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Littérature étrangère

Journaux

Les Journaux de Kafka : voici, enfin, la première traduction intégrale en français des 12 cahiers, écrits de 1910 à 1922, que cette édition reproduit à l'identique, sans coupes et sans censure, en rétablissant l'ordre chronologique original. La traduction de Robert Kahn se tient au plus près de l'écriture de Kafka, de sa rythmique, de sa précision et sécheresse, laissant "résonner dans la langue d'arrivée l'écho de l'original". Elle s'inscrit à la suite de ses autres retraductions de Kafka publiées aux éditions Nous, A Milena (2015) et Derniers cahiers (2017). Les Journaux de Kafka, toujours surprenants, sont le lieu d'une écriture lucide et inquiète où se mêlent intime et dehors, humour et noirceur, visions du jour et scènes de rêves, où se succèdent notes autobiographiques, récits de voyages et de rencontres, énoncés lapidaires, ainsi qu'esquisses et fragments narratifs plus longs. Dans ce battement entre vie écrite par éclats et soudaines amorces fictionnelles, les Journaux se révèlent être le coeur de l'oeuvre de Kafka : le lieu où les frontières entre la vie et l'oeuvre s'évanouissent. Il est plus clair que n'importe quoi d'autre que, attaqué sur la droite et sur la gauche par de très puissants ennemis, je ne puisse m'échapper ni à droite ni à gauche, seulement en avant animal affamé le chemin mène à une nourriture mangeable, à de l'air respirable, à une vie libre, même si c'est derrière la vie.

01/2020

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Littérature française (poches)

Journaux II

Sait-on que Marivaux, romancier et dramaturge de renom, fut aussi " journaliste " avant la lettre ? Il collabora pendant près de quarante ans aux périodiques de son temps, et créa plusieurs journaux dans lesquels il exerça seul sa plume. Le second tome de cette édition fait la part belle aux plus philosophiques d'entre eux : les sept feuilles de L'Indigent philosophe (1727), " espèces de Mémoires " rédigés par une sorte de clochard adepte de Diogène et de la bouteille, et les onze feuilles du Cabinet du philosophe (1734), " fatras " de réflexions philosophiques entremêlées de scènes de comédie, de morceaux allégoriques et d'histoires fictives. Ces deux périodiques sont complétés ici par des textes théoriques et esthétiques parus dans le Mercure, comme les Pensées sur la clarté et le sublime (1719) ou Le Miroir (1755).

01/2010

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Littérature française (poches)

Journaux I

Sait-on que Marivaux, romancier et dramaturge de renom, fut aussi " journaliste " avant la lettre ? Il collabora pendant près de quarante ans aux périodiques de son temps, et créa plusieurs journaux dans lesquels il exerça seul sa plume. Le premier tome de cette édition met à l'honneur le plus célèbre d'entre eux, Le Spectateur français, publié sous forme de " feuilles volantes " de 1721 à 1724. Un narrateur misanthrope, spectateur désabusé de l'espèce humaine, y croque sur le vif les excès de l'amour-propre chez les grands, les riches, les coquettes, les savants et les auteurs, tout en insérant dans ses commentaires lettres, mémoires, et histoires fictives. Dans les Lettres contenant une aventure et les Caractères des habitants de Paris publiés dans le Mercure entre 1717 et 1720, Marivaux mêle réflexions, anecdotes, saynètes, et use d'une arme plus puissante que la satire pour châtier les moeurs de son temps : l'humour.

01/2010

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Poches Littérature internation

Les journaux

Tout au long de son œuvre, Henry James (New York, 1843 - Londres, 1916) n'a cessé de traquer la réalité derrière les apparences, la vérité humaine cachée dans le fracas du monde. Le vacarme de la presse à sensation ne pouvait manquer d'être pour lui l'occasion d'un traitement féroce. Parus en 1903, dans sa période de grande maturité, Les Journaux - texte jusqu'alors inédit en français - sont une satire réjouissante de l'univers journalistique du Londres du début du siècle. C'est aussi une belle histoire d'amour, doublée d'une sorte d'énigme policière. Un jeu virtuose mené avec l'art d'un grand maître.

