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Littérature française

Enfin Juif

Que se passe-t-il dans la tête d'un petit garçon, né à la fin des années trente, lorsque ses parents changent soudainement de comportement, sans rien lui dire ? Du jour au lendemain, on interdit au petit Serge de dire qu'il est juif. On lui demande même de porter un autre nom. Et, comme ça, sans explication, on lui annonce qu'il faut tout quitter pour partir vivre ailleurs. Le petit garçon parisien quitte Paris et part, avec sa famille, se réfugier en zone libre. Il se souvient des personnes qui leur ont permis de se cacher et de rester en vie. Il raconte ces mois d'école où il ne pouvait prendre le risque de se lier d'amitié avec les autres. Serge Plotitzki témoigne de la culpabilité ressentie d'être juif, comme s'il s'agissait d'une tare, aggravée par des années de dissimulation de sa véritable identité. En revenant sur son passé et sur les crimes perpétrés lors de la Seconde Guerre mondiale, l'auteur s'étonne de l'absence de culpabilité des responsables et du manque de sanctions infligées. Certains coupables se sont enrichis, et d'autres se sont vu offrir des postes importants dans une Allemagne en reconstruction. Encore aujourd'hui, aucune excuse aux victimes n'a été faite. Que pouvons-nous espérer d'un monde qui ne punit pas ses criminels ? Serge Plotitzki est né dans les années trente. En 1945, à ses sept ans, il réalise l'horreur que fut la Seconde Guerre mondiale et tout ce que sa famille a traversé. Grâce à la clairvoyance de ses parents et à la chance, il a survécu. Mais est-il vraiment sorti indemne de cette guerre ? C'est à cette interrogation que Enfin Juif, son premier ouvrage, répond.

06/2021

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Littérature portugaise

Le Juif

Dans une prose incisive, pittoresque, parfois fébrile et tourmentée, l'immense écrivain Camilo Castelo Branco relate une saga familiale sur quatre générations lors des temps sombres de l'Inquisition. Le dramaturge António José da Silva, dit Le Juif, tient le rôle principal. Condamné au bûcher en 1739, son histoire bien que tragique offre au génie camilien tous les éléments nécessaires pour un roman hors du commun. Histoires d'amour, joies et désillusions rythment la vie des personnages. Réalité et fiction sont si étroitement et si habilement mêlées que les dissocier n'est pas affaire aisée ; mieux vaut se laisser conduire par l'auteur dans ce tourbillon romanesque. Outre António José da Silva, plusieurs personnages réels ou fictifs tiennent un rôle important, parfois maléfique. Mentionnons également un être de qui la longue existence semée d'embûches et de disgrâces a fasciné Camilo : le Chevalier d'Oliveira. Quant à l'Inquisition, cette puissance effrayante et sinistre, agissant parfois à découvert mais plus souvent dans l'ombre, elle est une créature essentielle au roman. L'auteur lui-même ne se laisse pas oublier et intervient à diverses reprises : il informe, argumente, ironise, vitupère, médite. Et il prend soin d'extraire "la substantifique moelle" des faits relatés.

04/2022

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Littérature française

Le juif errant

Eugène Sue (1804-1857) fut le romancier le plus lu de tout le XIXe siècle. Cet ancien chirurgien de la Marine, un peu artiste peintre, a connu un immense public. Il fut, avec Alexandre Dumas, le maître du roman populaire, le virtuose du récit découpé en tranches quotidiennes laissant chaque fois les héros face à un mystère ou à un péril... éclairés ou conjurés le lendemain ! Ce procédé ne suffit pas à expliquer les prodigieux succès des Mystères de Paris (1842-1843) et du Juif errant (1844-1845). Ces deux romans avaient le mérite d'une inspiration nouvelle : l'exploration des bas-fonds de la société. Ils introduisaient dans l'espace littéraire une foule de personnages (ouvriers et déshérités) ou de marginaux (vrais et faux mendiants, assassins, chiffonniers) que le roman bourgeois avait jusqu'ici dédaignés. Manipulant l'horreur, le mystère, la douleur, ils étalaient, à travers mille intrigues et complots, les souffrances du peuple et les sublimaient par le triomphe du bien, apportant ainsi à leurs modestes lecteurs le sentiment d'une justice sécurisante. De tous les romans de Sue (Les Mystères du peuple, Martin l'enfant trouvé, Les Sept Péchés capitaux), le seul à surpasser Les Mystères de Paris est Le Juif errant ; aux qualités du précédent, ce dernier ajoute l'intervention du surnaturel et du fantastique, représentés par le vagabond légendaire qui donne son nom au livre. Précédé par le choléra, qui inspire à Sue des pages dignes d'Edgar Poe, le Juif légendaire revient d'au-delà des mers et d'au-delà des siècles pour empêcher la Compagnie de Jésus de s'emparer d'une fabuleuse fortune en éliminant un par un ses héritiers.

