mal

Dans l'Allemagne nazie, les décisions importantes et le pouvoir absolu revenaient aux hommes, tandis que les femmes devaient se limiter à Kinder, Küche und Kirche (enfants, cuisine et église). Pourtant, nombreuses sont celles qui, attirées par le pouvoir et le charme maléfique du Troisième Reich et de ses leaders, devinrent des collaboratrices impitoyables. Avec l'avènement de la guerre, elles endossèrent des rôles de premier ordre dans les camps de concentration ou dans les programmes d'euthanasie, commettant tous types de crimes et atrocités. Cet ouvrage retrace leurs histoires : de Maria Mandel - lors des exécutions dans le camp de concentration qu'elle dirigeait, elle faisait jouer par un orchestre les musiques classiques qu'elle aimait - à Magda Goebbels, qui adulait Hitler au point de laisser mourir ses enfants à ses côtés dans le célèbre bunker berlinois ; de Gertrud Scholtz-Klink, présidente de la Ligue nationale-socialiste des femmes, à la démoniaque Ilse Koch, surnommée "la sorcière de Buchenwald" en raison de son sadisme à l'égard des prisonniers des camps ; de la fidèle Eva Braun, prête à suivre son Führer jusqu'à la mort, à la pléthore de femmes ordinaires qui, par conviction ou intérêt personnel, se consacrèrent à l'idéologie nazie.

01/2019

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Sciences historiques

Réflexions sur le nazisme. Entretiens avec Stéphane Bou

Depuis sa rencontre avec l'amiral Dönitz, le successeur désigné de Hitler, au tout début des années 1960, jusqu'à l'écriture de L'Allemagne nazie et les Juifs (achevée en 2008), pour laquelle il invente une nouvelle forme de récit qui donne toute sa place à la parole des victimes, en passant par les grandes controverses des années 1980 avec les historiens allemands, Saul Friedländer n'a cessé de s'interroger sur les moyens de penser le nazisme et le génocide des Juifs et d'écrire une histoire qui soit à la mesure du phénomène. Répondant aux questions du journaliste Stéphane Bou, il évoque aussi bien Hannah Arendt que Raul Hilberg, Fassbinder que Lanzmann, la mémoire juive que les mémoires allemandes de la Shoah. Et n'hésite pas à se dire moraliste. Une parole d'une grande liberté qui n'a rien perdu de son tranchant.

09/2016