10/1997

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Littérature française (poches)

Journaux intimes

Tenus de 1804 à 1816 entre l'Allemagne de Goethe et la France de Napoléon, ces journaux sont les confidents d'une conscience à vif : ils scrutent avec lucidité les tourments de l'être et les intermittences d'un coeur pris dans des labyrinthes passionnels dignes des meilleurs romans. Par sa sincérité dévastatrice et son esprit d'expérimentation, par son intelligence aiguë, par son style électrique et son ironie mordante, Constant offre la matrice d'une nouvelle pratique d'écriture. Il représente ainsi, pour le journal, ce que Rousseau est pour l'autobiographie : un pionnier, qui garde aujourd'hui toute son actualité et sa modernité. C'est un philosophe, un homme politique, un amoureux, un romancier, un grand écrivain qui s'exprime ici.

11/2017

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Critique littéraire

Journaux (1914-1965)

Queneau a sans doute moins sacrifié au genre consacré du "journal" que des publications partielles ont pu le laisser croire. Ici, comme ailleurs, sa singularité a malmené les usages. Ni vraiment littéraire ni proprement intime, le journal est pour lui d'abord un accompagnement tout provisoire et fort relatif, une manière de carnet de bord distancié illustrant, comme il se plaisait à dire, que "la vie est une navigation, on le sait depuis Homère" . Cinquante ans sont bouclés, non de confidences ou de pratique mémorialiste, mais d'un regard net, curieux, ras - comme on dit d'une lumière rasante ; où l'événement, majeur ou bénin, n'est distingué par aucune émotion, nul effet. Queneau, visiblement, renonce à la "scène à faire" , au témoignage à transmettre et aux poses qu'il implique. Il enregistre, note, se souvient parfois, quand il ne se décourage : le monde, les autres, lui-même n'occupent que leur place, entre la médiocrité et le dérisoire, avec la précision d'un greffier. Le seul élément stable, permanent d'un "journal" à l'autre, demeure le savoir, une infatigable découverte intellectuelle, de surabondantes lectures dont les listes détaillées et précieuses, en retraçant un itinéraire culturel, créent une armature parallèle sans cesse revivifiée.

04/2019

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Littérature étrangère

Récits, romans, journaux

Ce livre permet de suivre, à travers un choix de textes, les étapes principales de la création, renouvelée jusqu'au bout, de Franz Kafka, et ainsi de mieux se repérer dans son œuvre.

04/2000

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Littérature française (poches)

Journaux. 1912-1940

Lorsque Stefan Zweig rédige au Brésil, peu avant son suicide, le testament spirituel du Monde d'hier, il ne dispose plus de ces journaux rédigés à différentes périodes de sa vie. En contrepoint au superbe tableau autobiographique, ceux-ci nous livrent sans apprêts, au jour le jour, les réactions et les pensées de l'écrivain. Ce sont d'abord Vienne et Paris à la veille de la Grande Guerre : les succès littéraires, l'amitié de Rolland, de Rilke, de Verhaeren, les aventures amoureuses multiples et sans lendemain. Puis viennent la révolte et l'écœurement devant " l'immense absurdité du massacre ". Ensuite, dans l'Europe en lambeaux où montent les périls du nazisme, nous voyons le pessimisme et l'angoisse d'un homme de plus en plus solitaire qui, de l'Angleterre au Brésil et à New York, cherche un havre qu'il désespère de trouver. Sans cesse abandonnés et repris, ces journaux nous permettent une approche intime et souvent poignante de l'auteur du Joueur d'échecs.

01/2001

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Littérature française (poches)

Journaux de voyage

"C'est les jambes flageolantes que je reçois le premier coup de New York. Au premier regard, hideuse ville inhumaine. Mais je sais qu'on change d'avis. Ce sont des détails qui me frappent : que les ramasseurs d'ordures portent des gants, que la circulation est disciplinée, sans intervention d'agents aux carrefours, etc., que personne n'a jamais de monnaie dans ce pays et que tout le monde a l'air de sortir d'un film de série. Le soir, traversant Broadway en taxi, fatigué et fiévreux, je suis littéralement abasourdi par la foire lumineuse". Ce volume comprend les journaux de voyage d'Albert Camus aux Etats-Unis de mars à mai 1946, puis en Amérique du Sud de juin à août 1949.