04/2010

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Littérature étrangère

Le messie juif

Nul n'est prophète en son pays ! Comme son grand-père nazi zélé, son père amateur de massages douteux, sa mère fervente masochiste, Xavier Radek ne supporte pas la souffrance... Fort de ce noble héritage, il s'est fixé pour mission de devenir le consolateur du peuple juif. Leader charismatique ou imposteur ? Malgré une circoncision qui lui coûtera un testicule, Xavier reste convaincu de ses aspirations messianiques, et ses tribulations burlesques et cruelles le mèneront jusqu'en Terre promise. Avec Le Messie juif, farce d'une effrayante lucidité, Arnon Grunberg offre une vision corrosive de la condition humaine.

09/2020

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Sciences historiques

Un Juif improbable

Comment être français, quand votre père a été trahi par un pays qu'il avait totalement épousé ? Comment être juif, quand votre trière s'est convertie au catholicisme au début des années 1930 ? Comment croire à l'Europe quand la Shoah s'est déroulée sur le vieux continent ? Et comment dépasser le ressentiment quand on est venu au monde avec la tragédie en héritage ? Né au lendemain de la Libération, Dominique Moïsi a appris à compter en gravant dans sa mémoire les chiffres 159721 tatoués sur l'avant-bras de son père. Celui-ci avait survécu à Auschwitz et aux expériences médicales des nazis. Il vivrait jusqu'à plus de quatre-vingt-dix ans et il transmettrait à son fils un amour à la fois intense et torturé de la France. Ce récit singulier et apaisé d'une quête identitaire dans le monde de l'après-guerre trouve un ton nouveau pour raconter un destin fortuné au milieu des remous, des tensions et des cruautés de l'Histoire.

05/2011

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Poches Littérature internation

Le dernier Juif

1492. L'Inquisition s'abat sur l'Espagne, décimant les Juifs du royaume. L'un d'eux, Yonah, porte sur l'Histoire un regard lucide d'enfant meurtri, témoin de la disparition des siens. Dès lors nous ne quitterons plus Yonah, des plaines arides de Castille à la "Montagne sacrée" de Grenade, du détroit de Gibraltar aux blancs sommets des Pyrénées. Le dernier Juif est une grande fable savamment orchestrée, un hymne à l'amour et à la tolérance, qui retrace le destin épique d'un héros incarnant la mémoire de son peuple.

05/2014

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Histoire internationale

Un mauvais juif

A vingt-six ans, j'ai découvert que mon grand-père était un héros en lisant son livre sur le ghetto de Minsk, où il avait fondé le réseau de résistance. Après être rentré en Pologne, une fois la guerre achevée, il finit par émigrer en Israël : il y est mort. La passion de sa vie était le communisme. Mon père aussi a quitté la Pologne après les répressions contre les étudiants en mars 1968 et la vague d'antisémitisme. Il devint une figure majeure du mouvement démocratique à l'étranger. La passion de sa vie est son pays. Je suis arrivé en Israël comme correspondant du journal Le Monde en 2014. J'ai assisté à la mise sous tension identitaire de la démocratie, à la montée de l'intolérance et à la polarisation du débat public. Au moment de quitter le pays, j'écris ce récit qui est un voyage au bout de la loyauté : à quoi devons-nous être fidèles ? Ce livre croise nos trois parcours, marqués par l'effacement commun de nos origines. En ces temps d'assignation identitaire, nous sommes de mauvais Juifs. P.S.

09/2019

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Littérature francophone

Boule de Juif

Dans ce récit d'enfance, Foulek Ringelheim raconte avec un humour mordant qui n'est pas sans rappeler Philip Roth, l'histoire émouvante d'un petit garçon tourmenté par sa judéité. Dans les quartiers pauvres du Liège d'après-guerre, il découvre la littérature, fait les quatre cents coups avec les gamins du voisinage et tente de percer les mystères de la féminité.

02/2021

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Judaïsme

Un nationaliste juif

Joseph Mendelevich est né à Riga (Lettonie) en 1947. Avec Mark Dimshitz, ancien chef d'escadron de combat juif expulsé de l'armée rouge, il a tenté de prendre le contrôle d'un avion civil russe, en juin 1970, pour fuir le régime soviétique. Arrêtés à l'aéroport par le KGB avant d'avoir pu mener à bien leur opération, ils furent accusés de haute trahison, passible de la peine de mort, avant que sous la pression internationale la peine soit ensuite commutée en quinze années de goulag. Devenu rabbin en Israël, figure charismatique du sionisme religieux, Mendelevich a voulu résumer dans ce livre, à travers une série d'anecdotes très significatives, sa découverte progressive dans l'adversité des principes de la vie juive : "On peut dire que mon livre est un manuel pour la nouvelle génération : comment être juif, comment être un homme". En effet "la providence du Dieu d'Israël ne se limite pas au domaine spirituel" , aucun aspect de la vie ne saurait être laissé à l'abandon.

04/2023

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Littérature étrangère

Le Juif égaré

Dans un pays nordique, un homme reclus se lance dans l'écriture d'un roman. Son personnage principal, un photographe âgé d'une quarantaine d'années, tourmenté par le remords d'avoir seize ans plus tôt abandonné son enfant, s'est isolé du monde pour se consacrer exclusivement à son art. Aujourd'hui, il apporte la touche finale à un ambitieux projet photographique sur les camps de concentration, qui dans quelques mois donnera lieu à une exposition qu'il considère comme la plus importante de sa vie, Shoah. Mais à la veille de ce grand jour, face à la puissance des démons qui l'habitent, la douceur d'une femme en pleurs rencontrée dans un parc et un voyage initiatique en Espagne vont bouleverser son existence : le juif égaré trouvera-t-il ainsi la paix ? Par une écriture sèche et limpide, un style sans concession, Rax Rinnekangas signe là un livre d'une tension extrême, réflexion sur l'humanité moderne, la culpabilité et la force rédemptrice de l'amour.

01/2013

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Europe

Le juif russe

Le juif russe / par André Mater Date de l'édition originale : 1905 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

09/2021

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Littérature française

Je suis juif

Quand Elia, jeune étudiante romantique, croise le regard de Garth, un élève plus âgé, au beau milieu des années 50, elle est immédiatement séduite. Sincère et respectueux, il lui promet qu’à ses 18 ans, il l’épousera. Cependant avant de poursuivre, il lui confie?: Oui, mais moi je suis Juif… Pour Elia, cela ne veut encore rien dire. Le mariage a lieu. Peu à peu, Elia comprend douloureusement l’antagonisme des deux familles, l’une juive, l’autre catholique. Et si l’amour domine, un drame s’apprête cependant à faire éclater les différences au grand jour. Une grande certitude demeure?: l’amour doit vaincre les différences?! Artiste de variété talentueuse et reconnue, Katia Valère a un sens consommé de l’émotion et une grande finesse psychologique. Elle excelle à capturer toutes les subtilités de la passion à travers des personnages attachants, auxquels les lectrices s’identifient immédiatement.

10/2023

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Réalistes, contemporains

Le juif arabe

La seule chose que je sais de la famille de mon père, c'est que son grand-père, Abraham, a été tué par un Arabe.

06/2023

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Littérature française

Je suis Juif

Années 50. Quand Elia, jeune étudiante romantique, croise le regard de Garth, un élève plus âgé, elle est immédiatement séduite. Sincère et respectueux, il lui promet qu'à ses 18 ans, il l'épousera. Cependant avant de poursuivre , il lui confie : " Oui, mais moi, je suis juif "... Pour Elia, ça ne veut encore rien dire. Et le mariage se fait... Elia comprendra douloureusement l'antagonisme des deux familles : juive et catholique. Et si l'amour domine, un drame va faire éclater les différences au grand jour ! Une grande certitude : l'amour doit vaincre la haine !