09/2013

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Première guerre mondiale

Journaux de guerre

Plongez au coeur de l'Histoire avec ce magnifique livre constitué de reproductions de journaux issus d'une incroyable collection ! Pour la première fois dévoilé en presse, ce riche répertoire d'archives forme un témoignage capital et émouvant sur les deux guerres mondiales. Immersion garantie ! Benoît Prot nous ouvre les portes de son incroyable collection, véritable trésor qui reflète quatre siècles d'histoire de la presse française. Durant la seconde guerre mondiale, la presse du front, les journaux kakis, les gazettes de soldats fleurissent. Mais les journaux, à cette époque, c'est aussi des quotidiens, des magazines, des journaux clandestins (faits par les résistants), des journaux parachutés par les aviateurs anglais et américains, des journaux faits par les allemands et des journaux de prisonniers. Tous ces documents rares sont analysés, décryptés et commentés par l'auteur.

10/2023

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Littérature étrangère

Journaux. Tome 2

Cette première édition française des Journaux, en deux volumes, renferme la traduction intégrale des vingt-cinq "cahiers" publiés en Allemagne, avec tout ce qu'il a paru indispensable de conserver des textes annexes, pages autobiographiques et notes, dues à la méticuleuse érudition d'Adolf Frisé. Ces "cahiers" (1898/9-1941) ont accompagné toute la vie d'écrivain de Musil. Notes de "journal" au sens usuel, souvenirs ; ébauches parfois importantes, d'oeuvres dramatiques et narratives, avec les réflexions qu'elles suscitent ; interrogations sur la littérature ; citations d'auteurs lus et relus : Nietzsche surtout, mais aussi Maeterlinck, Emerson, Tolstoï, D'Annunzio ; nombreux extraits de livres, de revues, de journaux sur les sujets les plus divers ; choses vues, personnages connus de près ou rencontrés en passant, événements lointains ou actuels... Autant d'informations, d'analyses précieuses en elles-mêmes, mais qui pourraient sembler chaotiques si elles ne constituaient à la fois un immense entrepôt et un chantier où chaque élément est conservé ou exploité dans la perspective de l'ceuvre à réaliser, qui deviendra L'Homme sans qualités. Ainsi les Journaux apparaissent-ils comme le complément indispensable de sa lecture, un document unique sur la création littéraire chez Musil, et en général ; au-delà, chez cet écrivain partagé entre la fascination de l'irrationnel et la passion de la rigueur scientifique dont il a poursuivi toute sa vie l'utopique conciliation, un témoignage capital sur la crise de l'esprit moderne.

10/1981

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BD tout public

Journaux. [1h25 & Momon

L'oeuvre poignant de Judith Forest enfin réédité en intégrale : les cultissimes 1h25 et Momon, Mister John, Travelling, etc. accompagné d'un appareil critique, des entretiens avec l'auteure, les articles marquants de l'époque, des croquis et dessins préparatoires. Judith Forest est une comète. Au long de sa courte et brillante carrière, qui n'aura duré que trois ans, elle aura été l'auteure de deux livres qui auront marqué leur époque et défrayé la chronique, avant de disparaître sans laisser de trace. Elle avait à peine plus de vingt ans (sa date de naissance est incertaine). Dans le second de ses livres, elle évoquait déjà son désir et son impression de disparaître, et son envie de se consacrer, loin du monde et des hommes, à l'herboristerie. Avec des contributions de Xavier Löwenthal, Thomas Boivin, William Henne, François Olislaeger, Fabrice Neaud, Thierry Groensteen, Morgan di Salvia, Clément Solym, Memphis Jack, Alain Lorfèvre, Romain Brethes, Nicolas Ancion, Marine Gheno et Christophe Poot.

07/2018

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Philosophie

Journaux et cahiers de notes. Volume 1, Journaux AA-DD

Les Journaux et cahiers de notes font partie des manuscrits découverts au domicile de Kierkegaard après sa mort. Publiés au Danemark, ils sont mis pour la première fois à la disposition du public français, accompagnés de volumineux commentaires apportant toutes les précisions utiles concernant l'état matériel des textes, sous leur forme imprimée ou manuscrite, mais aussi des informations extrêmement détaillées sur les citations et allusions qu'ils contiennent, les sources certaines ou très vraisemblables de nombreux passages, mettant ainsi en évidence les liens entre ce que lauteur écrit, dune part, et ce qu'il lit, entend et voit autour de lui, d'autre part.