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Littérature étrangère

Le beau Juif

Dans le Yémen du XVIIe siècle, les communautés cohabitent et s'affrontent. Alors quand Fatima, la fille du mufti, s'éprend du bel adolescent juif qui répare les fenêtres ajourées du palais de son père, leur histoire est forcément destinée à connaître un parcours semé d'embûches. Quant à l'enfant de cette union interdite, ni les Musulmans ni les Juifs ne veulent le reconnaître. Que son père se convertisse à l'islam n'y change rien. Et quand, vers 1660, un certain Shabbataï Tsevi prétend être le Messie et redonne vie au rêve d'émancipation des Juifs, les rapports inter-religieux se compliquent encore... Ce roman dresse un tableau vivant d'un Yémen fécond et multiculturel.

10/2011

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Littérature française

Un juif impossible

C'est compliqué d'être juif. Surtout quand on ne l'est pas. Mon père a cru protéger sa descendance en mettant fin à sa lignée juive dans le ventre d'une non juive. Ce faisant, savait-il combien il me serait difficile de devenir un homme ? S'appeler Jean-Moïse Braitberg sans être juif, c'est à la fois un destin et un pied de nez ! Cela crée des obligations et des dénégations. Coincé entre identité et humanité, j'ai convoqué les fantômes qui m'habitent pour témoigner au tribunal de mon histoire: un père juif rebelle au judaïsme, amateur de bon vin et de belles femmes ; une mère protestante qui aimait la terre entière à l'exception de ses enfants; un oncle déporté devenu tortionnaire. Et puis une jeunesse dont je voudrais encore semer les paroles de révolte, malgré le murmure assourdissant des six millions qui n'ont jamais cessé de se taire. Alors c'est aux survivants qu'il me faut désormais survivre. Tant pis pour les bons sentiments. Le peuple me fait peur, les femmes m'écorchent vif, le devoir de mémoire me dégoûte, les religions me désespèrent, le sionisme me consterne. Et pourtant, sur la rage écumante des vagues de colère scintille l'étincelle tendre de l'amitié, la lueur d'une fraternité rêvée et le refus de toute forme de souffrance. J.-M. B.

05/2009

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Littérature française

Juif de personne

Enfant, ses parents apprennent à Michel qu'il est juif. Tout le monde n'est pas juif, il a beaucoup de chance. Enfin, de son point de vue cela se discute. Il découvre peu à peu qu'il n'y a pas que des avantages : l'antisémitisme c'est simple, mais être Juif, c'est compliqué. Ses parents, qui ont survécu à la déportation, lui communiquent des principes d'appartenance et de transmission, ouverts et éclairés. S'il faut savoir d'où l'on vient, il faut surtout tracer son propre chemin. A l'aube de sa seconde vie, en plein hiver, Michel annonce à sa femme qu'il a décidé de partir seul à Auschwitz. Il a besoin de regarder le trou noir dont il a hérité, dans le blanc des yeux. Juif de personne est un livre émouvant et corrosif, souvent drôle, souvent tragique, souvent les deux en même temps. C'est un livre sur l'identité, l'amour filial, le devoir de rester libre et lucide.

10/2019

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Littérature française

Le nez juif

"Elle m'a expliqué pourquoi sa dernière relation avec un New-Yorkais n'avait pas duré. - Le problème, c'est qu'il était juif. Pourtant, je le trouvais séduisant. Il faisait du skateboard et j'adore les mecs qui font du skate ! Mais juif, c'est pas possible. Et toi, ton ex ? Et moi ? Moi, qu'est-ce que j'allais lui répondre à Layal ? Que justement ma dernière copine à Paris était juive ? - Une Brésilienne, on est restés quatre mois ensemble, puis elle en a eu marre de moi. - Ah bon, pourquoi ? - Elle me trouvait trop compliqué. - Pourtant, t'as l'air facile comme garçon." Depuis tout petit, la mère d'Aleph lui répète : "T'es moche, j'espère que tu te referas le nez quand tu grandiras. Et en plus tu ressembles à un Juif." Mais Aleph sort en boite, séduit les filles, se fait des amis. Il s'engage, il voyage. Beaucoup au Liban. Il tombe amoureux, se retrouve dans le cinéma et rien ne se passe jamais comme prévu. Entre Paris et Beyrouth. Palestine et Israel, Hezbollah et Mossad, Aleph doit faire des choix. Arabe sous une peau de Juif, il est en quête permanente d'identité.

03/2018

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Religion

Le Christ juif

Dans ce livre, je vais raconter l'histoire d'une époque où Juifs et chrétiens étaient beaucoup plus mélangés les uns avec les autres qu'ils ne le sont aujourd'hui. Une époque où il y avait beaucoup de Juifs qui croyaient en quelque chose de très similaire au Père et au Fils et même en quelque chose de très similaire à l'incarnation du Fils dans le Messie. Une époque où des disciples de Jésus mangeaient casher comme les Juifs, et en conséquence une époque où la question de la différence entre judaïsme et christianisme n'existait tout simplement pas comme aujourd'hui. Jésus, quand il vint, vint sous une forme que beaucoup, beaucoup de Juifs attendaient : une seconde figure divine incarnée en un humain. La question n'était pas : "Un Messie divin doit-il venir ?" mais elle était seulement : "Ce charpentier de Nazareth est-il Celui que nous attendons ?". Certains Juifs ont dit oui et d'autres non, ce qui n'est guère surprenant.

08/2013

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Littérature française

La ferme du juif

Christian dit Pipouche a douze ans. Il est fier d'être le fils de colon de Tunisie, fier d'être chrétien. Un matin vient l'Indépendance. Avec elle, la fin du monde. Et de surcroît, il se découvre une ascendance juive. L'enfant, pour qui la société était partagée entre les "blancs" - dont il croyait faire partie - et les indigènes juifs et arabes, est consterné. Que deviendra en France, après la décolonisation, cet adolescent englué dans ses souvenirs de grandeur et dans une nouvelle réalité vécue comme une déchéance sociale et ethnique ? D'abord fasciné par l'extrême-droite, il exaltera bien plus tard la mémoire de son grand-père juif et tentera, au gré d'un itinéraire chaotique, de renouer avec ses origines. Inspiré d'une histoire vraie, ce roman sans concession est imprégné des tensions et des violences nées de mariages mixtes douloureux, de non-dits et de hontes refoulées. Il prend une singulière actualité dans une époque où, paradoxalement, se rapprochent les cultures en même temps que grandit le refus de la différence. Pierre Chouchan est journaliste.

09/1998

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Poésie

Chants du peuple juif

Avec cet ouvrage, l'auteur, Pierre Léoutre, a voulu célébrer la permanence de l'histoire du peuple juif au travers de trois chants qui lui sont dédiés. Le premier chant est celui du troubadour Mordecaï Gebirtig qui, au cœur du ghetto de Cracovie, et durant ses pires souffrances, a fait entendre un chant d'espoir et de lucidité. Des poèmes, traduits pour la première fois en langue française par Gil Pressnitzer, éclairent cette histoire moins connue que celle du ghetto de Varsovie, et une analyse historique replace ces poèmes dans leur contexte tragique. Un deuxième chant est consacré à un peintre, Pierre Lachkar, dont les œuvres sont imprégnées de la mystique juive. Enfin un troisième chant d'espérance est le récit d'un voyage en Israël, qui fut un véritable voyage initiatique. Ces trois chants, allant des ténèbres à la lumière, sont un acte d'amitié profonde pour le peuple juif.

07/2005

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Sciences historiques

Retrouver un ancêtre juif

Avoir des ancêtres juifs de France ou d'ailleurs – que l'on connaisse déjà leur existence, qu'on la soupçonne ou qu'on la découvre au cours de ses recherches – est toujours source de questions. Déconcertés, parfois même un peu déstabilisés, les généalogistes sont aussi souvent confrontés aux légendes, familiales ou non, et croyances souvent erronées que l'on entend dès que l'on évoque le monde juif. Un nom ou un prénom sont-ils suffisants pour conclure que l'on a un ancêtre juif ? Comment le vérifier ? Vers quelles archives se tourner ? Quels documents consulter ? En quelle langue sont-ils rédigés ? Autant de questions légitimes auxquelles ce guide apporte des réponses après une présentation des grandes lignes de l'histoire du peuple juif et des communautés qui le composent, nécessaire pour mieux orienter ses recherches. Il offre ensuite un panorama des sources spécifiques au monde juif, en France et à l'étranger, qu'elles soient générales ou propres à certaines communautés, régions ou époques. Les archives liées à la Shoah font ainsi partie des sources à explorer. Ce guide met également en lumière les particularités que peuvent revêtir, s'agissant des Juifs, les sources de base qu'explore tout généalogiste, quelle que soit l'origine religieuse de sa famille. Archives classiques, communautaires ou liées à la Shoah, conservées en France ou à l'étranger, toutes sont susceptibles d'aider à la reconstitution d'une histoire familiale juive. Quête en apparence seulement tournée vers le passé, la généalogie juive en particulier est aussi de nos jours extrêmement vivante et bien ancrée dans notre XXIe siècle : elle fait presque toujours voyager et se trouve au coeur de rencontres internationales, réelles ou virtuelles, qui entretiennent sans cesse la curiosité.