04/2007

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Littérature française

Journaux et oeuvres diverses

En véritable "Moderne" , Marivaux exerce dans ses journaux son sens de l'observation critique et manie avec brio l'allégorie, le dialogue ou la lettre pour les mettre au service de réflexions morales, sociales et littéraires. La présente édition permet de découvrir l'originalité de Marivaux journaliste.

02/2021

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Histoire internationale

Les guerriers silencieux. Journaux apaches

Dans les années 1920, un peuple de fugitifs, des Apaches chiricahuas, vit encore caché dans la Sierra Madre, au nord du Mexique. Il est plus à contre-courant de l'histoire que ne l'était Geronimo lors de sa reddition en 1886. En 1927, la rumeur enfle : il se confirme que des groupes apaches se déplacent en toute liberté mais surtout, on vient d'apprendre qu'ils ont enlevé un enfant Mexicain après avoir tué ses parents. La chasse aux derniers Chiricahuas libres va bientôt être rouverte. L'anthropologue Grenville Goodwin, qui à ce moment travaille à la réserve de Fort Apache, se lance dans une quête passionnée sur leurs traces, à la découverte des derniers camps. Durant deux expéditions passées à sillonner les contrées sauvages il rédige un journal que son fils Neil, qui n'a jamais connu son père, découvrira en 1962. Dès 1976, Neil, à son tour, prend le chemin des pistes de l'Arizona et des sierras mexicaines. Il en fait aussi un journal. D'un journal à l'autre, père et fils font écho à toute une série d'histoires, à l'Histoire. De ses voyages, Neil acquiert la conviction que, de nos jours, des descendants de ces Apaches se cachent au Mexique parmi d'autres tribus. Autant hallucinants que réels, les deux journaux nous plongent dans cette aventure à peine croyable où planent l'ombre des Chiricahuas, derniers guerriers insaisissables, invisibles et silencieux, maraudant comme des fantômes dans les grands espaces où jadis ils régnaient en maîtres.

11/2018

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Littérature étrangère

Journaux de bord. 1947-1954

"Dans l'Evangile qui porte son nom, saint Matthieu pose l'équation : "Car beaucoup sont appelés, mais peu sont élus". Quelque vingt siècles plus tard, un écrivain français si peu français la retourne : "Très peu d'appelés, encore moins d'élus." Jack Kerouac, plus criminel encore peut-être, retourne le retournement : "Car beaucoup sont élus, mais peu sont venus." C'est dans ces Journaux de bord - tenus entre 1947 et 1954, publiés aux Etats-Unis en 2004 et accueillis avec une indifférence qui tentait vainement d'être à la hauteur de ce crime discret contre l'humanité - que Jack Kerouac a élaboré, dans le secret absolu, sa formule. Ses amis jaloux à l'époque, ses lecteurs distraits par la suite, ses cinéphiles hébétés d'aujourd'hui le croyaient sur la route. Cette proposition baroque, irrégulière, requiert désormais toute notre attention. Lisons". P G

11/2015

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Adolescence

Journaux d'adolescence. 1915-1981

"Devrai-je te quitter, mon cher cahier ? " Le journal personnel est un genre qui, comme la poésie, s'accorde avec les questionnements et la soif de lyrisme des adolescents. Nombreux sont les jeunes qui se confient à lui, la plupart d'entre eux l'abandonnent à l'âge adulte ou même avant ; très peu, s'ils l'ont conservé, songent à le transmettre. Les journaux d'adolescence déposés dans les archives de l'Association pour l'autobiographie et le Patrimoine Autobiographique par leurs auteurs, une fois devenus adultes, sont d'autant plus précieux. Pour composer ce livre, Claudine Krishnan a puisé dans ces archives une dizaine de journaux écrits par des adolescents entre 1913 et 1980, avant l'ère d'Internet et des réseaux sociaux. Ces jeunes, confrontés à une société bien différente de celle d'aujourd'hui - certains vivent par temps de guerre - utilisent une langue "classique" , celle que l'on enseigne. L'amour et la sexualité sont bien-sûr très présents, mais on est plus proche de l'amour courtois que du réalisme cru qui préside aux relations amoureuses des jeunes ces dernières décennies. Ce qui frappe, c'est la gravité des confidences. Rimbaud s'est-il trompé ? On est souvent très sérieux quand on a dix-sept ans et on s'occupe de sujets importants : amour, religion, engagement. Un regard sans complaisance est porté sur le monde adulte et sur une société qui apparaît comme peu désirable. On imagine leur sévérité, voire leur anxiété, s'ils avaient tenu leur journal aujourd'huiâ-