04/2019

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Littérature française

Un juif en cavale

Temporairement revenu des angoisses d'un exil complètement à l'Ouest sous le ciel mauve de Vancouver (Loin de quoi ?) et miraculeusement réchappé d'une rocambolesque prise d'otages parisienne (La Métaphysique du hors-jeu), le "juif impossible" Simon Sagalovitsch atterrit à Tel-Aviv où l'attend sa pire épreuve : vivre parmi les siens. Pessimisme et mauvaise foi en bandoulière, Monika (sa sémillante Batave) au bras, notre sombre héros aborde les rivages de la maturité en se confrontant aux contradictions de la Terre promise - qui valent bien les siennes. Trimballant son atavique mélancolie, son single malt et ses anxiolytiques sur les plages alanguies de Jaffa, le voilà qui contre toute attente cède aux charmes de l'improbable dolce vita israélienne, bon voisinage et honnête football amateur, et renoue le dialogue, non seulement avec son prochain, mais aussi avec l'Autre Empoté dont l'assourdissant silence pendant la Shoah n'a pourtant jamais cessé de le hanter. Dernier round bravache et doux-amer où Sagalovitsch (auteur et personnage) laisse affleurer sa récalcitrante tendresse pour ses frères humains, Un juif en cavale a le goût unique des adieux annoncés, des joies tristes et des blessures apprivoisées. Et l'élégance des comédies désinvoltes. Drôle et fatal.

02/2013

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Religion

La libération du juif

Avant propos pour Édition Folio 2011. Je m’apprêtais à remettre à l’éditeur une copie corrigée de ce livre en vue d’une édition de poche, lorsque la télévision nous apprend le double attentat contre les Coptes d’Alexandrie : vingt-trois morts, une cinquantaine de blessés. Ce n’est pas la première fois que les Coptes égyptiens sont ainsi frappés, parce que chrétiens, donc minoritaires au sein d’une société musulmane. Le hasard a voulu, il y a quelques semaines, qu’une consoeur , Leïla Sebbar, m’a demandé une contribution pour une anthologie qu’elle composait sur l’enfance des Juifs en pays musulmans. Il m’a semblé justifié de l’intituler l’enfance d’un minoritaire. Je me suis alors avisé que je reprenais brièvement un certain nombre de traits dont j’ai souvent rendu compte ailleurs, et qui auraient pu être groupés sous le titre de destin du minoritaire. Certes il s’agit principalement ici du destin juif mais, chemin faisant, j’ai dû le replacer dans la condition générale des minoritaires. Ce qui arrive aujourd’hui aux Coptes se retrouve chez les Kurdes, écartelés entre plusieurs majorités hostiles, dans les Balkans où il n’est pas aisé d’être Croate parmi les Serbes ou Serbe parmi les Croates ; Noir américain parmi leurs concitoyens blancs ou Roms louvoyant entre plusieurs ethnies soupçonneuses. Bien entendu, il faut toutefois mettre en relief la spécificité de chaque condition. Il m’est d’ailleurs arrivé de regretter d’avoir intitulé ce livre la libération des Juifs., ce qui en a détourné les lecteurs indifférents au problème juif ou ceux qui considèrent que, l’antisémitisme s’étant notablement allégé, il ne convient plus d’en parler. Mais l’historiographie juive a ainsi connu d’autres répits, qui n’ont pas empêché (les réveils souvent paroxystiques. En tout cas, si dans les pages qui suivent il s’agit des traits du destin juif, j’ai dû considérer ces traits dans leurs généralités. J’ai dû examiner par exemple la place du trouble langagier commun dans toutes les revendications, le rôle des mythes et des contre-mythes, les valeurs refuges comme la religion ou l’art ; la dialectique entre le refus de soi et l’affirmation de soi ; le mariage mixte ou la conversion comme solution éventuelle aux difficultés de l’intégration, etc. Les faits ont hélas confirmé que l’existence des Juifs parmi les jeunes nations arabo-musulmanes est devenue impossible. C’est pourquoi une solution nationale spécifiquement juive m’a paru la plus adaptée. Dans l’examen du sionisme, je ne me suis pas étendu sur le sort dramatique qui en est résulté pour les Palestiniens ; j’en ai assez longuement parlé ailleurs. J’ai d’ailleurs prôné la fondation d’un Etat palestinien à une époque où même les Arabo-musulmans s’en méfiaient. C’est pourquoi j’ai tout de même noté en bas de page, au chapitre intitulé l’issue, que : « la réconciliation judéo-arabe est notre tâche la plus urgente, la plus nécessaire, historiquement et moralement ». Ce livre n’est ni pessimiste ni optimiste ; il tente de rendre compte de réalités. Les humains étant ce qu’ils sont, personne ne peut affirmer que nous soyons à la veille de sortir enfin de la barbarie et des ténèbres historiques. Nous devons en revanche les dénoncer. Paris, 2011.

05/2011

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Philosophie

Le Juif de savoir

" Entre le nom juif et le savoir, on a longtemps supposé que se nouait une relation privilégiée. Sous sa forme moderne, cette croyance est apparue au XIXe siècle, dans le monde de la langue allemande ; elle a duré jusqu'à la moitié du XXe siècle. Durant cette période naît la figure du juif de savoir, qui suscita l'admiration, puis la haine, jusqu'à se fracasser sur le réel de l'extermination. De Cassirer à Leo Strauss, de Hannah Arendt à Scholem, la figure du juif de savoir fascine et repousse encore de nos jours. Quelque chose de grave s'y joue quant au nom juif ; quelque chose de grave s'y joue aussi quant au savoir. Pour le juif de savoir en effet, ce n'est pas n'importe quel savoir qui le requiert, mais bien le savoir moderne, tel que Michel Foucault l'a disposé. Au croisement de Hannah Arendt et de Foucault, l'examen du Juif de savoir amène à rouvrir quelques chemins oubliés dans les espaces de la culture européenne. Destins individuels, tragédies des langues, fin du savoir moderne, vacillations du nom juif, le parcours traverse de sombres régions. On y suivra la grandeur et la disparition du Juif de savoir. On finira par s'interroger : qu'est-il advenu grâce à lui ? Qu'a-t-on perdu avec lui ? Qu'adviendra-t-il après lui ? La réponse ne se fait pas attendre. Ce qui est advenu par le Juif de savoir, ce qui advient et adviendra sans lui, c'est, encore et toujours, la rencontre, inlassablement recommencée et inlassablement ratée, du nom juif et de l'Europe. "

10/2006

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Littérature française (poches)

Histoire du Juif errant

A Venise, au pied de la Douane de mer, en face du palais des Doges et de San Giorgio Maggiore avec son haut campanile, deux jeunes gens qui s'aiment vont écouter, le soir, un personnage surprenant qui porte beaucoup de noms. Ses récits les emportent, à travers l'espace et le temps, dans un tourbillon d'aventures où passent à toute allure, sous des éclairages imprévus, assez peu familiers aux enfants des écoles, Stendhal et Christophe Colomb, des Chinois et des Arabes, le procurateur de Judée et des guerriers vikings, le raid israélien sur Entebbe et l'invention du zéro, les amours de Pauline Borghèse et Les Mille et Une Nuits, toutes les passions du monde et aussi ses misères. L'homme à l'imperméable, qui raconte, avant de disparaître comme il est apparu, ces souvenirs ou ces fables qui se confondent avec la vie, se prétend condamné à l'immortalité pour avoir refusé, sur le chemin du Calvaire, un verre d'eau à Jésus titubant sous sa croix. Son histoire d'éternité fait revivre un mythe aussi universel que don Juan ou le docteur Faust : le juif errant. Dans les récits de la Douane de mer, il ne ressemble à rien de connu : à mi-chemin de la Bible et de la bande dessinée, de Hegel et d'Arsène Lupin, il incarne l'histoire des hommes, nécessaire et inutile, depuis toujours maudite et pourtant irrésistible de gaieté et de bonheur.

01/1992

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Judaïsme

Quand j'étais Juif

Ce livre est le récit de quatre ans de la vie d'un jeune garçon, fait Juif par l'administration à douze ans, qui devenu adulte, recherche un sens à cette assignation qui changea le cours de sa vie. Dès 1940, l'administration et la police française appliquent avec zèle les directives allemandes et marquent les Juifs comme des parias. Maurice Rajsfus découvre alors qu'il est juif. Ce qui pour lui n'était qu'une tradition d'une famille lointaine restée en Pologne, devient une réalité qui changera le cours de sa vie. Cette décision administrative lui prendra ses parents et son innocence. Ce livre, introspectif et combatif, est sa tentative pour reconstruire son identité, celle d'un "déserteur du judaïsme" qui ne peut s'empêcher d'être ému par le yiddish et qui se rendra jusqu'au village de sa mère pour se sentir Juif, deux heures dans sa vie.