10/2023

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Correspondance

Journaux intimes. Raconter la vie

Entretien avec Annie Ernaux

10/2021

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Histoire de la population

1793. L'esprit des journaux

Cette anthologie donne à lire la variété ignorée de la presse de 1793. Les articles, tirés d'une centaine de titres et cités pour la plupart in extenso, composent une histoire des journaux de 1793, plutôt qu'une histoire de 1793 par les journaux.

03/2023

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Critique littéraire

Journaux de jeunesse 1914-1931

Voici l'ensemble des journaux de jeunesse d'Anaïs Nin réunis pour la première fois en un seul volume. Cette édition comprend les années 1927 à 1931, pour marquer enfin la continuité de l'enfance à la rencontre avec Henry Miller. On y découvre une enfant avide de compliments et d'amour, qui, dans un français encore naïf, décrit sa quête d'attention et de reconnaissance. Puis en 1920, devenue une jeune fille ravissante et intelligente, elle adopte l'anglais pour confier sa passion pour Hugo Guiler, qu'elle adulera longtemps avant de faire la douloureuse expérience de la perte des illusions et de l'amour. Sa mère, Joaquinito et Thorvald, ses frères, son père, éternelle figure de l'absent, côtoient ainsi dans ses journaux peintres et écrivains : O. H Lawrence, Sinclair Lewis, Botticelli... Réalité et fantasme, quotidien et exceptionnel se croisent et se mélangent, dépeignant pour nous une époque passionnante que constituent les années 1914 à 19.31. Lire ou relire les Journaux de jeunesse d'Anaïs Nin c'est comprendre l'écrivain qu'elle est devenue et découvrir avec elle la liberté d'être ce que l'on désire, sans fard et sans regrets.

09/2010

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Sociologie

La fabuleuse histoire des journaux lycéens

Depuis plus de quarante ans, à la suite de la grande explosion de 1968, les jeunes prennent la parole. Au coeur de leur lycée, ils créent des fanzines, écrivent sur le monde et le croquent avec humour. Hier polycopiés, aujourd'hui mis en page sur ordinateur, ces journaux lycéens épousent leur époque d'un regard libre. Amour, identité, politique, études, chômage, guerres, terrorisme... ils racontent l'adolescence, sa rage et ses rêves et nous font découvrir une jeunesse engagée et responsable. Pour la première fois, un ouvrage leur est consacré. Plus de 500 illustrations et 300 textes inédits donnent un regard neuf sur la jeunesse d'hier et d'aujourd'hui.

10/2014

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Littérature étrangère

Renaître. Journaux et carnets (1947-1963)

Premier d'une série de trois volumes présentant une sélection des journaux et carnets de Susan Sontag, cet ouvrage nous permet de suivre la trajectoire constamment surprenante d'un grand esprit en formation. Le livre s'ouvre sur les débuts des journaux et les premières tentatives d'écriture de fiction, lors des années d'université, et il se clôt en 1963, quand Susan Sontag devient à la fois une figure et une observatrice de la vie artistique et intellectuelle new-yorkaise. Renaître est un autoportrait kaléidoscopique d'un des plus grands écrivains et penseurs nord-américains, que la curiosité et l'appétit de vivre exceptionnels de Sontag rendent d'autant plus vivant. Nous observons ainsi la naissance d'une conscience de soi complexe, nous la voyons s'enrichir des rencontres avec les écrivains, universitaires, artistes et intellectuels qui ont structuré sa pensée, et s'engager dans l'immense défi de l'écriture, le tout filtré par le prisme des détails inimitables du quotidien.

01/2010

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Littérature étrangère

Journaux de l'exil et du retour

Les textes qui composent ce volume (pour la plupart parus pour la première fois dans Die Schrf an der Wand, Beck, 1967) ont été écrits par Günther Anders lors de son long exil aux Etats-Unis puis à son retour en Europe après-guerre. S'ils sont nourris des réflexions et sentiments que lui inspirait sa situation de philosophe allemand émigré contraint à de " petits boulots " pour sur-vivre, les sujets qu'il y abordait n'étaient jamais, comme il l'écrira plus tard, " strictement privés ; [...] je n'ai jamais gardé pour moi mon "vécu", comme on dit - un mot ampoulé que je ne supporte plus depuis un demi-siècle au moins - [...] ou, plus exactement, ne l'ai consigné que dans la mesure où ce vécu était caractéristique de notre époque ; notamment lorsque j'espérais, en le formulant par écrit, susciter chez mes contemporains des prises de conscience, voire des actes justes ". Dans ces textes écrits pour " après-demain ", le style de pensée et d'écriture du philosophe contraint à l'exil américain par Hitler est déjà en place, et c'est un vif plaisir pour le lecteur quand Anders relate les micro-événements de sa vie d'exilé (un travail d'accessoiriste à Los Angeles, une hospitalisation, etc.) avec la précision ana-lytique de son ouvrage majeur, alors à venir, L'Obsolescence de l'homme (1956).

09/2012

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Littérature française

Choses vues. Souvenirs, journaux, cahiers, 1830-1885

Choses vues, entendues, notées sur le vif en forme de brèves, de caricatures ou de longs portraits, de récits bouleversants, d'enquêtes, de grands moments qui appartiennent désormais à l'histoire nationale, mais aussi de mots d'esprit d'expressions glanées dans la rue - voici le siècle de Hugo. Cet extraordinaire recueil, constitué après la mort de Victor Hugo et sur sa recommandation, est fait de pièces et de morceaux recousus à partir de ses Carnets, de son Journal, de ses livres de comptes, de ce qu'il appelait lui-même " Pierres précieuses tombées de la tribune " - autant de lapsus qui plongent l'Assemblée dans le fou rire -, de Feuilles volantes, de Souvenirs personnels, de " Faits contemporains " que les éditeurs successifs se sont employés à classer, ici dans l'ordre chronologique. Dans ce livre, le XIXe siècle court de 1830 à 1885, sous l'œil acéré et sans complaisance du chroniqueur. Une traversée du siècle politique et littéraire, cocasse ou bouleversante, mais qui laisse souvent la place à l'homme intime, père passionné, déchiré en amour, plus tard vieux monsieur d'une sensualité débridée, lutteur infatigable contre la peine de mort, exilé irréductible aux séductions de l'Empire - Victor Hugo y apparaît comme un grand homme politique à la popularité inégalée... Des pages où le pétillement de l'esprit se mêle sans cesse aux plus terribles tragédies. " J'aime la proscription, j'aime l'exil, j'aime mon galetas de la grande place, j'aime la pauvreté, j'aime l'adversité, j'aime tout ce que je souffre pour la liberté, pour la patrie et pour le droit ; j'ai la conscience joyeuse ; mais c'est toujours une chose douloureuse de marcher sur la terre étrangère. Hier un chien qui m'aime ici était sauté sur mes genoux ; il y était mal à l'aise, pourtant il voulait y rester Je disais : le cœur est content, mais les pattes sont malheureuses. Telle est ma situation en exil. " VICTOR HUGO, 22 janvier 1852.

01/2002

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Science-fiction

L'homme qui s'arrêta. Journaux ultimes

Échapper à la disparition finale ou s'y précipiter, telle pourrait être l'obsession commune des personnages mis en scène par Philippe Curval. Ces journaux ultimes traduisent les désirs paradoxaux, les fièvres qui agitent l'individu face à son devenir ou confronté à son passé. Peut-on habiter un Picasso ? Quelles fins recèle l'étonnante ardeur sexuelle procurée par un mystérieux pénis d'ivoire ? Qu'advient-il lorsqu'un foetus s'oppose à sa naissance ? Celui qui ose arrêter le temps se prépare-t-il un sort enviable ? Dix nouvelles subversives, littéraires en diable, qui prouvent que la mort réserve des surprises à ceux qui tentent de refuser l'inéluctable dénouement.