03/2023

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Biographies

Proust du côté juif

Antoine Compagnon s’est livré - après son cours au Collège de France - à l’approfondissement d’un sujet qui peut paraître marginal et qui s’est révélé d’une richesse intellectuelle et humaine assez extraordinaire. Il s’agit d’un côté de ce que Proust avait de juif dans son milieu familial, et de la traduction du judaïsme dans la Recherche du temps perdu qui a pu faire dire tantôt que Proust était antisémite, tantôt qu’il était un auteur kabbaliste. A travers l’érudition incroyable et la recherche d’archives menée par Antoine Compagnon, c’est tout un milieu qui ressurgit : celui de jeunes sionistes des années 1920 qui lisent Proust, le discutent, le commentent, se l’approprient et s’en servent comme point de référence ou de polémique. C’est le cas de gens très connus comme André Spire et les auteurs de la Revue juive (qui paraissait chez Gallimard sous la direction d’Albert Cohen) ou de la Tribune juive où écrivent des gens bien connus de la maison comme Benjamin Crémieux. Proust a souvent été affublé de la fidélité à un style de rabbin, et ce milieu des premiers lecteurs juifs de Proust est illustré presqu’à chaque page de ses portraits d’hommes - pour nous devenus inconnus -, et de commentateurs comme Albert Thibaudet, Gide, Péguy, Maurois ou encore Barrès. C’est tout un côté de Proust qui prend une dimension à laquelle on ne s’attendait pas pour un livre à paraître au début de l’année commémorant le centenaire de la mort de l’auteur ; 2021 étant déjà le 150e anniversaire de sa naissance.

03/2022

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Littérature française

Le dernier juif d'Europe

"Je ne me doutais pas que l'histoire de mon père me mènerait à faire équipe avec Ionas, un vampire centenaire et amoureux, Rebecka, sa copine psy divorcée d'un fantôme, et une rabbine. Mais quand c'est arrivé, j'ai trouvé ça normal. Presque. Ces pages racontent aussi comment mon père a tenté de ne plus être juif, et comment, avec tout ce que l'on me mettait sur le dos, j'ai eu le sentiment d'être le dernier juif d'Europe". Joann Sfar ressuscite le fantastique et l'humour désespérés de Kafka ou de Malamud dans cette fable où les monstres offrent un miroir hyperréaliste à la singerie moderne.

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Critique littéraire

Berl, un juif de France

" Je hais les mensonges qui vous ont fait tant de mal... La terre, elle, ne ment pas... " : cette sentence lapidaire qu'Emmanuel Berl (1892-1976) cisela pour le compte du maréchal Pétain, en juin 1940, est inscrite dans l'Histoire. Et elle se dresse, comme un emblème infamant, au-dessus de l'existence d'un écrivain qui, pourtant, reste le symbole de l'intelligence et de la liberté de l'esprit. Comment, en effet, un brillant intellectuel juif, parent et disciple de Bergson, interlocuteur privilégié de Proust, ami de Barbusse, confident d'Edouard Herriot, intime de Malraux autant que de Drieu La Rochelle, en vint-il à accompagner le pétainisme et à lui donner ses lettres de noblesse ? Ce même Berl avait pourtant étonné Paris avec un pamphlet " révolutionnaire ", Mort de la pensée bourgeoise, puis dirigé Marianne, hebdomadaire iconoclaste de centre gauche. Et n'était-il pas, avant guerre, de toutes les provocations, de tous les modernismes ? Ce sont donc la genèse et l'histoire de cette " dérive " - dont il est d'autres exemples - qui sont revisitées dans cette biographie. Louis-Albert Revah s'y est efforcé de saisir, d'un même mouvement, l'homme charnel - amoureux de " Sylvia ", mari de la chanteuse Mireille - et l'idéologue mêlé aux grands débats de son temps. Et il suit, pas à pas, ce " juif de France " qui, instruit par les épreuves, céda, sur le tard, la place à un sage voltairien et à un écrivain aussi audacieux que classique.

02/2003