05/2009

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Pléiades

Journaux de guerre. Tome 2, 1939-1948

Tome I : "Un jeu magnifique et sanglant auquel les dieux prenaient plaisir" : on songe à Homère et à la guerre de Troie ; c'est 14-18 vue par Jünger. L'idée que des hommes aient pu consentir librement à une telle épreuve est presque scandaleuse aujourd'hui. On préfère penser que les combattants furent des victimes et souligner ce que leur héroïsme doit à la contrainte. Alors Jünger, évidemment, dérange. En 1920, Orages d'acier décrit une expérience des limites dont il a clairement consenti à payer le prix. Un jeu de vie ou de mort, comme une partie de chasse, mais dotée d'une justification morale : chasseur et gibier échangent constamment leur rôle. Jünger, qui n'est pas un fou, ne nie pas que la guerre soit terrible. Simplement, il montre qu'elle transforme l'homme de l'intérieur autant qu'elle l'agresse de l'extérieur. Sous le feu, il prenait des notes. Entre ces notes et les livres, "il y a toute la distance qui sépare l'action de la littérature". Littérature : il s'agit de cela, plus que d'histoire. C'est l'essence anhistorique de la guerre éternelle que Jünger découvre sur le front et consigne dans son journal. En joignant aux versions définitives un choix de textes et de fragments retranchés, ce volume prend en compte les journaux de Jünger dans toute leur complexité. Tome II : 1939. Mobilisé par un régime qu'il déteste, Jünger est à nouveau sous l'uniforme. Ce n'est plus le même homme, ni la même armée. L'expérience, elle aussi, sera différente. Après une campagne au cours de laquelle il n'est jamais en première ligne, et à part une mission dans le Caucase comme observateur, il est un occupant à Paris, puis le chroniqueur d'un coin d'Allemagne occupée. Les journaux de la Première Guerre s'organisaient en grands chapitres ; ceux de la Seconde sont datés au jour le jour. Dans un décousu apparent et très concerté, ils font place à des notations sur les opérations militaires, à des rencontres avec écrivains et intellectuels, à l'examen de soi, des hommes et de la nature, aux amours, aux rêves, aux lectures. Jünger lit notamment la Bible ; le christianisme devient pour lui un allié contre le nihilisme triomphant. Sans dissimuler son hostilité aux nazis et à l'antisémitisme officiel (il lui arrive de saluer militairement les porteurs de l'étoile jaune), il reste à son poste et n'attaque pas le régime de front. On parle d'émigration intérieure pour qualifier cette position complexe, que les contempteurs habituels de Jünger simplifient à l'envi. Hannah Arendt était plus nuancée. Tout en constatant les limites de cette attitude, elle voyait dans les journaux de l'occupant Jünger "le témoignage le plus probant et le plus honnête de l'extrême difficulté que rencontre un individu pour conserver son intégrité et ses critères de vérité et de moralité dans un monde où vérité et moralité n'ont plus aucune expression visible".

02/2008

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Pléiades

Journaux de guerre. Tome 1, 1914-1918

Tome I : "Un jeu magnifique et sanglant auquel les dieux prenaient plaisir" : on songe à Homère et à la guerre de Troie ; c'est 14-18 vue par Jünger. L'idée que des hommes aient pu consentir librement à une telle épreuve est presque scandaleuse aujourd'hui. On préfère penser que les combattants furent des victimes et souligner ce que leur héroïsme doit à la contrainte. Alors Jünger, évidemment, dérange. En 1920, Orages d'acier décrit une expérience des limites dont il a clairement consenti à payer le prix. Un jeu de vie ou de mort, comme une partie de chasse, mais dotée d'une justification morale : chasseur et gibier échangent constamment leur rôle. Jünger, qui n'est pas un fou, ne nie pas que la guerre soit terrible. Simplement, il montre qu'elle transforme l'homme de l'intérieur autant qu'elle l'agresse de l'extérieur. Sous le feu, il prenait des notes. Entre ces notes et les livres, "il y a toute la distance qui sépare l'action de la littérature". Littérature : il s'agit de cela, plus que d'histoire. C'est l'essence anhistorique de la guerre éternelle que Jünger découvre sur le front et consigne dans son journal. En joignant aux versions définitives un choix de textes et de fragments retranchés, ce volume prend en compte les journaux de Jünger dans toute leur complexité. Tome II : 1939. Mobilisé par un régime qu'il déteste, Jünger est à nouveau sous l'uniforme. Ce n'est plus le même homme, ni la même armée. L'expérience, elle aussi, sera différente. Après une campagne au cours de laquelle il n'est jamais en première ligne, et à part une mission dans le Caucase comme observateur, il est un occupant à Paris, puis le chroniqueur d'un coin d'Allemagne occupée. Les journaux de la Première Guerre s'organisaient en grands chapitres ; ceux de la Seconde sont datés au jour le jour. Dans un décousu apparent et très concerté, ils font place à des notations sur les opérations militaires, à des rencontres avec écrivains et intellectuels, à l'examen de soi, des hommes et de la nature, aux amours, aux rêves, aux lectures. Jünger lit notamment la Bible ; le christianisme devient pour lui un allié contre le nihilisme triomphant. Sans dissimuler son hostilité aux nazis et à l'antisémitisme officiel (il lui arrive de saluer militairement les porteurs de l'étoile jaune), il reste à son poste et n'attaque pas le régime de front. On parle d'émigration intérieure pour qualifier cette position complexe, que les contempteurs habituels de Jünger simplifient à l'envi. Hannah Arendt était plus nuancée. Tout en constatant les limites de cette attitude, elle voyait dans les journaux de l'occupant Jünger "le témoignage le plus probant et le plus honnête de l'extrême difficulté que rencontre un individu pour conserver son intégrité et ses critères de vérité et de moralité dans un monde où vérité et moralité n'ont plus aucune expression visible".

02/2008

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Critique littéraire

Pause. Tome 3, La fin des journaux

Dans ce troisième volume de Pause, Stéphane Denis s'interroge sur la lettre d'un lecteur : de quel genre sont ses livres ? " Sachant (parce que c'est précisé) de quel genre sont vos écrits, dans du même auteur, soit : romans, nouvelles et chroniques, à quel autre genre ressortissent vos onze autres ouvrages placés sous ce mystérieux 'autre' ? ". Personne n'a l'air très fixé et chacun prend le large. Balzac est poursuivi par Virginie Prignot, Ulysse n'est pas pressé de rentrer chez lui, Dumas est trop vivant pour rester romantique, et le Figaro vend la rue du Louvre. L'auteur craint que cette lettre reste sans réponse : c'est la fin des journaux.

08/2008

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Droit

Sapeurs-pompiers. Organisation des services d'incendie et de secours, statut

Les sapeurs-pompiers professionnels et volontaires participent aux missions de sécurité civile, c'est-à-dire la prévention des risques de toute nature et la protection des personnes, des biens et de l'environnement contre les accidents, les sinistres et les catastrophes. Ils sont organisés au plan national, départemental et local et placés, selon la nature de la mission, sous l'autorité du ministre de l'intérieur, du préfet ou d'un élu local (président du conseil général, maire ...). Les sapeurs-pompiers professionnels, au nombre de 21 000, sont des fonctionnaires territoriaux recrutés par concours et gérés dans les conditions fixées par leur statut. Les sapeurs-pompiers volontaires, au nombre de 200 000, sont recrutés par les collectivités et établissements publics territoriaux par voie d'engagement. Ces agents ont une autre activité professionnelle. Ils exercent donc celle de sapeur-pompier volontaire à temps non complet et sont rémunérés par des vacations horaires. Cet ouvrage reprend les textes législatifs et réglementaires relatifs à l'organisation des services dans lesquels les sapeurs-pompiers exercent leurs fonctions (les services d'incendie et de secours), ainsi que ceux qui régissent les modalités de recrutement, d'avancement, de rémunération et de protection sociale des sapeurs-pompiers.

07/1997

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Histoire de France

Procès du maréchal Pétain. Compte rendu in extenso des audiences transmis par le Secrétariat général de la Hautre Cour de justice

70 ans après la condamnation à mort de Pétain, Les Balustres et le Musée de la Résistance Nationale rendent accessibles les minutes du procès de 1945 publiées au Journal Officiel. Cette édition permet de revivre la bataille judiciaire. Malgré sa vieillesse, P. Pétain reste constant dans ses convictions, tout en chargeant son environnement. Il sera gracié par de Gaulle se refusant à l'exécution d'un maréchal de France. Histoire ancienne ou entendons-nous aujourd'hui la musique douceâtre du défaitisme et de la désespérance dont parlent G. Bernanos et M. Bloch ? Une mise en perspective par Annie Lacroix-Riz, historienne et professeur émérite, et des éléments de contexte aident à se resituer.

09/2015